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1/Généralités
2/Intérêts d'un bon accueil
3/Rôle de l'infirmière dans l'accueil du malade
4/Rôle de l'infirmière auprès de la famille du malade
5/Conduite de l'accueil et installation du malade
1/Définition
2/Composition
3/Intérêt
4/Rôle infirmier
1/Définition
2/Composition
V/LA VISITE MEDICALE
1/Définition/ généralités
2/intérêts
3/règles générales
4/rôle d’infirmier : - Avant la visite médicale.
-Pendant la visite médicale.
-Après la visite médicale.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES :
OBJECTIFS THEORIQUES :
1/Généralités :
- Le mot accueil signifie la manière de recevoir quelqu'un, de se comporter avec lui
quand on le reçoit ou quand il arrive.
- Qui dit accueil, dit réception d'un hôte que l'on attend. L'hôte attendu c'est le malade
auquel s'attache une psychologie toute spéciale empreinte de sensibilité extrême.
- Dans notre milieu marocain, l'accueil traduit la notion d'hospitalité qui implique un
accueil chaleureux plein de respect et de considération de l'hôte. Il est avant tout la
politesse et le respect de l'autre.
Remarque:
Il faut se rappeler que :
L'accueil commence bien avant que le malade arrive au service des soins.
Tout le personnel de l'hôpital est impliqué dans l'accueil et l'orientation des malades et
de leurs familles.
La politesse doit être de rigueur.
Le patient doit continuer à se sentir véritablement une personne.
II/ LES CONDITIONS ET MODALITES D'ADMISSION :
(D'après le règlement intérieur des hôpitaux 1993).
1.1/Dispositions générales:
1.1.1/admission ordinaire :
Article 72 : l'admission des malades s'effectue au niveau du bureau des admissions qui
est chargé de l'accueil des malades et de toutes les formalités administratives concernant
la consultation externe ou l'hospitalisation des malades ainsi que leur sortie de l'hôpital.
L'admission des malades ne peut être, en toutes circonstances, décidée que par un
médecin en fonction à l'hôpital.
Article 73 : En dehors des cas d'urgence, le médecin hospitalier décide l'admission soit
après consultation, soit au vu d'un certificat établi par un médecin traitant et attestant la
nécessité d'un traitement hospitalier.
- Le constat de l'existence dans le service d'un malade admis sans billet d'entrée doit être
notifié sans délai par le major de service au médecin chef de l'hôpital qui prend les
mesures qui s'imposent.
Article 75 : en cas d'indisponibilité en lit et lorsque l'état de santé du malade le permet,
l'admission peut être programmée à une date raisonnable après avis du médecin ayant
décidé l'hospitalisation. En aucun cas celle-ci ne peut être différée plus d'une fois de
manière à ne pas altérer l'état de santé du malade.
Article 76: l'admission de l'hospitalisation comme son refus doivent être motivés.
1.1.2/formalités d'admission:
Article 77 : au jour indiqué pour l'hospitalisation par le médecin chef de l'hôpital, le
malade concerné doit se présenter au bureau des admissions, muni des pièces ci-après :
La carte d'identité nationale ou tout document en tenant lieu ;
L'accord préalable de prise en charge de tout ou partie des frais d'hospitalisation
par un organisme d'assurance ou une mutuelle ;
Les malades économiquement faibles doivent être appelés à fournir un certificat
d'indigence au plus tard avant leur sortie de l'hôpital ;
Lorsqu'il s'agit d'un malade entant dans la catégorie des bénéficiaires de la gratuité
des soins et de l'hospitalisation (ancien résistant et ancien membre de l'armée de
libération), il doit présenter son carnet de soins, ou, à défaut, toute autre pièce
administrative justifiant de sa qualité ;
En cas d'affection donnant droit à la gratuité des soins, la mention doit être portée
dans le billet d'hospitalisation.
- Le préposé au bureau des admissions ne doit en aucun cas retenir les pièces d'identité du
malade ou des membres de sa famille. Il est tenu de prendre les renseignements utiles et
de rendre sur le champ les documents à leur propriétaire.
- Les victimes d'accidents de travail sont tenues lors de leur admission de fournir tous les
renseignements nécessaires sur l'employeur et l'assureur.
Article 78 : lors de son admission, le malade doit déposer contre récépissé, auprès du
régisseur de l'hôpital ou de l'agence comptable pour ce qui est des hôpitaux SEGMA, les
sommes d'argent et les objets de valeur en sa possession.
L'hôpital ne peut être tenu pour responsable de la perte ou du vol des objets que le malade
concerne avec lui au cours de son hospitalisation.
Article 79 : admission des accompagnants
1/ Définition:
C'est l'ensemble de tous les renseignements écrits concernant l'état du malade fournis par
le patient lui-même ou par d'autres personnes responsables.
2/ Composition:
Il se compose de plusieurs éléments :
La fiche d'admission
La fiche de liaison (lettre de médecin traitant ou autre)
Ordonnances précédentes
La feuille de température
La feuille d'observation
Les résultats de laboratoire
Les radiographies
L'E.C.G.
Les comptes rendus des examens spécialisés. (O.R.L. Ophtalmo,….etc.)
Le compte rendu opératoire
La décharge des parents (si enfant mineur ou malade inconscient)
Autres documents….
3/Intérêts :
Aider le médecin à poser le diagnostic et à suivre plus facilement l'évolution de la
maladie.
Rassembler les documents nécessaires aux statistiques.
Stimuler les recherches scientifiques.
Faciliter certaines réclamations judiciaires.
4/Rôle de l'infirmier :
La tenue et la mise à jour du dossier médical atteste la compétence et l'ordre de
l'infirmier, car c'est à lui que revient la responsabilité de:
Réunir tous les éléments qui constituent le dossier.
Ranger les résultats des examens, les feuilles de température, les feuilles
d'observation et autres composantes du dossier et les classer après vérification dans
leur dossier correspondant.
Présenter le dossier complet au médecin lors de la visite médicale.
Ne jamais laisser le dossier du malade à sa portée, ou à la portée d'autres personnes
étrangères au service.
Ranger le dossier après le départ du malade.
REMARQUE:
- L'article 138 du règlement intérieur des hôpitaux stipule : l'administration doit prendre
toutes les mesures adéquates pour sauvegarder le caractère confidentiel des
renseignements contenus dans les dossiers médicaux des malades.
- Au cours de l'hospitalisation du malade et pendant toute la période de surveillance
médicale postérieure à l'hospitalisation, le dossier médical est conservé dans le service
sous la responsabilité du chef de service.
- Le dossier médical est par la suite conservé par la section chargée des archives
médicales auprès du service des affaires administratives.
IV/ LE DOSSIER DE SOINS :
1/ Définition :
"C'est un document individualisé et actualisé regroupant toutes les informations
concernant une personne soignée. Elément fondamental pour la cohérence et la continuité
des soins, il est le support le support du processus de soins infirmier. (Démarche de
soins)".
Le dossier de soins et donc un document nominatif remis à jour régulièrement, dans
lequel les infirmiers regroupent puis retrouvent les informations nécessaires à la
continuité des soins pour une personne malade.
2/ Composition :
- Le dossier de soins est composé de plusieurs fiches souvent identifiées à l'aide de
couleurs différentes.
- Ces fiches sont :
2.1/ La fiche "accueil et identification"
Elle est centrée sur la connaissance de la personne et comprend :
Des renseignements de types administratifs.
Des informations médicales.
Des informations plus personnelles centrées sur les habitudes de vie du patient.
2.6/Fiche « transmissions" :
Elle est remplie par chaque équipe enfin de journée de travail. On y signale les éléments
significatifs survenus pour une personne soignée concernant son état psychologique et
son état physique.
1/définition – généralités:
C'est la tournée d'une équipe composée de médecins, infirmier (s) et étudiants dans un
service de l'hôpital pour examiner, soigner les malades et suivre l'évolution de leur
maladie.
La visite médicale est un temps important attendu par le malade. Il attend, car il désire
connaître :
Le diagnostic de sa maladie
Les décisions thérapeutiques
L'évolution probable de sa maladie
La durée de son hospitalisation….
2/intérêts :
Diagnostiquer la maladie et dépister sa cause
Prescrire le traitement adéquat aux malades
Suivre l'évolution de sa maladie et surveiller l'efficacité de la thérapeutique
Faciliter le travail d'observation du médecin et de l'infirmier
Donner plus de satisfaction au malade.
3/ Règles générales :
Préparer le malade physiquement et psychologiquement
Expliquer au patient l'importance de l'examen médical
Préparer tout le matériel nécessaire pour la visite
Fermer portes et fenêtres
Veiller au calme pendant la visite
Veiller à la propreté des malades
Assister le malade et le médecin lors de l'examen
Respecter la pudeur du patient et ne pas le découvrir inutilement.
4/Rôle de l'infirmier :
4.1/avant la visite médicale :
L'infirmier doit :
Prévenir le malade de l'heure de la visite
Vérifier d'une façon discrète l'état du malade.
Faire uriner les enfants, les rassurer, leur expliquer ce qu'ils devront faire pendant
la visite
4.2/pendant la visite :
L'infirmier doit :
Signaler au médecin toutes les constatations éventuelles (frisson, agitation,
douleurs ...).
Il est souvent utile d'informer le médecin avant la visite pour éviter de donner
certains renseignements devant le malade.
Aider le malade à se déshabiller et à se mettre dans la position demandée (éviter les
refroidissements et respecter la pudeur du malade).
Faciliter le dialogue malade – médecin (parfois).
Noter les diverses prescriptions médicales sur le cahier de visite ainsi que les
examens à effectuer.
Sitôt l'examen terminé, réinstaller le malade et veiller à ce que son confort soit
assuré.
1/Définition
2/Indications
3/Contre- indications
4/Matériel nécessaire
5/Technique de transport
6/ Élément de surveillance
1/Définition
2/Indications
3/Matériel nécessaire
4/Technique de transport
1/Définition
2/Indications
3/Matériel nécessaire
4/Technique de transport
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES :
OBJECTIFS THEORIQUES :
1/Définition :
-C’est une technique qui consiste à transporter les patients alités, opérés, accouchées et
fracturés, du chariot au lit.
- Elle doit être effectuer avec douceur et confort pour éviter certaines complications.
2/Indications :
Malades alités
3/Contre-indications :
- Certains malades ne peuvent pas se déplacer pour des raisons d’immobilisation, ils
seront déplacés avec leur lit (radios, examen…) parfois recours à un matériel mobile
(radios mobiles)
4/Matériel nécessaire :
Le lit du malade doit être préparer en fonction des besoins (opéré, fracturé, accouchée)
Chariot
Deux couvertures
Un drap
Les attaches si nécessaire
Oreiller
Un ou plusieurs aides
Devant les possibilités de la disposition des locaux le chariot sera placé dans l’une des
positions suivantes :
- Une autre méthode peut être utilisée, c’est le procédé du glissement, il est à ne pas
recommander car il provoque des secousses pour le malade.
Disposer le chariot contre lui :
Deux ou trois personnes se placent sur le coté du chariot
Une autre personne se placent du côté opposé, à genou sur le lit
A l’aide du drap, et en prenant en même temps le malade est glissé du chariot sur son
lit.
Les éléments de surveillance :
Surveiller les constantes, surtout la T.A
Éviter les secousses
Éviter le refroidissement
Surveiller la perfusion et les draps
1/Définition :
C’est une technique qui consiste à soulever un malade pour assurer son déplacement si son
état ne lui permet pas de le faire lui-même.
2/Indications :
3/Matériel nécessaire :
Chariot
Une couverture
Drap
Un coussinet ou oreiller
1/Définition :
C’est une technique qui consiste à assurer le transport des malades ne pouvant pas marcher ,
2/Indications :
3/Matériel nécessaire :
Chariot
Une couverture
Drap
Un coussinet ou oreiller
Chaise roulante
Un dossier du malade si examen
OBJECTIFS THEORIQUES :
V/ L'entretien
1/le lit :
➢ Maniabilité :
Le lit est métallique, il peut être peint avec de la laque émail, couleur claire. Il est muni
ou non de panneaux. Le panneau du pied du lit peut servir de table pour le repas du
malade qui se lève, ou pour l'infirmier lors de ses soins.
2/ Les accessoires du lit :
Haricot
Cuvette Précaution à prendre :
Veiller à :
3/ la literie :
Ce que les sangles ne blessent à ce qu'elles ne se salissent
Le matelas
pas en cours des soins.
(souvent à
Ce qu'elles soient convenablement placées pour que le poids
ressort). Il peut
soit bien réparti.
être perforé ou
composé de 2 Ne jamais l'utiliser dans les lésions vertébrales ou après les
ou 3 parties interventions à ce niveau.
chez les
malades 4/le lit basculant :
immobilisés.
La housse Il a été conçu à l'intervention des malades grabataires. Grâce au
(souvent en basculement réalisé dans le sens latéral droit et gauche, le malade
tissu plastifié) peut être tourné sans effort, ce qui facilite la toilette et les soins
La toile
isolatrice (en
coutil)
d'hygiène. Le sommier et le matelas peuvent également être percés, permettant ainsi
l'évacuation des urines et des matières.
Ces lits sont munis de glaciers sur le côté, ce qui favorise l'immobilisation de certains
malades agités.
5/le lit à retournement :
Destiné aux malades paralysés. Il possède deux cadres interchangeables.
V/ ENTRETIEN:
Le lit sera tenu :
Eviter les taches, mêmes indélébiles, les dissimuler car elles ont un effet déplorable
sur le psychisme du patient.
La couleur sera nette.
L'odeur du lit est à surveiller : pour cela bien le nettoyer.
La désinfection du lit et de ses accessoires : voir fiche.
1.2/Technique :
Mettre deux chaises dos à dos, à 25cm du pied du lit
Enlever la pancarte et la poser sur la chaise
Ecarter la table de nuit et tout ce qui peut gêner
Préparer le linge sur les chaises, éviter que les draps traînent par terre
Placer le drap de dessous à l'endroit, couvrir le traversin sans le fixer
Border aux pieds du lit, faire les coins, puis border latéralement
Placer alèze de caoutchouc à la hauteur du siège, border
Placer alèze de toile qui doit dépasser la précédente
Border d'un côté, faire les mêmes gestes pour l'autre côté
Placer le drap de dessus à l'envers laisser le revers qu'il faudra rabattre sur les
couvertures
Border aux pieds du lit
Faire le pli d'aisance
Faire les coins, border latéralement
Mettre la couverture et procéder comme le drap de dessus
Rabattre les deux coins de la couverture
Placer le couvre lit
Le border aux pieds
Faire les coins, fixer le traversin
Mettre l'oreiller
Le couvre lit doit couvrir l'oreiller et le traversin
Remettre tout en ordre
2.2/Technique :
Aller voir le lit
Se laver les mains
Ouvrir la fenêtre afin d'aérer la pièce
Eloigner tout ce qui peut gêner au moment de la technique
Placer les chaises dos à dos, à 25cm du lit, un peu écartées entre elles
Enlever la pancarte
Enlever les oreillers, les secouer, les mettre sur les chaises
Déborder ensemble, couvertures, drap de dessus, alèze en toile en caoutchouc,
drap de dessous, en commençant par la tête puis latéralement, ensuite au fond
du lit ainsi que l'autre côté
Plier séparément, couvre lit, couvertures, drap de dessus, alèze en toile en
caoutchouc, drap de dessous.
Placer les pièces séparément et soigneusement sur le dos des chaises sans les
agiter.
Si le linge est sale, le mettre dans un sac à linge sale et le changer.
Retourner le matelas un jour dans le sens de la longueur un jour dans le sens de
la largeur, après avoir nettoyé le sommier.
Refaire le lit
Placer le drap de dessous à l'endroit
Couvrir le traversin sans le fixer
Border aux pieds
Faire les coins
Border latéralement
Placer alèze en toile, prendre soins de mettre la partie supérieure sous le
traversin, border le revers
Placer la couverture
Border aux pieds
Faire le pli d'aisance
Faire le coin
Border latéralement
Placer le couvre lit
Border aux pieds
Faire le 1/2 coin
Rabattre le revers du drap de dessus
Fixer le traversin
Mettre les oreillers
Remettre tout en ordre
REMARQUE :
Placer le drap de dessus et les couvertures assez haut, pour que le malade puisse
avoir les épaules couvertes
Mettre les oreillers le côté ouvert de la taie en bas
3.2/Matériel :
Linge de change si nécessaire
o Matériel pour prévention d'escarres
o 2 chaises
o Un sac à linge sale
o De quoi nettoyer le lit si nécessaire
3.3/Technique :
3.3.1/seul le malade pouvant bouger :
Aller voir le malade et l'état du lit
Se laver les mains
Eloigner tout ce qui peut gêner
Installer les chaises dos à dos
Fermer portes et fenêtres
Proposer le bassin
Préparer selon le cas, le linge de change
Déborder entièrement le lit, en commençant par la tête
Enlever le couvre lit et les couvertures sauf une
Enlever l'oreiller
Faire un revers avec le drap de dessus et la couverture, au pied du lit et de
chaque côté du malade
Demander au malade de faire le pont en s'appuyant sur les coudes et les talons
Avec les mains faire tomber les miettes
Mettre la protection
Procéder à la friction du siège
Talquer sur l'alèze propre
Faire reposer le malade
Procéder à la friction des épaules, des coudes et les talons
Rouler les alèzes séparément
Border le drap de dessous
Faire les coins
Rabattre les alèzes séparément, les tendres et les border
Passer de l'autre côté procéder de la même façon
Remettre le malade au milieu du lit
Border le drap de dessus au pied
Faire le pli d'aisance
Faire les coins
Border latéralement
Remettre le couvre lit, l'oreiller
Aérer la chambre
Ranger le matériel.
4.2/En long :
Cette méthode est employée chez les malades qui peuvent être couchés sur le
côté, elle se fait aussi chez les hémiplégiques, les paraplégiques.
4.2.1/Technique :
Rouler le drap propre dans le sens de la longueur jusqu'au deux tiers environ,
procéder comme pour le change en large
Tourner le malade sur le côté, le maintenir dans cette position
Rouler le drap sale jusqu'au malade en découvrant la moitié du traversin
Poser le drap propre sur le lit en s'assurant que la partie réservée au traversin
sera suffisante, dérouler le drap propre jusqu'à l'encontre du drap sale en laissant
le traversin sous le drap
Tourner le malade sur l'autre côté
Enlever le drap sale et dérouler le drap propre
Demander à l'aide de soulever légèrement la tête du malade afin de pouvoir
rouler le traversin sous le drap
Remettre le malade sur le dos en le remontant avec ses alèzes si nécessaire
Terminer comme pour le change en large
5/change d'alèzes :
5.1/en large :
Cette méthode est employée pour les malades qui peuvent s'asseoir et faire le
pont.
Elle peut être pratiquée par une ou deux personnes selon l'état du malade.
5.1.1/Matériel :
Alèze en toile
Sac à linge
2 chaises
Eponge, cuvette pour nettoyer alèze en caoutchouc si nécessaire
5.1.2/Technique :
Plier l'alèze en accordéon en commençant par la partie qui doit se trouver en bas
Enlever l'oreiller
Défaire le lit en commençant par la tête
Enlever le couvre lit et les couvertures supplémentaires et les déposer sur les
chaises
Rabattre la couverture et le drap de dessus un à un au pied et de chaque côté sur
le malade
Demander au malade de s'asseoir
Le faire maintenir par un aide s'il ne peut rester assis tout seul
Rouler alèze sale contre le malade
Nettoyer l'alèze en caoutchouc si besoin
Poser l'alèze propre et border le traversin sur la partie supérieure de l'alèze
Allonger le malade et lui demander ou l'aider à faire le pont
Enlever rapidement l'alèze sale, tout en dépliant l'alèze propre
Talquer
Bien tendre les alèzes et les border
Terminer comme pour les autres réfections.
5.2/En long :
Cette méthode est employée pour les malades qui ne peuvent pas s'asseoir, mais
qui peuvent être tournés sur le côté. Le matériel est le même que pour le change
en large.
5.2.1/Technique :
Rouler l'alèze au 2/3
Déborder draps et couvertures
Enlever le couvre lit et les couvertures supplémentaires
Rabattre couvertures et drap au pied et de chaque côté –tourner le malade
Faire la prévention d'escarres
Rouler l'alèze sale contre le malade
Nettoyer l'alèze en caoutchouc si besoin
Poser l'alèze de toile propre, talquer
Bien tendre le drap de dessous, le border ainsi que les alèzes
Demander à l'aide de tourner le malade du côté et pratiquer de la même manière
que précédemment
Terminer le lit comme pour les autres réfections.
Prévoir également :
Un peigne de papier ou un haricot
Un sac à linge sale.
Technique :
Si c'est nécessaire : changer l'alèze et faire la toilette du siège technique.
Fermer les fenêtres
Déborder légèrement les couvertures
Déboutonner la chemise
Dégager la chemise
La rouler sale contre sale, jusqu'aux épaules
Passer la chemise chaude
Glisser les bras dans les manches
Faire passer la tête dans l'ouverture
Descendre la chemise le long du dos, puis s'il peut faire le pont pour la
descendre totalement, ou le tourner sur le côté
Vérifier qu'il n'y ait pas de plis dans le dos
Boutonner la chemise
Réinstaller le malade sur ses oreillers
Remettre tout en ordre
REMARQUE :
Pour un membre immobilisé
Dévêtir :
Le membre sain passer la tête et le membre malade
Vêtir :
Le membre malade passer la tête et le membre sain
2/malade en transpiration :
Préparer :
Le linge du malade qu'on met à chauffer sur le radiateur ou sous les couvertures
pour qu'il ne refroidisse pas
3 serviettes éponges
1 taie d'oreiller
1 alèze en cas de change
De l'alcool
1 peigne, 1 haricot, 1 cornet en papier
1 sac à linge sale
Technique:
Fermer les fenêtres
Essuyer délicatement la figure et la tête du malade si elles sont
mouillées.
Découvrir le moins possible le malade
Le prier de se soulever ou de se tourner un peu, pour remonter sa chemise
par la derrière ; la rouler, l'envers à l'intérieur du rouleau jusqu'à la nuque,
passer la serviette dans le dos
Rouler la chemise devant la même façon et passer la serviette sur la
poitrine du malade.
Faire un léger effleurage, asséchage ainsi la poitrine, le dos, les aisselles
et les bras
Frictionner à l'alcool le dos, et les aisselles
Mettre une chemise sèche, en commençant par enfiler les bras, plisser le
dos de la chemise dans la main et la faire passer sur la tête du malade
Retirer les serviettes
Tirer l'alèze ou changer l'alèze et la taie si nécessaire, coiffer le malade, si
nécessaire reborder draps et couvertures.
3/Indications :
On procède à la désinfection du lit et ses accessoires lors :
De la sortie
Du transfert du malade
Du décès
Et parfois en cours du traitement, exemple: lit souillé par les
vomissements, les urines, les selles….
/ conditions requises:
Nettoyer le lit:(toile en caoutchouc, les accessoires du lit, la chambre du
malade)
Prévoir le linge propre pour la réfection du lit
Préparer le matériel en fonction du procèdes de désinfection envisagé
5/Matériel :
Une brosse
2 chiffons+1 éponge
2 cuvettes
Produit désinfection : savon en poudre – eau de javel
Sac à linge sale
Protection pour le sol
Nécessaire pour la désinfection du lit
6/Technique :
6.1/désinfection en salle commune :
Nettoyer la chaise en premier
Rouler le linge sale et le mettre dans le sac, les couvertures ne nécessitant
pas la désinfection doivent être placées sur la chaise, avec l'oreiller et le
traversin
Etendre l'alèze en caoutchouc sur le matelas protégé dans sa housse
Savonner l'alèze et la toile protectrice, les rincer, les essuyer de telle sorte
que les parties nettoyées ne soient jamais en contact avec les parties sales.
Brosser le matelas avec une brosse humide (secouer la brosse avant de
s'en servir, les poils légèrement humectés, retiennent les poussières sans
mouiller le matelas et ne s'envolent pas).
Rincer la brosse toutes les fois nécessaires
Retourner le matelas sur lui-même, à moitié sur le lit brosser toute cette
face, ensuite la moitié du lit découverte sera nettoyé et terminer l'autre
moitié.
Nettoyer le cadre du sommier
Nettoyer la table de nuit, le thermomètre, le bassin, l'urinal, le lavabo….
Refaire le lit avec du linge propre
Passer la serpillière.
OBJECTIFS THEORIQUES
Citer les indications et les contre-indications des différentes positions du malade au lit
I/ POSITION ASSISE :
Indications
Contre-indications
Inconvénients
Matériel
Technique
1/ indications
Cardiaques, mais aussi pour les malades ayant une grande gêne respiratoire
d'origine cardiaque ou pulmonaire. Assis, il respire mieux.
2/ contre indications:
Chez les malades dans le coma ou au cours d'une anesthésie :
La tête peut se fléchir vers l'avant ;
La coudure des voies aériennes rend difficile le passage de l'air ;
La tête peut se défléchir vers l'arrière ;
La langue glisse et obture l'hypo pharynx ;
3/inconvénient:
Le malade présentera facilement des escarres au niveau du siège.
4/ matériel:
3 oreillers
1 alèze ou drap
1 dossier
2 à 3 coussins
2 cales pour soulever les pieds du lit (pour faciliter la circulation de
retour);
Châle pour les épaules ou robe de chambre
Table de lit+ un coussin
Nécessaire pour soins préventifs d'escarres.
5/technique:
Prévoir un aide ;
Enlever le traversin et border le drap sous le matelas ;
Faire descendre les alèzes ;
Placer le dossier sous le matelas et l'ouvrir ;
Elle peut être obtenue avec :3 oreillers qui se chevauchent et se
superposent au niveau de la région lombaire des épaules et de la tête
Ou un dossier du lit à inclinaison agréable sur lequel on dispose 2
oreillers
Défaire le pied du lit
Mettre une caisse enroulée dans un drap pour reposer les pieds et
éviter les mauvaises positions et empêcher le malade de glisser
Refaire le pied du lit
Placer les deux petits oreillers couverts sous les coudes (main
surélevée)
Draps et couvertures recouvrent bien les épaules
Chez les malades cardiaques ayant des œdèmes aux jambes, il faut
surélever le pied du lit avec des cales ; le malade assis peut aussi se
reposer sur une table de lit recouverte d'un coussin
1/contre indications:
Même que pour la position assise
2/ technique:
2 oreillers sont nécessaires :
1 sert d'appui à la région lombaire et aux épaules ;
L’autre est placé sous la tête
Avec un oreiller et dossier du lit :
Placer l'oreiller sous l'épaule du malade ;
Laisser le traversin ;
Ouvrir légèrement le dossier.
1/Indications :
Au cours des changements de position dans la prévention d'escarres.
Chez les malades sous anesthésie générale et dans le coma
Chez les malades ayant perdu le réflexe de déglutition, cette position
sans oreiller, ni traversin évite la chute de la langue en arrière, et
l'inondation des voies aériennes par les vomissements
2/Inconvénients :
Le décubitus latéral favorise l'apparition d'escarre au niveau du grand trochanter.
Cette position ne peut être maintenue plus de deux heures consécutives
3/Techniques :
Le malade est installé sur le côté droit ou gauche
La jambe qui repose sur le lit est allongée
L'autre est légèrement repliée et posée vers l'avant
Le bras qui repose sur le matelas est étendu vers le bord du lit, l'autre
est replié sur le thorax.
1/Indications :
2/ Inconvénient :
Le décubitus dorsal est très mal supporté par les insuffisants cardiaques et
respiratoires.
Chez le malade ayant perdu son réflexe de déglutition, l'inondations des
voies respiratoires par les vomissements ou par les sécrétions salivaires est
possible on s'efforce de l'éviter, en maintenant la tête sur le côté.
3/Technique :
Petit coussin placé sous la nuque et la tête et correspondant à la courbure cervicale
La tête ne doit pas basculer en avant
Les bras sont mis en légère abduction (position de repos) grâce à deux petits coussins
Coussins plat correspondant à la courbure lombaire
Grosse serviette éponge roulée calant étroitement les hanches et les cuisses pour
maintenir les jambes en position neutre et les empêcher de pivoter vers l'extérieur
Oreiller roulé ou relève pieds pour caler les pieds à angle droit et éviter la chute en
équin. Ils seront prévus assez hauts pour que les couvertures ne compriment les orteils
Serviette éponge repliée sous les mollets : évite l'excès de pression pour les talons et
permet aux genoux de se détendre. (Voir schéma)
V/POSITION DE DECUBITUS VENTRAL
1/Indications :
Au cours des changements de position dans la prévention d'escarres
D'une façon continue chez un opéré de rectum ou chez les brûlés de la
région fessière et dorsale
2/Contre-indications :
Chez les insuffisants respiratoires et cardiaques
3/inconvénients :
En cas de décubitus ventral prolongé, on peut craindre l'équinisme des
pieds et l'apparition de douleurs au niveau de la colonne vertébrale et
dorsale, douleurs liées aux mouvements nécessaires pour manger et boire.
4/Technique :
Pas de coussin sous la tête, se qui augmenterait l'hypertension de la colonne
lombaire. Mais si possible prévoir à ce niveau une partie mobile dans le
matelas pour faciliter la prise des repas
Bras en position reposante : abduction avec rotation externe
Coussin plat placé éventuellement sous l'abdomen
Pieds reposant verticalement au bord du matelas (choisi plus petit que le lit) et sur
des coussinets (voir schéma)
VI/ POSITION DECLIVE
1/indications:
Chez les malades en état de choc ou de collapsus
Après un prélèvement de liquide céphalo-rachidien important
Pour lutter contre les œdèmes des membres inférieurs : dans ce cas
seul, les membres inférieures sont en déclive
2/inconvénients:
Position très mal supportée par les insuffisants cardiaques et
respiratoires
Inondation des voies respiratoires par les vomissements chez les
malades ayant perdu le réflexe de déglutition.
3/technique
Surélever les pieds du lit :
-Soit à l'aide de la manivelle prévue à cet usage si l'on dispose d'un lit
mécanique, type Dupont
-Soit à l'aide de cales du 10 à 20cm, placées sous les pieds du lit
Grosse serviette éponge roulée calant les hanches et les cuisses
Epaulière capitonnées (ou oreillers) si le malade est en décubitus
(schéma) pour l'empêcher de glisser et de se heurter la tête contre les
barreaux du lit
VII/POSITION PROCLIVE
1/Indications:
Les extensions continuent dans les fractures du rachis cervical.
Malade ayant une minerve plâtrée, afin de lui permettre de mieux voir.
2/Inconvénients:
Le malade a tendance à glisser aux pieds du lit, il faut donc prévoir un
butoir
3/Technique:
Elle consiste à surélever la tête du lit par des cales. (Voir schéma):
OBJECTIFS PEDAGOGIQUE :
OBJECTIFS THEORIQUES :
1. Définir les termes suivants :
Hygiène
Hygiène corporelle
Hygiène vestimentaire
Escarres
2. Citer les causes, les sièges et les signes des escarres
3. Enumérer les moyens de prévention des escarres
4. Décrire le traitement des escarres
I/ L'HYGIENE :
1/Définitions :
1.1/hygiène
1.2/ hygiène corporelle
1.3/ hygiène vestimentaire
2/ importance de l'hygiène corporelle et vestimentaire :
2.1/hygiène corporelle
2.2/hygiène vestimentaire
II/LES ESCARRES :
Définition
Causes et circonstances d'apparition
Signes de reconnaissance et sièges
Formes cliniques
Prévention
Traitement curatif
1/DEFINITIONS :
1.1/hygiène :
C'est une branche de la médecine qui étudie l'ensemble des masures destinées à
conserver et améliorer l'état de santé des individus en les protégeant contre tous
les facteurs d'agression.
1.2/hygiène corporelle :
C'est l'ensemble des règles et pratiques relatives à la propreté du corps
1.3/hygiène vestimentaire :
C'est l'ensemble des règles et pratiques relatives à la propreté des vêtements
2.1/hygiène corporelle :
L'hygiène corporelle doit tenir une grande place dans la vie quotidienne des
individus. Par la pratique de l'hygiène il est possible de prévenir de nombreuses
maladies. Il est bien évident que la maladie n'est pas due au hasard ni à la fatalité,
mais elle est la conséquence des mauvaises conditions d'hygiène.
L'hygiène ne peut être imposée par des lois, mais les individus doivent en sentir
la nécessité et l'importance.
2.2/hygiène vestimentaire :
L'impact de l'hygiène des vêtements sur la santé, n'est plus à démontrer. En effet,
actuellement on a tendance à considérer les vêtements comme un moyen de
protection et d'embellissement, ce qui retentit sur l'état physique, et
psychologique de l'individu.
II/ LES ESCARRES :
1/DEFINITION:
L'escarre est une nécrose ischémique des tissus compris entre deux plans durs, le
plan osseux et le plan du support sur lequel repose le patient (lit, fauteuil)
Dans la région atteinte, la peau rougit, les phlyctènes apparaissent, les tissus se
sphacèlent. Ils sont éliminés au bout d'un certain temps et laissent place à une
plaie atone et souvent infectée avec parfois perte de sensibilité.
Causes extrinsèques :
Elles dépendent étroitement de l'hygiène et du confort du patient :
• Toilette peu soignée
• Alèzes et draps humides mal tirés
• Miettes de pain dans le lit
• Linge souillé non changé
• Appareils plâtrés
• Injections de solutés hypertoniques en I.M. ou S/C (substances
escarotiques)
Causes intrinsèques :
Elles sont dues le plus souvent à l'infection dont souffre le patient, elles
surviennent en particulier chez :
• Les cachectiques : tuberculeux, cancéreux
• Les œdémateux
• Certains opérés (vieillards)
• Les diabétiques
• Les obèses
• Les paralysés
• Les plâtrés
• Les comateux
• Les cardiaques
Les porteurs d'appareils
3/SIGNES DE RECONNAISSANCE ET SIEGE DES ESCARRES:
SIGNES:
La compression prolongée des tissus entre deux plans durs (os et lit) entraîne
un ralentissement puis un arrêt local de la circulation sanguine aboutissant à
une absence de nutrition des tissus, se manifestant:
• L'apparition d'une plaque érythémateuse, douloureuse
• L'escarre se constitue en quelques heures a la plaque érythémateuse
douloureuse succèdent:
• Une plaque de désépidermisation
• Une plaque noirâtre de nécrose qui entraîne des lésions en profondeur
atteignant la couche graisseuse, les aponévroses, les muscles.
SIEGE:
Les régions les plus exposées sont:
• La région fessière
• La région sacrée
• La région trochantérienne
• Les talons, les coudes, les omoplates, rarement les genoux et les orteils.
Les zones les plus exposées sont essentiellement celles où une surface osseuse est
très proche des téguments ; leur siège varie avec la position de la personne
soignée:
Stade IV: le signe en est la nécrose très profonde avec atteinte des muscles et des
os.
5/PREVENTION:
La prévention des escarres comprend:
• Les massages trophiques pluriquotidiens
• Le changement fréquent de positions, le lever précoce post chirurgical, la
mise au fauteuil des personnes grabataires et l'utilisation de matelas
appropriés
• Les soins d'hygiène et une bonne réfection du lit
• L'utilisation du matelas alternating ou matelas à eau
• L'hygiène alimentaire avec un apport protidique et vitaminique suffisant
MATERIEL:
TECHNIQUE:
• Mettre le malade en position confortable selon le cas
• Placer la protection
• Relever largement la chemise en la roulant vers l'intérieur
• Laver la peau au niveau du point d'appui avec de préférence un savon acide
surtout si les téguments sont fragiles (dermacid, lactacyd)
• Sécher soigneusement
• Prendre du savon avec les deux mains, effectuer le massage des zones à
risque selon les trois temps indiqués (l'effleurage, le pétrissage, le
décollage)
• Terminer par l'effleurage pour apporte un soulagement après les deux
étapes précédents, assez douloureuses.
N.B/ éviter l'utilisation de l'alcool car il dessèche et fragilise la peau, ainsi que le
talc qui favorise la macération des tissus.
D= Décubitus V=ventral
D=Dorsal LG= latéral gauche
L.D=Latéral droite
En cas de risque d’escarre, le matelas alternating ne doit pas être utilisé seul.
Il est incapable à lui seul de prévenir une escarre. Il doit être associé au
changement de positions.
1/DEFINITIONS :
Une toilette est un soin d’hygiène corporelle indispensable pour tous les malades
et ceci pour permettre à la peau de remplir efficacement toutes ses fonctions.
2/ But :
- Un but hygiénique
- Un but moral
3/Indication :
Préparer tout le matériel nécessaire à côté de soi pour éviter les va et vient
1/DEFINITIONS :
3/Matériel :
Sur un chariot
4/Techniques :
• Se laver les mains ;
• Installer le malade confortablement et lui donner une position confortable,
• Ouvrir la chemise pour dégager le cou,
• Etendre une serviette sur l’oreiller à base du cou, la rentrer sans glisser et
recouvrir le malade avec l’autre, laver les yeux sans savon en réservant
chaque côté du gant pour chaque œil,
• Savonner le visage, rincer, essuyer ;
• Savonner les oreilles, le cou, le haut du dos, la région sous mammaire, les
épaules, les creux des aisselles.
• Rincer soigneusement, essuyer ;
• Relever une manche, étendre la serviette sous le bras savonner, rincer et
baisser la manche ;
• Découvrir l’autre bras en restant du même côté, étendre la serviette,
savonner rincer la main dans la cuvette, sécher.
• Si le malade peut se lave les mains seul, étendre la serviette sur genoux et
poser dessus la cuvette ou sur table de nuit en face de lui ;
• Mettre la serviette sous le menton et faire tenir l’haricot par le malade et
lui présenter le nécessaire pour se laver les dents et la bouche, s’il peut le
faire seul ; sinon lui faire un soin de bouche (Voir fiche technique).
• Mettre la serviette devant le malade
• Couper et nettoyer l’ongle si nécessaire
• Coiffer les cheveux
• Si le malade est souillé faire la toilette intime
• Réinstaller le malade confortablement et aérer la salle
• Nettoyer, désinfecter et ranger le matériel.
• NB :
• Si le malade se lève, lui donne le nécessaire pour faire sa toilette et
le laisser seuls ‘il le désire.
Soin de bouche
1/DEFINITIONS :
2/Indication
3/Matériel :
4/Techniques :
4/Surveillance :
1/DEFINITION :
C’est un soin qui consiste à laver les pieds d’un malade alité, quand celui-ci ne
peut pas le faire lui-même.
2/Objectifs :
Assurer la propreté des pieds du patient
Nettoyer les pieds du malade après ablation du plâtre
3/Matériel
Sur un chariot, préparer :
Des alèzes de protection
Un bain de pied ou cuvette
Un broc rempli d’eau à bonne température
Un gant de toilette
Une brosse si besoin
Une serviette
Savon
Paire de ciseau, alcool à 70°, coton
Haricot
4/ Protocole de déroulement
Déborder le drap de dessus et couverture
Enlever le couvre-lit et le poser sur une chaise
Replier le drap de dessus et couverture sur les genoux du malade
Glisser sous les jambes le rouleau formé par les alèzes
Dérouler de chaque coté et faire tirer par le malade, entre ses jambes, la
partie de l’alèze formant une couche ;
Déposer le bain de pied sur le lit dans le sens de la longueur
Faire plier les jambes du malade et mettre les pieds dans l’eau si cela est
possible
Savonner : cuisse, genou, jambe surtout entre les orteils
Brosser les ongles
Rincer
Retire le bain de pie
Essuyer
Couper les ongles en se servant d’un tampon alcoolisé
Retirer la protection
Refaire le lit
Nettoyer et ranger le matériel
5/ Elément de surveillance
Dépister les anomalies et les signaler
Mal perforant plantaire du diabète
Mycose des orteils
Cors infectés (verrue)
Soin de Phtiriase
1/DEFINITION :
C’est un soin qui consiste à appliquer sur le cuir chevelu et les cheveux un
produit anti- parasitaire dans le but de débarrasser le patient des poux de tête.
2/Conditions requises
Examiner l’état du cuir chevelu à la recherche d’anomalie et la signaler
Faire le soin de préférence le soir avant le coucher du malade
Refaire le soin 15 jours après
Lire attentivement le prospectus du produit antiparasitaire
Voir le malade et l’informer du soin
Prépare le mat » riel en fonction des besoins du malade et selon le produit
antiparasitaire
3/Matériel
Nécessaire pour exécuter une capeline (2 bandes de 5cm de largeur ou
bondage de tête étanche, gaz hydrophile, coton cardé)
Serviette ou alèze en toile
Vaseline pommade
Produit antiparasitaires : vermogale « crème», par-poux « aérosol» ; anti
poux « lotion et shampoing »
4/Technique
Mettre le malade dans la position confortable
Placer la protection
Protéger les oreilles par un tampon de coton
Demander au malade de fermer les yeux
Mettre la vaseline au niveau de la racine des cheveux
Appliquer largement le produit antiparasitaire sur les cheveux et le cuir
chevelu
Enserrer toute la chevelure dans une double épaisseur de gaze
Appliquer une calotte de coton cardé
Effectuer une capeline ou bien placer tout autre bondage étanche
Respecter le temps recommandé dans le prospectus du produit
antiparasitaire
Enlever l’enveloppement et le brûler
Pratiquer un shampoing
Sécher et peigner à l’aide d’un peigne fin
Frictionner les cheveux avec du vinaigre additionné d’eau tiède si les
lentes persistent
Rincer, sécher, coiffer le malade
Refaire le lit et installer le malade confortablement
Entretenir ranger le matériel
Shampoing au lit
1/DEFINITION :
C’est un soi qui consiste à donner un shampoing au lit du malade dans le but
d’hygiène
2/Matériel
Alèze de protection
Une grande cuvette ou bain de pied
Un broc rempli d’eau chaude
Un ou deux petits pots à eau
Du shampoing
Une brosse propre
Une serviette éponge
Alcool ou eau de Cologne
Coton cadré
Epingle de sûreté ou à défaut une pince
Haricot
Tabouret ou chaise
3/Technique
Enlever les oreillers
Rouler le traversin sous les épaules pour maintenir le malade en position
demi assise ; la tête se trouve libre
Placer l’alèze de toile recouverte de l’alèze de caoutchouc sur les épaules
du malade et autour du cou, les attacher sous le menton
Mettre du coton cadré dans les oreilles du malade poser la cuvette sur
l’alèze de toile
Rouler les bords de l’alèze de caoutchouc en forme de gouttière en laissant
les extrémités dans la cuvette de manière à permettre l’écoulement de l’eau
Préparer l’eau savonneuse ou le shampoing dans le pot à eau
Verser en frictionnant le cuir chevelu (ne pas mettre d’eau savonneuse
dans les yeux) et rincer avec de l’eau tiède à l’aide du 2ième pot
Laisser tomber l’alèze de caoutchouc dans la cuvette
Envelopper la tête dans la serviette
Enlever la cuvette, l’alèze ainsi que le coton
Sécher les cheveux avec une serviette
Coiffer le malade, refaire le lit et installer le malade confortablement
Remettre tout en ordre,
Ranger et nettoyer le matériel.
5/Remarque
Lorsque le malade ne peut pas soulever, l’installer légèrement en biais
dans son lit, en décubitus dorsal, la tête au bord du lit.
Poser la cuvette sur le tabouret
Agir comme plus haut
Le bain complet au lit
1/DEFINITION :
Une technique qui consiste à procéder à une toilette complète au lit du malade
quand celui-ci ne peut le faire lui-même, dans le but d’hygiénique.
2/Indication
C’est une technique qui consiste à placer l’urinal chez un malade ne pouvant se
déplacer pour uriner, dans le but de collecter les urines en vue d’un examen ou
tout simplement pour satisfaire le besoin d’éliminer
2/Indication et circonstances de réalisation
Certains vieillards ; coma paralysie ; Chez les femmes ne pouvant être soulevée
3/Condition requise pour l’exécution de la technique
Ne pas utiliser l’urinal ébréché
Au moment de l’utilisation, l’urinal doit être propre
Ne pas appuyer la partie supérieure de l’urinal sur les bourses (blessures)
Ne jamais placer un urinal d’homme chez la femme
Ne jamais laisser trop longtemps en place un urinal (risque de lésion des
faces internes des cuisses)
3/Matériel
Un urinal (pour homme ou femme). Alèzes
Une compresse
4/Technique
Le malade (homme) place généralement lui-même l’urinal (s’il est conscient) Si
l’on doit aider le malade, saisir la verge par l’intermédiaire d’une compresse,
jamais à main nue et glisser le col de l’urinal le plus haut possible sur la verge.
Pose du bassin
1/DEFINITION et objectif
La pose du bassin est une technique qui consiste à mettre le malade sur un récipient envie de
satisfaire son besoin d’éliminer ou d’un prélèvement d’échantillon de selle pour examen de
laboratoire.
2/circonstances de réalisation
A la demande du patient
Prélèvement d’un spécimen de selles pour examen de laboratoire
3/Matériel
Bassin + papier hygiénique
Cuvette avec eau et savon
Haricot + plateau
Papier journal + Alèzes
Un paravent si le malade est en salle commune
4/Protocole du déroulement de la technique
Déborder légèrement le dessus du lit au niveau du côté où l’on opère,
replier l’ensemble de la partie sur le malade :
Faire plier les genoux du malade, relever la chemise, l’aider à soulever en plaçant une
main sous la région lombaire, glisser le bassin de l’autre main et s’assurer qu’il est
bien en place, recouvrir le malade :
Mettre le papier hygiénique à la portée du malade, ainsi que, la sonnette si elle existe
Ne pas lui laisser le bassin trop longtemps
Après l’émission des selles, essuyer soigneusement le malade, s’il n’a pas pu le faire,
avec du papier hygiénique ;44
Couvrir le bassin et l’emporte immédiatement au vidoir, le vider et le nettoyer après
avoir vérifié le contenu.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUE :
I/ Définitions :
II/TECHNIQUES :
Présentation du repas au malade
1/Définition :
C’est une technique qui consiste à servir un repas au malade d’une façon hygiénique et adéquate (selon la
maladie, le régime…)
2/Technique :
Avant le repas
Vérifier le régime du malade
Créer un environnement agréable en aérant la salle et en écartant tout article déplaisant
(bassin, urinal…)
Mettre le malade en position convenable
Lui présenter le matériel pour soin de bouche et lavage des mains
Placer la table de lit en face de lui
Pendant le repas
Se laver les mains
Protéger le linge du malade et la literie avec les serviettes de table
Présenter le repas au malade
Aider à s’alimenter celui qui ne peut le faire lui même
Entretenir avec lui une discussion pour le mettre à l’aise
A la fin du repas
Ramasser le matériel
Présenter au malade le nécessaire pour se laver les mains et la bouche
L’installer en bonne position
Enregistrer s’il a lieu des observations.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUE :
Définir la technique
Cite les indications
Aider le malade à se déshabiller et s’habiller
PLAN DU CONTENU
I/ Définitions
II/Indications
III/Matériel
IV/TECHNIQUES
1. Change de chemise
2. Change de pantalon
DESHABILLAGE ET L’HABILLAGE DU MALADE
1/Définition :
C’est une technique qui consiste à dévêtir et à vêtir partiellement ou totalement un malade sans lui causer
d’inconfort ou de problèmes additionnels.
2/Indication :
Tout malade dépendant et alité, en particulier :
Malades comateux
Malades immobilisés
Malades sous perfusion
3/ Matériels :
Préparer sur un chariot :
Vêtements propres
Nécessaire pour soins de cheveux
Nécessaire pour soins préventifs d’escarres
Nécessaire pour toilette du malade s’il est sale
Linge de change si nécessaire
Paravents si salle commune
Hôte à linge sale
3/Technique
Aller voir le malade lui expliquer le soin
Fermer porte et fenêtre
Placer les paravents
Se laver les mains
Déborder légèrement couvertures et draps de dessus
Mettre le malade en position confortable
Change de chemise :
Soulever le malade
Déboutonner la chemise, le rouler sale contre sale jusqu’ aux épaules
Passer la chemise par-dessus de la tête
Retirer les manches. En cas de paralysie du bras ou d’un port d’appareil plâtré qui
immobilise le bras ou perfusion, il faut enlever en 1er la manche de la région saine, passer
ensuite la tête et enfin la manche du membre malade.
Faire les soins préventifs d’escarres
Prendre la chemise propre, l’enfiler en commençant par le membre affecté, puis la tête
ensuite le membre sain.
Tirer la chemise pour enlever les plis et la boutonner
Réinstaller le malade confortablement
Ranger le matériel.
Change de pantalon
Déborder le lit
Replier la couverture et le drap de dessus jusqu’aux genoux du malade
Défaire la fermeture du pantalon sale
Demander au malade de soulever son siège vers les cuisses
Le tirer vers le bas chaque jambe individuellement jusqu’à la cheville
L’enlever, le mettre dans l’hôte à linge sale
Faire la toilette du siège si nécessaire
Faire les soins préventifs d’escarres
Prendre le pantalon propre, rassembler la jambe du pantalon dans une main
Prendre le pied du malade et le glisser dedans
Enfiler le pantalon par-dessus les genoux et les cuisses
Demander au malade de soulever le siège s’il le peut sinon le faire soi même
jusqu’à la taille et boutonner
Réinstaller le malade confortablement
Faire le lit
Nettoyer et ranger le matériel
1/I.E.C : Information, Education et Communication :
Ensemble des interventions qui utilisent de manière planifiée et intégrée les démarches techniques
et ressources de l’Information, de l’Education et de la Communication pour faciliter, au
niveau d’un individus, d’un groupe ou d’une communauté donnée, l’adoption, le changement ou la
consolidation des comportement favorables au bien être individuel ou collectifs
C’est une approche qui permet de dépasser la seule sensibilisation. Elle se définit par un ensemble
d’activité de communication visant une modification volontaire et durable d’une pratique par un
individus ou une communauté.
2/Information :
• Élément de connaissance apporté par un message qui est le support et dont elle constitue la
signification.
• Cette composante comprend la présentation et la diffusion des informations, des faits et des
questions générales et techniques, en vue de sensibiliser le récepteur
3/Éducation :
Ensemble d'activité intentionnelle de transfert et/ou de construction de savoir relatif à la santé d’une
personne d'un groupe social ou d’une communauté a fin de modifier le comportement sanitaire de
l’individus et de la collectivité
4/Communication
Se définit comme un processus dynamique par lequel un individu établit une relation avec une ou
plusieurs personnes pour échanger pour transmettre des idées, des connaissances. Elle consiste à
envoyer et à recevoir des messages au moyens des symboles (langages parlé ou écrit) et des
manifestations physique(mimiques, gestes).
Communiquer est un acte de soins infirmiers sur une base continue, tant pour prodiguer des soins
de qualité que pour s’assurer de l’éducation aux patients, ou encore, des considérations éthiques
liées aux interventions. Toutes formes de communication s’avèrent primordiales pour la pratique
infirmière.
Communiquer
Écouter, parler calmement
Reformuler, répéter, ne pas perdre patience
Instaurer la communication par le toucher, des codes (clignement des yeux)
Observer les mimiques, les larmoiements (évaluation de la douleur)
Être attentif à l'état psychologique du patient : agressivité, replis sur soi,
Refus de coopérer, de s'alimenter
Encourager l'expression verbale
LI.E.C porte sur :
La maladie : causes et signe d’aggravation
Le traitement (préventif et curatif) : expliquer l'intérêt des traitements et le
respect des horaires de prise
Les moyens de prévenir l’apparition des complications de la maladie
Les mesures pour une bonne hygiène
Hygiène corporelle
Alimentaire
Hygiène de vie
L'importance de suivi médicale : expliquer l'importance des examens de
contrôle a fin de diagnostiquer précocement une probables dégradation
LES SOINS D’UN MALADE EN RAPPORT AVEC DES BESOONS
D’ELIMINER
1. Définition :
Eliminer est la nécessité de l’organisme à se débarrasser des substances nuisibles et inutiles qui résultent du
métabolisme.
2. Limportance du besoin :
l’élimination sert à maintenir l’homéostase, l’équilibre du milieu interne: équilibre hydrique,
électrolytique et acido-basique .
Elle se fait principalement à travers les urines et les selles, mais aussi par la transpiration et la
respiration
Comptent parmi les éliminations aussi les vomissements et la menstruation
Un problème dans ce besoin (exp : incontinence) influence et perturbe la qualité de vie du
patient
3. Quelques définition:
Urines :liquide clair, couleur paille –ambre transparente, de faible odeur, au
PH légèrement acide (4,5 à 7,5) évacué par l’urètre (1,2 à 1,4 l par 24 h)
Diurèse: excrétion d’urine - volume d’urines émis en un temps donné (24 heures)
consistance: molle et moulée, couleur brune fréquence = 1 fois par jour ou par 2 jour en
moyenne)
Sueurs: produit de sécrétion des glandes sudoripares (800 à 1000 ml par jour en moyenne
a pas eu fécondation
Homéostasie: maintien à la valeur normale des différentes constantes physiologiques de
L’âge : selon la maîtrise des sphincters (maturité du cerveau pour l’enfant – diminution du tonus
Psychologiques
Stress, anxiété, émotions fortes peuvent modifier la fréquence et la quantité d’élimination urinaire et
fécale. Idem/sueur…
Socio-culturels-environnement
Habitudes d’hygiène personnelle(lavage des mains avant et apres) ablutions, lieu detoilettes mixte
Type de sanitaire
Habitudes liées à l’éducation : apprentissage de la propreté (ex. la mère quedemande à son enfant
Continence.
a. Si incontinence urinaire:
Mettre en place un Pénilex ,
b) Si rétention urinaire:
Avertir le médecin responsable
Eliminer les facteurs de risque favorisants(produits laitiers, aliments riches en fibres, céréales…)
diurèse, baisse
déshydratation.
Education du patient et proposition d’une alimentation sans résidu, d’abord stricte puis élargie.
l’hydratation.
Stimuler le patient pour qu’il reprenne le plus rapidement possible une activité
physique(marche dans les couloirs si possible) et boive environ deux litres d’eau par jour.
Proposer le bassin au fauteuil ou accompagner le patient aux toilettes le plus tôt possible
accompagnateurs aspect de liquide vomi ( couleur, aliment non digères, sang, hématémèse
vomissements fécaloïdes
Le mettre en position assise enlever les prothèses dentaires et les vêtements serrés
Donner un bassin réniforme et de la cellulose protéger le lit et les vêtements
Faire respirer tranquillement ouvrir la fenêtre
Soutenir la tête du soigné
En cas d'anomalie, conserver le liquide vomi et le montrer au médecin
Soin de bouche après le vomissement
Laver le visage
Changer si nécessaire les vêtements et la literie sale
Substitution de l’eau et des électrolytes
Administrer les antiémétiques
Sueur: transpiration abondante
Les soins corporels
Toilette
Le risque d’intertrigo ou d’atteinte de la peau est important : mettre les mesures préventives
Recouvrir le soigné pour prévenir le refroidissement
Changer les vêtements et la literie en cas de besoin
OBJECTIFS PEDAGOGIQUE :
I/ Définitions
III/L’infection nosocomiale :
Les objectifs
Définition
La prévention
Définition
pharmaceutique
V/Protocole de soin
Définition
de Soins
1. Définition :
Le terme nosocomial est issu du grec nosos (maladie). Selon OMS une infection nosocomiale ou infection
hospitalière peut être définie comme suit :
Infection acquise à l’hôpital par un patient admis pour une raison autre que cette infection.
Infection survenant chez un patient à l'hôpital ou dans un autre établissement de santé et chez
qui cette infection n'était présente ni en incubation ni au moment de l'admission.
- Les infections nosocomiales sont définies comme des infections acquises après 48 heures d'admission à
l'hôpital et qui n'étaient ni présentes ni en incubation lors de l'admission. Elles peuvent se manifester dans
différentes parties du corps, y compris les voies urinaires, les voies respiratoires, le site chirurgical, la
circulation sanguine, et la peau et les tissus mous.
2. Les germes /épidémiologie :
Les agents infectieux à l'origine des infections nosocomiales sont principalement des micro-
organismes, comprenant :
Les virus.
Les champignons.
Les bactéries responsables de deux tiers (2/3) des infections nosocomiales.
Voici quelques-unes des bactéries les plus couramment impliquées dans les infections acquises à l'hôpital :
Escherichia coli
Staphylococcus doré
Pseudomonas
- Les Zone d'habitats des germes : Chaque individu abrite une flore microbienne qui lui est spécifique.
- Les zones préférentielles d'habitat des micro-organismes incluent les :
Zones de plis : aisselles, plis sous-mammaires, ombilic, mains, sillons interdigitaux, ongles,
périnée, plis inguinaux.
Zones pileuses : cheveux, barbe, aisselles, pubis.
Muqueuses : nez, bouche.
Muqueuses génitale et anale.
3. les causes fondamentales des infections nosocomiales :
Les infections nosocomiales peuvent avoir diverses causes, qui peuvent être classées en plusieurs
catégories principales :
Facteurs liés au patient :
1. État de santé préexistant : Les patients ayant un système immunitaire affaibli ou des conditions
médicales sous-jacentes sont plus susceptibles de développer des infections.
2. Présence de dispositifs médicaux : Les cathéters, les sondes urinaires ou les tubes respiratoires
peuvent servir de voie d'entrée aux micro-organismes.
3. Durée du séjour hospitalier : Plus le patient reste longtemps à l'hôpital, plus il est exposé au risque
d'infections nosocomiales.
Facteurs liés à l'environnement hospitalier :
1. Présence de micro-organismes résistants : Des souches bactériennes résistantes aux antibiotiques
peuvent se propager dans l'environnement hospitalier.
2. Manque d'hygiène : Les pratiques de lavage des mains inadéquates ou la mauvaise désinfection des
équipements peuvent favoriser la transmission des infections.
3. Surpeuplement : Les établissements surpeuplés peuvent augmenter le risque de propagation des
infections entre les patients.
Facteurs liés aux pratiques médicales :
1. Utilisation excessive d'antibiotiques : L'usage inapproprié ou excessif d'antibiotiques peut favoriser le
développement de souches bactériennes résistantes.
2. Insertion d'appareils médicaux : Les procédures invasives comme la chirurgie ou l'utilisation de
cathéters peuvent augmenter le risque d'infections.
3. Non-respect des protocoles d'asepsie : Les pratiques médicales non stériles peuvent introduire des
micro-organismes pathogènes dans le corps du patient.
Facteurs liés au personnel :
1. Transmission croisée : Les professionnels de santé peuvent servir de vecteurs de transmission en
déplaçant des micro-organismes d'un patient à un autre.
2. Non-respect des pratiques d'hygiène : Le non-port de gants, le mauvais lavage des mains ou le non-
changement de gants entre les patients peuvent contribuer à la propagation des infections.
4. a surveillance des infections nosocomiales
La lutte contre les infections nosocomiales implique une approche multifactorielle et comprend divers
moyens et stratégies. Voici quelques-uns des moyens principaux pour lutter contre les infections
nosocomiales :
1. Définition :
Les déchets :
- Les déchets sont des matériaux, substances ou produits qui sont considérés comme inutiles,
indésirables ou non utilisés, et qui doivent être éliminés, recyclés ou traités d'une manière
appropriée
Les déchets médicaux :
Les déchets médicaux, également appelés déchets hospitaliers, sont des déchets produits par les
établissements de santé lors des procédures médicales et des soins aux patients.
- Ce sont les déchets qui ne présentent pas de risque pour la santé et l'environnement .
Les déchets assimilés aux déchets ménagers comprennent des matériaux tels que le papier, le carton, le
plastique, les métaux légers et d'autres déchets non dangereux.
- Les déchets hospitaliers présentent plusieurs risques potentiels pour la santé humaine, notamment :
Infections : Si ces déchets entrent en contact avec des personnes non protégées, ils peuvent
Exposition aux produits chimiques : Une exposition peut causer des irritations, des réactions
Accidents et blessures :Les déchets hospitaliers peuvent également inclure des objets tranchants,
tels que des aiguilles, des instruments chirurgicaux, qui peuvent causer des blessures par piqûre
des complications graves, y compris des infections virales telles que l'hépatite B, l'hépatite C ou
le VIH.
Exposition aux radiations : Certains déchets hospitaliers, tels que les déchets radioactifs
ionisantes. Une exposition non contrôlée à ces radiations peut augmenter le risque de
Pollution de l'eau et du sol :Les déchets hospitaliers contiennent souvent des substances chimiques
potentiellement nocives qui, si elles ne sont pas correctement éliminées, peuvent contaminer les sols
toxiques dans l'air. Ces émissions peuvent contribuer à la pollution de l'air et avoir des effets
Conteneurs :
- En pratique les conteneurs pour objet piquant et tranchants .
- A ne pas les remplir à plus des 3/4 de leur capacité
- A emporter dans les chambres lors de la réalisation des soins
Protocole de soins
1. Définition :
Un protocole de soins est un document détaillant les étapes spécifiques à suivre pour réaliser une
intervention ou une procédure médicale ou infirmière. Il est conçu pour garantir une approche standardisée
et cohérente dans la prestation des soins de santé.
Les protocoles de soins peuvent couvrir différents aspects des soins de santé, tels que l'administration de
médicaments, les interventions chirurgicales, les procédures de soins infirmiers, la gestion des maladies, les
mesures d'hygiène, et bien d'autres encore.
Ils sont souvent révisés et mis à jour régulièrement pour refléter les avancées dans le domaine médical et
pour répondre aux besoins spécifiques des patients et des établissements de santé.
2. L’importance :
Standardisation des pratiques : Les protocoles de soins permettent de standardiser les pratiques
cliniques au sein d'une institution médicale. Cela garantit que tous les professionnels de la santé
suivent des procédures similaires pour des situations cliniques spécifiques, ce qui réduit les
variations dans les soins et améliore la cohérence des résultats.
Amélioration de la sécurité : En suivant des protocoles prédéfinis, les risques d'erreurs médicales et
d'événements indésirables sont réduits. Les protocoles de soins intègrent les meilleures pratiques
cliniques et les mesures de sécurité pour minimiser les incidents médicaux.
Optimisation de l'efficacité : Les protocoles de soins peuvent aider à rationaliser les processus
cliniques en définissant des étapes claires . Cela permet d'optimiser l'utilisation du temps et des
ressources, ce qui peut améliorer l'efficacité globale des soins de santé.
Formation et orientation : Les protocoles de soins servent également de guides de référence pour la
formation des nouveaux professionnels de la santé. Ils offrent une base structurée pour
l'apprentissage des procédures cliniques et aident à garantir une pratique conforme aux normes
établies.
Responsabilité et conformité : En suivant les protocoles de soins, les professionnels de la santé
peuvent démontrer qu'ils respectent les normes professionnelles et les exigences réglementaires.
Cela renforce la responsabilité et la transparence dans la prestation des soins et favorise la confiance
des patients.
3. Les compositions d'un protocole de soins :
Les compositions d'un protocole de soins :
Un titre et la définition du soin .
Les objectifs et les résultats escomptés .
La population à qui elle est destinée .
Les responsabilités.
Le matériel requis .
Le descriptif (les étapes de la procédure) .
La surveillance.
L’éducation du patient
Les auteurs .
Les noms et titres des personnes ayant validé le protocole .
La date de validation.
4. Mise en Place d'un Protocole de Soins
Formation du Personnel : Assurer une formation adéquate du personnel infirmier à l'utilisation du
protocole et aux compétences nécessaires pour son application.
Intégration dans les Pratiques Cliniques : Introduire le protocole dans les routines de soins et les
processus cliniques de l'établissement de santé,
Surveillance et Évaluation : Surveiller régulièrement l'application du protocole et évaluer son efficacité
en fonction des résultats cliniques.