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b- Frottement de glissement et résistance au roulement :

La force de frottement par glissement s’oppose au mouvement entre deux


surfaces glissant l’une au contact de l’autre. Cette force dépend de la nature des
surfaces se trouvant au contact l’une de l’autre (matériau et degré de finition),
ainsi que de la force normale appliquée perpendiculairement au sens du
mouvement. La résistance au roulement est le phénomène physique qui
s'oppose au roulement. En tant qu'opposition au mouvement, il s'apparente
aux frottements, mais est de nature différente : il est dû à la déformation
élastique des pièces en contact.

Efforts appliqués en cas de glissement

3-l’allure de l’effort tangentielle en fonction de l’effort normal lorsque :


Le solide est immobile : cas statique (v=0)
Le solide est en mouvement cas dynamique (v ≠0)
4-La relation entre l’angle d’inclinaison et le coefficient de frottement :
On a le corps est en équilibre :
Donc en sommant :

P
=0
→ →
{R

Par projection sur (ox) : R t−Psin(θ)=0


 µR n−Psin (θ)=0
 µ Pcos (θ)−Psin (θ)=0
 µ cos(θ)−sin(θ)=0
Rt
 µ=tg(θ)= Rn

5-Explication de la manière dont on peut mesurer les coefficients de


frottement statique et cinétique en variant l’angle d’inclinaison :

Pour mesurer le coefficient de frottement statique, il faut varier les


valeurs de θ dans la relation mentionnée en question 4 en gardant la
vitesse du solide nulle. (Le solide est immobile).
Pour le cas de mesure du coefficient dynamique, il faut répéter le même
processus mais cette fois ci, le solide doit être en mouvement (la vitesse
est non nulle).
6- la relation entre l’angle de glissement () et l’angle d’inclinaison () :

Dans ce cas, et en sommant le poids et la réaction du plan => la


résultante est nulle.

Par projection sur (ox) : −Psin()+ Rsin()=0

Par projection sur (oy) : −Pcos()+ Rcos()=0


 Rsin ()=Psin() & Pcos()=Rcos ()
Psin() Rsin()
 =
Pcos () Rcos ()
 Tan() = tan()

B- Frottement de glissement, résistance au roulement :

Expérience :
Nous avons commencé le TP par l’attachement de la plaque métallique au-
dessous du chariot posé sur un plan de glissement qui est parfaitement
horizontal, ainsi, nous avons ajouté sur le chariot une masse de (40*10g), puis à
l’aide d’un fil, nous avons lié le chariot au support des masses suspendues à
droite, et juste après l’assurance que le fil traversant la poulie est horizontal,
nous avons commencé à ajouter des masses successives doucement sur le
support des masses à droite jusqu’à observer un léger déplacement du chariot.
(on a même employer des masses de 1g pour avoir plus de précession vis-à-vis
les mesures pris).
• La même expérience est répétée en utilisant un chariot avec ses roues, et
une autre fois en remplaçant la surface métallique par une surface de
caoutchouc.

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