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MURIKUMWE Fernand et
NDAYISENGA Jules
NDAYISENGA jules
Amo : Amortissement
AT : Actif de Trésorerie
CA : Chiffre d’Affaires
Capt : Capitaine
Col : Colonel
CT : Court Terme
DA : Distributeurs Agréés
LI : Liquidité Immédiate
LG : Liquidité Générale
LR : Liquidité Réduite
Maj : Major
PT : Passif de Trésorerie
RE : Résultat d’Exploitation
TN : Trésorerie Nette
UB : Université du BURUNDI
0 . INTRODUCTION GENERALE
Les entreprises orientales et occidentales mènent d’importantes actions pour
se maintenir et influencer le marché international du fait de l’environnement
instable, complexe et fortement concurrentiel. Ceci suppose donc l’ouverture
des pays à leur environnement immédiat et lointain à travers les échanges
commerciaux car le développement des nations ne peut se faire lorsqu’elles
sont en autarcie.
Cette étude est utile à la compagnie étant donné qu’elle va tenter de conclure
sur sa performance tant commerciale que financière. Elle serait d’intérêt pour
les partenaires de la compagnie qui s’intéressent à sa gestion pour le
renforcement de leur lien de partenariat et à toute société prestataire de
service pour assurer sa pérennité car l’analyse de la performance par les
renseignements qu’elle fournit est un instrument dynamique et indispensable à
la gestion de toute entreprise.
0.2. PROBLEMATIQUE
1
http:// fr.wikipedia.org/ wiki/entreprise consulté le 12/1/2013
9
2
Josée ST.PIERRE, La Gestion financière des PME théorie et pratique, presse universitaire de Québec, 2005,
p259
3
NZIRORERA Cyriaque, Cours d’Economie internationale, ISCAM, Année Académique, 2010-2011
10
Depuis quelques temps, le marché des télécommunications est inondé par une
concurrence farouche. Par ailleurs, les politiques d’ajustement structurel ont,
depuis un certain temps, donné l’injonction à l’Etat du BURUNDI de privatiser
les entreprises publiques ou à participation publique.
Pour bien mener notre recherche, nous avons consulté les ouvrages généraux
de la bibliothèque de l’ISCAM, de l’Université du BURUNDI, de l’IDEC; les notes
de cours, les revus périodiques, les rapports d’audit au SCEP ainsi que les
mémoires de la bibliothèque de l’ISCAM et de l’Université du BURUNDI.
4
www Academon Fr.: notion de performance
12
-L’efficacité est relative à l’utilisation des moyens pour obtenir des résultats
donnés dans le cadre d’objectifs fixés. D’une manière générale, Ingman
Selon une formulation de Jean Louis LE MOIGNE(1978) dans« Les deux sources
de la performance des organisations», il s’agit alors de vérifier si l’on fait
effectivement ce que l’on veut faire. Pour Michel KALIKA(2003), l’efficience est
mesurée par la quantité de ressources financières utilisées pour produire une
unité de production tandis que l’efficacité caractériserait le degré d’atteinte
des objectifs spécifiques que s’est fixés l’entreprise et serait donc une notion
plus large que celle de l’efficience. Pour Peter DRUCKER(1998), l’efficacité
consiste à faire les bonnes choses et l’efficience consiste à faire les choses de la
bonne façon. Bref, la performance globale est une visée (ou un but)
multidimensionnelle, économique, sociale et sociétale, financière et
environnementale qui concerne aussi bien les entreprises que les sociétés
humaines, autant les salariés que les citoyens.
Capital Capital
financier matériel
Création de la valeur
Capital
intellectuel
Finance
Organisation apprenante
-Le pôle financier pour savoir quelle image l’entreprise a auprès de ses
actionnaires ;
-Le pôle client pour connaitre la perception de l’entreprise par ses clients ;
-Le pôle interne qui permet de comprendre dans quel domaine l’entreprise
excelle ;
-Le pôle innovation qui analyse les axes d’amélioration pour créer de la valeur.
-L’allocation des fonds aux différentes activités et projets pour dégager une
certaine rentabilité, c’est-à-dire, être capable de générer des revenus en
rapport avec des fonds engagés.
I.2.2. Les indicateurs de la performance financière
Le bon fonctionnement d’une entreprise dépend, non seulement de la valeur
qu’elle crée mais également de la manière de prise de décision de ses
dirigeants. Cette prise de décision doit s’appuyer sur l’analyse financière qui va
lui servir de tremplin en tant qu’instrument de suivi, d’évaluation et de
contrôle de gestion à travers les indicateurs multi variés compte tenu des
aspirations de l’analyste et de ce qu’il veut mesurer. Bref, notre analyse se
focalisera sur les indicateurs de l’équilibre financier, les indicateurs de
solvabilité ainsi que les indicateurs de rentabilité.
I.2.2.1. Les indicateurs de l’équilibre financier
a)Le fonds de roulement
6
R. LAVAUD, Gestion financière de l’entreprise, édition Bordas, Paris, 1981 p172
7
Depallens, Gestion financière de l’Entreprise, 1èreEdition, Sirey, 2009, p361.
19
C’est la partie de l’actif stable financé par les ressources stables. Il correspond à
la différence entre les ressources stables et les emplois stables. Il s’agit de
l’excédent des ressources durables sur les emplois stables.
Les besoins sont souvent supérieurs aux ressources de sorte que la différence
besoins moins ressources appelée besoin résiduel, fait appel à une ressource
correspondante. La ressource appropriée pour financer ce besoin résiduel
qu’est le besoin en fond de roulement, est le fonds de roulement.
TN=FR-BFR ou TN=AT-PT
I.2.2.2. Les indicateurs relatifs à la structure
Ce sont des indicateurs qui mettent en rapport les données du bilan afin
d’apprécier les équilibres financiers. Les ratios calculés à partir de ces
indicateurs permettent d’apprécier la structure du bilan. Les équilibres de haut
et de bas du bilan permettent de juger de la politique d’investissement, de
l’indépendance financière et de la trésorerie9.
I.2.2.2.1. Les indicateurs relatifs à la solvabilité à court terme
a) La liquidité immédiate(LI)
b) La liquidité restreinte(LR)
Ses créanciers (clients et autres) suffisent-ils à payer toutes les dettes à court
terme ?»11 Sous forme de ratio on a :
8
Béatrice et F. GRANDGUILLOT, Analyse financière , 9ème édition 2005 p.109-111
9
J.Jacques KROUTSCHE, Marketing et Business, édition ESKA 2008
10
Béatrice et M. ROCHER, Le dignostic financier ,3ème édition, 2003,p191
11
Béatrice et M. ROCHER, 3ème édition .op.cit. P192
21
c) La liquidité générale(LG)
C’est la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme en utilisant ses
actifs à court terme. C’est la différence entre les valeurs circulantes et les DCT.
Il permet de répondre à la question : «L’argent disponible plus l’argent que
l’entreprise va encaisser de ses débiteurs plus l’argent immobilisé dans tous
ses stocks permettent-ils d’assurer le payement de tous les dettes à court
terme ?»12.Sous forme de ratio, on a :
RSG=total actif/ (dettes à plus d’un an) + (dettes à moins d’un an)
12
Béatrice et M. ROCHER, 3ème édition, op.cit.p193.
13
E. COHEN, Analyse Financière, 6ème éditon,Economica,2006,p285
22
Ils mettent en rapport les résultats, le chiffre d’affaire, les capitaux afin de
mesurer les rentabilités financière, économique et commerciale de l’entreprise.
Elle mesure l’aptitude de l’entreprise à rentabiliser les fonds apportés par les
associés. Elle permet de répondre à la question : «combien de francs une
entreprise possède quand elle en possède un ? (excepté la partie dette de son
actif).»14 Elle exprime du moins la capacité des capitaux investis par les
actionnaires et associés à dégager un certain niveau de profit.
b) La rentabilité économique
Elle mesure la capacité de l’entreprise à rentabiliser les fonds apportés par les
associés et les prêteurs. Elle montre l’évolution du rendement global de tous
les actifs.
14
Béatrice et F. GRANDGUILLOT, Analyse financière,9ème édition, 2005,p145
15
Béatrice et F. GRANDGUILLOT,9e édition, op.cit.p146
23
La performance commerciale d’une entreprise est une notion qui semble faire
relativement peu de débats. Selon KAPLAN et NORTON(1998) : « ce qui ne se
mesure pas ne peut pas se gérer, mesurer est donc essentiel.» 16Pour eux, la
performance définie en termes financiers ne suffit plus. A une ère où la
concurrence s’exerce sur plusieurs facteurs et où les risques d’entreprise se
multiplient, la réussite de l’entreprise ne se traduit plus strictement en termes
d’augmentation du bénéfice ou du rendement sur capital investi. La
performance devient multicritère et sa mesure doit tenir compte de cette
caractéristique. Ainsi, pourrait se justifier la nécessité pour les entreprises qui
veulent se démarquer des concurrents, de mesurer leur niveau de
performance dans la poursuite de leurs objectifs stratégiques.
I.3.1. Utilité et rôle de la performance commerciale
Selon le petit Larousse 2001, évaluer revient à mesurer à l’aide des critères
déterminés. L’évaluation de la performance commerciale revient donc à
mesurer, sur base d’indicateurs définis, l’atteinte des objectifs commerciaux
tant sur le plan de l’efficacité que sur le plan de l’efficience.
-sur le plan scientifique, il s’agit de vérifier si les objectifs ont été atteints.
-sur le plan opératoire, il s’agit de fournir des informations nouvelles qui ont
entrainé la variation des résultats. Bref, elle permet à l’entreprise d’orienter ses
actions et surtout, réactiver le processus en cas de problème
16
KAPLAN et NORTON, Le tableau de bord prospectif: les quatre axes du succès, Edition organisation, Paris
1998.p63
24
Le volume des ventes exprime la quantité des produits écoulés à un prix donné
pendant une période donnée. La performance est, dans ce cas, évaluée à
travers la différence entre les prévisions et les réalisations. Une prévision
supérieure aux réalisations traduit le non atteint des objectifs ; dans le cas
contraire on parlera d’une évolution des ventes et, par conséquent d’une
bonne performance commerciale.
b) La part de marché
17
Eric Vernette, L’essentiel du Marketing ,3ème édition, 3ème tirage 2012, p23
25
Elle peut aussi représenter le poids d’une marque spécifique par rapport à
l’ensemble des marques présentes sur le marché. Dans ce cas, la part de
marché=chiffre d’affaires de la marque /chiffre d’affaires total des marques.
c) Le taux d’équipement18
En plus des indicateurs quantitatifs qui viennent d’être mis en exergue, il est
important de disposer des indicateurs qualitatifs ayant généralement trait à la
satisfaction et aux attentes de la clientèle à l’égard de l’entreprise ou de ses
produits.
a)L’image de l’entreprise
Les facteurs d’image ont un pouvoir attractif assez important sur le client. Ils
facilitent le choix du client et suscitent la confiance chez celui-ci. La promotion
de l’image de l’entreprise contribue à la réalisation des objectifs. Elle est
mesurée à l’aide des études sur la perception.
18
http://www.google.fr consulté le 07/02/213.
26
b) La satisfaction du client
Bref, le caractère non quantifiable de ces indicateurs est considéré comme une
limite et, par conséquent, pour une meilleur appréciation de la performance,
tous ces indicateurs par ailleurs complémentaires doivent être utilisés.
I.3.3. La gestion commerciale
19
P.Kotler et Dubois, Delphine Manceau, Marketing management, 11ème Edition, Paris, 1998, p70.
27
Le directeur du marketing doit alors expliquer qu’en fait, c’est le client et non le
marketing qui est au centre de l’affaire. Il prône ainsi une philosophie d’action
qui fait de la valeur créée pour la clientèle, l’objectif suprême de l’activité
managériale. Enfin, certains soulignent qu’afin d’interpréter correctement et
de satisfaire efficacement les besoins des clients, le marketing doit occuper une
place privilégiée.
I.3.3.2. Définitions
Entré dans le vocabulaire courant de la langue française, le terme marketing
est un mot chargé souvent mal compris, non seulement par ses détracteurs
mais également par certains de ses adeptes. Ainsi20,
-Le marketing, « c’est détecter les besoins des consommateurs pour réaliser le
produit adéquat, ce qui facilite la vente.» Un bon marketing, c’est un client
satisfait.
-Le marketing, c’est créer une relation durable avec le consommateur en lui
offrant du lien, et pas seulement un bien. Un bon marketing offre une
expérience de consommation mémorable, source de surprise et d’émotion.
Ces cinq courants illustrent la diversité des objectifs, des missions et des
moyens du marketing. Cette définition courte, tente de concilier les différentes
perspectives.
20
E. VERNETTE, 3èmeédition, 2012, 0p.cit, p10-11.
28
Dans l’idéal, le marketing devrait avoir pour résultat un client prêt à acheter.
Tout ce dont on a alors besoin est de rendre le produit ou le service
disponible.»21
Rôle de la fonction marketing
La notion de marketing présente deux dimensions :
21
KOTLER et DUBOIS, 11ème édition, op.cit, p20
29
-proposer quelque chose de« mieux» que les produits qui sont aujourd’hui
présents sur le marché ;
22
Eric VERNETTE,op.cit,p12
30
23
Daniel BECKHAM, «Expect the unexpected in health case marketing future», the Academy Bulletin. July 1992,
p3.
31
-celle de régulation.
24
Décret-loi no110/182 du 30/9/1997 portant statut de l’A.R.C.T
25
Chap1, art 4 du Décret no100/107 du 3/6/1989 portante modification des statuts de l’ONATEL
33
2007
Désignations 2008 2009 2010 2011
Fixe 29127 29779 30505 30230 31118
Mobile 55442 74087 102014 164177 198370
Source : Les auteurs, à partir des donnés de la Direction commerciale de
l’ONATEL.
26
NSABIMANA René, Cours de Politique Economique et Planification, 2ème licence, ISCAM, 2012.
36
Pour avoir une idée de la proportion des abonnés en téléphonie fixe et mobile
à l’ONATEL sur l’ensemble de la population burundaise considérée, ceteris
partibus, égale à 8.036.618 habitants en ignorant tout accroissement qui aurait
eu lieu depuis 2008 à 2011 ; nous calculons le taux d’équipement.
Rubriques
27
F.BOUQUEREL, l’étude des marchés au service des entreprises, PUF, Paris 1997, p1024.
38
Cette société a lancé ses activités depuis 1993. Elle était une filiale de Telecel
international limited qui est spécialisé dans la conception, l’installation et
l’exploitation de la technologie des télécommunications dans les PVD. C’est une
société à responsabilité limitée(SARL) qui a été agréée le 20/12/1992. En mai
1999, elle a eu une licence de concession qui lui permet d’exploiter le réseau
GSM.
c. ECONET
Il a débuté ses activités depuis 2000 et était nommé Spacetel. Elle fait partie
des sociétés déclarées prioritaires pour l’investissement et l’exploitation du
réseau de téléphonie mobile GSM. En fin, on cite Lacel (smart) dont le
lancement des activités n’a débuté qu’en 2009.
II.1.2.3.2.2. La clientèle
L’objectif ultime du marketing est de satisfaire les besoins et désirs du client à
l’aide du produit ou du service et de tout ce qui est associé à sa création, à sa
distribution et à sa consommation. Comprendre le consommateur et répondre
à ses besoins n’irait pas à l’encontre de l’idée selon laquelle le client est Roi.
28
Chantal de MOERLOOSE, le marketing stratégique et opérationnel, Dunod, Paris 2012, p581.
40
2007
2008
2009
2010
2011
Dans l’ensemble, tous les opérateurs ont connu une variation négative de la
part de marché sauf quelques cas exceptionnels de variation positive
enregistrée chez AFRICELL avec 163,5% entre 2007 et 2008; chez ECONET avec
41
1710% entre 2008 et 2009 et 151,6% entre 2009-2010; ainsi que chez LACELL
avec 164,4% entre 2009-2010 et 26% entre 2010-2011.
La seule façon d’améliorer la gestion des ressources est d’évaluer leur état
d’avancement, relever les lacunes, en chercher les explications éventuelles et
essayer d’en tenir compte pour améliorer si possible la qualité des services et
des produits dans les exercices ultérieurs.
aux intermédiaires pour mettre son offre à la disposition des clients ; on parle
aussi de circuit à plusieurs niveaux.
II.2.1.2.1. Définition d’un réseau de distribution
On appelle «réseau de distribution», un système de partenariat et d’alliance
créé par une entreprise pour approvisionner, enrichir et distribuer son offre.29 Il
est constitué par l’ensemble des intervenants, personnes physiques ou morales
qui remplissent les différentes fonctions de distribution pour ses produits.
II.2.1.2.2. Importance d’un réseau de distribution
Les entreprises étant le plus souvent dans l’incapacité de mettre leurs produits
à la disposition de leurs clients, à l’endroit et en temps voulues, elles font
recours aux intermédiaires : les distributeurs dont l’ensemble constitue leur
réseau de distribution.
Le recours aux intermédiaires se justifie d’abord par leur grande efficacité dans
l’accomplissement de certaines fonctions. De par leurs spécialisations, leur
contact et leur niveau d’activité, ils offrent au fournisseur une expérience que
celui-ci ne pourrait accomplir que progressivement et à des coûts élevés. Ils
ont également pour rôle de transformer les produits des différents fabricants
en un assortiment cohérent avec les besoins des consommateurs.
-Avoir un NIF ;
29
KOTLER et DUBOIS, Manceau Delphine, 11èmeédition, op.cit p518.
44
En analysant ce tableau, on remarque qu’à part les 18% de la TVA qui rentrent
dans les caisses de l’Etat sur chacune des catégories de cartes vendue, le
revendeur obtient une commission allant du double au plus de celle qu’obtient
le DA ou le représentant. D’après l’entretien mené avec le responsable du
service ONAMOB, certaines raisons justifient cette différence : disposant d’un
petit capital, et d’une clientèle incertaine contrairement aux DA et aux
représentants qui, eux, ont une clientèle certaine, ça lui apparait comme un
moyen de motivation et de se maintenir en fonctionnement.
L’emploi, sous quelques formes que ce soit du personnel d’un autre DA, une
pénalité forfaitaire de 4.000.000FBU lui sera appliqué et sera équitablement
partagée entre l’opérateur et le DA lésé.
sont par essence des événements n’ayant pas de liens directs avec l’activité
récurrente.
30
http://www.l.expert-comptable.com/comptabilité: compte-de-résultat/le-résultat-
d’exploitation.html.consulté le18/4/2013
47
(7)
(9) 0,0275 0,0529 0,0522 0,0205 0,0197
50
(8)
(9) 0,2440 0,2574 0,0902 0,1456 0,1646
(10)
(9) 1,2252 1,3537 1,5179 0,7434 0,8006
(10)
(3) 3,1949 4,9257 4,4308 3,5271 2,6003
(10)
(5) 5,0151 4,6101 4,2121 2,0770 3,0282
(10)
(8) 5,0196 5,2585 16,8245 5,1041 4,8637
Source : Les auteurs, à partir des états financiers de l’ONATEL
Au cours du second chapitre, nous avons parlé du cadre empirique sur les
télécommunications au Burundi et l’étude de l’efficacité commerciale de
l’ONATEL. S’agissant du cadre empirique, il a été question d’apercevoir leur
historique et leur implantation via l’A.T.C.B.R avant l’indépendance, la R.T.T.A
en 1965, l’A.R.C.T et l’ONATEL en 1979.
Ceci dit, nous allons voir si l’ONATEL est financièrement performant. Pour ce
faire, nous allons analyser l’équilibre financier, la rentabilité, la solvabilité, la
situation nette comptable ainsi que la capacité d’autofinancement. Ceci fait
l’objet du troisième chapitre.
52
Pour mieux mener cette analyse, on doit d’abord faire une synthèse financière
du bilan qui permet de confronter l’origine des ressources et les emplois qui en
résultent. Ce troisième chapitre est consacré à l’analyse des états financiers de
l’ONATEL, à l’appréciation de son équilibre financier, de sa solvabilité, de sa
rentabilité, de sa situation nette et de sa capacité d’autofinancement.
.L’actif dont les postes sont classés par ordre croissant de liquidité. Les
comptes les plus liquides figurent en bas de l’actif tandis que les moins liquides
sont classés en haut de l’actif suivant leur degré de transformation en flux de
trésorerie.
.Le passif dont les postes sont classés par ordre croissant d’exigibilité. Ainsi, les
passifs rapidement exigibles sont enregistrés au bas du bilan et ceux qui le sont
moins en haut du bilan.
31
A. MARION, Analyse financière, concept et méthode, 5ème édition, Dunod, Paris 2011, page 122
53
Quant au bilan synthétique, il fait ressortir deux grandes masses aussi bien à
l’actif qu’au passif. A l’actif on a les valeurs immobilisées et les valeurs
circulantes tandis qu’au passif s’enregistrent les capitaux permanents et les
dettes à court terme.
Tableau no14 : Evolution des grandes masses des bilans en milliards de Fbu
Année 2007 2008 2009 2010 2011
Actif 17.921,3 26.055,0 24.058,7 22.381,1 19.420,8
immobilisé
55.4% 63.3% 63.1% 66.3% 59.8%
3E+10
2.5E+10
2E+10
Immobilisations
5E+09
0
2007 2008 2009 2010 2011
De 2007 à 2008, elles sont passées de 55.4% à 63.3%, soit une augmentation de
7.9%. De 2008 à 2009, leur part par rapport au total des emplois est restée
presque constante où elle était respectivement de 63.3% et 63.1%. Par contre,
entre 2010 et 2011, il ya eu une chute allant respectivement de 66.3% à 59.8%,
soit une diminution de 6.5%.
55
Quant aux valeurs réalisables, elles occupent une part non négligeable dans le
total de l’actif . Cependant, leur évolution suit une allure en dents de scie avec
31.2% ; 22.3% ; 27% ; 26.2% ; 32.5% respectivement en 2007, 2008, 2009, 2010
et 2011.
2.5E+10
2E+10
1.5E+10
Capitaux permanents
DCT
1E+10
5E+09
0
2007 2008 2009 2010 2011
Concernant le passif, il est dominé par les capitaux permanents et les dettes à
court terme. Les capitaux permanents représentent par rapport aux ressources
totales, 51.1% ; 48.6% ; 53.3% ; 61.1% ; et 39.1% respectivement en 2007,
2008, 2009, 2010 et 2011.
En ce qui est des dettes à court terme, elles représentent dans les ressources
de l’ONATEL 40.7% en 2007, 41.7% en 2008, 30.5% en 2009, 37% en 2010 et
67.5% en 2011. Cela nous montre que l’Office doit compléter les capitaux
permanents avec les DCT pour financer son cycle d’exploitation.
32
A. MARION, 5ème édition, op.cit, p129
33
E. GINGLIGNER, Gestion financière de l’entreprise, Dalloz, Paris 1991, p11
57
Pour notre cas de l’ONATEL, nous allons passer à l’étude du fond de roulement,
du besoin en fonds de roulement et de la trésorerie en vue de vérifier cet
équilibre.
III.2.1. Etude du fonds de roulement
Le fonds de roulement se définit comme l’excédent des capitaux permanents
sur l’actif immobilisé. Dit autrement, c’est la partie des capitaux permanents
qui est affecté au financement du cycle d’exploitation. Il permet d’apprécier
l’équilibre financier de l’entreprise et il est un indicateur de sa solvabilité et de
son risque de cessation de paiement : «Il présente une marge de sécurité
financière pour l’entreprise et une garantie de remboursement des dettes à
moins d’un an pour le créancier.»34Selon Pierre CONSO : «Le calcul du fonds de
roulement exige un traitement préalable du bilan. Il faut en premier lieu
affecter le résultat de l’exercice. S’il s’agit d’un bénéfice, son affectation se
traduit par l’inscription d’une dette à CT pour le montant des bénéfices
distribués et l’enregistrement dans les postes de réserves du poste. S’il est
négatif, il convient de la porter en diminution de la situation nette.»35
III.2.2. Etude du besoin en fonds de roulement
«Le BFR est la différence entre les besoins cyclique liés à l’exploitation exclus
les postes de trésorerie et les ressources cycliques.»36 Pour mieux comprendre
le besoin en fonds de roulement, il est nécessaire de comprendre le cycle
d’exploitation qui est à l’origine de ce besoin.
-Le besoin en fonds de roulement peut être négatif. On parle donc d’une
ressource de financement : la présence des créances clients et des stocks moins
importants que les dettes fournisseurs signifie que l’entreprise règle ses
34
Béatrice et F. GRANDGUILLOT, 9ème édition, op.cit p107
35
P CONSO, La gestion Financière de l’entreprise, Tome1 ,7ème édition, Dunod , Paris, 1985.
36
E. COHEN, 6ème édition, op.cit 2006, p263
37
J. Luc BAZET, Finance d’entreprise, 2ème édition, corrigé des applications, 2009, p238
58
fournisseurs après avoir été payée par ses clients. Il faut bien dans ce sens
chercher l’argent pour s’autofinancer (soit par actionnaires, soit par banque.)
-Le besoin en fonds de roulement peut être positif, on parle d’un besoin de
financement (c’est-à-dire que les besoins de financement du cycle
d’exploitation sont supérieurs aux ressources de financement.)
Plusieurs cas peuvent se présenter selon que le BFR est négatif ou positif :
T- T+ BFR BFR- T+
a : le BFR est financé en partie par les ressources stables, en partie par les
dettes à court terme.
e : l’actif immobilisé est partiellement financé par le BFR négatif. Ici les
ressources dégagées par le cycle d’exploitation assurent le financement d’une
partie de l’actif immobilisé ; en d’autres termes, cela signifie que les
fournisseurs financent les investissements de l’entreprise.
relation les éléments de l’actif circulant les plus liquides aux dettes à court
terme.
C’est sur base de toutes ces théories sur le FR, le BFR et la trésorerie que nous
vérifions l’équilibre financier de l’ONATEL.
Années FR BFR TN
2007 1.223.925.149 -1.271.127.690 2.495.052.839
2008 -1.968.717.905 -6.255.192.309 4.286.474.404
2009 2.439.771.052 215.650.652 2.224.120.400
2010 -106.668.109 -2.044.232.475 937.564.366
2011 -8.900.893.659 -10.084.611.957 1.183.718.298
Source : Les auteurs, à partir des bilans de l’ONATEL
TN=FR-BFR.
60
6E+09
4E+09
2E+09
0
2007 2008 2009 2010 2011
FR
-2E+09
BFR
-4E+09
TN
-6E+09
-8E+09
-1E+10
-1.2E+10
•Le FR est positif en 2007 et en 2009. Cela stipule que les capitaux permanents
parviennent à financer entièrement les immobilisations. Par contre les années
2008,2010 et 2011 affichent un FR négatif : les capitaux permanents n’ont pas
parvenu à couvrir les immobilisations ; il a fallu donc recourir aux DCT pour
financer les immobilisations, ce qui crée un déséquilibre financier.
•Les BFR sont négatifs pour les années 2007, 2008, 2010 et 2011 ce qui
s’explique par le fait que les ressources cycliques excèdent les besoins ressentis
en cycle d’exploitation alors qu’en 2009 où ceux-ci sont positifs, les DCT n’ont
pas financé complètement l’actif à court terme.
Ainsi, pour notre cas de l’ONATEL, la trésorerie est positive sur toute la période
étudiée parce que pour les années 2007, 2008, 2010 et 2011 les BFR étaient
négatif c'est-à-dire des ressources de valeurs, alors qu’en 2009, le FR finance
entièrement les BFR et laisse un excédent de trésorerie pour faire face aux
aléas d’exploitation.
Par définition «un ratio est un rapport entre deux grandeurs significatives
(masses du bilan, du compte de résultat, indicateurs de gestion…) ayant pour
objectif de fournir des informations utiles et complémentaires aux données
utilisées pour son calcul.»38 Comme son mode de calcul est excessivement
facile, la tendance des analystes est d’en calculer plus qu’ils n’en font.
Pourtant, l’on ne doit calculer que des ratios répondants aux besoins de
l’analyse que l’on veut mener et aux décisions financières que l’on veut
prendre.
Un ratio pris isolement n’a pas de sens. «Pour lui donner un sens, il faut le
comparer à des ratios de même nature calculés sur d’autres exercices. De cette
manière, on pourra connaitre les améliorations ou les détériorations que
l’entreprise aura enregistrées au niveau de ses performances. Il faut aussi le
comparer aux normes sectorielles, c'est-à-dire à la moyenne enregistrée pour
l’ensemble des entreprises œuvrant dans le même secteur. De cette manière,
on pourra s’enquérir de la position compétitive de l’entreprise par rapport à la
concurrence.»39 Pour notre cas d’étude, nous allons comparer ces
38
B. et F. GRANDGUILLOT, Analyse financière , 15ème édition, 2011-2012, p147
39
Col KANDEKE A. cours de Gestion financière, 2ème candidature FSEA, ISCAM 2010
62
40
A. MARION, op.cit, p142.
41
B. et MEUNIER-ROCHER, Le diagnostic financier, 3ème édition,2e Tirage,2004
63
-le RLG<1 sauf en 2009. Cela signifie que si l’ONATEL, durant toute cette
période (2007-2011), voulait rembourser la totalité de ses dettes, elle ne le
pourrait qu’en 2009, où elle pouvait rembourser ses DCT à 101% ;
Contrairement aux autres années où elle n’était capable de rembourser que
90% en 2007 ;63% en 200 ; 83% en 2010 et 54% en 2011.
-le RLI<1 durant toute la période. Cela traduit l’idée que les valeurs disponibles
finançaient les DCT à 18% en 2007, 25% en 2008 ; 19% en 2009, 7% en 2010 et
5% en 2011.
-le RLR<1, sauf en 2009. Cela veut dire que les valeurs réalisables et les valeurs
disponibles étaient capables de rembourser les dettes à court terme en 2009
seulement.
-Le ratio de financement stable des immobilisations qui mesure la stabilité des
ressources affectées au financement des actifs durables. «Une valeur de ce
ratio supérieure à 1 signale ainsi que l’entreprise finance l’intégralité de ses
investissements cumulés par des ressources stables…»43
42
E. COHEN, 6ème édition op.cit,p285
43
E. COHEN, 6ème édition op.cit,p285
64
-Le ratio de financement des immobilisations par les capitaux propres qui
traduit l’autonomie de l’entreprise dont elle fait preuve dans le financement de
ses investissements. Il doit être >1. Ci- dessous, le calcul de ces ratios.
Tableau no17 : calcul des ratios de synthèse à plus d’un an en 106 Fbu
Les ratios de synthèse ont permis de confronter les encours de l’actif à ceux du
passif en isolant les éléments à long et moyen terme d’une part et les éléments
à court terme d’autre part. Par ailleurs, ils ne permettent pas de mesurer la
sécurité dont jouissent les créanciers à court, moyen et long terme en cas de
liquidation éventuelle. C’est pourquoi on doit calculer le degré de solvabilité
générale à travers le ratio de solvabilité générale qui est le pourcentage de
tout ce que l’entreprise possède par rapport au total de ses dettes pour
vérifier cette sécurité. Ce ratio révèle la situation nette d’une entreprise c'est-
à-dire ce qui reste ou non à l’entreprise après désintéressement des créanciers.
65
Cela étant, pour avoir une idée sur la valeur de l’entreprise qui reviendrait aux
apporteurs de capitaux (actionnaires ou associés) en cas d’une éventuelle
liquidation, nous allons, dans les lignes qui suivent, calculer la situation nette
comptable ; celle-ci constituant la base de calcul de la valeur marchande en cas
de cession. Son calcul est consigné dans le tableau ci-dessous :
Désignations
Actif total(1) 32305473015 41318235557 38121519819 33729417293 32454217838
Dettes 17743720164 24811864763 17873624952 16290160456 23812022216
totales(2)
Situation 14561752851 16506370794 20247894867 17439256837 8642195622
nette(1)-(2)
Source : Les auteurs, à partir des bilans de l’ONATEL
L’étude de l’équilibre financier par la méthode des ratios met en exergue les
grandes masses du bilan entre elles, laissant de côté le compte de résultat ou
compte d’exploitation qui est un document dans lequel les produits et les
charges d’une entreprise sont enregistrés et à partir duquel sont établies les
soldes caractéristiques de gestion constituant des outils d’analyse de l’activité
et de la rentabilité. Le point suivant concerne le calcul de la rentabilité
économique, financière et commerciale de l’ONATEL.
44
COLAISSE. B, La gestion financière de l’entreprise, PUF, Paris 1993, p299.
67
45
M. MOISSON, Etude de la rentabilité des entreprises, édition d’organisation, 1962, p9.
46
DEPALLENS, Gestion financière de l’entreprise, paris 1983, p121.
47
Ch. ZAMBOTTO et C. ZAMBOTTO, Gestion financière, 8ème édition, Dunod, Paris, 2009, p55.
48
http://fr.wikipedia.org/wiki Rentabilité%c3%A9
68
-La rentabilité économique est positive durant les quatre premières années de
la période d’étude et négative la dernière année. Ainsi, pour chaque 100F
investi en actif, l’ONATEL gagnait 8.1F en 2007 ; 9.6F en 2008 ; 16.1F en 2009 ;
1.8F en2010 et perdait 6.7F en 2011. En faisant abstraction de l’année 2011, la
situation est globalement satisfaisante pour les investisseurs qui attendent de
l’ONATEL les revenus générés par son actif.
-Le taux de rentabilité financière est positif les quatre premières années avec
des variations en dents de scie pour enfin se détériorer en 2011 avec un signe
69
Désignations
Résultat net(1) 2620249236 3988269476 6170718171 638782789 -
2194911772
Dotations aux 3619638140 3652133047 1045677155 3085256218 3110115675
amortissements
et aux
provisions(2)
CAF=(1)+(2) 6239887376 7640402523 7216395326 3724039007 915203903
Source : Les auteurs, à partir des états financiers de l’ONATEL
Les résultats trouvés dans le tableau ci-haut, nous montrent que l’ONATEL
était à mesure de s’autofinancer 6.239.887.376Fbu en 2007 ;
7.640.402.523Fbu en 2008 ; 7.216.395.326Fbu en 2009 ; 3.724.039.007Fbu en
2010 et 915.203.903Fbu en 2011, ce qui nous donne des résultats efficaces
comme moyens d’autofinancement.
Tous ces ratios ont été suivis d’une interprétation qui nous a permis de
conclure sur leur évolution dans le temps et leur conformité ou non aux
normes recommandées.
71
C’est pourquoi les paragraphes qui ont suivi se sont retrouvés contenir
quelques notions de gestion commerciale fondée sur l’utilisation des
indicateurs financiers et non financiers pour conquérir méthodiquement et
durablement un marché rentable afin de satisfaire les consommateurs par
l’offre des produits et services de bonne qualité.
1o L’équilibre financier
-Le FR est positif en 2007 et en 2009 .Cela signifie que les ressources stables de
l’ONATEL couvrent entièrement ses besoins et laissent un excédent de
trésorerie pour pallier aux aléas d’exploitation.
recours aux emprunts bancaires à court terme pour financer les emplois
stables, ce qui crée un déséquilibre.
-Le BFR est négatif excepté en 2011. En effet, le BFR négatif n’est plus un
besoin mais une ressource de financement. Ceci traduit l’idée que l’ONATEL
dispose des créances clients et des stocks moins importants que les dettes
fournisseurs et qu’il règle ces derniers après avoir été payé par ses clients.
-La TN est positif sur toute la période d’étude avec des résultats encourageants.
Ces montants représentant des disponibilités de l’Office ne peuvent pas faire
l’objet de conclusion sur sa santé financière puisqu’ils dépendent du signe du
FR et du BFR.
2o. La solvabilité
Elle est définie comme l’aptitude d’une entreprise à faire face à ses
engagements. L’analyse a fourni les résultats suivants :
Les ratios de solvabilité à CT (RLI, RLR, RLG) et ceux à long terme sont tous
inferieurs à 1 sauf le RLG en 2009. Néanmoins, en considérant une optique
liquidative, nous avons constaté qu’en vendant son actif, les créanciers de
l’ONATEL jouissent d’une bonne sécurité. De même, le calcul de la situation
nette comptable dans cette même optique nous a révélé qu’après
désintéressement des créanciers, des gros montants reviendraient aux
actionnaires. Au regard de ces résultats, l’hypothèse qui affirmait que
l’ONATEL n’est pas apte à désintéresser ses créanciers est infirmée.
3o La rentabilité
-La rentabilité économique (sauf en 2011), les actifs ont généré des bénéfices
considérables bien que leur évolution fluctue les quatre premières années.
-La rentabilité financière est, elle aussi, favorable de par les bénéfices dégagés
par les capitaux propres, faisant abstraction de l’année 2011.
74
-La rentabilité commerciale est aussi favorable sauf en 2011 de par les profits
générés par chaque 100 Fbu de ventes.
L’étude de la rentabilité a été complété par l’étude de la CAF dont les résultats
ont montré que l’ONATEL est à même de s’autofinancer durant toute la
période d’étude.
Ainsi, l’hypothèse qui affirmait que les activités de l’ONATEL ne sont pas
rentables est infirmée.
Nous ne saurions terminer sans émettre les principales limites que nous avons
rencontrées dans la réalisation de ce travail :
-La disponibilité tardive des états financiers ne nous a pas permis d’affiner
notre recherche comme c’était prévu ;
-Le refus catégorique de l’offre des chiffres d’affaires réalisés par les
distributeurs agréés soi-disant qu’ils sont confidentiels ;
-Le temps qui nous était imparti était insuffisant pour réaliser notre travail
comme nous l’avions souhaité.
Nous estimons avoir épuisé nos efforts malgré les obstacles rencontrés. Nous
en sommes conscients et nous sommes ouverts à tout débat ou critique qui
nous sera adressé. C’est pourquoi nous invitons tout futur chercheur qui aurait
été intéressé par notre sujet à nous emboiter le pas afin d’arriver au-delà de
nos résultats.
•Suggestion
1. Envers l’ONATEL
-accroitre le capital social qui est resté de 2.000.000.000 Fbu depuis 1979
jusqu’à nos jours afin de garder son autonomie financière ;
2. Envers le gouvernement
-En tant que principal client, régler ses factures dans les délais consentis (ex :
les impayés étaient de 1.705.649.019 en 2011 et ont été tous provisionnés à
76
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES
1. OUVRAGES GENERAUX
15. F.BOUQUEREL, l’étude des marchés au service des entreprises, PUF, Paris
1997.
16. J. Luc BAZET, Finance d’entreprise, 2ème édition, corrigé des applications,
2009.
17. J .Jacques KROUTSCHE, Marketing et Business, édition ESKA 2008
18. Josée ST.PIERRE, La Gestion financière des PME théorie et pratique, presse
universitaire de Québec, 2005.
19. KAPLAN et NORTON, Le tableau de bord prospectif: les quatre axes du
succès, Edition organisation, Paris 1998.
20. KOTLER et D, Delphine Manceau, Marketing management, 11ème Edition,
Paris, 1998.
2. Sites internet
http:// fr.wikipedia.org / wiki /entreprise consulté le 12/1/2013
http://www.howtobecome-manager.fr/05-définition/la notion de
performance.html, consulté le 18/1/2013.
http://fr.wikipedia.org/wiki Rentabilité%c3%A9
http://www.l.expert-comptable.com/comptabilité:compte-de-résultat/le-
résultat-d’exploitation.html, consulté le 27/04/2013.
.Col KANDEKE (A.) cours de Gestion financière, 2ème candidature FSEA, ISCAM
2010.
.Mjr NSABIMANA (R.), Cours de Politique Economique et Planification, 2ème
licence, ISCAM, 2012.
ANNEXES
79
TOTAL
Valeurs d’exploitation 1.956.699.828 233.658.152 1.723.041.676
-Marchandises
-Matières
-Déchets et rebus
-Emballages commerciaux
-Produits semi-ouvrés
-Produits finis
-Produits et travaux en cours 70.979.173 70.979.173
-En cours de routes à
réceptionner ou en 2.027.679.001 233.658.152 1.794.020.849
consignation
TOTAL 21.958.528 21.958.528
-Fournisseurs, avances et 1.964.767.723 1.964.767.723
acomptes versés 9.677.365.689 7.880.256.353 1.797.109.336
-Clients 20.005.679 9.076.695 10.928.984
-Clients douteux
-Personnel 2.640.553.149 187.746.377 2.452.806.772
-Etat,IPR et taxes
-Administration et confrères 31.885.866 31.885.866
-Débiteurs et créditeurs
3.765.569.594 3.765.569.594
-Compte de régularisation
-Compte d’attente
50.000.000 50.000.000
-prêt à moins d’un an
-Titres à court terme
-Effet et warrants à recevoir
-Crédits documentaire
-Chèque et coupons à encaisser 2.692.008.172 408.551.496 2.283.456.676
-Banques et chèques 9.948.004 9.948.004
postaux,régis d’avances,accréd. 201.648.159 201.648.159
-Caisse
-Virements internes
TOTAL
21.075.710.563 8.485.630.921 12.590.079.642
Réserves
-Réserves réglementaires 3.309.041.359
-Réserves libres
Réserves
-Réserves réglementaires 3.309.041.359
-Réserves libres
TOTAL GENERAL
41.318.235.557
83
Réserves
-Réserves réglementaires 6.050.737.742
-Réserves libres
Réserves
-Réserves réglementaires 6.050.737.742
-Réserves libres
Réserves
-Réserves réglementaires 3.423.436.961
-Réserves libres 567.453.076