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John Rarwls 

: justice et démocratie

La préface

L’existence d’une pluralité des doctrines compréhensives incompatibles entre elles- le


fait du pluralisme- prouve que l’idée d’une société bien ordonné et gouvernée par la théorie de
la justice comme équité, au sens de TJ, est irréaliste. Elle est incompatible avec la réalisation
même de ses principes dans les meilleures conditions envisageables. P.9 et 10

En conclusion, le problème du libéralisme politique est celui de savoir comment une


société démocratique stable et juste, composée de citoyens libres et égaux, mais profondément
divisé par les doctrines incompatibles entre elles, religieuses, philosophiques et morales, peut
exister de manière durable. P.10

1-la structure de base comme objet (comme objet premier de la justice)

I-

On entend par structure de base la manière dont les principales institutions sociales
s’agencent en un système unique, dont elles assignent des droits et des devoirs fondamentaux
et structurent la repartissions des avantages qui résulte de la coopération sociale. P.37

II-

Partir de la structure de base et développer ensuite d’autre principes de façon


séquentielle confère un caractère spécial à la théorie de la justice comme équité. P39

Les structures de base de l’utilitarisme est en contraste avec les structures de base
comme équité. Le premier admet que les droits et libertés puissent être sacrifiés au nom du
plus grand nombre, alors que le second exige une analyse et un respect de cas particuliers de
chaque contractant.

III-

En considérant l’état comme une association privée, la doctrine libertarienne rejette


les idées fondamentales de la théorie du contrat. P.45

IV-
Le rôle des institutions qui font partie de la structure de base est de garantir de justes
conditions pour le contexte social, sur fond desquelles se déroulent les actions des individus et
des associations. P46

RESUME

1- L a structure de base comme objet

Dans cet article, il a été question de montrer que toute justice doit être liée à un
contexte sociale. Le contexte définit la nature de la justice à accorder à un individu ou à une
société. Ainsi, la justice procédurale doit s’appliquer en consonance avec le contexte sociale,
analysé par une structure de base dument mis en place. C’est dans cette perspective que Rawls
affirme : « Le rôle des institutions qui font partie de la structure de base est de garantir de
justes conditions pour le contexte social, sur fond desquelles se déroulent les actions des
individus et des associations. P46 » il découle de cette affirmation que la structure de base est
une sorte d’analytique des situations réelles en faisant abstraction de la justice procédurale,
historiquement établit, obligatoire que les générations devraient observer. Cette réflexion a
vue le jour selon que les théories générales de la justice sociale n’arrivent pas non seulement à
éliminer les injustices mais encouragent les injustices sociales dans leur procédure.

La structure de base garantit une justice équitable. La justice comme équité n’est
mieux appliquée qu’en présence d’une structure de base, qui, revisite les règles de la justice
en lien avec la situation sociale et l’adopte à celle-ci. Ce qui fait que la procédure de la justice
du contexte sociale satisfait aux principes que des personnes morales, libres et égales, et
placées dans une situation équitable adopteraient dans le but de gouverner cette structure. Les
principes de la structure de base sont :

 Chaque personne a un droit égal au système le plus étendu de liberté de bases


égales pour tous qui soit compatible avec un système de liberté pour tous.
 Les inégalités sociales et économiques sont autorisées à condition (a) qu’elles
soient au plus grand avantage du mal loti, et (b) qu’elles soient attachées à des
positions et des fonctions ouvertes à tous, dans les conditions de juste égalité
de chance. P52
Le contrat social et les règles de la justice doivent être hypothétiques et non historique. Elles
doivent l’être en ce sens que les relations entre les personnes sont de nature à se détériorer au
fil du temps. Et donc nous voyons tout de suite l’importance de la justice hypothétique, qui
revalue la situation selon le contexte réel et donner une version de la justice. Et c’est à bon ton
que Rawls affirme : « les accords réels conclus alors que les gens connaissent leur place dans
le cours de la vie sociale sont influencés par des contingences, naturelles et sociales, de toutes
sortes. » P.52 les structures de base mettent les gens dans une position originelle enfin que la
justice puisse régner.

2- LE CONSTRUCTIVISME KANTIEN DANS LA THEORIE MORALE

Le constructivisme kantien souhaite faire appel à une conception de la personne qui soit celle
qu’implicitement la culture adopte ou, du moins, qui s’avère acceptable aux citoyens une fois
qu’on la leur a présentée et expliquée correctement. P78

C’est sur cette définition du constructivisme kantien que Rawls se base pour expliquer et
proposer sa conception des modèls de la justice. En effet pour rawls, l’existence d’une
instance qui définit les principes et models de justice (justice procédurale parfaite) ne
permettent pas d’établir une société ordonnée et juste.une société ordonnée et justice serait le
résultat de la fin de la justice procédurale pure à travers la position originelle. C’est dans cette
perspective que Rawls affirme : « le résultat de la position originelle définit ce qu’on pourrait
appeler les « bons principes » de la justice ». P.80. Avant tout, il faut considérer les
partenaires comme des agents libres et égaux ; rationnels et raisonnables.

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