SEANCE N°9

PARTIE I
1-
En quoi une absence de production de ces cellules chez un individu peut-elle
conduire à une immunodéficience.
2-
Comment des erreurs de la sélection des lymphocytes immunocompétents
peuvent-elles être responsables d’une auto-immunité
3-
Explique en quoi la production de nouvelle qualité d’anticorps circulant pourrait
être le signe d’un contact de l’organisme avec un nouvel antigène.
4-
Montre que la vaccination peut être inefficace pour un individu infecté par le VIH
et déjà à la phase SIDA déclaré.

PARTIE II

Sujet 1
A l’occasion de ses révisions, Bed, candidat au baccalauréat s’engage dans la
résolution ordinaire d’un exercice de génétique formelle présenté par le document
1. Bloqué dans les écritures génétiques, en vue d’expliquer la diversité génétique
des descendants, il se rapproche de son professeur qui lui fournit les données
complémentaires du document 2. Tu es invité à aider Bed pour expliquer la diversité
des phénotypes de la descendance du troisième croisement.

Document 1 : Croisements réalisés sur des drosophiles

Croisement 1 : on croise deux drosophiles de lignée pure ; une femelle à corps jaune,
yeux atrophiés et un mâle sauvage à corps normal, yeux développés. La F1 est
constitué femelles à corps normal, yeux moyennement atrophiés et de mâles au
corps jaune et aux yeux atrophiés.
Croisement 2 : on croise une femelle sauvage et un mâle à corps jaune et aux yeux
atrophiés de race pure. La F’1 comporte des femelles au corps normal et aux yeux
moyennement atrophiés et des mâles au corps normal et aux yeux développés.
Croisement 3 : le croisement des individus de la F1 entre eux donne une
descendance qui se répartit comme suit :

Document 2 : Informations scientifiques complémentaires

Lorsque deux gènes sont portés par le gonosome X et ne sont pas liés de façon
absolue, on peut utiliser les résultats du croisement entre F1 pour calculer le
pourcentage de recombinaison P à partir des formules suivantes :
  Si P est non nul et inférieur à 50%, la liaison des gènes est à la fois physique et
génétique.
 Si P est supérieur ou égal à 50%, on dit que les deux gènes sont physiquement
liés et génétiquement indépendants.
En effet, deux gènes sont physiquement liés lorsqu’ils sont portés par la même paire
de chromosomes homologues. Mais deux gènes sont génétiquement liés lorsqu’ils
sont activés par la même molécule activatrice. Ainsi, deux gènes portés par la
même paire de chromosomes homologues peuvent être activés par des molécules
activatrices différentes ; dans ce cas, ils sont physiquement liés et génétiquement
indépendants. Donc la liaison physique n’implique pas forcement la liaison
génétique ; et la liaison génétique n’implique pas forcement la liaison physique.
Exploite les informations pour expliquer la diversité des phénotypes de la
descendance du troisième croisement.
NB : Il est attendu la vérification du troisième croisement.

Sujet 2
Demoiselle X, depuis sa naissance, fait souvent des infections bactériennes.
Suite à une consultation le médecin déclare qu’elle est une personne vulnérable
aux bactéries Gram négatives. Les parents de demoiselle X cherche à comprendre
pourquoi leur enfant est vulnérable aux bactéries Gram négatives Les documents
suivants te sont fournis pour les éclairer.
Document de référence.
Certains animaux sont très utilisés pour l’étude des maladies infectieuses de
l’Homme. C’est le cas par exemple des souris qui développent des maladies plus ou
moins proches de celles de l’Homme aussi bien au niveau de la pathogénèse (tissus
et types cellulaires touchés, progression des lésions développées) que de la réponse
physiologique (inflammation, immunité, etc.).

Document 1 : Le LPS et le système immunitaire inné.

Le lipopolysaccharide (LPS) est un constituant très important de la paroi des
bactéries Gram négatives, comme les salmonelles (par exemple, Salmonella typhi
à l’origine de la fièvre typhoïde).
Des souches de souris mutantes sont particulièrement sensibles à l’infection par
des bactéries Gram négatif, mais elles résistent parfaitement à d’autres bactéries
(comme demoiselle X).
Il est à noter que, injecté seul à une souris, par voie intraveineuse, à forte
concentration, le LPS déclenche un choc septique (fièvre, accélération de rythme
cardiaque et de la respiration, etc.) qui peut être mortel. Ce choc septique est dû
à la production d’une grande quantité de cytokines inflammatoires, à l’origine
d’une réaction inflammatoire excessive.
a. Des chercheurs ont injecté, par voie intraveineuse, du LPS, à des souris témoins T
et à des souris appartenant à des souches sensibles aux bactéries Gram
négatives (souris S). Le graphique renseigne sur la survie des souris T et S après
l’injection de LPS.
b. Au cours de la même expérimentation, les chercheurs ont déterminé l’évolution
des concentrations plasmatiques des cytokines inflammatoires dans les heures
qui ont suivi l’injection de LPS. Le graphique indique les résultats obtenus chez les
souris T et S.

Document 2 : LPS et cytokines sécrétées par des macrophages.

Les chercheurs ont ensuite réalisé des cultures de macrophages provenant des
souris T et S. Ils ont ajouté du LPS, à différentes concentrations, au milieu de culture,
puis ont suivi la production de cytokines par les macrophages. Le graphique
renseigne sur cette production en fonction de la concentration du LPS.

Document 3 : Données génétiques.

Le croisement de souris T et de souris S engendre une génération de souris F 1 qui
se comportent comme les souris T vis-à-vis du LPS. Dans le cas de ces souris le LPS
arrive à se fixer sur son récepteur pour provoquer la réaction immunitaire.
Croisées entre elles, les souris F1 engendre une génération F2 comportant 3/4 de
souris se comportant comme les souris T et 1/4 de souris comme les souris S vis-à-vis
du LPS.
Exploite les informations extraites des documents pour :
- expliquer la forte vulnérabilité de Demoiselle X aux bactéries Gram négatives ;
- dire pourquoi les études de prédisposition aux maladies infectieuses sont difficiles
à entreprendre directement chez l’Homme.

Sujet 3
Un cuniculteur (éleveur de lapin) dans le but d’améliorer son rendement, aimerait
sélectionner des lapines aux poils longs et blancs de lignée pure pour répondre à la
demande de plus en plus croissante de sa clientèle. Ne disposant pas de femelle
présentant ces caractères, il entreprit de réaliser plusieurs croisements pour
éventuellement en dégager la lignée pure souhaitée. On te présente les
croisements ci-après pour que tu aides le cuniculteur à atteindre son objectif.

Croisement 1 : il croise un mâle de race pure aux poils courts et noirs et une
femelle inconnue aux poils longs et blancs. A partir de ce couple à portée
élevées, il obtient une descendance composée de :
 30 femelles aux poils couts et gris
 31 femelles aux poils longs et gris
 32 mâles aux poils longs et blancs
 31 mâles aux poils courts et blancs

Croisement 2 : Il croise ensuite les femelles aux poils longs et gris par des mâles aux
poils longs et blancs issus du 1er couple. La descendance donne :
 40 mâles aux poils longs et noirs
 39 femelles aux poils longs et gris
 81 mâles et femelles aux poils longs et blancs
 20 femelles aux poils courts et blancs
 19 mâles aux poils courts et blancs
 20 mâles aux poils courts et noirs
 21 femelles aux poils courts et gris
Consigne : exploite les documents fournis pour montrer si le cuniculteur pourrait
sélectionner la lignée pure de lapine recherchée.
NB : seul l’échiquier du deuxième croisement est attendu.