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Ordre des Prêcheurs


ordre religieux de l'Église catholique romaine (dominicain)

… … …
« Dominicain » redirige ici. Pour les autres significations,
voir Dominicain (homonymie).

Ordre des Prêcheurs


* L AU DA R S

ENEDICERS
Laudare, benedicere, praedicare
Contemplata aliis tradere
Veritas

Ordre de droit pontifical


Approbation pontificale 1216
par Honorius III
Spiritualité Règle de saint Augustin[1],[2]
Structure et histoire
Fondation 1215
Fondateur Dominique de Guzmán
Abréviation O.P.
Autres noms Dominicains
Site web https://www.op.org/
Liste des ordres religieux

L’ordre des Prêcheurs ou des Frères prêcheurs (O.P.


— en latin : Ordo Fratrum Prædicatorum), plus connu
sous le nom d’ordre dominicain et historiquement
connu également sous le nom de Jacobins, est un
ordre catholique né à Toulouse sous l’impulsion de
Dominique de Guzmán en 1215. Il appartient, comme
l'ordre des Frères mineurs ou franciscains, à la
catégorie des ordres mendiants. Proche de la
population, il se différencie d'autres ordres qui ont pour
vœu de s'isoler, comme l'ordre cistercien.

Un dominicain, illustration
datée de 1811.

Suivant la règle de saint Augustin, ainsi que ses


propres Constitutions, en partie inspirées de celles des
Prémontrés (O.Præm), il s’est donné pour mission
l’apostolat et la contemplation. Le pape Jean-Paul II
rappelait que, depuis son origine, l'une des missions
principales confiées à l'ordre a été la proclamation de la
vérité du Christ en réponse à l'hérésie (d'abord
albigeoise, puis toutes les nouvelles formes d'hérésie
manichéenne récurrente que le christianisme a dû
affronter dès ses débuts, souvent centrées sur la
négation de l'Incarnation)[3]. Sa devise est Veritas (la
vérité). D'autres devises lui ont aussi été assignées, par
exemple « annoncer ce que nous avons contemplé »
(contemplata aliis tradere), reprise de Thomas d'Aquin,
ou encore « louer, bénir, prêcher » qui est une formule
liturgique.

Les dominicains sont des religieux mais non pas des


moines : ils ont la particularité de ne prononcer qu'un
seul vœu, celui d'obéissance, dans les mains du maître
de l'ordre (ou de son représentant), les vœux de
pauvreté et de chasteté étant implicitement inclus. Ils
ne font, en revanche, pas vœu de stabilité comme les
moines. Ils vivent dans des couvents et non dans des
monastères. Leur vocation étant de prêcher, leurs
couvents sont souvent situés dans de grandes villes.
En 2022, il y a 5 503 dominicains dans le monde, dont
4 101 prêtres[4].

Appellations …

Frères prêcheurs : les premières approbations


pontificales de l'ordre fondé par saint Dominique
parlent de l'ordre « des frères prêcheurs » (ordo
fratrum prædicatorum).

Dominicains : après la canonisation du fondateur,


saint Dominique, en 1234, les frères furent parfois
désignés du nom de « dominicains », appellation
devenue courante après le XVIIIe siècle[5]
[source insuffisante]
.

Jacobins : nom donné à cause de l’implantation du


couvent parisien fondé en 1217, sis à la rue Saint-
Jacques, et placé sous le patronage de l’apôtre saint
Jacques.

Histoire de l'Ordre …

Origines et développement

Dominique de Guzmán.

Vers 1200, la plupart des institutions monastiques


paraissent se replier sur elles-mêmes[6]. Un besoin de
renouveau spirituel se ressent aussi bien au sein de
l'Église que parmi les couches populaires de la société.
C'est dans ce contexte qu'apparaît l'ordre dominicain
qui se caractérise par une lutte sans relâche contre
l'hérésie cathare ainsi que par un mode de vie
apostolique.

Selon la légende, la mère de Dominique (Dominicus en


latin, ce qui signifie celui qui appartient au Seigneur)
aurait vu en songe, pendant sa grossesse, un chien
tenant une torche allumée dans la gueule, pour éclairer
le monde. Ce songe résume la vie du futur saint, avec
un jeu de mots en latin sur les futurs dominicains,
dominicanes (les chiens du Seigneur)[7]
[source insuffisante]
qui ont pour vocation d'« aboyer
contre les hérésies » et d'être les chiens du Seigneur
surveillant le troupeau de brebis. C'est ainsi que
l'iconographie les figure parfois, comme à la chapelle
des Espagnols de la basilique Santa Maria Novella de
Florence, où les chiens de berger protègent le troupeau
du pape.

Dominique de Guzmán, plus connu aujourd'hui sous le


nom de saint Dominique, est chanoine d'Osma en
Espagne lorsque son évêque, Diègue d'Osma, lui
demande de l'accompagner dans une mission
diplomatique en Scandinavie. Durant leur chemin,
Dominique rencontre un aubergiste albigeois dans le
sud de la France et passe la nuit à essayer de le
convertir. Au matin, l'aubergiste avait renoncé au
catharisme pour le catholicisme.

En revenant de Scandinavie, l'évêque de Dominique


passe par Rome et demande au pape de le relever de
son ministère pour se consacrer à la prédication dans
le sud de la France. Le pape refuse. Toutefois en
revenant en Espagne, le petit groupe croise une
mission composée de légats du pape ayant pour but de
combattre les cathares. Cette mission pontificale
rencontre un premier échec. Diègue d'Osma leur
montre l'exemple en abandonnant toutes ses affaires
pour essayer de convertir les cathares avec pour seule
arme l'Évangile. Son modèle est la prédication
itinérante de Jésus. Alors que Diègue d'Osma retourne
par la suite dans son diocèse à Osma, il laisse à
Dominique la charge de continuer la prédication
itinérante que lui-même avait initiée.

Saint Thomas d'Aquin,


docteur de l'église
catholique (1225-1274).

La chambre de saint Dominique à la


Maison Seilhan, à Toulouse,
considérée comme l'endroit où
l'Ordre est né[8].

Saint Dominique continue sans relâche cette œuvre. Il


se fait des disciples. Il s'établit avec eux le
25 avril 1215[9] (date de la charte attribuant à la
communauté la maison, sa vaisselle et son linge) dans
la maison Seilhan à Toulouse, où il fonde l'ordre des
Frères prêcheurs. Par la bulle Religiosam vitam de 1216,
l'Ordre reçoit de Honorius III, son approbation
ecclésiale définitive.

En quelques décennies, plusieurs centaines


d'établissements nouveaux fleurissent à travers
l'Europe.

Le pape Grégoire IX, se méfiant du manque d'efficacité


pastorale des évêques, confie l'Inquisition dès sa
création par la bulle Excommunicamus (1223) aux
dominicains, deux ans après la mort du fondateur de
l'Ordre. Cependant, Dominique n'avait pas participé lui-
même à la croisade contre les albigeois, préférant lutter
par les moyens du verbe. Compte tenu de leur
compétence théologique, de leur vocation à être près
du peuple, et de leur bonne image dans la société
médiévale, le pape choisit de préférence dans les rangs
des dominicains ses représentants pour en faire des
juges de l'Inquisition. Pour pouvoir se consacrer
pleinement à leur tâche, ils sont fréquemment relevés
de certaines des obligations que leur règle leur impose,
comme celle de leur vie conventuelle et apostolique.
On a donc aussi un certain relâchement dans le strict
respect de la règle de saint Augustin que les
dominicains s'appliquaient à suivre. Par ailleurs, la
pratique de la torture par l'Inquisition commence en
1252, sous la caution du pape Innocent IV.

Maître Eckhart fut, semble-t-il, le premier maître en


théologie de l'Ordre à être condamné officiellement
(1329). Deux autres dominicains célèbres n'auront pas
comme Eckhart la chance de mourir de vieillesse
durant leur procès : Jérôme Savonarole et Giordano
Bruno, qui mourront tous deux sur le bûcher,
respectivement en 1498 et 1600, toutefois après avoir
l'un et l'autre rompu avec l'ordre dominicain.

L'ordre dominicain se répand rapidement [évasif] dans


toute la chrétienté et forme un grand nombre de
maisons [évasif] distribuées en huit provinces : Espagne,
Toulouse, France, Provence, Lombardie, Rome,
Allemagne, Angleterre [réf. nécessaire].

À partir de la fin du XIIIe siècle, dans le contexte de


querelles théologiques et des discussions sur la
pauvreté mendiante, naîtra une longue rivalité avec
l'ordre franciscain.

À Rome, l'ordre possède plusieurs couvents célèbres :


Santa Maria sopra Minerva et Santa Sabina, qui est
devenue sa maison généralice et est depuis l'an 1273 la
résidence du maître de l'ordre dominicain, le
successeur de Dominique[10].

En France

Le père Lacordaire, vers


1855.

Le père Lataste, aumonier


des prisons

Saint Dominique fonda la première maison de l'ordre à


Toulouse. En 1217, il envoie des frères à Paris pour se
former à l'université ; la maison acquise près de la
Sorbonne (près de l'actuelle rue Saint-Jacques) fut
dédiée à saint Jacques. Au XVIIe siècle, un second
couvent, qui accueillait le noviciat de la province
réformée d'Occitanie, fut fondé rue Saint-Honoré.

Le père Antoine Touron a écrit l'Histoire des hommes


illustres de l'ordre de S. Dominique, Paris, 1743.

À la Révolution française, les dominicains connaissent


des besoins financiers. Ils doivent louer leurs couvents.
Le club des amis de la constitution loue leur
établissement de la rue du Faubourg Saint-Honoré. On
a alors coutume d'appeler ce club, le club des
Jacobins, le lieu des réunions ayant été donné au club.
Le club des Jacobins s'installe aussi à l'église Saint-
Thomas d'Aquin.

Supprimés en France en 1790, par le décret du


13 février qui interdit les vœux monastiques et
supprime les ordres religieux réguliers[11], les
dominicains y sont restaurés en 1850 (date du
rétablissement officiel de la province de France) à la
suite de l'action du père Henri Lacordaire. Certains
couvents durent fermer après le décret du
29 mars 1880. Les dominicains furent expulsés en
1903 et leurs biens confisqués dans le cadre des
dispositions d'exceptions prévues contre les
congrégations dans la loi de 1901 sur les
associations[12]. Leur école de théologie et sa
bibliothèque sont alors transférés en Belgique. Les
dominicains revinrent en France dans les années 1920,
à l'instar de nombreuses congrégations religieuses
chassées au début du siècle.

En 1939, les dominicains ramènent en France leur école


de théologie et s'implantent au domaine des
Hauldres [archive], à Étiolles, près d'Évry, tout en
conservant le nom de « Saulchoir », qui était celui de
leur établissement en Belgique. Ils y demeurent
jusqu'en 1971, date à laquelle ils s'installent dans le
XIIIe arrondissement de Paris, au couvent Saint-
Jacques.

Au XXe siècle, la province dominicaine de France fait


preuve d'un grand dynamisme missionnaire dont les
figures de proue sont les théologiens Yves Congar et
Marie-Dominique Chenu : fondation des éditions du
Cerf (1929), fondation de la revue L’Art sacré (1935),
participation au mouvement des prêtres-ouvriers (à
partir de 1942), etc. Leur enthousiasme reçoit un coup
d’arrêt en 1954 avec la fin de l’expérience des prêtres-
ouvriers et la politique de retour aux pratiques
conventuelles et contemplatives traditionnelles
imposée par le provincial Vincent Ducatillon. Les
formateurs considérés comme trop réformistes sont
écartés en 1955. Il leur est en particulier reproché
d’orienter les jeunes dominicains vers une vie trop
exclusivement axée sur la mise en pratique des
évangiles au lieu de les inscrire dans la tradition
ascétique et monastique de l’ordre. Ce qui faisait
l’attrait d’une carrière au sein de l’ordre est donc remis
en cause et l’engagement dans l’Action catholique
permet alors à la plupart de ces jeunes dominicains
d’échapper à la vie réglée des couvents. La vague de
contestation des traditions de l'Ordre se poursuit
cependant parmi les novices et le jeune père Albert-
Marie Besnard est appelé à reprendre en main le
Couvent d'étude du Saulchoir à Étiolles (Essonne), ce
qu'il fait non sans concession aux idées nouvelles[13].

Au Canada

C'est à la suite de plusieurs années de démarches
acharnées de Joseph-Sabin Raymond, abbé puis
grand-vicaire de Saint-Hyacinthe et grand admirateur
de Lacordaire (appuyé par Jean-Charles Prince,
évêque de Saint-Hyacinthe), que les dominicains
français envoient leur premier contingent (trois frères)
dans cette petite ville du Québec en 1873[14]. Les
dominicains, associés au libéralisme, sont vus avec
suspicion par la majeure partie de l'Église catholique
québécoise de l'époque, résolument ultramontaine.
L'évêché de Québec montre cependant plus
d'ouverture que celui de Montréal, farouchement
réfractaire aux « fils de Lacordaire »[14].

Peu à peu, les dominicains ouvriront des antennes


d'une part dans deux communautés canadiennes
françaises ouvrières de la Nouvelle-Angleterre, soit
Lewiston dans le Maine (1881) et Fall River au
Massachusetts (1888), et d'autre part à Ottawa (1884),
Montréal (1901) et Québec (1906), voulant dans ces
trois derniers cas se rapprocher des pôles politiques,
économiques et intellectuels du Canada français[14].

On compte au Québec onze pères dominicains en 1901,


et quarante-sept en 1931. Les dominicains n'ont jamais
représenté un poids important en nombre au Québec
(encore en 1961, ils ne représentaient que 7 % des
prêtres réguliers, soit 170 personnes[14]), mais ils ont
eu une grande influence intellectuelle. Dès les années
1930 et 1940, c'est principalement par leur action que
sont jetées les premières semences de la
décléricalisation du Québec[14]. Les dominicains ont
ainsi régulièrement maille à partir avec l'épiscopat,
ainsi qu'avec les jésuites qui cherchent à garder la
mainmise sur l'enseignement[14]. Ils sont considérés
par leurs adversaires comme des « catholiques de
gauche », et la mouvance unioniste (notamment sous
la plume de Robert Rumilly) n'hésite pas à leur prêter
des tendances communistes[14]. De ce point de vue, la
Faculté des sciences sociales de l'Université Laval,
fondée par le dominicain Georges-Henri Lévesque en
1938 et dirigée par lui jusqu'en 1955, est souvent
considérée comme le fer de lance des orientations
dominicaines.

Les dominicains ont investi le champ universitaire à


partir des années 1920. À ce titre, on peut nommer
parmi leurs représentants les plus éminents :

Marcolin-Antonio Lamarche, fondateur (1915) et


directeur (1915-1940) de la Revue dominicaine et
professeur de philosophie à l'Université de Montréal ;

Georges-Henri Lévesque, fondateur de la Faculté des


sciences sociales de l'Université Laval (1938) ;

Noël Mailloux, fondateur de l'Institut de psychologie


de l'Université de Montréal (1942) ;

Louis Lachance (1899-1963), historien, auteur et


doyen de la Faculté de philosophie de l'Université de
Montréal.

Les dominicains se démarquent aussi par un usage


actif des moyens de communication modernes et
traditionnels dans leur œuvre de prédication. On peut
citer à ce titre :

Marcel-Marie Desmarais, auteur et chroniqueur


radiophonique (CKAC à Montréal, CKAH à Hull,
Radio-Canada) dans les années 1940 et 1950 ;

Louis-Marie Régis, animateur à la télévision (1958-


1964) ;

Henri-Marie Bradet, fondateur de la revue


Maintenant, qui prend la relève de la Revue
dominicaine en 1962 ;

Benoît Lacroix (1915-2016), auteur de nombreux


ouvrages d'histoire, de philosophie et de théologie et
membre de la Société royale du Canada (1971).

Les dominicains du Canada comptent aussi dans leurs


rangs le cardinal Raymond-Marie Rouleau, archevêque
de Québec de 1927 à 1931.

La prédication dominicaine …

Durant la période médiévale, la prédication constitue


une activité centrale de la vie des dominicains. C'est en
effet le principal moyen qu'ils ont adopté pour lutter
contre l'hérésie cathare. Cet acte a pour but au Moyen
Âge d'assurer par la parole le salut de chaque chrétien.
Prêcher revenait pour les dominicains à définir la vraie
religion, à savoir le christianisme face aux déviances
telles que l'étaient les hérésies et toutes autres sortes
de superstitions inconcevables pour l’Église. Par
ailleurs, la prédication avait pour objectif final
d'imposer un modèle de religion qui ne pouvait être
contesté.

Le prédicateur avait pour rôle d'exposer et de défendre


la vraie foi et donc de combattre les hérésies. Les
dominicains occupaient ainsi une grande partie de leur
temps à prêcher sur leur route, allant au contact de la
population cathare. Le pape Innocent III était lui-même
un ardent défenseur de la prédication et auteur de
nombreux sermons. Un des points majeurs de son
programme était la lutte contre l'hérésie cathare.

Il la résumait ainsi : « Attaquer les déviations


hérétiques, confirmer la foi catholique, extirper les
vices et semer les vertus ». D'ailleurs, le IVe concile de
Latran qui se déroula en 1215 instaura son dixième
canon (règle concernant la foi et la discipline édictée
par l'autorité ecclésiastique) à l'organisation de la
prédication afin d'accroître son efficacité. C'est dans
ce cadre qu'est réellement fondé l'ordre dominicain qui
devient rapidement le fer de lance de ce mouvement
de prédication populaire. À travers ce soutien papal, on
voit très bien la volonté de l’Église de maintenir à tout
prix l'unité de la société autour d'une seule et même
religion: le christianisme.

La prédication constitue donc pour Dominique et ses


frères une présentation orale des données de la foi et
de la spiritualité chrétienne. Son but est de nourrir et
de stimuler la foi des fidèles en tenant compte de leurs
attentes spirituelles. L'ordre dominicain utilise la
prédication comme moyen de persuasion des
populations réticentes au dogme catholique. Il s'agit
pour les dominicains de rappeler aux cathares que le
dogme ne peut justement pas être remis en question.

De plus, on peut noter que la prédication de saint


Dominique est nouvelle dans le sens où elle se fonde
sur trois points fondamentaux : premièrement, elle
s'inscrit dans un cadre hiérarchique directement dirigé
par la plus puissante figure religieuse, à savoir le pape
Innocent III. Deuxièmement, saint Dominique a
constitué autour de cette action un ordre religieux :
l'ordre mendiant des frères dominicains, ordre
approuvé par l'évêque de Toulouse Foulque et par le
pape. Enfin, dernier point, la prédication des frères
prêcheurs ne se limite pas à réfuter l'hérésie et
défendre l'orthodoxie mais impose la religion
chrétienne et son dogme comme seule religion
possible qui ne peut pas être contestée. Le dogme doit
être respecté et appliqué par l'ensemble de la
population.

En outre, la prédication dominicaine se caractérise par


le dialogue, la discussion avec les cathares réticents.
Saint Dominique n'use pas de la force mais utilise la
persuasion, la conviction, le dogme chrétien doit être le
seul à faire autorité.

Les dominicains prêchent en apportant un témoignage.


En effet, les dominicains prêchent ce qu'ils enseignent
et ce qu'ils apprennent, ce qui révèle l'importance de
l'éducation et des études au sein de l'ordre. Par
ailleurs, ils imitent le modèle des apôtres bibliques
dans leur façon de prêcher, à savoir qu'ils se déplacent
dans l'humilité et dans l'austérité, sans argent, à pied.
En cela, c'est une prédication itinérante et mendiante
de témoignage, le témoignage de la vraie foi
catholique.

De plus, la prédication des dominicains s'adresse


véritablement aux fidèles. Elle s'efforce de lui parler de
ses problèmes spécifiques et distingue des auditoires
selon leurs activités socio-professionnelles. Elle a par
ailleurs recours à des paraboles qui divertissent en
faisant appel à la fable ou à la vie quotidienne afin de
mieux attirer l'attention de l'auditoire. C'est ce qu'on
appelle les exempla qui étaient de courts récits
porteurs d'une leçon morale, illustrant un sermon et
destinés à diffuser et à communiquer en territoire
cathare le message de l’Église chrétienne.

La prédication mendiante se développe beaucoup dans


les grandes villes où la population est nombreuse et
s'exerce tout particulièrement dans les lieux publics
fréquentés tel que les places publiques par exemple.

Ainsi, le futur saint Dominique prêchait à la tête d'un


mouvement nommé Sainte Prédication ou aussi appelé
Prédication de Jésus-Christ. Selon l'abbé bénédictin
Guillaume Peyrac, « Saint Dominique se donnait avec
tant de ferveur à la prédication qu'il exhortait et
obligeait tous ses frères à annoncer la parole de Dieu
de jour et de nuit, dans les Églises et dans les maisons,
par les champs et les chemins, en un mot partout et à
ne parler jamais que de Dieu ».

De plus, la prédication dominicaine se faisait deux par


deux. Ainsi, Dominique était accompagné jusqu'en
1207 par son évêque Diègue d'Osma. Quand ce dernier
mourut, Dominique ne continua pas seul sa prédication,
il s'associa avec ce qu'on appelle un socius, c'est-à-
dire un frère dominicain ou souvent un convers
cistercien.

Ainsi, la prédication des dominicains peut être qualifiée


de « nouvelle » dans le sens où, allant de village en
village et de ville en ville dans l'humilité et la pauvreté
mendiante, elle s'oppose à la prédication des prélats,
c'est-à-dire celle des hauts dignitaires ecclésiastiques
tels que les cardinaux et les archevêques qui déclarent
la vérité catholique à laquelle doivent adhérer tous les
baptisés, sous peine de sanctions spirituelles voire
temporelles.

D'ailleurs, saint Dominique a une façon bien


personnelle de prêcher et celle-ci se révèle très
convaincante : il n'utilise en effet d'autre moyen que la
parole, les prédications, les controverses, les
exhortations, les avis et enfin l'exemple de sa sainteté
de vie. Grâce à cela, il réussit à ramener à la foi nombre
d'hérétiques. Le monastère de Prouille a constitué
pendant plusieurs années pour saint Dominique l'un
des seuls lieux servant de point d'appui, de lieu de
recueillement et d'études indispensable pour mener à
bien sa mission de prédication. En 1215, saint
Dominique fera par ailleurs confirmer les biens du
monastère par le pape mais n'en sera pas considéré
comme propriétaire, cela afin de rester en accord avec
sa vocation de pauvreté.

Le rôle central de l'éducation et


de l'enseignement …

L'enseignement constitue une caractéristique


essentielle de l'ordre dominicain. En effet, Dominique
est particulièrement attaché à l'éducation et à la
formation de ses compagnons. Il recherche à obtenir
des frères compétents. Les dominicains bénéficient
ainsi d'une solide formation intellectuelle; ce sont des
théologiens. Saint Dominique a très vite compris
l'importance de la formation théologique pour la
prédication et l'instruction des hérétiques.

S'ils veulent se montrer convaincants et perspicaces


face aux cathares réticents, les dominicains doivent
bénéficier d'un enseignement théologique approfondi.
Dominique sait que ses frères doivent connaître les
textes bibliques mais également savoir lire et écrire le
latin. En ayant une solide culture théologique, les
dominicains seront plus efficaces dans leurs
prédications et arriveront à convaincre par la simple
parole les hérétiques. Ainsi, sous son impulsion, les
frères prêcheurs suivent divers enseignements pour les
former à maîtriser les connaissances des textes sacrés.
L'ordre mendiant se caractérise donc par un
enseignement plus poussé ; Dominique insiste pour
que les dominicains aient une meilleure connaissance
du dogme et de ce fait, il est nécessaire qu'ils
découvrent les réelles exigences de la morale
catholique. L'étude qui prépare à la prédication est
avant tout biblique et théologique, à savoir l'étude des
textes sacrés.

Les principaux centres d'études aujourd'hui sont :

l'université pontificale Saint-Thomas-d'Aquin érigée


à Rome en 1580 et transformée en Athénée
Angelicum en 1909, devenue université pontificale
en 1963 sous le pontificat de Jean XXIII ;

l'université Saint-Thomas érigée à Manille en 1611 ;

l'École biblique de Jérusalem fondée en 1890 par le


P. Lagrange.

Habit …

Un dominicain au
XIXe siècle.

Les dominicains portent un habit de couleur blanche,


composé de trois pièces :

une tunique (robe) serrée par une ceinture de cuir ;

un scapulaire (pièce de tissu sans manches,


reposant sur les épaules) ;

un capuce (pièce de tissu reposant sur les épaules :


il couvre le thorax jusqu'au sternum et les bras
jusqu'aux coudes, et se termine en pointe dans le
dos. Il comprend en outre une capuche).

En certaines circonstances particulières, ainsi que


lorsqu'ils sortent de leur couvent, ils portent sur l'habit
un manteau noir, composé d'une chape et d'un capuce
de même forme que celui de l'habit. Ce manteau était
d'une seule pièce jusqu'au début du XIVe siècle environ.

Depuis le XVe siècle, ils ont ajouté à leur habit un


rosaire de quinze dizaines porté à la ceinture.

La soutane blanche du pape est inspirée de l'habit


dominicain depuis saint Pie V qui, par humilité, avait
conservé ses vêtements dominicains.

Armoiries …

Armoiries du pape
dominicain Benoit XI qui
furent adoptées comme l'un
des blasons de l'Ordre.

Les armoiries de l'ordre ont évolué tardivement, mais


elles ne furent adoptées que tardivement.

Contrairement à une erreur largement répandue[15],


l'Ordre n'a pas attendu le début du XVe siècle pour
avoir un blason.

Il ne faut cependant pas confondre les armoiries de


prélats, issus de l'ordre dominicains, et celles de l'ordre
lui-même. En effet, au XIIIe siècle, un blason inspiré de
l'habit dominicain, « d'argent chapé de sable », est
adopté par le pape dominicain français Innocent V. De
même, en 1303-1304, le pape dominicain italien
Benoit XI porte un écu simplement coupé des deux
couleurs de l'Ordre : le blanc et le noir : en héraldique,
« parti d'argent et de sable ».

Au XVIe siècle, le blason d'origine d'argent chapé de


sable est parfois surchargé « d'un chien de sable,
tenant dans la gueule une torche enflammée »[16] puis
de divers meubles : globe, livre, palme, lys, couronne
d'or et étoile.

Armoiries du pape
dominicain Innocent V qui
porte aussi un des blasons
anciens de l'Ordre.

On trouve ainsi, en 1890, dans l'Annuaire du Conseil


Héraldique de France par Barbier de Montault[17] la
description suivantes des armes de l'ordre : « D'argent,
à la chape de sable, l'argent chargé d'un chien de
même, tenant dans la gueule une torche enflammée, la
patte senestre sur un globe d'azur et couché sur un
livre de gueules, accompagné d'une palme de sinople
et d'un lys au naturel passés en sautoir dans une
couronne d'or, et une étoile d'or en chef. »

Les armes à la croix florencée (croix figurant dans le


blason actuel) se forment au XVe siècle en Espagne[16].

L'ordre dominicain de nos


jours …

De nos jours, l'Ordre compte :

près de 6 000 frères ;

plus de 3 000 moniales, en 247 monastères ;

40 000 dominicaines apostoliques dans


119 congrégations ;

une centaine de milliers de personnes appartenant


aux fraternités de laïcs (ou tiers-ordre dominicain).

Le maître actuel, le frère Gerard Timoner, de nationalité


philippine, a été élu le 13 juillet 2019 à la tête de l'ordre,
succédant au frère Bruno Cadoré de nationalité
française.

Au Canada

Au Canada, l'on compte une seule province, la province
du Canada, composée de près de 150 frères, et qui
compte deux vicariats, un au Japon et l'autre au
Rwanda-Burundi. Les dominicains du Canada
possèdent deux campus universitaires : le premier, le
Collège universitaire dominicain d'Ottawa[18], est
spécialisé en études philosophiques et en études
théologiques ; le deuxième est le Collège universitaire
dominicain de Montréal, voué aux études pastorales.

En France

En France, on compte deux provinces :

la province de Toulouse avec des couvents à


Bordeaux, Marseille, Montpellier, Nice, La Sainte-
Baume, Toulouse; ainsi qu'à La Réunion et à Haïti ;

la province de France (après la fusion de la province


de Lyon avec la province de France en 1998, la
France a retrouvé la partition en province qui était la
sienne avant la Révolution française), avec treize
couvents en France (Clermont-Ferrand, La Tourette
près de Lyon, Lille, Lyon, Nancy, Paris — trois
couvents —, Évry, Poitiers, Rennes, Strasbourg,
Tours), dans le monde arabe : Tlemcen et Le Caire,
une maison à Bagdad et une maison à Mossoul ; en
Scandinavie : Oslo (Norvège), Lund (Suède), une
implantation à Helsinki.

En France, on compte 2 800 sœurs de vingt-huit


congrégations (sœurs dominicaines de la Présentation,
sœurs dominicaines du Saint-Nom de Jésus, sœurs
dominicaines du Saint-Esprit, etc.).

Parmi les activités des dominicains français, on peut


citer :

la Revue thomiste (Toulouse) ;

l'Institut-Saint-Thomas-d'Aquin (Toulouse) ;

la Revue des Sciences philosophiques et


théologiques (Paris) ;

les éditions du Cerf ;

un fort investissement dans le monde des médias,


notamment l'émission hebdomadaire sur France 2 Le
Jour du Seigneur, la prédication de retraites (y
compris sur internet, avec, entre autres, le site
Retraite dans la Ville), les homélies, les aumôneries ;

une université sur Internet (Domuni) ;

la gestion de bibliothèques comme la Bibliothèque du


Saulchoir ou la bibliothèque de l'Idéo ;

l'Institut dominicain d'études orientales situé au


Caire (Idéo) ;

L'organisation du pèlerinage du Rosaire, tous les ans,


à Lourdes (Hautes-Pyrénées).

En outre, il faut noter les institutions scientifiques


suivantes, de statut international et relevant
directement du maître de l'ordre :

la Commission Léonine pour l'édition critique des


œuvres de saint Thomas d'Aquin ;

l'École biblique et archéologique française de


Jérusalem (EBAF).

Le 23 mars 2013, le père Michel Lachenaud a été élu


prieur provincial de la province de France des
dominicains. Il succède à Mgr Jean-Paul Vesco, nommé
évêque d’Oran[19]. Le frère Loïc-Marie Le Bot a été élu,
en décembre 2014, prieur provincial de la province de
Toulouse. Il succède au fr. Gilbert Narcisse ayant
exercé deux mandats successifs.

En 2015 et 2016, à l'occasion des 800 ans de la


création de l'Ordre, les dominicains organisent de très
nombreuses initiatives au niveau international et
notamment en France[20]. À titre d'exemple, le
6 février 2016, une ostension des reliques de saint
Thomas d'Aquin est proposée en la cathédrale Notre-
Dame de Paris[21]. À cette occasion, l'Ordre propose la
toute première vénération de l'histoire en suggérant
aux fidèles d'adresser leurs intentions de prières par
les réseaux sociaux via un mot-dièse dédié, intentions
qui seront ensuite déposées devant le reliquaire[22].

Depuis le 28 décembre 2018, frère Nicolas Tixier est


prieur provincial de la province de France et frère
Olivier de Saint-Martin prieur provincial de la province
de Toulouse.

Aux États-Unis

Article détaillé : Ordre dominicain aux États-Unis.

En Angleterre

Article détaillé : Ordre dominicain en Angleterre.

En Allemagne et en Autriche

La province de « Teutonie » a été érigée en 1221.
Aujourd'hui, elle possède neuf maisons dont quatre
couvents et une petite maison d'accueil en
Allemagne : à Cologne (provincialat), à Worms (où se
trouve le noviciat), à Mayence, à Berlin, au pèlerinage
de Klausen près de Trèves, et six maisons en Bolivie.

La province d'Autriche et d'Allemagne méridionale


possède sept couvents : à Fribourg-en-Brisgau, à
Munich (deux couvents : Sainte-Catherine et Saint-
Gaëtan), à Augsbourg, et en Autriche trois couvents :
à Vienne, à Graz et à Friesach.

En Belgique

Les dominicains sont présents à Bruxelles, Louvain-la-
Neuve et Liège. Le révérend père Georges Rutten
fonde en 1925 un couvent à Knokke-le-Zoute.

En Suisse

Actuellement, autour de 80 dominicains vivent,
étudient et travaillent en Suisse, dont une trentaine
sont membres de la province suisse. Ils sont rattachés
à sept communautés, dont la plus grande est à
Fribourg. Couvent de formation, Fribourg reçoit de
nombreux frères d'autres provinces, ce qui lui confère
un caractère international. Les frères de la province de
Suisse sont présents à Fribourg, Genève et Zurich[23].

L'inquisiteur Ulric de Torrenté († 1445), un des


principaux instigateurs de la chasse aux sorcières[24]
appartenait à cet ordre[25].

En Russie

Les dominicains servent à l'église Sainte-Catherine de
Saint-Pétersbourg[26]. Il existe également une
communauté de tertiaires dominicains à Saint-
Pétersbourg.

En Ukraine

L'ancien couvent dominicain de Starokostiantyniv,
l'ancien monastère dominicain de Bogoradtchani, le
monastère du bois de la Croix de Pidkamine, le couvent
dominicain de Lvov, le monastère dominicain de
Jovkva.

Statistiques …

Un dominicain au
début du XXIe siècle.

année provinces couvents membres

1876 39 3 341

1910 28 4 472

1921 30 352 4 724

1931 29 424 6 137

1949 33 506 7 661

1966 39 697 9 998

2009 602 5 923

2015 552 5 769

2019 530 5 753

2022 529 5 503

Selon l'annuaire pontifical de 2010, il y avait au


31 décembre 2008, 5 923 dominicains dans le monde,
dont 4 466 prêtres.

Notes et références …

1. ↑ Frères dominicains, disciples de la Règle de


saint Augustin [archive]

2. ↑ La Règle de saint Augustin, le libellus de


Jourdain de Saxe [archive].

3. ↑ Jean-Paul II, Lettre au supérieur général de


l'ordre des dominicains [archive]
{date|28|06|2001}.

4. ↑ (en) « Order of Friars Preachers - Catholic-


Hierarchy » [archive], sur catholic-hierarchy.org
(consulté le 31 mars 2023).

5. ↑ Dans La Croix, 7 septembre 2010, p. 18


[auteur ?? Titre article ??].

6. ↑ Marcel Pacaut, Les ordres monastiques et


religieux au Moyen Age, Nathan, 1993
(ISBN 2-09-190061-3 et 978-2-09-190061-2,
OCLC 409049637).

7. ↑ La Croix, 7 septembre 2010, p. 18. [auteur ??


Titre article ??]

8. ↑ « La maison Seilhan » , sur seilhan.org


(version du 14 mai 2018 sur Internet Archive).

9. ↑ Pierre Félix Mandonnet, Saint Dominique. L'idée,


l'homme et l'œuvre, Éditions Desclée de Brouwer,
1938.

10. ↑ Maxime Fourcheux de Montrond, Dictionnaire


des abbayes et monastères, J.-P. Migne, 1856,
p. 520.

11. ↑ Hors ceux chargés de l’éducation publique et


des maisons de charité.

12. ↑ « L'expulsion des dominicains en 1903 »


(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
.

13. ↑ Yann Raison du Cleuziou, « Albert-Marie


Besnard, un maître dépassé par ses disciples.
Mystique de la génération et subversion des
formes de l'autorité au couvent d'étude
dominicain du Saulchoir (1964-1968) », Genèses,
no 88, 2012 (lire en ligne [archive], consulté le
27 juillet 2021)

14. ↑ a b c d e f et g Jules Racine St-Jacques, Georges-


Henri Lévesque – Un clerc dans la modernité,
éditions Boréal, Montréal, 2020, p. 79-94; 244;
259; 411-412 (ISBN 978-2-7646-3601-5).

15. ↑ « Quelques repères » , sur dominicains.be


(version du 6 mai 2011 sur Internet Archive).

16. ↑ a et b Vicaire 2004.

17. ↑ X. Barbier de Montault (prélat de la Maison de


Sa Sainteté), Annuaire du Conseil Héraldique de
France, 3e année, 1890.

18. ↑ Collège universitaire dominicain


d'Ottawa [archive], avec également une
présence sur le web par le webzine Spiritualité
2000 [archive].

19. ↑ Anne-Laure Filhol, « Le P. Michel Lachenaud,


nouveau prieur des dominicains de France », La
Croix, 25 mars 2013 (lire en ligne [archive] [sur
la-croix.com], consulté le 2 août 2019).

20. ↑ VIIIe centenaire des Prêcheurs [archive].

21. ↑ Jubilé : participez à une


« iVénération » [archive].

22. ↑ Comptez-vous « iVénérer » les reliques de saint


Thomas ? [archive]

23. ↑ « Les dominicains en Suisse » [archive], sur


dominicains.ch (consulté le 1er septembre 2019).

24. ↑ Philippe Simon, « Ulric de Torrenté, la foi du


bûcher », Le Temps, 22 juillet 2012 (ISSN 1423-
3967, lire en ligne [archive], consulté le
5 juillet 2019).

25. ↑ (de) « historicum.net: Torrenté, Ulrich


von » [archive], sur historicum.net (consulté le
2 août 2019).

26. ↑ (ru) « Братья доминиĸанцы - Приход святой


Еĸатерины Алеĸсандрийсĸой » [archive], sur
catherine.spb.ru (consulté le 24 avril 2019).

Voir aussi …

Bibliographie

Tomàs Maluenda O. P., Annalium sacri ordinis
praedicatorum centuria prima., Naples, 1627

Scriptores Ordinis Praedicatorum, Paris, Christophe


Ballart et Nicolas Simard, 2 vol., 1719- 1721.

Daniel-Antonin Mortier, Histoire des maîtres


généraux de l'Ordre des Frères Prêcheurs, Alphonse
Picard et fils éditeurs, Paris, 1904, tome 1, 1170-
1263 [archive], 1905, tome 2, 1263-
1323 [archive], 1907, tome 3, 1324-
1400 [archive], 1909, tome 4, 1400-
1486 [archive], 1920, tome 8, Index
général [archive], 1911, tome 5, 1487-
1589 [archive], 1913, tome 6, 1589-
1650 [archive], 1914, tome 7, 1650-
1904 [archive], 1909, Index général des noms
propres et de lieux contenus dans les tomes 1 à
4 [archive]

Angelus Maria Walz O. P., Compendium historiae


Ordinis Praedicatorum, Libreria Herder, Rome, 1930
(lire en ligne) [archive]

Cahiers de Fanjeaux, Privat, Toulouse :


Les Mendiants en Pays d'Oc au XIIIe siècle, no 8
1973 (réédité en 1995).

L'ordre des Prêcheurs et son histoire en France


méridionale, no 36 (2001) (ISBN 2708934384).

Dictionnaire biographique des frères prêcheurs.

[Vicaire 2004] Marie-Humbert Vicaire, Histoire de


Saint Dominique, Paris, Éditions du Cerf, réimpr.
2004, 752 p..

Guy Bedouelle et Alain Quilici, Les frères prêcheurs,


autrement dit dominicains, Éditions Le Sarment
Fayard, 1997.

Thierry-Dominique Humbrecht, La vocation


dominicaine, éd. Parole et silence, 2007.

Guillaume Goubert et Timothy Radcliffe, ancien


maître de l'ordre des Dominicains, Je vous appelle
amis : entretiens avec Guillaume Goubert, éd. Cerf,
2014, prix 2001 de littérature religieuse.

Les Dominicains en France (XIIIe – XXe siècles), N.


Bériou, A. Vauchez et M. Zink éd., Paris, AIBL-Ed. du
Cerf, 2017, 656 p.

Jean-Donatien Levesque, Notes historique sur le


couvent des Dominicains du Puy-en-Velay, XIIIe –
e
XV siècle : in Cahiers de la Haute-Loire 1982, Le
Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, 1982

Laurent Cizeron, Les Dominicains du Puy-en-Velay,


e
XIII – XVe siècle, nouvelles notes historiques, Le Puy-
en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, 2018

Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.),


« Ordre des Prêcheurs » dans Dictionnaire universel
d’histoire et de géographie, 1878 (lire sur
Wikisource).

Catherine Besson-Lagier, « Évocation du costume


dominicain - Première moitié du XIIIe siècle », Moyen
Âge, no 131, novembre-décembre 2022, janvier 2023,
p. 52-59 (ISSN 1276-4159).

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Sœurs dominicaines Liste des sites de


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