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Travaux Pratiques Encadrés

Transferts Radiatifs

TITRE DU SUJET :

Etude et applications des modèles de calcul solaire


dans le domaine du bâtiment

Enseignante :Mme. Daouas Naouel

Elaboré par :Saidi Yomna ,Ifaoui Syrine et Haddad Maha

Année universitaire :2022/2023

Groupe :2ème année énergétique G1

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SOMMAIRE

Introduction ............................................................................................................................. 6
I-Etude Bibliographique .......................................................................................................... 7
1-La composition de la couche atmosphérique terrestre ...................................................... 7
1.1-Définition .................................................................................................................. 7
1.2–Description et composition chimique de l’atmosphère terrestre .............................. 7
1.3–Structure verticale de l’atmosphère terrestre ............................................................ 9
2-Analyse des principaux phénomènes d’interaction de la couche atmosphérique avec le
Rayonnement solaire ......................................................................................................... 12
2.1–Définition ................................................................................................................ 12
2.2-Les principaux phénomènes .................................................................................... 12
3-Les modèles de calcul de l’éclairement solaire sur la surface de la terre ........................ 15
3.1-Modèle de Lacis et Hanson .................................................................................... 15
3.2-Modèle de Davis et Hay .......................................................................................... 17
3.3- Modèle de Perrin de Brichambaut .......................................................................... 19
3.4- Modèle de HOTTEL et LIU JORDAN .................................................................. 21
3.5- Modèle de Perez ..................................................................................................... 23
3.6- Modèle de Bird and Hulstrom…………………………………………………. ... 24
3-7- Modèle de SASAMORI ........................................................................................ 26
4-Choix d’un modèle de calcul de l’éclairement ............................................................... 29
II-Calcul de l’éclairement solaire global sur les parois d’un bâtiment -Orientation optimale
1-Les équations détaillées du modèle de ASHRAE pour une surface inclinée………….31
2-Calcul de l’éclairement solaire global sur le toit d’un bâtiment……………………….35
3-Calcul de l’éclairement solaire global sur la surface d’un mur……………………….. 39
4-Comparaison et interprétation des quatre courbes…………………………………......46
5-L’énergie solaire globale……………………………………………………………….47
6-le choix d’orientation la plus favorables ……………………………………………….47

Conclusion.

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Liste des Figures

Figure 1 : Informations générales sur l’atmosphère terrestre ....................................................... 7


Figure 2 : Schéma des couches de l'atmosphère ....................................................................... 11
Figure3: Les cinq couches de l’atmosphère…………………………………………………12

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Liste des Tableaux

Tableau 1: Composition de l'atmosphère « sèche »……………………………………..8

Tableau 2 : Composants mineurs de l'atmosphère……………………………………..…..8

Tableau 3: Valeurs du facteur F en fonction de c la distance zénithale…………….……28


Tableau 4 : Coefficients pour les calculs du rayonnement solaire moyen en jours clairs
pour le vingt et unième jour de chaque mois, année de référence 1964……………...…..32

Tableau 5 : Paramètres correspondants (Yomna)………………………………………...35


Tableau 6 : Paramètres correspondants (Syrine)………………...……………………….38
Tableau 7 : Paramètres correspondants (Maha)………………...…………………….….39

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INTRODUCTION GENERALE

Le rayonnement solaire désigne l'ensemble des ondes


électromagnétiques émises par le Soleil. Il se compose donc
d'ultraviolets, de la lumière visible, mais également d'ondes radio en
plus de rayons cosmiques.
Ce rayonnement est le « fournisseur » quasi-unique d’énergie naturelle
de la Terre. Il a une influence primordiale sur de très nombreux
phénomènes, naturels ou non, et différents aspects de la vie et de la
société humaine. Le climat en est un exemple, mais il y en a quantités
d’autres, comme la croissance des plantes, la santé humaine, la
conception des bâtiments, la production d’énergie, ou bien le
vieillissement des matériaux
Ce travail est en général une étude sur le rayonnement solaire, en
effet, la première partie est une étude bibliographique dans laquelle
nous allons décrire la composition de la couche atmosphérique
terrestre , analyse des principaux phénomènes d’interaction de la
couche atmosphérique avec le rayonnement solaire et nous allons
mettre l’accent sur les modèles de calcul de l’éclairement solaire sur la
surface de la terre ainsi que ,dans la deuxième partie ,on va faire
étude théorique de l’éclairement solaire global sur les parois d’un
bâtiment en utilisant le modèle ASHRAE.

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I-Etude Bibliographique :
1-La composition de la couche atmosphérique terrestre :
1-1-Définition :
Par définition, l’atmosphère est l’enveloppe gazeuse qui entoure une planète. Elle est
maintenue autour de cette planète par la force gravitationnelle qui la retient et l’empêche de
s’échapper vers l’espace interplanétaire.
La couche atmosphérique est indispensable à nos vies. Par l’intermédiaire de la couche
d’ozone, elle filtre les rayons nocifs du soleil et elle régule la température de la terre afin
d’éviter l’effet de serre.

Figure 2: Informations générales sur l’atmosphère


terrestre

1-2-Description et composition chimique de l’atmosphère terrestre :

L'atmosphère terrestre est l'enveloppe gazeuse entourant la Terre solide. L'air sec se compose
de 78,08 % d'azote, 20,95 % d'oxygène, 0,93 % d'argon, 0,039 % de dioxyde de carbone et
des traces d'autres gaz. L'atmosphère protège la vie sur Terre en absorbant le rayonnement
solaire ultraviolet, en réchauffant la surface par la rétention de chaleur (effet de serre) et en
réduisant les écarts de température entre le jour et la nuit.

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Tableau 1 : Composition de l'atmosphère « sèche »

Les gaz à effet de serre majeurs sont la vapeur d'eau, le méthane, l'oxyde d'azote et l'ozone. Les
concentrations en dioxyde de carbone s'élèvent, en 2007, à 0,0382 %, soit 382 ppm alors qu'en
1998, elle était de 345 ppm.

D'autres éléments d'origine naturelle sont présents en plus faible quantité, dont la poussière,
le pollen et les spores. Plusieurs polluants industriels sont aussi présents dans l'air, tels que
le chlore (élémentaire ou composé), le fluor (composé), le mercure et le soufre (en composé tel
que le SO2).

Tableau 2 : Composants mineurs de l'atmosphère

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1-3- Structure verticale de l’atmosphère terrestre :

L'atmosphère est un mélange de gaz et de particules qui entourent la terre, elle forme une fine
couche de lumière bleue foncée sur l'horizon.
Elle est divisée en plusieurs couches d’importances variables, leurs limites ayant été fixées
selon les discontinuités dans les variations de la température en fonction de l’altitude.
Chacune des différentes couches atmosphériques avec ses propriétés physiques forme un
véritable filtre naturel pour le rayonnement électromagnétique.
En se fondant sur les variations de température, on divise l’atmosphère en cinq couches
distinctes : la troposphère, la stratosphère, la mésosphère et la thermosphère. Au-delà se
trouve l’exosphère, une couche qui assure la transition entre l’atmosphère et l’espace
interplanétaire et dans laquelle les particules présentes se trouvent en si faible densité que la
notion de température météorologique n’a plus de sens.
Les niveaux supérieurs de ces couches sont respectivement la tropopause, la stratopause, la
mésopause et la thermopause. Ces couches sont caractérisées par plusieurs propriétés
physiques comme la pression, la température, la densité et la présence de divers gaz.
• La couche limite atmosphérique :

La couche limite atmosphérique est la couche dans laquelle nous vivons et respirons, son
épaisseur varie de 1 à 2 km en fonction de l’ensoleillement, de la saison et de la latitude. Elle
est plus basse en hiver qu’en été. Elle peut atteindre 4 à 5 km d’épaisseur au-dessus du
Sahara. Pendant la nuit, son épaisseur varie entre 100 et 300 m en fonction du vent et du
refroidissement de la surface.
• Troposphère :

La couche en contact avec le sol est la troposphère dont l'épaisseur varie de 7 km dans les
régions polaires à 18 km à l'équateur. Elle représente les trois quarts de la masse de
l'atmosphère et contient toute la vapeur d'eau. C'est la couche affectée par les phénomènes
climatiques. Sa température diminue avec l'altitude d'environ 6°C par km.
• Stratosphère :

La stratosphère est située au-dessus de la troposphère. Dans cette couche la température


augmente avec l’altitude jusqu’à 0°C à sa limite supérieure. Elle est parcourue par des
courants très rapides, appelés jet-stream pouvant atteindre 350 km/h.
La stratosphère absorbe la majorité des rayons solaires ultraviolets qui sont extrêmement
nocifs pour tout être vivant. Cette absorption provoque un dégagement d'énergie sous
forme de chaleur. C'est pourquoi la température augmente lorsqu'on s'élève dans la
stratosphère. Les mouvements de l'air y sont beaucoup moindres. Il s'agit d'un
environnement beaucoup plus calme. La séparation entre la stratosphère et mésosphère
porte le nom de stratopause. La troposphère et la stratosphère sont le siège des principales
interactions entre l’atmosphère terrestre et le rayonnement solaire et qui sont
principalement influencées par les nuages, les aérosols et les gaz atmosphériques.

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• Mésosphère :

La mésosphère est située au-dessus de la stratosphère, elle est considérée comme étant une
zone de transition entre la Terre et l’espace. Dans cette couche, la température
recommence à décroître avec l'altitude pour atteindre -80 °C à une altitude d'environ 80
km. Les poussières et particules qui proviennent de l'espace s'enflamment lorsqu'elles
entrent dans la mésosphère à cause de la friction de l'air. Ce phénomène nous apparaît
sous la forme « d'étoiles filantes ». La séparation entre la mésosphère et la thermosphère
s’appelle mésopause.
• Thermosphère : la température croît avec l'altitude (de 80 km d'altitude à 350-
800 km d'altitude) ;
• Exosphère : de 350-800 km d'altitude à 50 000 km d'altitude.

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-Troposphère :

La troposphère, du motgrec τρέπω signifiant « changement », est la


partie la plus basse de l'atmosphère ; elle commence à la surface et
s'étend entre 7 et 8 km aux pôles et de 13 à 16 km à l'équateur, avec des
variations dues aux conditions climatiques. Le mélange vertical de la
troposphère est assuré par le réchauffement solaire. Ce réchauffement
rend l'air moins dense, ce qui le fait remonter. Quand l'air monte, la
pression au-dessus de lui décroît, par conséquent il s'étend, s'opposant à
la pression de l'air environnant. Or, pour s'étendre, de l'énergie est
nécessaire, donc la température et la masse de l'air décroissent. Comme
la température diminue, la vapeur d'eau dans la masse d'air peut se
condenser ou se solidifier, relâchant la chaleur latente permettant une
nouvelle élévation de la masse d'air. Ce processus détermine le gradient
maximal de baisse de la température avec l'altitude, appelé gradient
thermique adiabatique. La troposphère contient grossièrement 80 % de
la masse totale de l'atmosphère. 50 % de la masse de l'atmosphère se
trouvent en dessous d'environ 5,5 km d'altitude.

-Tropopause

La tropopause est la frontière entre la troposphère et la stratosphère.

Figure 2 : Schéma des couches de l'atmosphère.

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Figure 3:Les cinq couches de l’atmosphère

2- Les principaux phénomènes d’interaction de la couche atmosphérique


avec le rayonnement solaire :

2-1- Définition :

Lors de son trajetdepuis la source (le soleil) vers la cible (surface terrestre), puis de la cible
vers le capteur, le rayonnement électromagnétique subit des interactions avec les molécules
gazeuses et les particules présentes dans l'atmosphère.
Deux phénomènes essentiels se produisent : l'absorption et la diffusionatmosphérique.
Lesmolécules gazeuses et particules présentes dans l’atmosphère vont provoquer un blocage
et/ou une déviation du rayonnement, diminuant ainsi l’énergie transportée par le
rayonnementélectromagnétique.
Le processus d’absorption est exercé par certains gaz atmosphériques (𝑂2 𝐻2O, 𝑂3, etc.)
et le processus de diffusion par les molécules et les aérosols (poussières, cristaux de glace,
gouttes nuageuses et gouttes de pluie).

2-2 Les principaux phénomènes :

Avant que le rayonnement utilisé pour la télédétection n'atteigne la surface de la Terre, celui-
ci doit traverser une certaine épaisseur d'atmosphère. Les particules et les gaz dans
l'atmosphère peuvent dévier ou bloquer le rayonnement incident. Ces effets sont causés par
les mécanismes de diffusion et d'absorption.
La diffusion se produit lors de l'interaction entre le rayonnement incident et les
particules ou les grosses molécules de gaz présentes dans l'atmosphère. Les particules dévient
le rayonnement de sa trajectoire initiale. Le niveau de diffusion dépend de plusieurs facteurs
comme la longueur d'onde, la densité de particules et de molécules, et l'épaisseur de
l'atmosphère que le rayonnement doit franchir.
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Il existe trois types de diffusion : La diffusion de Rayleigh, la diffusion de Mie et la diffusion
non-sélective.

2-2-1-La diffusion de Rayleigh :

Se produit lorsque la taille des particules est inférieure à la longueur d'onde du rayonnement.
Celles-ci peuvent être soit des particules de poussière ou des molécules d'azote ou d'oxygène.
La diffusion de Rayleigh disperse et dévie de façon plus importante les courtes longueurs
d'onde que les grandes longueurs d'onde. Cette forme de diffusion est prédominante dans les
couches supérieures de l'atmosphère. Ce phénomène explique pourquoi nous percevons un
ciel bleu durant la journée. Comme la lumière du Soleil traverse l'atmosphère, les courtes
longueurs d'onde (correspondant au bleu) du spectre visible sont dispersées et déviées de
façon plus importante que les grandes longueurs d'onde. Au coucher et au lever du Soleil, le
rayonnement doit parcourir une plus grande distance à travers l'atmosphère qu'au milieu de la
journée. La diffusion des courtes longueurs d'onde est plus importante. Ce phénomène permet
à une plus grande proportion de grandes longueurs d'onde de pénétrer l'atmosphère.

2-2-2-Diffusion de Mie :

Lorsque les particules sont presque aussi grandes que la longueur d'onde du rayonnement. Ce
type de diffusion est souvent produite par la poussière, le pollen, la fumée et l'eau. Ce genre
de diffusion affecte les plus grandes longueurs d'onde et se produit surtout dans les couches
inférieures de l'atmosphère où les grosses particules sont plus abondantes. Ce processus
domine quand le ciel est ennuagé.

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2-2-3-La diffusion non-sélective :

Ce genre de diffusion se produit lorsque les particules (les gouttes d'eau et les grosses
particules de poussière) sont beaucoup plus grosses que la longueur d'onde du rayonnement.
Nous appelons ce genre de diffusion "non-sélective", car toutes les longueurs d'onde sont
dispersées. Les gouttes d'eau de l'atmosphère dispersent le bleu, le vert, et le rouge de façon
presque égale, ce qui produit un rayonnement blanc (lumière bleue + verte + rouge = lumière
blanche). C'est pourquoi le brouillard et les nuages nous paraissent blancs.

Un autre phénomène entre en jeu lorsque le rayonnement électromagnétique interagit avec


l'atmosphère : c'est l'absorption.

2-2-4-L'absorption :

Elle survient lorsque les grosses molécules de l'atmosphère (ozone, bioxyde de carbone et
vapeur d'eau) absorbent l'énergie de diverses longueurs d'onde.
L'ozone absorbe les rayons ultraviolets qui sont néfastes aux êtres vivants. Sans cette couche
de protection dans l'atmosphère, notre peau brûlerait lorsqu'elle est exposée au Soleil.
Vous avez peut-être entendu dire que le bioxyde de carbone est un gaz qui contribue à l'effet
de serre. Ce gaz absorbe beaucoup de rayonnement dans la portion infrarouge thermique du
spectre et emprisonne la chaleur dans l'atmosphère.
La vapeur d'eau dans l'atmosphère absorbe une bonne partie du rayonnement infrarouge de
grandes longueurs d'onde et des hyperfréquences de petites longueurs d'onde qui entrent dans
l'atmosphère (entre 22µm et 1 m). La présence d'eau dans la partie inférieure de l'atmosphère
varie grandement d'un endroit à l'autre et d'un moment à l'autre de l'année. Par exemple, une

Etude Bibliographique

masse d'air au-dessus d'un désert contient très peu de vapeur d'eau pouvant absorber de
l'énergie, tandis qu'une masse d'air au-dessus des tropiques contient une forte concentration de

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vapeur d'eau.

3- Les modèles de calcul de l’éclairement solaire sur la surface de


la terre :

En milieu urbain, la quantité d’énergie solaire reçue par l’enveloppe des bâtiments peut
provenir de 3 sources différentes :
• le rayonnement direct apporté par le soleil qui constitue l’apport le plus important
(lorsqu’il est visible).
• le rayonnement diffus provenant du ciel dont la contribution varie en fonction de la
couverture nuageuse.
• le rayonnement du ciel et du soleil, réfléchi par le sol et les façades qui agissent de ce
fait comme des sources secondaires.

3-1-Modèle de Lacis & Hansen Calcul du rayonnement solaire


global :
La formule générale proposée par Lacis & Hansen pour le calcul du rayonnement solaire
global sur un plan horizontal est donnée par l’équation (1):

I sc est la constante solaire extraterrestre calculée par l’équation (2):

𝐼0 , la constante solaire moyenne égale à 1367 W.m-2 et𝑛𝑗 le numéro de jour dans l’année ( 𝑛𝑗
= 1pour le 1er Janvier et 𝑛𝑗 =365 pour le 31 Décembre).
θz est l’angle zénithal, θz = 90° − h où h est la hauteur du soleil, donnée en Annexe A.
Le coefficient α0 correspondant à l’absorption du rayonnement solaire direct par la couche
d’ozone, est calculé par la relation (3)

où, U , l’épaisseur de la couche d’ozone corrigée par le trajet optique du rayonnement 0


solaire à travers cette couche et définie par/

où, m est la masse d’air optique relative donnée l’équation (5)

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Et, l représente la quantité d’ozone à la verticale du lieu (épaisseur de la couche d’ozone
réduite (cm) NTP) [3, 6]

L et ϕ sont respectivement la longitude et la latitude du lieu. αw , représente le coefficient


d’absorption du rayonnement direct par la vapeur d’eau, est donné par l’équation (7):

X est l’épaisseur d’eau condensable corrigée par trajet optique du rayonnement à travers cette
couche, donnée par l’équation (8) :

U est l’épaisseur d’eau condensable à la verticale du lieu (cm). Elle est donnée w par
l’équation (9)

avec, m la masse d’air corrigée exprimée par l’équation (10):

P est la pression atmosphérique (mbar). Elle peut être calculée à partir de [1] ,équation (11):

𝑃0 est la pression atmosphérique au niveau de la mer ( 𝑃0 = 1013 mb);


z , l’altitude du site (m), par rapport au niveau de la mer;
T , la température ambiante (K)
HR , l’humidité relative (%).

3-2 Modèle de Davies & Hay :


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• Calcul du rayonnement direct :

La relation proposée par Davies & Hay pour le calcul durayonnement direct est exprimée par
l’équation (1)

où α0 est le coefficient correspondant à l’absorption du rayonnement solaire direct par la


couche d’ozone.
τ𝑟 le coefficient de transmission après diffusion moléculaire ou diffusion de Rayleigh selon
l’équation (2)

m est la masse d’air corrigée exprimée par la relation suivante (3)

Le coefficient de transmission après diffusion par les aérosols a τ est proposé par Mächler
selon l’équation (4)

tels que: α et β sont respectivement le coefficient caractérisant la visibilité du ciel et le


coefficient de trouble d’Angstrom.
Leur calcul est basé sur la détermination expérimentale de deux coefficients
d’atténuation𝑘𝑎λ1 et 𝑘𝑎λ2 correspondant aux longueurs d’onde où l’absorption par la vapeur
d’eau n’intervient pas ( λ1 = 380 nm et λ2 = 500 nm respectivement).
Les mesures utilisées dans ce travail nous ont été fournies par le NCDC (National Climatic
Data Center) à Asheville en Caroline du Nord.
Sachant que α est proche de 0 pour les petites particules, croît avec la taille des particules et
atteint 4 pour les grosses particules. Dans notre travail, on prend α = 1.3. Le coefficient β vaut
0.02 pour un ciel très pur (bleu profond) et 0.2 pour un ciel pollué (bleu laiteux).

• Calcul du rayonnement diffus :


Le rayonnement diffus sur un plan horizontal est la somme des trois composantes diffuses: D
, r D et a D .

Il représente le rayonnement diffus après la diffusion de Rayleigh, dont τ0 est le coefficient de


transmission après absorption par l’ozone.

Le coefficient α0 qui correspond à l’absorption du rayonnement solaire direct par la couche

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d’ozone est calculé par l’équation :

Avec , ω0, qui est l’albédo de dispersion de l’atmosphère.


En pratique, la détermination de ce coefficient est quasi impossible. En effet, il dépend de la
nature, de la forme, et des propriétés optiques des particules en suspension. On attribue
généralement une valeur à ω0 indépendante de la longueur d’onde. Pour les régions
urbaines/industrielles, ω0 vaut 0.6, et pour les régions rurales/agricoles, il vaut 0.9 et, F qui
est le coefficient de disper c sion direct de l’atmosphère. Le Tableau 1 donne des valeurs de
ce facteur en fonction de l’angle zénithal

L’expression du rayonnement diffus issu du phénomène de multi réflexion est donnée par
l’équation

Où ρa est l’albédo du ciel clair du site considéré, qui est donné par la relation

avec, la contrainte sur τ indiquant que le coefficient de transmission du rayonnement solaire


après diffusion par les aérosols devrait être calculé pour une valeur de masse d’air égale à
1.66.
Le facteur 0.17 représente ) (1 − Fc pour θz = 53° et ) (1 − Fc , est le coefficient de
rétrodiffusion.

Tableau 3: Valeurs du facteur F en fonction de c la distance zénithale

3-3- Modèle de Perrin de Brichambaut


D'après le modèle de PERRIN DE BRICHAMBAUT qui se base sur l'emploi du facteur
de trouble total de Linke, le rayonnement global est composé du rayonnement direct et du
rayonnement diffus.
a- Eclairement reçue sur un plan horizontal par ciel clair :

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La connaissance de facteur de trouble de Link est nécessaire pour déterminer les éclairements
par ciel claire. Eclairement solaire direct pour ciel clair obtenu sur un plan horizontal est donné
par la formule suivante :

Eclairement solaire diffus sur un plan horizontal est donné par la formule suivante :

Eclairement global est donné par la formule suivante :

b- Eclairement solaire reçue sur un plan incliné par ciel clair:


L’irradiation directe est la projection de directe normale sur un plan incliné :

L’irradiation diffusée sur un plan incliné est composé de trois parties :


-Diffus du ciel : Il est composé de trois parties :
• Composante directe ou circumpolaire :
Elle provient du voisinage du soleil dans un cône de demie angle égal au sommet
compris entre 3° et 15° on peut dire qu’elle provient exactement du soleil.

• Composante isotrope :
Elle correspond à un ciel de luminance uniforme.

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• Composante du cercle de l'horizon :
Elle est associée à une accumulation d'aérosols dans les basses couches
atmosphériques.

Le rayonnement diffus incident en provenance du ciel d1 est donné par :

- Le diffus du sol :
L’albédo du sol 𝜌 caractérise la réflexion de la lumière incidente, l'albédo d'une
surface c'est le rapport de la puissance réémise à la puissance reçue du rayonnement
solaire. Une surface blanche est caractérisée par un albédo voisin de 1 tandis qu'une
surface noir son albédo est très faible et avoisine le zéro. L'albédo du sol intervient
souvent; il varie avec sa nature, son couvert végétal et son état d'humidité. Pour un
plan quelconque (𝛼, 𝛾),

- Diffusion rétrodiffusée :
Le diffus du sol est rétrodiffusé c'est-à-dire qu'une partie est diffusée à nouveau par
le ciel vers le sol d3 c'est la composante due à la rétrodiffusion donnée par la
formule :

L’irradiation diffusée sur un plan incliné est donnée par la formule suivante :

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3-4- Modèle de HOTTEL et LIU JORDAN

Le modèle le plus ancien et le plus simple à utiliser pour la modélisation de la


radiation solaire sur plan incliné étant le modèle de Liu et Jordan (1963). Le
rayonnement solaire global incident sur un plan incliné d'un angle 𝛽 par rapport à
l'horizontal représente 𝐺𝑖 la somme de trois composantes directe , diffuse 𝐷𝑖 et
réfléchie par le sol 𝐷𝑟𝑖 :

• Composante directe :
L'éclairement solaire direct incident sur plan incliné, est calculé à partir de
l'éclairement solaire direct normal en utilisant l'angle d'incidence solaire i.

Figure 2: Eclairement solaire direct sur plans horizontal et incliné.

L'éclairement solaire direct normal 𝑆𝑛 est lié à l'éclairement direct horizontal 𝑆𝑕 à travers la
hauteur du soleil h par l'expression :

L'éclairement direct sur plan incliné en fonction du Rb facteur de modification géométrique


du rayonnement direct.

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Pour un ciel clair en présence de l'atmosphère, l'estimation de 𝑆𝑕 à partir de la
corrélation de Hottel est donnée en fonction de la variation de la distance terre-soleil
Ct-s et la transmittance de l'atmosphère au rayonnement direct 𝜏𝑏 :

La transmittance de l'atmosphère est exprimée en fonction de l'altitude z, la


trajectoire optique (sin 𝑕) −1 et le facteur d'extinction k par l'expression :

• Composante diffuse :
L'éclairement solaire diffus incliné est proportionnel à l’éclairement 𝑫𝒉. Le facteur
de proportionnalité étant le facteur de forme entre la voûte céleste et le plan incliné

*
La transmittance du rayonnement solaire diffus d  est donnée en par
l'approximation linéaire en fonction de la transmittance du rayonnement solaire
direct sous la forme:

• Composante réfléchie :
L'éclairement réfléchi par le sol 𝐃𝐫𝐢 est proportionnel à l'éclairement global horizontal

Page 22
3-5- Modèle de Perez

Page 23
3-6- Modèle de Bird and Hulstrom :
• Calcul de l’éclairement dû au rayonnement direct :
Ce modèle a été proposé par [1] et [11], les formulations de calcul de l’éclairement dû au
rayonnement direct sur un plan normal sont données comme suit:

avec α1 = αw , le coefficient d’absorption de l’éclairement dû au rayonnement direct par la


vapeur d’eau proposée par Iqbal [12]:

α2 = αg est le coefficient d’absorption de l’éclairement dû au rayonnement direct par le


mélange des gaz constituant l’atmosphère proposé par Iqbal [12]:

Dans cette équation, les deux premiers termes sont liés à l’absorption par le gaz carbonique et
le troisième terme est lié à l’absorption par l’oxygène. α3 = αo est le coefficient d’absorption
de l’éclairement dû au rayonnement direct par l’ozone, dont la relation est proposée par
Manabe et Stricker :

α4 = αa est le coefficient d’absorption de l’éclairement dû au rayonnement direct par les


aérosols, donné par la relation suivante:

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ωo est le coefficient de réflexion unitaire relatif à la diffusion par les aérosols. Dans ce
modèle, une valeur de ωo = 0.95 a été recommandée. Il est à noter que cette expression n’est
valable que pour les valeurs de 0 < β < 0.5 avec β étant le coefficient de trouble d’Angström.
as τ est le coefficient de transmission de l’éclairement dû au rayonnement direct après
diffusion par les aérosols, il est calculé par la relation suivante:

• Eclairement dû au rayonnement diffus :


De même dans ce modèle, l’éclairement dû au rayonnement diffus sur une surface
horizontale est calculé à partir de la relation suivante:

Le premier terme représente l’éclairement du rayonnement solaire après diffusion de


Rayleigh durant le premier passage du rayonnement à travers l'atmosphère. Cette quantité
est exprimée par la relation suivante :

La quantité originaire de la diffusion par les aérosols après le premier passage du


rayonnement solaire est donnée par la relation suivante :

Dans ce modèle, l’éclairement diffus dû aux multi réflexions sol - atmosphère est
quantifié par la relation suivante :

avec ' αi , ' as τ et ' r τ correspondent aux différents coefficients d’absorption, de


transmission après diffusion et absorption par les aérosols, qui sont calculés en fonction de
la masse d’air donnée par la relation :
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• Eclairement dû au rayonnement global :
Ainsi, l’éclairement dû au rayonnement global est la somme de l’éclairement dû au
rayonnement direct projeté sur un plan horizontal et l’éclairement dû au rayonnement
diffus total:

3-7- Modèle de SASAMORI


• Calcul de l’éclairement dû au rayonnement direct :
La relation proposée pour la reconstitution de l’éclairement dû au rayonnement
direct a été proposée par Padridge et Platt :

où αw est le coefficient d’absorption de l’éclairement dû au rayonnement direct par


la vapeur d’eau et il est donné par la relation suivante :

U est l’épaisseur d’eau condensable corrigée par trajet optique du rayonnement à travers 1
cette couche, il est donné par la relation suivante :

avec ω et mr sont respectivement la hauteur d’eau condensable et le trajet optique relatif,


et sont données respectivement en Annexes 1 et 2. oτ est le coefficient de transmission
après absorption par l’ozone:

αo est le coefficient d’absorption du rayonnement solaire direct par la couche d’ozone, il


est calculé par le modèle proposé par Lacis et Hansen [6] et qui est donné par la relation
suivante :

U3 est le trajet optique parcouru par le rayonnement solaire à travers la couche d’ozone.

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l est l’épaisseur verticale de la couche d’ozone (en cm NTP (Normal Temperature and
surface Pressure) caractérisée, selon K. Thomas and Van Heuklon , et donnée en Annexe
3. r τ est le coefficient de transmission après diffusion moléculaire ou de Rayleigh. Davies
et al., [9] ont repris ces dits et présenté la relation suivante :

avec m(a) étant la masse d’air corrigée par la pression. La relation exprimant ce
paramètre est donnée en Annexe 1.
τ(a) est le coefficient de transmission après diffusion par les aérosols qui est proposé par
Mächler [10] et donné par la relation suivante:

Avec α et β qui sont respectivement le paramètre caractérisant la visibilité du ciel et le


coefficient de trouble d’Angström.
• Calcul de l’éclairement dû au rayonnement diffus
L’éclairement dû au rayonnement diffus sur une surface horizontale est calculé à partir de
la relation suivante:

avec I(dr) l’éclairement dû au rayonnement diffusé par les différentes molécules d’air.
Cette composante est calculée par la relation suivante :

θz étant la distance zénithale.


I(da) est l’éclairement dû au rayonnement diffusé par les aérosols:

avec ωo qui est l’albédo de dispersion de l’atmosphère. On suppose généralement que,


pour les régions urbaines/industrielles ωo vaut 0.6, et il vaut 0.9 pour les régions
rurales/agricoles; et Fc le coefficient de dispersion de l’atmosphère. Des valeurs de ce
facteur ont été établies en fonction de l’angle d’incidence, d’après Robinson :

Page 27
I(dm) est l’éclairement dû au rayonnement diffusé par multi réflexions terre-atmosphère.

avec ρ(g) l’albédo du sol et ' ρ(a) l’albédo de l’atmosphère clair du site considéré, donnée par
comme suit:

τ(a) correspond au coefficient de transmission du rayonnement solaire après diffusion par les
aérosols pour une valeur de masse d’air=1.66 P / P0

avec P et P0 sont respectivement la pression atmosphérique du site considéré et celle


correspondante au niveau de la mer (1013 mb).

• Eclairement dû au rayonnement global :

Dans ce modèle, l’éclairement dû au rayonnement global est calculé par la relation suivante :

4) Choix du modèle de calcul de l’éclairement solaire :

• Description et présentation des équations du modèle ASHRAE (Clear-Sky


Model) pour une surface inclinée
Les calculs sont fondés sur le Fundamentals ASHRAE (The American Society of Heating,
Refrigerating and Air-ConditioningEngineers) de 2001.

Le modèle ASHRAE Clear Sky a été initialement développé par Moon (1940) puis modifié
par Moon Threlkeld et Jordan (1958) et Stephenson (1967). Le modèle de ciel clair ASHRAE
Page 28
est généralement utilisé comme outil de base pour le calcul de la charge thermique solaire du
système de climatisation et conception du bâtiment dans les communautés d'ingénierie et de
construction dans différents pays du monde.

Globalement, les trois types de méthode utilisés pour l'estimation de la consommation


d'énergie sont: les méthodes de degrés - jours, les méthodes BIN et la méthode de simulation
Détaillée.

Les deux premiers reposent sur un nombre important de simplifications, ce qui les rend moins
précis que le troisième type. Les méthodes de simulations détaillées permettent de modéliser
la construction du bâtiment et son système mécanique. La construction du bâtiment englobe
divers éléments comme l'orientation de l'édifice, la surface des murs extérieurs et du toit et
leurs conductions thermiques, la surface des vitrages, le coefficient d'ombrage, le taux de
changement de l'air et le coefficient global du transfert de chaleur, etc.

Le système mécanique du bâtiment comporte les chaudières, les refroidisseurs, les


ventilateurs et les pompes. Les conditions opératoires du bâtiment sont définies par les
différents points de consigne du thermostat, les sources de gain interne que sont les occupants,
les équipements et 1' éclairage. Ces paramètres sont intégrés au modèle de simulation afin de
calculer 1' énergie nécessaire au bâtiment.

Dans ce modèle, l'irradiation directe normale est estimée au moyen d'une simple équation y
compris deux constantes tandis que la radiation diffuse est donnée à une fraction de la
composante normale directe.

ASHRAE a donné 12 séries de ces trois constantes pour chaque mois de l'année. Les
différents ensembles de ces constantes sont liés à la variation mensuelle de la quantité d'eau
de précipité au cours de l'année.
Ainsi, les douze ensembles de coefficients d'ASHRAE reflètent la variation annuelle de
l'humidité atmosphérique absolue. En effet, la constante A est relié à la constante solaire,
tandis que les variations des constantes B et C indiquent une variation de la turbidité.
Afin de tenir compte des variations régionales de l'humidité et de la turbidité, ASHRAE a
publié des cartes pour un paramètre appelé '' indice de clarté '', pour l'été et l'hiver de
différentes régions aux Etats-Unis.
Ce facteur change les valeurs de rayonnement prédit par le modèle. Malheureusement,
l'absence de ces facteurs dans d'autres régions du monde, n'y permet pas l'utilisation de ce
modèle, l’extrapolation ne serait ainsi plus possible.

II-Calcul de l’éclairement solaire global sur les parois d’un


bâtiment -Orientation optimale :
1-Les équations détaillées du modèle de ASHRAE pour une surface
inclinée :

Page 29
Page 30
Tableau 4 : Coefficients pour les calculs du rayonnement solaire moyen en jours clairs pour le
vingt et unième jour de chaque mois, année de référence 1964

Page 31
Page 32
Page 33
2-Calcul de l’éclairement solaire global sur le toit d’un
bâtiment(surface horizontale ) :
** Calcul de l’éclairement solaire global sur le toit d’un bâtiment :
En 25 juin 2000 à TUNIS (yomna)
Les détails de calcul sont :

Date de naissance 25 juin 2000


A 1088
B 0.205
C 0.134
N 174
LLoc 10.18°
L 36.8°

Page 34
D 23.44°

Tableau 5: Paramètres correspondants (pour Yomna)

La variation heure par heure de l’éclairement solaire global sur une surface horizontale

heure
LST h Cos h IDN ID h I dh IR h Ih
Sin(β)

1 0,58783333 -171,183 - -0.487685612 1816,59975 -885,929559 243,424366 - 0


0,98818161 192,751558
2 1,58783333 -156,183 - -0,43380233 1936,03201 -839,855198 259,428289 - 0
0,91483637 174,128073
3 2,58783333 -141,183 - -0,3341174 1935,97854 -646,844113 259,421125 - 0
0,77914654 116,226897
4 3,58783333 -126,183 - -0,19542427 3910,28032 -7643,09802 523,977563 - 0
0,59035917 2292,92941
5 4,58783333 -111,183 - -0.027174559 5233,24055 -142,211004 701,254234 167,712969 0
0,36133979
6 5,58783333 -96,1825 -0,1076957 0.159165763 226,197131 36,00283899 30,3104156 19,8939764 0
7 6,58783333 -81,1825 0,15328767 0.350897907 996,622389 349,71271 133,5474 144,978033 628,238143

8 6,58783333 66,1825 0,40382474 0.5343957604 951,935697 508,7103858 127,559383 190,880931 827,1507


9 8,58783333 -51,1825 0,62684182 0.698795756 913,604248 638,422771 122,422969 228,253722 989,099462
10 9,58783333 -36,1825 0,80714066 0.83125279 883,846345 734,6997402 118,43541 255,940545 1109,0757
11 10,5878333 -21,1825 0,93243421 0.923300039 782,344671 722,3388652 104,834186 248,151915 1075,32497
12 11,5878333 -6,1825 0,9941839 0.968664617 853,999214 827,2388214 114,435895 282,502415 1224,17713

13 12,5878333 8,8175 0,9881816 0.964255011 839,518836 809,7179835 112,495524 276,664052 1198,87756


14 13,5878333 23,8175 0,91483637 0.910371737 826,734276 752,6355189 110,782393 259,025374 1122,44329
15 14,5878333 38,8175 0,77914654 0.810686834 799,283692 647,9687655 107,104015 226,521834 981,594614

Page 35
16 15,5878333 53,8175 0,59035917 0.671993677 749,996933 503,9931967 100,499589 181,347836 785,840621

17 16,5878333 68,8175 0,36133979 0.503743965 662,36222 333,6609709 88,7565375 10957,3992 11379,8167


18 17,5878333 83,8175 0,1076957 0.317403639 494,949533 157,098783 66,3232374 3125,78997 3349,21199
19 18,5878333 98,8175 - 0.125671498 148,826766 18,70328266 19,9427867 11,5938208 0
0,15328767
20 19,5878333 113,8175 - -0.058386243 78741,6087 -4597,4267 10551,3756 1786,18466 0
0,40382474
21 20,5878333 128,8175 - -0.22222635 3351,2059 -744,726256 449,061591 - 0
0,62684182 88,6993994
22 21,5878333 143,8175 - -0.354683384 2201,62372 -780,877935 295,017579 - 0
0,80714066 145,758107
23 22,5878333 158,8175 - -0.446730633 1904,01059 -850,579857 255,137419 - 0
0,93243421 178,632731
24 23,5878333 173,8175 -0,9941839 -0.492095211 1808,27421 -889,843079 242,308744 -194,2603 0

Courbe de variation de l’éclairement solaire global heure par heure – cas d’une surface
horizontale :

Courbe 1 : 𝑰𝒉 = 𝒇(𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆)

** Calcul de l’éclairement solaire global sur le toit d’un bâtiment :


En 9 janvier 2000 à Tunis (Syrine)

Date de naissance 25 juin 2000


A 1230
B 0.142
C 0.058

Page 36
N 9
LLoc 10.18°
L 36.8°
D -22.19°

Tableau 6 : Paramètres correspondants (Syrine)

La variation heure par heure de l’éclairement solaire global sur une surface horizontale

heure LST h IDN ID h I dh IR h Ih


Sin(β)
Cos(h)

1 0,5878333 -171,18 - - 1328,1821 -1003,09339 77,034562 1206,91908 280,860249


0,98818161 0,75523785
2 1,5878333 -156,18 - - 1336,11972 -936,432443 77,4949435 1214,13199 355,194486
0,91483637 0,70085968
3 2,5878333 -141,18 - - 1354,78001 -813,219226 78,5772406 1231,0886 496,44661
0,77914654 0,60025924
4 3,5878333 -126,18 - - 1395,17668 -642,189067 80,9202475 1267,79705 706,52823
0,59035917 0,46029229
5 4,5878333 -111,18 - - 1501,8111 -436,272099 87,1050436 1364,69574 1015,52869
0,36133979 0,29049732
6 5,5878333 -96,183 -0,1076957 - 2166,62 -221,960668 125,66396 1968,80759 1872,51088
0,10244559
7 6,5878333 -81,183 0,15328767 0,09104748 650,49862 59,22625915 37,72892 591,108096 688,063275
8 6,5878333 66,1825 0,40382474 0,27679566 997,476503 276,0971692 57,8536372 906,406898 1240,3577
9 8,5878333 -51,183 0,62684182 0,44214053 1078,78365 476,9739696 62,5694517 980,290702 1519,83412
10 9,5878333 -36,183 0,80714066 0,57581409 1112,14125 640,3865981 64,5041926 1010,60276 1715,49355
11 10,587833 -21,183 0,93243421 0,66870672 1127,81213 754,1755515 65,4131033 1024,84288 1844,43153
12 11,587833 -6,1825 0,9941839 0,71448794 1134,09747 810,2989676 65,7776531 1030,55437 1906,63099
13 12,587833 8,8175 0,9881816 0,71003784 1133,52062 804,8425303 65,7441959 1030,03019 1900,61691
14 13,587833 23,8175 0,91483637 0,65565968 1125,86727 738,1857785 65,3003016 1023,07559 1826,56167
15 14,587833 38,8175 0,77914654 0,55505924 1107,96037 614,9836454 64,2617014 1006,80359 1686,04893
16 15,587833 53,8175 0,59035917 0,41509229 1069,60156 443,9833599 62,0368905 971,946939 1477,96719
17 16,587833 68,8175 0,36133979 0,24529732 970,995366 238,1825614 56,3177312 882,343489 1176,84378
18 17,587833 83,8175 0,1076957 0,05724559 446,567695 25,56403205 25,9009263 405,796064 457,261023
19 18,587833 98,8175 - - 1882,70603 -256,51395 109,19695 1710,81497 1563,49797
0,15328767 0,13624748
20 19,587833 113,818 - - 1472,76387 -474,223578 85,4203045 1338,30053 949,497256
0,40382474 0,32199566
21 20,587833 128,818 - - 1385,45341 -675,187595 80,356298 1258,96152 664,130221
0,62684182 0,48734053

Page 37
22 21,587833 143,818 - - 1350,41209 -838,624928 78,3239011 1227,11946 466,818438
0,80714066 0,62101409
23 22,587833 158,818 - - 1334,10049 -952,423311 77,3778285 1212,29712 337,251635
0,93243421 0,71390672
24 23,587833 173,818 -0,9941839 - 1327,58474 -1008,55012 76,999915 1206,37625 274,826047
0,75968794

** Calcul de l’éclairement solaire global sur le toit d’un bâtiment :


En 15 janvier 1999 à Tunis (Maha)
Les détails de calcul sont :

Date de naissance 15 janvier 1999


A 1230
B 0.142
C 0.058
N 15
LLoc 10.18°
L 36.8°
D -21.287

Tableau 7: Paramètres correspondants (Maha )

Page 38
La courbe représentative du Ih en fonction du nombre des heures est ci-dessous :

Interprétation des courbes :


À 12h00, l’irradiation solaire atteint sa valeur maximale .

La valeur mesurée dépend de l'inclinaison du capteur de l'appareil de mesure ainsi que de


son spectre d'analyse.
Cette grandeur caractérise le gisement solaire, elle peut être utilisée dans les calculs de
rendement des installations thermiques et photovoltaïques ou pour modéliser le climat.
Le rayonnement solaire est maximal à midi (heure solaire). La puissance solaire reçue par
unité de surface dépend aussi :

• de l'heure : à midi la hauteur du Soleil est maximale, la puissance solaire sera donc
maximale également ;

Page 39
• du moment de l'année : la hauteur du Soleil sera maximale au solstice d'été et
minimale au solstice d'hiver pour l'hémisphère nord.

3-Calcul de l’éclairement solaire global sur la surface d’un mur :

Page 40
Cas OUEST :

heure LST H Cos h Sin β β cosβ cosϕ Φ cosϴ IDN ID Id IR I E


1 0,588 -171 -0,99 -0,49 -29,2 0,874 -0,98 170 -0,86 1817 -1563 121,7 290,7 0 0
2 1,588 -156 -0,91 -0,43 -25,7 0,902 -0,91 155,5 -0,82 1936 -1588 129,7 309,9 0 0
3 2,588 -141 -0,78 -0,33 -19,5 0,943 -0,79 142,3 -0,75 1936 -1444 129,7 309,9 0 0
4 3,588 -126 -0,59 -0,2 -11,3 0,981 -0,65 130,9 -0,64 3910 -2511 262 625,8 0 0
5 4,588 -111 -0,36 -0.027174559 -1,57 1 -0,52 121,1 -0,52 5233 -2702 350,6 837,6 0 0

6 5,588 -96,2 -0,11 0.159165763 9,158 0,987 -0,38 112,5 -0,38 226,2 -85,3 15,16 36,2 0 0
7 6,588 -81,2 0,153 0.350897907 20,54 0,937 -0,25 104,5 -0,23 996,6 -233 66,77 159,5 0 0

8 6,588 66,18 0,404 0.5343957604 32,3 0,846 -0,11 96,53 -0,1 951,9 -91,7 63,78 152,4 124,5 995,7
9 8,588 -51,2 0,627 0.698795756 44,33 0,717 0,036 87,91 0,026 913,6 23,88 61,21 146,2 231,3 2082
10 9,588 -36,2 0,807 0.83125279 56,23 0,558 0,224 77,05 0,125 883,8 110,6 59,22 141,5 311,3 3113
11 10,59 -21,2 0,932 0.923300039 67,41 0,387 0,501 59,96 0,194 782,3 151,7 52,42 125,2 350,3 3623

12 11,59 -6,18 0,994 0.968664617 75,62 0,252 0,903 25,45 0,228 854 194,5 57,22 136,7 388,4 4661
13 12,59 8,818 0,988 0.964255011 74,25 0,275 0,816 35,35 0,225 839,5 188,5 56,25 134,4 379,1 4928
14 13,59 23,82 0,915 0.910371737 65,56 0,417 0,442 63,78 0,184 826,7 152,3 55,39 132,3 340 4760
15 14,59 38,82 0,779 0.810686834 54,16 0,588 0,187 79,24 0,11 799,3 87,72 53,55 127,9 269,2 4038

16 15,59 53,82 0,59 0.671993677 42,21 0,742 0,008 89,53 0,006 750 4,58 50,25 120 174,9 2798
17 16,59 68,82 0,361 0.503743965 30,25 0,865 -0,14 97,95 -0,12 662,4 -79,2 44,38 106 71,15 1210
18 17,59 83,82 0,108 0.317403639 18,51 0,949 -0,27 105,8 -0,26 494,9 -128 33,16 79,22 0 0

19 18,59 98,82 -0,15 0.125671498 7,219 0,992 -0,41 113,9 -0,4 148,8 -59,9 9,971 23,82 0 0
20 19,59 113,8 -0,4 -0.058386243 -3,35 0,998 -0,54 122,7 -0,54 78742 ##### 5276 12603 0 0
21 20,59 128,8 -0,63 -0.22222635 -12,8 0,975 -0,68 132,8 -0,66 3351 -2219 224,5 536,4 0 0
22 21,59 143,8 -0,81 -0.354683384 -20,8 0,935 -0,81 144,5 -0,76 2202 -1676 147,5 352,4 0 0
23 22,59 158,8 -0,93 -0.446730633 -26,5 0,895 -0,93 158 -0,83 1904 -1580 127,6 304,7 0 0

24 23,59 173,8 -0,99 -0.492095211 -29,5 0,871 -0,99 172,5 -0,86 1808 -1562 121,2 289,4 0 0

Page 41
Cas SUD :

heure LST H Cos h Sin β β cosβ Cosϕ ϕ cosϴ IDN ID Id IR I E


1 0,5878 -171,2 -0,988 -0,488 -29,19 0,8738 -0,985 170 -0,488 1816,6 -885,9 - 279,2 0 0
243,4
2 1,5878 -156,2 -0,915 -0,434 -25,71 0,9016 -0,91 155,47 -0,434 1936 -839,9 - 328,85 0 0
259,4
3 2,5878 -141,2 -0,779 -0,334 -19,52 0,9429 -0,791 142,27 -0,334 2299,2 -768,2 - 459,31 0 0
308,1
4 3,5878 -126,2 -0,59 -0,195 -11,27 0,9808 -0,655 130,89 -0,195 3910,3 -764,2 -524 943,83 0 0
5 4,5878 -111,2 -0,361 -0,027 -1,572 0,9996 -0,517 121,1 -0,027 1E+07 - - 3E+06 1E+06 7E+06
3E+05 1E+06
6 5,5878 -96,18 -0,108 0,1592 9,158 0,9873 -0,382 112,45 0,1592 226,2 36,003 - 78,66 84,352 506,11
30,31
7 6,5878 -81,18 0,1533 0,3509 20,541 0,9368 -0,25 104,45 0,3509 533,6 187,24 -71,5 216,25 331,99 2323,9

8 6,5878 66,183 0,4038 0,5344 32,302 0,8462 -0,114 96,534 0,5344 681,49 364,18 - 313,7 586,57 4692,5
91,32
9 8,5878 -51,18 0,6268 0,6988 44,33 0,717 0,0365 87,91 0,6988 760,78 531,63 - 387,72 817,4 7356,6
101,9
10 9,5878 -36,18 0,8071 0,8313 56,227 0,5584 0,2241 77,051 0,8313 805,41 669,5 - 442,47 1004 10040
107,9
11 10,588 -21,18 0,9324 0,9233 67,413 0,3874 0,5005 59,964 0,9233 829,92 766,26 - 478,86 1133,9 12473
111,2
12 11,588 -6,183 0,9942 0,9687 75,618 0,2523 0,9029 25,451 0,9687 840,51 814,17 - 496,4 1197,9 14375
112,6
13 12,588 8,8175 0,9882 0,9643 74,25 0,2752 0,8157 35,345 0,9643 839,52 809,51 - 494,71 1191,7 15492
112,5
14 13,588 23,818 0,9148 0,9104 65,556 0,417 0,4419 63,777 0,9104 826,73 752,64 - 473,81 1115,7 15619
110,8
15 14,588 38,818 0,7791 0,8107 54,162 0,5878 0,1867 79,238 0,8107 799,28 647,97 - 434,18 975,04 14626
107,1
16 15,588 53,818 0,5904 0,672 42,213 0,7422 0,0082 89,527 0,672 750 503,99 - 376,2 779,69 12475
100,5
17 16,588 68,818 0,3613 0,5037 30,247 0,8647 -0,138 97,951 0,5037 662,36 333,66 - 298,81 543,71 9243,1
88,76
18 17,588 83,818 0,1077 0,3174 18,505 0,9486 -0,273 105,84 0,3174 494,95 157,1 - 195,61 286,39 5155
66,32
19 18,588 98,818 -0,153 0,1257 7,219 0,9921 -0,405 113,91 0,1257 148,83 18,703 - 50,259 49,02 931,37
19,94
20 19,588 113,82 -0,404 -0,058 -3,347 0,9983 -0,541 122,72 -0,058 78742 -4597 - 22243 7094,5 141889
10551
21 20,588 128,82 -0,627 -0,222 -12,84 0,9752 -0,679 132,76 -0,222 3351,2 -744,7 - 781,94 0 0
449,1
22 21,588 143,82 -0,807 -0,355 -20,77 0,9354 -0,814 144,46 -0,355 2201,6 -780,9 -295 426,22 0 0

Page 42
23 22,588 158,82 -0,932 -0,447 -26,53 0,8953 -0,927 157,96 -0,447 1904 -850,6- 316,03 0 0
255,1
24 23,588 173,82 -0,994 -0,492 -29,48 0,8713 -0,991 172,47 -0,492 1808,3 -889,8 - 275,53 0 0
242,3

Cas EST :
heure LST H Cos h Sin β β cosβ cosϕ Φ cosϴ IDN ID Id IR I E
1 0,588 -171 -0,99 -0,49 -29,2 0,874 -0,98 170 -0,86 1817 -1563 121,7 290,7 0 0

2 1,588 -156 -0,91 -0,43 -25,7 0,902 -0,91 155,5 -0,82 1936 -1588 129,7 309,9 0 0
3 2,588 -141 -0,78 -0,33 -19,5 0,943 -0,79 142,3 -0,75 1936 -1444 129,7 309,9 0 0
4 3,588 -126 -0,59 -0,2 -11,3 0,981 -0,65 130,9 -0,64 3910 -2511 262 625,8 0 0
5 4,588 -111 -0,36 -0.027174559 -1,57 1 -0,52 121,1 -0,52 5233 -2702 350,6 837,6 0 0

6 5,588 -96,2 -0,11 0.159165763 9,158 0,987 -0,38 112,5 -0,38 226,2 -85,3 15,16 36,2 0 0
7 6,588 -81,2 0,153 0.350897907 20,54 0,937 -0,25 104,5 -0,23 996,6 -233 66,77 159,5 0 0

8 6,588 66,18 0,404 0.5343957604 32,3 0,846 -0,11 96,53 -0,1 951,9 -91,7 63,78 152,4 124,5 995,7
9 8,588 -51,2 0,627 0.698795756 44,33 0,717 0,036 87,91 0,026 913,6 23,88 61,21 146,2 231,3 2082
10 9,588 -36,2 0,807 0.83125279 56,23 0,558 0,224 77,05 0,125 883,8 110,6 59,22 141,5 311,3 3113
11 10,59 -21,2 0,932 0.923300039 67,41 0,387 0,501 59,96 0,194 782,3 151,7 52,42 125,2 350,3 3623
12 11,59 -6,18 0,994 0.968664617 75,62 0,252 0,903 25,45 0,228 854 194,5 57,22 136,7 388,4 4661

13 12,59 8,818 0,988 0.964255011 74,25 0,275 0,816 35,35 0,225 839,5 188,5 56,25 134,4 379,1 4928
14 13,59 23,82 0,915 0.910371737 65,56 0,417 0,442 63,78 0,184 826,7 152,3 55,39 132,3 340 4760
15 14,59 38,82 0,779 0.810686834 54,16 0,588 0,187 79,24 0,11 799,3 87,72 53,55 127,9 269,2 4038
16 15,59 53,82 0,59 0.671993677 42,21 0,742 0,008 89,53 0,006 750 4,58 50,25 120 174,9 2798

17 16,59 68,82 0,361 0.503743965 30,25 0,865 -0,14 97,95 -0,12 662,4 -79,2 44,38 106 71,15 1210
18 17,59 83,82 0,108 0.317403639 18,51 0,949 -0,27 105,8 -0,26 494,9 -128 33,16 79,22 0 0
19 18,59 98,82 -0,15 0.125671498 7,219 0,992 -0,41 113,9 -0,4 148,8 -59,9 9,971 23,82 0 0

20 19,59 113,8 -0,4 -0.058386243 -3,35 0,998 -0,54 122,7 -0,54 78742 ##### 5276 12603 0 0
21 20,59 128,8 -0,63 -0.22222635 -12,8 0,975 -0,68 132,8 -0,66 3351 -2219 224,5 536,4 0 0
22 21,59 143,8 -0,81 -0.354683384 -20,8 0,935 -0,81 144,5 -0,76 2202 -1676 147,5 352,4 0 0
23 22,59 158,8 -0,93 -0.446730633 -26,5 0,895 -0,93 158 -0,83 1904 -1580 127,6 304,7 0 0
24 23,59 173,8 -0,99 -0.492095211 -29,5 0,871 -0,99 172,5 -0,86 1808 -1562 121,2 289,4 0 0

Page 43
Cas Nord :
heure LST H Cos h Sin β β cosβ Cosϕ ϕ cosϴ IDN ID Id IR I E
1 0,588 - - - - 0,874 - 170 - 1817 - 243,4 0 0 0
171,2 0,988 0,488 29,19 0,985 0,488 885,9
2 1,588 - - - - 0,902 -0,91 155,5 - 1936 - 259,4 0 0 0
156,2 0,915 0,434 25,71 0,434 839,9
3 2,588 - - - - 0,943 - 142,3 - 2299 - 308,1 0 0 0
141,2 0,779 0,334 19,52 0,791 0,334 768,2
4 3,588 - -0,59 - - 0,981 - 130,9 - 3910 - 524 0 0 0
126,2 0,195 11,27 0,655 0,195 764,2
5 4,588 - - - - 1 - 121,1 - 1E+07 - 1E+06 0 1E+06 6E+06
111,2 0,361 0,027 1,572 0,517 0,027 3E+05
6 5,588 - - 0,159 9,158 0,987 - 112,5 0,159 226,2 36 30,31 0 66,31 397,9
96,18 0,108 0,382
7 6,588 - 0,153 0,351 20,54 0,937 -0,25 104,5 0,351 533,6 187,2 71,5 0 258,7 1811
81,18
8 6,588 66,18 0,404 0,534 32,3 0,846
- 96,53 0,534 681,5 364,2 91,32 0 455,5 3644
0,114
9 8,588 - 0,627 0,699 44,33 0,717 0,036 87,91 0,699 760,8 531,6 101,9 0 633,6 5702
51,18
10 9,588 - 0,807 0,831 56,23 0,558 0,224 77,05 0,831 805,4 669,5 107,9 0 777,4 7774
36,18
11 10,59 - 0,932 0,923 67,41 0,387 0,501 59,96 0,923 829,9 766,3 111,2 0 877,5 9652
21,18
12 11,59 - 0,994 0,969 75,62 0,252 0,903 25,45 0,969 840,5 814,2 112,6 0 926,8 11122
6,183
13 12,59 8,818 0,988 0,964 74,25 0,275 0,816 35,35 0,964 839,5 809,5 112,5 0 922 11986
14 13,59 23,82 0,915 0,91 65,56 0,417 0,442 63,78 0,91 826,7 752,6 110,8 0 863,4 12088
15 14,59 38,82 0,779 0,811 54,16 0,588 0,187 79,24 0,811 799,3 648 107,1 0 755,1 11326
16 15,59 53,82 0,59 0,672 42,21 0,742 0,008 89,53 0,672 750 504 100,5 0 604,5 9672
17 16,59 68,82 0,361 0,504 30,25 0,865 - 97,95 0,504 662,4 333,7 88,76 0 422,4 7181
0,138
18 17,59 83,82 0,108 0,317 18,51 0,949 - 105,8 0,317 494,9 157,1 66,32 0 223,4 4022
0,273
19 18,59 98,82 - 0,126 7,219 0,992 - 113,9 0,126 148,8 18,7 19,94 0 38,65 734,3
0,153 0,405
20 19,59 113,8 - - - 0,998 - 122,7 - 78742 -4597 10551 0 5954 1E+05
0,404 0,058 3,347 0,541 0,058
21 20,59 128,8 - - - 0,975 - 132,8 - 3351 - 449,1 0 0 0
0,627 0,222 12,84 0,679 0,222 744,7
22 21,59 143,8 - - - 0,935 - 144,5 - 2202 - 295 0 0 0
0,807 0,355 20,77 0,814 0,355 780,9
Page 44
23 22,59 158,8 - - - 0,895 - 158 - 1904 - 255,1 0 0 0
0,932 0,447 26,53 0,927 0,447 850,6
24 23,59 173,8 - - - 0,871 - 172,5 - 1808 - 242,3 0 0 0
0,994 0,492 29,48 0,991 0,492 889,8

La variation heure par heure (de 1h à 24h) de l’éclairement solaire global


sur le mur pour les quatre orientations :
Cas Ouest

Cas Sud

Page 45
Cas Nord :

Cas Est :

Page 46
4-Comparaison et interprétation des quatre courbes :

Orientation Emax (Wh/ m^2)


Est 6E +06
Ouest 4928
Sud 7E +06
Nord 4928

La valeur maximale de l’énergie solaire reçue par un mur vertical orienté en Sud en 25 juin à
Tunis est à l’ordre de 7E+06et Wh/m^2 qui correspond à midi.

5-Calcul de l’énergie solaire globale par unité de surface du mur pendant le


mois de juin :
Pour déterminer l’énergie solaire globale reçue par unité de surface de mur pendant le mois
de juin, on calcule :

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𝑬(𝒄𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓)
𝑬𝒎𝒐𝒚 = ∑ ∗ 𝒍𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆
𝒏𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑬

𝑾
Cas Ouest : 𝑬𝒎𝒐𝒚 = 𝟕𝟎𝟓𝟖𝟏. 𝟕𝟓 (𝒎𝟐 )
𝑾
Cas Sud : 𝑬𝒎𝒐𝒚 = 𝟏𝟏𝟑𝟓𝟒. 𝟗𝟗 ∗ 𝟏𝟎𝟑 (𝒎𝟐 )
𝑾
Cas EST : 𝑬𝒎𝒐𝒚 = 𝟖𝟎𝟓𝟐𝟏. 𝟕𝟓 (𝒎𝟐 )
𝑾
Cas Nord : 𝑬𝒎𝒐𝒚 = 𝟗𝟔𝟖𝟐𝟗. 𝟖𝟕 ∗ 𝟏𝟎𝟑 (𝒎𝟐 )

6-Discussion sur le choix de l’orientation :


L'orientation plein sud permet de bénéficier d'un ensoleillement maximal et d'accumuler
plus de chaleur naturelle.
Cette orientation est donc à privilégier pour un séjour.
Le choix de l’orientation la plus favorable du point de vue économie d’énergie est d’avoir
50% de la maison au sud, 20% à l’ouest, 20 % à l’est et 10 % au nord. Cette orientation de
la maison favorise les apports du soleil (la luminosité) grâce à une bonne exposition des
surfaces vitrées pour diminuer les besoins en chauffage et en éclairage artificiel.

Conclusion :
Lors de ce travail, on a utilisé le modèle ASHRAE pour calculer l’éclairement solaire global
et l’énergie globale reçue pour une date (date de naissance) et un lieu donné.
Dans la première partie, on a déduit que le rayonnement solaire atteint son maximum à midi.
Par la suite, on a calculé l’énergie solaire globale reçue par la surface d’un mur dans les
quatre orientations .
Et finalement, Les calculs effectués nous permettent de déduire que Le choix de l’orientation
la plus favorable du point de vue économie d’énergie est d’avoir 50% de la maison au sud,
20% à l’ouest, 20 % à l’est et 10 % au nord.

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Références Bibliographiques :

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https://olczyk.pagesperso-orange.fr/physique-chimie/Ens-Sc-1ere/EnSc1-
2.1%20Soleil_fichiers/cours%20inclinaison%20des%20rayons.pdf
https://fondation-lamap.org/documentation-scientifique/l-atmosphere-terrestre

https://www.projetecolo.com/composition-de-l-atmosphere-639.html

https://www.rncan.gc.ca/cartes-outils-publications/imagerie-satellitaire-photos-aer/tutoriels-sur-la-
teledetection/introduction/interactions-avec-latmosphere/14636

http://staff.univ-
batna2.dz/sites/default/files/baala_fatima/files/rayonnement_et_latmosphere.docx_cours_3.pdf

https://www.universalis.fr/encyclopedie/atmosphere-la-couche-atmospherique-terrestre/5-
structure-verticale-de-l-atmosphere/

https://www.cder.dz/vlib/revue/pdf/v015_n3_texte_9.pdf

https://www.cythelia.fr/images/file/Gisement-solaire_Alain%20Ricaud_Jan-2011.pdf

https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Atmosphere-
terrestre.html

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photos-aer/tutoriels-sur-la-teledetection/introduction/interactions-avec-
latmosphere/14636

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http://www.theses.rnu.tn/fr/dynamique/uploads/76ea8ce367e197e9f5aa9c08
b6ff8cef.pdf?fbclid=IwAR2y7eIRWn4t6nhll-8Rl4E6rZJZ-
TcfgUKTT5UGqmjz6uQwfyQ37nExW-E

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https://www.researchgate.net/profile/Brahim-
Mahfoud/publication/331346056_Calcul_de_bilan_thermique_d'un_local_bur
eautique_avec_BlockLoad/links/5c7510a892851c6950417e36/Calcul-de-bilan-
thermique-dun-local-bureautique-avec-BlockLoad.pdf

https://www.osti.gov/biblio/5705316

https://www.researchgate.net/publication/259647459_Choix_d'un_modele_d'
ensoleillement_et_determination_des_inclinaisons_optimales_des_capteurs_h
eliothermiques_pour_la_ville_de_Gabes

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