Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
INTRODUCTION
I. Quelques Notions
A. Information/connaissance/savoir
Distinction :
Il faut donc bien distinguer ces différents concepts :
Les données qui représentent des faits et sont souvent quantitatives.
Les données sont objectives si l'instrument qui a servi à leur acquisition
Selon lui, la connaissance explicite peut « être exprimée sous forme de mots et de
nombres et aisément communiquée et partagée sous la forme de donnée brutes, de
formules scientifiques, procédures codifiées et principes universels.» Cette
connaissance représente les savoirs de l’entreprise et bien qu’elle soit facilement
exprimable, transmissible et qu’elle semble être présente dans l’entreprise de façon
abondante, elle ne doit pas être l’unique objet du processus de capitalisation.
Dans les années 1950, des travaux visant la mise au point d'une intelligence
artificielle pouvant rivaliser avec celle de l'homme, ont été lancés. Les premières
tentatives visaient la résolution de problèmes d'ordre général. L'échec qui s'ensuivit
poussa les chercheurs à restreindre le champ des problèmes à résoudre. C'est ainsi
qu'est né le concept de système expert.
Les travaux permirent par la suite la création des premiers systèmes d'aide à la
décision. Cependant, ces derniers souffraient à l'époque de la pauvreté de leur
entrepôt de données, élément de base de leur fonctionnement 1.
C'est dans les années 1980 que la gestion des connaissances a véritablement
émergé.
a. Missions
Les missions du knowledge management se résument via les éléments suivants
Capitaliser, valoriser, partager et renouveler les savoirs et savoir-faire comme
une ressource de l’entreprise.
C’est une des fonctions de soutien stratégique de l’entreprise. Elle contribue à
développer la productivité, la qualité et l’innovation.
b. Objectifs
A. La production de documents
Notre objet n’est pas ici d’aborder les problématiques techniques du
Knowledge Management – elles le seront dans notre troisième partie –, mais
simplement de relever que cette démarche implique un comportement contributif de
chaque acteur de l’entreprise. Néanmoins, ces contributions ne sauraient s’élaborer
sans un certain nombre de règles, permettant de produire des documents utilisables
par le système et ses contraintes techniques.
2. Méthodes de formalisation
Les méthodes de formalisation vont permettre de rendre disponible les savoirs
capitalisés. Dans cette optique, l’entreprise peut opter pour :
3. Méthodes de Modélisation
Les méthodes de modélisation du système de connaissances de l’entité
apprenante permettent de structurer l’information pour la rendre accessible. Ce sont
des méthodes globales qui reposent sur un système d’information. On distingue
entre autre
KADS « Knowledge Analysis and Design Support » qui a pour but de
modéliser les connaissances d'experts dans le but de réaliser un système
d'aide à la décision basé sur la connaissance
REX « Retour d’EXpérience », créée pour améliorer la qualité et éviter les
pertes de savoir-faire.
MKSM « Method for Knowledge System Management » qui permet
d’observer et maîtriser le système de connaissance dans sa globalité et dans
sa complexité.
A. Les apports du KM
Il s’agit ici de s’interroger sur les apports du Knowledge Management pour une
entreprise : A quel(s) besoin(s) répond-t-il ? Quel(s) bénéfice(s) l’entreprise peut-elle
en retirer ? Ce que nous développerons dans la présente partie.
Les apports du Knowledge Management sont multiples, nous pouvons en citer les
quatre aspects majeurs que nous développons ci-après point par point :
3. Aide à la décision
5. Soutien à l’innovation
terme (capacité à intégrer tout nouveau concept) mais aussi à plus long terme
(capacité à évoluer par autoformation).
1. Au niveau mondial
son livre Surf Managerialune définition de la charte : c'est à peine plus « qu'un
talisman exhibé en lieu public afin de conjurer les esprits malfaisants ».
4. Enjeux connexes
Comme toute discipline, le « KM » connaît ses limites, qu’il est d’autant plus
important d’avoir en tête que le concept est nouveau, et comme nous avons eu
l’occasion de le souligner, peu clair. Parmi les difficultés que l’on peut rencontrer
dans la mise au point d’une démarche de KM, on peut noter les écueils suivants :
1. Investissement coûteux
Si l’organisation fige le transfert des connaissances dans des cadres trop rigides et
des procédures trop formelles, elle interdira à l’individu et au corps social d’explorer
les brèches ouvertes par l’événement inattendu. Les Anglo-saxons ont un mot, pour
désigner cela : la serendipity ou découverte hasardeuse et inattendue.
Encore faut-il que le contexte organisationnel et culturel permette d’exploiter cette
découverte.
Le problème est que dans de nombreux cas le KM est réduit à son aspect purement
technique et débouche sur l’implantation de logiciels coûteux boudés par des
employés dubitatifs et réticents. On constate qu’il y a un écart important entre les
analyses théoriques sur le KM et les pratiques des entreprises. Plusieurs
phénomènes rendent difficile l’appropriation par les entreprises des outils du KM :
3. Barrières psychologiques
Chantier Charte
Formation et Test de la
conduite du d'engagement Déploiment du
Sensibilisation maturité de
changement de la direction programme KM
au KM l'organisation
culturel générale
2. L’approche bottom up
Les caractéristiques de l’approche bottom up sont :
Un projet pilote est détecté,
Un sponsor et un chef de projet sont désignés,
Les résultats sont suivis par la direction générale
Le projet est déployé à l’ensemble de l’organisation.
L’ensemble des tâches à dérouler dans le cadre d’une approche bottom up de
Knowledge Management peut se résumer comme suit :
Reporting
Rédaction du
Identification Choix du mensuel Diffusion du
document
du projet sponsor et du auprès de la programme
Bilan du
Pilote chef projet direction KM
projet KM
générale
3. L’approche combinée
Les caractéristiques de l’approche combinée sont :
Une sensibilisation est effectuée auprès de la direction générale et de
l’ensemble de l’organisation,
Un chantier de mise en adéquation de la culture de l’organisation est lancé,
Un projet pilote pour une branche de l’organisation est identifié,
Un sponsor et un chef de projet sont désignés,
Le projet est suivi par la direction générale qui publie régulièrement l’état
d’avancement et les résultats,
A l’aboutissement de la phase de sensibilisation de l’organisation et du projet
pilote, un déploiement global est lancé.
Une structure projet classique est créée afin de réaliser ce projet. Le comité
de pilotage définit les objectifs du projet : « Fig. 12 – Composition de la structure du
projet »
a. Le cadrage du projet
La réussite du projet dépend de son cadrage. Ceci est particulièrement vrai
pour un projet de gestion des connaissances. Une analyse préalable permet de
repérer les principales connaissances à capitaliser. Une ébauche de cartographie
des connaissances sera réalisée à l’aide de la grille de classification des
connaissances (voir Fig. 13)
b. Le diagnostic
La première cartographie des connaissances est approfondie dans le cadre de
l’analyse de l’existant. Cette analyse est complétée par le diagnostic lui-même. Il
consiste à lister les principales carences en matière de gestion des connaissances.
On utilise la méthode CEM pour la recherche des informations utilisées. La
méthodologie du benchmarking pourra être mise en œuvre pour la détection des
meilleures pratiques
Un indice d’utilité est affecté à chaque besoin. Cet indice varie entre 1 et 5. On
calcule ensuite l’indice global d’utilité par Sources de Connaissances Existantes
(SCE) qui est égal à la moyenne arithmétique de l’ensemble des valeurs des besoins
par service (calcul par ligne). Cette valeur va permettre de déterminer si la source
d’information est utile pour l’entreprise (fort indice). Si l’indice est faible on pourra se
demander s’il est judicieux de conserver cette source d’information surtout qu’elle a
un coût d’acquisition ou de gestion élevé
L’indice de satisfaction des besoins est égal à la moyenne arithmétique de
l’ensemble des valeurs des besoins (calcul par colonne). Cette valeur va aider à
déterminer si les connaissances permettent de répondre au besoin (fort indice de
satisfaction). Si l’indice est faible on pourra se demander s’il ne faudrait pas
compléter nos sources d’information par des sources d’informations
complémentaires.
Il est conseillé d’évaluer le niveau optimum des connaissances à l’aide de la grille
«Fig. 15 – Profils d’utilité des sources de connaissances ». Les utilisateurs indiquent
le niveau actuel et le niveau souhaité (optimum). Ces indications permettront
d’évaluer les solutions préconisées après la réalisation du diagnostic.
c. La recherche de solution
Les 2 premières étapes achevées, il ne reste qu’à interpréter les résultats,
choisir l’orientation à adopter et finalement choisir la solution. Ainsi, cette phase se
subdivise en 3 étapes qui sont :
d. La mise en œuvre
Le diagnostic a permis de cartographier les connaissances actuelles et
d’identifier les connaissances manquantes de l’entreprise.
Étape 1 : Capitalisation des connaissances existantes
Les techniques de capitalisation des connaissances présentées plus haut peuvent
être utilisées afin de formaliser les connaissances de l’entreprise.
Étape 2: Intégration des connaissances dans le système d’information
Il sera question ici de faire usage des différents outils (présentés plus haut) en
faveur de la capitalisation des connaissances.
Étape 3 : Bilan
Un retour d’expérience conclura le projet. Il permettra notamment de préciser les
difficultés rencontrées et les solutions utilisées.
Comment profiter du
Gestion de la relation client potentiel de l'informatique du
AXA
et e-business : Atlas groupe dans un contexte
dispersé et décentralisé ?
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE