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Marie - Sanction par le directeur de l'établissement pénitentiaire d'un détenu s'étant plaint du refus
de son examen dentaire auprès de l'inspection générale des affaires sociales. ( 8 jour en cellule de
punition)
Le droit international et européen est pris en compte par le juge pour des affaires internes
concernant. Il affirme que les 2 sanctions peuvent faire l’objet d’un excès de pouvoir. En effet
l’emprisonnement d’un militaire va contre sa liberté d’aller et venir, et aura trop de
répercussion sur sa carrière. Le 2e étant de nature trop grave.
e
Seul la 2 sanction fut nul.
Fait : incarcération dans un centre de détention, un détenu ayant été affecté en régime portes ouvertes
(détention ordinaire) a fait l’objet, par décision du directeur du centre, en application du règlement
intérieur, d’un régime différencié dans le secteur de détention fonctionnant en portes fermées, pour
une durée d’un mois renouvelable.
Apport : avancée du recours pour excès de pouvoir pour les décisions prises en milieu carcéral. la
décision de placement en régime différencié (portes fermées) constitue une décision susceptible de
faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir, alors même qu’elle n’affecte pas, pour le détenu, ses
droits d’accès à une formation professionnelle, à un travail rémunéré, aux activités physique et
sportives et aux promenades quotidiennes (en l’espèce aucun excès de pouvoir car le détenu n’avait
pas un comportement raisonnable malgré les différents rappel à l’ordre).
Fait : déclassement d’emploi édicté par la directrice d’une maison d’arrêt à l’encontre d’un détenu auxiliaire
cuisinier
apport : le juge procède alors à l’examen concret des effets de la mesure. Des refus opposés à une demande
d’emploi ainsi que des décisions de classement » restent des mesures d’ordre intérieur
Fait : mesures constituant une « rotation de sécurité ». Elles consistent à prévenir notamment les tentatives
d’évasion en changeant très régulièrement l’affectation du détenu
apport : toute mesure instituant un « régime de détention spécifique » est susceptible d’être exclue de la
catégorie des mesures d’ordre intérieur
Les arret Planchenault, Payet et Hardouin et marie contribuent à réduire encore la catégorie des mesures
d’ordre intérieur.Cela montre un assouplissement jurisprudentiel concernant les deux critères permettant de
distinguer les mesures d’ordre intérieur des décisions susceptibles de recours juridictionnel. L’un est relatif à la
nature de la décision, l’autre à ses effets.
CE, 18 décembre 2002, Mme Duvignères
Fait : Madame Duvignères avait demandé l’aide juridictionnelle, mais sa demande était refusée au motif que ses
ressources, avec l’aide personnalisée au logement introduite dans le calcul, dépassaient le plafond d’octroi.
Portée : la circulaire impérative qui comporte l’illégalité encourt l’annulation par le recours pour excès de pouvoir.
Deux types de circulaires : la circulaire interprétative et la circulaire réglementaire.
Fait : l’Autorité des marchés financiers avertie des pratiques de la société Fairvesta en publiant des mises en
garde sur son site internet
Apport : a étendu la recevabilité du recours pour excès de pouvoir dans deux hypothèses
précises:
énoncent des prescriptions individuelles dont ces autorités pourraient ultérieurement censurer
la méconnaissance ».
•d’autre part, «lorsqu’ils sont de nature à produire des effets notables, notamment de nature
économique, ou ont pour objet d’influer de manière significative sur les comportements des
Fait : Mme Le Pen avait dû, à ce titre, remplir une déclaration de patrimoine dès son entrée en
fonction. La HATVP, après avoir échangé avec Mme Le Pen, a constaté que cette déclaration
n’était pas exhaustive, exacte et sincère. Cette appréciation critique a été publiée avec la
déclaration de patrimoine de l’intéressée. Mme Le Pen en a demandé l’annulation au Conseil
d’État.
Fait : la division de l'expertise en fraude documentaire et à l'identité de la direction centrale de la police aux frontières
préconise, par une note d'actualité, de formuler un avis défavorable pour toute analyse d'acte de naissance guinéen. L'autorité
administrative suspecte en effet que sont réalisées dans la ville de Conakry, en Guinée, des fraudes documentaires sur les
actes d'état civil.
Apport : Le Conseil d'État accepte, sur le principe, la possibilité du recours pour excès de pouvoir contre tout « documents
de portée générale émanant d'autorités publiques », quel que soit leur nom, si ces documents peuvent avoir « des effets
notables sur les droits ou la situation d'autres personnes que les agents chargés, le cas échéant, de les mettre en oeuvre ».
Si le recours est possible contre la note d'information visée, le Conseil rejette le pourvoi du GISTI sur le fond, en considérant
que la note n'interdit pas l'analyse des demandes des ressortissants guinéens et ne lie pas les agents à un avis défavorable.