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I- Introduction :
Le travail que j’ai effectué m’a aidé à approfondir mes connaissances dans le domaine
du génie civil appliqué sur les sites industriels de production de la Sonatrach ; j’ai été
accompagné, durant cette année de formation, par les cadres de la division
Réalisation, qui m’ont transmis le savoir faire et les connaissances pratiques
nécessaires à l’accomplissement de ma mission au sein du service génie civil.
Au cours des années, les bourbiers ont été utilisés comme moyens d’interception du
brut ayant échappe aux séparateurs ; la construction et l’entretien de ces bourbiers
continuent de poser plusieurs problèmes au niveau de la région de Tin Fouye
Tabankort.
En effet, la nature du sol (terrain rocailleux avec affleurement d’une dalle de calcaire)
nous oblige à réaliser des bourbiers en élévation avec des merlons construits avec du
tuf compacté ou même du sol argileux. Cette conception ne permet pas de garantir
une exploitation durable des bourbiers, à cause des infiltrations d’eaux conduisant
jusqu’à l’éclatement des merlons de ces derniers, sous l’effet de la pression
hydrostatique, facteur de pollution de l’environnement.
(Le cas du 2ième bourbier de MF1/MF2 et CTFN sont des exemples concrets)
A l’initiative du service génie civil, la région de TFT a lancé à titre de projet pilote durant
l’année 2008, la réalisation d’un bassin de décantation en béton armé en deux
compartiments, au niveau du centre CS2, en remplacement du bourbier existant.
Ce projet, durant les trois premières années, a donné des résultats satisfaisants sur
le plan économique (récupération d’une quantité d’environ 40m3 de brut par mois)
d’une part et environnemental d’autre part.
- Sauvegarder l’image de marque de notre région en évitant les conflits avec les
populations autochtones ;
La Région de Tin Fouyé Tabankort est située dans la partie Nord-Ouest du bassin
d ’Illizi, plus précisément à 300 km au Nord - Ouest d ’In-Amenas, à 500 km au Sud-
Est de Hassi – Messaoud sur la route national №3, à 1300Km d’Alger et dépend
administrativement de la W. d’Illizi.
La région se trouve sur une altitude de 432 m avec une température ambiante qui
varie entre 0°C et 50°C durant l'année.
La production du secteur Nord est traitée par 5 centres de séparation (gaz, huile,
eau) dénommés CS.1, CS2, CS3 ,CS4 et CS 5 ainsi que les centres de
TAMENDJELT , AMASSAK , DJOUA ,et un centre de stockage principal de collecte
et d’expédition d’huile (CPC TFT).
la production du secteur Sud est traitée par les centres de séparation (gaz, huile,
eau) dénommés MF.1, 2, 3, 4 et 5 ainsi que les centres de CTFN, HMZ Sud, HZ
Nord ; HMZB et un centre de stockage principal de collecte et d’expédition d’huile
(CPC TFY).
Division Sécurité
Direction
Régionale
DIVISION
Réalisation
III-3-DIVISION REALISATION :
La division réalisation est chargée de tous les travaux de génie civil, travaux
neufs pétroliers, travaux d’entretien et d’électromécanique, pour le compte de la région
TFT. Elle fait appel en cas de besoin à d’autres entreprises de services (ENGCB,
ENGTP, COSIDER, etc.) pour la réalisation de travaux dans le cadre de la sous-
traitance. Dans ce cas, son rôle se limite au contrôle et à la supervision des travaux
effectués par ces entreprises.
Elle est aussi chargée de réaliser les projets d’investissement initiés par les autres
structures dans le cadre du programme de développement de la région.
3-Service électromécanique :
Ce service a pour mission d’assurer les activités suivantes:
Secrétariat
Service Service
électromécanique
Génie civil
IV-1- Introduction :
IV-2-Définitions :
IV-2-1-La décantation
IV-2-2-Le bourbier
Le bassin est un ouvrage en béton armé réservé pour la décantation de l’eau chargée
en polluants (huiles ou autres matières toxiques) issue d’une première décantation
effectuée au niveau du séparateur du centre de séparation, il peut être construit de
différente forme selon les normes API 421.
Le cout de la réalisation et de
Très cher avec les Moins cher (l’intervention est
l’intervention de service génie
interventions fréquentes rare)
civil
Un peu de récupération Récupération journalière
La récupération
Quantité
irrégulière et difficile considérable et facile
des huiles
Pollution a cause du
Pollution de l’air brûlage à l’air libre du film pollution moins
d’huile
le bouchage des tubes siphon bouchage fréquent des
Bouchage rare
d’évacuation. tubes d’évacuation
L’intervention de l’opérateur pour
difficile Accessible et facile
effectuer un échantillonnage
risque de noyade des animaux
sauvages et domestiques qui se risque fatal Aucun risque
trouvent dans cette zone.
Sortie d’eau
Entrée d’eau
4 6
huileuse
7
2
1
5 4
8
6 9
L’eau pré décantée passe à travers le premier compartiment pour subir une
deuxième décantation, ce qui permet d’assurer le piégeage du film d’huile sur la
surface du plan d’eau, tandis que l’eau décantée passe vers la chambre n°02 à travers
le tube en « H » immergé.
L’eau ainsi décantée passe par une deuxième cloison siphoïde (mur identique à celui
de la première chambre).
L’eau passe vers la dernière chambre sous une cloison siphoïde en traversant un
déversoir de sortie, puis à travers une conduite immergé à mi hauteur du bassin de
décantation, cette disposition permet d’évacuer une eau clarifiée dépourvue
d’émulsions grossières ou flottantes susceptibles d’être entraînées, vers le bassin
d’évaporation, au cas où elles s’échapperaient du premier vers le deuxième
compartiment, ou en cas de débordement du film d’huile de la rigole de drainage
située, lors de l’acheminement du film d’huile vers la fosse de récupération d’huile.
Dès que la couche d’huile atteint une hauteur suffisante (10 à 15cm), on ferme la
vanne située sur la conduite de sortie d’eau décantée se trouvant au niveau de la
chambre N°02, ce qui par conséquent entraîne la remontée du niveau de la couche
d’huile, jusqu’à ce qu’elle atteigne le niveau de la tuyauterie de récolte d’huile
(goulotte de drainage d’huile), ce qui provoque l’écoulement d’huile à travers la
goulotte sur toute sa longueur et son acheminement par gravité vers la chambre de
récupération d’huiles.
Dès le remplissage de la fosse, l’huile sera acheminée vers les bacs tampons
moyennant une conduite 4 pouces et par pompage.
Longueur : 14 m
Profondeur : 1.6 m
Le bassin de CS2
Vu que les avantages obtenu, suite à l’exploitation de cet ouvrage, la région de TFT
a décidé de construire ce projet dans trois autres centres de CTFN ; DJOUA et
MAZOULA SUD
Les nouveaux bassins sont améliorés par rapport aux anomalies rencontrées dans le
bassin du centre de CS2.
Longueur : 19 m
Largeur : 9m
Profondeur : 1.7m
Le bassin de CTFN
- Arrivée brusque des bouchons de gaz qui font déborder le premier compartiment.
Les purges doivent être drainées vers une fosse de drainage en béton armé et non
pas vers la conduite de sortie d’eau décantée.
Suite à ces anomalies, des recommandations ont été intégrée dans la construction
des bassins au niveau des centres de séparation CTFN ; DJOUA et MAZOULA SUD
comme suit :
3) Revoir l’étanchéité aux points de fuites, par la mise en place de produits d’étanchéité
bien sélectionnés pour résister à l’agressivité de l’eau.
4) Toutes les purges et les by-pass doivent être acheminés vers une fosse de drainage
en béton armé suffisamment dimensionnée et non pas vers la conduite de sortie des
eaux décantées.
V-1- L’objectif :
Les objectifs de construction des neuf bassins de décantation sont traduits dans les
deux aspects suivants :
CTFN : entre 17/12/2013 au 06/09/2014 sur neuf (09) mois le bassin a produit 1290m3
pour (264) jours , soit 4.88 m3/jour.
DJOUA : entre 07/12/2014 au 13/06/2015 presque neuf (06) mois le bassin a produit
942.5m3 pour (189) jours , soit 4.98 m3/jour.
Si on prend une production de 4.5 m3/jours pour les nouveaux bassins de décantation
on trouve :
Sans compter le gain de la récupération des huiles par citerne ENSP à longueur
d’année (exemple à titre indicatif pour l’année 2014, avec une moyenne de 41.4 m3/j
durant une période de 223 jours, la récupération de 9234m3 de brut nous a couté une
somme de 223x150 000,00= 33 450 000,00 DA), sans oublier les différents
remboursements du dommage au autochtones pour les animaux noyés et le cout
élevé de l’intervention périodique du service génie civil avec les engins pour régler le
problème de bouchage de tube en H ou pour le renforcement des merlons.
Au vu de ces résultats on peut dire avec confiance que ce projet est économique pour
notre région.
V-2 La situation :
Plusieurs réunions ont été effectuées avec l’équipe de projet pour discuter les priorités
et l’implantation des bassins.
Il a été proposé de réaliser un seul bassin pour les quatre MF (MF1/2/3/4) au lieu de
deux (01 pour MF1/2 et 01 pour MF3/4) comme prévu initialement et ce par manque
d’énergie électrique au niveau de MF1/MF2.
❖ la disponibilité de l’énergie,
Les priorités suivantes ont été retenues : N°1 MF/1/2/3/4 ; N°2 CPC/TFT ; N°3
CPC/TFY ; N°4 CS1
Le choix du site d’implantation des bassins a été effectué en tenant compte des
critères suivants :
❖ La topographie du terrain.
❖ Les obstacles sur le terrain (pipes huile ; gaz ; torche ; ligne électrique haute
tension ; route…etc.) et autres facteurs pouvant influer sur exploitation future
du bassin.
L’implantation provisoire des bassins a été faite en premier lieu sur carte Google
avant l’étude topographique (voir les figures ci-dessous).
L’analyse des levés topographiques effectués par GCB sur les sites retenus (les
niveaux des assiettes des futurs bassins, des sorties des centres et des points de
rejets) a donné les résultats suivants :
CS1 430.85 426.32 423.60 245 240 4,53 2,72 1,85% 1,13%
CS3 442.50 442.19 430.35 210 272 0,31 11,84 0,15% 4,35%
CS4 467.82 465.56 460.81 195 383 2,26 4,75 1,16% 1,24%
CPCTFT 435.34 430.30 422.15 414 1660 5,04 8,15 1,22% 0,49%
MF1 472.66 470.47 468.15 2800 393 2,19 2,32 0,08% 0,59%
MF2 469.06 470.47 468.15 1230 393 -1,41 2,32 -0,11% 0,59%
MF3 471.68 470.47 468.15 412 393 1,21 2,32 0,29% 0,59%
MF4 477.22 470.47 468.15 1122 393 6,75 2,32 0,60% 0,59%
CPC TFY 471.57 467.98 457.38 541 1600 3,59 10,6 0,66% 0,66%
AMASSAK 403.77 404.16 380.10 286 415 -0,39 24,06 -0,14% 5,80%
Pour CS3 : le bassin doit être réalisé au minimum à moins 1.50 m du terrain naturel
pour assurer l’écoulement gravitaire.
Pour CS5 : le bassin doit être réalisé en excavation pour assurer l’écoulement
gravitaire.
Pour MF2: la dénivelée entre le point de rejet du centre MF2 et le futur bassin à
proximité de MF3 est de moins 1.40m (contre pente), cependant aucun problème
d’écoulement vers le nouveau bassin est à craindre, car actuellement l’eau monte sur
une hauteur de 16,4m.
Pour AMA : la dénivelée entre le point de rejet des séparateurs et le futur bassin est
de moins 40 cm, La pression de sortie des séparateurs est de (2.5) bars pour la BP et
(10) bars pour la HP.
Pour le bac tampon, Aucun problème d’écoulement vers le bassin ne sera constaté,
car le bac est surélevé (05 m minimum) par rapport au futur bassin.
Tous les centres qui disposent d’un bac tampon doivent avoir des lignes individuelles
afin d’éviter le retour vers le bac tampon.
Les implantations ont été décidées définitivement comme indiquées dans l’annexe.
𝐠 2
Avec 𝑽 = 𝟏𝟖 d ( − ′ )
g : gravitation
L’augmentation de la température des eaux qui peut être bien connue diminue la
viscosité et accroît la vitesse.
FxQmax
Ah =
Vt
Avec :
Qmax= Q x F’
Vh = La vitesse d’écoulement.
Qmax
Av =
Vh
Lorsque les surfaces minimales horizontales (Ah) et latérales (Av) étant déterminées,
les dimensions du bassin peuvent être établies en fonction des paramètres suivants :
Le temps de séjour est le temps moyen nécessaire à un élément ou une molécule pour
passer depuis le lieu d'introduction jusqu'à la sortie. Le moyen de déterminer ce temps
est de calculer le temps nécessaire pour remplir le système avec l'élément étudié.
5- Les vérifications
Largeur l (1,8;6) m
Le rapport : L/B ⩾5
Les débits des rejets d’eau huileuses des centres de production sont ceux
communiqués par la Division EP laquelle table sur des prévisions de production d’eau
sur une période de 10 années, auxquels on a ajouté une majoration de 10%, pour tenir
compte des quantités de brut entraînées vers les bourbiers (sauf les deux bassins de
CPC TFT et les MF1,2,3,4 ou les débits initiaux sont très élevés).
Les débits obtenus ont été multipliés par un coefficient de sécurité k’.
k’= de 1,5 à 3, nous avons choisi k’=1.6 pour le bassin des MF ; k’=1.5 pour CPC TFT
et k’=2 pour les autres bassins, conformément aux recommandations de l’API 421
pour tenir compte des situations accidentels (arrivée massive d’une nappe de brut,
dépotage du brut dans les bassins lors des percements, arrêts programmés ou
d’urgence des centres nécessitant les vidanges des capacités, inondations du à des
pluviométries exceptionnelles - 38mm en date du 28/03/2015 et 19mm durant le mois
de juillet de la même année).
MF1-MF2-MF3-MF4 4509
CS1 519
CS3 939
CS4 506
CS5 182
Amassak 569
A.N :
Vt = 0,2256 cm/s
VH = 1.5cm/s
Choisissant une hauteur d’eau dans le canal du bassin d = 1.60m valeur répondant à
la condition ci-après : 0,65m ≤ d ≤ 2,43m
Alors
d= 1.6 m
B = 3.5m
F = 1,38
6) Calcul de la longueur L du premier canal du 1er compartiment :
on prend L= 18
Il faudra augmenter la longueur du canal pour obtenir un temps de séjours d’une heure,
Ts = 60minutes
Tr = 11.81 minutes
V total = 798.7 m3
L≥ 5xB L=15XB OK
TS ≥ 1h TS = 1h OK
Après l’addition des épaisseurs des voiles intérieurs et extérieurs (Figure V.5) on
obtient un bassin avec les dimensions suivantes :
Après l’addition des épaisseurs des voiles intérieurs et extérieurs (Figure V.4) on
obtient un bassin avec les dimensions suivantes :
La longueur du canal(m) 14
V-9-4- BASSIN DES CENTRES : CPCTFY; CS1; CS3; CS4; CS5; TAMH ET
AMASSAK:
Après l’addition des épaisseurs des voiles intérieurs et extérieurs (Figure V.5) on
obtient un bassin avec les dimensions suivantes :
Figure V.5 : vue en plan des bassins CPCTFY, AMA, TAMH, CS1, CS3, CS4 et CS5
d : diamètre d’ouverture
.A.N :
On a choisi l’utilisation de deux(2) sortie de 12 ‘’pour les deux bassins de CPC TFT et les
MF3 pour éviter les grands diamètres.
Les nouveaux bassins sont conçus suivant les normes API prenant en considération
les imperfections observées dans les anciens bassins et les recommandations des
divisions d'exploitation et sécurité, pour construire des bassins résistants, étanches et
accessibles avec un maximum de facilité dans la manipulation des vannes.
Etude de dimensionnement :
L'étude de dimensionnement de ces ouvrages est basée sur une prévision des débits
minimaux de 10 ans des rejets avec un coefficient de sécurité exigé par API varie de
1 à 3,
Etude topographique :
Les futurs bassins sont implantés suivant l’étude topographique pour assurer un
écoulement gravitaire ( éviter le cas de HMZ SUD).
Matériaux de construction :
Pour améliorer la résistance aux attaques chimique et l’étanchéité, Les bassins seront
construits en béton armé hydrofuge dosé à 400kg/m3 de ciment CRS ou HTS avec un
revêtement en mortier de ciment spécial certifié étanche en deux couches sur les
parois intérieures des bassins.
La nouvelle conception des 09 bassins tient compte des recommandations émises par
l’exploitation et la sécurité ainsi que les anomalies constatées sur les bassins en
service.
1- Réalisation d’une fosse enterrée d’une capacité de 50m3 réservée pour : les eaux
de purge de la chambre d’huile, les restes des eaux polluées lors de la vidange du
bassin et les débordements accidentels. La fosse peut être utilisée comme un bac de
stockage dans les cas d’urgence ;
2 –Réalisation d’un filtre en béton armé pour éviter le bouchage fréquent de la crépine
de la pompe d’expédition d’huile vers le bac de stockage, nous avons conçu une petite
chambre rectangulaire en béton armé à l’intérieur de la chambre d’huile d’une largeur
de 50 cm ; hauteur de 70cm et longueur de 5.6 m (voir schéma ci-dessous)
chambre
d'huile
Les bassins d’évaporations sont des espaces d'une grande superficie réservés pour
contenir les eaux venants des bassins de décantation, ils sont construits généralement
avec des profondeurs réduites ; leur rôle essentiel est la collecte des eaux moins
polluées venants du bassin de décantation et les soumettre aux rayons du solaire
pour provoquer l’évaporation.
Les merlons du bassin sont construits en tuf compacté d’une hauteur calculé en
fonction de taux d’évaporation dans notre région TFT d’une forme trapézoïdale avec
talus de 60° sur les deux cotés,
La Plateforme et toutes les façades internes des merlons devront être couvertes d’une
géo-membrane (épaisseur de 2mm) bien exécutée pour imperméabiliser le bassin de
l’intérieur et éviter la pollution du sous sol (voir figure V.7).
RAYONS SOLAIRES
Geomembrane Evaporation
en PEHD
…………………………………………….………..….…………………
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
Le matériau essentiel utilisé pour la construction de cet ouvrage est le béton armé.
Béton armé=béton+acier.
Le béton armé c’est le matériau obtenu en enrobant dans du béton des aciers
disposés de manière à équilibrer les efforts auxquels le béton résiste mal lui même ,
c’est à dire les efforts de traction ,ou de renforcer le béton pour résister aux efforts de
compression s’il ne peut ,lui seul remplir ce rôle.
Le Béton :
1. Résistance à la compression :
On utilise le plus souvent la valeur à 28 jours de maturité : fc28. Pour des calculs en
phase de réalisation, on adoptera les valeurs à j jours, définies à partir de fc28, par:
j
fc28
fcj = 4.76 + 0.83 j si j < 60 jours
j
fc28
fcj = 1.40 + 0.95 j si j < 28 jours
1. Le module de déformation instantanée : (A.2.1.2.1 page 07) Pour des charges d’une
durée d’application inférieur à 24 heurs on a :
t / t
=
On appelle coefficient de poisson le rapport : L / L
.L’ acier :
L’acier est un alliage fer/carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorber
les efforts de traction, de cisaillement et de torsion, On distingue deux types d’aciers :
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier est pris égale à : E s =200 000 MPa.
La caractéristique mécanique la plus importante des aciers est la limite élastique fe.
10 0/00
10 0/00
Raccourcissement Allongement
Avec :
fe
es =
E
s : déformation (allongement) relative de l’acier. : s s
s : contrainte de l’acier.
Contrainte à ELS :
1. Fissuration peu nuisible : (cas des éléments situés dans des clos ou des locaux
ouverts).
Dans ce cas il n’y a aucune vérification à effectuer concernant бs.
s
2. Fissuration préjudiciable : =Min (2/3fe ; 150) (MPa)
s
3. Fissuration très préjudiciable : =Min (1/2fe ; 110) (MPa)
1.Les actions :
Les actions sont l’ensemble des charges appliquées à la structure, ainsi que
les déformations imposées à cette dernière.
a. Les actions permanentes (G) : elles sont appliquées a toute la durée de vie de
l’ouvrage, tel que le poids propre des éléments de la structure (poteaux, poutres, dalle,
murs,…)
b. Les actions variables (Q) : Ce sont des actions dont l’intensité varie fréquemment
de façon importante dans le temps tels que les charges d’exploitation.
Les sollicitations sont les efforts (effort normal, effort tranchant),et les moments
(moment de flexion, moment de torsion) calculés à partir des actions par des méthodes
appropriées les calculs sont conduits suivant des méthodes scientifiques appuyées
sur des données expérimentales.
D’après le RPA 99 article 7.7.1 sont considérés comme voiles les éléments
satisfaisants à la condition: L≥4e. Dans le cas contraire, les éléments sont considérés
comme des éléments linéaires.
Avec :
L : longueur de voile.
e : épaisseur du voile.
L'épaisseur minimale est de 15 cm. De plus, l'épaisseur doit être déterminée en
fonction de la hauteur libre du voile (he).
e ≥ (he/20).
On a: he=250cm
=>e ≥ (12.5) cm
Donc e= 30cm
a. Résistance au feu :
On choisi : e = 18cm.
q = (G+Q)b.
b : bande de 1 m.
Les charges revenant à celle-ci sont les suivantes : (Plancher le plus charger; voir
descente de charge).
E = 32164,2 Mpa=321642kg/cm2.
q = (G+Q) b= (322+100)1=422kg/ml.
7509785400000/12351052800=608.020.33= 8.29cm
On adopte : e= 20cm.
Les parois sont soumises a la poussée du liquide, la pression d’eau doit être
considérer comme une surcharge variable dans le temps, c’est –à-dire majorée de 20
%, nous prendrons :
p =1.2 *ΔH
1000kg/m3
P= 3000Kg/m2.
3000kg/m2
Vu
u = 0.07 f cj / b
b.d
où :
Vu : valeur de calcul de l’effort tranchant vis a vis l’ELU .
b : 1.15
d : 0.9 h. h
b : 1m. 14m
qu Lmax N u Lmax
Vu = =
avec :
2 S rad 2
N u Lmax 1 0.07 f cj
u =
S rad 2 b 0.9h b
N u Lmax b
==> h
0.9 2S rad 0.07 f cj
(28.9*22.8+4*10)*2.5=1747.3 m3
Volume du béton :
(22.8*3+28.9*2+18+9.8*8+5*4.2)*0.3*2.5+4*10*0.2+5.6*1.2*0.1=321.42 m3
Charge de béton :
321.42x2,5=803.55 T
Charge d’eau :
(1747.3-321.42) =1425.88 T.
Pour :
Lmax = 14 m
b = 1.15
Nu=2229.43t
Sr=687.52m2
Calcul d’épaisseur h :
h =2229.43*14*1.15/0.9*2*687.52*0.07*25*100
h= 35893.82/286568.8=12.5 cm
Ces études sont confiées à GCB conformément au contrat du projet pour la remise
d’un dossier complet sur la base des plans et coupes des bassins établis par SH DP
TFT (dimensionnement géométriques) à savoir:
- Plans de coffrage
- Plans de ferraillage
- Note de calcul
- Rapport géotechnique
Travaux de béton :
La mise en place d’un béton de propreté dosé à 150 kg/m³ de ciment CPA 325 et
d’épaisseur 10 cm pour radier, semelles et regards,
La réalisation d’un radier général en béton armé hydrofuge dosé à 400 kg/m³ de ciment
CRS ou HTS.
La réalisation des parois des bassins d’épaisseurs 15; 20, et 30 cm en béton armé
hydrofuge dosé à 400 kg/m³ de ciment CRS OU HTS,
La réalisation des socles (dimension : 50x50x60 cm) pour supports des canalisations
posées en aérien,
Réalisation d’une fosse de récupération des vases lors de la vidange du bassin et les
eaux de purges
Le water stop des traversées de parois sera assuré par une collerette d’encrage et
d’étanchéité évitant les passages d’eau par capillarité
Tuyauterie en PVC :
la mise en place de tuyauterie en PVC (ép>.3mm) encastrée dans les voiles en béton,
pour le système de récupération des huiles,.
Conclusion
J’ai passé une année très bénéfique durant laquelle j’ai pu voir de près les unités de
production et de traitements de la Région de TFT (le process, les différents
équipements, les différents services et activités), et de m'intégrer avec le personnel
pour bien connaître le rôle et les missions d’un ingénieur en génie civil à SH/DP/TFT.
Le travail qui m’a été confié m’a permis de découvrir les ouvrages spécifiques et
approfondir mes connaissances dans le domaine du génie civil industriel au niveau de
Sonatrach.
Enfin, je tiens à remercier tous le personnel qui ma aidé de prés ou de loin pour la
réalisation de ce mémoire.
Annexes
- Plans d’implantation des bassins.
- Plan de masse du bassin MF1-MF2-MF3-MF4.
- Plan d’aménagement des passerelles.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
[1]API 421 « Design and Operation of Oil-water separators, first edition, febriary 1990