340-P4T-JR Groupe : Vendredi

Guide de lecture (à remettre à la séance 9)

Les guides de lecture visent à permettre une lecture efficace des textes et ainsi en avoir
une meilleure compréhension. Complétez ce guide (ordigraphié) et remettez une copie en
classe. Ce devoir sera comptabilisé dans le Journal de bord (10%). Il s’agit d’un travail
individuel, toute collaboration sera considérée comme du plagiat.
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Texte de Robert Nozick, Anarchie, État et Utopie

1. Quel est le problème (sous forme de question) posé par Robert Nozick dans son
ouvrage Anarchie, État et Utopie et quelle est sa thèse (conclusion) ?

Dans son ouvrage Anarchie, État et Utopie, Robert Nozick présente le problème
suivant : Quelle place les droits de l’individu laissent-ils à l’État ? Dans ce même
ouvrage, Nozick présente sa thèse qui stipule que l’État minimal qui limite ses
fonctions dans peu de domaine est justifié alors que tout État qui est un tant soit peu
plus étendu enfreindrait les droits des personnes libres.

2. Pourquoi Nozick n’est pas d’accord avec le terme de « justice distributive » ?

Expliquez. À quel autre terme suggère-t-il d’appliquer un principe de justice ?

Car selon lui le terme « justice distributive » n’est pas neutre puisque le terme «
distribution » porte les gens à croire qu’un mécanisme ou qu’un principe est mis en
place pour fournir quelque chose et faire la distribution des parts, mais en réalité
cette distribution contient des erreurs. Nozick explique que selon lui dans une société
libre la distribution se fait par des échanges et grâce aux relations que certaines
personnes ont qui leur permet d’obtenir des ressources. C’est pourquoi il suggère
d’appliquer le principe de justice au terme « la possessions des gens ».

3. La théorie de l’habilitation de Nozick énonce en vertu de quels principes on peut

considérer une possession comme étant légitime (juste). Nommez et expliquez les
trois principes qui rendent juste, selon Nozick, une possession (p. 188 à 192).

Selon la théorie de l’habilitation de Nozick on peut considérer une possession

comme étant légitime si la distribution nait d’une autre distribution juste qui a été fait
à l’aide de moyens légitime. De plus, elle est considéré comme légitime si la
possession s’est fait par un échange volontaire entre deux personnes. Finalement, une
possession est considéré comme légitime si elle s’est produit en accord avec le
 principe de justice gouvernant de l’acquisition et le principe de justice gouvernante
les transfert, donc s’il y a eu un vol ce n’est pas une possession légitime.

4. Si les avoirs sont justes en fonction des principes ci-dessus énumérés, qu’en
est-il de l’ensemble total (la répartition). Expliquez.

Selon lui, l’ensemble total ou la répartition n’est pas juste, car plusieurs injustices
passées ont donné naissance à des possessions actuelles et ces possessions peuvent
être le produit de vols ou d’escroquerie et donc ces gens ne sont pas compensé pour
ces injustices donc la répartition est injuste envers certains individus.

5. Expliquez la critique de Nozick à l’égard de la justice distributive à partir de

cette citation : « les principes mis en modèle de justice [distributive] ne centrent
leur intérêt que sur le rôle de donataire et ses droits supposés » (p. 210).

Cette critique à l’égard de la justice distributive explique que lorsqu’il s’agit

d’analyser la distribution des biens ou du revenu ces principes mette complètement
de côté le fait qu’une personne pourrait avoir envie de donner quelque chose à
quelqu’un, donc les principes ne centrent leur intérêt que sur la question de si les
gens ont droit à un héritage au lieu d’inclure le questionnement qui mène à savoir si
une personne a droit de légué et tout cela, car ce n’est pas dans l’intérêt de la
personne selon les principes.

6. Que pense Nozick de l’impôt proportionnel (progressif) visant la redistribution

? À quoi le compare-t-il ? Expliquez.

Nozick pense que l’impôt proportionnel qui vise la redistribution est injuste puisque
selon lui, il s’agit d’une violation des droits des gens et il dit que l’imposition sur les
biens qui proviennent du travail se trouve sur un pied d’égalité avec les travaux
forcés, car il explique que selon ce principe d’impôt proportionnel, le fait de prendre
les gains de x nombre d’heures de travail d’une personne revient à prendre ces heures
de cette personne même ce qui place cette personne dans l’injustice, car c’est comme
si celle-ci travaillait pour un autre individu.

7. Expliquez pourquoi Nozick s’oppose à l’idée rawlsienne que des principes de

justice distributive sont nécessaires pour déterminer comment répartir les fruits
de la coopération sociale (p. 230 à 233).

Nozick s’oppose à l’idée rawlisienne puisque selon lui la façon dont les bénéfices de
coopération vont être distribués ou alloués n’est pas juste, car cette distribution
semble qui équitable ne l’est en fait pas du tout car le bien de coopération devient
beaucoup plus grand que les parts non coopérative ce qui fait que les droits
individuels sont bafouer et selon lui, l’idée rawlsienne implique trop l’État dans
l’économie du peuple.