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ECONOMIE
SUPPORT DE COURS
1ère Année
Février 2010
ECONOMIE APPLIQUEE Année Scolaire
2009/2010
Objectifs pédagogiques :
Pré-requis :
Plan du cours :
JEANJEAN Patrick (1975). Le calcul économique. Collection « que sais-je ? », Presses Universitaires
de France, Paris, 128 pages.
MAYSTRE Lucien Yves (1985). Initiation aux calculs économiques pour les ingénieurs. Presses
Polytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne, Confédération Helvétique, 200 pages.
WALLISER Bernard (1990). Le calcul économique. Collection « repères », La Découverte, Paris, 126
pages.
"L’économie de l’environnement ", Bontems & Rotillon, La Découverte, collection Repères, novembre
1998.
ECONOMIE APPLIQUEE
Introduction
Anne ROZAN
Plan du cours
1
Références bibliographiques
Pour me joindre …
Chapitre 1
PRINCIPES GENERAUX DE
MICROECONOMIE
Introduction
2
Pourquoi étudier le marché ?
• Le marché est le système d’échange le plus
répandu. Autres : troc, don, distribution centralisée
(plan), ….
• Des marchés existent pour la plupart des biens et
services : immobilier, actions, devises, pétrole,
travail, drogue, permis de polluer, marchés à
terme, options, …
• Les marchés existent depuis très longtemps (700-
800 av JC) : marchés aux esclaves, sel, …
• Les marchés se généralisent : pays de l’est, Chine,
privatisations, …
Le marché
Une institution de coordination :
• « Lieu » de confrontation des offres et des
demandes individuelles
• Les offres et les demandes individuelles
résultent de calculs privés, fondés sur des
informations privées
• Mécanisme d’allocation des ressources
• Mécanisme de répartition des revenus
3
Un exemple simple de problème de coordination
Schelling (1957)
4
Solution de ce problème :
Annoncer zéro !
• a) Si chacun donne un nombre au hasard, la
première idée est de jouer 50
• b) Si tous les adversaires jouent 50, la stratégie est
de jouer 502=25
• c) Si tous les adversaires jouent 25, alors la
stratégie est de jouer 12
• d) Mais si tout le monde fait c il vaut mieux
annoncer 12/2 = 6...
• …etc…
• nième étape du raisonnement : 0/2=0
Le concours de beauté
Un exemple de marché :
les logements pour étudiants
5
Description du modèle
(modèle = simplification de la réalité)
Description du modèle
Appartements du
Appartements du cercle intérieur.
cercle extérieur. PRIX ?
PRIX DONNE
U
6
La demande de logements
Acheteurs : a, b, c, d, e
€
a a 500
500
b 400
b
400 c 300
d 200
c
300
e 100
d
200
e
100
N
1 2 3 4 5
N = nombre de logements
L’offre de logements
I
100
N
1 2 3 4 5
L’équilibre concurrentiel
€
a V
500
b IV
400
Prédictions
III c
P* 300
II d
200
P* = 300 €
100 I e
N* = 3
N
1 2 3 4 5
N*
7
Pourquoi s’agit-il d’un équilibre ?
a V P = 500 , O = 5, D = 1
500
b IV P = 400 , O = 4, D = 2
400
III c P = 300 , O = 3, D = 3
300
II d
200
I e
100
N
1 2 3 4 5
Le surplus de l’échange
€
500
a V Gains de l’échange
b IV (Surplus)
400
III c
S1= 500 – 100
P* 300
S2= 400 – 200
II d
200
Surplus total
I e
100
S = S1 + S2 = 600
N
N*
Généralisation :
un grand nombre d’acheteurs et de vendeurs
Offre
prix B
Surplus
C
P*
Demande
A
N
N*
8
Optimum de Pareto
o Un optimum de Pareto est atteint, si partant d’une
allocation initiale, il n’est plus possible
d’améliorer le bien-être d’au moins un agent sans
dégrader celui d’un autre agent
o A l’optimum de Pareto toutes les améliorations de
bien-être (individuel) mutuelles sont exploitées
o Si l’on prend comme mesure du bien-être le prix
de réserve, on voit que l’équilibre concurrentiel
décrit précédemment est un optimum de Pareto,
car toutes les opportunités d’échange
mutuellement avantageuses sont exploitées à
l’équilibre
9
2. Le consommateur
• Définition :
• Une courbe d’indifférence est l’ensemble
des combinaisons de deux biens qui
procurent au consommateur un même
niveau d’utilité
u ( x 1 ,x 2)= u °
10
Représentation graphique d’une courbe
d’indifférence
u
x2°
U2
x2*
U1
x1
x1° x1*
x
z
y
x1
•Dépense totale :
p1 x 1 + p 2 x 2
11
Ensemble de budget
(contrainte budgétaire)
• Définition
• L’ensemble de budget est l’ensemble des
paniers de biens que le consommateur peut
atteindre sans dépenser plus que son budget
B ( p 1 ,p 2 ) = { ( x 1 , x 2 ), x 1 ≥ 0 , x 2 ≥ 0 ,p 1 x 1 + p 2 x 2 ≤ B }
zNotations :
zpanier de bien : x = (x1 , x2) x1,x2 ∈R+
p1
x2=− x1 + B
x2 p2 p2
B/p2
B(p1,p2)
x1
B/p1
x1 = 0 ⇔ x 2 = B , x 2 = 0 ⇔ x1 = B
p2 p1
p1
x2 x2=− x1 + B
p2 p2
B/p2 p '1 > p 1
x1
B/p’1 B/p1
12
Hausse du prix du bien 1
p1
x2 x2=− x1 + B
p2 p2
B/p2 p '1 > p 1
x1
B/p’1 B/p1
p1
x2 x2=− x1 + B
p2 p2
B/p2 p '1 < p 1
x1
B/p1 B/p’1
p1
x2 x2=− x1 + B
p2 p2
B/p2 p '1 < p 1
x1
B/p1 B/p’1
13
Hausse du budget
x2
p1
B’/p2
x2=− x1 + B
p2 p2
B/p2 B '> B
x1
B/p1 B’/p1
Hausse du budget
x2
p1
B’/p2
x2=− x1 + B
p2 p2
B/p2 B '> B
x1
B/p1 B’/p1
Baisse du budget
x2
p1
x 2= − x + B
p2 1 p2
B/p2 B '< B
B’/p2
x1
B’/p1 B/p1
14
Baisse du budget
x2
p1
x 2= − x + B
p2 1 p2
B/p2 B '< B
B’/p2
x1
B’/p1 B/p1
Résumé:
Variation des prix et du budget
• Si le prix d’un bien augmente, l’ensemble
de budget se réduit
• Si le prix d’un bien diminue, l’ensemble de
budget s ’accroît
• Si le budget augmente, l’ensemble de
budget s’accroît
• Si le budget diminue, l’ensemble de budget
se réduit
⎧p.x ≤ B
max u (x1,x 2) slc ⎨
(x1,x 2) ⎩x1 ≥0,x 2≥0
15
Représentation graphique de l’équilibre
x2
u*
B/p2
x2*
x1* x1
B/p1
La fonction de demande
3. Le producteur
16
L’activité de production
Inputs
PRODUCTION Outputs
Facteurs de
Production
• Définition
• La fonction de production décrit la relation
qui existe entre les quantités utilisées des
différents facteurs de production et la
quantité maximale du bien qui peut être
produite
La fonction de production
Quantité d’output
x2
Fonction de
production
Ensemble de
production
Unité de
travail
x1
17
3.2 La fonction de coût
Définitions.
• Coût total: ensemble des dépenses
nécessaires à la production d’un volume
donné d’output Y
CT (Y ) = CF + CV (Y )
Définitions.
• Coût moyen: mesure le coût par unité
produite
CT (Y )
CM (Y ) =
Y
18
Définitions.
• Coût marginal: mesure la variation de
coût total pour une unité supplémentaire
de quantité produite. Autrement dit, le
Cm mesure le rythme de croissance du
coût total.
dCT (Y )
Cm(Y ) =
dY
Max π ( y ) = p ⋅ y − CT ( y )
Maximisation du profit
19
Les structures de marché
• Concurrence parfaite :
• Atomicité, libre entrée, homogénéité du bien,
mobilité des facteurs, transparence
20
Chapitre 2
MATHEMATIQUES
FINANCIERES
Introduction
1
Les différents stades d’un projet
1. Capitalisation
1. Capitalisation
2
1.1 Intérêt simple
• L’intérêt simple est une des méthodes
conventionnellement appliquées lorsque la durée
du prêt est inférieure à une année. Les intérêts
perçus ne sont pas intégrés dans le capital pour la
période suivante.
• Par définition, l’intérêt simple produit par un
capital est proportionnel à la durée du prêt et se
calcule en une seule fois à la fin de la durée
considérée.
7
• Exercice 1
Soit un capital initial C0 de 100000 euros
placé durant 12 mois au taux mensuel i de
1,5%.
Quelle est sa valeur au bout de 12 mois ?
8
Escompte commercial
• L’escompte est une forme particulière de prêt. Il s’agit du
procédé par lequel un banquier rachète à une entreprise un
effet de commerce avant la date d’échéance nominale de ce
titre, diminué d’agios.
• Les effets de commerce sont des titres de créances. Ils
signifient, en droit, que le débiteur est dans l’obligation de
payer au créancier une somme fixée à une date donnée
nommée échéance.
• Imaginons qu’une entreprise détienne une traite payable
dans deux mois et qu’elle désire disposer de cette somme
immédiatement. La banque va endosser la traite, c’est à
dire en devenir bénéficiaire en la rachetant à l’entreprise en
retenant bien entendu un intérêt E appelé l’escompte.
• Par définition, l’escompte commercial est l’intérêt simple
retenu sur la valeur nominale de l’effet. (cf. TD) 9
3
1.2 Intérêts composés
• Quand la durée de l’emprunt est longue (n
années), on travaille avec la formule des
intérêts composés.
• Pour déterminer la valeur acquise d’un
capital en fin de période, on procède à la fin
de chaque unité à une capitalisation à intérêt
simple sur la base de la valeur acquise lors
de la dernière capitalisation. L’évolution du
capital se présente alors de la manière
suivante:
10
Exercice 2
• Un capital de 104000 euros est placé
pendant 7 ans à intérêts composés. Pendant
les trois premières années le taux est de
5,75%. Les années suivantes le taux passe
successivement à 6; 6,5; 7 et 8%. Calculez
la valeur acquise au bout de 7 années .
12
4
Exercice 3
• Pour que votre enfant touche un capital de
10.000 € le jour de son 19ème anniversaire,
combien placer à 5,5% le jour de sa
naissance ?
13
E E1 E2 En
E1 E2 En
E= + + ..... +
(1 + i ) (1 + i ) 2 (1 + i ) n
N
En
E=∑
n =1 (1 + i) n
5
2. Actualisation
2. Actualisation
17
18
6
…vers le passé
• Si l’on se préoccupe du passé la question à
poser est la suivante: un capital d’une valeur
de C0 aujourd’hui équivaut à quel capital C-t
il y a t périodes?
• Exercice 4
pour disposer aujourd’hui de C0 = 100000
euros, quel capital fallait-il placé au taux
annuel de i=6% il y a 2 mois?
19
…vers le futur
• Si l’on se préoccupe du futur la question à
poser est cette fois: un capital qui vaut
aujourd’hui C0 équivaut à quel capital Ct
dans t périodes?
• Exercice 5
En plaçant aujourd’hui au taux annuel de
6% le capital C0 = 100000 euros, de quel
capital Ct pourra t-on disposer dans 2 mois?
20
Actualisation longue
• Lorsqu’on souhaite actualisée une valeur
sur plusieurs années, on applique la formule
de l’intérêt composé.
• Une valeur Cn à la date n est équivalente à
la valeur C0 à la date 0:
C0 = Cn/(1+a)n
21
7
L’actualisation écrase le futur
• La valeur actuelle diminue fortement avec la
durée et le taux d’actualisation
• A l’horizon de deux générations, soit 50 ans,
l’euro ne vaut que 37 centimes si a=2% et 2
centimes si a=8%
• Le risque est grand de sacrifier
systématiquement les intérets des générations
futures…
22
Exercice 6
• Pour un taux d’actualisation de 6%, une
somme de 10.000€ dans 5 ans a une valeur
actualisée de ?
24
8
Exercice 7
• Un syndicat de communes envisage un
renforcement de son réseau d’adduction d’eau
potable par stockages supplémentaires
• Les besoins: 1800m3 dans 2 ans et 3600m3 dans
10 ans
• Délai de construction et mise en service: 2 ans
• Coût en euros constants: 120.000€ pour réservoir
1800m3 et 160.000 € pour réservoir 3600m3
• Taux d’actualisation : 10%
• Quelle option est la meilleure ?
25
3. L’inflation
26
9
• L’inflation risque de fausser les comparaisons
inter-temporelles: en effet, le pouvoir d’achat
réel d’une quantité de monnaie nominalement
constante (par exemple, ce qu’on peut
réellement acheter avec le même billet de
100€) diminue: c’est l’érosion monétaire
• 1 €2002 n’a pas le même pouvoir d’achat que
1€2001…
28
29
Exercice 8
• Plusieurs facteurs peuvent se combiner pour
déterminer l’évolution d’une grandeur.
• Par ex, la croissance apparente (nominale)
du salaire résulte de deux effets:
– L’effet mécanique de l’inflation qui se traduit
par une perte de la valeur de la monnaie
– L’effet pur d’amélioration du pouvoir d’achat
du salarié
30
10
Exercice 8 suite
• Supposons qu’un accord salarial prévoit au 1er
janvier de chaque année que le salaire nominal
sera augmenté de manière à compenser la hausse
moyenne des prix observés depuis le 1er janvier
de l’année précédente. Ce salaire verra en outre
son PA augmenté de 4%. Au 1er janvier 2001, le
salaire S2001=50€. Au 1er janvier 2002, on a
observé une hausse moyenne des prix de 16%.
• Calculez le nouveau salaire nominal
31
Exercice 9
• Le problème suivant peut également se poser dans l'autre
sens lorsqu'il s'agit d'éliminer l'effet de la hausse des prix
sur une grandeur monétaire (déflation), afin de déterminer
l'évolution pure de la grandeur. On peut par exemple
déflater un salaire nominal pour étudier l'évolution du
pouvoir d'achat.
• De 2000 à 2005, un salarié a observé les évolutions
suivantes:
• - Taux de croissance du salaire nominal : τSN = 50%
• - Taux de croissance de l'indice des prix : τIP = 20%
• En supposant que le salaire de 2000 s'élève à 100 Euros,
déterminez le taux de croissance du pouvoir d'achat.
32
en conclusion…
Taux Signification Utilisation
11
Chapitre 3
34
1. L’investissement
Choix d’investissements
• Dans la problématique des choix d’investissements
productifs, les placements financiers constituent une
référence obligée; lorsqu’on investit 1 euro dans la
production, on attend qu’il rapporte au moins autant
que s’il avait été placé sur les marchés financiers
pendant la même durée. Le taux d’intérêt jouera donc
un rôle clé dans la décision d’investissement.
• En outre, tout projet d’investissement appelle un choix
entre plusieurs programmes. L’organisation de
l’activité, les techniques de production, les produits et
services attendus...définissent des programmes
différents, qu’il faut comparer du point de vue
économique.
36
12
Un programme d’investissement
• des dépenses initiales (notées I0),
• une durée de mise en exploitation mesurée en
années (notée p)
• des recettes attendues sur cette durée (notée
Rt, t variant de 0 à p)
• des dépenses attendues sur cette durée (notée
D t, t variant de 0 à p)
• éventuellement une valeur résiduelle de
l’équipement (notée VRp) que l’on peut
espérer, soit sur un marché de l’occasion, soit
lors de la mise à la casse. 37
13
En nous rappelant que la formule
d’actualisation est « l’inverse » de la formule
de capitalisation, soit C0 = Ct / (1+i)t , nous
obtenons:
p
−
VAN = − I 0 + ∑ Rt Dt t +
VR p
t =1 (1+ i ) (1+i )p
où VR = valeur résiduelle
40
Règle de décision
• Une fois la VAN établie, il faut prendre une
décision. Le projet vaudra la peine d’être
entrepris s’il est rentable, càd VAN>0.
• Si plusieurs projets en concurrence, on va
utilisé un indice de rentabilité (Valeur
actuelle des recettes nettes/ I0) pour les
projets dont la VAN est positive:
VAN
IR =
I
0 41
Exercice 10
• Taux d’actualisation à 12%, 2 projets potentiels.
• Le projet A, d’une durée de 5 ans, nécessite une
dépense d’investissement de 10.000€ n’ayant
aucune valeur résiduelle et produit des recettes
annuelles nettes de 3.492€
• Le projet B, d’une durée de 5 ans, nécessite une
dépense d’investissement de 15.000€ ayant une
valeur résiduelle de 5.000€ et produit des recettes
annuelles nettes de 4.250€.
• Calculer les VAN. Quel projet faut-il retenir ?
42
14
Quel est le niveau de taux d’intérêt au-
delà duquel l’invst n’est plus rentable ?
• Le calcul de la VAN dépend du taux d’intérêt
retenu (ici taux d’actualisation).
• Lorsque le taux d’intérêt augmente, la VAN
diminue
• Quel est le taux d’intérêt maximum auquel on
peut emprunter tel que l’invst soit encore
intéressant ??
• Répondre à cette question, c’est calculer le
taux de rendement interne de l’investissement
43
−
p
VAN = 0 = − I 0 + ∑ Rt Dt t +
VR p
t =1 (1+TRI ) (1+TRI )p
45
15
Interprétation et utilisation du TRI
46
Rt − Dt
DR
I0 ∑
=
t =1 (1+ a )
t
47
Exercice 11
• Soient 2 programmes d’investissement énergétique A
et B. Le programme A est réputé lourd en
investissement initial et en coût de maintenance mais
très productif, alors que le programme B est réputé
léger mais moins productif. Les prévisions de
recettes et dépenses sont données par le tableau ci-
après
• Déterminez votre choix d’investissement sachant que
le taux d’actualisation utilisé est de 7%.
• Ce choix est-il le même si l’investissement est
supposé risqué?
48
16
A (lourd) B (léger)
Années Dépenses Recettes Dépenses Recettes
0 28000 0 10000 0
1 5000 7000 2000 2000
2 3000 9000 1000 3000
3 2000 10000 1000 4000
4 1000 10000 500 5000
5 1000 10000 500 4000
6 2000 7000 500 3000
7 2000 5000 500 2000
8 3000 4000 500 2000
49
1 − (1 + y )
n −N
⎛ 1 ⎞
N
∑ ⎜⎜ ⎟⎟ =
n =1 ⎝ 1 + y ⎠ y
1 − (1 + y )
n M −1 − N −1+ M
N
⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
∑ ⎜⎜ 1 + y ⎟⎟ = ⎜⎜ ⎟⎟
n=M ⎝ ⎠ ⎝1+ y ⎠ y 50
17
Coût global actualisé
• Le coût global actualisé correspond alors à la
valeur actualisée de l’ensemble des coûts:
N N
1 1
CGA = I + ∑ d n ou = I + ∑ (I n + dn )
n =1 (1 + a ) n 0
n =1 (1+ a )n
Exercice 12
• Considérons un taux d’actualisation, a = 10%
• Soient 3 équipements dont la durée de vie est de 6
ans. Le tableau ci-dessous donne pour chacun
l’investissement de départ et les dépenses annuelles
de fonctionnement. Quel investissement faut-il
choisir ?
53
18
Le plus petit commun multiple des
durées de vie
8 ans
I2
55
CGA
L
56
N
1 1 − (1 + a ) − N
CGA = ∑ L = L
n =1 (1 + a) n a
57
19
Coût moyen annuel suite
N
1 1 − (1 + a ) − N
CGA = ∑ L = L
n =1 (1 + a ) n a
1 − (1 + a ) − N
or CGA = I + d
a
a
donc L=d+I
1 − (1 + a) − N 58
Renouvellement infini
• On fait l’hypothèse que les équipements sont
renouvelés à l’identique à l’infini….
∞ ∞ N
1 1
CGA∞ = ∑ I kN + ∑∑ d kN + n
k =0 (1 + a) kN
k = 0 n =1 (1 + a ) kN + n
L
On peut montrer
que
CGA∞ =
a 59
20
Chapitre 4
Introduction à l’économie
de l’environnement
Introduction
1. Politiques publiques
Définition. Externalités
1
Définition. Externalités
¾ Externalité (définition de Pigou)
Une personne A en même temps qu’elle
fournit à une personne B un service
déterminé pour lequel elle reçoit un
paiement, procure par la même occasion
des avantages ou des inconvénients d’une
nature telle qu’un paiement ne puisse être
imposé à ceux qui en bénéficient ni une
compensation prélevée au profit de ceux qui
en souffrent.
4
Parabole du
cultivateur et de
l’éleveur
2
Conséquence de l’externalité sur
l’équilibre général
Coûts et Profits maginaux
P Profit marginal
de la firme
optimum
R L
N équilibre
Coût marginal
externe
O q
Q* M
Contrôle direct
Normes , Quotas
Instruments
économiques
Taxes, subventions, permis
3
Internalisation et taxation optimale
Coûts et Profits
t* = taux de taxe optimal
P
P - t*
R L
N
X
t*
O q
q* M
10
Taxe ou subvention ?
Coûts et Profits
R L
N
s*
q
O q* M
11
Taxe ou subvention ?
¾ Point de vue statique:
z équivalence entre taxe et subvention du point de vue
environnemental (mais pas redistributif)
12
4
13
15
5
L’action économique des Agences
¾ Ensemble des mécanismes mis en place pour
obtenir une gestion de l’eau décentralisée:
z Lutte contre la pollution
z Rationalisation des prélèvements
¾ Importance du système de redevances:
« Des redevances peuvent être réclamées aux personnes
publiques ou privées qui rendent l’intervention de l’Agence
nécessaire ou utile »
Article 18 du décret 66-700
C’est le CA qui fixe l’assiette et le taux des redevances
16
17
Les redevances
18
6
Les redevances
consommateurs 24 % 72 %
Agriculteurs 68 % 4%
industriels hors énergie 5% 11 %
Energie 3% 13 %
19
Les redevances
20
21
7
Loi n°2006-1772 du 30 décembre
2006 sur l’eau et les milieux
aquatiques
¾ 102 articles
¾ Les redevances sont désormais soumises
au contrôle du Parlement
¾ Les programmes pluriannuels d’intervention
passent de 5 à 6 ans pour être en conformité
avec la DCE(directive 2000/60/CE)
22
Taxes et redevances
environnementales en France
Définition française :
– Taxe = prélèvement obligatoire sans
contrepartie
– Redevance = paiement rémunérant un
service (ex: de collecte et de traitement des
déchets, de fourniture d'eau potable)
23
24
8
Coase. Théorie des droits de
propriétés
¾L’apparition d’externalités
environnementales peut être envisagée
comme la conséquence de l’inexistence de
droits de propriétés
¾Il en résulte une surexploitation de
l’environnement
¾Tragédie des communs (Hardin, 1968)
25
(US/Europe)
26
P Dommage
Coût marginal
de dépollution
récepteur: z=M
z
O
émetteur: z=0 z* M
27
9
1er cas: l’émetteur possède les
droits de l’environnement
Coûts et Profits
P Dommage
Coût marginal
de dépollution
Subv. versée N
par le récepteur
z
O
émetteur: z=0 z* M
28
P Dommage
Coût marginal
de dépollution
N
Indemnisation
versée par
l’émetteur
récepteur: z=M
z
O z* M
29
¾Effets revenu
Différences entre CAP et CAR
Le récepteur peut ne pas être en mesure de compenser
l’émetteur jusqu’au point optimal
¾Coûts de transaction
Les coûts de transaction couvrent un ensemble d’éléments
associés à l’acquisition d’information, au processus de
négociation et à la mise en vigueur de l’accord
L’allocation initiale des droits de propriété n’est plus
neutre sur l’équilibre final (invalide la 2nde partie du
théorème)
30
10
Du Théorème de Coase aux
marchés de droits à polluer
¾ Une extension = Echange de droits de
propriétés
z Droit au récepteur: pour produire l’émetteur doit
acheter des permis d’émettre au consommateur
z A l’équilibre: l’offre de permis est égale à la
demande
z A l’équilibre: le nombre de permis vendus sera
Cm de dépollution
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Marchés de droits à
polluer…comment ça marche ?
¾Mode d’allocation initiale des permis: permis
introduits par enchère ou règle du Grand Fathering
(l’allocation dépend du niveau des émissions de
chacun. Distribution gratuite)
¾Montgomery (1972) : si le marché est
concurrentiel, l’équilibre efficace est atteint quelle
que soit l’allocation initiale des permis
¾Cependant, Fischer, Parry et Pizer (1998)
montrent que l’incitation à l’innovation est moindre
lorsque l’allocation initiale des permis est gratuite
32
Graphiquement…
33
11
Exemple. Création d’un marché de
droits à polluer pour les GES
¾ 1979: Première conférence mondiale sur le climat
à Genève
¾ 1987: Protocole de Montréal (- 50% des CFC de
1986 en 2000)
¾1988: Création du groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)
¾1989: Deuxième conférence mondiale sur le climat
¾1992: Convention Cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques (reconnaissance de la
responsabilité des pays développés)
34
35
12
37
¾ 15 Etats-membre
¾ Chaque Etat prépare son Plan National
d’Affectation de Quotas de CO2 (PNAQ) pour le
printemps 2004
¾ Aller-retour… Notification du PNAQ français
le 17 décembre
¾Chaque Etat désigne une ou plusieurs
autorités compétentes (en France: Caisse des
Dépôts tient le registre national)
39
13
Directive quotas. Définitions
41
14
Marché des quotas. fonctionnement
¾ distribution annuelle
¾ le 30 avril au plus tard, bilan de l’année
passée
¾ les quotas non utilisés sont conservés
¾ les pénalités = 40 € (phase 1) et 100 € (2e)
43
propre
z Appel à une révision des plans 2008-2012
z La suite ….
44
45
15
¾ Solution à la Coase : définir les droits de
propriété et laisser les agents négocier.
• LIMITES
Taxe
=> Beaucoup d’information requise à propos des activités
des agents.
=> Question de l’acceptabilité sociale.
PIGOU COASE et
et l’Etat le marché
Dépend
des risques considérés
des informations disponibles
des caractéristiques culturelles
….
48
16
CONCLUSION.
Critères de choix des instruments de politique environnementale
Efficacité environnementale
Améliorer la qualité environnementale
ÎAméliorer les performances des groupes cibles (technologies
propres, modification des caractéristiques des produits, réorganisation
du travail, …)
Î Souvent, les instruments économiques sont complémentaires des
réglementations.
49
Efficience économique
Réaliser des objectifs déterminés à un coût minimum.
Î Critère important, en particulier en période de récession économique
et de déficit budgétaire.
Î La recherche de l’efficience économique favorise l’innovation
technologique.
50
17