TD 2 : Economie (Théories du commerce international)

Exercice 1 :
On considère deux pays (Maroc et Côte d’ivoire) produisant chacun des biens (Oignon et
Cacao) avec un facteur de production, travail.
Le nombre d’heures de travail nécessaires pour produire une unité de bien dans chaque pays
et secteur est donné dans le tableau suivant :

1 tonne Oignon 1 tonne Cacao

Maroc 3 heures 6 heures
Côte d’ivoire 5 heures 2 heures

1) Donner la spécialisation de chaque pays en utilisant la démarche de D. Ricardo,

sachant que le REI est : 1 tonne de Cacao = 1,5 tonne d’oignon.
2) Donner les gains en produit et les gains en facteur travail pour chacun de ces deux
pays.
Exercice 2 :
Soient les dotations physiques en facteur capital et travail suivantes pour deux pays C et D.

Dotation en capital (k) Dotation en travail (w)

Pays C 200 160
Pays D 100 40

1) Donner le pays relativement mieux doter en capital et celui relativement mieux doter
en travail.
A partir des coûts unitaires des facteurs (capital et travail) suivants :
T : le taux d’intérêt représentant le coût unitaire du facteur capital et V : le coût unitaire du
facteur travail (TC = 6 ; TD = 4 ; VC = 3 ; VD = 7)
2) Déterminer l’intensification en termes de facteur capital ou travail de chaque pays.
Si nous disposons deux biens α et β dont la fabrication d’une unité nécessite les quantités de
facteur capital et travail figurant dans le tableau suivant :
Quantité de capital (k) Quantité de travail (w)
Bien α 12 6
Bien β 8 20
3) Déterminer le bien qui exige relativement plus de capital et celui qui est relativement
plus intensif en travail ; en déduire la spécialisation de chaque pays.
Exercice 3 :
Supposons que les Etats-Unis et le Japon produisent deux types de biens, des ordinateurs et du
blé.
Coût du travail pour produire des ordinateurs et du blé (Nombre d’heures nécessaires)

Etats-Unis Japon
(Nombre d’heures nécessaires) Heures de travail nécessaires 100 h 120 h
pour produire un ordinateur
Heures de travail nécessaires pour produire une tonne de blé 5h 8h
Dans l’exemple présenté, les Etats-Unis disposent d’un avantage absolu dans les deux
activités.
1) Qu’est-ce que cela signifie ? Autrement dit, qu’est-ce qu’un avantage absolu ?
Supposons que chaque pays dispose de 1 200 heures de travail réparties équitablement entre
les deux activités (600 heures pour la fabrication des ordinateurs, 600 heures pour la
fabrication de blé).
2) Quelles sont les quantités produites par chaque pays ?

3) En réduisant sa production de blé de 60 tonnes, quelle quantité supplémentaire

d’ordinateurs pourrait produire chaque pays avec les heures de travail ainsi libérées ?
Quel pays augmente le plus sa production d’ordinateurs en réduisant sa production de
blé ?
4) En réduisant sa production d’ordinateurs de 3 unités, quelle quantité supplémentaire
de blé pourrait produire chaque pays ? Quel pays augmente le plus sa production de
blé en réduisant sa production d’ordinateurs ?

Exercice 4 :
Le Maroc et l’Algérie produisent 2 biens : les tomates et les bicyclettes.
Au Maroc, un travailleur peut produire 20 bicyclettes ou 40 tonnes de tomates.
En Algérie, un travailleur, peut produire seulement 10 bicyclettes ou 10 tonnes de tomates.
Sachant que les 2 pays ne font pas de commerce et qu’il y a 100 travailleurs occupés à moitié
dans les deux activités.
1) Donner et commenter le tableau de production des deux pays en situation d’autarcie.
Le Maroc veut se spécialiser dans la production des tomates et réduit en conséquence à
seulement 40 le nombre de travailleurs occupés à produire des bicyclettes.
De même, l’Algérie veut se spécialiser dans la production des bicyclettes, et déplace 25 de ses
travailleurs de la production des tomates vers la production des bicyclettes.
2) Donner et commenter le tableau de production des deux pays après ce changement.
Supposons que les deux pays s’accordent à faire du commerce entre eux selon un rapport de
1.5 tonnes de tomates pour une bicyclette.
3) Montrez que cet arrangement augmente l’offre disponible aux consommateurs des
deux pays en prenant en considération le fait que le Maroc n’a besoin que de 2100
tonnes de tomates pour sa population.