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ADJOHOUN

Historique de peuplement
La Commune d’Adjohoun est peuplée par des groupes ethniques venus d’horizons divers. Il
s’agit :

 des Fanvinous (ou Ifèvi, fils d’Ilè-Ifè) venus du Nigeria,


 des Fons, les Aïzos, les Adjas venus du plateau d’Allada et du Mono.
 des Wémènous, descendants de Togbohonsou, l’ancêtre fondateur de l’ancien royaume des Wémènous
du plateau d’Abomey,
 des Djigbénous et Kpomènous, originaires du Nord du plateau d’Allada,
 des Tossonous d’origine Yoruba, venus du Nigeria,
 des Glonous d’origine Igba, venus d’Abéokuta au Nigeria.
 des Gbékonnou venus de Zangnanado,
 des Glanou qui sont venus d’Oyo au Nigeria.

Les quatre (04) ethnies essentielles sont : le Wemε, le Fon, le Yoruba et le Adja. L’ethnie
majoritaire est le Wemε, suivie des Fon des Yoruba et enfin des Adja.

Administration
Les services réglementaires au fonctionnement de l’administration communale sont créés. Ils
sont placés sous l’autorité et le contrôle du Secrétaire Général de la Mairie et sont animés par
des agents des collectivités locales.

Au total, pour son fonctionnement, la Commune d’Adjohoun dispose de neuf (09) services
qui sont complémentaires. Les différents services qui animent l’administration communale
d’Adjohoun sont :

 Le Secrétariat Général (SG)


 Le Service des Affaires Générales (SAG)
 Le Service des Affaires Domaniales, Foncières et Environnementales (SADFE)
 Le Service des Affaires Economiques et Financières (SAEF)
 Le Service des Relations avec les Usagers (SRU)
 Le Service de la Comptabilité Matières (SCMa)
 Le Service de la Transmission Radio (STR)
 Le Service de la Planification et du Développement Local, de la Coopération Décentralisée et de
l’Intercommunalité (SPDLCDI)
 Le Secrétariat Administratif (SA)
 Le Service Technique (ST)

Il est à noter aussi que chacun de ces services est subdivisé, lesquelles divisions travaillent en
franche collaboration avec leur chef de service respectif.

Composition du Conseil local ;


La commune d’Adjohoun est administrée par un conseil communal élu et installé depuis juin
2020. pour un mandat de cinq (5) ans. Il est composé de 19 conseillers élus. Le Maire de la
commune est assisté de deux adjoints. Les arrondissements sont administrés par un Chef
d’Arrondissement et les villages et quartiers par un chef de village ou de quartier. Le conseil
communal a en son sein trois commissions permanentes: la Commission des affaires
économiques ; la Commission des affaires Sociales et la Commission des affaires domaniales
et la commission de la Coopération décentralisée et l’Intercommunalité, toutes fonctionnelles.
L’Autorité locale (Prénom, Nom, annexer photo si possible).
ZANNOU-AGBO S. François

SITUATION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE


Géographie
La Commune d’Adjohoun est située au centre du Département de l’Ouémé et comprise entre
6°42’43’’ de latitude Nord et 2°29’38’’ de longitude Est, dans la vallée et à 32 km au Nord de
Porto-Novo, Capitale du Bénin. Sa superficie totale est d’environ 308 Km2. Elle est limitée

 au Sud par la Commune de Dangbo,


 au Nord par la Commune de Bonou,
 à l’Est par la Commune de Sakété
 et à l’Ouest par les Communes d’Abomey-Calavi et de Zè.

Carte de la commune d’Adjohoun.


a. Historique de peuplement

La Commune d’Adjohoun est peuplée par des groupes ethniques venus d’horizons divers. Il s’agit :

 des Fanvinous (ou Ifèvi, fils d’Ilè-Ifè) venus du Nigeria,


 des Fons, les Aïzos, les Adjas venus du plateau d’Allada et du Mono.
 des Wémènous, descendants de Togbohonsou, l’ancêtre fondateur de l’ancien royaume des Wémènous
du plateau d’Abomey,
 des Djigbénous et Kpomènous, originaires du Nord du plateau d’Allada,
 des Tossonous d’origine Yoruba, venus du Nigeria,
 des Glonous d’origine Igba, venus d’Abéokuta au Nigeria.
 des Gbékonnou venus de Zangnanado,
 des Glanou qui sont venus d’Oyo au Nigeria.

Les quatre (04) ethnies essentielles sont : le Wemε, le Fon, le Yoruba et le Adja. L’ethnie majoritaire est
le Wemε, suivie des Fon des Yoruba et enfin des Adja.

 Administration

Les services réglementaires au fonctionnement de l’administration communale sont créés. Ils sont placés sous
l’autorité et le contrôle du Secrétaire Général de la Mairie et sont animés par des agents des collectivités locales.

Au total, pour son fonctionnement, la Commune d’Adjohoun dispose de neuf (09) services qui sont
complémentaires. Les différents services qui animent l’administration communale d’Adjohoun sont :

 Le Secrétariat Général (SG)


 Le Service des Affaires Générales (SAG)
 Le Service des Affaires Domaniales, Foncières et Environnementales (SADFE)
 Le Service des Affaires Economiques et Financières (SAEF)
 Le Service des Relations avec les Usagers (SRU)
 Le Service de la Comptabilité Matières (SCMa)
 Le Service de la Transmission Radio (STR)
 Le Service de la Planification et du Développement Local, de la Coopération Décentralisée et de
l’Intercommunalité (SPDLCDI)
 Le Secrétariat Administratif (SA)
 Le Service Technique (ST)

Il est à noter aussi que chacun de ces services est subdivisé, lesquelles divisions travaillent en franche
collaboration avec leur chef de service respectif.

 Composition du Conseil local ;

La commune d’Adjohoun est administrée par un conseil communal élu et installé depuis juin 2020. pour un
mandat de cinq (5) ans. Il est composé de 19 conseillers élus. Le Maire de la commune est assisté de deux
adjoints. Les arrondissements sont administrés par un Chef d’Arrondissement et les villages et quartiers par un
chef de village ou de quartier. Le conseil communal a en son sein trois commissions permanentes: la
Commission des affaires économiques ; la Commission des affaires Sociales et la Commission des affaires
domaniales et la commission de la Coopération décentralisée et l’Intercommunalité, toutes fonctionnelles.

 L’Autorité locale (Prénom, Nom, annexer photo si possible).

ZANNOU-AGBO S. François

I. SITUATION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE


1. Géographie

La Commune d’Adjohoun est située au centre du Département de l’Ouémé et comprise entre 6°42’43’’ de
latitude Nord et 2°29’38’’ de longitude Est, dans la vallée et à 32 km au Nord de Porto-Novo, Capitale du Bénin.
Sa superficie totale est d’environ 308 Km2. Elle est limitée

 au Sud par la Commune de Dangbo,


 au Nord par la Commune de Bonou,
 à l’Est par la Commune de Sakété
 et à l’Ouest par les Communes d’Abomey-Calavi et de Zè.

 carte de la commune d’Adjohoun.

I. DESCRIPTION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE


1. Démographie

La Commune d’Adjohoun compte environ 75 323 habitants avec une densité de 245 Hbts/km2 (RGPH4, INSAE
2013). Cette population serait estimée en 2018 à 86 958 habitants (RGPH4, INSAE 2013).

 Equipements et infrastructures sociaux de base :

-(38) écoles maternelles

-72 écoles primaires publiques

-11 Collèges d’Enseignement Général ;

-147 forages équipés de pompe à motricité humaine ;

-06 Adductions d’Eau Villageoise ;

-04 postes d’Eau Autonome.

 Activités économiques :
Agriculture, pêche, élevage, commerce et exploitation des carrières de sable fluvial.

 Réalisations majeures :

Construction des infrastructures sociocommunautaires, aménagement de pistes rurales et construction des


infrastructures marchandes.

 Expériences démocratie participative.

Forum jeunes, implication de la société civile dans l’organisation des audiences publiques de reddition de
comptes

I. GOUVERNANCE & MARKETING TERRITORIAL


1. Expériences sur le budget participatif : Néant

 Evolution du budget durant les trois dernières années (en FCFA):

-2018 : Recettes réalisées : 184 038 161 sur recettes prévues : 362 887 961

Dépenses exécutées 175 886 545 sur dépenses prévues : 362 877 961

-2019 : Recettes réalisées : 245 064 752 sur recettes prévues : 376 000 017

Dépenses exécutées 155 410 633 sur dépenses prévues : 376 500 017

-2020 : Recettes réalisées : 320 437 727 sur recettes prévues : 406 723 293

Dépenses exécutées 187 343 314 sur dépenses prévues : 406 723 293

 Principaux partenaires techniques et financiers :

GIZ, UNICEF, PNUD, FNUAP, Union Européenne, Plan International, Care Bénin Togo, Département français
de Loire-Atlantique,

a. Historique de peuplement

La Commune d’Adjohoun est peuplée par des groupes ethniques venus d’horizons divers. Il s’agit :

 des Fanvinous (ou Ifèvi, fils d’Ilè-Ifè) venus du Nigeria,


 des Fons, les Aïzos, les Adjas venus du plateau d’Allada et du Mono.
 des Wémènous, descendants de Togbohonsou, l’ancêtre fondateur de l’ancien royaume des Wémènous
du plateau d’Abomey,
 des Djigbénous et Kpomènous, originaires du Nord du plateau d’Allada,
 des Tossonous d’origine Yoruba, venus du Nigeria,
 des Glonous d’origine Igba, venus d’Abéokuta au Nigeria.
 des Gbékonnou venus de Zangnanado,
 des Glanou qui sont venus d’Oyo au Nigeria.

Les quatre (04) ethnies essentielles sont : le Wemε, le Fon, le Yoruba et le Adja. L’ethnie majoritaire est
le Wemε, suivie des Fon des Yoruba et enfin des Adja.

 Administration
Les services réglementaires au fonctionnement de l’administration communale sont créés. Ils sont placés sous
l’autorité et le contrôle du Secrétaire Général de la Mairie et sont animés par des agents des collectivités locales.

Au total, pour son fonctionnement, la Commune d’Adjohoun dispose de neuf (09) services qui sont
complémentaires. Les différents services qui animent l’administration communale d’Adjohoun sont :

 Le Secrétariat Général (SG)


 Le Service des Affaires Générales (SAG)
 Le Service des Affaires Domaniales, Foncières et Environnementales (SADFE)
 Le Service des Affaires Economiques et Financières (SAEF)
 Le Service des Relations avec les Usagers (SRU)
 Le Service de la Comptabilité Matières (SCMa)
 Le Service de la Transmission Radio (STR)
 Le Service de la Planification et du Développement Local, de la Coopération Décentralisée et de
l’Intercommunalité (SPDLCDI)
 Le Secrétariat Administratif (SA)
 Le Service Technique (ST)

Il est à noter aussi que chacun de ces services est subdivisé, lesquelles divisions travaillent en franche
collaboration avec leur chef de service respectif.

 Composition du Conseil local ;

La commune d’Adjohoun est administrée par un conseil communal élu et installé depuis juin 2020. pour un
mandat de cinq (5) ans. Il est composé de 19 conseillers élus. Le Maire de la commune est assisté de deux
adjoints. Les arrondissements sont administrés par un Chef d’Arrondissement et les villages et quartiers par un
chef de village ou de quartier. Le conseil communal a en son sein trois commissions permanentes: la
Commission des affaires économiques ; la Commission des affaires Sociales et la Commission des affaires
domaniales et la commission de la Coopération décentralisée et l’Intercommunalité, toutes fonctionnelles.

 L’Autorité locale (Prénom, Nom, annexer photo si possible).

ZANNOU-AGBO S. François

I. SITUATION DE LA COLLECTIVITE TERRITORIALE


1. Géographie

La Commune d’Adjohoun est située au centre du Département de l’Ouémé et comprise entre 6°42’43’’ de
latitude Nord et 2°29’38’’ de longitude Est, dans la vallée et à 32 km au Nord de Porto-Novo, Capitale du Bénin.
Sa superficie totale est d’environ 308 Km2. Elle est limitée

 au Sud par la Commune de Dangbo,


 au Nord par la Commune de Bonou,
 à l’Est par la Commune de Sakété
 et à l’Ouest par les Communes d’Abomey-Calavi et de Zè.

AGUEGUES
Commune lacustre du Sud-Ouest du département de l’Ouémé au
Bénin constituée d’un ensemble d’ilots de terre submersibles logés
dans la partie basse du fleuve Ouémé, les Aguégués s'étendent sur
103 km2.
Chaque année, pendant la période de juillet-novembre, toute la
commune est inondée et devient totalement lacustre à l’exception d’un
seul village : Agbodjèdo dans l'arrondissement de Houédomè.
L’espace habité s’étend sur 500 m de large le long du fleuve Ouémé
et est sujet d’inondations saisonnières pendant les crues où toute la
commune devient lacustre.

« Aguégués » c’est le nom d'un tout petit bois que l’on utilise pour
serrer le lacet avec lequel on lie un fagot de bois pour le transporter.
On évoque cet instrument dans les expressions et pensées locales
comme « egni do nake mavo, Aguégués non kpo ayi » ou encore «
nake madouvo Aguégués mon non yi adome » pour dire que tant
qu’on n’est pas en pénurie totale de bois de chauffage, Aguégués
sera toujours épargné du feu. Ce petit bois frais ayant servi à attacher
le fagot de bois est toujours épargné du feu. Au delà d’une intention
de prière, cela rappelle aussi que les guerres de conquête de
Danxomè ont ravagé presque toutes les zones du Bénin sauf «
aguégués ».
L’histoire du peuplement des Aguégués fait référence aux
événements du 17ème siècle. Deux principaux groupes socio-
ethniques et linguistiques en seraient à l’origine. Les Toffinous, les
premiers à s’installer à cet endroit, et les Ouémènous, venus plus tard.
Parmi ce groupe des Toffinous, deux collectivités se réclament
comme la première occupante : les Djêviénou et les Dankonou.
Pour la collectivité des Djêviénou, leur premier descendant est
Soholou Linzé-Agban. Il serait venu directement d’Adja Tado et plus
précisément d’Adjahounzon. Sur son itinéraire migratoire, il se serait
installé à Ahouansori Agué (actuel quartier Sainte Cécile de Cotonou)
puis à Sô-Ava, une localité lacustre (devenue commune de Sô-Ava)
où il avait installé un campement de chasse et de pêche (Ava).
Selon les récits oraux, Soholou a fait la rencontre de Tê-Agbanlin,
fondateur de Hogbonou (qui fuyait les conflits fraticides qui déchiraient
Allada) dans la région d’Akassato (dans l’actuelle commune
d’Abomey-Calavi) en venant vendre une partie de ses produits de
pêche et de chasse. Les deux amis, après avoir séjourné à Sô-Ava
pendant un moment, se sont dirigés vers Porto-Novo. Alors que Tê-
Agbanlin s’est installé à Porto-Novo où il construisit une habitation
dénommée « Hogbonou ». Soholou, pour rester proche de Tê-Agbalin
et continuer ses activités de chasse et de pêche, élit domicile à son
tour sur l’actuel site des Aguégués où il trouva à son arrivée
Amoussou Aguégué (fils du chef de Vakon).
La collectivité des Dankonou quant à elle est constituée de la
descendance de Gnancadja Zounhon, ami du chasseur Amoussou
Aguégué (qui serait un fils d’un chef de village de Vakon dans la
commune d’Akpro-Missérété). Selon l’histoire soutenue par cette
collectivité, le territoire des Aguégués fut fondé par Gnancadja
Zounhon, leur ancêtre éponyme. Ce dernier serait aussi venu
directement d’Adja-Tado plus précisement de Sogbonouhoué Parten
fuyant les conflits fratricides.
Gnancadja Zounhon et l’un de ses frères Todjinou se sont installés à
l’Ouest à Sowè (Houédogbadji) puis à Dékanmè (deux localités de la
commune de Sô-Ava). De Dékanmè, Gnancadja s’installera sur un îlot
plus vaste à l’Est de la rivière « Sô » qu’il appela « Zoungbo-Fonsa »
(sur la rive droite des Aguégués mais proche de Dékanmè). Ce
dernier, en faisant la chasse vint retrouver Amoussou Aguégués au
lieu-dit Kogboho (actuelle place publique appelée Sohonto). Gnacadja
Zounhon épousa Gbassègbo, sœur de Amoussou Aguégué. En
souvenir à son gendre, Gnancadja Zounhon consacra la localité à qui
il donna le nom ‘’Aguégué’’.
Le deuxième groupe, les Ouémènous seraient venus plus tard
d’Abomey en fuyant les attaques du roi d’Abomey au cours de la
première moitié du 18è siècle. Ils étaient conduits par Zoungla et ses
compagnons Houndagnon, Ahésou, Houénou, Atchassou, Assin et se
sont installés dans l’arrondissement d’Avagbodji. Certains
Ouémènous s’installèrent plus tard dans le village d’Agbodjèdo dans
l’arrondissement de Houédomè.
Cette commune de 44 562 habitants (selon le 4ème RGPH) et dirigée
actuellement par GANDONOU Marc compte 23 villages répartis dans
les 3 arrondissements que sont : Avagbodji, Houédomè et Zoungamè.
La commune des Aguégués est limitée au Nord par les communes de
Dangbo et d’Akpro-Missérété, au Sud par le lac Nokoué et la
commune de Sèmè-Podji, à l’Est par la lagune de Porto-Novo et la
ville de Porto-Novo et à l’Ouest par le lac Nokoué et la commune de
Sô-Ava.

D’un point de vue stratégique, elle se situe sur les lagunes


marécageuses, les itinéraires lacustres et fluviaux qui relient les deux
plus grandes métropoles du pays : Porto-Novo (la capitale politique du
Bénin) et Cotonou, capitale économique. Elle est à 6 km de la
première et à 15km de la seconde. La même chaine lagunaire se
poursuit sans discontinuer vers l’Est jusqu’à Badagry et Lagos au
Nigeria. De ce fait, "Aguégués" est un passage obligatoire pour la
majeure partie du trafic lagunaire et fluvial (sur le fleuve Ouémé) entre
la lagune de Porto-Novo et le lac Nokoué à Cotonou.

On y parle couramment les langues Goun et Wémè. Chaque année


les habitants célèbrent avec grande passion le Wémèxwé, fête
identitaire du département de l’Ouémé.
Par ailleurs, si l’activité principale des aguégués tourne autour de la
pèche et ou la pisciculture, cette commune offre aussi une flore
dominée par les palmeraies lacustres.
Le déplacement à Aguégués se fait par le biais des pirogues et des
barques motorisées et permet de voir la flore lacustre ainsi que les
sites touristiques comme le gite de lamantin d’Afrique et la forêt
Bamèzoun, le place Goukon et Sohonto, le buisson de Wandja, le
palais royal de Soholou, et des épaves de navires de guerre. On peut
passer un bout de temps dans les habitations sur pilotis en
consommant du Hwegnan (purée de poisson) qui est une spécialité
locale, ou en assistant à une partie de Atchi.

BONOU
Bienvenue dans la commune d'origine de « Gbesso Wémèton», le
talentueux artiste de la musique traditionnelle béninoise!

Bienvenue dans la localité du Sud-Ouest du Bénin qui est le cœur de


la production de la patate douce et de la pêche du poisson tanche !
On est bien dans la commune où les singes à ventre roux de la forêt
classée de Gnanhouizoumè continuent de révéler la beauté et la
diversité de la faune béninoise, Bonou !
Localité du Sud-Ouest du Bénin située dans le département de
l'Ouémé, la commune dirigée depuis le début de la quatrième
mandature de l'ère de la décentralisation par le Maire Thierry
Sonagnon TOLEGBE a une histoire qui est intimement liée aussi bien
aux razzias menées par les souverains du royaume de Danxomè pour
la prospérité et l’extension de l’influence de leur territoire qu'aux
exactions que perpétraient les Yorubas du royaume d'Oyo. Premiers
habitants et ethnie majoritaire de la commune de Bonou, les
wémènous en vinrent alors à se dire que leur unique moyen
d'échapper aux multiples affres de leurs différents persécuteurs, était
de se mettre à l'abri, dans les zones humides dont l'accès serait moins
aisé pour ces derniers. C'est ainsi qu'ils devinrent les premiers
migrants à rejoindre les terres de actuelle commune de Bonou.
Prudence étant mère de sûreté, ils se concertèrent cependant et
résolurent alors de toujours parler à voix basse afin que nul ne
découvre le secret de leur présence sur leur nouvelle terre d'accueil.
C'est ainsi que naquit le mot d'ordre «Mi bɔ nû ba nɔn fi» qui signifie
littéralement en langue wémè, «Veuillez garder vos bouches fermées
afin de pouvoir demeurer ici». A force d'être répétée, cette phrase en
vint finalement à se résumer à « Bo nou» qui est aujourd'hui le nom
de cette localité où vivent désormais en plus des wémènous, les Fons,
les Mahis, les Nagos, les Holli, les Yoruba et autres.
Située dans le département de l’Ouémé entre 6°72’ et 6°95’ latitude
Nord et entre 2°15’et 2°40’ longitude Est, la commune de Bonou est
limitée au Nord par la commune de Ouinhi, au Sud par la commune
d’Adjohoun, à l’Est par les communes de Sakété et d’Adja-Ouèrèet et
à l’Ouest par les communes de Zê et de Zogbodomè. D'après les
données de l'insae issues du Recensement Général de la Population
et de l'Habitat réalisé en 2013, elle couvre une superficie de 250 km²
que se partagent 34 villages regroupés au sein des
arrondissements : Affamè, Atchonsa, Bonou, Damè-Wogon et
Hounviguè avec une population estimée, à l'époque, à 44 349
personnes.

Terre de culture nantie d'un immense potentiel touristique ainsi que de


nombreux autres atouts, la commune de Bonou tire aussi une grande
partie des ressources nécessaires à son développement de
l'agriculture, de la pêche, de l'élevage et de l'exploitation de ses
carrières de sable. À côté de la forêt classée de Bonou et de ses
nombreuses forêts sacrées qui se dressent dans les localités de
Sologbozoun, de Gnahouizoumè et de Gbèvor, le « Minta kɔn»
encore appelée site du commandant Faurax, la plaine inondable de
Houêdagbo, la source thermale d'Atchabita, le cours d'eau mystique
du Sota, le jardin botanique de Titikpa, les constructions sur pilotis
appelées « wojihɔs » et le site de combat de Dogba en font un centre
d'intérêt majeur dans la mise en œuvre du volet tourisme du
Progrmme "Le Bénin Révélé”.
Le tableau culturel de la commune de Bonou n'est pas moins fourni
aussi. La célébration annuelle du culte des ancestres et surtout le «
Wémèxwé » en constituent des moments de communion privilégiés.
À ces occasions où la danse « Sato » est valorisée au même titre que
d'autres rythmes tels que le « gbédjokouhoun » et le « Assikolayé »
de Feu Adrien HOUNKPATIN alias «Gbesso Wémêton » , l'art
culinaire de cette cité des wémènous au sein de laquelle règne une
homogénéité linguistique autour du wémêgbé, se laisse découvrir et
savourer à travers des mets tels que la patate douce de la plaine
inondable de Houèdagbodji, le « zankpiti », pâte de farine de maïs et
mélangée avec du haricot dont la saveur est rehaussée par les
condiments, le « Téounguida » ou sauce de feuille du manioc au
poisson fumé souvent accompagnée de pâte de maïs récyclée, la
sauce graine au poisson frais accompagnée de la pâte de maïs, du «
Akpada » ou sauce du niébé au poisson fumé généralement
consommé avec des boules d'akassa ou avec la pâte de maïs ou
encore la sauce graine au poisson frais rehaussée avec du crin crin
qui s'associe avec la pâte de maïs pour le plus grand bonheur des
papilles gustatives.

Mais en plus de tout ceci, les fétiches « Oro » et « zangbéto » sont


partie intégrante de la culture de la commune de Bonou. Les origines
du fétiche « Oro » qui est plus l'apanage des peuples Holli et Nagos,
renvoient au Nigéria. Son rôle à en croire ses adeptes, est de chasser
les mauvais esprits qui circulent dans l’air et propagent des maladies.
Les diverses manifestations entrant en ligne de compte pour sa
célébration, durent généralement 17 jours chaque année même si les
populations de Bonou en général et surtout les femmes et les
hommes non initiés doivent se conformer rigoureusement à ses
prescriptions au quotidien. Quand au zangbéto qui signifient
littéralement « chasseur ou gardien de nuit », on peut en associer les
origines au royaume de Porto-Novo et à l'ethnie Goun. C'est une
société secrète très respectée qui vit le jour au XVIIIè siècle et dont la
mission est fondamentalement d'assurer la sécurité des populations.

Dans l'univers de la mise en œuvre du PAG, plusieurs réalisations ont


été menées dans la commune de Bonou. Du pont en béton armé
réalisé dans la localité de Tovègbamey sur un linéaire de 60 mètres
aux cantines scolaires qui ont impacté plusieurs écoles en passant par
l'électrification du village Adido par un système solaire photovoltaïque,
le démarrage du Micro-crédits Alafia et le volet assurance maladie du
projet ARCH sans oublier l'adduction d'eau villageoise de Damè-
Wognon, la commune de Bonou aussi compte nombre de symboles
qui témoignent de l'effectivité de la renaissance actuellement en cours
au Bénin.

Entre autres ressortissants de la commune de Bonou dans le concert


des cadres, personnalités et célébrités du Bénin, on peut citer Pascal
TODJINOU, syndicaliste de renom et ancien président de la CENA;
Isidore D. ZINSOU, opérateur économique et ancien maire de Bonou,
Julien AFOHOUNGBA, ancien maire de la commune;

DANGBO
La Commune de Dangbo, porte d’entrée dans la Vallée de l’Ouémé
est une collectivité territoriale du département de l’Ouémé, dotée par
la nature de terres fertiles en toutes saisons. Elle est limitée au Nord
par la Commune d’Adjohoun, au Sud par la Commune des Aguégués,
à l’Est par la Commune d’Akpro-Missérété, à l’Ouest par la Commune
de So-Ava. Elle comporte 07 arrondissements à savoir Dangbo,
Dèkin, Gbéko, Houètin-Houédomey, Hozin, Kessounou et Zounguè.
La population de Dangbo, estimée à plus de 96 000 habitants occupe
une superficie de 149 km2. Le maire actuel de la Commune de
Dangbo est Maoudo Djossou.

L’Histoire de la Commune de Dangbo est intimement liée à celle des


Wéménou qui constituent l’essentiel de sa population. Les Wéménou
sont des populations qu’on rencontre aujourd’hui dans l’ancienne
subdivision administrative d’Adjohoun, s’étendant alors de Damey-
Wogon à Gbodjè (Aguégués). Elle a été éclatée en 1978 en quatre
( 04) circonscriptions administratives que sont : Bonou, Adjohoun,
Dangbo, Aguégués. Ces populations mènent une vie rythmée par la
présence du fleuve Ouémé, et partagent un ensemble commun de
signes linguistiques appelés Wémégbé. Les Wéménou sont des
réfugiés constitués de groupes composites venus de l’est : les Yoruba
( les Tosso, les Glô, les Fênou, les Kénou, les Fongninou…de
l’Ouest, les Hounhouênou, les Houêdonou, et les Houédo-Sadonou de
langue fon-adja, du Nord-Ouest : le groupe très important des
Wéménou proprement dit descendant d’un ancêtre emblématique :
Togbo-Hounsou venu dans la vallée du fleuve suite à leur défaite
inattendue devant les soldats de la couronne d’Abomey.

Propice à l’agriculture, la Commune de Dangbo a une disponibilité de


30 000 hectares de terres cultivables dont seulement 20 000 hectares
sont exploités. C’est ce qui justifie que les revenus des populations
jusqu’à 85% sont tirés de la terre. En dehors de l’agriculture, on y
pratique aussi l’élevage, la pêche, l’exploitation du bois de chauffe, le
commerce, le transport, l’artisanat, et la transformation des produits
agricoles telle que l'huile de palme. On y produit surtout le maïs,
l’arachide (principale culture de rente), le manioc, le niébé, le riz, les
cultures maraîchères( piment, tomate, gombo, les légumes) le taro, la
canne à sucre et le sodabi. La proximité avec le Nigeria favorise le
commerce des produits pétroliers et des articles de tout genre, tous
issus de la contrebande et utiles aux ménages du milieu et les
marchés régionaux. Les femmes qui font plus de 52% de la
population s’occupent, en dehors du travail de la terre, de la
transformation artisanale de certains produits agricoles comme le
manioc en gari, tapioca…la noix de palme en huile de palme (amivê),
noix de palmiste en tchótchó (huile de palmiste).

Le relief de la Commune de Dangbo est caractérisé par deux types de


sols : ferralitique au niveau de son plateau (Dangbo, Hozin, Zounguè)
et vertisol, très propice à la production maraîchère, lorsqu’on descend
dans la Vallée ( Dêkin, Gbékô, Houédomey, Kessounou). La
végétation y est de type savane arborée où prédominent les palmiers
à huile naturels.

La vallée de l’Ouémé, deuxième vallée la plus fertile au monde, après


celle du Nil, au-delà de ses atouts agricoles qui en font une
destination privilégiée des nombreux projets sectoriels, est une région
qui regorge de sites touristiques. Les quelques vestiges qu’offre son
histoire sont concentrés à Adjohoun et Dangbo. Et à Dangbo, on
peut citer les points touristiques saillants comme l’étang et forêt
sacrée (Datizoun), forêt de la divinité Datin, sur l’île de Gbéko, la forêt
dite Kpassizoun à Dêkin, la forêt sacrée de Ké et le jardin public de
Zoungbodji, la forêt sacrée de Bamèzoun à Hozin. En dehors de ces
forêts sacrées, la zone fluvio-lacustre de Dêkin, Gbéko, Houédomey
et Kessounou, constitue une potentialité non aménagée et
inexploitée. Ce qui fait que la source thermale de Hêtin difficile
d’accès n’attire pas davantage de touristes. Pour la qualité de sa
nappe souterraine, l’usine Aquafrica y est installée et met de l’eau
minérale en bouteille.

La Commune de Dangbo mise énormément sur les réformes du


Gouvernement du Président Patrice TALON dans le secteur agricole,
comme le Fonds National du Développement Agricole, pour booster la
production et la transformation de ses produits pour une économie
locale plus compétitive dans le département de l’Ouémé.

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