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Introduction
Les inégalités d’accessibilité géographique à l’offre de soins sont souvent sources de griefs
politiques, surtout de la part des quartiers pauvres. Une politique d’allocation spatiale de l’offre de
soins plus équitable devient nécessaire. Sa mise en œuvre exige cependant la connaissance des
disparités sociales et spatiales d’accessibilité géographique à l’offre de soins à une résolution
spatiale fine.
3Plusieurs méthodes ont été utilisées pour mesurer l’accessibilité géographique aux structures
sanitaires : distance à la structure sanitaire la plus proche (Német et Bailey, 2000; Gabrysch et al.,
2011), densité de structures ou de praticiens à l’intérieur d’une unité administrative (Niang et
Handschumacher, 1998), modèle gravitaire (Hansen, 1959; Mercier et al., 2008). Certes, la
distance est une barrière à l’accès aux soins (Turin, 2010) et elle introduit souvent des inégalités
d’accessibilité géographique
La précarité retarde le premier contact du patient avec le système sanitaire. Le
chômage et les faibles revenus ont été observés dans l’allongement du délai dû
au patient. Il faut noter que les soins sont payés directement par les patients dans
la plupart des pays en développement selon Lonnroth K, Aung T, Maung W,
Kluge H, Uplekar M. Social franchising of TB care through private GPs in
Myanmar: an assessment of treatment results, access, equity and financial
protection. Health Policy Plan. 2007 May. Ces dépenses peuvent atteindre cent
vingt-sept pourcent des revenus mensuels des malades selon Nedham et al. Ainsi
une réduction du délai dû au patient a été observée lorsque des mesures facilitant
l’accès financier aux services sanitaires ont été prises. En effet, deux articles ont
constaté une précocité de la première consultation associée à la disposition
d’une assurance maladie. Par contre un pouvoir d’achat permettant d’assumer le
coût des soins diminue le risque de retard dû au patient de deux Wang Y, Long
Q, Liu Q, Tolhurst R, Tang SL. Treatment seeking for symptoms suggestive of
TB: comparison between migrants and permanent urban residents in Chongqing,
China. Trop Med Int Health. 2008 Jul. Une fois rentré dans le système sanitaire,
le patient continue de faire face aux obstacles financiers. Kiwuwa et al ont
constaté qu’un coût élevé de la recherche de soins était associé à l’allongement
du délai dû au système sanitaire. De même, Togbay et al ont observé que les
patients les plus pauvres ont 2,29 fois plus risque d’avoir un délai dû au système
allongé. Alors que Xu et al ont décrit une diminution de ce délai liée à la
disposition d’une assurance maladie avec un risque relatif de 2,58
D’autres facteurs liés à la précarité peuvent modifier ces délais. Trois études ont
noté une association entre la résidence en zone rurale et l’allongement du délai
dû au patient avec un odds ratio de 1,4 et un risque relatif de 2,42 et une étude a
observé le rôle de la ruralité dans l’augmentation du délai dû au système avec un
odds ratio de 1,6 (71, 96-98). Cette situation pourrait s’expliquer par la précarité
des populations rurales ou par une couverture sanitaire insuffisante. Kiwuwa et
al ont observé que les agriculteurs sont plus exposés à l’accroissement du délai
dû au patient avec un odds ratio de 4,7.
Relation patient et medecin intervient ossi dans le processus d’acces car « La
relation entre un patient et un médecin est le fondement de l’exercice médical. Il
s’agit toujours d’une rencontre singulière et imprévisible, qui se construit autour
du double langage, du corps et du symptôme et de celui de la parole. Celle-ci
porte en elle un formidable pouvoir structurant, rassurant, mobilisateur de
ressources ou au contraire source de frustrations, de colère, de revendications »,
résume Isabelle Moley-Massol, psycho-oncologue, psychanalyste libérale et
praticienne à l’hôpital Cochin.
L’histoire de l’évolution de la relation entre patients et personnels de santé passe aussi par une
amélioration des traitements. L’histoire des essais thérapeutiques montre une volonté technique du
corps médical d’éliminer toujours plus le hasard, face à des usagers de plus en plus présents dans
la gestion des traitements, et qui mettent toujours davantage en cause le bien-fondé des seuls
gestes médicaux (I. Lôwy). Le respect des prescriptions médicales par le patient est une
préoccupation ancienne dans l’exercice de la médecine et la santé publique. La formalisation de ce
principe en terme d’observance renvoie historiquement et de façon explicite à une construction
médicale de comportements d’« insoumission » du patient vis-à-vis des recommandations du
médecin. Ces questions ont pris une dimension particulière dans le domaine des traitements de
l’infection par VIH (L. Vidal). On peut alors s’interroger, comme le fit R. Massé, lorsqu’il s’agit
d’améliorer la qualité de la relation entre usagers et personnels de santé, sur la pertinence d’une
approche globale de santé publique, finalement très normative, voire sur une perspective éthique
unitaire face à la diversité culturelle .
ce recueil de nouvelles raconte les drames devenus si ordinaires dans les hôpitaux publics
africains, des hôpitaux-entreprises où la qualité des soins, la sécurité des malades et leur dignité
sont reléguées au second plan. A travers onze nouvelles, l'auteur met le doigt sur les
nombreuses plaies des structures de soins: mauvais accueil, environnement repoussant, pannes
fréquentes d'appareils, non-disponibilité de médicaments, erreurs médicales, corruption,
mercantilisme...
Le lien étroit qui existe entre la santé et le statut social est grandement connu tout comme le
fait que les personnes des classes sociales plus élevées sont en meilleure santé et vivent plus
longtemps que celles des classes sociales moins élevées. Cela est vrai, que l’on utilise le revenu,
l’éducation ou un autre indicateur socioéconomique et quel que soit le résultat pour la santé
utilisé. [1] La santé s’améliore avec l’augmentation de la classe sociale. Alors, non seulement les
membres les plus démunis de la société ont-ils une mauvaise santé, mais l’état de santé diminue au
fur et à mesure que l’on descend dans l’échelle socioéconomique, ce qui a des répercussions sur
l’ensemble de la population.
Au Sénégal, la médecine traditionnelle est une réalité profondément ancrée et constitue un
pan essentiel des soins de santé mais continue d’évoluer en dehors de toute réglementation
juridique. De plus en plus, les pouvoirs publics se rendent à l’évidence de la nécessité de la
réglementer, tant sa contribution et son efficacité ne sont plus à démontrer aux yeux des
populations, compte tenu de la barrière financière à l’accès aux soins de la médecine
moderne.
La notion de reproduction sociale traduit l'idée selon laquelle toute société se reproduit ; c'est
une évidence au niveau démographique, ça l'est aussi en ce qui concerne ses structures,
même si la reproduction ne se fait pas toujours à l'identique. Très tôt, les premiers
sociologues (Auguste Comte, Émile Durkheim, Herbert Spencer) ont emprunté aux sciences
de la nature, en particulier à la biologie, leur conception de la société ; celle-ci est alors
pensée comme un organisme vivant, qui doit assurer sa reproduction. Dans cette
perspective, qui débouche sur ce qu'on a appelé le fonctionnalisme, c'est un ordre social, un
mode d'intégration, qu'il s'agit de reproduire. À la même période, Karl Marx donne une
acception plus strictement sociologique à ce concept de reproduction, en soulignant que ce
sont des rapports sociaux, des situations conflictuelles, qui se trouvent reproduits.
Cette notion de reproduction est aussi applicable a la sante car en effet les communautes
qui sont attaches a leurs croyances ont tendance a suivre et repete les meme actes que
ceux d’avant.de ce fait dans ce cadre de figure ils suivent la meme logique qui est de
s’addone a la medecine traditionnelle plutôt qu’a la medecine moderne .
troisième niveau.
à de meilleurs résultats.
La notion de qualité de vie renvoie à une série de préoccupations
hétérogènes, depuis la mesure du bien-être en général à l’estimation de
l’expérience d’une maladie ou d’une prise en charge hospitalière, en
passant par l’étude du retentissement de n’importe quel événement
susceptible de modifier, à la hausse comme à la baisse, la satisfaction de
l’individu à l’égard de l’existence. Un tel faisceau d’applications tend à
suggérer que la question de la santé ne constitue qu’une dimension
seulement de la qualité de vie, comme le soulignent d’ailleurs Macia,
Duboz et Gueye. Pour en juger, il peut être utile de se pencher sur deux
sources distinctes des études sur la qualité de vie (Cialdella et Chambon,
1995).
Qualite des soins
Il existe de nombreuses définitions de la qualité des soins. La qualité des soins dépend du type d’entité évaluée.
Il peut s’agir de la qualité d’un professionnel, de la qualité d’un établissement de santé (ES) ou de la
qualité globale du système de santé. Elle dépend également des valeurs du sujet qui l’apprécie et de sa
position dans le système de santé..
Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), l’évaluation de la qualité des soins est une démarche qui doit
permettre de garantir à chaque patient l’assortiment d’actes diagnostiques et thérapeutiques lui assurant
le meilleur résultat en termes de santé, conformément à l’état actuel de la science médicale, au meilleur coût
pour le même résultat, au moindre risque iatrogénique, pour sa plus grande satisfaction en termes de procédure,
résultats, contacts humains à l’intérieur du système de soins.
Il est nécessaire d’être précis. La qualité perçue par un patient hospitalisé ne peut être confondue avec la qualité
de l’ES dans son ensemble, évaluée par la procédure de certification.
Chapitre II. : CADRE METHODOLOGIQUE
Dans ce chapitre consacré au cadre méthodologique, nous tachons d’examiner la
population d’étude, l’échantillon utilisé, la méthode et les techniques de récolte et
traitement des données et enfin les difficultés rencontrées au cours du travail.
POPULATION D’ETUDE
En ce qui concerne notre travail, la population est bien définie car elle est
constituée de la population située dans la commune de km 50, le milieu de notre
recherche.:
ECHANTILLON D’ETUDE
METHODES UTILISEES
Nous savons qu’il existe plusieurs méthodes parmi lesquelles le chercheur est
censé opérer un choix motivé par l’objectif poursuivi dans l’étude menée.
Pour nous, la méthode est un chemin ou une voie à suivre conduisant le
chercheur vers un objectif donné. Elle est également un ensemble des opérations
scientifiques coordonnées par lesquelles une discipline atteint son but. Raison pour
laquelle dans cette étude, nous avons opté pour la méthode d’enquête.
D’aucuns savent que le choix d’une technique n’est pas l’effet de hasard.
Ainsi, il dépend d’un sujet à un autre. Telle en est une observation formulée par
KABAMBI NT et alii cités par BISIMWA B. (2000,p.34) et SONGA MUBAKE 2010,p.26).
Quant à nous, la technique constitue un moyen, un outil au service d’une méthode. Elle
est un ensemble d’instruments adéquats qui peuvent permettre de traiter et de collecter
les données mixtes nécessaires à la vérification de l’hypothèse formulée.
1. Sortes de techniques
1. La technique documentaire
2. L’interview
Quant à nous, l’interview demeure une technique qui consiste à poser
des questions à un sujet dans le but de collecter les faits utiles à la vérification des
hypothèses émises dans un travail. Dans le présent travail, l’interview nous a permis
sans doute d’obtenir des informations supplémentaires sur la problématique de
l’accecibilités au structures de sante dans la zone de km 50
Le questionnaire d’enquete
Soulignons également que l’Etat du Sénégal depuis plus de 60 ans dépense des
milliards de francs au profit des multinationales pharmaceutiques, au détriment de
l’économie nationale sans que les objectifs, notamment les OMD ne soient atteints.
L’analyse que nous faisons à l’échelle africaine dans cette contribution indique les enjeux,
mais aussi les stratégies opérationnelles nécessaires et impérieuses d’un nouveau système
national de santé collaboratif et bénéfique aux populations.
La santé constitue un défi majeur pour le continent africain. Les statistiques montrent
la gravité de cette situation que ce soit pour le sida, le paludisme, la tuberculose ré-
émergente, etc. Les conditions de vie liées à la pauvreté grandissante, la dégradation de
l'environnement urbain et rural, les facteurs de pression démographique favorisent
particulièrement le développement des maladies. La crise du système de santé moderne, de
« cette médecine inhospitalière » héritée de la colonisation en matière d'offre et de service,
achève ce sombre tableau.
Cependant dans notre cadre d’etude dans la zone de km 50 nous avons fait le constat
iminant d’un manque de structures de sante dans cette zonne .En effet la population est
oblige de se deplace dans les villes les plus proches de leur leur telque sebikotane ou pout
pour leurs soins medicaux. Pour les femmes enceinte c’est pareil elle sont oblige de se
deplace de 50 a sebikotane pour leur visite ou leur accouchement ce qui n’est pas pratrique
selon elles.Il y’ a au manque considerable de structures poussant ainsi a la population a se
tourné vers la medecine qui s’ouvrent a eux qui la medecine tradionnelle . On assiste
aujourd'hui dans le monde à un intérêt croissant pour la médecine traditionnelle. La Chine et
l'Inde sont particulièrement en vedette. L'Afrique a beaucoup à faire comparativement. Les
effets de la crise économique mondiale sur les populations africaines en termes de faiblesse
de pouvoir d'achat, les défaillances du système de santé occidental, recommandent
l'intégration de la médecine dans les systèmes nationaux de santé. L'extrême majorité de la
population africaine a recours à la médecine traditionnelle, 85% selon les statistiques de
l'OMS. A Dakar, la capitale du Sénégal, une étude sur l'importance économique des quinze
plantes médicinales les plus vendues au Sénégal (Dakar : Enda 2004) montre une forte
consommation de plantes médicinales par les populations. Les recettes réalisées par une
quinzaine d'herboristes durant une année et demi, et sur quinze plantes médicinales
seulement vendues sous forme de poudre, racines, écorces, feuilles, s'évent à 57 707 420
FCFA ; cela représentant plusieurs tonnes. La tendance est,
Et pour notre cas km 50 la population est constitue majoritairement de serere ce qui
fait que la population est attache a leurs connaissances acestrale a cette medecine
traditionnele qui leur est accesible et dont ils se sont habitue au fur des annees. Ils ne se
deplacent vers les structures quand cas d’urgence. Faciliter l’accès aux soins de santé
primaires et assurer une couverture sanitaire universelle à la population reste un défi de
grande taille pour les pays en voie de développement. En effet malgré quelques efforts
consentis ces dernières décennies, le problème d’accessibilité aux soins de santé est loin
d’être résolu. Outre le problème épineux des ressources humaines s’ajoutent des difficultés
liées à l’organisation et au fonctionnement des systèmes de santé, au financement des
systèmes de santé, à la prestations de soins de qualité et à l’accès aux médicaments de
base. Tous ceci ayant un impact désastreux sur la population notamment les plus pauvres
qui n’arrivent plus à bénéficier de soins de qualité permettant d’obtenir une santé optimale.
Donc pour l’accessibilite au soin primaires cela devient complique pour la population
d’où leur preference a la medecine tradionnelle
ils fréquentent les structures de santé mais à des fréquences très faibles. Ils
accordent plus d’importance et plus de crédibilité à cette médecine traditionnelle qui est
leur premier recours souvent en cas de problème de sante. C’est à la lumière de cette
problématique que nous nous posons la question à savoir : Quels sont les facteurs
explicatifs de innaccibilite des structures de sante de la population de km 50 ?
OBJECTIF GENERALE
Ainsi l’objectif majeur de notre étude sera d’explique les facteurs determinant ce
manque d’acccesibilite aux structures de santé dans cette zone et voir les proggammes mise
sur pied pour ameliorer et facilite l’acces a ces strutures
OBJECTIFS SECONDAIRES
Pour le premier objectif secondaire nous allons voir comment la population négocie
et trouve des alternatives pour accéder à ces structures sanitaires
Et pour le second nous allons essayer de voir comment des facteurs comme le niveau
d’instruction , l’efficacite et l’accebilité linfluent sur le comportement des populations de
cette zone.
HYPOTHESE PRINCIPALE
Le manque de structures sanitaires modernes, en plus de l’efficacité du traitement
traditionnelle et de son cout financier abordable et les croyances cultures sont les raisons
pour lesquelles la population continue à s’attacher à cette médecine^.
Simone Kalis (1990). Médecine traditionnelle, Religion, Divination chez les Sereer-Siin du
Sénégal. La connaissance de la nuit. Paris : éd. L'Harmattan, p 10.
Rapport sur la situation sanitaire du Sénégal (2008), le Dr. Boubacar Sarr
Rapport de l’Agence Nationale de la démographie et de la Statistique (ANDS 2015) intitulé
Situation économique et sociale du Sénégal,
Dr. Abdoul Kane (2013) dans son ouvrage La vie sur un fil. Nouvelles de mon hôpital.
Dakar : éd. L’Harmattan
Enda (2004) Étude de l'importance économique des quinze plantes médicinales les plus
vendues au Sénégal. Dakar. Enda plantes médicinales