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Je tiens à exprimer mes plus sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué à la
réalisation de ce mémoire, en commençant par le Bon Dieu, source de toute grâce et de toute
guidance.
J’adresse également mes remerciements à Madame KHALED Latifa, dont l’expertise et les
commentaires éclairés ont grandement enrichi ce mémoire. Ses suggestions pertinentes et sa
vision critique m’ont permis d’améliorer la qualité de mon travail.
Merci
Dédicaces
Ma mère, tu es la force qui m’a guidé, inspiré et poussé à poursuivre mes rêves. Ton amour
inébranlable est un modèle que j’admire et chéris.
Ma mère, merci d’avoir toujours cru en moi. Merci beaucoup pour tes sacrifices et tes efforts à
notre égard. Tu es la meilleure mère. Je t’aime, maman.
À mes sœurs adorées, Wided et Hadjer, mes compagnons de route et modèles d’inspiration.
Merci pour vos présences dans ma vie, vos conseils et encouragements, cette réussite est le fruit
de notre unité et de notre amour partagé.
À mon oncle Athman, sa femme Samira, leurs filles Fella, Chaima, Maria et leur fils Abd
Erazak, merci infiniment. Ainsi je tiens à remercie aussi mon oncle Bel Hocine Nour Eddine
qui m’a aidé vraiment durant la réalisation de ce travail.
À mes chères amies Chaima, Maroua, Asma et Sarah, présentes à chaque étape de ma vie.
Cette dédicace est humble témoignage de ma gratitude infinie. Votre amour, votre soutien et
votre compréhension ont été les piliers de ma réussite dans ce parcours académique. Chacun
de vous a joué un rôle essentiel dans ma vie, m’insufflant la force et la détermination
nécessaires pour atteindre ce jalon important.
Titre Page
Remerciements
Dédicace
Table des matières Ⅰ
Liste des abréviations Ⅶ
Liste des tableaux Ⅷ
Liste des graphiques Ⅹ
Liste des schémas Ⅺ
Liste des annexes Ⅻ
Résumé XIII
Introduction générale A-E
Chapitre Ⅰ : Généralités sur la gestion de trésorerie 1
Introduction du chapitre 2
Section 01 : Définitions et notions de la trésorerie et sa gestion 3
1. La trésorerie 3
1.1. Définition de la trésorerie 3
1.2. L’importance de la trésorerie 3
1.3. Les composantes de la trésorerie 4
1.4. Les motifs de détention de la trésorerie 4
1.4.1. Motif de transaction 4
1.4.2. Motif de précaution 4
1.4.3. Motif de spéculation 4
1.5. Processus d’élaboration des prévisions de trésorerie 5
1.5.1. Le plan de financement 5
1.5.2. Le plan de trésorerie 5
1.5.3. Gestion au quotidien 6
1.6. Le reporting de trésorerie 7
1.7. Les causes de dégradation de la trésorerie 7
2. La gestion de trésorerie 7
2.1. Définition de la gestion de trésorerie 7
2.2. L’objectif de la gestion de trésorerie 8
2.3. L’importance de la gestion de trésorerie 8
2.4. Les outils de la gestion de trésorerie 9
2.5. Le processus de la gestion de trésorerie 9
2.6. La gestion des risques de trésorerie 10
2.6.1. Le risque de crédit 10
2.6.2. Le risque de change 10
2.6.3. Le risque de taux d’intérêt 11
3. Le trésorier 11
3.1. La définition du trésorier 11
3.2. Les missions et les compétences du trésorier 12
3.2.1. Les missions du trésorier 12
Table des matières III
3. Le seuil de rentabilité 31
4. Typologies de rentabilité 31
4.1. La rentabilité économique 31
4.1.1. Définition 31
4.1.2. Taux de rentabilité économique 32
4.2. La rentabilité financière 33
4.2.1. Définition 33
4.2.2. Taux de rentabilité financière 33
5. L’amélioration de la rentabilité 33
5.1.1. Amélioration de la rentabilité économique 33
5.1.2. Amélioration de la rentabilité financière 33
6. Effet de levier 34
6.1. Définition 34
6.2. Mode de calcul de l’effet de levier 34
6.3. Interprétation de l’effet de levier 35
7. Le risque économique 35
7.1. Définition 35
7.2. Mode de calcul du risque économique 35
8. Le risque financier 35
8.1. Définition 36
8.2. Mode de calcul du risque financier 36
Section 02 : Les outils d’appréciations de la rentabilité 37
1. Les soldes intermédiaires de gestion 37
1.1. Définition 37
1.2. Les objectifs des SIG 37
1.3. Les différents soldes intermédiaires de gestion 37
1.4. Interprétation des SIG 40
1.5. Modèle du tableau des SIG 41
2. La capacité d’autofinancement 42
2.1. Définition 42
2.2. Objectifs de la CAF 42
2.3. Mode de calcul de la CAF 43
2.4. Interprétation de la CAF 43
3. L’autofinancement 43
3.1. Définition 43
3.2. Objectifs de l’autofinancement 44
3.3. Mode de calcul de l’autofinancement 44
3.4. Interprétation de l’autofinancement 44
Section 03 : Les ratios de rentabilité 44
1. Analyse de la rentabilité 45
1.1. Analyse de la rentabilité économique 45
1.2. Analyse de la rentabilité financière 46
2. Les différents ratios de rentabilité 47
3. L’impact de la gestion de trésorerie sur la rentabilité 48
3.1. Optimisation des flux de trésorerie 48
Table des matières V
Abréviation Signification
AE Atif économique
AC Actif circulant
ACE Actif circulant d’exploitation
ACHE Actif circulant hors exploitation
AT Actif de trésorerie
BFR Besoin en fonds de roulement
BFRE Besoin en fonds de roulement d’exploitation
BFRHE Besoin en fonds de roulement hors exploitation
CA Chiffre d’affaires
CAF Capacité d’autofinancement
CF Couts fixe
CP Capitaux propres
CT Court terme
DAP Dotations aux amortissements et aux provisions
DE Dettes d’exploitation
DHE Dettes hors exploitation
DP Division Production
EBE Excédent brut d’exploitation
FRNG Fonds de roulement net global
LM Long terme
MT Moyen terme
M/CV Marge sur couts variables
PC Passif circulant
PCE Passif circulant d’exploitation
PCHE Passif circulant hors exploitation
PDG Président directeur général
PT Passif de trésorerie
RE Rentabilité économique
RF Rentabilité financière
ROA Return on assets
ROI Return on Investment
SCF Système comptable financier
SIG Soldes intermédiaires de gestion
TFT Tableau des flux de trésorerie
TN Trésorerie nette
TNA Trésorerie nette active
TNP Trésorerie nette passive
International Accounting Standards/ International Financial Reporting
IAS/IFRS
Standards
Liste des tableaux VIII
Titre Page
Tableau N°1-1 : Plan de financement prévisionnel et pluriannuel 5
Tableau N°1-2 : Plan de trésorerie prévisionnel et pluri-mensuel 5-6
Tableau N°1-3 : Fiche de suivi en valeur 6-7
Tableau N°1-4 : Tableau des flux de trésorerie selon la méthode directe 23-24
Tableau N°1-5 : Tableau des flux de trésorerie selon la méthode indirecte 24-25
Tableau N°1-6 : Tableau des flux net de trésorerie 25
Tableau N°2-1 : Tableau des soldes intermédiaires de gestion 41-42
Tableau N°2-2 : tableau des ratios de rentabilité 47-48
Tableau N°3-1 : Bilan fonctionnel de l’actif des exercices 2019, 2020 et 2021 58
Tableau N°3-2 : Bilan fonctionnel du passif des exercices 2019, 2020 et
59
2021
Tableau N°3-3 : Bilan financier d’actif des exercices 2019, 2020 et 2021 en
59
grandes masse
Tableau N°3-4 : Bilan financier du passif des exercices 2019, 2020 et 2021
60
en grande masse
Tableau N°3-5 : Le FRNG à partir du haut de bilan des exercices 2019,
61
2020 et2021
Tableau N°3-6 : Le FRNG à partir du bas de bilan des exercices 2019, 2020
61
et 2021
Tableau N°3-7 : Le BFR à partir du bilan des exercices 2019, 2020 et 2021 62
Tableau N°3-8 : Le BFR à partir du « BFRE et BFRHE » 62
Tableau N°3-9 : La trésorerie nette à partir du haut de bilan 64
Tableau N°3-10 : La trésorerie nette à partir du bas de bilan 64
Tableau N°3-11 : Le TFT des exercices 2019, 2020 et 2021 65-66
Tableau N°3-12 : Les ratios de liquidité 68
Tableau N°3-13 : Ratio de solvabilité générale 69
Tableau N°3-14 : Ratio d’endettement 70
Tableau N°3-15 : Tableau des SIG pour exercices 2019, 2020 et 2021 71-72
Tableau N°3-16 : La capacité d’autofinancement des exercices 2019, 2020
76
et 2021 par la méthode soustractive
Tableau N°3-17 : La capacité d’autofinancement des exercices 2019, 2020
76
et 2021
Tableau N°3-18 : L’autofinancement des exercices 2019, 2020 et 2021 77
Tableau N°3-19 : La rentabilité économique et la rentabilité financière de
la Division Production de SONATRACH pour les exercices 2019, 2020 et 79
2021
Liste des tableaux IX
Tableau N°3-20 : Les ratios de rentabilité des exercices 2019, 2020 et 2021 80
Tableau N°3-21 : L’effet de levier des exercices 2019, 2020 et 2021 82
Liste des graphiques X
Titre Page
Graphique N°3-1 : Evolution de FRNG durant la période étudiée 61
Graphique N°3-2 : Evolution de BFR durant la période étudiée 63
Graphique N°3-3 : Evolution de la TN durant la période étudiée 64
Graphique N°3-4 : Evolution des flux de trésorerie durant la période
66
étudiée
Graphique N°3-5 : Evolution des ratios de liquidités durant la période
68
étudiée
Graphique N°3-6 : Evolution du ratio de solvabilité générale durant la
69
période étudiée
Graphique N°3-7 : Evolution des ratios d’endettement durant la période
70
étudiée
Graphique N°3-8 : Evolution du CA durant la période étudiée 72
Graphique N°3-9 : Evolution de la VA durant la période étudiée 73
Graphique N°3-10 : Evolution de l’EBE durant la période étudiée 73
Graphique N°3-11 : evolution du résultat d’exploitation durant la période
74
étudiée
Graphique N°3-12 : Evolution du résultat financier durant la période
74
étudiée
Graphique N°3-13 : Evolution du résultat exceptionnel durant la période
75
étudiée
Graphique N°3-14 : Evolution du résultat net durant la période étudiée 75
Graphique N°3-15 : Evolution de la CAF durant la période étudiée 77
Graphique N°3-16 : Evolution de l’autofinancement la période étudiée 77
Graphique N°3-17 : Evolution de la rentabilité économique et la rentabilité
79
financière durant la période étudiée
Graphique N°3-18 : Evolution des ratios de rentabilité durant la période
81
étudiée
Graphique N°3-19 : Evolution de l’effet de levier durant la période étudiée 82
Liste des schémas XI
Titre Page
Schéma N°1-1 : Modèle d’un bilan fonctionnel 19
Schéma N°3-1 : Organigramme de la Division Production de
56
SONATRACH
Liste des annexes XII
Titre Page
Annexe N°01 : Organigramme de la macrostructure de SONATRACH ⅱ
Annexe N°02 : Organigramme de la Division Production de SONATRACH ⅲ
Annexe N°03 : Bilan de la Division Production de l’exercice 2019 ⅳ
Annexe N°04 : Bilan de la Division Production de l’exercice 2020 ⅴ
Annexe N°05 : Bilan de la Division Production de l’exercice 2021 ⅵ
Annexe N°06 : Tableau des flux de trésorerie de la Division Production de
ⅶ
l’exercice 2019
Annexe N°07 : Tableau des flux de trésorerie de la Division Production de
ⅷ
l’exercice 2020
Annexe N°08 : Tableau des flux de trésorerie de la Division Production de
ⅸ
l’exercice 2021
Annexe N°09 : Tableau des comptes de résultats de la Division Production
ⅹ
de l’exercice 2019
Annexe N°10 : Tableau des comptes de résultats de la Division Production
ⅺ
de l’exercice 2020
Annexe N°11 : Tableau des comptes de résultats de la Division Production
ⅻ
de l’exercice 2021
Résumé XIII
Résumé
Abstract
The evolution of the economic world in recent decades has impacted the cash
management function. Thus, this function occupies a central place in the company and has a
significant impact on its profitability. It plays an essential role in cash flow management,
liquidity optimization and financial risk minimization, which directly contribute to the
profitability of a company.
Within the scope of this study, we conducted an extensive review of existing literature,
focusing on key aspects of cash management, along with a case study within SONATRACH’s
Production Division. The objective of this study is to analyze the impact of cash management
on a company’s profitability.
The results demonstrate that when a company effectively masters cash management, it
significantly contributes to improving its financial performance and consequently its
profitability. This indicates that the way in which a company manages its cash flow influences
its profitability and financial situation. Thus, our study confirms that cash management relies
primarily on striking a balance between solvency and profitability. The primary goal of cash
management is to avoid cash shortfalls through daily adjustment of financial flows.
Notre travail de recherche ayant pour le but d’étudier la gestion de trésorerie afin de
connaitre son impact sur la rentabilité de l’entreprise et ceci à travers le traitement de la
problématique suivante :
Quel est l’impact de la gestion de trésorerie de la Division Production de SONATRACH
sur sa rentabilité ?
Les sous questions :
A travers cette problématique, des questions secondaires peuvent se formuler comme suit :
La bonne gestion de trésorerie est-elle nécessaire pour assurer la présence du trio
(solvabilité/ rentabilité/ sécurité) ?
Quels sont les outils utilisés pour analyser l’impact de la gestion de trésorerie sur la
rentabilité d’une entreprise ? et est-ce que cette dernière contribue-elle à l’amélioration
de la rentabilité ?
Comment la gestion de trésorerie de la Division Production de la société SONATRACH
peut influencer sur sa rentabilité ?
Les hypothèses :
Pour répondre aux sous-questions précédentes, on propose les hypothèses suivantes :
Hypothèse 01 : La gestion de trésorerie a un lien direct avec le trio (solvabilité/
rentabilité/ sécurité), qui par la suite impacter la performance d’une société.
Hypothèse 02 : Les outils utilisés pour analyser l’impact de la gestion de trésorerie sur
la rentabilité d’une société sont principalement liée à la rentabilité c’est-à-dire les outils
d’appréciations de la rentabilité.
Hypothèse 03 : La gestion de trésorerie est l’un des domaines ou la mise en place d’un
service partagé contribue à l’amélioration organisationnelle et financière d’une société
tout en optimisant la rentabilité des fonds qui vont lui permettre de réussir ses objectifs
stratégiques et ensuite de refléter sa puissance dans l’économie.
L’objectif de l’étude :
Cette recherche est conçue pour répondre aux questions posées à la problématique, mais
aussi l’objectif de notre travail est consisté à étudier la fonction de la gestion de trésorerie au
sein de la Division Production de SONATRACH, pour connaitre la démarche de cette dernière.
En effet, l’objectif principal de ce mémoire est d’analyser la relation entre les entreprises et leur
gestion de trésorerie, ainsi que l’impact de cette dernière sur leur rentabilité. Alors nous
essayerons de mieux comprendre la manière dont la trésorerie est gérée et comment cette
dernière influence la performance de la « DP ». Pour ce faire, nous examinerons les principaux
aspects liés à la gestion de trésorerie et à la rentabilité.
Raisons de choix du thème :
Plusieurs raisons nous ont mené de choisir ce thème et parmi eux on a :
Le développement de nos connaissances dans le domaine de la comptabilité et finance
car c’est notre spécialité.
La gestion de trésorerie se pose de plus en plus comme un sujet d’intérêt au sein d’une
société.
Introduction générale D
Introduction du chapitre
La trésorerie est un élément crucial de la gestion financière d’une entreprise, elle est une
mesure importante pour sa santé financière. C’est grâce à la trésorerie qu’une entreprise peut
assurer sa survie et son développement. Alors, la gestion de trésorerie est une tâche essentielle
et un domaine extrêmement sensible qu’une entreprise doit gérer quotidiennement.
Ainsi, l’optimisation de la gestion de trésorerie est l’objectif de chaque entreprise, pour
atteindre cette optimisation il est nécessaire de suivre tout un processus en utilisant des moyens,
qui implique une gestion efficace des encaissements et une gestion proactive des excédents de
trésorerie, et donc assurer sa performance financière à long terme.
Dans ce chapitre qui est divisé en trois sections. Dans un premier temps nous allons
présenter la trésorerie, son importance pour une entreprise, ainsi les motifs de détention de la
trésorerie est ses causes de dégradation, ainsi nous allons présenter la fonction de la gestion de
trésorerie, son utilité et les outils nécessaires dans le processus de cette fonction.
Ensuite, nous allons expliquer comment une entreprise peut atteindre l’objectif
d’optimisation de la gestion de trésorerie, en utilisant des moyens et des techniques spécifiques.
Enfin, nous allons analyser la trésorerie d’une entreprise par les différentes méthodes,
la méthode statique qui est basée principalement sur le bilan fonctionnel et la méthode
dynamique qui est basée sur le tableau des flux de trésorerie ainsi que l’analyse de la trésorerie
par les différents ratios.
Nous avons réparti ce chapitre comme suit :
Section 01 : Définitions et notions de la trésorerie et sa gestion.
Section 02 : L’optimisation de la gestion de trésorerie.
Section 03 : Les méthodes de détermination et d’analyse de la trésorerie.
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 3
1
SMAIL Sonia, Le processus d’une gestion optimale de la trésorerie d’une entreprise, mémoire de master, Ecole
Supérieure de commerce, Koléa, Algérie, 2014, pp : 6-7
2
FORGET Jack, Gestion de trésorerie, Organisation, Paris, France, 2005, p 11
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 4
se donner les moyens de prendre les bonnes décisions, et ce, en toute connaissance de cause
afin d’optimiser la performance de l’entreprise.
1.3. Les composantes de la trésorerie
Les principales composantes de la trésorerie sont les suivantes :
1.3.1. La caisse : la caisse dans les entreprises est une composante importante de la
trésorerie, et représente les espèces et les liquidités que l’entreprise possède, ainsi le
suivi du solde de la caisse est indispensable pour la gestion de l’entreprise et
l’évolution de ses recettes. La caisse est constituée de deux éléments essentiels, les
encaissements et les décaissements provenant des opérations réalisées par
l’entreprise.
- Les encaissements : sont l’ensemble des sommes que l’entreprise va percevoir sur une
période donnée, à titre d’exemple on trouve : les créances clients, les subventions à recevoir,
encaissement sur vente et remboursement …
- Les décaissements : sont l’ensemble des sommes que l’entreprise devra s’acquitter et payer
sur une période donnée, à titre d’exemple on trouve : paiement des dettes fournisseurs, les
salaires et charges sociales, les investissements, impôts et taxes.
1.3.2. La banque : le financement de l’entreprise par les établissements financiers
principalement les banques constitue une part primordiale, et représente un
intermédiaire essentiel entre les entreprises et les marchés de capitaux.
- Le rapprochement bancaire : permet de rapprocher, à une même date, le solde du relevé
bancaire avec le solde du compte banque en comptabilité, c’est un outil de contrôle efficace
pour les comptes 512 et outil qui permet de connaitre la situation réelle de la trésorerie.
- Les comptes bancaires : une entreprise peut disposer de plusieurs comptes dans les banques.
1.4. Les motifs de détention de la trésorerie
L’entreprise a besoin d’une trésorerie pour trois motifs, clairement définis par
l’économiste John Maynard Keynes dans son ouvrage sur la Théorie de l’emploi, de l’intérêt et
de la monnaie :
1.4.1. Motifs de transaction : l’entreprise effectue chaque jour des achats et des ventes.
La plupart de ces opérations sont effectuées sur une base de crédit, mais à la fin du
contrat l’entreprise a besoin de disponibilité.
1.4.2. Motifs de précaution : la gestion de trésorerie n’est pas une science exacte, et donc,
parfois les meilleures prévisions sont prises par défaut. Les précautions sont moins
importantes si la banque est diligente ainsi les procédures de retrait seront rapides.
1.4.3. Motifs de spéculation : lorsque l’entreprise manie de grandes quantités de
monnaie, il peut être intéressant de disposer, même pour quelques jours ou pour
quelques heures, de fonds que l’on peut placer dans des conditions intéressantes, en
particulier sur des places internationales et sur des produits financiers standard. 1
1
Jean-Guy DEGOS, Stéphane GRIFFITHS, Gestion financière, de l’analyse à la stratégie, édition d’Organisation,
Paris, France, 2011, p 276
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 5
1
S. Ballada, J.C. Coille, Outils et mécanismes de gestion financière, édition Maxima, Paris, France, 1996, P 365
2
S. Ballada, J.C. Coille, Op. Cit, 1996, p 369
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 6
Source : Philippe ROUSSELOT et Jean-François VERDIE, La gestion de trésorerie. Op. Cit, p 46.
1
ROUSSELOT. P, J-F. VERDIEE, La gestion de trésorerie, édition DUNOD, Paris, France, 2004, pp : 49-51
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 7
Total
Soldes avant
décision
Décision
d’équilibrage
Soldes après
décision
1
M. GAUGAIN, R. SAUVEE-CRAMBERT, Op. Cit, 2007, pp : 186-188
2
MICHEL S, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, DUNOD, Paris, France, 2015, P 25
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 8
de financement générant des flux et traduit les incidences monétaires des décisions à long
terme.1
Selon FORGET. J, la gestion de trésorerie tend actuellement à se focaliser sur
l’optimisation des processus de transferts financiers et sur le développement de systèmes
d’informations permettant de suivre en temps réel l’évolution de l’ensemble des paramètres
internes à l’entreprise et d’établir les connections adéquates avec les marchés financiers
Ainsi, on constate que la gestion de la trésorerie est un arbitrage constant entre :
La sécurité et l’efficacité.
La liquidité et la rentabilité.
La solvabilité et le risque.2
En d’autres termes, la gestion de trésorerie est amenée à atteindre un certain nombre
d’objectifs dont les plus importants sont de gérer, contrôler et sécuriser tous les flux financiers
de l'entreprise, assurer la solvabilité de l'entreprise avec un coût minimum, arbitrer entre divers
produits de financement et de placement, gérer les risques financiers et les risques de change
ainsi, améliorer et gérer la relation entre l’entreprise et la banque.
1
Ibid. p 126
2
FORGET. J, Ibid. pp: 11-15
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 9
En somme, pour garantir la survie d’une entreprise, il est crucial de prendre en compte ces
trois aspects clés
La solvabilité : réaliser l’objectif de maintenir la solvabilité de l’entreprise à court
terme en trouvant des financements qui permettent de garantir un équilibre dans sa
trésorerie.
La rentabilité : l’aptitude d’une entreprise à générer des bénéfices provenant des
placements des excédents.
La sécurité : la gestion des risques financiers implique la mise en place
d’instruments de couverture ou de spéculation pour faire face à la forte volatilité des
marchés, en particulier pour ce qui est des taux d’intérêt.
2.4. Les outils de la gestion de trésorerie
La réalisation du processus de la gestion de trésorerie nécessite l’utilisation d’un ensemble
des outils qui sont principalement les suivants :
Le budget prévisionnel : le budget prévisionnel est un document financier, permettant
de prévoir les recettes et les dépenses futurs d’une entreprise. En effet, ce sera une
référence pour comparer le prévisionnel au réel. Il recense les prévisions et les
estimations des encaissements (entrants) et les décaissements (sortants) sur une période
déterminée, généralement une année, afin d’évaluer régulièrement la situation
financière de l’entreprise et dans le but d’évaluer la position de trésorerie à intervalles
réguliers (le mois).1
Le tableau de financement prévisionnel : un tableau de financement prévisionnel ou
un plan de financement, permet de rassembler dans un même document les objectifs de
l’entreprise ainsi les moyens d’exploitation nécessaires pour les atteindre, en définissant
également les ressources financières requises. 2
Le plan de trésorerie : il permet d’identifier les besoins de trésorerie, il prend la forme
d’un tableau présentant tous les décaissements et encaissements prévus au cours de
l’année ou trimestre.
Un logiciel de gestion de trésorerie en finance : un logiciel de gestion de trésorerie
est un outil qui permet de suivre en temps réel, l’ensemble des flux de trésorerie d’une
entreprise. Il permet aussi de déterminer la trésorerie disponible, et d’en anticiper les
variations dans le temps. Ainsi, ce logiciel prévient tout éventuel besoin de trésorerie.
Le logiciel de gestion de trésorerie est connectable aux différentes banques. Donc le
choix d’un logiciel de gestion de trésorerie est une étape importante car il est un
véritable outil d’aide à la prise de décision.
2.5. Le processus de la gestion de trésorerie
Le processus de gestion de trésorerie passe par trois étapes :
La prévision : la qualité des décisions qui concerne la gestion de trésorerie dépend
largement de la qualité des systèmes d’informations mis en place, tels que la
comptabilité générale, la comptabilité analytique, les budgets et autres. De même la
qualité de la prévision dépend de la qualité de la formation de base sur laquelle elle
repose.
1
ROUSSELOT. P, J-F. VERDIEE, Op. Cit, p 44
2
Ibid. p 42
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 10
Les ajustements nécessaires : une fois les prévisions établies, il sera possible
d’évaluer la trésorerie prévisionnelle qui pourra être positive ou négative. Dans ces
deux cas, il est possible d’améliorer indirectement la rentabilité de l’entreprise. Dans
le premier cas, en minimisant les couts des crédits de trésorerie à solliciter, dans le
second cas, en optimisant l’utilisation des excédents de trésorerie.
Le contrôle de la trésorerie : le contrôle de la trésorerie a pour but de confronter
les prévisions des encaissements-décaissements, des concours bancaires nécessaires
ou des placements financiers à effectuer avec les réalisations.
2.6. La gestion des risques de trésorerie
La gestion du risque de trésorerie est une pratique essentielle pour les entreprises qui
cherchent à gérer efficacement leurs flux de trésorerie et à réduire les risques financiers. Cette
pratique consiste à surveiller étroitement les flux de trésorerie entrants et sortants et à prendre
des mesures pour réduire le risque de perte ou de pénurie de liquidités.
2.6.1. Le risque de crédit
L’observation des délais de règlement et de paiement des clients d’une entreprise qui
offre un crédit fournisseur à ses clients permet de constater le risque client.
La prévention du risque client repose sur son identification et son évaluation.
L’évaluation du risque de client est le résultat d’une collecte d’informations. Le traitement de
ces informations permet de mettre en évidence la capacité des clients à payer leurs dettes, leur
volonté à respecter les délais. Ainsi donne lieu à une analyse financière approfondie qui permet
d’apprécier la santé financière de la société, sa solvabilité et sa liquidité.
La gestion du risque client doit être envisagée à la fois de façon préventive et curative.
L’évaluation du risque client doit permettre de prendre des décisions visant à éliminer ou à
réduire son impact. 1
2.6.2. Le risque de change
Pour les entreprises en relations commerciales ou financières avec l’étranger, la
suppression des changes fixes a fait apparaitre une incertitude sur le taux de change futur : on
parle alors du risque de change.
Le risque de change se réfère à l’impact financier des fluctuations monétaires sur une
transaction ou sur la situation globale ainsi que les résultats d’une entreprise. L’ampleur de ce
risque dépend des opérations effectuées en devises étrangères par l’entreprise, ainsi que des
fluctuations de valeur de ces devises.
Il est important pour les entreprises qui effectuent des transactions en devises étrangères
de comprendre le risque lié aux variations des taux de change, car cela peut avoir des
répercussions importantes sur leur rentabilité ainsi que leur capacité à atteindre leurs objectifs
financiers. Les entreprises peuvent utiliser des stratégies de couverture pour atténuer le risque
de change et protéger leurs bénéfices contre les fluctuations monétaires.
La gestion traditionnelle du risque de change repose soit sur des techniques internes qui
sont mises en œuvre par l’entreprise elle-même, sans recours aux services de banques ni
1
Idem. pp: 192-211
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 11
intervention sur des marchés spécialisés, soit sur des opérations bancaires, soit sur le recours à
l’assurance du risque de change. 1
2.6.3. Le risque de taux d’intérêt
Si une entreprise prend une décision de financement ou de placement, un risque apparait
dans la mesure ou une variation du taux d’intérêt peut remettre en cause l’efficacité de son choix
initial : il s’agit cette fois du risque de taux.
Le risque de taux d’intérêt concerne tous les prêts, les emprunts, les financements ou les
placements réalisés à un taux fixe ou variable. Comprendre le risque de taux d’intérêt consiste
à évaluer l’impact d’une variation des taux d’intérêt sur un actif financier, qu’il s’agisse d’une
dette ou d’une créance. C’est pourquoi il est important pour les entreprises et les investisseurs
de surveiller le taux d’intérêt et d’adapter leur portefeuille en conséquence pour minimiser le
risque lié aux fluctuations des taux.
Pour gérer ce risque, il est essentiel de l’identifier d’abord, afin d’assurer une gestion
interne efficace. Ensuite, il est important de se familiariser avec les outils et les techniques de
gestion externe du risque, tels que les contrats à terme, les options et les swaps… 2
3. Le trésorier
3.1. La définition du trésorier
« Trésorier d’entreprise, un métier en voie de disparition ? ». À cette interrogation nous
ne pouvons que répondre négativement.3
Le trésorier exerce une fonction vitale pour l’entreprise. En suivant la position de
trésorerie au jour le jour, il s’assure que l’entreprise est en mesure d’assurer l’ensemble de ses
échéances, aujourd’hui et sur les mois à venir. Il prévient ainsi le risque d’illiquidité ou
cessation des paiements grâce à ses prévisions, à la gestion quotidienne et à un reporting de
trésorerie.4
Le trésorier est chargé de prévoir et de gérer les flux et les risques, d’organiser les
relations avec les banques pour réduire les couts, d’optimiser les financements et les
placements, de garantir la liquidité et la solvabilité de son entreprise, en liaison avec les autres
services de la société.5
Donc, le trésorier est la personne chargée de la liquidité quotidienne de l’entreprise. Il
contrôle le flux d’argent entrant et sortant de l’entreprise, et surveille toujours la couverture des
besoins financiers. Son rôle comprend donc la gestion, l’anticipation et la prise en compte de
l’ensemble des flux de trésorerie de l’entreprise.
1
Ibid. pp : 212-217
2
Ibid. pp: 249-253
3
Idem. P 46
4
MICHEL Sion, Op. Cit, 2015, p XV
5
Idem. p 47
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 12
Organisateur :
Il doit créer et organiser une démarche de gestion quotidienne de trésorerie et cela d’une
manière stricte pour éviter le risque d’une mauvaise gérance de trésorerie.
1
S. MICHEL, Ibid. pp : 28-30
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 13
Technicien :
Tant que le domaine de la gestion de trésorerie est technique, le trésorier doit donc maitriser
les différentes fonctions des différents logiciels de trésorerie, en général les outils informatiques
et de gestion de trésorerie. Ainsi la maitrise du fonctionnement des opérations bancaires,
l’exploitation des données comptables et avoir des connaissances en fiscalité.
Savoir anticiper :
La gestion de trésorerie est prévisionnelle alors les décisions sont prises à partir des
informations et des données concernant les flux financiers ou les positions de comptes
prévisionnels. Et donc le trésorier doit avoir une capacité à prévoir les flux financiers futurs.
Communicateur :
Le métier du trésorier est très dépendant des fonctions opérationnelles au sein de l’entreprise
qui doivent lui fournir des informations afin d’alimenter des prévisions. 1
Le goût de la négociation :
Le trésorier doit être un bon négociateur auprès des partenaires extérieurs de l’entreprise,
en particulier les banques afin d’obtenir de bonnes conditions bancaires. 2
3.3. Le rôle du trésorier
En suivant de près l’évolution de la trésorerie au quotidien et grâce aux prévisions, le
trésorier doit être en mesure de détecter les signes avant-coureurs d’une crise financière et de
régir en conséquence en donnant l’alerte.
Le rôle du trésorier varie selon la taille de l’entreprise. Dans le cas d’une grande entreprise le
rôle du trésorier est :
Suivre et gérer les risques de taux de change et le taux d’intérêt.
Assurer la sécurisation des transactions financières réalisées par l’entreprise.
Suivre les différentes positions de trésorerie.
Etablir le budget et les prévisions de trésorerie et par la suite analyser les écarts avec
le réel.
S’occuper et établir des stratégies financières concernant le financement et son mode
soient à court terme, moyen terme ou long terme.
Analyser les ratios de trésorerie.
3.4. L’environnement du trésorier
L’accomplissement des tâches du trésorier repose sur une collecte d’informations de son
environnement interne et externe.
Le trésorier dispose d’un grand nombre de sources d’informations, notamment tous les
services de l’entreprise qui composent son environnement interne, mais aussi d’autres sources
extérieures lorsque les décisions stratégiques ou de gestion ont un impact sur les flux financiers.
1
S. MICHEL, Idem. p 31
2
Anicet Cyrille NGOULOUBILA, trésorerie des entreprises, édition L’Harmattan, Paris, France, 2017, p 13
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 14
C’est pourquoi, il est important pour le trésorier de surveiller également son environnement
externe pour avoir une vision complète de la situation financière de l’entreprise.
3.4.1. L’environnement interne de l’entreprise
La comptabilité : d’une part, le service comptabilité et le trésorier doivent travailler en
étroite collaboration parce que leur travail est complémentaire, ainsi il existe un contact
quotidien entre les deux. Le comptable fournit au trésorier les informations sur les flux
financiers réels et prévisionnels et cela à travers les documents comptables qui lui
permet d’exercer ses missions d’une façon exacte.
D’autre part, la comptabilité reçoit de la part du trésorier des documents qui sont
nécessaires pour l’établissement de certaines opérations ou pour l’enregistrement de
certaines informations sous forme d’écritures comptables correspondantes.
La finance : le trésorier doit toujours avoir des informations concernant les taux de
change et d’intérêt et doit être adapté à l’évolution de la situation financière de
l’entreprise.
Contrôle de gestion : les documents élaborés par le service contrôle de gestion sont
nécessaires à l’accomplissement des fonctions du trésorier et facilitent ainsi le travail de
ce dernier tel que la préparation des prévisions de trésorerie.
Le service commercial : la tâche principale du trésorier est de prévoir, donc il a besoin
d’informations du service commercial qui dispose de ces informations afin d’agir sur
les délais clients et fournisseurs. Les responsables commerciaux doivent donc prendre
conscience de ces délais.
Le service informatique : le trésorier, utilisateur d’un grand volume d’informations,
peut aussi avoir à gérer, en collaboration avec d’autres services de la société, les risques
liés à la sécurité des données et à leur traitement, à l’utilisation des nouvelles
technologies.1
La direction générale : après l'accomplissement de son travail, le trésorier doit
présenter à la direction générale les éléments de synthèse qui permettent à cette dernière
de prendre les décisions nécessaires et fixer les stratégies selon les résultats obtenus.
3.4.2. L’environnement externe de l’entreprise
Les intermédiaires financiers : la gestion des relations avec les partenaires externes et
la négociation des produits, services et conditions proposés occupent une part
importante du temps du trésorier. Ces partenaires externes incluent principalement les
banques et les sociétés de bourse qui constituent son environnement externe.
Les marchés financiers et le contexte économique : le trésorier doit être adapté à
l’évolution de la situation de l’entreprise et de sa trésorerie, des marchés financiers, du
contexte économique et de la position concurrentielle de la société. Le trésorier doit
avoir une excellente connaissance des produits et des marchés financiers et l’actualiser
régulièrement.2
Enfin, le trésorier doit constamment exercer son travail dans un environnement évolutif
qu’il doit maitriser.
1
Marc GAUGAIN, Roselyne SAUVEE-CRAMBERT, Gestion de trésorerie, 2ème édition, Economica, 2007, p 53
2
Marc GAUGAIN, Roselyne SAUVEE-CRAMBERT, Op. Cit, 2007, p 55
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 15
1
Jean-Claude JUHEL, Gestion optimale de la trésorerie des entreprises, thèse de doctorat, université de Nice,
Paris, France, 1978, p 01
2
Marc GAUGAIN, Roselyne SAUVEE-CRAMBERT, Ibid. p 149
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 16
1
GAUGAIN Marc, SAUVEE-CRAMBERT Roselyne, Idem. pp : 149-165
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 17
Toutefois, le choix entre ces deux modes de financement est une décision importante
pour le trésorier, surtout lorsque l’entreprise dispose d’un portefeuille d’effets. Une
comparaison entre ces deux modes de financement est alors nécessaire, étant donné que
l’escompte présente théoriquement un cout moins élevé que le découvert.
L’utilisation des placements à court terme : l’utilisation de placements à court terme
est une pratique courante en trésorerie, où le responsable de trésorerie doit réaliser des
arbitrages entre les différents modes de placements disponibles dès lors que les comptes
de l’entreprise présentent un excédent de liquidités. Il peut alors envisager des options
telles que l’achat de titres ou les dépôts à terme pour tirer profit de ces excédents.
Cependant, le choix du mode de placement approprié doit être bas sur une analyse
approfondie de plusieurs critères tels que le niveau de rentabilité, la sécurité et la
liquidité…
La sécurisation des transactions : est un aspect crucial pour une entreprise, qui doit
s’assurer que les pouvoirs de signature sont régulièrement mis à jour et correctement
conservés afin de prévenir les fraudes qui pourraient causes des pertes financières.
Gestion des différents risques liés à la gestion de la trésorerie : est un aspect crucial
pour le trésorier, qui doit consacrer une part importante de son activité à analyser et
gérer les principaux risques. Parmi ces risques, on peut citer le risque de défaillance des
clients, le risque de change et le risque de taux d’intérêt. La gestion de ces risques est
essentielle pour préserver la santé financière de l’entreprise et garantir une gestion
efficace de sa trésorerie.1
2. Les étapes d’une gestion optimale de trésorerie
2.1. La gestion prévisionnelle de trésorerie à court terme
La gestion prévisionnelle de trésorerie est la première étape du processus
d’optimisation. Elle permet d’identifier les éventuelles difficultés auxquelles l’entreprise va être
confrontée et donc de les anticiper. C’est la démarche budgétaire qui permet de prévenir les
risques de cessation de paiement.
1
RABARISAONA Haingo Iharimamy Malalatiana, Optimisation de la gestion de trésorerie, Mémoire de master,
université D’Antananarivo, 2016, p 11
2
Béatrice et Francis GRANDGUILLOT, Analyse financière, édition Gualino, Paris, France, 2022, p 40
3
Mohamed-Ali KHALDI, Abdelbasset SABIR, Op. Cit, 2021, p 218
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 18
très court terme est de permettre d’optimiser la gestion des fonds disponibles dans
l’entreprise pour minimiser les frais financiers.
La prévision de trésorerie à très court terme est une estimation de la position de
trésorerie d’une entreprise dans un futur immédiat, généralement pour les prochains
jours ou semaines.
Pour réaliser une prévision de trésorerie à très court terme, il est important de suivre les
entrées et les sorties des flux, ainsi de prendre en compte les événements imprévus qui
peuvent affecter la trésorerie. …
3. Les conditions d’optimisation de la gestion de trésorerie
Optimiser la gestion de trésorerie consiste à améliorer la gestion des flux de trésorerie
de l’entreprise, en maximisant la liquidité disponible tout en réduisant au minimum les couts.
Pour optimiser la gestion de trésorerie, il est nécessaire de comprendre les flux de
trésorerie de l’entreprise, en analysant les entrées et les sorties et en identifiant les sources de
trésorerie. Ainsi, les outils financiers tels que les budgets de trésorerie, les prévisions de
trésorerie et les rapports de gestion de trésorerie peuvent aider à surveiller les flux de trésorerie
et à prévoir les besoins de liquidité futurs.
Il est également nécessaire de mettre en œuvre des stratégies efficaces de gestion de
trésorerie, comme la gestion des comptes clients et fournisseurs, gestion de stocks, gestion des
placements, gestion des dettes et la gestion des risques financiers.
Ainsi la disponibilité de l’information et la circulation de cette dernière entre les différents
services de l’entreprise sont des conditions nécessaires à l’optimisation de la gestion de
trésorerie, tout en réduisant le temps du trésorier pour cumuler les informations essentielles.
Enfin, l’utilisation des outils technologiques tels que les systèmes de gestion de trésorerie peut
aider à simplifier le processus de gestion de trésorerie.
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 19
FRNG
BFR
Actifs circulants
Passifs circulants
1
Sabrina SABBAH, L’essentiel de l’analyse financière, édition Gualino, Lextenso, Paris, France, 2022, p 108
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 20
Source : Charles SIGNORINI, la finance d’entreprise… mais c’est très simple, édition DUNOD, p
121.
1
Charles SIGNORINI, L’essentiel de l’analyse financière, édition DUNOD, Paris, France, 2022, p 92
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 21
et les encaissements. Pour combler cette insuffisance de financement, une partie du fonds de
roulement net global (FRNG) de l’entreprise doit être utilisée. Le BFR est divisé en deux parties
distinctes :
Besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE) = Actif circulant d’exploitation –
Dette circulant d’exploitation
Besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE) = Actif circulant hors
exploitation – Dette circulant hors exploitation
BFR = BFRE + BFRHE
Le besoin en fonds de roulement se calcule par différence entre les besoins et les
ressources de financement du cycle d’exploitation (cycle lié à l’activité de l’entreprise) hors
trésorerie :
BFR = Besoin de financement du cycle d’exploitation – Ressources de financement du
cycle d’exploitation.
Comme le FRNG, le BFR peut être positif ou négatif, et peut varier d’un secteur à l’autre, d’une
entreprise à une autre, d’une période à une autre pour la même entreprise.
3/ La trésorerie nette « TN » immédiate
La trésorerie nette représente, à une date donnée, la différence entre le fonds de
roulement net global et le besoin en fonds de roulement. Elle indique si l’entreprise dispose
d’un excédent ou d’un déficit de fonds de roulement net global, après avoir financé le besoin
en fonds de roulement.
L’équilibre financier d’après l’analyse fonctionnelle, s’établit à partir de la relation
fondamentale suivante :
Trésorerie nette = FRNG –BFR 1
Suivant les variations de FRNG et le BFR, la trésorerie nette peut être qualifiée de négative,
nulle ou positive, c’est-à-dire en fonction du rapport entre les ressources financières de
l’entreprise et ses besoins de financement.
- Trésorerie négative : signifie que l’entreprise ne dispose pas des ressources nécessaires pour
faire face à ses besoins, ce qui la contraint à recourir à des modes de financement à court terme
pour pallier cette situation. Cette situation est généralement temporaire, mais elle représente un
réel danger si l’entreprise ne peut pas y faire face.
- Trésorerie nulle « zéro » : cette situation est considérée comme idéale, car le fonds de
roulement finance le besoin en fonds de roulement à l’identique, ce qui correspond à une
situation d’équilibre financier. Toutefois, la situation de l’entreprise peut rapidement se
dégrader en cas d’augmentation du besoin en fonds de roulement, ce qui peut entrainer des
difficultés de trésorerie.
1
Béatrice et Francis GRANDGUILLOT, Analyse financière, édition Gualino, Paris, France, 2022, p 131
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 22
- Trésorerie positive : une trésorerie positive signifie que les ressources financières de
l’entreprise sont supérieures à ses besoins, ce qui lui permet de couvrir l’intégralité de ses
besoins de financement. Cette situation financière est considérée comme saine pour l’entreprise.
2. Analyse de la trésorerie par les flux « approche statique »
L’analyse dynamique met l’accent sur l’évolution de l’entreprise au cours d’une période.
2.1. Définition du tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie récapitule l’ensemble des flux de trésorerie
(encaissements et décaissements) réalisés au cours d’une période donnée. Il permet de
déterminer et d’expliquer la variation de trésorerie relative à cette période.
Le tableau des flux de trésorerie renseigne sur la capacité de l’entreprise :
A générer de la trésorerie.
A faire face à ses obligations.
A financer sa politique de croissance.1
La norme comptable internationale 07 stipule que le tableau des flux de trésorerie, en
complément des autres états financiers, doit fournir des informations claires permettant aux
utilisateurs d’évaluer les changements de l’actif net de l’entreprise, sa structure ainsi que sa
capacité à adapter les montants et les échéanciers des flux de trésorerie en fonction des
circonstances et des opportunités.
Ce tableau fournit des informations essentielles aux utilisateurs des états financiers
quant à la manière dont l’entreprise génère et utilise sa trésorerie ou ses équivalents de
trésorerie.2
Le tableau des flux de trésorerie regroupe les flux de trésorerie de l’entreprise sur une
période d’un an en trois grandes fonctions, ce qui permet de visualiser la variation de trésorerie.
2.2. Présentation du tableau des flux de trésorerie
Le tableau de flux de trésorerie permet de retracer les entrées et les sorties d’une
entreprise sur une période donnée, en les cassant en trois grandes catégories : les flux liés à
l’activité opérationnelle, ceux liés à l’activité d’investissement, et enfin ceux liés au
financement. Ce tableau est essentiel pour comprendre comment l’entreprise a généré de la
trésorerie au cours de l’année, et comment elle a utilisé cette trésorerie pour financer ses
activités et investissements. En somme, il permet d’expliquer la variation entre le bilan de
l’année N-1 et celui de l’année N.
Les activités opérationnelles : sont principalement les activités génératrices de
revenus, celles qui ne sont pas liées à l’investissement ou au financement.
Les activités d’investissement : correspondent à l’acquisition et à la cession d’actifs à
long terme, ainsi que d’autres placements qui ne sont pas considérés comme des
équivalents de trésorerie, sont également pris en compte.
1
Béatrice et Francis GRANDGUILLOT, Op. Cit, 2022, p 33
2
AYACHI Fela, TFT “outil d’analyse stratégique et financière au service de la gouvernance des entreprises”, p
04
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 23
Les activités de financement : il s’agit des activités qui modifient la taille et la structure
des capitaux propres ainsi que des emprunts.1
2.3. Méthode de conception du tableau des flux de trésorerie
On privilégie deux méthodes pour construire le tableau des flux de trésorerie d’une
entreprise : la méthode directe et la méthode indirecte.
La méthode directe : cette méthode consiste à présenter les principales entrées et
sorties de trésorerie liée aux activités opérationnelles à partir des enregistrements
comptables. Il est également possible de retraiter les charges et produits liés aux
variations de BFR, ainsi que les transactions sans effet sur la trésorerie ou liées aux flux
d’investissement et de financement.2
Tableau N°1-4 : Tableau des flux de trésorerie selon la méthode directe
Exercice Exercice
Désignations Note
N N-1
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
Encaissements reçus des clients
Sommes versées aux fournisseurs et au personnel
Intérêts et autres frais financiers payés
Impôts sur les résultats payés
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires
Flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires
Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles
(A)
Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement
Décaissements sur acquisition d’immobilisations corporelles
ou incorporelles
Encaissements sur cession d’immobilisations corporelles ou
incorporelles
Décaissements sur acquisition d’immobilisations financières
Encaissements sur cession d’immobilisations financières
Intérêts encaissés sur placements financiers
Dividendes et quote-part des résultats reçus
Flux de trésorerie net provenant des activités
d’investissement (B)
Flux de trésorerie provenant des activités de financement
Encaissement suite à l’émission d’actions
Dividendes et autres distributions effectués
Encaissements provenant d’emprunts
Remboursements d’emprunts ou d’autres dettes assimilés
Flux de trésorerie net provenant des activités de financement
(C)
Incidence des variations des taux de change sur liquidités et
quasi-liquidités
1
AYACHI Fela, Op. Cit, p 03
2
Ibid, p 08
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 24
Source : AYACHI Fela, TFT “outil d’analyse stratégique et financière au service de la gouvernance
des entreprises”, p 9.
1
Idem. P: 9-10
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 25
Trésorerie de clôture
Incidence des variations de cours des devises
Variation de trésorerie
Source : Béatrice et Francis GRANDGUILLOT, Analyse financière, édition Gualino, Paris, France,
2022, p 35.
1
Idem. P 03
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 26
1
Idem, p : 26
2
Idem, p : 27
Chapitre 01 : Généralités sur la gestion de trésorerie 27
Conclusion du chapitre
D’une part, la trésorerie constitue un élément très important pour chaque entreprise et
un indicateur majeur de sa santé. Quel que soit la situation de la trésorerie, une entreprise doit
être gérer efficacement cette trésorerie soit dans une situation positive ou bien négative, ainsi
qu’une bonne situation de trésorerie lorsqu’elle est égale à 0.
D’autre part, l’analyse de la trésorerie permet de déterminer la situation financière de
l’entreprise et donc connaitre les causes de cette situation surtout en cas de trésorerie négative
et par la suite prendre les décisions nécessaires pour améliorer la situation de l’entreprise.
L’optimisation de la gestion de trésorerie d’une entreprise passe par la planification et
le suivi de sa trésorerie quotidiennement. Il s’agit donc d’anticiper les mouvements, les revenus
et les dépenses afin de bien gérer les besoins de trésorerie, prévoir et prévenir les ruptures
éventuelles et éviter les décalages.
L’objectif de la gestion de trésorerie est d’anticiper la situation financière de l’entreprise
et d’atteindre un point d’équilibre. Ainsi la gestion de trésorerie peut avoir une incidence
importante sur la rentabilité de l’entreprise, une gestion efficace de trésorerie peut accroitre sa
rentabilité ce qui nous allons voir dans le second chapitre.
Chapitre 02 :
Généralités sur la rentabilité
d’une entreprise
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 29
Introduction du chapitre
La rentabilité est une condition indispensable pour mesurer la performance d’une
entreprise, elle joue un rôle essentiel dans sa gestion, elle mesure l'efficacité avec laquelle les
ressources sont utilisées pour générer des profits. Ainsi la notion du seuil de rentabilité est
importante, elle permet à l’entreprise de connaitre les décisions à prendre.
L’effet de levier permet à l’entreprise de connaitre l’impact de l’endettement sur sa
rentabilité. Par la suite, l’entreprise pourra prend des décisions concernant le mode de
financement.
Par les outils d’appréciations de la rentabilité, principalement les SIG qui fournissent
des informations nécessaires à l’analyse de la rentabilité. Ainsi les ratios de rentabilité sont
utilisés pour évaluer la performance d’une entreprise, l’objectif de ces ratios est de mesurer
l’efficacité avec laquelle une entreprise utilise ses ressources pour générer des bénéfices.
Ce chapitre est divisé en trois sections. Dans un premier temps, nous allons présenter
des généralités et notions sur la rentabilité. En effet, nous allons développer différents types de
rentabilité ainsi que leur mode de calcul et d’autres aspects liés à la rentabilité telles que le seuil
de rentabilité et l’effet de levier.
Ensuite, nous allons présenter les différents outils d’appréciations de la rentabilité, tels
que les plus importants sont les soldes intermédiaires de gestion que nous allons définir et les
interpréter puis nous allons voir les d’autres outils d’appréciation de la rentabilité tels que la
capacité d’autofinancement et l’autofinancement.
Enfin, nous allons citer les différents ratios de rentabilité nécessaires pour analyser la
rentabilité d’une entreprise et ce qui permettra d’analyser plus généralement sa situation
financière.
Nous avons réparti ce chapitre comme suit :
Section 01 : Principes fondamentaux de la rentabilité d’une entreprise.
Section 02 : Les outils d’appréciation de la rentabilité.
Section 03 : Les ratios de rentabilité.
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 30
1
Pascale RECROIX, Finance d’entreprise, édition Gualino, Paris, France, 2022, p 71
2
S. Ballada, J.C. Coille, Outils et mécanismes de gestion financière, édition Maxima, Paris, France, 1996, p 249
3
S. Ballada, J.C. Coille, Op. Cit, p 247
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 31
3. Le seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité correspond au chiffre d’affaires pour lequel le résultat est égal à zéro.
Calculer le seuil de rentabilité, c’est-à-dire déterminer à partir de quel moment, quel chiffre
d’affaires, l’activité est rentable. Ainsi il faut maitriser certains éléments :
_ Les frais ou charges fixes qui sont indépendants du chiffre d’affaires.
_ Les frais ou charges variables ou proportionnels, qui sont liés au chiffre d’affaires.
C’est à partir du moment où l’entreprise réalise son seuil de rentabilité, qu’elle peut vivre : c’est
le chiffre d’affaires minimum à réaliser pour couvrir toutes les charges de l’entreprise.
𝐂𝐅
Seuil de rentabilité = 𝐌
⁄𝐂𝐕
1
Jean-Louis MICHEL, Gérer efficacement la trésorerie de votre entreprise, édition du Puits Fleuri, Paris, France,
2010, p 103
2
Dov Ogien, Gestion financière de l’entreprise, édition DUNOD, Paris, France, 2018, p 17
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 32
Ou
𝐑é𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭 𝐝′ 𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐞𝐭𝐬
Rentabilité économique =
𝐂𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠é 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥′ 𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
A. Actif économique
L’actif économique correspond à l’ensemble des biens mis en œuvre par l’entreprise, quelle
que soit la source de financement.
L’actif économique d’une entreprise (aussi sous le nom capital investi ou de fonds
opérationnels engagés) est la somme de ses actifs immobilisés et de son besoin en fonds de
roulement d’exploitation.
Actif économique = capitaux propres + dettes financières.
Actif économique = immobilisations nettes + BFRE + trésorerie d’actif.
Actif économique = total actif net – provisions – dettes d’exploitation.
B. Résultat économique
Le résultat économique est le revenu procuré par l’actif économique. Il se confond avec le
résultat d’exploitation.
Résultat économique = résultat d’exploitation +produits financiers – DAP nettes sur
actifs financiers.
4.1.2. Taux de rentabilité économique
𝐑é𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭 𝐝′ 𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 2
Taux de rentabilité économique =
𝐂𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐫𝐬 𝐫é𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭+𝐝𝐞𝐭𝐭𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢è𝐫𝐞𝐬
1
Mohamed-Ali KHALDI, Abdelbasset SABIR, La finance d’entreprise en fiches et en schémas, édition ellipses,
Paris France, 2021, p 55
2
Mohamed-Ali Khaldi, Abdelbasset Sabir, Op. Cit, 2021, p: 55-56
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 33
5. L’amélioration de la rentabilité
L’amélioration de la rentabilité globale signifie que la richesse générée par l’entreprise dans
le domaine d’activité dépassera le montant du capital mobilisé pour cette entreprise.
5.1. Amélioration de la rentabilité économique
Pour améliorer la rentabilité économique, l’entreprise peut :
Diminuer les capitaux investis en diminuant le BFRE (augmentation des délais
fournisseurs, diminution des délais clients ou des stocks) ou en diminuant les
immobilisations brutes, mais sans réduire la production. Cela impose une utilisation
efficace des immobilisations.
Augmenter le résultat d’exploitation par l’augmentation des ventes ou la diminution des
charges.
5.2. Amélioration de la rentabilité financière
L’entreprise peut améliorer la rentabilité financière par :
L’amélioration du résultat de l’entreprise par l’augmentation des ventes et la diminution
des charges.
La diminution des capitaux propres en faisant appel à des emprunts au lieu
l’augmentation du capital pour financer ses investissements.
1
Ibid. p 253
2
Ibid. p 59
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 34
6. L’effet de levier
La rentabilité financière d’une entreprise peut être améliorée en ayant recours à
l’endettement à condition que le cout des emprunts soit inférieur au taux de rentabilité
économique net d’impôt : il s’agit de l’effet de levier.
6.1. Définition
L’outil privilégié pour apprécier la formation de la rentabilité financière est l’effet de
levier financier. Il montre comment l’endettement améliore sous certaines conditions le taux de
rentabilité financière.
L’effet de levier financier permet d’évaluer l’impact de l’endettement sur la rentabilité
financière de l’entreprise. Il s’obtient en comparant le cout de l’endettement aux bénéfices
réalisés grâce à cet endettement, exprimés par la rentabilité économique de l’entreprise. L’effet
de levier est un indicateur essentiel de la politique financière de l’entreprise. 1
6.2. Mode de calcul de l’effet de levier
On peut calculer la rentabilité financière en fonction de la rentabilité économique :
Si :
Re = i, l’effet de levier est nul.
Re > i, l’effet de levier est positif.
Re < i, l’effet de levier est négatif.
Si Rf > Re, l’endettement de l’entreprise accroit la rentabilité des capitaux propres.
Si Rf < Re, l’endettement affaiblit la rentabilité de ses capitaux propres.2
L’effet de levier financier désigne l’incidence qu’exerce l’endettement sur la rentabilité
des capitaux propres de l’entreprise. Cet effet ne dépend que de la structure financière de celle-
ci est indépendant du risque économique.3
La décomposition de la formule de la rentabilité financière nous donne :
𝑹é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕 𝒏𝒆𝒕 𝑹é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕 𝒅′ 𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑹é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕 𝒏𝒆𝒕 𝑷𝒂𝒔𝒔𝒊𝒇 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍
= × ×
𝑪𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒆𝒔 𝑨𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝑹é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕 𝒅′ 𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑪𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒆𝒔
1
Béatrice et Francis GRANDGUILLOT, Analyse financière, édition Gualino, 2022, p 28
2
Idem. p 60
3
Idem. p 256
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 35
- Le levier d’exploitation.
Il y a aussi les outils de probabilités et de statistiques : variance, écart type, élasticité, probabilité
de ruine. 3
8. Le risque financier
8.1. Définition
Le risque financier est l’impact de l’endettement sur la rentabilité des capitaux propres,
donc c’est le risque lié à l’endettement.
Le risque d’exploitation (risque économique) entraine une diminution du résultat net
donc une baisse du taux de rentabilité des capitaux propres (taux de rentabilité financière). Or,
l’importance de cette chute dépend du niveau d’endettement de l’entreprise.
Ainsi, le phénomène d’amplification de la chute de la rentabilité des capitaux propres
dû à l’endettement est appelé le risque financier.
1
Idem. p 257
2
Idem. p 259
3
Idem. p 53
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 36
1
Idem, p : 61
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 37
1
Philippe GUILLERMIC, La gestion d’entreprise pas à pas, édition Vuibert pratique, Paris, France, 2015, p 89
2
Béatrice et Francis GRANDGUILLOT, Analyse financière, édition Gualino, 2022, p 41
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 38
1
Philippe GUILLERMIC, Op. Cit, p : 90-112
2
Bernet-Rollande LUC, Pratique de l’analyse financière, édition DUNOD, Paris, France, 2015, p 145
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 39
1
Idem. p : 120-132
2
Bernet-Rollande LUC, Op. Cit, p 133
3
Ibid. p : 143-147
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 41
du résultat courant est étroitement liée à celle de la structure du bilan, notamment celle
du fonds de roulement (FR), du besoin en fonds de roulement (BFR), de la trésorerie et
de leurs composantes. Ces éléments doivent être examinés conjointement pour une
compréhension approfondie de la situation financière de l’entreprise.1
8- Le résultat exceptionnel : le résultat exceptionnel est un élément du compte de résultat
d’une entreprise qui reflète des gains ou des pertes extraordinaires et qui ne sont pas liés
à ses activités courantes. Un résultat exceptionnel positif peut provenir des gains
inattendus. A l’inverse, un résultat exceptionnel négatif peut résulter des pertes
imprévues.
9- Le résultat net : le résultat net permet d’apprécier la rentabilité finale de l’affaire (la
rentabilité pour les associés). L’analyse du résultat de l’exercice est essentielle pour
évaluer la performance de l’entreprise.2
1.5. Modèle du tableau des soldes intermédiaires de gestion
Le tableau des soldes intermédiaires de gestion se compose de neuf soldes obtenus par
différence entre certains produits et charges. Les trois premiers soldes servent à l’analyse de
l’activité de l’entreprise, tandis que les six suivants sont consacrés à l’analyse du résultat.
Tableau N°2-1 : Tableau des soldes intermédiaires de gestion
Tableau des soldes intermédiaires de gestion N N-1
Ventes de marchandises (A)
Production vendue (B)
Chiffre d’affaires de l’exercice = A + B
Production stockée (C)
Production immobilisée (D)
Production de l’exercice = B + C + D
Consommation de marchandises (achats + ou – variation de stocks de
marchandises (E)
Consommation de matières premières (achats + ou – variation de stocks de
matières premières (F)
Marge commerciale (MC) = A – E
Marge brute (MB) = (A + B + C) – (E+F)
Autres achats et charges externes (G)
Valeur ajoutée (VA) = (A + B + C + D) – (E + F + G)
Subventions d’exploitation (H)
Impôts et taxes (I)
Charges personnels (J)
Excédent brut d’exploitation (EBE) = VA + H – (I + J)
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions d’exploitation
(K)
Reprises de dépréciations et provisions d’exploitation (L)
Transfert de charges (M)
Autres produits et autres charges d’exploitation (N)
Résultat d’exploitation (RE) = EBE – K + L + M + ou – N
1
Idem. p 152
2
Idem. p 155
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 42
Source : Bernet-Rollande LUC, Pratique de l’analyse financière, édition DUNOD, Paris, France,
2015, p : 129-130.
2. La capacité d’autofinancement
La capacité d’autofinancement est un indicateur clé de la santé financière d’une
entreprise, elle mesure sa capacité à générer des flux de trésorerie et par la suite elle permet
d’évaluer la capacité de l’entreprise à financer ses activités futures. Cela peut aider à améliorer
la compétitivité de l’entreprise et à stimuler sa croissance.
2.1. Définition
La capacité d’autofinancement (CAF) correspond à l’ensemble des ressources de
financement internes générées par l’activité de l’entreprise au cours de l’exercice. Cette
capacité peut être utilisée pour répondre aux besoins financiers liés au développement et à la
pérennité de l’entreprise.
La capacité d’autofinancement correspond aux ressources internes dégagée par les
opérations enregistrées en produits et en charges au cours d’une période qui reste à la
disposition de l’entreprise après encaissement des produits et décaissements des charges
concernés. 1
2.2. Objectifs de la CAF
La capacité d’autofinancement permet à l’entreprise de financer par ses propres moyens :
La rémunération des associés.
Le renouvellement des investissements.
L’acquisition de nouveaux investissements.
L’augmentation de sa marge de sécurité financière.
Le remboursement des emprunts
La couverture des pertes probables et des risques.
1
Christian et Corinne ZAMBOTTO, Gestion financière, édition DUNOD, Paris, France, 2009, p 33
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 43
1
Béatrice et Francis GUILLERMIC, Op. Cit, p 65
2
Ibid. p: 67-68
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 44
1
Idem. p 68
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 45
Re = 𝑹𝑬⁄𝑪𝑨 * 𝑪𝑨⁄
𝑨𝑬
Taux de marge rotation du capital
Par cette décomposition, on obtient le taux de marge et la rotation du capital. La
décomposition de la rentabilité économique éclaire sur les conséquences des décisions
stratégiques et opérationnelles.
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 46
1
S. Ballada, J.C. Coille, Outils et mécanismes de gestion financière, édition Maxima, Paris, France, 1996, P 300
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 47
1
Béatrice et Francis GUILLERMIC, L’analyse financière, édition Gualino, Paris, France, 2022, p 166
Chapitre 02 : Généralités sur la rentabilité d’une entreprise 48
Source : Béatrice et Francis GUILLERMIC, L’analyse financière, édition Gualino, Paris, France,
2022, p 166.
efficace du fonds de roulement, une entreprise peut réduire sa dépendance à l’égard des prêts
bancaires et d’autres sources de financement externe, ce qui peut entrainer des économies
importantes en frais d’intérêt.
Conclusion du chapitre
La rentabilité est l’un des aspects les plus importants pour une entreprise, elle est
essentielle pour assurer la viabilité et la croissance de cette dernière à long terme. Elle permet
de mesurer la performance financière de l’entreprise, de prendre des décisions opérationnelles
éclairées et d’attirer plus les investisseurs cherchant à investir dans des entreprises rentables.
Ainsi l’analyse de la rentabilité permet aux dirigeants d’une entreprise de porter un
jugement sur l’efficacité de la gestion de cette entreprise et bien précis sur l’efficacité de la
gestion de trésorerie et de voir son impact sur sa performance.
L’analyse des soldes intermédiaires de gestion, la capacité d’autofinancement et
l’autofinancement permet à l’entreprise de déterminer sa situation financière et sa performance,
pour cela elle doit veiller pour son bon fonctionnement afin d’assurer sa continuité.
Après cette présentation théorique de différentes notions et aspects essentiels liés à la
rentabilité, on va passer à la partie pratique pour appliquer ces différentes notions sur un cas
réel d’une entreprise algérienne.
Chapitre 03 :
Etude pratique au sein de la
Division Production « DP »
de SONATRACH
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 52
Introduction du chapitre
Après voir dans les deux chapitres précédents les différents aspects et concepts
théoriques liés à la trésorerie et sa gestion ainsi les aspects liés à la rentabilité. Nous allons voir
dans ce chapitre un cas réel d’une entreprise afin de comprendre comment la trésorerie est gérée
ainsi, l’impact de cette dernière sur sa rentabilité.
Dans ce chapitre qui énonce l’étude du cas au sein de la Division Production de
SONATRACH sera consacré en premier lieu à la présentation de la société SONATRACH, en
générale, ainsi la présentation de la Division Production de SONATRACH, cette division qui a
fait l’objet de notre étude de cas.
En second lieu, nous allons analyser sa trésorerie par les différentes méthodes d’analyse
de trésorerie qui nous avons déjà vu dans le premier chapitre à savoir l’analyse par l’approche
statique, l’analyse par l’approche dynamique et enfin l’analyse par les ratios, ceci à l’aide des
différents documents ainsi les états financiers de cette division.
Enfin, nous allons aussi analyser son tableau de compte de résultat afin de déterminer
le niveau de sa performance financière et d’analyser les différents outils d’appréciations de la
rentabilité à savoir les SIG et la CAF, en effet nous allons calculer sa rentabilité pour qu’on
peut juger l’impact de sa gestion de trésorerie sur sa rentabilité.
Nous avons réparti ce chapitre comme suit :
Section 01 : Présentation de la société SONATRACH et de la Division Production de
SONATRACH.
Section 02 : Analyse de la gestion de trésorerie de la Division Production de
SONATRACH.
Section 03 : L’impact de la gestion de trésorerie de la Division Production de
SONATRACH sur sa rentabilité.
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 53
1
https://sonatrach.com/ , site officiel de la société SONATRACH, consulté le 01/05/2023 à 19:12
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 55
Gestion des réserves et des installations pétrolières et gazières du pays, ainsi que de la
gestion des installations pétrolières et gazières.
Planification et suivi des activités de production d’hydrocarbures en Algérie. Cette
mission implique la coordination des différents acteurs impliqués dans la production,
notamment les ingénieurs, les techniciens, les entreprises de forage et les sous-traitants.
Le développement et l’exploitation des gisements pour une valorisation optimale des
ressources.
Ainsi que cette division placée sous l’autorité hiérarchique du vice-président amont emploi près
de 22 000 employés.
2.2. Les objectifs de la Division Production
Les objectifs de la Division Production de SONATRACH varient en fonction des
conditions du marché, des fluctuations des prix des hydrocarbures, des besoins en énergie de
l’Algérie et des pays importateurs. Cependant, voici quelques objectifs généraux de la Division
Production de SONATRACH :
Augmenter la production d’hydrocarbures par le développement de nouveaux champs
pétroliers et gaziers, l’amélioration de l’efficacité de l’extraction et l’optimisation des
opérations de production.
Réduire les couts d’exploitation pour améliorer la rentabilité de ses activités, cela peut
être réalisé en optimisant l’utilisation des équipements, en réduisant les pertes de
production et en adoptant des technologies innovantes.
Maintenir une croissance durable à long terme en alignant ses activités avec les
principes du développement durable, cela implique de minimiser les impacts
environnementaux, de promouvoir l’utilisation de sources d’énergie alternatives et
renouvelables.
Améliorer la compétitivité de l’Algérie sur les marchés internationaux en produisant des
hydrocarbures de qualité supérieure, en offrant des prix compétitifs et en respectant les
normes internationales en matière de qualité et de sécurité. Cela peut aider à renforcer
les relations commerciales de l’Algérie avec les pays importateurs et à stimuler la
croissance économique du pays.
2.3. Les activités principales de la « DP »
Les activités de la Division Production de SONATRACH comprennent de la recherche
et d’exploration de nouveaux gisements de pétrole et de gaz naturel, le développement de
champs existants, la production de pétrole et de gaz naturel, ainsi que la gestion des réserves et
des installations pétrolières et gazières.
La Division Production de SONATRACH est également chargée de la mise en place de
plans de sécurité et de prévention des accidents pour minimiser les risques et les impacts
environnementaux liés aux activités pétrolières et gazières.
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 56
2.4. L’organigramme de la « DP »
L’activité de la Division Production se situe principalement dans le sud de l’Algérie et
ceux à partir de onze directions régionales.
Schéma N°3-2 : Organigramme de la Division Production de SONATRACH
Division Production
Département Juridique
HRM HMD HBK GTL RNS TFT INA STH OHT REB ADR
Source : Elaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 59
Total passif circulant 32 580 131 965,74 23 425 072 047,81 14 898 122 308,86
Total passif 244 101 010 155,98 144 810 620 044,05 171 001 031 095,85
Source : Elaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
c) Bilan financier des exercices 2019, 2020 et 2021 en grandes masses
Le bilan financier en grande masse pour les années 2019, 2020 et 2021 se présente comme suit :
Tableau N°3-3 : Bilan financier d’actif des exercices 2019, 2020 et 2021 en grandes
masse
2019 2020 2021
Actif
Montant % Montant % Montant %
Valeur immobilisée 30 386 895 883,95 12,45 32 414 634 087,04 22,38 34 027 442 182,99 19,90
Valeur 86 457 391 131,69 35,42 86 137 481 783,64 59,48 62 774 672 662,66 36,71
d’exploitation
Valeur réalisable 126 940 894 235,68 52 14 129 045 909,83 9,76 14 088 814 394,11 8,24
Valeur disponible 315 828 904,66 0,13 12 129 458 263,54 8,38 60 110 101 856,09 35,15
Total Actif 244 101 010 155,98 100 144 810 620 044,05 100 171 001 031 095,85 100
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 60
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Capitaux propres : en 2019, la part des capitaux propres représente 75,51% du total
des ressources, ainsi que la valeur de ces capitaux ont baissé en 2020 par rapport à
l‘exercice 2019 de 49,79% par contre ont augmenté en 2021 par rapport à 2020 de
35,53%. Ainsi durant les trois exercices le pourcentage des capitaux propres par rapport
à l’ensemble des ressources est supérieur à 50%, donc la Division Production de
SONATRACH est autonome financièrement.
Dettes à LMT : le pourcentage des dettes LMT par rapport à l’ensemble des ressources
en 2019 représentent 11,14%, ce pourcentage en 2020 a vu une augmentation jusqu’à
19,90% causé par la crise sanitaire durant cette année, avec une augmentation de la
valeur des dettes LMT de 6,01% par rapport à 2019 ce qui signifie que la DP compte
sur les ressources externes pour financer ses emplois, ainsi en 2021 cette valeur a
augmenté de 6,37% par rapport à 2020.
Dettes à CT : concernant les dettes à CT ont baissé en 2020 par rapport à 2019 de
28,10% et en 2020 par rapport à 2019 de 36,40%. Cela peut être dû à la diminution du
poste fournisseurs et comptes rattachés.
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 61
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Calcul de « FRNG » à partir du bas de bilan :
Le calcul de FRNG à partir du bas de bilan s’effectue avec la formule suivante :
FRNG = (Actif circulant + Actif de trésorerie) – (Passif circulant + Passif de trésorerie)
Sachant que : actif circulant = actif circulant d’exploitation + actif circulant hors exploitation.
Tableau N°3-6 : Le FRNG à partir du bas de bilan des exercices 2019, 2020 et 2021
Désignation 2019 2020 2021
AC + AT (1) 213 714 114 272,03 112 395 985 957,01 136 973 588 912,86
PC + PT (2) 32 580 131 965,74 23 425 072 047,81 14 898 122 308,86
FRNG = (1) – (2) 181 133 982 306,29 88 970 913 909,2 122 075 466 604,00
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Graphique N°3-1 : Evolution de FRNG durant la période étudiée
Evolution de FRNG
200 000 000 000,00
0,00
2019 2020 2021
FRNG
Source : élaboré par nos soins à partir du tableau N°3-5 et tableau N°3-6.
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 62
Interprétation :
Nous remarquant que la Division Production de SONATRACH réalise pour les trois
exercices un FRNG positif, le FRNG de l’exercice 2019 est de 181 133 982 306,29, c’est-à-
dire que les ressources stables sont largement supérieures aux emplois stables. Donc la DP
finance l’ensemble des immobilisations par les capitaux permanents et en plus avoir un
excédent c’est-à-dire une marge de sécurité qui lui permet de faire face à ses engagements et
donc ce niveau de FRNG assure son équilibre financier.
Ainsi cette valeur a vu une forte diminution de 50,88% en 2020 par rapport à 2019 c’est-
à-dire à la moitié, cela peut dû à la diminution des capitaux propres en 2020 par rapport à 2019
et aussi à la forte diminution de la valeur réalisable, sans oublier la diminution du résultat net
de l’exercice. Par contre en 2021 le FRNG a vu une augmentation de 37,21% par rapport à
l’exercice 2020, ce qui signifie une situation favorable en termes de solvabilité.
b) Calcul du besoin en fonds de roulement « BFR »
Calcul du « BFR » à partir du bilan des exercices 2019, 2020 et 2021 :
Le calcul du BFR à partir du bilan s’effectue avec la formule suivante :
BFR = (ACE + ACHE) – (DE + DHE)
Tableau N°3-7 : Le BFR à partir du bilan des exercices 2019, 2020 et 2021
Désignation 2019 2020 2021
ACE + ACHE (1) 213 398 285 367,37 100 266 527 693,47 76 863 487 056,77
DE + DHE (2) 32 580 131 965,74 23 425 072 047,81 14 898 122 308,86
BFR = (1) – (2) 180 818 153 401,63 76 841 455 645,66 61 965 364 747,91
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Calcul du « BFR » à partir de « BFRE et BFRHE » :
Le calcul du BFR à partir de ces décompositions « BFRE et BFRHE » s’effectue avec l’aide
des formules suivantes :
Besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE) = Actif circulant d’exploitation –
Dette circulant d’exploitation
Besoin en fonds de roulement (BFRHE) = Actif circulant hors exploitation – Dettes
circulant hors exploitation
BFR = BFRE + BFRHE.
Tableau N°3-8 : Le BFR à partir du « BFRE et BFRHE »
Désignation 2019 2020 2021
BFRE = ACE - PCE 181 911 959 561,45 77 987 435 697,02 62 871 130 055,34
BFRHE = ACHE - PCHE -1 093 806 159,82 1 145 980 051,36 905 765 307,43
BFR = (1) + (2) 180 818 153 401,63 76 841 455 645,66 61 965 364 747,91
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 63
Evolution de BFR
200 000 000 000,00
0,00
BFR
2019 2020 2021
Source : élaboré par nos soins à partir du tableau N°3-7 et tableau N°3-8.
Interprétation :
Concernant le BFR, nous remarquant que la Division Production de Sonatrach réalise
un BFR positif durant les trois exercices, la valeur du BFR pour l’exercice 2019 est de
180 818 153 401,63, donc on constate que l’actif circulant est supérieur au passif circulant. Cela
nous indique que la DP doit financer ses besoins à CT en utilisant son fonds de roulement sans
avoir recours à des ressources financières complémentaires. Donc, il s’agit de trouver des
bonnes méthodes de gestion de trésorerie pour l’anticiper au mieux. Ce besoin correspond à la
partie des besoins de financement du cycle d’exploitation de l’entreprise qui n’est pas couverte
par les dettes liées à ce cycle.
En effet, la présence de créances clients et de stocks et en-cours plus élevés que les
dettes fournisseurs indique que la DP accorde la priorité au règlement de ses fournisseurs avant
de collecter les paiements de ses clients.
Ainsi la valeur du BFR a vu une forte diminution en 2020 par rapport à 2019 de 57,50%,
puis une autre diminution en 2021 par rapport à 2020 de 19,36%, cela signifie que la DP gère
son BFR d’une façon adéquate afin d’optimiser l’utilisation de ses fonds et d’améliorer sa
rentabilité.
c) Calcul de la trésorerie nette « TN »
La trésorerie nette est un indicateur financier important qui permet d’évaluer la santé
financière d’une entreprise et sa capacité à faire face à ses obligations à court terme. Elle
exprime soit l’excédent ou l’insuffisance de FRNG après financement du BFR.
Calcul de « TN » à partir du haut de bilan :
Le calcul de la trésorerie nette à partir du haut de bilan (la différence entre le FRNG et le BFR)
s’effectue avec la formule suivante :
Trésorerie nette = FRNG –BFR
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 64
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Calcul de « TN » à partir du bas de bilan :
Le calcul de la trésorerie nette à partir du bas de bilan s’effectue avec la formule suivante :
La trésorerie nette = Trésorerie présente à l’actif (disponibilités et valeurs mobilières de
placement) – Trésorerie présente au passif (concours bancaires courants et effets
escomptés non échus)
Tableau N°3-10 : La trésorerie nette à partir du bas de bilan
Désignation 2019 2020 2021
Trésorerie Active (1) 315 828 904,66 12 129 458 263,54 60 110 101 856,09
Trésorerie Passive (2) 00 00 00
TN = (1) – (2) 315 828 904,66 12 129 458 263,54 60 110 101 856,09
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Graphique N°3-3 : Evolution de la TN durant la période étudiée
Evolution de la TN
70 000 000 000,00
0,00 TN
2019 2020 2021
Source : élaboré par nos soins à partir du tableau N°3-9 et tableau N°3-10.
2.1.3. Interprétation de la situation de trésorerie
D’abord, Concernant la trésorerie nette, la DP réalise une TN positive durant les trois
exercices, la valeur de la trésorerie nette pour l’exercice 2019 est de 315 828 904,66, cette
valeur est très faible par rapport à celui de l’exercice 2020, ainsi la trésorerie nette a vu une très
forte augmentation en 2020 par rapport à 2019 de 3 740,52% et une augmentation de 395,57%
en 2021 par rapport 2020. Enfin, nous constatons que la DP est en bonne santé financière. Donc
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 65
elle dispose des liquidités importantes, ce que lui permettrait de couvrir l’intégralité de ses
besoins sans mode de financement externe. Donc la DP est en situation d’équilibre financier.
2.2. Analyse de la trésorerie par l’approche dynamique
L’analyse dynamique consiste à mesurer les variations du volume et de la structure du
capital sur plusieurs périodes, reposant ainsi sur la mesure et l’analyse des flux financiers.
Le tableau des flux de trésorerie est un outil essentiel pour analyser la trésorerie d’une
entreprise. Ainsi, il synthétise les encaissements et les décaissements liés à son l’activité sur
une période donnée. Il présente les flux monétaires entrants et sortants sur une période donnée,
ce qui permet d’évaluer la capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie et à gérer ses
liquidités.
2.2.1. Présentation du TFT des exercices 2019, 2020 et 2021
Le tableau des flux de trésorerie de la Division Production de SONATRACH est établi par la
méthode indirecte :
Tableau N°3-11 : Le TFT des exercices 2019, 2020 et 2021
Rubriques Exercice 2019 Exercice 2020 Exercice 2021
Flux de trésorerie provenant
des activités opérationnelles
Résultat net de l’exercice. -313 813 230,63 -373 296 964,43 -931 374 713,38
Ajustement pour :
- Amortissements et provisions. 1 785 387 963,94 1 635 206 761,59 1 820 941 620,94
- Variation des impôts différés. -169 760 672,19 -108 738 718,92 -42 600 567,92
- Quote-part des subventions
virées au résultat.
- Variation des stocks. -47 657 391 595,21 319 909 348,05 23 362 809 120,98
- Variation des clients & autres 1 368 068 275,95 101 580 632,34 306 224 113,84
créances.
- Variation des fournisseurs et 2 694 974 061,84 103 555 207 775,58 -8 792 942 337,07
autres dettes.
- Plus ou moins-values de
cession, nettes d’impôts.
- Report à nouveau & comptes 44 565 608 058,50 -91 711 053 221,79 33 440 293 121,82
de liaison.
Flux de trésorerie générés par
2 273 072 862,20 13 418 815 612,42 49 163 350 359,21
l’activité (A)
Flux de trésorerie provenant
des opérations
d’investissement
Acquisition d’immobilisations -5 602 755 287,16 -12 729 582 267,68 -1 619 093 853,95
incorporelles et corporelles.
Cessions d’immobilisations 3 554 541 627,84 10 796 758 885,01 95 603 305,81
incorporelles et corporelles.
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 66
Acquisition d’immobilisations -190 661 546,30 -105 161 654,67 -193 634 305,98
financières.
Cessions d’immobilisations 216 363 678,49 168 985 553,17 161 121 123,03
financières.
Subventions d’équipement &
d’investissement.
Flux de trésorerie liés aux -2 022 511 527,13 -1 918 999 484,17 -1 556 003 731,09
opérations d’investissement
(B)
Flux de trésorerie provenant
des opérations de financement
Variations des capitaux propres.
Variations des emprunts et
dettes financières.
Affectations du résultat (N-1).
Coupons et dividendes.
Réserves facultatives. -208 564 399,24 313 813 230,63 373 296 964,43
Flux de trésorerie liés aux
-208 564 399,24 313 813 230,63 373 296 964,43
opérations de financement (C)
Flux de trésorerie de la période
41 996 935,83 11 813 629 358,88 47 980 643 592,55
(A+B+C)
Trésorerie d’ouverture. 273 831 968,83 315 828 904,66 12 129 458 263,54
Trésorerie de clôture. 315 828 904,66 12 129 458 263,54 60 110 101 856,09
Variation de trésorerie. 41 996 935,83 11 813 629 358,88 47 980 643 592,55
Source : élaboré par nos soins à partir des états financiers de la Division Production de
SONATRACH des exercices 2019, 2020 et 2021.
0,00
2019 2020 2021
-10 000 000 000,00
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Graphique N°3-5 : Evolution des ratios de liquidités durant la période étudiée
0
2019 2020 2021
Ratio de liquidité réduite : ce ratio est supérieur à 1 durant les trois exercices, ceci
montre que la DP est capable de couvrir ses dettes à CT par ses propres disponibilités
et créances. Ainsi ce ratio est diminué en 2020 par rapport à 2019 de 71,30%, ceci peut
être dû à la diminution des créances clients.
2.3.2. Le ratio de solvabilité :
Ratio de solvabilité générale : actif réel net / total des dettes
Tableau N°3-13 : Ratio de solvabilité générale
Désignation Exercice 2019 Exercice 2020 Exercice 2021
Ratio de solvabilité 219 594 396 966,98 119 055 782 275,58 143 752 242 542,45
générale / / /
35 264 239 042,79 26 496 161 306,98 18 310 406 200,89
Total 6,23 4,49 2,63
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Graphique N°3-6 : Evolution du ratio de solvabilité générale durant la période étudiée
0
2019 2020 2021
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Graphique N°3-7 : Evolution des ratios d’endettement durant la période étudiée
0
2019 2020 2021
Source : élaboré par nos soins à partir des états financiers de la Division Production de SONATRACH
des exercices 2019, 2020 et 2021.
Interprétations :
Le chiffre d’affaires
Graphique N°3-8 : Evolution du CA durant la période étudiée
Evolution du CA
150 000 000 000,00
100 000 000 000,00
50 000 000 000,00
0,00
2019 2020 2021
CA
En 2021 le CA a enregistré une diminution par rapport à 2020 de 69,60%, ceci aussi dû à la
diminution de la production vendue.
La valeur ajoutée
Graphique N°3-9 : Evolution de la VA durant la période étudiée
Evolution de la VA
10 000 000 000,00
0,00
2019 2020 2021
Valeur ajoutée
Evolution de l'EBE
4 000 000 000,00
0,00
2019 2020 2021
-2 000 000 000,00
EBE
Le résultat d’exploitation
Graphique N°3-11 : evolution du résultat d’exploitation durant la période étudiée
Evolution du résultat
d'exploitation
2 000 000 000,00
1 000 000 000,00
0,00
-1 000 000 000,00 2019 2020 2021
-2 000 000 000,00
Résultat d'exploitation
Résultat financier
Le résultat exceptionnel
Graphique N°3-13 : Evolution du résultat exceptionnel durant la période étudiée
Résultat exceptionnel
La méthode soustractive
Capacité d’autofinancement = Excédent brut d’exploitation + Autres produits
encaissables – Autres charges décaissables
La méthode additive
Capacité d’autofinancement = Résultat net + Charges non décaissables – Produits non
encaissables – Produits des cessions d’éléments d’actif
Tableau N°3-16 : La capacité d’autofinancement des exercices 2019, 2020 et 2021 par la
méthode soustractive
Désignation Exercice 2019 Exercice 2020 Exercice 2021
EBE 517 458 268,65 2 622 629 021,08 -139 605 554,43
(+) Autres produits d’exploitation 4 120 017 123,92 10 603 913 108,77 3 357 534 562,64
(-) Autres charges d’exploitation 2 795 208 763,80 10 525 862 734,75 3 161 395 325,45
(+) Produits financiers 179 076 360,04 42 586 706,70 1 060 831 896,43
(-) Charges financières 662 279 719,08 1 519 911 704,69 359 339 993,81
(-) Impôts différés sur résultat -169 760 672,19 -108 738 718,92 -42 600 567,92
ordinaires
(+) Produits financiers 00 00 00
(-) Charges financières 00 109 425 796.56 65 740 520,24
(-) Impôts sur les bénéfices 00 00 00
Capacité d’autofinancement 1 528 823 941,92 1 222 667 319,47 734 885 633,06
Source : élaboré par nos soins à partir des états financiers de la Division Production de SONATRACH
des exercices 2019, 2020 et 2021.
Source : élaboré par nos soins à partir des états financiers de la Division Production de SONATRACH
des exercices 2019, 2020 et 2021.
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 77
Evolution de la CAF
2 000 000 000,00
1 500 000 000,00
1 000 000 000,00
500 000 000,00
0,00
2019 2020 2021
CAF
Source : élaboré par nos soins à partir du tableau N°3-16 et tableau N°3-17.
Interprétation :
La capacité d’autofinancement est un indicateur clé de la santé financière d’une
entreprise. Ainsi, nous constatons que la DP réalise durant les trois exercices étudiés 2019,
2020, 2021 une capacité d’autofinancement positif avec une dégradation pour cette dernière
d’un exercice à un autre, cela peut être dû à la diminution des produits financiers et en
contrepartie l’augmentation des charges financières, ainsi cette situation indique que la DP
réalise un surplus qui lui permet d’assurer le financement interne de ses activités. Alors, la DP
est capable de financer ses investissements et dettes sans avoir recours aux financements
externes.
1.3. Analyse de l’autofinancement
Autofinancement de l’exercice (N) = CAF (N) – Dividendes versés durant l’exercice (N)
Tableau N°3-18 : L’autofinancement des exercices 2019, 2020 et 2021
Désignation Exercice 2019 Exercice 2020 Exercice 2021
Capacité d’autofinancement 1 528 823 941,92 1 222 667 319,47 734 885 633,06
Dividendes 00 00 00
L’autofinancement 1 528 823 941,92 1 222 667 319,47 734 885 633,06
Source : élaborés par nous-même à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Graphique N°3-16 : Evolution de l’autofinancement la période étudiée
Evolution de l'autofinancement
2 000 000 000,00
0,00
2019 2020 2021
L'autofinancement
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 78
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Graphique N°3-17 : Evolution de la rentabilité économique et la rentabilité financière
durant la période étudiée
2,00%
0,00%
2019 2020 2021
Rentabilité financière Rentabilité économique
-2,00%
capitaux propres de la DP à créer de la valeur. Donc nous constatons que les capitaux
engagés ne sont pas rentables. Alors on peut dire que la DP n’est pas rentable
financièrement.
2.2. Calcul des ratios de rentabilité
L’analyse financière utilise le calcul de divers ratios pour évaluer la rentabilité d’une
entreprise fournissant ainsi une indication de sa performance.
2.2.1. Taux de marge d’exploitation :
𝑬𝒙𝒄é𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒃𝒓𝒖𝒕 𝒅′𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
Taux de marge d’exploitation = 𝑪𝒉𝒊𝒇𝒇𝒓𝒆 𝒅′𝒂𝒇𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒉𝒐𝒓𝒔 𝒕𝒂𝒙𝒆𝒔
Tableau N°3-20 : Les ratios de rentabilité des exercices 2019, 2020 et 2021
Désignation Exercice 2019 Exercice 2020 Exercice 2021
Taux de marge 517 458 268,65 2 622 629 021,08 -139 605 554,43
d’exploitation / / /
66 653 588 716,77 124 821 361 239,16 37 943 943 117,71
Total 0.77% 2.10% -0.37%
Taux de marge nette -370 543,78 1 104 715 111,2 -1 609 726 663,68
d’exploitation / / /
66 653 588 716,77 124 821 361 239,16 37 943 943 117,71
Total -0.00055% 0.89% -4.24%
Taux de marge nette -313 813 230,63 -373 296 964,43 -931 374 713,38
/ / /
66 653 588 716,77 124 821 361 239,16 37 943 943 117,71
Total -0.47% -0.30% -2.45%
Taux de rotation du capital 66 653 588 716,77 124 821 361 239,16 37 943 943 117,71
investi / / /
211 520 878 190,24 121 385 547 996,24 156 102 908 786,99
Total 31.51% 102.83% 24.30%
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 81
Source : élaboré par nos soins à partir des documents de la Division Production de SONATRACH.
Graphique N°3-19 : Evolution de l’effet de levier durant la période étudiée
Evolution de l'effet de
levier
0,00%
2019 2020 2021
-2,00%
-4,00%
L'effet de levier
que les recettes. Ainsi, la rentabilité financière elle prend en considération le financement de
l‘entreprise.
Ainsi, l’absence des placements des excédents de trésorerie à influencer négativement
sur la démarche d’amélioration de la rentabilité, car chaque entreprise vise à améliorer sa
rentabilité, elle doit rendre ses flux et ses ressources rentables.
On trouve aussi que la mal gérance des créances clients a un impact négatif sur sa
rentabilité.
Cependant, l’insuffisance des outils de gestion de trésorerie au sein de la DP à impacter
sur sa rentabilité. En effet, il est nécessaire pour celle-ci de mettre en place tous les moyens
requis afin d’optimiser sa trésorerie et par la suite améliorer sa rentabilité.
Concernant la rentabilité économique de la DP a vu une amélioration en 2020 par
rapport à 2019 ceci indique que les actifs économiques de cette dernière sont rentables. Ainsi,
cela signifie que la rentabilité économique ne dépend pas de la structure de financement de
l’entreprise car elle est mesurée par le rapport entre le résultat d’exploitation et les moyens mis
en œuvre pour générer ce résultat, indépendamment de la source de financement utilisée par
l’entreprise et donc l’influence de la gestion de trésorerie de la DP sur sa rentabilité économique
est faible.
Chapitre 03 : Etude pratique au sein de la Division Production « DP » de
SONATRACH 84
Conclusion du chapitre
Dans ce chapitre, nous avons tenté à appliquer tous les points essentiels mentionnés dans
la partie théorique sur la Division Production de SONATRACH. Pour cela, nous avons procédé
à une analyse approfondie de cette division durant la période étudiée en utilisant les différentes
méthodes d’analyse. Cette analyse nous a permet de donner une image sur la situation financière
de la DP, afin de connaitre comment la gestion de trésorerie peut influencer sa rentabilité.
Durant cette étude et à travers les résultats obtenus nous avons constaté que la DP se
trouve en situation de trésorerie excédentaire, ceci lui permettra de faire face à ses engagements,
alors elle est équilibrée financièrement, sachant qu’elle enregistre un résultat net négatif durant
la période étudiée ce qui influence négativement sur sa rentabilité financière.
Ainsi, après l’analyse du TFT de la DP, nous remarquant que cette dernière enregistre
des flux de trésorerie généré par son activité positive avec une augmentation importante d’un
exercice à un autre, avec une variation de trésorerie positive durant toute la période étudiée.
Cependant, nous avons constaté une insuffisance dans les outils de gestion de trésorerie
de la DP. En effet, il est nécessaire pour celle-ci de mettre en place tous les moyens requis afin
d’optimiser sa trésorerie et par la suite améliorer sa rentabilité.
Conclusion Générale
Conclusion générale 86
La gestion de trésorerie est une préoccupation constante qui a connu une évolution
considérable ces dernières années. Autrefois limitée aux opérations d’encaissements et de
décaissements, la gestion de trésorerie est désormais une discipline transversale qui englobe
plusieurs domaines et connaissances. Pour assurer une gestion optimale de celle-ci, il est
essentiel de maîtriser ces différents aspects.
La gestion de trésorerie, en suivant une stratégie déterminée, permet à l’entreprise
d’atteindre ses objectifs fixés, fournissant ainsi une aide précieuse à la prise de décision. Elle
revêt une importance générale en tant qu’instrument permettant la planification, la coordination
et le contrôle simultanés.
Notre étude vise à déterminer comment une gestion de trésorerie d’une entreprise peut
influencer sa rentabilité. Ainsi, l’objectif principal de cette étude était de répondre à la
problématique suivante : « Quel est l’impact de la gestion de trésorerie de la Division
Production de SONATRACH sur sa rentabilité ? ». Pour atteindre cet objectif, nous avons
suivi une approche descriptive composée de deux chapitres théoriques visant à approfondir les
notions fondamentales liées à notre recherche, ainsi qu’une démarche analytique appliquant les
concluions théoriques sur la partie pratique qui se déroule au sein de la Division Production de
SONATRACH.
Dans le but de répondre à cette problématique nous avons utilisé un ensemble de sous-
questions. Ainsi un ensemble d’hypothèses a été formulé afin de nous aider à arriver à ces
résultats.
Les résultats de notre analyse d la gestion de trésorerie au niveau de la « DP » de
SONATRACH ainsi que l’analyse de sa rentabilité sont les suivants :
Il existe une variété de méthodes et d’outils efficaces pour une gestion optimale de la
trésorerie. Par conséquent, il appartient à l’entreprise de choisir l’outil qui convient le
mieux à ses besoins et objectifs fixés.
L’analyse de la trésorerie de la « DP » à travers les différentes méthodes nous a
clairement démontré que l’entreprise est équilibrée financièrement. Ainsi qu’elle génère
des flux de trésorerie importante à partir de son activité opérationnelle qu’est la
production des hydrocarbures comme nous avons vu dans les TFT de la période étudiée.
L’analyse par les ratios, nous a signifié que la « DP » est autonome financièrement, elle
a une capacité à s’endetter ainsi qu’elle a une capacité à faire face à ses engagements
car elle dispose d’une liquidité suffisante.
Certains indicateurs démontrent que l’entreprise bénéficie d’une situation financière
équilibrée et d’une trésorerie positive, lui offrant ainsi la possibilité d’investir davantage
dans le but d’assurer son développement.
L’analyse du tableau de compte de résultat de la « DP », ainsi que l’analyse de sa
rentabilité nous a démontré qu’à cause de résultat net négatif enregistré durant la période
étudiée, la rentabilité financière est négative. Donc cette situation a impacté
négativement sa rentabilité.
Bien que la « DP » dispose d’une trésorerie positive mais en contrepartie finance des
gros investissements et supporte des charges considérables.
Conclusion générale 87
Perspectives de recherche :
Etant donné l’importance et l’ampleur considérables de notre thème de recherche, il
aurait également possible d’explorer d’autres perspectives de recherche, notamment :
Sur quelle base une entreprise peut choisir une technique parmi les nouvelles techniques
d’optimisation de la trésorerie.
Etude comparative de la trésorerie et sa gestion et ceci dans les différents secteurs.
L’influence de la gestion de trésorerie d’une entreprise sur son avenir.
La gestion prévisionnelle et sa contribution à la gestion financière.
Toutefois, notre objectif est de rendre notre travail utile en suscitant une réflexion sur
l’impact de la gestion de trésorerie sur la rentabilité d’une entreprise, ainsi que sur sa
performance globale. Nous souhaitons également apporter notre soutien aux entreprises en
difficulté en les aidants à optimiser leur gestion de trésorerie, afin qu’elles puissent trouver des
solutions adaptées à leurs problèmes spécifiques.
Enfin, l’élaboration de ce mémoire nous a offert deux avantages significatifs. D’une
part, ce mémoire nous a permis d’approfondir nos connaissances liées à notre thème de
recherche qu’est la gestion de trésorerie et sa relation avec la rentabilité, et d’autre part, ce
travail nous a préparés à notre intégration à la vie professionnelle. En effet, grâce au stage que
nous avons effectué au sein de la Division Production de SONATRACH, nous avons éprouvé
une grande satisfaction en mettant en pratique les connaissances théoriques acquises tout au
long de notre cursus universitaire, ainsi que celle développées durant l’élaboration de ce
mémoire
Bibliographie
Bibliographie 91
1. Les ouvrages
Anicet Cyrille NgouloubiLa, trésorerie des entreprises, édition L’Harmattan, Paris,
France, 2017
Bernet-Rollande Luc, Pratique de l’analyse financière, édition DUNOD, Paris, France,
2015
Béatrice et Francis GRANDGUILLOT, Analyse financière, édition Gualino, Paris,
France, 2022
Béatrice et Francis GRANDGUILLOT, Analyse financière, édition Gualino, Paris,
France, 2022
Charles Signorini, L’essentiel de l’analyse financière, édition DUNOD, Paris, France,
2022
Christian et Corinne Zambotto, Gestion financière, édition DUNOD, Paris, France,
2009
Dov Ogien, Gestion financière de l’entreprise, édition DUNOD, Paris, France, 2018
FORGET Jack, Gestion de trésorerie, Organisation, Paris, France, 2005
Jean-Guy DEGOS, Stéphane GRIFFITHS, Gestion financière, de l’analyse à la
stratégie, édition d’Organisation, Paris, France, 2011
Jean-Louis Michel, Gérer efficacement la trésorerie de votre entreprise, édition du
Puits Fleuri, Paris, France, 2010
Marc GAUGAIN, Roselyne SAUVEE-CRAMBERT, Gestion de trésorerie, 2ème
édition, Economica, 2007
MICHEL S, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, DUNOD, Paris, France, 2015
Mohamed-Ali Khaldi, Abdelbasset Sabir, La finance d’entreprise en fiches et en
schémas, édition ellipses, Paris France, 2021
Pascale Recroix, Finance d’entreprise, édition Gualino, Paris, France, 2022
Philippe Guillermic, La gestion d’entreprise pas à pas, édition Vuibert pratique, Paris,
France, 2015
Philippe ROUSSELOT et Jean-François VERDIE, La gestion de trésorerie, DUNOD,
Paris, France, 2004
S. Ballada, J.C. Coille, Outils et mécanismes de gestion financière, édition Maxima,
Paris, France, 1996
Sabrina Sabbah, L’essentiel de l’analyse financière, édition Gualino, Lextenso, Paris,
France, 2022
2. Les articles
Ayachi Fela, TFT “outil d’analyse stratégique et financière au service de la
gouvernance des entreprises”
3. Les mémoires
SMAIL Sonia, Le processus d’une gestion optimale de la trésorerie d’une entreprise,
mémoire de master, Ecole Supérieure de commerce, Koléa, Algérie, 2014.
Jean-Claude Juhel, Gestion optimale de la trésorerie des entreprises, thèse de doctorat,
université de Nice, Paris, France, 1978
RABARISAONA Haingo Iharimamy Malalatiana, Optimisation de la gestion de
trésorerie, Mémoire de master, université D’Antananarivo, 2016
4. Sites internet
https://sonatrach.com/ site officiel de la société SONATRACH
Bibliographie 92
5. Autres documents
Rapport annuel 2021 de SONATRACH
Les annexes
Les Annexes ii
Annexe N°6 : Tableau des flux de trésorerie de la Division Production de l’exercice 2019
Les Annexes viii
Annexe N°7 : Tableau des flux de trésorerie de la Division Production de l’exercice 2020
Les Annexes ix
Annexe N°8 : Tableau des flux de trésorerie de la Division Production de l’exercice 2021
Les Annexes x