4 juin 2023 Johan Goedkoop, Lora Lolev

Noé Pahud, Tringa Xhuli

Sentiment de justice et répartition des

tâches ménagères : Un ressenti subjectif découlant
de réalités matérielles.

Résumé : Cette recherche statistique s’intéresse au sentiment de justice ressenti par les femmes
au sein d’un couple hétérosexuel par rapport à la répartition des tâches ménagères. A rédiger
une fois que le travail final sera fini.

Méthode & Hypothèse

Ce travail repose sur des données secondaires
récoltées dans le cadre de l’étude Mosaich (cf.
encadrer). Afin de mesurer le sentiment de
justice des femmes découlant de la répartition
inégale des tâches ménagères entre elles et leur
conjoint, il a fallu dans un premier temps isoler
uniquement les répondantes qui étaient en
couple hétérosexuel. Le sentiment de justice a
ensuite été mesuré à partir de la question :
« Laquelle de ces propositions décrit le mieux le
partage des tâches domestiques entre votre
partenaire et vous ? ».
Les répondantes avaient le choix entre un
continuum découpé en cinq questions allant de
« je fais beaucoup plus » à « beaucoup moins
que ma part ». Comme les répondantes stipulant
qu’elles faisaient moins que leur part équitable
était tellement peu nombreuse, nous les avons
regroupé avec celle qui stipulait qu’elles
faisaient à peu près leur part, créant ainsi une
distinction entre les femmes qui pensaient faire
beaucoup plus, un peu plus ou également leur
part de travail ménager.
En se posant le questionnement suivant : Quels
facteurs socio-démographiques et mode de vie
influence le sentiment de justice des femmes
dans la réaprtition des tâches ménagères ?
Nous avons par la suite croisé cette variable
avec plusieurs caractéristiques comme le niveau
de revenu des couples ou leur niveau
d’études achever mais également des 1
facteurs situationnels tel que le taux d’activité
de la femme ou encore la situation parentale
du couple.
Ayant au préalable des connaissances sur la
thématique, nous supposions voir des
différences en fonctions du positionnement
social des couples, avec une répartition des
tâches plus égalitaires chez les couples de
classes supérieurs. Un autre facteur que nous
pensions déterminant étaient l’arrivé d’un
enfant au sein du couple ainsi que le taux
d’activités de la femme.
Disposant au préalable de données
d’enquêtes, ce travail ne s’inscrit pas dans
une démarche hypothético-déductive
classique en statistique mais plutôt comme
un va-et-vient constant entre hypothèse
établit et vérification de ces dernières en
testant leur significativité avec des tests de
Chi2 et par la suite des régressions linéaires.
Une variable dépendante complexe ?
L’intérêt porté à une variable dépendante se
rattachant à un sentiment – ici de justice–
nous permet de comprendre pourquoi la
division de temps objective des tâches
ménagères demeurent aussi stagnante.
(Baxter 2000) Cependant, cet apport de

MOSAICH 2022
L’étude Mosaich , acronyme de “Measurement and Observation of Social Attitudes in
Switzerland (CH)” est un questionnaire auto-administré (le.la répondant.e y répond seul.e en
ligne) annuel visant la population suisse majeure. Le but est de produire des données
comparables au niveau international concernant les attitudes et les opinions de la population
Suisse sur des problématiques sociétales. Les données référencées dans ce travail sortent de
la version de 2022 du questionnaire et s’intéressent à la répartitions des tâches ménagères
et au sentiment de justice liée à ces dernières.
 Johan Goedkoop, Lora Lolev
Noé Pahud, Tringa Xhuli

ou le taux de différence de travail rémunéré de

dimension subjective peut poser un certain
problème : Comment pouvons-nous nous
assurer que ce dernier est compris de la même
manière par toutes les répondantes ? La
complexité de mesure d’une variable de
perception de justice peut reposer dans un
vaste panel de conditions différentes.
Thompson (1991) présente trois facteurs qui
influencent la perception des femmes de justice
dans la répartition des tâches :
« Outcome values », les comparaisons de
référence, et les justifications (Ibid) a première
se rapporte à ce qui est attendu d’une relation.
En effet, une satisfaction complète et un
sentiment de justice peut ne pas résider dans
une distribution égale et juste des heures de
travail domestique mais plutôt dans une
participation plus active dans les tâches
féminines ou savoir que leur partenaire est
présent et disponible dans d’autres sphères.
Ensuite, une femme pourrait juger sa situation
comme juste ou injuste en ayant recours à des
comparaisons de référence comme une mère ou
une amie qui serait plus sujette à une situation
de répartition jugée telle fortement inégale
comparée à la sienne. Finalement, les
« justifications » comme des idéologies de genre
la femme et du partenaire contribuent au
jugement porté sur la situation de justice.
Cette brève présentation nous permet de mettre
en avant la complexité de jugement d’une
variable de perception malgré son caractère de
plus-value. Les limites de nos données résident
dans le manque de connaissance des facteurs 2
subjectifs liés au sentiment. C’est, dès lors, par
nos variables indépendantes que nous allons
essayer d’expliquer quels facteurs pourrait
influencer le taux de sentiment de justice ou de
son absence.
Une répartition inégale
propre à toutes les classe
Une répartition inégale propre à toutes les
classes : Parler de nos idées préconçues, couple
classe populaire moins égaux dans réaprtitions
→
on a checker les variables comme revenu, classe
sociale, niveau de diplôme : échec, aucun
résultat significatif. (1). Inclure des tableaux de
Chi2 ou des graphes, peut être même des
régressions à voir. (2) Faire un encadré sur le
teste de Chi2 et la régression (cf.

SENTIMENT DE JUSTICE DE LA FEMME EN FONCTION DE :

I do much more than my fair share of the household work
I do a bit more than my fair share of the household work
I do my fair part or less of the household work
ACCOMPLI DE ACCOMPLI DE

H TERTIAIRE 17,4% 33,0% 49,6%

D'ÉTUDES

L'HOMME
NIVEAU

H SECONDAIRE II 21,6% 36,0% 42,4%

H PRIMAIRE ET SECONDAIRE I 41,5% 22,6% 35,8%

F TERTIAIRE 19,7% 35,9% 44,4%

LA FEMME
D'ÉTUDE
NIVEAU

F SECONDAIRE II 19,9% 33,3% 46,8%

F PRIMAIRE ET SECONDAIRE I 27,4% 36,8% 35,8%

HOMME CLASSE SUPÉRIEUR 21,9% 34,2% 43,9%

CLASSE SOCIALE
DES COUPLES

FEMME CLASSE SUPÉRIEUR 19,4% 32,2% 48,4%

COUPLE CLASSE SUPÉRIEUR 18,9% 37,7% 43,4%

COUPLE CLASSE INFÉRIEUR 31,5% 27,9% 40,5%

 Johan Goedkoop, Lora Lolev
Noé Pahud, Tringa Xhuli

La prédominance
des facteurs situationnelles
La prédominance de facteurs situationnelles :
Parler de la variable couple et peutêtre temps
partiel aussi de la logique de travail dans
3
laquelle s’inscrit la femme montrer nos résultats,

Un contexte Suisse structurant

Un contexte suisse structurant : Fair un lien avec
la littérature, parler du contexte suisse, recours
massif au temps partiel, pas d’accès au crêche,
force donc la femme à réduire son temps de
travail et à assumer le travail de care, on peut
reprendre les textes de la présentations.