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Soft Skills II
Elément de module : Communication et
Développement personnel
S.7
Années universitaires
2020-2022
Objectif du cours
Être capable d’analyser des situations de communication
Apprendre à mieux se connaître pour aller plus loin dans
son développement personnel
Prendre conscience des mécanismes de fonctionnement
de vos comportements (Filtres, attitudes, jeux psychologiques…)
Apprendre à comprendre, contrôler et à gérer ses
émotions avec confiance, affirmation et maîtrise de soi
Apprendre à accueillir les émotions des autres et à gérer
les situations relationnelles
Apprendre à définir son positionnement relationnel et
mieux fonctionner avec les autres
Découvrir les techniques en développement personnel
(AT, PNL) qui permettent d'atteindre plus facilement vos objectifs
professionnels
Plan du cours
Introduction
1. La psychosociologie de la communication
- Différentes approches communicationnelles (Behavioriste,
phénoménologique, cognitive)
- Modèles et Enjeux de la communication interpersonnelle
- Consonance et Dissonance cognitives (Fistinger)
- Attitudes de Porter
2. Communication et Développement personnel
- Perception
- Connaissance de Soi, Estime de soi, Image de soi (tests de personnalité)
- Intelligence Émotionnelle (IE) (tests QI, QE)
- Analyse transactionnelle (AT) : État du Moi, Type de transactions,
Scénario de vie
- Programmation Neuro Linguistique (PNL) : calibrage, synchronisation,
ancrage, recadrage, croyances et présupposés (test VAKOG)
Conclusion
1
Fondements de la psychosociologie de la communication
Schématisons
1
- PICARD Dominique, « Théories et modèles de la communication », in Introduction aux
sciences de l’information et de la communication, collection coordonnée par Denis Benoit,
Les Editions d’organisation, Paris, p. 39.
2
La communication suppose au moins deux individus qui peuvent
prendre alternativement des positions selon le statut et les fonctions qu’ils
assument dans l’échange. Les rôles se traduisent par des normes de
comportement, qui permettent de dégager plusieurs types de relation entre les
interlocuteurs : relation de voisinage, de force ou de faiblesse, etc.
Schématisons
3
en partie déterminé en conséquence »2. Définir la relation, « c’est instaurer un
rapport de place3 entre les protagonistes »4.
Schématisons
Deux types de relations
Elles sont concentrées sur les enjeux Elles sont concentrées sur les enjeux
identitaire et psychologique (Surtout en cas professionnels comme la compétence,
de conflit) la performance, la rentabilité et le
Ce type de rapport peut nuire à la relation rendement
professionnelle ou la favoriser Dans ce type de rapport on ne tient pas
compte de la vie privée des individus
N.B. Dans le milieu de travail, les relations car ce qui compte c’est le sens de
2
- BOURDIEU P. Ce que parler veut dire, Paris, Fayard, 1982, p. 16.
3
- c’est l’auteur qui souligne
4
- PICARD, Dominique, « Les mécanismes psycho-sociologiques du processus de
communication », in Cahiers Français, sous la direction de CAPUL, Jean- Yves, n°. 258, p.
20.
4
Exercice :
Faites une recherche qui se focalisera sur une étude comparative entre les deux
concepts « Évaluation » et « Jugement ».
N.B. Dans votre recherche, il est impératif de citer les sources documentaires que
vous avez exploitées.
5
Schématisons
Ces relations sont régies par des facteurs identitaires relatifs aux
statuts des interlocuteurs comme l’âge, le sexe, la profession, le système de
valeur, l’histoire personnelle de chacun. Ces éléments constitutifs de la
personnalité influent directement ou indirectement sur la place qu’occupent
les acteurs et les rôles qu’ils peuvent jouer dans un groupe social ; « les
facteurs identitaires confèrent à chaque personne une place dans la société qui
autorise certains types de communication et en interdit d’autres. »5. Ainsi, la
manière avec laquelle on communique avec un ami n’est pas la même qu’on
6
adopte quand il s’agit d’un parent. Un autre comportement s’affiche lorsqu’il
s’agit d’un collègue ou d’un étranger. On se comporte d’une certaine manière
car nous avons comme référence le groupe d’appartenance sociale. Il faut
alors dire que la communication dans cette perspective se base sur des critères
psychosociologiques.
Sens et signification
7
Schématisons
8
pour exprimer une rencontre matinale entre deux individus. En revanche, une
multitude de variations reste possible dans la communication non-verbale : un
sourire bien appuyé, accompagné ou non d’un regard sympathique ou
antipathique, une tonalité qui peut connoter une prise de distance ou, au
contraire, une proximité, une posture hautaine ou modeste. Il est vrai que
certains de ces gestes sont codifiés par un contexte culturel (notamment le fait
de serrer la main), mais il n’en demeure pas moins vrai qu’ils expriment un
comportement subjectif voués à une multitude d’interprétation ; « la plupart
du temps, on n’isole pas une forme du langage de l’autre ; mais on émet et
reçoit globalement un comportement (verbal ou non- verbal) et c’est
l’ensemble qui donne du sens : une phrase rituelle d’accueil prononcée d’un
ton uniforme, sans sourire et avec raideur n’émet pas un message de
bienvenue. On peut donc parler de « multicanalité de la communication ».7
7
- PICARD Dominique, « Théories et modèles de la communication », p. 45.
9
motivés »8, c'est-à-dire dans lesquels il existe un lien entre le signifiant et le
signifié : lorsqu’on est heureux de voir quelqu’un on lui adresse un sourire.
- Ibid.
8
10
Sens et signification dans la tradition occidentale (Culture générale)
11
TD
Dans les années 1980, les entreprises japonaises avaient le vent en poupe.
On entendait parler de leurs méthodes de travail révolutionnaires, qui se sont
ensuite répandues dans de nombreuses industries et même dans les services.
Certaines entreprises ont longtemps conservé et conservent encore cette image
d’entreprises phares.
12
Le mois suivant, la même question était reposée, sous la même forme, et
de nouveau les quarante administrateurs donnaient leur réponse, les uns après les
autres. Cela pouvait se reproduire plusieurs fois de suite, c’est-à-dire que cela se
déroulait sur plusieurs mois. Mais au bout de six ou huit mois, la décision était
partagée par tous et faisait l’objet d’un réel consensus. De plus, elle résistait fort
bien à l’épreuve des faits.
La visée d’influence
Ainsi une relation est dite équilibrée lorsque les attitudes et les
relations d’union ont les mêmes orientations, comme c’est le cas, par exemple,
lorsqu’on admire une personne que l’on aime. Un autre exemple significatif :
« On travaille avec une personne qu’on respecte ». La contradiction entre
l’attitude et l’union se manifeste lorsqu’on collabore avec un collègue qu’on
déteste.
14
Schématisons
Attitude Union
Comportement : (mouvements,
modifications physiologiques, expression
verbale, etc.) d'un individu dans une situation
donnée.
15
L’approche interactionniste9, précise Dominique PICARD10,
s’intéresse à la manière avec laquelle se construisent les significations grâce
aux deux notions d’« inférence »
et de «
négociation du sens ». La notion
d’inférence traduit la capacité de l’interlocuteur de déceler derrière la
structure apparente du message (discours explicite), le contenu implicite. Le
travail de compréhension et d’interprétation consiste à sélectionner les
éléments pertinents par rapport au contexte de l’énonciation11.
La capacité d’interprétation
d’un message
La théorie du comportement
12
- Watson, John B. Psychology as the behaviorist views it . Psychological Review, (1913),
20, p. 158–177.
18
L’analyse du comportement, comme objet
d’étude observable et mesurable, se base
sur deux principes :
Réponse :
Stimulus :
La réaction que cet organisme
Ce qui provient de l’extérieur de
adopte après avoir été affecté
l’organisme et provoque des par ce stimulus.
réactions.
19
TD
20
TD
Débat
Quels sont les genres de sacrifices que l’un ou l’autre devrait faire
pour sauver le couple ? Un couple, peut-il vivre dans le même foyer
sans qu’il y ait entre les partenaires des points communs ou des
affinités ?
13
- Ibid. p. 43.
21
Naissance de la psychologie sociale
Ce qui est sûr, c’est que la psychologie sociale est une bâtarde ; dans son
hérédité on retrouve notamment de la philosophie, de la biologie liée à la théorie
évolutionniste de Darwin, de la psychologie expérimentale, de la sociologie, et
de la psychologie criminelle. Ce qui est rassurant, c’est qu’elle n’est pas une fin
de race, et qu’elle ne souffre pas d’hémophilie ; cette dernière caractéristique lui
sera plusieurs fois utile lorsqu’elle sera égratignée plus ou moins sévèrement.
22
Consonance et Dissonance cognitives (Fistinger14)
La théorie de la dissonance cognitive (1957) est l’une des théories les plus
connues de la psychologie sociale, et Festinger, son auteur, pourrait être
considéré, selon Zajonc (1990), comme le maitre de la discipline. Après plus de
50 ans d’existence, la théorie continue de générer des recherches innovantes.
Elle a été élaborée aux États-Unis par Léon Festinger (1919-1989), professeur
en psychologie sociale à l’Université Stanford (Palo Alto, Californie) » 15.
Principe
Dissonance Incompatibilité
Action
14
- Festinger, l., & Carlsmith, j. m. (1959). Cognitive consequences of forced compliance.
journal of abnormal and social psychology, 58(2), 203-210.
15
-http://www.psychologie-sociale.com/index.php/fr/theories/influence/6-la-theorie-de-la-
dissonance-cognitive
23
Les causes de la dissonance
Soumission forcée
Prise de décision
Causes (Festinger & Carlsmith, 1959)
(Brehm, 1956)
de la
Croyances infirmées dissonance Hypocrisie
Exemple 1 :
Dans les expériences sur la dissonance, on amène par exemple le sujet à donner
des arguments en faveur de la peine de mort alors qu’il est contre (il réalise donc
un acte dit « problématique »). La réalisation de cet acte l’amène à ressentir un
état d’inconfort. On étudie ensuite les conséquences en termes d’opinions ou de
comportements liées à cet inconfort : le sujet se prononcera par exemple, en
définitive, comme étant moins défavorable à la peine de mort qu’il ne l’était
auparavant (il ajustera son attitude initiale, de manière à la rendre davantage
conforme à l’acte problématique réalisé).
Exemple 2 :
Madame O. qui apprend que son amie (A) adore la corrida (C), alors qu’elle s’y
oppose farouchement (O) (déséquilibre) ; la triade ACO sera « rééquilibrée »
soit si l’amie de Madame O. renonce à la corrida, soit si Madame O. renonce à
leur amitié. Si la théorie de la dissonance a pu être associée aux théories de la
consistance dans un premier temps, ce n’est plus le cas aujourd’hui : la théorie
de la dissonance cognitive présente notamment, en effet, un caractère
motivationnel qui la démarque des autres théories.
http://www.psychologie-sociale.com/index.php/fr/theories/influence/6-la-theorie-de-la-
dissonance-cognitive
24
Dissonance dans le milieu de travail
25
Burn-out et dissonance dans le milieu de
travail
Dysfonctionnement professionnel
26
La personnalité en psychanalyse freudienne
Le conscient
Capacité de se décrire, de se définir et de choisir. La conscience est la
capacité de se percevoir, de s'identifier, de penser et de se comporter
de manière adaptée. Elle est ce que l'on sent et ce que l'on sait de soi,
des autres et du monde. En ce sens, elle englobe l'impression
subjective de nos expériences et la perception objective de la réalité.
Elle nous donne la capacité d'agir sur nous-mêmes pour nous
transformer.
L’inconscient
L'inconscient recouvre l'ensemble des représentations psychiques
liées à des pulsions refoulées hors du champ de la conscience et qui y
reviennent continuellement. Il s'agit de "l'ensemble des faits
psychiques dont nous n'avons pas conscience et qui sont refoulés", "Il
échappe complètement à la conscience, même quand le sujet cherche
à le percevoir et à y appliquer son attention", C'est "le lieu des
représentations refoulées, opposé au préconscient-conscient",
D'après Freud, l'Inconscient ressemble à la partie immergée d'un
iceberg que serait notre psychisme. Il fait partie de chacun car il
s'exprime dans nos rêves, nos fantasmes, nos lapsus, nos symptômes.
Le préconscient
Ce terme désigne une instance psychique que Freud place entre le
conscient et l'inconscient. Le préconscient est nettement séparé de
l'inconscient par une censure qui fait écran et transforme les
processus et les contenus inconscients avant de les laisser passer. En
revanche, il est plus proche de la conscience et jouerait un rôle de
filtre pour éviter à certains contenus inconscients de venir perturber
le mécanisme de l'attention. C'est aussi le lieu d'une première mise
27
en mémoire où les souvenirs et les connaissances restent accessibles à
la conscience, même s'ils ne sont pas actualisés.
Le Ça
"Ensemble des pulsions inconscientes". Freud et ses disciples ont
choisi ce mot minuscule pour baptiser la part la plus complexe et la
plus fondamentale de notre psychisme, l'Inconscient. Le « ça » est le
réservoir de l'énergie pulsionnelle et le lieu de l'hérédité, de l'inné ou
du refoulé. A l'inverse du Moi, qui est en partie conscient, le ça est
indépendant de toute cohérence, échappe à notre volonté modèle
notre psychisme et influe sur nos actions.
Le Moi
Il se construit à partir des sensations éprouvées, des expériences
vécues et de séries d'identifications. Il est à la fois le lieu de l'identité
personnelle, du contrôle du comportement, du rapport aux autres et
de la confrontation entre la réalité extérieure, les normes morales et
sociales et les désirs inconscients. Il est le médiateur entre le ça et le
Surmoi.
Le Surmoi
Plus proche de l'inconscient que du conscient, il se constitue à partir
du Moi par identification de l'enfant au parent symbolique incarnant
l'autorité. Il exerce les fonctions de juge et de censeur. De son conflit
avec les désirs du Moi naissent les culpabilités conscientes ou
inconscientes
28
Triangle de Karpman16
16
- http://www.radiocoaching.info/triangle-dramatique-resonance/
29
veut… la sauver. Ce dernier a un rôle très gratifiant mais place de fait la
victime en incapacité de s’en sortir par elle-même…
Quelques exemples :
En coaching :
le coach en relation avec un de ses clients qui lui parle d’une autre
personne (qui n’est pas présent dans la pièce).
1. Une première piste possible pour s’en sortir sera déjà de prendre
conscience que ce « triangle » est là :
Suis-je dans une relation triangulaire ?
Si oui, y a-t-il manifestement un « bourreau », une « victime »,
un « sauveur » ?
Si oui, l’un des deux autres ou moi-même avons-nous changé de
rôle… l’espace d’un instant.
Si oui à ces trois questions, c’est que le triangle dramatique est
installé dans toute sa nocivité !
2. Une deuxième piste possible sera bien souvent… de se taire, pour
ne pas alimenter le « triangle ». Plus difficile à dire qu’à faire ! En effet,
si l’on dit quelque chose, et quoique l’on dise, on risque fort de
continuer à endosser l’un des trois rôles…
31
3. Une troisième piste sera… de quitter ce triangle dramatique :
courage, fuyons !
32
client et moi est ou non en résonance avec cette situation qu’il évoque,
justement. Par exemple :
Porter son attention sur ce qui se passe entre mon client et moi
33
Quelles émotions sont présentes chez lui, chez moi ? Ces émotions
prennent-elles le volant de sa vie, de la mienne ? Alors, qu’est-ce que
cela dit des émotions de chacun dans la situation évoquée ?
34
Analyse transactionnelle
Une discipline ou un simple outil de travail ?
36
Schématisons
37
Relevez le concept de l’environnement dans cette situation et dites
quel est son influence sur la psychologie des personnes
38
Les États de Moi
39
Dans votre vie, avez-vous vécu cet état de moi ?
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À l’époque, j’avais entendu dire que, lors des conseils d’administration de ces grandes
entreprises japonaises, lorsqu’il y avait une décision d’importance à prendre, une
décision engageant l’entreprise pour de nombreuses années, la question était d’abord
posée, explicitement : que doit décider le conseil ? Ensuite, sans débat d’aucune sorte,
chaque membre du conseil était invité à donner son avis à tour de rôle, de façon précise
et concise. Si le conseil comptait quarante personnes, cela faisait quarante réponses.
Aucun débat, aucun commentaire, il s’agissait là d’un strict tour de parole. Puis, une fois
le tour de table terminé, on passait à la suite de l’ordre du jour.
Le mois suivant, la même question était reposée, sous la même forme, et de nouveau les
quarante administrateurs donnaient leur réponse, les uns après les autres. Cela pouvait
se reproduire plusieurs fois de suite, c’est-à-dire que cela se déroulait sur plusieurs mois.
Mais au bout de six ou huit mois, la décision était partagée par tous et faisait l’objet d’un
réel consensus. De plus, elle résistait fort bien à l’épreuve des faits.
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Etat de Moi Parent
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Quels sont les profils sociaux où l’on peut trouver l’Etat de Moi Parent ?
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Quels sont les profils professionnels où l’on peut trouver l’Etat de Moi Parent ?
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Quels sont les profils culturels où l’on peut trouver l’Etat de Moi Parent ?
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Finalité de chaque Etat de Moi
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Qu’est ce qui fait d’un parent normatif un
parent normatif ?
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Lequel des États de Moi est exprimé dans ces images ?
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Votre point de vue
A votre avis quel l’état de moi qui pourrait être une source de
problème potentielle ?
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50
Le modèle transactionnel
Élaborée par le psychiatre Éric Berne dans les années soixante, l’analyse
transactionnelle (AT) traite des interactions entre les individus. D’inspiration
systémique, elle offre un éclairage intéressant pour comprendre les
comportements humains et notamment les dynamiques collectives.
Chaque personnalité, quel que soit l’âge des individus, est un composite
multiforme de ces trois structures1 qui correspondent à notre façon d’être et
d’agir dans une situation et à un moment donnés. Pour se comprendre soi-
même, comprendre les autres et être compris par eux, il est très utile de
prendre conscience des comportements qui découlent de ces différents états
du moi.
Adulte « L’analyse des chiffres nous permet de tirer des conséquences pour
l’avenir. »
52
Enfant spontané « Vivement que cette réunion se termine ! »
Les états du moi ne sont pas des jugements de valeur sur les comportements
qu’une personne devrait ou ne devrait pas avoir. Ils apparaissent seuls ou
dominants et signalent quel est le type de personnalité adopté par un individu
dans un contexte précis.
Les strokes17
Ce terme désigne les signes verbaux ou non verbaux que nous émettons en
direction de quelqu’un, ou qui nous sont adressés. Les strokes1 nous
permettent de créer le contact et de faire évoluer positivement ou
négativement la relation que nous entretenons avec autrui. Les
transactionnalistes18 font la distinction entre les strokes conditionnels qui sont
53
liés à une situation bien précise, à un moment donné, et les strokes
inconditionnels qui sont valables quel que soit le contexte.
Les transactions
Une transaction est une unité d’interaction1 analysée en fonction de l’état du moi de
chacun des protagonistes engagés dans la communication. On décrit la transaction entre
deux personnes sous la forme d’un diagramme. Chaque flèche indique le sens d’émission
du message. Dans l’exemple ci-dessous, lorsque X dit à Y : « la réunion a lieu à17 heures
», il est dans son état du moi adulte et s’adresse à l’état du moi adulte de Y. Lorsque Y
répond « c’est tout moi : j’ai encore oublié l’heure », il est plutôt dans son état du moi
enfant et s’adresse à l’état du moi parent de son interlocuteur.
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Il existe trois principaux types de transactions :
Lorsque les intentions de l’individu X (liées à son état du moi) sont en phase avec les
effets qu’elles provoquent chez l’individu Y, on parle de transaction complémentaire.
Dans ce cas, les échanges peuvent se poursuivre sur des bases saines.
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Les transactions croisées
Dans ce cas de figure, les intentions de l’individu X ne correspondentpas aux effets
produits chez Y. Les protagonistes ne sont pas sur la mêmelongueur d’onde. Les
transactions croisées sont souvent à l’origine de conflits ou de problèmes de traduction
qui perturbent la communica-tion.
56
Ce double message peut être perçu à deux niveaux :
Cette grille adaptée des travaux de R. Bales vous permettra d’analyser les rôles pris
par les participants et de développer votre compréhension des communications dans le
groupe.
57
remarques ou interventions correspond à un item numéroté. Après l’observation,
faites le bilan. Quelles remarques pouvez-vous faire ?
Durée :……………………………………………………
1. Soutient.
2. Apaise.
3. Accepte.
4. Propose.
6. Informe.
7. Questionne.
10. Refuse.
12. S’oppose.
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