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37. M, 1905, p. 99 et 1903 : « Von Comte muß ich mich darin entfernen, daß mir die
psychologischen Thatsachen als mindestens eben so wichtige Erkenntnisquellen erscheinen
wie die physikalischen » (p. 38). Selon Blackmore (1972, p. 164-169), il existe des points de
convergence indiscutables entre le positivisme comtien et les doctrines de Mach, comme l’idée
scientiste que le progrès de l’humanité passe par le progrès scientifique, l’opposition à la
métaphysique et l’idéal de l’unification des sciences.
38. Parmi les traducteurs figure aussi Sigmund Freud, chargé de la traduction du tome XII
de l’édition, lequel comprend entre autres L’asservissement des femmes.
39. Z, 1885, p. 3-4, 31 et 39.
40. Z, 1874, p. 62-63 et 1885, p. 37-39.
41. Ce rayonnement s’explique par la conjonction de deux facteurs. Tout d’abord, il
convient de souligner l’extraordinaire fascination qui se dégage, non seulement de la personna-
lité de Brentano, mais encore de ses cours pendant les vingt années qu’il a enseigné à
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ment encore, à l’idéalisme allemand, qui, à ses yeux, constituent des formes
dégénérées de la philosophie. Face à l’idéalisme, le positivisme est vécu
initialement comme le signe et la promesse d’un redressement authentique
de la philosophie. Dans l’étude sur Comte, Brentano s’évertue à réfuter toute
velléité d’interpréter le positivisme dans le sens du kantisme. Ce qui rappro-
che effectivement Brentano de Comte, c’est que l’un et l’autre prennent le
contre-pied de Kant en défendant une conception réaliste de la connais-
sance. Or, l’anti-kantisme et l’anti-idéalisme représentent une caractéristi-
que constante et fondamentale de la philosophie autrichienne. Cette orien-
tation remonte à Bolzano, qui a critiqué dans l’idéalisme la confusion de
l’objet d’une représentation avec la représentation elle-même et qui a ancré