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INTRODUCTION……………………………………………………………………….…………………………. 3
Le programme de formation énonce par un objectif opérationnel chacune des compétences à développer
chez le stagiaire. La planification pédagogique s’effectue suivant les paramètres de chaque objectif
opérationnel : les conditions d’évaluation, les critères généraux de performance, les précisions sur le
comportement attendu et les critères particuliers de performance. Lors de la planification pédagogique, le
formateur peut aussi référer à l’analyse de situation de travail pour vérifier les attentes des employeurs
dans la fonction de travail que le lauréat occupera à la fin de sa formation.
La planification pédagogique repose sur la mise en œuvre d’une pédagogie active centrée sur l’acquisition
des compétences par le stagiaire. Pour traduire les objectifs opérationnels en activités d’apprentissage
significatives et représentatives des savoirs faire exigés du monde du travail, le formateur planifie un
environnement éducatif qui situe le stagiaire au cœur de l’acte d’apprendre lui permettant de traiter de
façon efficace l’information, de développer de nouveaux comportements et ainsi construire ses
compétences.
La planification pédagogique permet d’anticiper et de préparer la situation de formation en fonction des
objectifs, des contenus et des critères d’évaluation du programme de formation d’une part et, d’autre part,
en prenant en compte les phases d’acquisition d’une compétence et les différentes façons d’apprendre
des apprenants.
Le Guide de soutien pour le module « Préparation des commandes » du programme de formation
« Baccalauréat Professionnel en Logistique » propose une démarche d’organisation de la formation. Ce
module de compétence spécifique est d’une durée de 70 heures dont 3 heures doivent être consacrées à
l’évaluation à la fin du module.
Les ressources formatives sont organisées selon le plan de module qui permet d’associer les ressources
aux préalables et précisions sur le comportement figurant au niveau de la compétence dans le programme
de formation et le guide pédagogique. Le Guide de soutien comprend l’ensemble des ressources utilisables
dans un parcours de formation pour aider le stagiaire dans ses apprentissages dans un contexte
d’approche par compétences et pour faciliter l’action du formateur. Les ressources sont les suivantes :
1. Le tableau synthèse des modules du programme de formation
2. Le module tel que prescrit au « Programme de formation»
3. Le module tel que suggéré au « Guide pédagogique »
4. La fonction, les référents et la structure du plan de module
5. Le plan du module
6. L’information relative à la conception et à l’interprétation de la planification globale d’un module
7. La planification globale du module
8. La description des activités d’entraînement et de transfert selon la planification globale
9. La section des notes techniques et des moyens media
Le « Tableau synthèse du programme de formation», le « Module du programme de formation » ainsi que
le « Module du guide pédagogique » sont d’abord fournis pour rappeler, aux utilisateurs de ce guide, les
paramètres et permettre la juste interprétation de la planification suggérée. On trouvera ensuite une
explication particulière pour le Plan de module et pour la Planification globale du module.
Dans le présent tableau synthèse du programme de formation, le module du Guide de soutien apparaît en
gras.
Nombre de modules : 17
DUREE
CODE N° TITRE DU MODULE
(heures)
BPL 01 1 Environnement logistique de l’entreprise 30
BPL 02 2 Notions de mathématiques et statistiques 40
BPL 03 3 Règlementation liée au transport routier et au stockage de marchandises 40
BPL 04 4 Règles d’hygiène et de sécurité 50
BPL 05 5 Supervision des activités d’une équipe 60
BPL 06 6 Démarche qualité 30
BPL 07 7 Tableaux de bord 50
BPL 08 8 Informatique appliquée 80
BPL 09 9 Réception et déchargement 80
BPL 10 10 Emballage et palettisation 40
BPL 11 11 Rangement des stocks 130
BPL 12 12 Préparation des commandes 70
BPL 13 13 Conduite de chariots élévateurs 70
BPL 14 14 Expédition et chargement 70
BPL 15 15 Suivi du stock 130
BPL 16 16 Affectation des moyens humains et matériels 130
BPL 17 17 Stage en entreprise 160
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit organiser les opérations de préparation des
commandes selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’EVALUATION
Individuellement.
Travail effectué à partir :
- d’exercices d’application,
- de mises en situation professionnelles,
- d’études de cas tirées du milieu professionnel,
- des consignes données par le formateur.
Travail effectué à l’aide :
- de fichiers articles,
- de commandes clients,
- de bons de préparation,
- de logiciel de gestion d’entrepôt.
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPETENCE
PRESENTATION
La préparation de commandes fait suite à la demande d’un client. La bonne exécution de cette opération
permet de bien fidéliser la clientèle et d’éviter des surcoûts très important pour l’entreprise.
Cette opération mérite toute l’attention des gestionnaires car elle est en générale très consommatrice
de main d’œuvre et de temps.
Elle peut être extrêmement complexe à organiser du fait des nombreuses opérations annexes qu’elle
peut éventuellement entraîner mais également du nombre très important de commandes à traiter dans
un laps de temps souvent très court.
De nombreuses organisations existent qui mettent en œuvre des systèmes informatiques très variés.
A l’issue de ce module, le stagiaire doit être capable de situer la préparation de commandes dans le
processus logistique de l’entreprise. Il doit également être capable de préparer, organiser et contrôler le
travail de son équipe. Il doit, pour finir, valider la préparation et rendre compte du déroulement de cette
activité.
Une partie de ce module peut être traité en magasin école ou dans le hall de manutention en organisant
des exercices de préparation de commandes.
Ce module doit être traité à la suite du module « Rangement des stocks » dont il dépend pour une large
part. Il doit logiquement précéder le module expédition puisque la préparation de commandes en est
son « fournisseur ».
CONTEXTES DE REALISATION
A partir de :
commandes,
bons de préparation,
visites d’entreprises.
A l’aide d’un :
système informatique,
hall de manutention,
magasin école.
REFERENCE :
1. Définir la préparation de commandes et ses Interactions avec les autres services de l’entreprise
objectifs - Service réception
- Service commercial
- Service expédition
Objectifs
- Satisfaction du client
- Coût minimum
Niveaux de service
- Bonnes références
- Quantité souhaitée
- Qualité voulue
- Délais respectés
FONCTION
Le plan de module a pour fonction de clarifier le projet d’enseignement et de le transmettre dans une forme
communicable tout d’abord aux membres de la direction du centre. Il est aussi présenté aux apprenants
lors de la première séance de formation afin de les informer des objectifs visés et des éléments contenus,
et leur donner une vue d’ensemble des activités et des éléments de contenu marquant le déroulement de
l’enseignement du module .
Le plan de module s’avère également fort utile au formateur, d’abord pour clarifier son approche et se donner
un outil de référence en cours d’enseignement, ensuite pour rationaliser son travail de planification en vue
des prestations ultérieures : ayant déjà déterminé les stratégies, les moyens, le matériel et les équipements
nécessaires, il lui sera plus facile d’aborder l’enseignement du module et ce à plusieurs groupes. Le plan de
module peut aussi fournir au conseiller à la pédagogie, aux collègues, au personnel formateur suppléant,
aux membres de la direction et aux employeurs des informations sur le module.
REFERENTS
Le plan de module s’appuie principalement sur les données fournies dans le programme de formation et le
guide pédagogique. Le programme de formation est un document prescriptif et aucune donnée dans ce
document ne peut être modifiée alors que les données du guide pédagogique sont fournies en tant qu’appui
et peuvent être enrichies tout au long de son utilisation.
STRUCTURE
De manière générale, le plan de module présente deux parties :
- une première partie dédiée aux renseignements généraux relatifs au module, tels que l’identification du
module, le numéro du module, le code et la durée de module, la compétence visée, les critères généraux
ainsi que l’identification des modules préalables. Un schéma est présenté ci-après.
- une seconde partie regroupe les conditions spécifiques au déroulement de l’enseignement du module :
Savoirs préalables et précisions sur le comportement, éléments de contenus, activités d’enseignement et
d’apprentissage ainsi que les thèmes que le formateur identifie comme étant importants et qui sont retenus
en terme d’évaluation formative. Une information sommaire concernant l’évaluation de certification du
module est inscrite à la fin du plan de module.
La tâche consiste à classer dans un tableau les différentes techniques de préparation de commandes et d’autre part, au travers d’une étude de cas, à
organiser une zone de préparation de commandes
Compte tenu des caractéristiques mêmes de la compétence, les activités d’apprentissage proposées aux
stagiaires dans le plan de module doivent être fondées sur la pratique du métier et sur la création de produits
ou la prestation de services concrets semblables à ceux qu’ils seront appelés à réaliser à leur entrée sur le
marché du travail. Ces activités d’apprentissage doivent intégrer toutes les dimensions de la compétence
(savoirs, savoir faire et savoir être) ; c’est donc dire que l’on doit analyser chaque activité proposée pour
s’assurer qu’elle intègre bien ces dimensions et que leur ordonnancement permet une progression des
apprentissages conduisant à la maîtrise de la compétence visée.
Il faut donc, lorsqu’on aborde la planification d’un module, se représenter ce que l’on veut ultimement faire
réaliser aux apprenants en se posant cette question : « Comment cette activité d’intégration entraînement
traduit-elle de façon réaliste et authentique les exigences de la compétence ? ». « Quels éléments de contenu
sont essentiels à la réalisation de l’activité d’entraînement prévue ? » Toutes ces donnés peuvent être
regroupées dans un tableau qui donne une vision globale des activités de base (éléments de contenu et
exercices) et activités d’entraînement (tâche partielle, globale ou de transfert qui vise la pratique de la
compétence visée).
Dans la façon de planifier globalement l’enseignement d’un module, le formateur doit être familier avec l’un
des facteurs qui présente un impact sur le choix des activités, soit les phases d’acquisition d’une compétence.
On distingue cinq phases successives d’acquisition d’une compétence : l’exploration, l’apprentissage de
base, l’intégration-entraînement, le transfert des apprentissages et l’enrichissement. Les phases de
l’apprentissage de base, de l’intégration entraînement et du « transfert » sont centrales et elles sont
directement prises en compte lors de l’organisation de l’enseignement. Cependant les phases Exploration et
enrichissement ne doivent pas être négligées dans le cadre de l’organisation de l’enseignement par le
formateur. Dans les énoncés qui suivent chacune des phases est commentée et leur importance précisée.
1. La phase dite « Exploration » consiste pour le formateur à présenter l’objectif d’apprentissage au stagiaire
et à échanger avec lui sur cet objectif afin qu’il en saisisse toute la portée. Dans cette même phase le
formateur doit faire une présentation sommaire de la stratégie qui sera poursuivie et enfin il devra organiser
des activités pédagogiques qui permettent aux apprenants un rappel des connaissances antérieures
nécessaires aux apprentissages à venir. Cette phase d’introduction permet au stagiaire de saisir l’importance
et la pertinence de ce qu’il devra apprendre, de se motiver et de stimuler son intérêt, de se sentir responsable
de ses apprentissages, de faire des liens entre les compétences du programme de formation et celle qu’il est
en train de développer et d’activer les connaissances et les expériences qu’il a déjà en mémoire au regard
de ce qui lui est proposé.
2. La phase « Apprentissage de base » permet l’acquisition des connaissances, des habiletés motrices, des
attitudes et des perceptions qui vont permettre au stagiaire de réaliser adéquatement la tâche. Elle inclut le
traitement des notions et l’assimilation des connaissances de base et l’organisation de l’enseignement dans
des séquences logiques. Au cours de cette phase, le stagiaire encode et organise l’information, met souvent
dans ses propres mots l’information reçue et fait des liens avec ce qu’il sait déjà.
3. L’« Intégration - Entraînement » constitue la troisième phase du processus. Cette phase vise l’intégration
des apprentissages de base aux étapes de réalisation d’une tâche partielle ou complète dans un
entraînement progressif, c’est-à-dire de la tâche la plus simple à la plus complexe correspondant aux
performances déterminées. Au cours de cette phase, le formateur favorise la pratique supervisée et
l’autoévaluation des résultats. Cette phase a l’avantage de faire acquérir au stagiaire de l’assurance par
l’amélioration de la pratique des tâches. Elle permet au stagiaire d’exécuter les tâches partielles ou complètes
sans erreurs et d’intégrer les contenus liés à la compétence.
4. La quatrième phase « Transfert des apprentissages » devrait préparer le stagiaire à mobiliser ses savoirs,
savoir faire et savoir être dans d’autres situations que celles dans lesquelles il a développé ses compétences.
Filière : Baccalauréat Professionnel en Logistique 17/74
Guide de soutien, Module 15 : Préparation des commandes
En effet, mobiliser ses compétences dans des situations complètement différentes l’une de l’autre n’est pas
un phénomène spontané ou automatique. Dans un premier temps, le savoir nouvellement acquis est associé
au contexte qui est familier au stagiaire. Cette phase exige du formateur d’avoir la préoccupation de varier
les contextes de réalisation d’une tâche et de veiller à la démonstration d’une autonomie d’exécution par le
stagiaire placé dans le nouveau contexte.
5. La phase « Enrichissement » permet à l’apprenant d’aller plus loin que ne l’indique le programme de
formation. Au cours de cette phase, le stagiaire peut approfondir la compétence développée, acquérir une
plus grande autonomie et développer le goût d’aller plus loin. Au cours de cette phase, le formateur doit
prévoir des activités qui favorisent cet enrichissement et ajoutent de la valeur à ce que le stagiaire a déjà
acquis.
La planification globale d’un module présente, sous forme de tableau, une vision synthèse des activités
devant être conduites par le formateur afin que ce dernier assure au stagiaire des activités permettant
l’intégration de l’ensemble du processus d’acquisition de la compétence visée. Ainsi il est essentiel que les
phases d’acquisition 2, 3 et 4 d’une compétence soient respectées dans le choix des activités et des stratégies
utilisées tout au long du module. Cette façon de faire vise à intégrer le plus tôt possible dans le module
l’ensemble des précisions sur le comportement, tout d’abord dans des activités simples mais qui deviennent
de plus en plus complexes au fur et à mesure du déroulement du module.
Voici des précisions sur les types d’activités apparaissant dans le tableau de planification et les symboles
utilisés.
Activités d’apprentissage de base qui totalisent 41 heures de notions théoriques et symbolisées par
5
▲. Ces activités doivent être accompagnées d’exercices relatifs à chacune des nouvelles notions.
Activités d’entraînement qui totalisent 16 heures constituées de tâches représentatives du métier et
5
symbolisées par . Ces activités sont décrites à la section 8 du présent guide.
Activité de transfert d’une durée de 10 heures constituée de tâches représentatives du métier et
1
symbolisées par √. Ces activités sont décrites à la fin de la section 8 du présent guide.
Évaluation de fin de module d’une durée de 03 heures est symbolisée par ■. Cette activité est
1
décrite dans le guide d’évaluation du programme de formation.
Comportement attendu : Organiser les opérations de Activités liées aux phases d’acquisition d’une compétence :
préparation des commandes
A = Apprentissage de base E = Entraînement T = Transfert V = Évaluation de fin de module
Types d’activités A E A E A E A E A E T V
Objets de formation
No de l’activité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1. Définir la préparation de commandes et ses objectifs ▲
A. Situer la fonction préparation de commandes dans le
processus logistique
2. Classer les différentes méthodes de préparation ▲
3. Prévoir les moyens humains et matériels ▲
B. Préparer les opérations de préparation de commandes √ ■
4. Mettre en place un système de collecte des marchandises ▲
5. Mettre en place un système de communication avec les
▲
préparateurs
6. Organiser les réapprovisionnements de zones de prélèvement ▲
C. Organiser les opérations de préparation de commandes √ ■
7. Vérifier la conformité des marchandises préparées ▲
D. Contrôler les marchandises préparées √ ■
8. Renseigner le système informatique ▲
9. Récupérer les données sur le déroulement de la préparation ▲
E. Valider la préparation de commandes et rendre compte √ ■
Durée de chaque activité dont l’ensemble doit totaliser 70 h 02 02 13 05 12 05 04 02 10 02 10 03
Les activités d’entraînement sont définies selon l’analyse du module présentée dans le tableau précédent
« Planification globale ».
Pour les tâches d’entraînement planifiées dans le cadre de ce module, une brève description précise les
objets de formation, le matériel requis, la tâche ainsi que les étapes de déroulement.
Pour l’activité de transfert, la tâche est brièvement décrite au stagiaire car ce dernier doit être capable d’en
définir les étapes et d’organiser le travail à effectuer de façon autonome. Cette activité prépare le stagiaire
à l’évaluation de la compétence visée.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 2
L’activité vise :
A. Situer la fonction préparation de commandes dans le processus logistique
Matériel requis :
Description de l’activité :
La tâche consiste à faire une liste exhaustive des conséquences, internes et externes à l’entreprise, d’un
défaut de qualité dans la réalisation d’une préparation de commande.
Étapes de déroulement :
Ce travail peut se réaliser par groupe de travail selon les consignes prévues par le formateur.
Chaque groupe devra présenter le résultat de son travail.
Matériel requis :
- Bons de commande
- Bons de préparation
- Plan d’entrepôt
Description de l’activité :
La tâche consiste à remplir des bons de préparation à partir de différents bons de commandes clients suivant
les méthodes de préparation choisies en fonction des moyens humains et matériels disponibles.
Étapes de déroulement :
Ce travail se réalise individuellement selon les consignes prévues par le formateur.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 6
Matériel requis :
- Revues professionnelles
- Internet
Description de l’activité :
Étapes de déroulement :
Ce travail peut se réaliser par groupe de travail selon les consignes prévues par le formateur.
Chaque groupe devra présenter le résultat de son travail.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 8
Matériel requis :
Description de l’activité :
La tâche consiste à lister les éléments à vérifier à l’issue d’une préparation de commandes et à en décrire
les conséquences possibles.
Étapes de déroulement :
Ce travail peut se réaliser par groupe de travail selon les consignes prévues par le formateur.
Chaque groupe devra présenter le résultat de son travail.
Matériel requis :
- Ordinateurs
- Logiciel gestionnaire de flux
Description de l’activité :
La tâche consiste à valider dans un système informatique une préparation de commandes en tenant compte
d’éventuels aléas.
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle informatique, individuellement et selon les consignes prévues par le formateur.
ACTIVITE DE TRANSFERT N° 11
Matériel requis :
- Internet
Étapes de déroulement :
Chaque groupe constitué choisira dans un premier temps le secteur d’activité. Il devra ensuite faire ses
recherches sur Internet et dans le cadre de visites en entreprise.
La présentation devra se faire en suivant les consignes du formateur.
Pour les éléments de contenu, des notes techniques sont fournies et des moyens multimédia identifiés et
présentés dans cette section selon l’ordre établi dans le plan du module.
Egalement, chacune des sections des notes techniques et des moyens multimédia est identifiée au plan de
module, aux préalables et/ou à la précision sur le comportement.
EVALUATIONS
Evaluation n° 1 Page 51
Evaluation n° 2 Page 63
Evaluation n° 3 Page 67
La préparation des commandes n'est pas un service isolé ; elle est toujours intégrée dans un système
logistique bien spécifique.
Le cycle logistique
APPROVISIONNEMENT Expédition
Transport M.P.
Emballage/Conditionnement
Réception M.P.
Préparation de commandes
Transfert/Manutention
Transfert/Manutention Transfert/Manutention
Les deux principaux objectifs recherchés sont donc de satisfaire la demande du client, au coût économique
optimum.
Et ce, au coût optimum de réalisation pour l'entreprise, c'est-à-dire par une recherche d'efficacité
permanente des préparations de commande, dans son activité quotidienne.
La préparation matérielle des commandes est précédée d'un traitement administratif de la prise de
commandes.
A partir de l'ordre client, le traitement administratif a pour but d'établir le bon de préparation qui déclenchera
le travail du préparateur de commande.
Si en théorie, les méthodes de préparation des commandes ne sont pas nombreuses, leur application
présente toujours dans chaque cas, quelques particularités afin de s'adapter à l'activité de l'entrepôt.
Ainsi, il est donc nécessaire de prendre en considération de nombreux facteurs parmi lesquels, on peut citer
:
- la nature des marchandises stockées,
- le nombre de références en stock,
- le nombre de commandes à préparer par jour,
- l'importance de la commande moyenne en nombre de lignes.
Nous allons envisager tout d'abord, les principales méthodes de préparation à référencier fixe. Dans une
deuxième partie, nous aborderons les méthodes à référencier mobile.
C'est le système le plus simple dans sa conception, il s'apparente au principe de la ménagère qui fait ses
courses à l'hypermarché.
Le préparateur se déplace devant le linéaire de référence en prélevant les quantités indiquées sur son bon
de commande.
D'une part, les trajets parcourus sont longs et fastidieux lorsque le linéaire est important, et d'autre part, le
volume de marchandises déplacé peut être une source de fatigue pour le préparateur.
Cette méthode facilite le contrôle de la productivité des préparateurs et permet de détecter les sources
d'erreurs plus facilement.
Dans cette méthode, la commande est éclatée, entre les différents secteurs de l'entrepôt. Dans chaque
secteur un préparateur prélève les références qui correspondent à sa commande. Les marchandises sont
ensuite acheminées vers une zone de regroupage.
Le délai de traitement de la commande est réduit au temps de préparation dans le secteur le plus important.
La commande passe successivement de secteur en secteur et dans chaque zone, un préparateur prélève
les références concernées. Le circuit de la commande est simple mais le délai de préparation est important.
De plus, la commande doit être prise en charge dans chaque secteur.
Quelle que soit la solution retenue, le bon de préparation doit être libellé dans l'ordre du plan de rangement
du stock. De plus, il est souhaitable que chaque ligne de commande soit affectée d'un code secteur.
Cette méthode pose le problème de l'équilibre du travail dans chacun des secteurs. Dès qu'un secteur prend
du retard, celui-ci peut bloquer le travail des autres secteurs et créer un goulot d'étranglement. Toutefois,
on peut remédier à cet inconvénient en envisageant les deux possibilités suivantes
Lorsque les secteurs sont situés sur le même plan, en n'instituant pas de frontières rigide entre les
secteurs, en partageant équitablement les lignes du bon de préparation suivant le nombre de secteurs mais
aussi, en supprimant la notion de secteur dans l'entrepôt.
Lorsque les secteurs sont situés sur des niveaux différents, le chef de la préparation peut prévoir "un
dispatcheur" qui lance les bons de préparation, et reçoit les marchandises préparées.
Dès qu'il s'aperçoit que l'un des secteurs prend du retard, il dispose d'une équipe de préparateurs
polyvalents qu'il envoie dans le secteur surchargé.
Cette méthode consiste à regrouper toutes les quantités nécessaires pour une période donnée ou pour un
nombre de commandes déterminé. Cela permet d'effectuer les prélèvements en une seule fois.
C'est ce que l'on appelle la sortie de masse ou encore la sortie par train de commandes.
Un bon de commande récapitulatif pour chaque train doit être établi indiquant pour chaque référence les
quantités globales à sortir. L'établissement de ce récapitulatif ne présente pas de difficulté lorsque l'on
dispose d'équipements informatiques.
De plus, les quantités globales sorties sont acheminées dans une zone d'éclatement où elles sont réparties
entre les différentes commandes composant le train de commandes, suivant les quantités demandées pour
chacune d'elles.
Par ailleurs, l'opération d'éclatement permet de contrôler la conformité des prélèvements lorsque toutes les
commandes sont servies.
Préparation en cumulé :
Le préparateur prépare une commande qui est la somme (en quantités) d'un groupe de commandes. Ces
commandes peuvent être des commandes d'une tournée de livraison, ou bien les quantités à sortir pour la
journée.
Cette méthode présente un intérêt lorsque le récapitulatif permet de faire préparer des lots complets, en
évitant ainsi les prélèvements moins importants.
Préparation en simultané :
Le préparateur prépare en même temps plusieurs commandes. L'avantage de cette méthode réside dans
la réduction des trajets, mais elle ne peut être utilisée pour des commandes avec peu de lignes.
Dans cette méthode, les marchandises doivent être acheminées mécaniquement vers un point de
regroupement pour être ensuite éclatées sur un numéro de commande.
Pour faciliter l'opération d'éclatement, la marchandise doit être identifiée selon sa destination (désignation,
numéro de commande, au moment même où elle est disposée sur le matériel d'acheminement.
Pour ce faire, chaque ligne de commande fait l'objet d'un "ticket" ou "étiquette de préparation" où sont
mentionnés :
Le préparateur dans cette technique ne reçoit donc plus un bon de commande, mais une liasse de tickets
ou étiquettes concernant son secteur, classés par numéros de référence.
L'opération peut se faire manuellement, en effectuant une série de tris successifs sur les chiffres du numéro
de commande (unités, dizaines,...). Les tris sont effectués le long des convoyeurs au fur et à mesure de
l'avancement des marchandises qui se trouvent ainsi dirigées vers le point de regroupement.
Cette méthode fort simple, réclame par contre beaucoup de surface, mais également de la main-d’œuvre,
en effet, les marchandises sont manipulées à chaque tri.
Il existe deux grandes méthodes à référencier mobile : soit l'opérateur est à poste fixe, soit celui-ci se
déplace.
Dans ce système de référencier complet, seules les références concernées se déplacent mécaniquement.
Le préparateur prélève alors les quantités nécessaires de la référence qui s'arrête devant lui. La préparation
s'effectue alors commande par commande.
Le préparateur n'est pas en possession des commandes des clients mais d'un document classé par produit
qui indique les quantités à attribuer à chacune des commandes. Le magasin de préparation est alors
constitué de "case-clients" où le préparateur vient déposer la marchandise commandée.
La préparation s'effectue alors référence après référence, ce qui nécessite une préparation simultanée des
commandes.
On rencontre également ce type de préparation pour des commandes dont la constitution s'effectue
progressivement.
Voir module 11 concernant les équipements de stockage et engins de manutention employés en préparation
de commandes.
Concernant les contrôleurs, leur nombre peut difficilement s’évaluer à priori. Il dépend de nombreux facteurs
:
Chaque préparateur dispose des équipements requis pour la réalisation de ses opérations de travail. Aussi, les
moyens matériels requis sont directement fonction du nombre de préparateurs de commandes pour les
équipements individuels : terminaux code à barres, chariot préparateur de commandes, …
Exemple : une filmeuse automatique aura une capacité d’environ 20 palettes par heure qui sera mise en
comparaison avec le nombre de palettes devant être filmées, par heure, dans le service préparation de
commandes.
Les systèmes de collecte des marchandises sont entièrement définis par les quatre fonctions suivantes :
- mise à disposition de la marchandise,
- prélèvement ou tirage de la marchandise,
- déplacement du préparateur,
- évacuation des prélèvements par le préparateur.
Le préparateur va vers la marchandise. Les stocks de réserve peuvent être à proximité immédiate du
lieu de prélèvement ou à part, dans une zone dite de réserve.
La marchandise va vers le préparateur, elle est alors acheminée vers un poste spécial (en général
fixe) de prélèvement.
Il peut-être soit :
Mécanisé : indépendant du préparateur. Les marchandises sont prélevées par un automate (ventouses,
pinces, fourches télescopiques, tiroirs motorisés, etc.). Les possibilités de mécanisation dépendent
essentiellement des produits à prélever, de leur homogénéité et du taux de dégroupage. Le taux de
dégroupage représente le rapport de la quantité prélevée à la quantité présentée. Exemple : prélever 5
colis d'une palette de 100 unités.
Automatisé : les opérations de prise des marchandises et leur transfert se font mécaniquement et
automatiquement. Compte tenu de leur coût, de telles installations ne se justifient que pour des articles
à très forte rotation.
Le plan de rangement est établi en attribuant à chaque référence un emplacement bien défini (adresse de
stockage).
En premier lieu le plan de rangement doit tenir compte des contraintes de stockage telles que :
Les schémas ci-dessous nous montrent les possibilités d'organisation du prélèvement dans les allées.
Le rangement des marchandises à emplacements fixes et la mise en place d'un circuit de préparation
contribuent à éviter des recherches à un préparateur confirmé.
Exemple : l'édition par l'informatique d'un bon de préparation comportant les références triées dans l'ordre
décroissant des emplacements géographiques permet de réduire considérablement les temps de
prélèvement.
- la famille du produit,
- la désignation du produit,
- son numéro de codification.
Si nous examinons le champ d'accès normal de l'homme en position debout nous voyons que l'espace à
l'intérieur duquel un préparateur peut saisir normalement un colis est limité dans les deux dimensions :
d'une part, la profondeur (environ 0,80 m) et d'autre part, la hauteur de stockage.
Lorsque celle-ci dépasse la hauteur directement accessible manuellement (environ 1,95 m), il faut donner
au préparateur un moyen mécanisé d'élévation comme par exemple, un chariot avec une plate-forme
élevable.
La hauteur des rayonnages dépend de la nature des marchandises à stocker. Ce schéma montre
l'accessibilité des étagères en fonction de leur hauteur.
Afin de faciliter le prélèvement manuel des articles entreposés, ceux-ci doivent être directement accessibles
pour éviter l'emploi d'échelles, d'escabeaux, etc. Ils ne doivent pas être à une hauteur supérieure à 2100
mm au-dessus du sol.
Pour ce qui concerne la profondeur, avec un système de stockage dynamique, ce sont les marchandises
qui viennent automatiquement se placer à la portée du préparateur.
L'analyse du travail du préparateur fait ressortir qu'une part importante de son temps est nécessaire pour
fractionner les conditionnements d'origine (ouverture du conditionnement, comptage des quantités...). Ce
fractionnement est de plus une source d'erreurs lors des prélèvements.
Ce problème est évidemment lié à des contraintes commerciales (contrainte envers la clientèle). Une
solution de compromis devra donc être mise en place.
le déplacement est unidimensionnel : le préparateur se déplace à pied ou sur un engin qui ne permet,
à un moment donné, que des mouvements horizontaux ou que des mouvements verticaux (transpalettes
électriques, échelles, etc.). L'expression "faire du linéaire", si largement répandue, illustre cette méthode.
le déplacement est bidimensionnel : le préparateur se déplace sur un engin qui permet de réaliser
simultanément des mouvements verticaux et horizontaux (pick-order, chariot magasinier, transtockeur,
etc.).
A partir de ce tableau, la technique consiste donc à regrouper les références dans une surface aussi réduite
que possible : c'est ce que l'on appelle la zone de DISTRIBUTION ou la zone de PRELEVEMENT.
Par ailleurs, les quantités ne se trouvant pas placées dans la zone de distribution sont stockées dans une
zone de RESERVE, suivant la méthode du stock banalisé.
Le prélèvement des marchandises pour les commandes clients s'effectue dans la zone de distribution.
centralisée : les préparations sont acheminées, après traitement de la commande, vers un centre de
regroupement par le préparateur lui-même (marchandises accompagnées).
décentralisée : les préparations sont acheminées au lieu même de prélèvement par un système de
manutention (convoyeurs, chariots téléguidés, balancelles, etc.).
Les déplacements du préparateur se limitent dans ce cas, à la seule zone de prélèvement.
Tous les magasins n'ont pas le même principe de fonctionnement administratif, cela dépend de leur vocation
et de leur importance. Pour aborder ce chapitre, posons-nous d'abord la question : Quel est l'élément
déclenchant la préparation ? Une commande, bien entendu. Celle-ci peut provenir : soit d'un utilisateur au
sein de l'entreprise, soit d'une clientèle extérieure. Nous retrouvons ici les deux types principaux de
magasins : industriel et commercial.
Le magasin industriel
Dans le cadre de petites entreprises avec un niveau d’organisation et d’information faible et pour des
magasins de petite ou moyenne importance, la commande s'effectue en règle générale de façon manuelle.
Cela se traduit par une "liste à servir", représentant un bon de commande manuscrit émis par le demandeur.
Dans le cadre d’organisation industrielle poussée, la préparation de commandes des composants, matières
premières, consommables, alimentant les lignes de fabrication ou d’assemblage, doit être elle-même très
poussée au niveau de la transmission des informations aux préparateurs.
En effet, l’organisation industrielle cherche à minimiser les stocks « au pied des machines » et ainsi la
préparation de commande se traduit par des commandes fréquentes et diversifiées (par la diversité de la
production)
Cela se traduit par l’utilisation de moyens de communication en temps réel permettant au préparateur
d’effectuer les opérations au fil de l’eau des besoins qui lui sont transmis : terminal code barre, voice picking.
Le magasin commercial
Egalement dans le secteur commercial dit de distribution, les entrepôts modernes disposent de moyens
sophistiqués.
Le service de préparation de commandes représente une valeur ajoutée pour l’entreprise car il permet de
transformer des flux homogènes (palettes complètes mono référence) en flux hétérogènes (palettes
incomplètes multi-références = la commande client)
C’est ainsi que la mécanisation et l'informatique permettent d'obtenir un système de préparation élaboré
avec une performance très haute en matière de cadence, de productivité et de qualité.
La commande
- Le système de gestion d’entrepôt : les commandes saisies dans le système de gestion commerciale sont
transférées dans le système de gestion d’entrepôt, le portefeuille de commandes.
Ici les commandes sont transposées en unités logistiques à l’aide du fichier article qui connait les
conditionnements pour chacune des références gérées dans l’entrepôt, exemple :
Cette transposition des quantités globales vers des unités logistique s’appelle la fonction «pré-
colisage» du système de gestion d’entrepôt.
Ces différentes unités logistiques seront préparées distinctement ou globalement, cela sera fonction de
la méthode de préparation choisie, partie B1 du guide.
Ces ordres de prélèvements seront transférés sous les différentes formes possibles aux préparateurs
de commandes
Ce sont des supports administratifs encore très utilisés, en voici une illustration présentée ci-dessous,
Schéma de principe d'un système embarqué, avec des terminaux d'entrée sortie utilisés pour gérer les
fonctions du système d'ordonnancement.
Dans tous les cas, la validation de cette saisie déclenche les mouvements de stocks et la mise à jour du système.
Le préparateur doit faire preuve d'application car, de la bonne validation de sa tâche dépend tout le mécanisme
de gestion de l'entrepôt
C'est depuis 1976 que cette technique est apparue sur le marché français. Notons que ce système de saisie
de données connaît un essor spectaculaire dans de nombreux secteurs d'activité.
Le code à barres n'est en fait que la partie visible d'une technologie de pointe destinée à améliorer la fiabilité
de la saisie des données, donc du traitement de l'information.
Le code étant imprimé, sa lecture exige un équipement dont le coût est encore un frein à l'utilisation de cette
technologie. L'utilisation des crayons lecteurs par exemple peuvent être portables ou à poste fixe, de même
que les lecteurs laser.
L'identification automatique par codes à barres est une technique qui permet de coder les informations de
telle sorte qu'elles puissent être lues rapidement et traitées par un ordinateur sans aucun risque d'erreur
humaine et avec une grande rapidité.
L'article portant le code suivant a été identifié selon les règles préconisées par le Gencod, un des systèmes
les plus répandus.
Reconnaissance vocale
Les entrepôts font de plus en plus appel à la technologie de reconnaissance vocale. Les ordres de
préparation arrivent directement dans un boitier fixé généralement à la ceinture du préparateur. Un casque
audio muni d’un micro relie ce boitier au préparateur.
L’avantage de ce système est sa fiabilité. Les taux d’erreurs sont considérablement diminués et la productivité
augmentée.
Différentes organisations sont mises en place par les entreprises pour assurer le réapprovisionnement des
zones picking.
La plupart du temps les zones picking sont réapprovisionnées en amont par les caristes. Des stocks mini
sont prévus qui une fois atteints déclenche de la part du préparateur une procédure de réapprovisionnement.
Suivant le système de communication mis en place entre le préparateur et le système, cette demande de
réapprovisionnement peut prendre plusieurs formes. Dans les organisations les moins automatisées, une
étiquette de l’article est placée par le préparateur en bout d’allée qui peut ainsi être récupérée par le cariste
qui procède au réapprovisionnement. Lorsque les informations sont communiquées directement aux
préparateurs soit par terminal embarqué, soit par reconnaissance vocale, les ordres de
réapprovisionnement sont automatiquement transmis.
Une fois préparées, les marchandises doivent être déposées par le préparateur à un endroit précis dans la
zone d’expédition.
Ces marchandises doivent correctement palettisées. Un certain nombre de contrôles peuvent être effectués
pour vérifier la qualité de la palettisation.
Palettisation
(Voir module 11)
Il est indispensable de constituer une palette stable en respectant les contraintes physiques des produits.
De la qualité de cette opération va dépendre le bon état des marchandises transportées.
Pour cela, les principaux critères à prendre en considération sont les contraintes de poids et de dimensions
imposant la constitution de palettes en pyramides, en tenant compte de l'ordre logique de prélèvement lors
de l'implantation des articles.
légers/petits
lourds/grands
LA QUALITÉ DE LA PALETTISATION
Pour assurer une bonne stabilité des chargements sur palette, on peut avoir le choix par exemple entre le
filmage et l'utilisation d'un ruban adhésif. Le film est le système le plus commode d'utilisation. Il assure la
bonne tenue des palettes au cours du transport. Le filmage ou l'utilisation du filet ne dispense pas d'une
confection rationnelle des palettes, comme le montre le tableau ci-dessous.
(*) Le ceinturage multiple à l'aide de film assure la stabilité des palettes chargées irrégulièrement.
Cela permet :
Cela se traduit donc par une réduction des litiges, des chargements plus faciles et plus rapides avec une
perte de place minimisée.
Cassure
Croisement insuffisant
Couloirs
Constitution de la palette
Les contrôles portent également sur l’emplacement des étiquettes qui doivent être visibles.
Tout au long de sa journée de travail, le préparateur de commandes est exposé à commettre un certain
nombre d'erreurs.
Les différents types d'erreurs peuvent se classer sous deux rubriques qui sont : en premier lieu, les erreurs
de quantité, et ensuite, les erreurs de qualité.
On appelle erreur de quantité une erreur entraînant soit un excédent, soit un manquant par rapport à la
quantité devant être servie.
Ces manquants, ou excédents, s'ils ne sont pas détectés dans le magasin (service contrôle, seront signalés
par le destinataire (principalement les manquants/.
Les erreurs de qualité sont en revanche une interversion de marchandises. Ces erreurs se rencontrent
généralement lorsque le cariste, approvisionneur du stock, commet une erreur de placement d'un produit
dans la zone de distribution.
Dans les deux cas, ces erreurs entraînent une désorganisation du service et par voie de conséquence un
mécontentement de la clientèle.
Ces erreurs ont une incidence sur deux plans : l'aspect matériel et l'aspect commercial.
Ces deux notions impliquent bien entendu des répercussions financières importantes pour l'entreprise, mais
aussi pour le client.
Sur le plan matériel, cela se traduit par : des prises et déposes inutiles, des risques de casse lors des
manipulations, des déplacements inutiles, des sources d'erreurs lors de la remise en place au stock de
marchandises erronées, et enfin des travaux administratifs supplémentaires.
Sur le plan commercial, il y a des risques de mécontentement du client, une certaine détérioration de l'image
de marque de l'entreprise. Par ailleurs, la répétition d'erreur est souvent une source de contestation
permanente ; à long terme, cela peut se traduire par une perte de clientèle.
Tout cela entraîne donc des frais très importants qu'il n'est possible d'évaluer que dans chaque cas
particulier. Toutefois, pour avoir une idée plus précise, prenons l'exemple d'un entrepôt de distribution
alimentaire de caractéristiques suivantes :
En conséquence de ce bilan, le préparateur des commandes devra être très vigilant, bien respecter les
consignes de travail. Pour cela, il devra méthodiquement
- lire attentivement le bordereau de préparation,
- repérer l'emplacement de stockage,
- reconnaître le produit à prélever,
- sortir les marchandises en quantités demandées,
- pointer le bordereau lorsque la marchandise a été déposée sur le support de préparation, en
s'autocontrôlant lui-même.
C'est à cette seule condition que sera, non pas supprimé, mais réduit, le nombre des erreurs de préparation.
La nécessité du contrôle dépend du pourcentage d'erreurs constatées d'une façon régulière, mais aussi du
taux de satisfaction exigé par le client. Un contrôle final est bien entendu très coûteux en raison du nombre
de personnes à engager.
Les contrôleurs sont des spécialistes qui possèdent une excellente connaissance du produit, mais qui font
un travail qui n'est pas en rapport avec leur capacité. Il en résulte que si le pourcentage d'erreurs est faible,
l'attention du contrôleur diminue.
Le contrôle quantitatif
Le contrôle quantitatif s'effectue à chaque ligne de commande préparée. Ce contrôle doit porter sur : la
nature des marchandises (référence, code..., le nombre de colis, l'aspect extérieur de l'emballage).
Ce contrôle quantitatif peut difficilement s’opérer automatiquement lors du prélèvement des colis par le
préparateur. En effet, il n’existe pas de système qui vérifie le prélèvement des quantités, au fil de l’eau de
chaque prélèvement effectué par le préparateur :
Dans le cas d’utilisation d’un système code à barre ou voice picking, le système indique un nombre de colis
que le préparateur valide. Mais, la quantité réellement prélevée reste de la responsabilité du préparateur.
Dans le cas de support papier, la situation est identique. Le contrôle quantitatif s’effectue après un paquet
de prélèvements, exemple :
Le contrôle qualitatif
Ce contrôle qualitatif a pour but de vérifier les caractéristiques particulières du produit (date limite de
consommation ....)
Ce contrôle est à effectuer de façon systématique soit par le préparateur, soit par un contrôleur, pour se
prévaloir de litiges éventuels à la réception chez le client.
Le contrôle de l’adresse :
- Ce contrôle est effectué au moment de la lecture du code à barre du colis à prélever dans le cas d’un
système code à barres.
- Ce contrôle n’est pas effectué sur le colis dans le cas du voice picking ou de la commande papier
Ils sont importants, pour la clientèle d'une part, qui apprécie la qualité du service offert, mais aussi pour
l'entreprise, par la réduction des coûts inhérents aux litiges.
La préparation, une fois terminée doit être « clôturée » par le préparateur. Cette opération consiste à signaler
au système que la commande est prête à être expédiée au client. Les incidents, éventuellement rencontrés
(manquants) sont relatés.
De cette clôture, le système va éditer une étiquette, la plupart du temps qui sera collée sur les marchandises
et pourront ainsi être prises en charge par le service expédition.
Le responsable de la préparation des commandes fera un choix judicieux parmi l'ensemble des indicateurs
pour n'en conserver que 4 ou 5 significatifs de son activité.
Ensuite, dans les indicateurs de performance liés aux opérateurs, il devra discerner la justesse de la valeur
enregistrée. En effet, un préparateur qui réalise une commande par heure représentant 2 tonnes de
marchandises n'est pas forcément moins performant que celui qui totalise 15 commandes par heure pour
1,5 tonne de marchandises.
Evaluation formative n° 1
Filière : Baccalauréat Professionnel en Logistique 52/74
Guide de soutien, Module 12 : Préparation des commandes
ENNONCE
Vous travaillez dans l'entreprise UST à Tanger. Ce jour, suite à une panne du système informatique, le
responsable du service dans lequel vous travaillez vous demande de procéder au traitement administratif
de six commandes de vos clients qui sont arrivées dans l'heure qui a précédé.
Compte tenu des difficultés momentanées que rencontre le service, les lignes de commande "ambiguës"
seront traitées ultérieurement.
Pour mener à bien votre mission, vous disposez de six bons de commande (annexes A à F), de la liste des
articles de votre magasin (annexe G).
BON DE COMMANDE
N° de Commande : 24
Date : SOCIETE PPA
Aïn Said
A l'intention de : Sté UST
Tanger
Code Produit Libellé Quantité P.U. Vente
05018004 Prise séparateur TV/FM 65
OBSERVATIONS :
BON DE COMMANDE
N° de Commande : 851
Date : MLM
A l'intention de : Sté UST Gouaret Meharza
Tanger
Code Produit Libellé Quantité P.U. Vente
Prise séparateur TV/FM 45
Poussoir 6 A. Blanc 22
Double-Interrupteur 10 A. Blanc 24
Va-et-Vient Blanc 10
OBSERVATIONS :
BON DE COMMANDE
N° de Commande : 1253
Date : FFBP
A l'intention de : Sté UST Fardioua
Tanger
Code Produit Libellé Quantité P.U. Vente
Va-et-Vient Blanc 60
Ampoule 40 W. à Baïonnette x 2 19
Ampoule 25 W. à Vis x 2 10
BON DE COMMANDE
N° de Commande : 2016
Date : Hani
A l'intention de : Sté UST Gueznaia
Tanger
Code Produit Libellé Quantité P.U. Vente
05010101 Interrupteur à Témoin Blanc 47
OBSERVATIONS :
BON DE COMMANDE
N° de Commande : 330
Date : KILMAR
A l'intention de : Sté UST Ezzeraraa
Tanger
Code Produit Libellé Quantité P.U. Vente
Poussoir 6 A. Lumineux Blanc 28
Interrupteur 10 A. Blanc 32
Double-Interrupteur 10 A. Blanc 28
OBSERVATIONS :
BON DE COMMANDE
N° de Commande : 664
Date : KAMEL
A l'intention de : Sté UST Fardioua
Tanger
Code Produit Libellé Quantité P.U. Vente
Va-et-Vient Lumineux Blanc 40
Interrupteur 10 A. Blanc 60
Double-Interrupteur 10 A. Blanc 60
Poussoir 6 A. Blanc 50
Prise TV Blanc 40
ANNEXE G.1.
Famille : CONSERVES
ANNEXE G.3.
Familles : ELECTRICITE
PEINTURE
TAPISSERIE
Fin de Emargement du
préparation : préparateur :
Corrigé de l’évaluation n° 1
Fin de Emargement du
préparation : préparateur :
ENONCE
Le premier casier, en bas à gauche, porte le n° 011 et le dernier, en haut à droite, porte le n° 107.
011
01 02 03
Le premier casier, en bas à gauche, porte le n° 011 et le dernier, en haut à droite, porte le n° 107.
016 026 036 046 056 066 076 086 096 106
015 025 035 045 055 065 075 085 095 105
014 024 034 044 054 064 074 084 094 104
013 023 033 043 053 063 073 083 093 103
012 022 032 042 052 062 072 082 092 102
011 011 021 031 041 051 061 071 081 091 101
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
Entrée Magasin
ENONCE
Vous êtes chargé de préparer les bons de préparation pour les magasiniers.
On vous demande de :
BON DE COMMANDE
Destinataire :
MACHARIF ABOUSAID
Rabat Rabat
Conformément à votre offre, nous vous passons commande des marchandises indiquées
au tableau ci-après aux conditions suivantes :
8 8
7 7
D D
6 6
5 5
C C
4 4
3 3
B B
2 2
1 1
ANNEXE B
ENTREE A A
BORDEREAU DE PREPARATION
N° de B.P. :
A LIVRER A :
DATE :
DATE D'EXPEDITION :
OBSERVATIONS :
ANNEXE D
BORDEREAU DE PREPARATION