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Ministère de la santé
وزارة الصحة
Institut supérieur des professions
المعهد العالي للمهن التمريضية وتقنيات
infirmière et technique de santé
الصحة
Casablanca
الدار البيضاء
LES ESCARRE
2. Physio pathologie
- Diminution du flux sanguin des artérioles et donc de l’apport en oxygène (hypoxie) et diminution des apports des
éléments nutritifs.
- Aux niveaux des veinules on observe une diminution du flux sanguin ce qui entraîne une accumulation des
métaboliques toxiques : CO2 et produits de dégradation des matières organiques.
FACTEURS FAVORISANTS :
1. Facteurs extrinsèques :
La pression :
La pression tissulaire a un rôle essentiel dans l’apparition des escarres ou interruption de la micro circulation
cutanée responsable d’ischémie.
FACTEURS FAVORISANTS :
Le cisaillement :
Ces forces s’exercent par glissement des couches sous cutanées notamment position semi
assise au lit, assise au fauteuil ou en position latéral.
FACTEURS FAVORISANTS :
L’humidité :
Par transpiration ou par incontinence sphinctérienne, elle entraine une irritation de la peau
avec diminution des résistances cutanées.
FACTEURS FAVORISANTS :
2 . Facteurs intrinsèques :
L’immobilité :
Tout malade immobilisé de façon prolongée et dans l’incapacité de se mobiliser est susceptible de développer
un ou plusieurs escarres.
L’âge :
Le risque d’escarres augmente âpres 70 ans. Le vieillissement cutané entraine une fragilisation cutanée
associée à une perte du panicule adipeux sous cutané.
La fonte musculaire :
Diminution de la protection musculaire naturelle des proéminences osseuses, notamment au niveau du sacrum.
L’incontinence sphinctérienne.
Les neuropathies :
Responsable d’une perte de sensibilité et d’une incapacité à changer de position.
CLASSIFICATION
Stade 1 = érythème (stade inflammatoire). Signes :
rougeur, chaleur, induration, douleur.
• Traitement préventif :
Supprimer les points d’appui par utilisation des matériaux spéciaux (matelas alternative, coussins, lit fluidifié).
TRAITEMENT :
• De sécuriser le patient
Le massage :
Une étude ancienne (du Dr DYSON parue dans "Nurs miror" en 1978) sur les effets des massages sur
l'incidence de l'escarre, fait état d'une incidence significativement plus faible des escarres chez des patients
âgés non massés que chez des patients âgés qui avaient été massés. Les massages ont d'ailleurs disparu
Le massage :
Les massages sont :
L'effleurage :
L'effleurage consiste à masser légèrement à main nue, en utilisant les doigts à plat et la paume de
la main, une peau propre, sans dépression des éléments cutanés. Une étude
récente du Dr Colin a prouvé que l'effleurage de la région sacrée provoque une augmentation significative de la
pression d'oxygène transcutanée (reflet de la microcirculation cutanée).
=> Pour protéger l'intégrité des fibres tissulaires, mieux vaut retenir les effleurages.
En ce qui concerne les termes, il y a un certain malaise chez les soignants sur le terme "effleurage" qui est assimilé
à une caresse, ambiguë dans notre culture. C'est pour cela que l'on peut garder le terme de massage effleurage.
TRAITEMENT :
Principe :
➢ L'effleurage consiste à masser sans appuyer sur la peau. Son objectif est de :
- Favoriser la micro-vascularisation cutanée (circulation du sang dans les très fins vaisseaux sanguins de la peau),
- Permettre l'observation des points d'appuis.
Il est pratiqué sur les zones à risques pour le patient concerné (talons, trochanters, sacrum ou ischions le plus souvent).
➢ L'effleurage est indiqué pour des patients alités ou assis avec appuis prolongés, ou des patients présentant une
diminution de la vascularisation, de la mobilité ou la sensibilité.
➢ L'effleurage est contre-indiqué dans les cas suivants :
- Erythème persistant à la pression (c'est une escarre de stade 1 : il convient d'arrêter les effleurages qui
risqueraient d'aggraver la lésion existante).
TRAITEMENT :
• Traitement CURATIF:
Traitement médical :
• Assurer des apports nutritionnels suffisants, apport recommandé de 30 a 35 Kcal/kg/j dont 15 % de protéine
et 50 % de glucides, plus l’escarre est profond plus il faut augmenter la ration calorique, jusqu’au 40 %
• Assurer une bonne hydratation, 1.5 à 2 litres par jour, soit en apport hydrique soit en eau gélifiée.
• Traiter les affections aigues fébrile et prise en charge des affections chroniques (diabète, insuffisance
cardiaque…)
TRAITEMENT :
Antibiothérapie par voie générale en cas risque de septicémie ou lorsque certains résultats bactériologiques confirment
➢ Traitement chirurgicale :
La prévention et les soins d’escarres relèvent du rôle propre infirmier. La survenue d’une
escarre chez un patient hospitalisé ne doit plus être comme fatalité, sauf s’il s’agit d’un patient
en phase terminal d’une affection qui le condamne à court terme. L’absence de moyens, le
déficit en personnel, la surcharge du travail de l’équipe soignante, toutes ces raisons ne doivent
plus être brandies comme autant de prétextes à la résignation.