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PLAN DU CONTENU

I/ ACCEUIL DU MALADE ET DE SA FAMILLE

1/Généralités
2/Intérêts d'un bon accueil
3/Rôle de l'infirmière dans l'accueil du malade
4/Rôle de l'infirmière auprès de la famille du malade
5/Conduite de l'accueil et installation du malade

II/CONDITIONS ET MODALITES D'ADMISSION

(D'après le règlement intérieur des hôpitaux 1993)

III/LE DOSSIER MEDICAL

1/Définition
2/Composition
3/Intérêt
4/Rôle infirmier

IV/ LE DOSSIER DE SOINS

1/Définition
2/Composition
V/LA VISITE MEDICALE

1/Définition/ généralités
2/intérêts
3/règles générales
4/rôle d’infirmier : - Avant la visite médicale.
-Pendant la visite médicale.
-Après la visite médicale.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES :

OBJECTIFS THEORIQUES :

 Énumérer les intérêts d'un bon accueil


 Définir le dossier médical
 Citer les éléments qui constituent le dossier médical
 Définir le dossier de soins
 Citer les fiches qui composent le dossier de soins

OBJECTIFS PRATIQUES ET DE COMUNICATION :

• Accueillir le malade et sa famille


• Appliquer les dispositions dictées par le règlement intérieur des hôpitaux
• Installer confortablement le malade
• Préparer le dossier du malade (dossier médical et dossier infirmier)
• Préparer le malade, le matériel et assister le médecin lors de la visite
médicale.
I/ACCUEIL DU MALADE ET DE SA FAMILLE

1/Généralités :
- Le mot accueil signifie la manière de recevoir quelqu'un, de se comporter avec lui
quand on le reçoit ou quand il arrive.
- Qui dit accueil, dit réception d'un hôte que l'on attend. L'hôte attendu c'est le malade
auquel s'attache une psychologie toute spéciale empreinte de sensibilité extrême.
- Dans notre milieu marocain, l'accueil traduit la notion d'hospitalité qui implique un
accueil chaleureux plein de respect et de considération de l'hôte. Il est avant tout la
politesse et le respect de l'autre.

2/intérêts d'un bon accueil :


 Un bon accueil permet de :
 Donner confiance au malade et à sa famille.
 Etablir un contact humain sécurisant le malade et facilitant son séjour à l'hôpital.
 Rassurer le malade et sa famille.
 Amoindrir, réparer et soulager le mal causé par la maladie et la séparation familiale.
 Comprendre l'état d'esprit du malade et faciliter la communication avec lui, ce qui aide
l'équipe soignante à mieux connaître le patient, ses problèmes et ses attentes.
 Créer une ambiance plus familiale qu'administrative.

3/rôle de l'infirmier dans l'accueil du malade :


"C'est la première impression qui compte " dit le langage populaire.
- Le rôle de l'infirmier consiste donc à créer autour du malade dès son arrivée à
l'hôpital et pendant son séjour, un climat psychologique favorable à des contacts
réellement humains, à comprendre l'état d'esprit du malade qu'il reçoit et à ne pas faire de
son accueil une action routinière.
- L'infirmier doit entrer pour le malade l'élément sécurisant et facilement accessible,
d’où cette nécessité de faire preuve de grandes qualités telles que : discrétion, tact,
prévoyance……
- Par tous les moyens, l'infirmier doit s'ingénier à être une parfaite "hôtesse d'accueil" et
pouvoir se maîtriser suffisamment, ayant à l'esprit cette pensée de PASTEUR :"je ne veux
pas savoir de quelle patrie tu viens, je ne veux pas savoir de quelle religion tu es, tu
soufre et cela me suffit".
4/rôle de l'infirmier auprès de la famille du malade :
Chaque famille a une physionomie, une manière de voir et de penser qui lui est propre.
Il faut lui permettre de s'exprimer librement. Une attitude calme, compréhensive, des paroles
rassurantes inspireront confiance aux personnes qui accompagnent le malade. Elles
atténueront de rigidités du règlement par rapport aux heures de visite par exemple et feront
comprendre la famille la nécessité de son respect pour le bien du malade.
L'infirmier doit profiter de la présence de la famille pour la rassurer, l'éduquer et obtenir
tous les renseignements d'ordre administratifs et médicaux indispensables et préparer si cela
est possible une entrevu avec le médecin.

5/conduite de l'accueil et installation du malade :


- D'une manière générale, pour faire preuve d'hospitalité dissipant les angoisses du malade
et facilitant son adaptation à son nouveau milieu "l'hôpital", le personnel doit :
 Recevoir le malade humainement, tout en respectant sa souffrance et celle de sa
famille.
 Lui souhaiter la bienvenue.
 Lui prouver par un accueil chaleureux que tout est prêt pour le recevoir et s'occuper de
lui.
 Garder une attitude calme et écouter le malade et sa famille. La réception doit
permettre un échange plus libre loin des oreilles indiscrètes.
 Apprécier rapidement son état, ce qui nécessite compétence et intelligence. Une
appréciation générale et rapide dictera la conduite à tenir.
 Aider le malade à s'installer dans son lit qui doit lui procurer le confort nécessaire
 Mettre à sa disposition : bassin, urinal, crachoir, …
 Lui ranger ses objets.
 Ne jamais accepter un dépôt d'argent ou d'objets de valeur pendant le séjour du malade
à l'hôpital.
 Si cela est possible, lui montrer la salle de soins, les bureaux du major, du médecin, le
réfectoire et les toilettes.
 Lui indiquer les heures de repas et de la visite médicale.
 Lui faire connaître les principales personnes qui concourent à la bonne marche du
service et lui expliquer comment les reconnaître (tenue, insigne, etc.).

Remarque:
Il faut se rappeler que :
 L'accueil commence bien avant que le malade arrive au service des soins.
 Tout le personnel de l'hôpital est impliqué dans l'accueil et l'orientation des malades et
de leurs familles.
 La politesse doit être de rigueur.
 Le patient doit continuer à se sentir véritablement une personne.
II/ LES CONDITIONS ET MODALITES D'ADMISSION :
(D'après le règlement intérieur des hôpitaux 1993).

1.1/Dispositions générales:
1.1.1/admission ordinaire :
Article 72 : l'admission des malades s'effectue au niveau du bureau des admissions qui
est chargé de l'accueil des malades et de toutes les formalités administratives concernant
la consultation externe ou l'hospitalisation des malades ainsi que leur sortie de l'hôpital.
L'admission des malades ne peut être, en toutes circonstances, décidée que par un
médecin en fonction à l'hôpital.
Article 73 : En dehors des cas d'urgence, le médecin hospitalier décide l'admission soit
après consultation, soit au vu d'un certificat établi par un médecin traitant et attestant la
nécessité d'un traitement hospitalier.

- Ce certificat ne doit porter aucune mention du diagnostic de l'affectation justifiant


l'hospitalisation. Il doit être accompagné d'un pli cacheté par le médecin traitant et
donnant toutes les informations médicales utiles.
- Lorsque le médecin de l'hôpital décide d'hospitaliser un malade, il doit lui délivrer un
certificat médical d'admission indiquant uniquement la discipline et le service
d'hospitalisation et précise la date de celle-ci.
- L'admission du malade est prononcée par le médecin chef de l'hôpital sur la base de la
décision du médecin traitant.
- L'admission ordinaire ne peut se faire que pendant les heures ouvrables.
- L'admission est rendue effective par l'établissement d'un billet d'entrée par le bureau des
admissions.
Article 74 : en dehors des cas d'urgence, aucun malade ne peut être admis dans in service
d'hospitalisation s'il n'est porteur du billet d'entrée. Tout manquement à cette règle doit
être sévèrement sanctionné.

- Le constat de l'existence dans le service d'un malade admis sans billet d'entrée doit être
notifié sans délai par le major de service au médecin chef de l'hôpital qui prend les
mesures qui s'imposent.
Article 75 : en cas d'indisponibilité en lit et lorsque l'état de santé du malade le permet,
l'admission peut être programmée à une date raisonnable après avis du médecin ayant
décidé l'hospitalisation. En aucun cas celle-ci ne peut être différée plus d'une fois de
manière à ne pas altérer l'état de santé du malade.
Article 76: l'admission de l'hospitalisation comme son refus doivent être motivés.

1.1.2/formalités d'admission:
Article 77 : au jour indiqué pour l'hospitalisation par le médecin chef de l'hôpital, le
malade concerné doit se présenter au bureau des admissions, muni des pièces ci-après :
 La carte d'identité nationale ou tout document en tenant lieu ;
 L'accord préalable de prise en charge de tout ou partie des frais d'hospitalisation
par un organisme d'assurance ou une mutuelle ;
 Les malades économiquement faibles doivent être appelés à fournir un certificat
d'indigence au plus tard avant leur sortie de l'hôpital ;
 Lorsqu'il s'agit d'un malade entant dans la catégorie des bénéficiaires de la gratuité
des soins et de l'hospitalisation (ancien résistant et ancien membre de l'armée de
libération), il doit présenter son carnet de soins, ou, à défaut, toute autre pièce
administrative justifiant de sa qualité ;
 En cas d'affection donnant droit à la gratuité des soins, la mention doit être portée
dans le billet d'hospitalisation.
- Le préposé au bureau des admissions ne doit en aucun cas retenir les pièces d'identité du
malade ou des membres de sa famille. Il est tenu de prendre les renseignements utiles et
de rendre sur le champ les documents à leur propriétaire.
- Les victimes d'accidents de travail sont tenues lors de leur admission de fournir tous les
renseignements nécessaires sur l'employeur et l'assureur.
Article 78 : lors de son admission, le malade doit déposer contre récépissé, auprès du
régisseur de l'hôpital ou de l'agence comptable pour ce qui est des hôpitaux SEGMA, les
sommes d'argent et les objets de valeur en sa possession.
L'hôpital ne peut être tenu pour responsable de la perte ou du vol des objets que le malade
concerne avec lui au cours de son hospitalisation.
Article 79 : admission des accompagnants

- A titre exceptionnel, et lorsque la disponibilité en lit le permet, le médecin chef de


l'hôpital peut autoriser l'admission d'un parent du malade hospitalisé si ce dernier en
exprime le désir et à la condition de s'engager à payer les frais de séjour de
l'accompagnant.
- L'accompagnant ne doit pas être nourris à l'hôpital. Il est tenu de se conformer au
règlement intérieur et de ne pas perturber le fonctionnement du service sous peine
d'exclusion.
- L'accompagnant ne peut pas se prévaloir de son maintien à l'hôpital si les nécessités de
service requièrent l'utilisation du lit qu'il occupe.
III/ LE DOSSIER MEDICAL :

1/ Définition:
C'est l'ensemble de tous les renseignements écrits concernant l'état du malade fournis par
le patient lui-même ou par d'autres personnes responsables.

2/ Composition:
Il se compose de plusieurs éléments :
 La fiche d'admission
 La fiche de liaison (lettre de médecin traitant ou autre)
 Ordonnances précédentes
 La feuille de température
 La feuille d'observation
 Les résultats de laboratoire
 Les radiographies
 L'E.C.G.
 Les comptes rendus des examens spécialisés. (O.R.L. Ophtalmo,….etc.)
 Le compte rendu opératoire
 La décharge des parents (si enfant mineur ou malade inconscient)
 Autres documents….

3/Intérêts :
 Aider le médecin à poser le diagnostic et à suivre plus facilement l'évolution de la
maladie.
 Rassembler les documents nécessaires aux statistiques.
 Stimuler les recherches scientifiques.
 Faciliter certaines réclamations judiciaires.

4/Rôle de l'infirmier :
La tenue et la mise à jour du dossier médical atteste la compétence et l'ordre de
l'infirmier, car c'est à lui que revient la responsabilité de:
 Réunir tous les éléments qui constituent le dossier.
 Ranger les résultats des examens, les feuilles de température, les feuilles
d'observation et autres composantes du dossier et les classer après vérification dans
leur dossier correspondant.
 Présenter le dossier complet au médecin lors de la visite médicale.
 Ne jamais laisser le dossier du malade à sa portée, ou à la portée d'autres personnes
étrangères au service.
 Ranger le dossier après le départ du malade.

REMARQUE:
- L'article 138 du règlement intérieur des hôpitaux stipule : l'administration doit prendre
toutes les mesures adéquates pour sauvegarder le caractère confidentiel des
renseignements contenus dans les dossiers médicaux des malades.
- Au cours de l'hospitalisation du malade et pendant toute la période de surveillance
médicale postérieure à l'hospitalisation, le dossier médical est conservé dans le service
sous la responsabilité du chef de service.
- Le dossier médical est par la suite conservé par la section chargée des archives
médicales auprès du service des affaires administratives.
IV/ LE DOSSIER DE SOINS :

1/ Définition :
"C'est un document individualisé et actualisé regroupant toutes les informations
concernant une personne soignée. Elément fondamental pour la cohérence et la continuité
des soins, il est le support le support du processus de soins infirmier. (Démarche de
soins)".
Le dossier de soins et donc un document nominatif remis à jour régulièrement, dans
lequel les infirmiers regroupent puis retrouvent les informations nécessaires à la
continuité des soins pour une personne malade.
2/ Composition :
- Le dossier de soins est composé de plusieurs fiches souvent identifiées à l'aide de
couleurs différentes.
- Ces fiches sont :
2.1/ La fiche "accueil et identification"
Elle est centrée sur la connaissance de la personne et comprend :
 Des renseignements de types administratifs.
 Des informations médicales.
 Des informations plus personnelles centrées sur les habitudes de vie du patient.

2.2/ Fiches "prescriptions médicales" :

Ce sont les ordonnances médicales. En général, les prescriptions thérapeutiques et


prescriptions d'examens complémentaires sont dissociées sur les fiches séparées qui
peuvent être différentes d'un service à l'autre.

2.3/Fiche "plan d'action infirmier" :


Cette fiche est le témoin du rôle propre infirmier. Elle comporte :
 Le problème de soins infirmiers.
 Les objectifs de soins (formulés pour le patient et négociés si possible avec lui).
 Les actions de soins retenues par l'équipe
 L'évaluation ; consistant à comparer en équipe, lors des transmissions, les résultats
obtenus aux résultats attendus en vue d'un éventuel réajustement.

2.4/ Fiche "programmation et contrôle des actions de soins :


C'est un programme de prise en charge du malade qui doit mettre en évidence les soins
individualisés.
Elle doit être fiable et par là éviter les erreurs et les oublis. Elle assure une sécurité pour le
patient et pour l'équipe soignante.

2.5/Fiche "diagramme et surveillance" :


On y retrouve :

- Les courbes journalières : températures, pulsations, tensions artérielle, poids….


- Les soins effectués régulièrement : toilette, soins de nursing, pansement, surveillance de
systèmes de drainage, analyse des urines ..
- Des observations diverses : nombre et fréquence des selles par ex :
- C'est un outil de transmissions de ce qui a été fait et non un outil prévisionnel. Cette
fiche tend à remplacer "la feuille de température " et les différents papiers accrochés au lit
du malade.

2.6/Fiche « transmissions" :
Elle est remplie par chaque équipe enfin de journée de travail. On y signale les éléments
significatifs survenus pour une personne soignée concernant son état psychologique et
son état physique.

2.7/ Fiche "synthèse et liaison":

C'est le résumé de l'hospitalisation en vue d'un transfert ou d'une prise en charge à


domicile. Cette fiche est complémentaire du compte-rendu médical.
Elle doit faire apparaître :
 La présentation du patient à l'entrée à l'hôpital.
 Son évolution durant l'hospitalisation
 Son état de santé à la sortie.
V/ LA VISITE MEDICALE :

1/définition – généralités:
C'est la tournée d'une équipe composée de médecins, infirmier (s) et étudiants dans un
service de l'hôpital pour examiner, soigner les malades et suivre l'évolution de leur
maladie.
La visite médicale est un temps important attendu par le malade. Il attend, car il désire
connaître :
 Le diagnostic de sa maladie
 Les décisions thérapeutiques
 L'évolution probable de sa maladie
 La durée de son hospitalisation….

2/intérêts :
 Diagnostiquer la maladie et dépister sa cause
 Prescrire le traitement adéquat aux malades
 Suivre l'évolution de sa maladie et surveiller l'efficacité de la thérapeutique
 Faciliter le travail d'observation du médecin et de l'infirmier
 Donner plus de satisfaction au malade.

3/ Règles générales :
 Préparer le malade physiquement et psychologiquement
 Expliquer au patient l'importance de l'examen médical
 Préparer tout le matériel nécessaire pour la visite
 Fermer portes et fenêtres
 Veiller au calme pendant la visite
 Veiller à la propreté des malades
 Assister le malade et le médecin lors de l'examen
 Respecter la pudeur du patient et ne pas le découvrir inutilement.

4/Rôle de l'infirmier :
4.1/avant la visite médicale :
L'infirmier doit :
 Prévenir le malade de l'heure de la visite
 Vérifier d'une façon discrète l'état du malade.
 Faire uriner les enfants, les rassurer, leur expliquer ce qu'ils devront faire pendant
la visite

 Vérifier d'une façon discrète l'état du malade.


 Faire uriner les enfants, les rassurer, leur expliquer ce qu'ils devront faire pendant
la visite

4.2/pendant la visite :
L'infirmier doit :
 Signaler au médecin toutes les constatations éventuelles (frisson, agitation,
douleurs ...).
 Il est souvent utile d'informer le médecin avant la visite pour éviter de donner
certains renseignements devant le malade.
 Aider le malade à se déshabiller et à se mettre dans la position demandée (éviter les
refroidissements et respecter la pudeur du malade).
 Faciliter le dialogue malade – médecin (parfois).
 Noter les diverses prescriptions médicales sur le cahier de visite ainsi que les
examens à effectuer.
 Sitôt l'examen terminé, réinstaller le malade et veiller à ce que son confort soit
assuré.

4.3/ Après la visite :

 Exécuter ou veiller à l'exécution des différents traitements


 Donner avec prudence et avec accord du médecin des explications
complémentaires au malade et l'informer des différentes décisions thérapeutiques.
 Ecouter le patient et lui expliquer que sa collaboration et son adhésion au
traitement sont nécessaires pour activer sa guérison.
 Etablir la liaison avec les services intéressés (laboratoires, radiologie, bloc
opératoire)
 Compléter et mettre à jour les dossiers des malades et les classer.
 Entretenir et ranger le matériel.
PLAN DU CONTENU

I/ TRANSPORT DU MALADE DU CHARIOT AU LIT

1/Définition
2/Indications
3/Contre- indications
4/Matériel nécessaire
5/Technique de transport
6/ Élément de surveillance

II/TRANSPORT DU MALADE DU LIT AU CHARIOT

1/Définition
2/Indications
3/Matériel nécessaire
4/Technique de transport

III/TRANSPORT DU MALADE SUR LA CHAISE ROULANTE

1/Définition
2/Indications
3/Matériel nécessaire
4/Technique de transport
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES :

OBJECTIFS THEORIQUES :

 Définir la technique du transport du malade.


 Citer les indications et les contre-indications du transport du malade.

OBJECTIFS PRATIQUES ET DE COMUNICATION :

• Éviter au malade la fatigue due au déplacement à pied.


• Assurer le départ et le retour du malade à son lit après intervention ou
examen.
• Transporter un malade du chariot au lit et du lit au chariot.
• Assurer le transport du malade sur une chaise roulante.
I/ TRANSPORT DU MALADE DU CHARIOT AU LIT

1/Définition :

-C’est une technique qui consiste à transporter les patients alités, opérés, accouchées et
fracturés, du chariot au lit.

- Elle doit être effectuer avec douceur et confort pour éviter certaines complications.

2/Indications :

 Malades alités

 Malades opérés ou à opérer

 Les malades comateux

 Les hémiplégiques les paraplégiques

 Les fracturés de la colonne vertébrale-

 Les femmes accouchées etc.,

3/Contre-indications :

- Certains malades ne peuvent pas se déplacer pour des raisons d’immobilisation, ils
seront déplacés avec leur lit (radios, examen…) parfois recours à un matériel mobile
(radios mobiles)

4/Matériel nécessaire :

 Le lit du malade doit être préparer en fonction des besoins (opéré, fracturé, accouchée)
 Chariot
 Deux couvertures
 Un drap
 Les attaches si nécessaire
 Oreiller
 Un ou plusieurs aides

5/La technique de transport :

Devant les possibilités de la disposition des locaux le chariot sera placé dans l’une des
positions suivantes :

Chariot parallèle au lit :

Chariot perpendiculaire au lit :

Chariot dans le prolongement du lit :


- Deux ou trois personnes placées toutes de même côté, saisissent le malade sous la nuque
sous le dos, sous les creux poplités et talon.
- Au signal 1.2.3 le malade est soulevé en même temps avec douceur, l’infirmier qui
soutient la tête, amorce le mouvement de départ de telle sorte que le malade doit être
présenté en bonne position devant le lit.

 Position 1 : effectuer un mouvement tournant


 Position 2 : effectuer un mouvement de recul
 Position 3 : marcher latéralement

- Une autre méthode peut être utilisée, c’est le procédé du glissement, il est à ne pas
recommander car il provoque des secousses pour le malade.
Disposer le chariot contre lui :
 Deux ou trois personnes se placent sur le coté du chariot
 Une autre personne se placent du côté opposé, à genou sur le lit
 A l’aide du drap, et en prenant en même temps le malade est glissé du chariot sur son
lit.
 Les éléments de surveillance :
 Surveiller les constantes, surtout la T.A
 Éviter les secousses
 Éviter le refroidissement
 Surveiller la perfusion et les draps

II/TRANSPORT DU MALADE DU LIT AU CHARIOT

1/Définition :

C’est une technique qui consiste à soulever un malade pour assurer son déplacement si son
état ne lui permet pas de le faire lui-même.

2/Indications :

- Transporter le malade d’un service à un autre


- Transporter les malades vers un service spécialisé (radio, bloc opératoire)

3/Matériel nécessaire :

 Chariot
 Une couverture
 Drap
 Un coussinet ou oreiller

4/La technique de transport :

Idem que le transport du chariot au lit


III/TRANSPORT DU MALADE SUR LA CHAISE ROULANTE

1/Définition :

C’est une technique qui consiste à assurer le transport des malades ne pouvant pas marcher ,

mais pouvant s’asseoir.

2/Indications :

- Les malades dyspnéiques


- Femmes enceintes
- Enfants
- 1er lever d’un opéré
- Promenade de certains malades

3/Matériel nécessaire :

 Chariot
 Une couverture
 Drap
 Un coussinet ou oreiller
 Chaise roulante
 Un dossier du malade si examen

4/La technique de transport :

 Installer le malade sur la chaise.


 Replier la couverture sur le malade pour éviter le refroidissement.
 Rouler doucement la chaise.
 Au retour, réinstaller le malade dans son lit qui sera refait pendant son
absence.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES :

OBJECTIFS THEORIQUES :

 Décrire le lit standard ou classique.


 Citer les différents types de lits.

OBJECTIFS PRATIQUES ET DE COMMUNICATION :

 Identifier les différentes parties composant un lit d'hôpital.


 Faire un lit avec ou sans aide en respectant les règles de change (drap de dessus,
drap de dessous, alèze).
 Assister le malade pour s'installer et se déshabiller.
 Pratiquer la désinfection du lit et de ses accessoires.
Plan de contenu
I/ Généralités :

II/Description d'un lit standard ou classique


1/Le lit
2/Les accessoires du lit
3/La literie

III/Les différents types de lit


1/Le lit articulé
2/Le lit chirurgical
3/Le lit mécanique du pont
4/Le lit basculant
5/Le lit à retournement

IV/ Les règles générales

V/ L'entretien

VI/ Les différents changes :


1/Le lit vide ou fermé
2/Réfection d'un lit non occupé
3/Lit occupé
4/Change de drap de dessous
4.1/En large
4.2/En long
5/Change d'alèze
5.1/En large
5.2/En long
6/Change de drap de dessus.

VII/Habiller et déshabiller le malade


1/Malade alité
2/Malade en transpiration

VIII/Désinfection du lit et de ses accessoires :


1/Définition
2/Buts
3/Indications
4/Conditions requises
5/Matériel
6/Technique
6.1/Désinfection en salle commune
6.2/Désinfection dans un service de contagieux
Le lit d'hôpital
I/GENERALITES :
Le lit d'hôpital évoque pour l'infirmier le lieu où repose le malade afin d'être mieux
soigné. Pour le malade, surtout s'il est en salle commune, ce sera le seul endroit où il sera
un peu chez lui.
Les buts recherchés sont :
 Le confort du malade
 La commodité de l'infirmier
 L'adaptation du type de lit au type de malade

II/DESCRIPTION D'UN LIT STANDARD OU CLASSIQUE :

1/le lit :

Le lit d'hôpital doit répondre à de nombreuses conditions :


Dimensions :
 Longueur :1.90m à 2m
 Largeur :80cm à 90cm
 Hauteur :56cm, calculé du sol au sommier

➢ Maniabilité :

Le lit doit être :


 Léger et solide
 Mobile et permettre le transport du malade de sa chambre aux salles
radiologie, de rééducation ou autre
 Le roulage du lit peut s'obtenir, soit par des roulettes aux pieds du lit, soit
en utilisant un tracteur de lit.
➢ Facilité d'entretien :

Le lit est métallique, il peut être peint avec de la laque émail, couleur claire. Il est muni
ou non de panneaux. Le panneau du pied du lit peut servir de table pour le repas du
malade qui se lève, ou pour l'infirmier lors de ses soins.
2/ Les accessoires du lit :

 Dossier du lit  Crachoir

 Pancarte 2/ le lit chirurgical :  Bassin de lit

 Sacs de salle Il se compose de :  Urinal


 Petits  Un sommier articulé ordinaire  Bocal à urines
coussins  Un portique sur lequel peut être fixés tous les accessoires
 Bouillotte
nécessaires à :
 Billots  L’immobilisation d'une Vessie
partie àduglace
corps d’un
 Planches membre
 Table de repas
 Ces accessoires sont très divers :
capitonnées  Source
 Attelles de sustentation
 Grandes  Poulies de suspension, etc.…
d'oxygène
 Les portiques sont souvent amovibles et peuvent être
planches séparés, sans effort du lit lui-même.
 Potence
 Arceau du lit
3/le lit mécanique Dupont :  Table de nuit
(chauffant ou
Conçu pour le malade immobilisé, il permet de le soulever plus
non
facilement lorsqu'il s'agit de lui Donner des soins ou de lui passer
chauffant) le bassin
 Porte Ce lit se compose d'un cadre auquel sont fixées des sangles sur
thermomètre lesquelles repose le malade.

 Haricot
 Cuvette  Précaution à prendre :
Veiller à :
3/ la literie :
 Ce que les sangles ne blessent à ce qu'elles ne se salissent
 Le matelas
pas en cours des soins.
(souvent à
 Ce qu'elles soient convenablement placées pour que le poids
ressort). Il peut
soit bien réparti.
être perforé ou
composé de 2  Ne jamais l'utiliser dans les lésions vertébrales ou après les
ou 3 parties interventions à ce niveau.
chez les
malades 4/le lit basculant :
immobilisés.
 La housse Il a été conçu à l'intervention des malades grabataires. Grâce au
(souvent en basculement réalisé dans le sens latéral droit et gauche, le malade
tissu plastifié) peut être tourné sans effort, ce qui facilite la toilette et les soins
 La toile
isolatrice (en
coutil)
d'hygiène. Le sommier et le matelas peuvent également être percés, permettant ainsi
l'évacuation des urines et des matières.
Ces lits sont munis de glaciers sur le côté, ce qui favorise l'immobilisation de certains
malades agités.
5/le lit à retournement :
Destiné aux malades paralysés. Il possède deux cadres interchangeables.

IV/ REGLES GENERALES :


L'emplacement du lit doit répondre aux conditions suivantes :
 L'accès au lit sera possible sur trois côtés, pour faciliter les soins.
 Placé de telle sorte que les courants d'air entre portes et fenêtres soient évités.
 Bonne disposition pour un éclairage suffisant venant de côté afin de moins fatiguer la
vue.
 Si possible disposer le lit de façon que le malade puisse voir au dehors.
 De la porte, la surveillance du malade par l'infirmier doit être aisée.

V/ ENTRETIEN:
Le lit sera tenu :
 Eviter les taches, mêmes indélébiles, les dissimuler car elles ont un effet déplorable
sur le psychisme du patient.
 La couleur sera nette.
 L'odeur du lit est à surveiller : pour cela bien le nettoyer.
 La désinfection du lit et de ses accessoires : voir fiche.

VI/LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE LITERIE :

1/ lit vide ou fermé :


 Matériel :
 Un sommier + toile isolatrice.
 Un matelas couvert d'une housse.
 Deux draps
 Une alèze en toile
 Couvertures
 Couvre lit
 Un oreiller + une taie
 Un traversin
 Deux chaises
 Sac à linge sale
 Matériel de nettoyage si nécessaire

 1.2/Technique :
 Mettre deux chaises dos à dos, à 25cm du pied du lit
 Enlever la pancarte et la poser sur la chaise
 Ecarter la table de nuit et tout ce qui peut gêner
 Préparer le linge sur les chaises, éviter que les draps traînent par terre
 Placer le drap de dessous à l'endroit, couvrir le traversin sans le fixer
 Border aux pieds du lit, faire les coins, puis border latéralement
 Placer alèze de caoutchouc à la hauteur du siège, border
 Placer alèze de toile qui doit dépasser la précédente
 Border d'un côté, faire les mêmes gestes pour l'autre côté
 Placer le drap de dessus à l'envers laisser le revers qu'il faudra rabattre sur les
couvertures
 Border aux pieds du lit
 Faire le pli d'aisance
 Faire les coins, border latéralement
 Mettre la couverture et procéder comme le drap de dessus
 Rabattre les deux coins de la couverture
 Placer le couvre lit
 Le border aux pieds
 Faire les coins, fixer le traversin
 Mettre l'oreiller
 Le couvre lit doit couvrir l'oreiller et le traversin
 Remettre tout en ordre

2/réfection d'un lit non occupé :


2.1/Matériel :
Préparer le linge de change si nécessaire
 2draps
 1 alèze en toile
 1 alèze en caoutchouc
 Couvertures
 Taies d'oreiller
 Un sac à linge sale
 2 chaises

2.2/Technique :
 Aller voir le lit
 Se laver les mains
 Ouvrir la fenêtre afin d'aérer la pièce
 Eloigner tout ce qui peut gêner au moment de la technique
 Placer les chaises dos à dos, à 25cm du lit, un peu écartées entre elles
 Enlever la pancarte
 Enlever les oreillers, les secouer, les mettre sur les chaises
 Déborder ensemble, couvertures, drap de dessus, alèze en toile en caoutchouc,
drap de dessous, en commençant par la tête puis latéralement, ensuite au fond
du lit ainsi que l'autre côté
 Plier séparément, couvre lit, couvertures, drap de dessus, alèze en toile en
caoutchouc, drap de dessous.
 Placer les pièces séparément et soigneusement sur le dos des chaises sans les
agiter.
 Si le linge est sale, le mettre dans un sac à linge sale et le changer.
 Retourner le matelas un jour dans le sens de la longueur un jour dans le sens de
la largeur, après avoir nettoyé le sommier.
 Refaire le lit
 Placer le drap de dessous à l'endroit
 Couvrir le traversin sans le fixer
 Border aux pieds
 Faire les coins
 Border latéralement
 Placer alèze en toile, prendre soins de mettre la partie supérieure sous le
traversin, border le revers
 Placer la couverture
 Border aux pieds
 Faire le pli d'aisance
 Faire le coin
 Border latéralement
 Placer le couvre lit
 Border aux pieds
 Faire le 1/2 coin
 Rabattre le revers du drap de dessus
 Fixer le traversin
 Mettre les oreillers
 Remettre tout en ordre

REMARQUE :

 Placer le drap de dessus et les couvertures assez haut, pour que le malade puisse
avoir les épaules couvertes
 Mettre les oreillers le côté ouvert de la taie en bas

3/- lit occupé :


3.1/ Indications

 Le matin après la toilette du malade


 Le soir pour lui permettre de passer une bonne nuit.

3.2/Matériel :
Linge de change si nécessaire
o Matériel pour prévention d'escarres
o 2 chaises
o Un sac à linge sale
o De quoi nettoyer le lit si nécessaire

3.3/Technique :
3.3.1/seul le malade pouvant bouger :
 Aller voir le malade et l'état du lit
 Se laver les mains
 Eloigner tout ce qui peut gêner
 Installer les chaises dos à dos
 Fermer portes et fenêtres
 Proposer le bassin
 Préparer selon le cas, le linge de change
 Déborder entièrement le lit, en commençant par la tête
 Enlever le couvre lit et les couvertures sauf une
 Enlever l'oreiller
 Faire un revers avec le drap de dessus et la couverture, au pied du lit et de
chaque côté du malade
 Demander au malade de faire le pont en s'appuyant sur les coudes et les talons
 Avec les mains faire tomber les miettes
 Mettre la protection
 Procéder à la friction du siège
 Talquer sur l'alèze propre
 Faire reposer le malade
 Procéder à la friction des épaules, des coudes et les talons
 Rouler les alèzes séparément
 Border le drap de dessous
 Faire les coins
 Rabattre les alèzes séparément, les tendres et les border
 Passer de l'autre côté procéder de la même façon
 Remettre le malade au milieu du lit
 Border le drap de dessus au pied
 Faire le pli d'aisance
 Faire les coins
 Border latéralement
 Remettre le couvre lit, l'oreiller
 Aérer la chambre
 Ranger le matériel.

3.3.2/ le malade ne pouvant pas bouger :


 Même technique, l'infirmier et l'aide se mettent des deux côtés du lit et
travaillent ensemble.
 L'aide placera une main sous les épaules et l'autre sous le siège du malade afin
de faire tourner le malade vers lui, tandis que l'infirmier avec ses mains fera
tomber les miettes et fera la prévention d'escarres.
 Terminer la réfection du lit après avoir massé les talons.

4/change de drap de dessous :


4.1/en large :
Cette méthode est employée pour les malades qui peuvent s'asseoir et faire le
pont. Elle nécessite deux personnes :
4.1.1/Matériel :
 Drap propre
 Deux chaises
 1 sac à linge sale
 Matériel pour la prévention d'escarres
4.1.2/Technique :
 Plisser le drap propre en accordéon en commençant par l'ourlet du bas
 Déborder drap, alèzes et couvertures de tous côtés en commençant par la tête
 Enlever le couvre lit et les couvertures sauf une
 Replier drap et couverture aux pieds et de chaque côté sur le malade
 Envelopper le malade dans les alèzes
 L'aide fait asseoir le malade et le soutien
 Défaire le traversin
 Rouler la partie supérieure du drap sale jusqu'au siège du malade.
 Poser le drap propre
 Enrouler le traversin et déplier le drap jusqu'au rouleau du drap sale
 Faire reposer le malade
 L'aide à faire le pont
 Faire reposer le malade
 Lui soulever les jambes et finir d'enlever le drap sale et de déplier le drap
propre
 Border aux pieds, faire les coins
 Rabattre les alèzes une à une et les border
 Rabattre le drap de dessus et la couverture, les border pièces par pièces
 Remettre le couvre lit, fixer le traversin
 Remettre l'oreiller
 Remettre tout en ordre
 Aérer la salle

4.2/En long :
Cette méthode est employée chez les malades qui peuvent être couchés sur le
côté, elle se fait aussi chez les hémiplégiques, les paraplégiques.

4.2.1/Technique :
 Rouler le drap propre dans le sens de la longueur jusqu'au deux tiers environ,
procéder comme pour le change en large
 Tourner le malade sur le côté, le maintenir dans cette position
 Rouler le drap sale jusqu'au malade en découvrant la moitié du traversin
 Poser le drap propre sur le lit en s'assurant que la partie réservée au traversin
sera suffisante, dérouler le drap propre jusqu'à l'encontre du drap sale en laissant
le traversin sous le drap
 Tourner le malade sur l'autre côté
 Enlever le drap sale et dérouler le drap propre
 Demander à l'aide de soulever légèrement la tête du malade afin de pouvoir
rouler le traversin sous le drap
 Remettre le malade sur le dos en le remontant avec ses alèzes si nécessaire
 Terminer comme pour le change en large

5/change d'alèzes :
5.1/en large :
Cette méthode est employée pour les malades qui peuvent s'asseoir et faire le
pont.
Elle peut être pratiquée par une ou deux personnes selon l'état du malade.

5.1.1/Matériel :
 Alèze en toile
 Sac à linge
 2 chaises
 Eponge, cuvette pour nettoyer alèze en caoutchouc si nécessaire

5.1.2/Technique :
 Plier l'alèze en accordéon en commençant par la partie qui doit se trouver en bas
 Enlever l'oreiller
 Défaire le lit en commençant par la tête
 Enlever le couvre lit et les couvertures supplémentaires et les déposer sur les
chaises
 Rabattre la couverture et le drap de dessus un à un au pied et de chaque côté sur
le malade
 Demander au malade de s'asseoir
 Le faire maintenir par un aide s'il ne peut rester assis tout seul
 Rouler alèze sale contre le malade
 Nettoyer l'alèze en caoutchouc si besoin
 Poser l'alèze propre et border le traversin sur la partie supérieure de l'alèze
 Allonger le malade et lui demander ou l'aider à faire le pont
 Enlever rapidement l'alèze sale, tout en dépliant l'alèze propre
 Talquer
 Bien tendre les alèzes et les border
 Terminer comme pour les autres réfections.

5.2/En long :
Cette méthode est employée pour les malades qui ne peuvent pas s'asseoir, mais
qui peuvent être tournés sur le côté. Le matériel est le même que pour le change
en large.

5.2.1/Technique :
 Rouler l'alèze au 2/3
 Déborder draps et couvertures
 Enlever le couvre lit et les couvertures supplémentaires
 Rabattre couvertures et drap au pied et de chaque côté –tourner le malade
 Faire la prévention d'escarres
 Rouler l'alèze sale contre le malade
 Nettoyer l'alèze en caoutchouc si besoin
 Poser l'alèze de toile propre, talquer
 Bien tendre le drap de dessous, le border ainsi que les alèzes
 Demander à l'aide de tourner le malade du côté et pratiquer de la même manière
que précédemment
 Terminer le lit comme pour les autres réfections.

6/change de drap de dessus :


Matériel :
 Drap
 Sac à linge sale
 2 chaises
 Matériel pour la prévention d'escarres

6.1/quand le malade ne peut pas aider :


 Mesurer la hauteur du revers du drap, plier le reste en accordéon
 Déborder le couvre lit et les couvertures supplémentaires
 Replier la couverture aux pieds sur le malade
 Replier le revers du drap sale sous la couverture
 Poser le revers du drap propre sur la couverture
 Saisir d'une main, l'ourlet inférieur du drap propre avec la partie supérieure du
drap sale
 Saisir de l'autre main le revers du drap propre et la couverture
 D'un mouvement d'ensemble dérouler le drap propre en entraînant le drap sale
vers le pied du lit
 Vérifier si le drap de dessus et les couvertures recouvrent bien les épaules du
malade
 Borde pièce par pièce mettre le couvre lit
 Remettre tout en ordre

6.2/par une seule personne : le malade peut aider


 Poser le drap propre sur la couverture après avoir formé le revers, la couverture
se trouve donc en sandwich
 Demander au malade de tenir ensemble le drap propre et la couverture, sans
tenir le drap sale
 Tirer le drap sale par le pied du lit
 Terminer le lit comme pour les autres changes
VII/HABILLER ET DESHABILLER LE MALADE :
1/malade alité :
 Préparer le linge et le mettre à chauffer sur le radiateur, ou bien autour de la
bouillotte, ou encore sous les couvertures

 Prévoir également :
 Un peigne de papier ou un haricot
 Un sac à linge sale.
Technique :
Si c'est nécessaire : changer l'alèze et faire la toilette du siège technique.
 Fermer les fenêtres
 Déborder légèrement les couvertures
 Déboutonner la chemise
 Dégager la chemise
 La rouler sale contre sale, jusqu'aux épaules
 Passer la chemise chaude
 Glisser les bras dans les manches
 Faire passer la tête dans l'ouverture
 Descendre la chemise le long du dos, puis s'il peut faire le pont pour la
descendre totalement, ou le tourner sur le côté
 Vérifier qu'il n'y ait pas de plis dans le dos
 Boutonner la chemise
 Réinstaller le malade sur ses oreillers
 Remettre tout en ordre

REMARQUE :
Pour un membre immobilisé
 Dévêtir :
Le membre sain passer la tête et le membre malade

 Vêtir :
Le membre malade passer la tête et le membre sain
2/malade en transpiration :
Préparer :
Le linge du malade qu'on met à chauffer sur le radiateur ou sous les couvertures
pour qu'il ne refroidisse pas
 3 serviettes éponges
 1 taie d'oreiller
 1 alèze en cas de change
 De l'alcool
 1 peigne, 1 haricot, 1 cornet en papier
 1 sac à linge sale
Technique:
 Fermer les fenêtres
 Essuyer délicatement la figure et la tête du malade si elles sont
mouillées.
 Découvrir le moins possible le malade
 Le prier de se soulever ou de se tourner un peu, pour remonter sa chemise
par la derrière ; la rouler, l'envers à l'intérieur du rouleau jusqu'à la nuque,
passer la serviette dans le dos
 Rouler la chemise devant la même façon et passer la serviette sur la
poitrine du malade.
 Faire un léger effleurage, asséchage ainsi la poitrine, le dos, les aisselles
et les bras
 Frictionner à l'alcool le dos, et les aisselles
 Mettre une chemise sèche, en commençant par enfiler les bras, plisser le
dos de la chemise dans la main et la faire passer sur la tête du malade
 Retirer les serviettes
 Tirer l'alèze ou changer l'alèze et la taie si nécessaire, coiffer le malade, si
nécessaire reborder draps et couvertures.

VIII/DESINFECTION DU LIT ET DE SES ACCESSOIRES:


1/Définition :
C'est une technique qui consiste à détruire les germes pathogènes qui peuvent se
trouver sur le lit et ses accessoires.
2/Buts :
 Eviter la transmission de germes
 Assurer un environnement sain au malade et au personnel hospitalier

3/Indications :
On procède à la désinfection du lit et ses accessoires lors :
 De la sortie
 Du transfert du malade

 Du décès
 Et parfois en cours du traitement, exemple: lit souillé par les
vomissements, les urines, les selles….

/ conditions requises:
 Nettoyer le lit:(toile en caoutchouc, les accessoires du lit, la chambre du
malade)
 Prévoir le linge propre pour la réfection du lit
 Préparer le matériel en fonction du procèdes de désinfection envisagé

5/Matériel :
 Une brosse
 2 chiffons+1 éponge
 2 cuvettes
 Produit désinfection : savon en poudre – eau de javel
 Sac à linge sale
 Protection pour le sol
 Nécessaire pour la désinfection du lit

6/Technique :
6.1/désinfection en salle commune :
 Nettoyer la chaise en premier
 Rouler le linge sale et le mettre dans le sac, les couvertures ne nécessitant
pas la désinfection doivent être placées sur la chaise, avec l'oreiller et le
traversin
 Etendre l'alèze en caoutchouc sur le matelas protégé dans sa housse
 Savonner l'alèze et la toile protectrice, les rincer, les essuyer de telle sorte
que les parties nettoyées ne soient jamais en contact avec les parties sales.
 Brosser le matelas avec une brosse humide (secouer la brosse avant de
s'en servir, les poils légèrement humectés, retiennent les poussières sans
mouiller le matelas et ne s'envolent pas).
 Rincer la brosse toutes les fois nécessaires
 Retourner le matelas sur lui-même, à moitié sur le lit brosser toute cette
face, ensuite la moitié du lit découverte sera nettoyé et terminer l'autre
moitié.
 Nettoyer le cadre du sommier
 Nettoyer la table de nuit, le thermomètre, le bassin, l'urinal, le lavabo….
 Refaire le lit avec du linge propre
 Passer la serpillière.

6.2/désinfection dans un service de contagieux :


 Tout est laissé dans la chambre : draps débordés, couvertures non
entassées
 Désinfecter la chambre
 Le lendemain, envoyer tout le linge à la buanderie
 Nettoyer le lit et ses accessoires comme précédemment
 Refaire le lit avec le linge propre
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

OBJECTIFS THEORIQUES

Citer les indications et les contre-indications des différentes positions du malade au lit

OBJECTIFS PRATIQUES ET DE COMMUNIC1ATION :

Réaliser les différentes positions suivantes :


 Position assise
 Position demi assise
 Position de décubitus latéral (gauche et droite)
 Position de décubitus dorsal
 Position de décubitus ventral
 Position déclive
 Position proclive
Plan du contenu

I/ POSITION ASSISE :
 Indications
 Contre-indications
 Inconvénients
 Matériel
 Technique

II/ POSITION DEMI-ASSISE :


 Contre-indications
 Technique

III/ POSITION DE DECUBITUS LATERAL :


 Indications
 Inconvénients
 Technique

IV/ POSITION DE DECUBITUS DORSAL :


 Indications
 Inconvénients
 Technique

V/ POSITION DE DECUBITUS VENTRAL :


 Indications
 Contre-indications
 Inconvénients
 Technique

VI/ POSITION DECLIVE :


 Indications
 Inconvénients
 Technique

VI/ POSITION PROCLIVE :


 Indications
 Inconvénients
 Technique
I/ POSITION ASSISE :

1/ indications
Cardiaques, mais aussi pour les malades ayant une grande gêne respiratoire
d'origine cardiaque ou pulmonaire. Assis, il respire mieux.

2/ contre indications:
Chez les malades dans le coma ou au cours d'une anesthésie :
 La tête peut se fléchir vers l'avant ;
 La coudure des voies aériennes rend difficile le passage de l'air ;
 La tête peut se défléchir vers l'arrière ;
 La langue glisse et obture l'hypo pharynx ;

En cas de vomissement, ceux-ci retombent dans la trachée.

3/inconvénient:
Le malade présentera facilement des escarres au niveau du siège.

4/ matériel:
 3 oreillers
 1 alèze ou drap
 1 dossier
 2 à 3 coussins
 2 cales pour soulever les pieds du lit (pour faciliter la circulation de
retour);
 Châle pour les épaules ou robe de chambre
 Table de lit+ un coussin
 Nécessaire pour soins préventifs d'escarres.

5/technique:
 Prévoir un aide ;
 Enlever le traversin et border le drap sous le matelas ;
 Faire descendre les alèzes ;
 Placer le dossier sous le matelas et l'ouvrir ;
 Elle peut être obtenue avec :3 oreillers qui se chevauchent et se
superposent au niveau de la région lombaire des épaules et de la tête
Ou un dossier du lit à inclinaison agréable sur lequel on dispose 2
oreillers
 Défaire le pied du lit
 Mettre une caisse enroulée dans un drap pour reposer les pieds et
éviter les mauvaises positions et empêcher le malade de glisser
 Refaire le pied du lit
 Placer les deux petits oreillers couverts sous les coudes (main
surélevée)
 Draps et couvertures recouvrent bien les épaules
 Chez les malades cardiaques ayant des œdèmes aux jambes, il faut
surélever le pied du lit avec des cales ; le malade assis peut aussi se
reposer sur une table de lit recouverte d'un coussin

1/trois superposer pour la région lombaire, le dos, les épaules et la tête


2/un oreiller plié en deux ou un gros coussin sous chaque bras
3/un oreiller dur roulé ou un cale-pied. (voir schéma)
II/POSITION DEMI-ASSISE :

1/contre indications:
Même que pour la position assise

2/ technique:
 2 oreillers sont nécessaires :
 1 sert d'appui à la région lombaire et aux épaules ;
 L’autre est placé sous la tête
 Avec un oreiller et dossier du lit :
 Placer l'oreiller sous l'épaule du malade ;
 Laisser le traversin ;
 Ouvrir légèrement le dossier.

1/deux oreillers : - un pour la région lombaire


-un pour les épaules et la tête
2/éventuellement un coussin sous chaque bras
3/ un oreiller dur roulé ou un cale-pieds pour empêcher le malade de glisser au
fond du lit .(voir schéma)
III/ POSITION DE DECUBITUS LATERAL

1/Indications :
 Au cours des changements de position dans la prévention d'escarres.
 Chez les malades sous anesthésie générale et dans le coma
 Chez les malades ayant perdu le réflexe de déglutition, cette position
sans oreiller, ni traversin évite la chute de la langue en arrière, et
l'inondation des voies aériennes par les vomissements

2/Inconvénients :
Le décubitus latéral favorise l'apparition d'escarre au niveau du grand trochanter.
Cette position ne peut être maintenue plus de deux heures consécutives

3/Techniques :
Le malade est installé sur le côté droit ou gauche
 La jambe qui repose sur le lit est allongée
 L'autre est légèrement repliée et posée vers l'avant
 Le bras qui repose sur le matelas est étendu vers le bord du lit, l'autre
est replié sur le thorax.

Chez le malade paralysé ou dans le coma, il peut être nécessaire de maintenir


cette position en plaçant un coussin sous le genou replié, un autre en avant du
thorax, un autre dans la région lombaire (voir schéma)
IV/ POSITION DE DECUBITUS DORSAL

1/Indications :

 Mise au repos de la colonne vertébrale :


 Paraplégie
 Poliomyélite
 Opérés de la colonne vertébrale
 Irrigation de cerveau et du bulbe rachidien
 Après un prélèvement de liquide céphalo-rachidien
 En cas d'hémorragie, de collapsus ou de choc
 Changement de position

2/ Inconvénient :

 Le décubitus dorsal est très mal supporté par les insuffisants cardiaques et
respiratoires.
 Chez le malade ayant perdu son réflexe de déglutition, l'inondations des
voies respiratoires par les vomissements ou par les sécrétions salivaires est
possible on s'efforce de l'éviter, en maintenant la tête sur le côté.

3/Technique :
 Petit coussin placé sous la nuque et la tête et correspondant à la courbure cervicale
 La tête ne doit pas basculer en avant
 Les bras sont mis en légère abduction (position de repos) grâce à deux petits coussins
 Coussins plat correspondant à la courbure lombaire
 Grosse serviette éponge roulée calant étroitement les hanches et les cuisses pour
maintenir les jambes en position neutre et les empêcher de pivoter vers l'extérieur
 Oreiller roulé ou relève pieds pour caler les pieds à angle droit et éviter la chute en
équin. Ils seront prévus assez hauts pour que les couvertures ne compriment les orteils
 Serviette éponge repliée sous les mollets : évite l'excès de pression pour les talons et
permet aux genoux de se détendre. (Voir schéma)
V/POSITION DE DECUBITUS VENTRAL

1/Indications :
 Au cours des changements de position dans la prévention d'escarres
 D'une façon continue chez un opéré de rectum ou chez les brûlés de la
région fessière et dorsale

2/Contre-indications :
Chez les insuffisants respiratoires et cardiaques

3/inconvénients :
 En cas de décubitus ventral prolongé, on peut craindre l'équinisme des
pieds et l'apparition de douleurs au niveau de la colonne vertébrale et
dorsale, douleurs liées aux mouvements nécessaires pour manger et boire.

4/Technique :
 Pas de coussin sous la tête, se qui augmenterait l'hypertension de la colonne
lombaire. Mais si possible prévoir à ce niveau une partie mobile dans le
matelas pour faciliter la prise des repas
 Bras en position reposante : abduction avec rotation externe
 Coussin plat placé éventuellement sous l'abdomen

Pieds reposant verticalement au bord du matelas (choisi plus petit que le lit) et sur
des coussinets (voir schéma)
VI/ POSITION DECLIVE

1/indications:
 Chez les malades en état de choc ou de collapsus
 Après un prélèvement de liquide céphalo-rachidien important
 Pour lutter contre les œdèmes des membres inférieurs : dans ce cas
seul, les membres inférieures sont en déclive

2/inconvénients:
 Position très mal supportée par les insuffisants cardiaques et
respiratoires
 Inondation des voies respiratoires par les vomissements chez les
malades ayant perdu le réflexe de déglutition.

3/technique
 Surélever les pieds du lit :
-Soit à l'aide de la manivelle prévue à cet usage si l'on dispose d'un lit
mécanique, type Dupont
-Soit à l'aide de cales du 10 à 20cm, placées sous les pieds du lit
 Grosse serviette éponge roulée calant les hanches et les cuisses
 Epaulière capitonnées (ou oreillers) si le malade est en décubitus
(schéma) pour l'empêcher de glisser et de se heurter la tête contre les
barreaux du lit
VII/POSITION PROCLIVE

1/Indications:
 Les extensions continuent dans les fractures du rachis cervical.
 Malade ayant une minerve plâtrée, afin de lui permettre de mieux voir.

2/Inconvénients:
 Le malade a tendance à glisser aux pieds du lit, il faut donc prévoir un
butoir

3/Technique:
Elle consiste à surélever la tête du lit par des cales. (Voir schéma):
OBJECTIFS PEDAGOGIQUE :

OBJECTIFS THEORIQUES :
1. Définir les termes suivants :
 Hygiène
 Hygiène corporelle
 Hygiène vestimentaire
 Escarres
2. Citer les causes, les sièges et les signes des escarres
3. Enumérer les moyens de prévention des escarres
4. Décrire le traitement des escarres

OBJECTIFS PRATIQUES ET DE COMMUNICATION :


• Faire une toilette matinale
• Faire un soin de bouche
• Faire une toilette intime de la femme et de l'homme
• Faire un bain de pieds au lit
• Faire un soin de phtiriase
• Faire un shampoing au lit
• Faire un bain complet au lit
• Identifier l'état de la peau prédisposant à l'escarre
• Pratiquer les soins préventifs d'escarres
• Identifier une escarre et assurer son traitement
• Utiliser et entretenir le matelas alternating
• Placer le bassin
• Placer l'urinal
• Expliquer au patient l'hygiène corporelle et vestimentaire et son
importance, en fonction des moyens et de chaque situation
PLAN DU CONTENU

I/ L'HYGIENE :
1/Définitions :
1.1/hygiène
1.2/ hygiène corporelle
1.3/ hygiène vestimentaire
2/ importance de l'hygiène corporelle et vestimentaire :
2.1/hygiène corporelle
2.2/hygiène vestimentaire

II/LES ESCARRES :
Définition
Causes et circonstances d'apparition
Signes de reconnaissance et sièges
Formes cliniques
Prévention
Traitement curatif

III/ FICHES TECHNIQUES :


1. Toilette matinale
2. Soin de bouche
3. Pose de l'urinal
4. Pose du bassin
5. Toilette intime de la femme et de l'homme
6. Bain de pied au lit
7. Soin de phtiriase
8. Shampoing au lit
9. Bain complet au lit
I/ HYGIENE :

1/DEFINITIONS :
1.1/hygiène :
C'est une branche de la médecine qui étudie l'ensemble des masures destinées à
conserver et améliorer l'état de santé des individus en les protégeant contre tous
les facteurs d'agression.

1.2/hygiène corporelle :
C'est l'ensemble des règles et pratiques relatives à la propreté du corps

1.3/hygiène vestimentaire :
C'est l'ensemble des règles et pratiques relatives à la propreté des vêtements

2/ IMPORTANCE DE L'HYGIENE CORPORELLE ET VESTIMENTAIRE :

2.1/hygiène corporelle :
L'hygiène corporelle doit tenir une grande place dans la vie quotidienne des
individus. Par la pratique de l'hygiène il est possible de prévenir de nombreuses
maladies. Il est bien évident que la maladie n'est pas due au hasard ni à la fatalité,
mais elle est la conséquence des mauvaises conditions d'hygiène.
L'hygiène ne peut être imposée par des lois, mais les individus doivent en sentir
la nécessité et l'importance.
2.2/hygiène vestimentaire :
L'impact de l'hygiène des vêtements sur la santé, n'est plus à démontrer. En effet,
actuellement on a tendance à considérer les vêtements comme un moyen de
protection et d'embellissement, ce qui retentit sur l'état physique, et
psychologique de l'individu.
II/ LES ESCARRES :
1/DEFINITION:
L'escarre est une nécrose ischémique des tissus compris entre deux plans durs, le
plan osseux et le plan du support sur lequel repose le patient (lit, fauteuil)
Dans la région atteinte, la peau rougit, les phlyctènes apparaissent, les tissus se
sphacèlent. Ils sont éliminés au bout d'un certain temps et laissent place à une
plaie atone et souvent infectée avec parfois perte de sensibilité.

2/CAUSES ET CIRCONSTANCES D'APPARITION:

 Causes extrinsèques :
Elles dépendent étroitement de l'hygiène et du confort du patient :
• Toilette peu soignée
• Alèzes et draps humides mal tirés
• Miettes de pain dans le lit
• Linge souillé non changé
• Appareils plâtrés
• Injections de solutés hypertoniques en I.M. ou S/C (substances
escarotiques)
 Causes intrinsèques :
Elles sont dues le plus souvent à l'infection dont souffre le patient, elles
surviennent en particulier chez :
• Les cachectiques : tuberculeux, cancéreux
• Les œdémateux
• Certains opérés (vieillards)
• Les diabétiques
• Les obèses
• Les paralysés
• Les plâtrés
• Les comateux
• Les cardiaques
 Les porteurs d'appareils
3/SIGNES DE RECONNAISSANCE ET SIEGE DES ESCARRES:
 SIGNES:
La compression prolongée des tissus entre deux plans durs (os et lit) entraîne
un ralentissement puis un arrêt local de la circulation sanguine aboutissant à
une absence de nutrition des tissus, se manifestant:
• L'apparition d'une plaque érythémateuse, douloureuse
• L'escarre se constitue en quelques heures a la plaque érythémateuse
douloureuse succèdent:
• Une plaque de désépidermisation
• Une plaque noirâtre de nécrose qui entraîne des lésions en profondeur
atteignant la couche graisseuse, les aponévroses, les muscles.

 SIEGE:
Les régions les plus exposées sont:
• La région fessière
• La région sacrée
• La région trochantérienne
• Les talons, les coudes, les omoplates, rarement les genoux et les orteils.

Les zones les plus exposées sont essentiellement celles où une surface osseuse est
très proche des téguments ; leur siège varie avec la position de la personne
soignée:

4/ FORMES CLINIQUE OU STADEDE L'ESCARRE:


Cinq stades sont décrits:
Stade I:le signe en est l'érythème ou rougeur. Ce stade est réversible si on lève la
compression et si on favorise la circulation

Stade II : le signe est la phlyctène ou désépidermisation. Phlyctène= décollement


épidermique avec œdème dermique.
Stade III:le signe est la nécrose, ou mort cellulaire, mort des tissus. L'escarre est
alors constituée, il y a perte de substance et atteinte sous- cutanée. Il y a
apparition d'une plaque noire localement

Stade IV: le signe en est la nécrose très profonde avec atteinte des muscles et des
os.

Stade V: ce stade est caractérisé par la présence d'escarres multiples.

5/PREVENTION:
La prévention des escarres comprend:
• Les massages trophiques pluriquotidiens
• Le changement fréquent de positions, le lever précoce post chirurgical, la
mise au fauteuil des personnes grabataires et l'utilisation de matelas
appropriés
• Les soins d'hygiène et une bonne réfection du lit
• L'utilisation du matelas alternating ou matelas à eau
• L'hygiène alimentaire avec un apport protidique et vitaminique suffisant

5.1/les massages trophiques pluriquotidiens:


• Le massage a pour effet de remplacer la fonction musculaire normale et
d'activer la circulation sanguine en profondeur et superficiellement.
• Il doit être fait sur une peau propre; la toilette doit donc le précéder.
• Pour être efficace, sa durée doit être de 10 à 15 minutes.

Le massage se fait classiquement en trois temps:


L'effleurage: massage léger, effectué avec la pulpe des doigts ou la mains entière
à plat; ce massage agit par voie réflexe sur les tissus
Le pétrissage: massage où la pression exercée sur les tissus se fait plus forte et en
profondeur, cherchant à mobiliser les couches profondes.
Le décollage: dernier temps du massage ayant pour but de mobiliser les tissus
afin de décoller les adhérence; il faut saisir, si possible, un bourrelet de chair
entre des doigts, sans pincer et le mobiliser en roulant cette partie molle autour et
sur le plan osseux.
De façon courante les massages sont faits à raison de 2 à 3 fois par jours en
général au cours de la toilette et du change d'alèze et de changement de position.

 MATERIEL:

 Mousse de savon (savon liquide) ou mélange à base de glycérine ou produit


spécifique
 Alèzes
 Pyjama
 Haricot
 Plateau

 TECHNIQUE:
• Mettre le malade en position confortable selon le cas
• Placer la protection
• Relever largement la chemise en la roulant vers l'intérieur
• Laver la peau au niveau du point d'appui avec de préférence un savon acide
surtout si les téguments sont fragiles (dermacid, lactacyd)
• Sécher soigneusement
• Prendre du savon avec les deux mains, effectuer le massage des zones à
risque selon les trois temps indiqués (l'effleurage, le pétrissage, le
décollage)
• Terminer par l'effleurage pour apporte un soulagement après les deux
étapes précédents, assez douloureuses.

N.B/ éviter l'utilisation de l'alcool car il dessèche et fragilise la peau, ainsi que le
talc qui favorise la macération des tissus.

5.2/le changement fréquent de positions:


Il n'y a pas de position idéale pour prévenir les escarres, ce qui importe ce sont
les changements fréquents de positions
Tout malade incapable de se mouvoir ne doit pas rester plus de 2 à 3 heures dans
la même position, sinon il y a risque d'escarre. On peut dans ce cas établir un
tableau de changement de positions.
 Tableau de changement de position

heure position Signature de heure position Signature de


l'infirmier l'infirmier
8h DD 20H DD
11h DLV 23H DLD
14h DV 2H DV
17h DL 5H DLG

D= Décubitus V=ventral
D=Dorsal LG= latéral gauche
L.D=Latéral droite

5.3/ Matelas alternating

C’est un matelas en matière plastique à gonflement pneumatique rythmique. Il


réalise un massage perpétuel qui active la circulation sanguine. Il est mis sur un
matelas ordinaire et couvert par un drap de dessous. Son fonctionnement est
assuré par un appareil électrique généralement sous le lit. Il est commandé par un
compresseur qui gonfle et dégonfle les dix-huit tubes pneumatiques qui forment
le matelas alternating. Installations du matelas

 Disposer une planche sous le matelas du lit


 Mettre en marche le matelas, avant de placer le malade dans son lit et
poser systématiquement la main sur le matelas pour vérifier son
fonctionnement, les pannes les plus fréquents sont débranchement et
perforation.
 Recouvrir le matelas avec un drap ou alèze.
 Faire attention à ne jamais piquer le matelas avec épingle.
 Vérifier fréquemment le fonctionnement du moteur.
N.B

En cas de risque d’escarre, le matelas alternating ne doit pas être utilisé seul.
Il est incapable à lui seul de prévenir une escarre. Il doit être associé au
changement de positions.

Ne pas mettre de pansement à l’escarre lorsqu’il n’y a qu’une simple rougeur,


laisser la peau à l’air.

Le matelas alternating souillé est lavé à l’eau tiède et au savon, bien


l’assécher après.

5.4 Hygiène alimentaire


L’alimentation doit être riche en protides et en vitamines permettant la
régénération des tissus.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUE :

Objectifs pratiques et de communication

 Faire une toilette matinale


 Faire un soin de bouche
 Faire une toilette intime de la femme et de l’homme
 Faire un bain du pied au lit
 Faire un soin de phtiriase
 Faire bain complet au lit
 Identifier l’état de la peau prédisposant à l’escarre
 Identifier une escarre et assurer son traitement
 Utiliser et entretenir le matelas alternating
 Prévenir les escarres chez les patients
 Placer le bassin
 Placer l’urinal
 Explique au patient l’hygiène corporelle et vestimentaire et son
importance en fonction des moyens et de chaque situation
 Ne pas renverser d’eau sur le moteur
Les Toilettes

1/DEFINITIONS :

Une toilette est un soin d’hygiène corporelle indispensable pour tous les malades
et ceci pour permettre à la peau de remplir efficacement toutes ses fonctions.

2/ But :

- Un but hygiénique
- Un but moral

3/Indication :

• Tous les malades alités


• Les comateux
• Les paralysés
• Les opérés

4/Les règles à respecter :

Prévenir le malade du soin

Eviter le refroidissement du malade fermer porte et fenêtres.

Préparer tout le matériel nécessaire à côté de soi pour éviter les va et vient

Prévoir un paravent si la salle est commune

Installer le malade confortablement pour éviter qu’il ne se fatigue pas.


Toilette matinale

1/DEFINITIONS :

Un soin de propreté, d’hygiène et de confort des malades alités.


2/ Conditions requises pour exécuter la technique :

Avertir le malade du soin ;


• Exécuter la technique avant la literie (sauf si le malade est souillé)
• Fermer porte et fenêtre
• Respecter la pudeur du malade.

3/Matériel :
Sur un chariot

• Deux cuvettes ; Deux brocs+ eau


• Deux gants de toilette
• Deux serviettes savon
• Un ou deux verres si le malade à un dentier
• Une brosse à dent + dentifrice, à défaut pince de Kocher, eau bicarbonatée,
compresses (soins de bouche).
• Une peine ou brosse à cheveux.
• Une paire de ciseaux ; ou un coupe angles
• Alcool à 70 et coton hydrophile
• Deux haricots
• Linge de rechange si nécessaire, Sac à linge sale

4/Techniques :
• Se laver les mains ;
• Installer le malade confortablement et lui donner une position confortable,
• Ouvrir la chemise pour dégager le cou,
• Etendre une serviette sur l’oreiller à base du cou, la rentrer sans glisser et
recouvrir le malade avec l’autre, laver les yeux sans savon en réservant
chaque côté du gant pour chaque œil,
• Savonner le visage, rincer, essuyer ;
• Savonner les oreilles, le cou, le haut du dos, la région sous mammaire, les
épaules, les creux des aisselles.
• Rincer soigneusement, essuyer ;
• Relever une manche, étendre la serviette sous le bras savonner, rincer et
baisser la manche ;
• Découvrir l’autre bras en restant du même côté, étendre la serviette,
savonner rincer la main dans la cuvette, sécher.
• Si le malade peut se lave les mains seul, étendre la serviette sur genoux et
poser dessus la cuvette ou sur table de nuit en face de lui ;
• Mettre la serviette sous le menton et faire tenir l’haricot par le malade et
lui présenter le nécessaire pour se laver les dents et la bouche, s’il peut le
faire seul ; sinon lui faire un soin de bouche (Voir fiche technique).
• Mettre la serviette devant le malade
• Couper et nettoyer l’ongle si nécessaire
• Coiffer les cheveux
• Si le malade est souillé faire la toilette intime
• Réinstaller le malade confortablement et aérer la salle
• Nettoyer, désinfecter et ranger le matériel.
• NB :
• Si le malade se lève, lui donne le nécessaire pour faire sa toilette et
le laisser seuls ‘il le désire.
Soin de bouche
1/DEFINITIONS :

C’est un soin ayant pour objectif de :

• Maintenir les caractères physiologiques de la cavité buccale


• Un certain degré d’humidité
• Une réaction légèrement
• Combattre les germes pathologiques
• Prévenir la carie dentaire

2/Indication

 Malades ne s’alimentant pas par voie buccale (comateux ; opérés)


 Malades fiévreux (une température élever entraînant une déshydratation buccale
 Malades éliminant des produits toxiques par la salive, mercure plomb, urée…
 Stomatite
 Conditions requises
 En cas de soin de bouche thérapeutique, préparer un matériel stérile
 Ne pas rincer chez les malades comateux, risque de fausse route
 Faire le soin loin des repas

3/Matériel :

Un petit plateau avec :

 Compresses (stériles si soin stérile) ou coton hydrophile


 Pince de Kocher
 Abaisse langue
 Ouvre bouche
 Un verre ou deux si le malade a un dentier
 Un gobelet avec solution prescrite :
 Eau bicarbonatée : 15g/l ; Collutoire : solution antiseptique ou antibiotique
 Une serviette pour protéger le malade
 Deux haricots

4/Techniques :

 Placer le malade en position convenable


 Protéger le malade avec une serviette
 Avec une compresse ou coton hydrophile, faire un tampon sur la pince de Kocher en
ayant le soin de bien protéger l’extrémité
 Imbiber la compresse en la trempant dans la solution de lavage, presser la compresse
sur le bord du verre
 Nettoyer successivement les gencives, les dents, la face interne des joues, le palais
 Nettoyer la langue
 Changer de tampons autant de fois que cela est nécessaire
 Si le malade est capable de le faire, lui faire rincer la bouche avec de l’eau
 Donner à boire en cas de besoin au malade
 Applique le collutoire sur toute la surface de la muqueuse buccale.

4/Surveillance :

 Au cours du soin, l’infirmier (ère) dépistera les différentes anomalies de la bouche :


 Aspect de la langue (sèche, rouge vif, ulcération douloureuse, enduit blanchâtre)
 Odeur de l’haleine : acidulée coma diabétique ; ammoniacale coma hépatique
Toilette Intime
1/DEFINITIONS :
:Un soin de hygiène destinée à assurer la propreté des organes ano-génitaux.
2/Indication
- Malades comateux ; Malades paralysés
- Avant sondage de la vessie ; Femmes accouchées
- Malade grabataire…
3/Conditions requises
- Prévoir un paravent
- Respecter la pudeur du malade
- Chambre suffisamment chauffée
- Voir le malade et prépare le matériel en fonction de ses besoins
4/Matériel
 Paravent si salle commune
 Gants de toilette de préférence à usage unique
 Alèzes de protection ;
 Bassin de lit
 Broc contenant eau à bonne température
 Un pot verseur
 Serviettes de toilette
 Des tampons de coton ou compresses américaines
 Haricots
 Savon + porte savon
 Linge de rechange
 Un seau pour recueillir l’eau sale.
5/Technique
 Fermer porte et fenêtre ; Mettre le paravent si salle commune
 Se placer à droit du malade
 Défaire le lit, enlever le couvre-lit et couvertures supplémentaires
 Découvrir le malade en pliant la couverture et le drap de dessus en
accordéon
 Mettre la protection
 Plier les jambes et placer le bassin de lit sous le siège (si nécessaire prévoir
un aide)
 Chez la femme

 Nettoyer d’abord le bas ventre, le pubis, la racine des cuisses en


commençant par celle qui est opposé
 Nettoyer ensuite la vulve de haut en bas, entre grandes et petites lèvres,
puis vestibule, le méat urinaire, l’orifice vaginal ;
 Enfin nettoyer l’anus de haut en bas et vérifier s’il n’y a pas d’anomalie
 Rincer abondamment et sécher
 Enlever le bassin et finir d’assécher le siège ; le pli inter fessier ;
 Enlever la protection, refaire le lit
 Chez l’homme
 Savonner et nettoyer le pubis, le haut des cuisses
 Saisir la verge à l’aide d’une compresse et nettoyer doucement
 Nettoyer le pli inter fessier ; Rincer et sécher
 Remettre le malade dans une position confortable ; Aérer la salle37
6/Entretien du matériel :
Nettoyer et décontaminer le matériel ; Remettre tout en ordre.
Bain de pied au lit

1/DEFINITION :

C’est un soin qui consiste à laver les pieds d’un malade alité, quand celui-ci ne
peut pas le faire lui-même.
2/Objectifs :
 Assurer la propreté des pieds du patient
 Nettoyer les pieds du malade après ablation du plâtre
3/Matériel
Sur un chariot, préparer :
 Des alèzes de protection
 Un bain de pied ou cuvette
 Un broc rempli d’eau à bonne température
 Un gant de toilette
 Une brosse si besoin
 Une serviette
 Savon
 Paire de ciseau, alcool à 70°, coton
 Haricot
4/ Protocole de déroulement
 Déborder le drap de dessus et couverture
 Enlever le couvre-lit et le poser sur une chaise
 Replier le drap de dessus et couverture sur les genoux du malade
 Glisser sous les jambes le rouleau formé par les alèzes
 Dérouler de chaque coté et faire tirer par le malade, entre ses jambes, la
partie de l’alèze formant une couche ;
 Déposer le bain de pied sur le lit dans le sens de la longueur
 Faire plier les jambes du malade et mettre les pieds dans l’eau si cela est
possible
 Savonner : cuisse, genou, jambe surtout entre les orteils
 Brosser les ongles
 Rincer
 Retire le bain de pie
 Essuyer
 Couper les ongles en se servant d’un tampon alcoolisé
 Retirer la protection
 Refaire le lit
 Nettoyer et ranger le matériel

5/ Elément de surveillance
 Dépister les anomalies et les signaler
 Mal perforant plantaire du diabète
 Mycose des orteils
 Cors infectés (verrue)
Soin de Phtiriase
1/DEFINITION :

C’est un soin qui consiste à appliquer sur le cuir chevelu et les cheveux un
produit anti- parasitaire dans le but de débarrasser le patient des poux de tête.
2/Conditions requises
 Examiner l’état du cuir chevelu à la recherche d’anomalie et la signaler
 Faire le soin de préférence le soir avant le coucher du malade
 Refaire le soin 15 jours après
 Lire attentivement le prospectus du produit antiparasitaire
 Voir le malade et l’informer du soin
 Prépare le mat » riel en fonction des besoins du malade et selon le produit
antiparasitaire
3/Matériel
 Nécessaire pour exécuter une capeline (2 bandes de 5cm de largeur ou
bondage de tête étanche, gaz hydrophile, coton cardé)
 Serviette ou alèze en toile
 Vaseline pommade
 Produit antiparasitaires : vermogale « crème», par-poux « aérosol» ; anti
poux « lotion et shampoing »
4/Technique
 Mettre le malade dans la position confortable
 Placer la protection
 Protéger les oreilles par un tampon de coton
 Demander au malade de fermer les yeux
 Mettre la vaseline au niveau de la racine des cheveux
 Appliquer largement le produit antiparasitaire sur les cheveux et le cuir
chevelu
 Enserrer toute la chevelure dans une double épaisseur de gaze
 Appliquer une calotte de coton cardé
 Effectuer une capeline ou bien placer tout autre bondage étanche
 Respecter le temps recommandé dans le prospectus du produit
antiparasitaire
 Enlever l’enveloppement et le brûler
 Pratiquer un shampoing
 Sécher et peigner à l’aide d’un peigne fin
 Frictionner les cheveux avec du vinaigre additionné d’eau tiède si les
lentes persistent
 Rincer, sécher, coiffer le malade
 Refaire le lit et installer le malade confortablement
 Entretenir ranger le matériel
Shampoing au lit
1/DEFINITION :

C’est un soi qui consiste à donner un shampoing au lit du malade dans le but
d’hygiène
2/Matériel
 Alèze de protection
 Une grande cuvette ou bain de pied
 Un broc rempli d’eau chaude
 Un ou deux petits pots à eau
 Du shampoing
 Une brosse propre
 Une serviette éponge
 Alcool ou eau de Cologne
 Coton cadré
 Epingle de sûreté ou à défaut une pince
 Haricot
 Tabouret ou chaise
3/Technique
 Enlever les oreillers
 Rouler le traversin sous les épaules pour maintenir le malade en position
demi assise ; la tête se trouve libre
 Placer l’alèze de toile recouverte de l’alèze de caoutchouc sur les épaules
du malade et autour du cou, les attacher sous le menton
 Mettre du coton cadré dans les oreilles du malade poser la cuvette sur
l’alèze de toile
 Rouler les bords de l’alèze de caoutchouc en forme de gouttière en laissant
les extrémités dans la cuvette de manière à permettre l’écoulement de l’eau
 Préparer l’eau savonneuse ou le shampoing dans le pot à eau
 Verser en frictionnant le cuir chevelu (ne pas mettre d’eau savonneuse
dans les yeux) et rincer avec de l’eau tiède à l’aide du 2ième pot
 Laisser tomber l’alèze de caoutchouc dans la cuvette
 Envelopper la tête dans la serviette
 Enlever la cuvette, l’alèze ainsi que le coton
 Sécher les cheveux avec une serviette
 Coiffer le malade, refaire le lit et installer le malade confortablement
 Remettre tout en ordre,
 Ranger et nettoyer le matériel.
5/Remarque
 Lorsque le malade ne peut pas soulever, l’installer légèrement en biais
dans son lit, en décubitus dorsal, la tête au bord du lit.
 Poser la cuvette sur le tabouret
 Agir comme plus haut
Le bain complet au lit
1/DEFINITION :

Une technique qui consiste à procéder à une toilette complète au lit du malade
quand celui-ci ne peut le faire lui-même, dans le but d’hygiénique.
2/Indication

Malade ne pouvant pas se lever


3/Contre Indication

Fracture de la colonne vertébrale Maladies de la peau (sauf si bain


thérapeutique)
4/Matériel
 Alèzes de protection + Une autre alèze en toile pour recouvrir le malade
 Gant de toilette
 Un paravent + linge propre
 Une cuvette + deux brocs remplis d’eau chaude et froide
 Une serviette + Savon, alcool
 Ciseau, haricot + Un seau vide
 Le nécessaire pour brossage des dents (ou soin de bouche)
 Le nécessaire pour la petite toilette
 Le nécessaire pour le shampoing de tête
 Sac à linge sale + Chaise
5/Technique
 Voir le malade, le mettre au courant de la technique, Fermer porte et
fenêtre
 Enlever le couvre lit et les couvertures supplémentaires
 Rouler ensemble l’alèze de toile et l’alèze en caoutchouc
 Plisser la deuxième alèze de toile et la déplier sur le malade en la passant
sous le drap de dessus
 Enlever l’oreiller
 Glisser sous le malade le rouleau précédemment préparé avec le
caoutchouc et la première alèze
 Entourer le malade avec l’alèze de toile, enlever la chemise
 Laver le thorax et l’abdomen, essuyer avec la serviette
 Recouvrir le thorax avec la serviette
 Laver les cuisses, les jambes, les pieds, rincer, sécher, couper les angles en
carré
 Chez la femme, faire la toilette vulvaire
 Tourner le malade sur le côté pour laver le dos et le siège, et sécher
 Enlever les alèzes qui sont sous le malade
 Remonter drap et couverture et enlever l’alèze sur le malade
 Remettre la chemise propre
 Arranger le lit
 Si nécessaire faire soin de bouche et laver les cheveux
 Installer le malade confortablement dans son lit
 Remettre tout en ordre
 Entretien du matériel
5/Remarque
 Surveiller le pouls
 Surveiller le faciès du malade42
 Si refroidissement (réchauffer)
Pose de l’urinal
1/DEFINITION et objectif

C’est une technique qui consiste à placer l’urinal chez un malade ne pouvant se
déplacer pour uriner, dans le but de collecter les urines en vue d’un examen ou
tout simplement pour satisfaire le besoin d’éliminer
2/Indication et circonstances de réalisation
Certains vieillards ; coma paralysie ; Chez les femmes ne pouvant être soulevée
3/Condition requise pour l’exécution de la technique
 Ne pas utiliser l’urinal ébréché
 Au moment de l’utilisation, l’urinal doit être propre
 Ne pas appuyer la partie supérieure de l’urinal sur les bourses (blessures)
 Ne jamais placer un urinal d’homme chez la femme
 Ne jamais laisser trop longtemps en place un urinal (risque de lésion des
faces internes des cuisses)
3/Matériel
 Un urinal (pour homme ou femme). Alèzes
 Une compresse
4/Technique
Le malade (homme) place généralement lui-même l’urinal (s’il est conscient) Si
l’on doit aider le malade, saisir la verge par l’intermédiaire d’une compresse,
jamais à main nue et glisser le col de l’urinal le plus haut possible sur la verge.

Pose du bassin
1/DEFINITION et objectif

La pose du bassin est une technique qui consiste à mettre le malade sur un récipient envie de
satisfaire son besoin d’éliminer ou d’un prélèvement d’échantillon de selle pour examen de
laboratoire.
2/circonstances de réalisation
 A la demande du patient
 Prélèvement d’un spécimen de selles pour examen de laboratoire
3/Matériel
 Bassin + papier hygiénique
 Cuvette avec eau et savon
 Haricot + plateau
 Papier journal + Alèzes
 Un paravent si le malade est en salle commune
4/Protocole du déroulement de la technique
 Déborder légèrement le dessus du lit au niveau du côté où l’on opère,
replier l’ensemble de la partie sur le malade :
 Faire plier les genoux du malade, relever la chemise, l’aider à soulever en plaçant une
main sous la région lombaire, glisser le bassin de l’autre main et s’assurer qu’il est
bien en place, recouvrir le malade :
 Mettre le papier hygiénique à la portée du malade, ainsi que, la sonnette si elle existe
 Ne pas lui laisser le bassin trop longtemps
 Après l’émission des selles, essuyer soigneusement le malade, s’il n’a pas pu le faire,
avec du papier hygiénique ;44
 Couvrir le bassin et l’emporte immédiatement au vidoir, le vider et le nettoyer après
avoir vérifié le contenu.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUE :

Objectifs pratiques et de communication

 Présenter le repas au malade et l’assister


 Humaniser le contacte soignant-soigné
 S’assurer que le malade s’alimente convenablement
 Amener le malade à respecter le régime conseillé
PLAN DU CONTENU

I/ Définitions :

II/TECHNIQUES :
Présentation du repas au malade

1/Définition :
C’est une technique qui consiste à servir un repas au malade d’une façon hygiénique et adéquate (selon la
maladie, le régime…)

2/Technique :
 Avant le repas
 Vérifier le régime du malade
 Créer un environnement agréable en aérant la salle et en écartant tout article déplaisant
(bassin, urinal…)
 Mettre le malade en position convenable
 Lui présenter le matériel pour soin de bouche et lavage des mains
 Placer la table de lit en face de lui
 Pendant le repas
 Se laver les mains
 Protéger le linge du malade et la literie avec les serviettes de table
 Présenter le repas au malade
 Aider à s’alimenter celui qui ne peut le faire lui même
 Entretenir avec lui une discussion pour le mettre à l’aise
 A la fin du repas
 Ramasser le matériel
 Présenter au malade le nécessaire pour se laver les mains et la bouche
 L’installer en bonne position
 Enregistrer s’il a lieu des observations.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUE :

Objectifs pratiques et de communication

 Définir la technique
 Cite les indications
 Aider le malade à se déshabiller et s’habiller
PLAN DU CONTENU

I/ Définitions

II/Indications

III/Matériel

IV/TECHNIQUES

1. Change de chemise
2. Change de pantalon
DESHABILLAGE ET L’HABILLAGE DU MALADE
1/Définition :
C’est une technique qui consiste à dévêtir et à vêtir partiellement ou totalement un malade sans lui causer
d’inconfort ou de problèmes additionnels.
2/Indication :
Tout malade dépendant et alité, en particulier :
 Malades comateux
 Malades immobilisés
 Malades sous perfusion
3/ Matériels :
 Préparer sur un chariot :
 Vêtements propres
 Nécessaire pour soins de cheveux
 Nécessaire pour soins préventifs d’escarres
 Nécessaire pour toilette du malade s’il est sale
 Linge de change si nécessaire
 Paravents si salle commune
 Hôte à linge sale
3/Technique
 Aller voir le malade lui expliquer le soin
 Fermer porte et fenêtre
 Placer les paravents
 Se laver les mains
 Déborder légèrement couvertures et draps de dessus
 Mettre le malade en position confortable
 Change de chemise :
 Soulever le malade
 Déboutonner la chemise, le rouler sale contre sale jusqu’ aux épaules
 Passer la chemise par-dessus de la tête
 Retirer les manches. En cas de paralysie du bras ou d’un port d’appareil plâtré qui
immobilise le bras ou perfusion, il faut enlever en 1er la manche de la région saine, passer
ensuite la tête et enfin la manche du membre malade.
 Faire les soins préventifs d’escarres
 Prendre la chemise propre, l’enfiler en commençant par le membre affecté, puis la tête
ensuite le membre sain.
 Tirer la chemise pour enlever les plis et la boutonner
 Réinstaller le malade confortablement
 Ranger le matériel.
 Change de pantalon
 Déborder le lit
 Replier la couverture et le drap de dessus jusqu’aux genoux du malade
 Défaire la fermeture du pantalon sale
 Demander au malade de soulever son siège vers les cuisses
 Le tirer vers le bas chaque jambe individuellement jusqu’à la cheville
 L’enlever, le mettre dans l’hôte à linge sale
 Faire la toilette du siège si nécessaire
 Faire les soins préventifs d’escarres
 Prendre le pantalon propre, rassembler la jambe du pantalon dans une main
 Prendre le pied du malade et le glisser dedans
 Enfiler le pantalon par-dessus les genoux et les cuisses
 Demander au malade de soulever le siège s’il le peut sinon le faire soi même
jusqu’à la taille et boutonner
 Réinstaller le malade confortablement
 Faire le lit
 Nettoyer et ranger le matériel
1/I.E.C : Information, Education et Communication :
 Ensemble des interventions qui utilisent de manière planifiée et intégrée les démarches techniques
et ressources de l’Information, de l’Education et de la Communication pour faciliter, au
niveau d’un individus, d’un groupe ou d’une communauté donnée, l’adoption, le changement ou la
consolidation des comportement favorables au bien être individuel ou collectifs
 C’est une approche qui permet de dépasser la seule sensibilisation. Elle se définit par un ensemble
d’activité de communication visant une modification volontaire et durable d’une pratique par un
individus ou une communauté.
2/Information :
• Élément de connaissance apporté par un message qui est le support et dont elle constitue la
signification.
• Cette composante comprend la présentation et la diffusion des informations, des faits et des
questions générales et techniques, en vue de sensibiliser le récepteur
3/Éducation :
Ensemble d'activité intentionnelle de transfert et/ou de construction de savoir relatif à la santé d’une
personne d'un groupe social ou d’une communauté a fin de modifier le comportement sanitaire de
l’individus et de la collectivité
4/Communication
 Se définit comme un processus dynamique par lequel un individu établit une relation avec une ou
plusieurs personnes pour échanger pour transmettre des idées, des connaissances. Elle consiste à
envoyer et à recevoir des messages au moyens des symboles (langages parlé ou écrit) et des
manifestations physique(mimiques, gestes).
 Communiquer est un acte de soins infirmiers sur une base continue, tant pour prodiguer des soins
de qualité que pour s’assurer de l’éducation aux patients, ou encore, des considérations éthiques
liées aux interventions. Toutes formes de communication s’avèrent primordiales pour la pratique
infirmière.
 Communiquer
 Écouter, parler calmement
 Reformuler, répéter, ne pas perdre patience
 Instaurer la communication par le toucher, des codes (clignement des yeux)
 Observer les mimiques, les larmoiements (évaluation de la douleur)
 Être attentif à l'état psychologique du patient : agressivité, replis sur soi,
 Refus de coopérer, de s'alimenter
 Encourager l'expression verbale
 LI.E.C porte sur :
 La maladie : causes et signe d’aggravation
 Le traitement (préventif et curatif) : expliquer l'intérêt des traitements et le
respect des horaires de prise
 Les moyens de prévenir l’apparition des complications de la maladie
 Les mesures pour une bonne hygiène
 Hygiène corporelle
 Alimentaire
 Hygiène de vie
 L'importance de suivi médicale : expliquer l'importance des examens de
contrôle a fin de diagnostiquer précocement une probables dégradation
LES SOINS D’UN MALADE EN RAPPORT AVEC DES BESOONS
D’ELIMINER

1. Définition :
Eliminer est la nécessité de l’organisme à se débarrasser des substances nuisibles et inutiles qui résultent du
métabolisme.
2. Limportance du besoin :
 l’élimination sert à maintenir l’homéostase, l’équilibre du milieu interne: équilibre hydrique,
électrolytique et acido-basique .
 Elle se fait principalement à travers les urines et les selles, mais aussi par la transpiration et la
respiration
 Comptent parmi les éliminations aussi les vomissements et la menstruation
 Un problème dans ce besoin (exp : incontinence) influence et perturbe la qualité de vie du
patient
3. Quelques définition:
 Urines :liquide clair, couleur paille –ambre transparente, de faible odeur, au

PH légèrement acide (4,5 à 7,5) évacué par l’urètre (1,2 à 1,4 l par 24 h)

 Miction: élimination de l’urine (5 à 6 fois par jour en moyenne)

 Diurèse: excrétion d’urine - volume d’urines émis en un temps donné (24 heures)

 Selles : matières fécales évacuées par l’intestin (fèces)

 consistance: molle et moulée, couleur brune fréquence = 1 fois par jour ou par 2 jour en

moyenne)

 Défécation: évacuation des matières fécales

 Sueurs: produit de sécrétion des glandes sudoripares (800 à 1000 ml par jour en moyenne

odeur légèrement acide, variable selon les individus)

 Menstruation : écoulement sanguin se produisant à la fin du cycle menstruel lorsqu’il n’y

a pas eu fécondation
 Homéostasie: maintien à la valeur normale des différentes constantes physiologiques de

l’individu (température – tonus cardio-vasculaire –composition du sang). Elle est sous la

dépendance de système nerveux végétatif et du système endocrinien.

4. Les facteurs influençant la satisfaction de ce besoin:


 Biologiques
 Alimentation : quantité, qualité des aliments, plus ou moins riches en fibres , pris à heures fixes.

Hydratation suffisante (au moins 1,5 l par jour)

 L’âge : selon la maîtrise des sphincters (maturité du cerveau pour l’enfant – diminution du tonus

musculaire chez la personne âgée)

 Exercices physiques : vont fortifier les muscles abdominaux et pelviens

 Horaire d’élimination: régularité Intégrité du système urinaire et digestif

 Equilibre hormonal :(menstruation)

 Psychologiques

 Stress, anxiété, émotions fortes peuvent modifier la fréquence et la quantité d’élimination urinaire et

fécale. Idem/sueur…

 Problèmes relationnels chez l’enfant (énurésie – encoprésie)

 Attitude de dépendance face aux laxatifs

 Socio-culturels-environnement
 Habitudes d’hygiène personnelle(lavage des mains avant et apres) ablutions, lieu detoilettes mixte

ou séparés dans les lieux aménagé ou en pleine nature

 Salubrité, hygiène des sanitaires (lieux publics – lieus de travail...)

 Type de sanitaire

 Habitudes liées à l’éducation : apprentissage de la propreté (ex. la mère quedemande à son enfant

d’uriner ou d’aller à la selle à heures régulières)


 Habitation

 lieu de travail surchauffé, entraînant une modification de la transpiration

 Climat : plus ou moins chaud, ou plus ou moins humide modifie la transpiration


 Sociologique:
éducation par rapport à l'hygiène selon les mesures de santé publique, et l'environnement
 Les signes de dépendance:
• Incontinence fécale et ou urinaire(protection régime alimentaire si besoin
• Diarrhée ou fécalome(amas de selle au niveau du rectum)
• Infection urinaire(brulure a la miction douleur abdominale
5. Rôle infirmier devant les problèmes liées au besoin « Eliminer »
 Évaluer le besoin éliminer (urines):
 miction quantité et couleur

 Continence.

 À besoin d'aide (toilette avec aide, urinal, bassin).

a. Si incontinence urinaire:
 Mettre en place un Pénilex ,

 surveiller la diurèse (la qualité des urines)

 Toilette et change seront effectués aussi souvent que nécessaire

 Proposer le bassin a fréquence régulière d’une manière systématique

b) Si rétention urinaire:
 Avertir le médecin responsable

 Réaliser un sondage vésical sous prescription médicale

 Surveiller la diurèse et l’aspect des urines(couleur, présence du sang, présence de pus…)

 Évaluer le besoin éliminer (selles)


 Transit normal.
 À besoin d'aide (WC avec aide, bassin, laxatif).
 Incontinence, diarrhée, constipation épisodique.
 Incontinence en permanence.
a) Diarrhée:
c'est l'évacuation répétée de selles trop liquides plus que 3 fois par jour
 Interrogatoire du patient.

 Recueil des habitudes alimentaires du patient.

 Eliminer les facteurs de risque favorisants(produits laitiers, aliments riches en fibres, céréales…)

 Surveillance des selles : nombre, quantité, aspect.

 Surveiller les signes accompagnateur: appétit faiblesse fièvre coliques abdominales

 Surveillance de l’hydratation du patient : surveillance générale (téguments, pli cutané, poids,

diurèse, baisse

 de la tension artérielle, augmentation du pouls…), stimuler à la boisson pour prévenir la

déshydratation.

 Compensation des pertes d’eau et d’électrolytes

 Education du patient et proposition d’une alimentation sans résidu, d’abord stricte puis élargie.

 Privilégier le riz, les pâtes, le jambon blanc…


b) Si constipation
 Interrogatoire du patient.

 Recueil des habitudes alimentaires.

 Surveiller la fréquence des selles et la noter

 Proposer une alimentation riche en fibre et faire boire

 Explication au patient des règles diététiques de base et importance des fibres et de

l’hydratation.

 Stimuler le patient pour qu’il reprenne le plus rapidement possible une activité

physique(marche dans les couloirs si possible) et boive environ deux litres d’eau par jour.

 Proposer le bassin au fauteuil ou accompagner le patient aux toilettes le plus tôt possible

 Tenter de rééduquer en proposant d’aller à la selle à heures fixes.


 Massage possible de l’abdomen

 Administration d’un laxatif sur prescription médicale uniquement surtout en post-


opératoire immédiat.
 Sur prescription médicale peut également être réalisé un lavement intestinal OU une
goutte à goutte rectal. Si présence de fécalome, réaliser une extraction manuelle de
celui-ci .
 Surveiller toute douleur transmission sur le dossier de soins infirmiers
 Incontinence fécale: incapacité de retenir volontairement les selles:
traitement selon la cause médicaments exercice de fortification fécale de la musculature intestinale et
surtout du sphincter anal
a) Les vomissements :
Évaluer:
 Moments: à jeun ou après le repas ou après un chute ou accident, manière de vomir(en flots)signes

accompagnateurs aspect de liquide vomi ( couleur, aliment non digères, sang, hématémèse

vomissements fécaloïdes

 Le mettre en position assise enlever les prothèses dentaires et les vêtements serrés
 Donner un bassin réniforme et de la cellulose protéger le lit et les vêtements
 Faire respirer tranquillement ouvrir la fenêtre
 Soutenir la tête du soigné
 En cas d'anomalie, conserver le liquide vomi et le montrer au médecin
 Soin de bouche après le vomissement
 Laver le visage
 Changer si nécessaire les vêtements et la literie sale
 Substitution de l’eau et des électrolytes
 Administrer les antiémétiques
 Sueur: transpiration abondante
 Les soins corporels
 Toilette
 Le risque d’intertrigo ou d’atteinte de la peau est important : mettre les mesures préventives
 Recouvrir le soigné pour prévenir le refroidissement
 Changer les vêtements et la literie en cas de besoin
OBJECTIFS PEDAGOGIQUE :

 Définir l’hygiène hospitalière


 Définir l’infection nosocomiale
 Les mécanismes des infections nosocomiales
 Les différentes organisations de la surveillance et de la prévention des
infection nosocomiales
 La typologie des déchets hospitaliers
 Les modes de gestion des déchets hospitaliers
 Les modalités d’élaboration et de mise en place d’un protocole de soins
PLAN DU CONTENU

I/ Définitions

II /L’importance de l’hygiène hospitalière

III/L’infection nosocomiale :

 Les objectifs

 Définition

 Les germes /épidémiologie

 Les causes fondamentales de IN

 La surveillance des infections nosocomiale

 Les modes de transmissions

 Les moyens de lutte contre IN

 La prévention

IV/Les déchets hospitaliers

 Définition

 Typologie des déchets médicaux et pharmaceutiques

 Les risques des déchets hospitaliers : sur la santé, sur l’environnement


 La mise en place de la gestion des déchets médicaux et

pharmaceutique

V/Protocole de soin

 Définition

 L’Importance de l'Élaboration et de la Mise en Place des Protocoles

de Soins

 Composition d'un protocole de soins :

 Mise en Place d'un Protocole de Soins


L’HIGI7NE HOSPITALIERE
1. Définition :
L'hygiène hospitalière se réfère à l'ensemble des pratiques et des mesures mises en place dans les
établissements de santé pour prévenir la propagation des infections nosocomiales, c'est-à-dire les infections
contractées dans un environnement de soins de santé.
Ces pratiques visent à garantir un environnement stérile et sécurisé pour les patients, le personnel médical
et infirmiers et les visiteurs.
2.L'importance de l'hygiène hospitalière :
L'importance de l'hygiène hospitalière est cruciale pour plusieurs raisons fondamentales :
 Prévention des infections nosocomiales : L’hygiène hospitalière vise à réduire la transmission des
infections au sein des établissements de santé, ce qui est essentiel pour protéger la santé des patients
vulnérables. En maintenant des normes élevées d'hygiène, on diminue le risque d'infections
nosocomiales, qui peuvent entraîner des complications graves chez les patients déjà affaiblis par
leur état de santé.
 Sécurité des patients : Des pratiques d'hygiène rigoureuses, telles que le lavage des mains et la
désinfection des surfaces, contribuent à créer un environnement hospitalier sûr pour les patients.
Cela minimise les risques d'exposition à des agents pathogènes potentiellement dangereux et
garantit des soins de santé de qualité.
 Protection du personnel médical et infirmier : En plus de protéger les patients, l'hygiène hospitalière
est également importante pour préserver la santé et la sécurité du personnel médical et des
professionnels de la santé. En réduisant la propagation des infections, on protège également les
travailleurs de la santé contre les risques professionnels liés à leur environnement de travail.
 4. Réduction des coûts de santé : Les infections nosocomiales entraînent souvent des
hospitalisations prolongées, des traitements supplémentaires et des coûts de santé accrus. En
investissant dans des mesures d'hygiène préventive, les établissements de santé peuvent réduire les
dépenses liées aux infections nosocomiales et améliorer l'efficacité des soins de santé.
 5. Maintien de la confiance du public : Une hygiène hospitalière efficace est essentielle pour
maintenir la confiance du public dans le système de santé. Les patients et leurs familles s'attendent à
recevoir des soins dans un environnement propre et sécurisé, et des normes élevées d'hygiène
contribuent à garantir cette confiance.
Les infections Nosocomiales

1. Définition :
Le terme nosocomial est issu du grec nosos (maladie). Selon OMS une infection nosocomiale ou infection
hospitalière peut être définie comme suit :
 Infection acquise à l’hôpital par un patient admis pour une raison autre que cette infection.
 Infection survenant chez un patient à l'hôpital ou dans un autre établissement de santé et chez
qui cette infection n'était présente ni en incubation ni au moment de l'admission.
- Les infections nosocomiales sont définies comme des infections acquises après 48 heures d'admission à
l'hôpital et qui n'étaient ni présentes ni en incubation lors de l'admission. Elles peuvent se manifester dans
différentes parties du corps, y compris les voies urinaires, les voies respiratoires, le site chirurgical, la
circulation sanguine, et la peau et les tissus mous.
2. Les germes /épidémiologie :
Les agents infectieux à l'origine des infections nosocomiales sont principalement des micro-
organismes, comprenant :
 Les virus.
 Les champignons.
 Les bactéries responsables de deux tiers (2/3) des infections nosocomiales.

Voici quelques-unes des bactéries les plus couramment impliquées dans les infections acquises à l'hôpital :
 Escherichia coli
 Staphylococcus doré
 Pseudomonas
- Les Zone d'habitats des germes : Chaque individu abrite une flore microbienne qui lui est spécifique.
- Les zones préférentielles d'habitat des micro-organismes incluent les :
 Zones de plis : aisselles, plis sous-mammaires, ombilic, mains, sillons interdigitaux, ongles,
périnée, plis inguinaux.
 Zones pileuses : cheveux, barbe, aisselles, pubis.
 Muqueuses : nez, bouche.
 Muqueuses génitale et anale.
3. les causes fondamentales des infections nosocomiales :
Les infections nosocomiales peuvent avoir diverses causes, qui peuvent être classées en plusieurs
catégories principales :
 Facteurs liés au patient :
1. État de santé préexistant : Les patients ayant un système immunitaire affaibli ou des conditions
médicales sous-jacentes sont plus susceptibles de développer des infections.
2. Présence de dispositifs médicaux : Les cathéters, les sondes urinaires ou les tubes respiratoires
peuvent servir de voie d'entrée aux micro-organismes.
3. Durée du séjour hospitalier : Plus le patient reste longtemps à l'hôpital, plus il est exposé au risque
d'infections nosocomiales.
 Facteurs liés à l'environnement hospitalier :
1. Présence de micro-organismes résistants : Des souches bactériennes résistantes aux antibiotiques
peuvent se propager dans l'environnement hospitalier.
2. Manque d'hygiène : Les pratiques de lavage des mains inadéquates ou la mauvaise désinfection des
équipements peuvent favoriser la transmission des infections.
3. Surpeuplement : Les établissements surpeuplés peuvent augmenter le risque de propagation des
infections entre les patients.
 Facteurs liés aux pratiques médicales :
1. Utilisation excessive d'antibiotiques : L'usage inapproprié ou excessif d'antibiotiques peut favoriser le
développement de souches bactériennes résistantes.
2. Insertion d'appareils médicaux : Les procédures invasives comme la chirurgie ou l'utilisation de
cathéters peuvent augmenter le risque d'infections.
3. Non-respect des protocoles d'asepsie : Les pratiques médicales non stériles peuvent introduire des
micro-organismes pathogènes dans le corps du patient.
 Facteurs liés au personnel :
1. Transmission croisée : Les professionnels de santé peuvent servir de vecteurs de transmission en
déplaçant des micro-organismes d'un patient à un autre.
2. Non-respect des pratiques d'hygiène : Le non-port de gants, le mauvais lavage des mains ou le non-
changement de gants entre les patients peuvent contribuer à la propagation des infections.
4. a surveillance des infections nosocomiales

Les objectifs de la surveillance des infections nosocomiales comprennent :


 Détecter les tendances et les changements dans la fréquence de survenue des cas d'infections
nosocomiales.
 Identifier et détecter les épidémies ainsi que tout autre phénomène inhabituel.
 Évaluer l'efficacité des programmes de prévention et de contrôle des infections, en vue
d'apporter des améliorations continues aux pratiques de soins.
5. les modes de transmissions :
Exogène : Ce terme se réfère à quelque chose qui provient de l'extérieur de l'organisme. Dans le contexte
des infections nosocomiales, une infection exogène est une infection contractée à partir d'une source
externe à l'organisme. Par exemple, une bactérie présente sur un instrument médical non stérile peut
entraîner une infection lorsqu'elle est introduite dans le corps d'un patient.
Endogène : Ce terme désigne quelque chose qui provient de l'intérieur de l'organisme. Une infection
endogène est une infection causée par des micro-organismes déjà présents dans le corps de l'individu,
souvent en raison d'une altération de la flore microbienne normale ou d'une immunosuppression. Par
exemple, des bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal peuvent provoquer une
infection si elles pénètrent dans d'autres parties du corps en raison d'une perforation intestinale.
6. Les moyens de lutte contre les infections nosocomiales

La lutte contre les infections nosocomiales implique une approche multifactorielle et comprend divers
moyens et stratégies. Voici quelques-uns des moyens principaux pour lutter contre les infections
nosocomiales :

 Hygiène des mains


 Utilisation appropriée des antibiotiques
 Formation et sensibilisation du personnel
 Asepsie et stérilisation
 Gestion des dispositifs médicaux
 Surveillance et contrôle des infections
La prévention

Quelques mesures pour limiter la transmission des germes nosocomiaux :

- Lavage et /ou désinfection des mains.

- Asepsie des gestes invasifs.

- Utilisation rationnelle des antibiotiques (protocole d'antibioprophylaxie et de traitement)


- Une stérilisation adéquate des instruments médicaux.

- L'adoption de vêtements appropriés pour le personnel.

- Le dépistage systématique des porteurs asymptomatiques, suivi de mesures d'isolement et de


décontamination.

- Une enquête épidémiologique approfondie en cas de regroupement d'infections.

- La mise en place d'un circuit de gestion des déchets organisé.


Les déchets hospitaliers

1. Définition :
 Les déchets :
- Les déchets sont des matériaux, substances ou produits qui sont considérés comme inutiles,
indésirables ou non utilisés, et qui doivent être éliminés, recyclés ou traités d'une manière
appropriée
 Les déchets médicaux :

Les déchets médicaux, également appelés déchets hospitaliers, sont des déchets produits par les
établissements de santé lors des procédures médicales et des soins aux patients.

 Les déchets assimilés :


- Les déchets assimilés, également appelés déchets non dangereux assimilés aux déchets ménagers,
sont des déchets générés dans les établissements de soins de santé qui ne présentent pas de risques
spécifiques pour la santé publique ou l'environnement.
- Ils comprennent généralement des déchets non médicaux ou non contaminés tels que le papier, le

carton, le plastique, les emballages alimentaires, etc.

2. Typologie des déchets médicaux et pharmaceutiques

On distingue deux catégories :


 Les déchets assimilés aux déchets ménagers .

- Ce sont les déchets qui ne présentent pas de risque pour la santé et l'environnement .
Les déchets assimilés aux déchets ménagers comprennent des matériaux tels que le papier, le carton, le
plastique, les métaux légers et d'autres déchets non dangereux.

 Les déchets à risque infectieux .

Ils sont classés en 3 catégories :

• Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux(DASRI) : contiennent des agents


pathogènes (bactéries , parasites, virus ..) .
• Les déchets à risque chimiques et toxique : les déchets des laboratoires ,
médicaments non utilisés , des médicaments cytostatiques ..) .
• Les déchets à risque radioactif .
3. Les Risques des déchets hospitaliers
Risque sur la santé :

- Les déchets hospitaliers présentent plusieurs risques potentiels pour la santé humaine, notamment :

 Infections : Si ces déchets entrent en contact avec des personnes non protégées, ils peuvent

entraîner des infections potentiellement graves.

 Exposition aux produits chimiques : Une exposition peut causer des irritations, des réactions

allergiques, voire des effets toxiques ou cancérigènes, en fonction de la nature et de la

concentration des produits chimiques.

 Accidents et blessures :Les déchets hospitaliers peuvent également inclure des objets tranchants,

tels que des aiguilles, des instruments chirurgicaux, qui peuvent causer des blessures par piqûre

ou coupure. Ces blessures augmentent le risque de transmission d'infections et peuvent entraîner

des complications graves, y compris des infections virales telles que l'hépatite B, l'hépatite C ou

le VIH.

 Exposition aux radiations : Certains déchets hospitaliers, tels que les déchets radioactifs

provenant de la médecine nucléaire ou de la radiothérapie, peuvent émettre des radiations

ionisantes. Une exposition non contrôlée à ces radiations peut augmenter le risque de

développer des cancers ou d'autres maladies liées à l'exposition aux radiations.

Les risques sur l'environnement:


Les déchets hospitaliers peuvent également présenter des risques pour l'environnement, notamment :

 Pollution de l'eau et du sol :Les déchets hospitaliers contiennent souvent des substances chimiques

potentiellement nocives qui, si elles ne sont pas correctement éliminées, peuvent contaminer les sols

et les eaux souterraines.


 Émissions atmosphériques : L'incinération des déchets hospitaliers peut libérer des substances

toxiques dans l'air. Ces émissions peuvent contribuer à la pollution de l'air et avoir des effets

néfastes sur la santé humaine et l'environnement.

4. la gestion des déchets médicaux et pharmaceutique :


Le sac rouge :
Le sac rouge pour les déchets d'activité à risque infectieux autres que les objets piquants et tranchants.

Le sac transparent et sac vert :


Pour les déchets ménagers
Le sac noir :
Déchets chimiques et cytotoxique: matériels et médicaments de chimiothérapie

Conteneurs :
- En pratique les conteneurs pour objet piquant et tranchants .
- A ne pas les remplir à plus des 3/4 de leur capacité
- A emporter dans les chambres lors de la réalisation des soins
Protocole de soins
1. Définition :
Un protocole de soins est un document détaillant les étapes spécifiques à suivre pour réaliser une
intervention ou une procédure médicale ou infirmière. Il est conçu pour garantir une approche standardisée
et cohérente dans la prestation des soins de santé.

Les protocoles de soins peuvent couvrir différents aspects des soins de santé, tels que l'administration de
médicaments, les interventions chirurgicales, les procédures de soins infirmiers, la gestion des maladies, les
mesures d'hygiène, et bien d'autres encore.

Ils sont souvent révisés et mis à jour régulièrement pour refléter les avancées dans le domaine médical et
pour répondre aux besoins spécifiques des patients et des établissements de santé.

2. L’importance :
 Standardisation des pratiques : Les protocoles de soins permettent de standardiser les pratiques
cliniques au sein d'une institution médicale. Cela garantit que tous les professionnels de la santé
suivent des procédures similaires pour des situations cliniques spécifiques, ce qui réduit les
variations dans les soins et améliore la cohérence des résultats.
 Amélioration de la sécurité : En suivant des protocoles prédéfinis, les risques d'erreurs médicales et
d'événements indésirables sont réduits. Les protocoles de soins intègrent les meilleures pratiques
cliniques et les mesures de sécurité pour minimiser les incidents médicaux.
 Optimisation de l'efficacité : Les protocoles de soins peuvent aider à rationaliser les processus
cliniques en définissant des étapes claires . Cela permet d'optimiser l'utilisation du temps et des
ressources, ce qui peut améliorer l'efficacité globale des soins de santé.
 Formation et orientation : Les protocoles de soins servent également de guides de référence pour la
formation des nouveaux professionnels de la santé. Ils offrent une base structurée pour
l'apprentissage des procédures cliniques et aident à garantir une pratique conforme aux normes
établies.
 Responsabilité et conformité : En suivant les protocoles de soins, les professionnels de la santé
peuvent démontrer qu'ils respectent les normes professionnelles et les exigences réglementaires.
Cela renforce la responsabilité et la transparence dans la prestation des soins et favorise la confiance
des patients.
3. Les compositions d'un protocole de soins :
Les compositions d'un protocole de soins :
 Un titre et la définition du soin .
 Les objectifs et les résultats escomptés .
 La population à qui elle est destinée .
 Les responsabilités.
 Le matériel requis .
 Le descriptif (les étapes de la procédure) .
 La surveillance.
 L’éducation du patient
 Les auteurs .
 Les noms et titres des personnes ayant validé le protocole .
 La date de validation.
4. Mise en Place d'un Protocole de Soins
 Formation du Personnel : Assurer une formation adéquate du personnel infirmier à l'utilisation du
protocole et aux compétences nécessaires pour son application.
 Intégration dans les Pratiques Cliniques : Introduire le protocole dans les routines de soins et les
processus cliniques de l'établissement de santé,
 Surveillance et Évaluation : Surveiller régulièrement l'application du protocole et évaluer son efficacité
en fonction des résultats cliniques.

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