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UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L’AFFRIQUE DE L’OUEST

UNITE UNIVERSITAIRE A ABIDJAN


(UCAO - UUA)

INSTITUT D’ECONOMIE ET DE GESTION


(IEG)

MASTER 1 ECONOMIE

EXPOSE DE DHI

DEVELOPPEMENT HUMAIN INTEGRAL ET GOUVERNANCE


INSTITUTIONNELLE EN AFRIQUE

Présenté par :

BAMBA MOHAMED
TRAORE TIEKIRA
COULIBALY DOTEHE NIBE ELIAS

Abidjan, Février 2024


I
SOMMAIRE

INTRODUCTION............................................................................................1

PROBLEMATIQUE........................................................................................3

REVUE DE LITTERATURE..........................................................................4

METHODOLOGIE..........................................................................................6

RESULTATS ATTENDUS…...........................................................................7

BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................8

II
III
INTRODUCTION

Notre travail de recherche porte sur le développement humain intégral et la gouvernance


institutionnelle en Afrique. Le développement humain intégral implique à la fois le
développement de tout homme et de tout l’homme selon Paul VI dans son encyclique
Populorum Progressio. Le développement doit donc prendre en compte plusieurs aspects tels
que l’aspect économique, l’aspect social et bien d’autres aspects de l’homme. Depuis de
nombreuses années, les pays africains aspirent à leur développement mais font face à de
nombreux défis de décision à plusieurs niveaux. Une approche globale et adaptée est
nécessaire pour favoriser un développement humain intégral en Afrique. En outre, le
développement humain intégral est considéré comme un instrument d'émancipation au service
de l'être humain, ce qui pourrait contribuer de manière significative au progrès et au bien-être
des populations africaines (Bertina, 2013). Ce concept favorise la promotion de la dignité
humaine, la justice, la paix, la protection de l’environnement et la solidarité.
Nous avons choisi de travailler sur ce sujet car l'Afrique est confrontée à des défis
majeurs en termes de développement humain, notamment en matière de santé, d'éducation,
d'accès à l'eau potable et à l'emploi. Comprendre comment promouvoir un développement
humain intégral, qui englobe à la fois le bien-être matériel, social, et spirituel des individus,
est essentiel pour créer des sociétés plus équitables et prospères sur le continent. De plus, la
gouvernance institutionnelle joue un rôle déterminant dans la mise en œuvre de politiques et
de programmes visant à améliorer le développement humain. En examinant les liens entre la
gouvernance institutionnelle et le développement humain, nous pouvons identifier les lacunes,
les bonnes pratiques et les solutions potentielles pour renforcer les institutions et favoriser un
développement durable en Afrique, améliorant ainsi la qualité de vie des populations et
favorisant la stabilité socio-économique à long terme.
La pertinence de notre sujet réside dans le fait qu'il nous permettra de mieux
comprendre la relation entre le DHI et la gouvernance institutionnelle en Afrique. Il convient
également de souligner que la gouvernance institutionnelle est essentielle au développement
humain intégral. Notre sujet est important car il permet d'analyser comment les politiques et
les institutions gouvernementales affectent le bien-être des personnes en Afrique.
Pour ce travail nous allons nous baser sur deux concepts que sont le développement
humain intégral et la gouvernance institutionnelle en Afrique. La gouvernance est définie
1
comme étant l’exercice de l’autorité politique, économique et administrative en vue de gérer
les affaires d’un pays à tous les niveaux. La « bonne gouvernance » comprend les principales
composantes suivantes : la légitimité, selon laquelle le gouvernement a le consentement des
gouvernés ; la reddition de comptes qui assure la transparence et la responsabilité face aux
actions ; le respect du droit et la protection des droits humains ; la compétence, qui consiste à
élaborer efficacement des politiques et à assurer leur mise en œuvre et la prestation de
services (SOURCE !!!!!!!). Quant à la gouvernance institutionnelle en Afrique, elle se réfère à
la manière dont les institutions, qu'elles soient publiques ou privées, sont organisées et gérées
sur le continent. Cela englobe la mise en place de structures, de processus et de normes qui
influent sur la prise de décision et la gestion des affaires publiques et privées (Nkakleu,
(2021)). Elle est essentielle pour assurer la stabilité, la transparence et le développement.
L’Afrique fait face à de nombreux défis en matière de gouvernance qui incluent la gestion des
élections, la lutte contre la corruption et la mise en œuvre de réformes économiques et
institutionnelles (Zipporah, 2018). La reconfiguration des institutions et la souveraineté sont
des aspects clés de la gouvernance africaine (Gazibo, 2006). Malgré les défis, des progrès ont
été accomplis dans certains pays, tels que le Botswana, qui a amélioré ses institutions et son
cadre politique (source) la gouvernance institutionnelle en Afrique est un domaine complexe
et crucial qui influence de manière significative la trajectoire de développement des
pays du continent.
Ces deux notions de développement humain intégral et de gouvernance institutionnelle
en Afrique abordées un peu plus haut sont en effet étroitement liées. Les liens entre le
développement humain intégral et la gouvernance institutionnelle en Afrique sont étroits et
complexes. Le développement humain intégral implique la création de conditions qui
permettent à tous les individus de réaliser leur plein potentiel, ce qui nécessite une
gouvernance institutionnelle efficace et inclusive. En Afrique, la gouvernance institutionnelle
influence la mise en œuvre de politiques et de programmes de développement, y compris ceux
liés à la migration, à la protection sociale, à l'accès à l'emploi décent et à la circulation des
données. Par exemple, des initiatives telles que le Programme conjoint sur la gouvernance de
la migration du travail pour le développement et l'intégration en Afrique (JLMP) et le projet
sur l'avancement de la gouvernance des données pour le développement en Afrique mettent en
évidence l'importance de la gouvernance institutionnelle pour renforcer la migration du travail
et la fourniture de services numériques par le gouvernement, tout en veillant à l'intégration et
2
à la protection des droits des groupes marginalisés, y compris les migrants, les demandeurs
d'asile et les réfugiés. De plus, la gouvernance institutionnelle joue un rôle crucial dans la
promotion de l'intégration régionale en Afrique, ce qui est essentiel pour stimuler le
commerce, l'investissement et le développement économique. En résumé, une gouvernance
institutionnelle solide est essentielle pour soutenir le développement humain intégral et
favoriser l'intégration régionale en Afrique./// remis à des organismes locaux ou régionaux
(Dictionnaire Larousse, 2021). Le phénomène de la décentralisation s’est plus répandu au
cours des dernières décennies dans plusieurs pays en voie de développement sous l’effet de la
diffusion économique et culturelle de la bonne gouvernance, des pressions politiques de la
communauté internationale et du fait qu’elle a figuré comme l’une des conditionnalités de
l’aide au développement. En diminuant la distance entre les autorités politiques et les
citoyens, elle vise à améliorer la connaissance des besoins et des préférences des populations
par les autorités d’une part, et la responsabilité et l’efficacité des gouvernements locaux
d’autre part (Le Bris, Paulais,2007). Il semblerait que la plupart des pays qui ont été colonisés
sont hyper centralisés dont la Côte d’ivoire bien qu'il ne soit pas possible de fournir des
chiffres précis sur la centralisation dans les pays colonisés cela peut tout de même s’expliquer
par le fait que les puissances coloniales ont souvent imposé leur propre système administratif
centralisé aux colonies qui l’ont tout de même gardé après leur indépendance (Awortchi,
2011).
Nous avons choisi de travailler sur le thème le développement humain intégral et la
gouvernance institutionnelle en Afrique car c’est un sujet d’actualité et de plus Au cours des
dernières années, plus d’attention a été accordée à la décentralisation en Côte d’Ivoire à en
croire la nouvelle politique de décentralisation dans le cadre du programme « VIVRE
ENSEMBLE » entamé par l’état ivoirien en 2011. Cette politique de décentralisations
consiste à décentraliser aussi rapidement possible mais de manière ordonnée tout en reprenant
en profondeur le processus de décentralisations en commençant d’abord par sa préparation
(S.E.M Alassane Ouattara, 2010)
Nous avons choisi le sujet sur l’effet de la décentralisation sur l’économie ivoirienne car
elle a un intérêt économique important pour le développement de notre pays qui est la Côte
d’Ivoire, et d’un intérêt d’ordre académique ce projet nous ai imposée afin d’évaluer nos
acquis et connaissances obtenus depuis la première année de la licence. Le travail futur nous
permettra de mieux effectuer cette étude et aussi de contribuer à informer les décideurs
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politiques sur les effets que peut avoir la décentralisation sur l’économie en Côte d'Ivoire.

4
La décentralisation est le fait, pour un État, de partager ses pouvoirs avec des autorités
locales élues par la population. Les collectivités territoriales qui bénéficient de la
décentralisation sont par exemple les communes, les départements et les régions. En Côte
d’Ivoire ces différentes collectivités sont représentées par les conseil municipaux, et les
conseils régionaux.
Quant à L'économie elle est une discipline qui étudie l'économie en tant qu'activité
humaine qui consiste en production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et
de services. A partir du XVII siècle l'économie, la richesse économique, devient un élément
de plus en plus important de la vie des Etats et des personnes. Aussi on va considérer qu'on ne
peut plus s'en tenir à l'économie familiale, mais qu'il convient de s'intéresser au vaste champ
qui s'étend au-delà qui va être appelé dans un premier temps économie politique. Si
l'économie (discipline) est le concept étudié par les sciences économiques, celles-ci prenant
appui sur des théories économiques, et sur la gestion, son sceptre est plus large et s'étend de la
philosophie économique aux réflexions et études sur les politiques économiques (Professeur
Magloire, 2020).
Ces différents concepts s’inscrivent dans la théorie du fédéralisme qui est une théorie
politique qui suggère que le pouvoir devrait être partagé entre différents niveaux de
gouvernement (Mignolet, 2005) Dans un système fédéral, les pouvoirs sont partagés entre le
gouvernement central et les gouvernements locaux ou régionaux. Chaque niveau de
gouvernement a des pouvoirs et des responsabilités spécifiques et les deux niveaux travaillent
ensemble pour gouverner le pays. Plusieurs auteurs ont contribué à l’élaboration de la théorie
mais nous retenons le philosophe politique français Montesquieu comme l'un des premiers
théoriciens du fédéralisme. Il a défendu l'idée de la séparation des pouvoirs et de la nécessité
d'une répartition équilibrée des responsabilités entre les différents niveaux de gouvernement
(Montesquieu, 1748). Il est important de souligner que les réflexions les plus complètes sur le
fédéralisme ont été réalisés par Alexis de Tocqueville (1805-1859) et Joseph Proudhon (1809-
1865). Même si le fédéralisme est plus souvent associé aux États fédéraux, certaines de ses
idées et de ses principes peuvent aussi être appliqués à des États unitaires comme la Côte
d’Ivoire pour renforcer leurs systèmes décentralisés. Dans les États unitaires, la théorie du
fédéralisme peut s’appliquée en accordant une plus grande autonomie locale pour les
collectivités locales (De briant, Palaut,2009). Cela peut se faire en transférant certains
pouvoirs et responsabilités de l'État central aux collectivités locaux, en leur donnant plus de
pouvoir décisionnel et en leur permettant de collecter leurs propres recettes fiscales. Ce type
5
de fédéralisme est appelé fédéralisme fiscal. Cela peut inclure la possibilité pour les
collectivités locales de prélever des taxes et des impôts locaux, en plus de ceux perçus par
l'État central (Mignolet, 2005). En résumé, la théorie du fédéralisme peut s'appliquer à des
États unitaires pour renforcer leur système de décentralisation en accordant plus de pouvoir et
d'autonomie aux Collectivités locales, en transférant certain pouvoir et responsabilités de
l'État central.
Afin de bien mener notre étude nous allons dans un premier temps passer à la
problématique afin de mieux comprendre le problème puis nous passerons a la revue de
littérature pour dresser l’état actuel des travaux existants sur ce sujet ensuite nous nous
intéresserons a la méthodologie de recherche qui sera employée pour ce projet et dans un
dernier volet nous évoquerons les résultats attendus à la suite de cette recherche.

I-PROBLEMATIQUE

1-1 Problème

Le problème qui se pose est que nous constatons que la politique de la décentralisation
n’est pas totalement appliquée en Côte d’Ivoire or elle peut avoir des effets positifs sur la
croissance économiques et des variables économiques tels que la création d’emploi, les
investissements et aussi réduire les inégalités régionales. Notre problème de recherche
consistera donc à évaluer les effets de la décentralisation sur l’économie ivoirienne et a
identifier les facteurs qui influencent ces effets.
I-2 Question de recherche

La question de recherche qui découle de ce problème est comment la décentralisation peut-


elle influencer véritablement l’économie ivoirienne ? Cette question de recherche nous aidera
a analyser comment une répartition du pouvoir de l’Etat central aux autorités locales peut-elle
influencer positivement ou négativement l’économie de la Cote d’ivoire.

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I-3 Questions spécifiques

Ce problème sera analysé sous deux angles, Dans un premier temps nous verrons d’abord
s’il existe un lien entre la décentralisation et l’économie, puis dans un second temps nous
verrons les effets de la décentralisation dans l’économie ivoirienne.

I-4 Objectif général

L’objectif général de ce travail est de voir les effets que la décentralisation peut avoir dans
l’économie ivoirienne, identifier le rôle et aussi les responsabilités des différents acteurs qui
intervienne dans le processus.

I-5 Objectif spécifiques

Notre premier objectif spécifique est de montrer qu’il existe un lien entre la
décentralisation et l’économie ivoirienne et le second est de montrer l’effet que la
décentralisation peut avoir sur l’économie ivoirienne.
I-6 Hypothèses

Notre étude s’effectuera en prenant en compte deux hypothèses qui sont : 1) il existe un
lien entre la décentralisation et l’économie ivoirienne 2) la décentralisation a des effets sur
l’économie ivoirienne.
Les variables que nous utiliserons pour notre étude sont : la décentralisation qui représente
la variable indépendante de notre étude et l’économie qui représente la variable dépendante.

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II-REVUE DE LITTERATURE

Plusieurs études ont été menées par plusieurs chercheurs sur le thème de la
décentralisation. Nous pouvons citer le chercheur Tiangboho Sanogo (2018) qui dans son
étude examine la contribution que peut avoir la décentralisation dans la politique budgétaire et
le développement inclusif de la Cote d’Ivoire. Pour lui la performance du secteur public reste
une préoccupation majeure pour la croissance inclusive, en particulier pour les pays en voie
de développement. En effet, une réforme efficace et efficiente du secteur public renforce la
capacité du gouvernement à augmenter les recettes intérieures pour les dépenses prioritaires.
Il contribue également à renforcer la capacité du gouvernement à gérer plus efficacement les
ressources publiques et prestation de service. C’est dans la poursuite de ces objectifs que la
décentralisation budgétaire est devenue un élément essentiel de la politique de réforme du
secteur public dans de nombreux pays surtout ceux en développement. Empiriquement les
résultats de son étude suggèrent qu’une augmentation des revenus prélevés par le
gouvernement central (et rétrocédés aux municipalités) réduit les inégalités de revenus, alors
qu’une augmentation des revenus directement prélevés par les municipalités augmente les
inégalités.
Selon les Dr Kouassy, Emile et Joseph (2014) depuis l’adoption de la décentralisation en
1980 l’une des conditions majeures de la réussite de la décentralisation est la participation
effective des populations aux initiatives locales de développement. Son étude analyse la place
des citoyens dans le champ du développement local notamment leur implication effective
dans la gestion au quotidien de leur localité. Pour mener son étude, une synthèse
bibliographique a été réalisée à partir des travaux de recherches antérieures et complétée par
l’observation, l’enquête de terrain et l’inventaire. Les résultats de son enquête ont d’abord
révélé une relative motivation des citoyens pour le choix des élus locaux au cours des
élections municipales, ensuite une insuffisance des mécanismes de contrôle citoyen de
l’action municipale et enfin une faible implication des populations dans les choix
d’investissements qui les concerne au premier chef. La conclusion tirée à la suite de son étude
est que la participation des populations au développement local est très faible.
Quant au chercheur ghanéen Awortwi (2011) il a concentré l’essentiel de son étude sur la
comparaison de la décentralisation et du développement des gouvernements locaux dans
différents pays avec pour cas spécifiques le Ghana et l’Ouganda. Son étude comparative vise
à examiner les différentes approches de la décentralisation et du développement des

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gouvernements locaux dans différents contextes. Cette étude peut être utile pour les
gouvernements et les organisations qui cherchent à améliorer la gouvernance locale et à
renforcer la participation citoyenne dans le processus de prise de décision. Les conclusions de
son étude ont souligné l'importance de la coordination entre les différents niveaux de
gouvernement et la nécessité de renforcer les capacités des gouvernements locaux pour
améliorer la gouvernance locale et la participation citoyenne.
Fauré et Labazée (2002) explore eux dans leur ouvrage les processus de décentralisation
dans les villes de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso et de Korhogo en Côte d'Ivoire. Les
auteurs examinent les composants et les données statistiques et monographiques recueillis en
rapport avec les contraintes et les défis de la décentralisation communale, qui est devenu une
"obligation ardente" en Afrique. Les enquêtes de terrain ont révélé les facteurs de croissance
et les processus de blocage à l'échelle locale, ainsi que les principales difficultés rencontrées
dans la mise en œuvre de la décentralisation, telles que la faiblesse des prélèvements effectués
sur place et la poursuite de processus communautaires sans liaison réelle avec les forces vives
locales. L'ouvrage est une contribution importante à la compréhension des défis de la
décentralisation dans les villes africaines.
Nous remarquons que les études existantes sont essentiellement basées sur les aspects
positifs de la décentralisation sans prendre en compte les difficultés de sa mise en œuvre et
traite peu souvent de ses effets sur l’économie. Ces lacunes dans les études existantes
justifient la recherche proposée sur ce sujet.

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III- METHODOLOGIE DE RECHERCHE

Notre recherche se basera sur une méthodologie utilisant à la fois une étude quantitative et
une étude qualitative. L’étude quantitative qui est une méthode qui utilise des données
numériques nous permettra dans notre étude d’évaluer les effets de la décentralisation sur
l’économie ivoirienne pour cela nous pouvons utilisés des données économiques tels que le
PIB, le taux de chômage et voir leur évolution avant et après la politique de décentralisations
instaurés en Côte d’ivoire. Quant à l’étude qualitative elle est une méthode qui utilise des
données non-numériques elle vise à connaitre les différentes opinions et attitudes des acteurs
impliqués dans la décentralisation, elle nous permettra de mieux voir comment sont perçus les
effets de la décentralisation en Côte d’ivoire. Nous utiliserons des données primaires pour
l’études qualitatives et des données secondaires pour l’études quantitatives afin d’évaluer les
effets de la décentralisation sur l'économie ivoirienne. Les données primaires seront collectées
à partir d'entretiens ou de questionnaires envoyés aux autorités locales, chefs traditionnels, les
experts et les représentants du secteur privé. Nous prévoyons également de mener des
enquêtes auprès des ménages pour évaluer leur perception des effets de la décentralisation sur
leur vie quotidienne. Quant aux données secondaires elles seront collectées à partir de sources
officielles telles que les rapports du gouvernement, les données du ministère, les publications
académiques et les données des organisations internationales telles que la Banque mondiale
Une fois que ces données sont collectées, elles seront analysées à l'aide d'outils statistiques
pour identifier les corrélations et les relations entre les différentes variables (Décentralisation
et économie).

IV-RESULTATS ATTENDUS

A la fin de cette étude nous nous attendons d’une part à ce qu’il existe un lien entre la
décentralisation et l’économie ivoirienne et d’autre part nous nous attendons aux faites que la
décentralisation a effectivement des effets sur l’économie ivoirienne qui peuvent être la
croissance économique, la création d’emploi au niveau local dû aux développements des
activités économiques et pleins d’autres facteurs.

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V-BIBLIOGRAPHIE

Awortwi, N. (2011). Une trajectoire inébranlable ? Étude comparative des trajectoires suivies
en matière de décentralisation et de développement du gouvernement local au Ghana et en
Ouganda. Revue Internationale des Sciences Administratives, 77, 353-384
Breton, A. (1971). La théorie du fédéralisme : un aperçu personnel de l’état de la question.
L'Actualité économique, 47(3), 383–391.
Dafflon, B., Madiès, T. (2008). Décentralisation : quelques principes issus de la théorie du
fédéralisme financier.
De Briant, V., & Palau, Y. (2009). Le fédéralisme sans l’État fédéral. Introduction.
Fédéralisme Régionalisme.
Edmond M. (1968). Leçons de théorie micro- économique, Dunod
Fauré, Y. A., & Labazée, P. (2002). Socio-économie des villes africaines : Bobo et Korhogo
dans les défis de la décentralisation. Karthala Editions
Hubert, G. (1995). Les politiques de la décentralisation en Côte d'Ivoire (Doctoral
dissertation, Paris 13).
Koissy, D. K. Y. S., Emile, P. K. B., & Joseph, D. K. K. (2014). Renforcer la participation
des citoyens au processus de décentralisation en Côte d’Ivoire: cas des communes de
Bingerville et de Koun-Fao.
Larousse. (2021). Dictionnaire de français. Paris, France : Éditions Larousse
Le Bris, É., & Paulais, T. (2007). Introduction thématique. Afrique contemporaine, 221(1),
21-44
Madiès, T., Paty, S., & Rocaboy, Y. (2005). Externalités fiscales horizontales et verticales :
où en est la théorie du fédéralisme financier ? Revue d'économie politique, 115(1), 17-63.
Magloire P, (2020), Leçon del’introduction a l’économie
Mignolet, M. (2005). Le Fédéralisme Fiscal-Leçons de la théorie économique et expérience
de 4 Etats fédéraux.
Montesquieu, C. D. S. (1748). De l'esprit des lois, (No Title).
Sanogo, T. (2018). Politique budgétaire et développement inclusif: quelle contribution de la
décentralisation en Côte d’Ivoire? (Doctoral dissertation, Université Clermont Auvergne
(2017-2020).
11
Piveteau, A. (2005). Décentralisation et développement local au Sénégal. Chronique d'un
couple hypothétique. Revue Tiers Monde, (1), 71-93.
Roig, C. (1966). Théorie et réalité de la décentralisation. Revue française de science
politique, 16(3), 445-471.
S.E.M Alassane Ouattara (2010). Programme « Vivre Ensemble »

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Table des matières
INTRODUCTION.............................................................................................................1

I- PROBLEMATIQUE.......................................................................................................3

II- REVUE DE LITTERATURE........................................................................................5

III- METHODOLOGIE DE RECHERCHE......................................................................7

IV- RESULTATS ATTENDUS.........................................................................................7

V- BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................................8

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