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1. Les forces :
La présence d’une force est le plus souvent reconnue par ses effets : déformations (statique),
changement de vitesse (dynamique). Une fore sera décrite par un vecteur F ⃗ (support), c’est-à-
dire direction ; sens ; module (ou intensité) et le plus souvent point d’application).
⃗ = m. a⃗ , d’où
Unité de force : à partir de la deuxième loi de Newton (voir plus loin, RFD)→ F
−2
l’équation aux dimensions.⌊M⌋ [L]. [T] et unité dans le système international : appelée
Newton (N).
En fait, toutes trouvent leur origine dans les quatre forces fondamentales, classées par ordre
de grandeur décroissante :
Interaction forte, entre quarks et gluons, attractive, responsable de la cohésion des noyaux,
intensité ≈ 104 N, courte portée(10−14 ) ;
Interaction faible, introduit pour expliquer la radioactivité β, intensité≈ 10−2 N, très courte
portée (10−17 m) ;
Interaction gravitation, entre toutes les particules chargées, toujours attractive, intervient pour
la cohésion de l’univers, intensité≈ 10−34 N, portée infinie(varie en r −2 ).
Remarque : c’est l’interaction gravitationnelle qui est à l’origine de la notion de poids : poids
d’un objet sur la terre égal à la force gravitationnelle entre la masse de la terre et la masse de
l’objet (différent, par exemple, du poids sur la lune). Le poids est une force, qui change avec le
lieu (environnement), et qui devient nulle très loin de tous corps dans l’espace.
Ne pas confondre poids et masse ! La masse, qui s’exprime en kg, est une propriété intrinsèque
du corps considéré, indépendamment de son environnement, et associée à la quantité de matière.
En particulier, appliquer ces lois dans un système d’axes liés à la Terre nécessite de pouvoir
négliger les effets du mouvement de notre système par rapport au système fixe, repéré à des
étoiles considérées comme fixes.
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2. LOIS DE NEWTON
1er loi : Si un corps n’est soumis à aucune force,
- s’il est au repos, il reste au repos,
- s’il est en mouvement, ce mouvement ne peut être que rectiligne et uniforme.
Cette loi constitue la loi (ou principe) d’inertie.
2ème loi : La résultante des forces qui s’exercent sur un corps est égale au produit de sa masse
par son accélération
∑ ⃗F = m a⃗
Cette loi constitue la loi fondamentale de la dynamique.
Nous la désignerons par les initiales PFD (principe fondamental de la dynamique).
3ème loi : Lorsque deux corps interagissent, la force exercée par le premier sur le second est
égale et opposée à la force exercée par le second sur le premier.
Cette loi est connue sous le nom de « loi de l’action et de la réaction ».
Mais cette condition ne suffit pas, car si l’accélération est nulle, la vitesse peut être une
constante non nulle, ce qui correspond à un mouvement rectiligne uniforme.
Il faut donc encore que la vitesse initiale soit nulle, c’est-à-dire que le point matériel soit déjà
au repos.
Dans le cas du point matériel qui, par définition, ne tourne pas, cela suffit pour exprimer
l’équilibre. Mais dans le cas d’un solide, nous rappellerons (chap. 6) que la condition∑ F ⃗ = ⃗0,
annule seulement tout mouvement de translation du centre de masse.
Il faudra une deuxième condition∑ ⃗M⃗⃗ t ⃗F = ⃗0, pour annuler tout mouvement de rotation du solide
autour d’un axe.
2
t
∆p
⃗ =p
⃗ −p
⃗ 0 = ∫ Fdt
t0
⃗B
dp
= ⃗FAB (force exercée par A sur B)
dt
et comme ⃗FBA = −F ⃗ AB
d
(p
⃗ +p⃗ B ) = 0 ⟹ (p
⃗A+p ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ B ) = cte
dt A
Dans ce cas, la quantité de mouvement du système des deux corps se conserve.
̂.
Ce qui donne pour un déplacementAB
1 1
mv . ⃗⃗⃗⃗
W = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗ dv = mvB2 − mvA2
̂
AB 2 2
soit : W = Ec (B) − Ec (A)
Enoncé : Le travail de la force appliquée est égal à la variation d’énergie cinétique du
point matériel.
Ex : Pour un corps tombant en chute libre à (axe des vertical descendant), ce théorème permet
d’écrire.
1 1
mg(zB − zA ) = mvB2 − mvA2
2 2
d’où la relation
vB2 −vA2 = 2g(zB − zA )
7. Energie potentielle
Intérêt du gradient en mécanique
Si un champ de forces ⃗F(x, y, z) est un gradient d’une fonction scalaire U, le travail élémentaire
de ⃗F dans ce cas s’écrit :
dW = ⃗F . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dM = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
grad U ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dM = dU
On définit alors une grandeur scalaire ayant les dimensions d’une énergie appelée énergie
appelée énergie potentielle, telle que :
Ep = −U
Ce qui permet d’écrire :
WAB
̂ = −(EpB − EpA )
WAB
̂ = −∆EP
Enoncé : Si une force dérive d’une énergie potentielle, son travail sur un trajet est égal et
opposé à la variation d’énergie potentielle pendant ce trajet.
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- inversement, de déterminer l’énergie potentielle à partir d’une force, après s’être assuré
que cette force est bien un gradient.
c) Cas de la pesanteur
dEp = −F ⃗ . ⃗⃗⃗⃗
dz = mg dz
En prenant l’origine de Ep au niveau du sol (z=0),
on trouve
Ep = mgz
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Si une particule est soumise à la fois à une force dérivant d’un potentiel et à une force qui ne
dérive pas d’un potentiel, son énergie mécanique ne se conserve pas.
Particule tombant dans un fluide et soumise à la force de pesanteur qui dérive d’un potentiel et
à une force de frottement qui n’en dérive pas.
Soit W’ le travail de la force de frottement (toujours négatif car cette force s’oppose au
mouvement).
On aura bien conservation de l’énergie pour l’ensemble du système particule + fluide.
(Ec + Ep ) = (Ec + Ep ) = W ′ (W ′ < 0)
B A
mais l’énergie totale de la particule décroit.
La notion d’énergie mécanique sera revue dans le cas d’un système de points matériels (chap.6)
où il faudra distinguer les forces extérieures et les forces intérieurs au système.