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Rapport d’approfondissement
Présenté à l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Dakhla
Pour obtenir le diplôme des ENCG
Sujet
Membre du Jury
Pr. Mohamed ER-RAJI Professeur à l’ENCG Dakhla Président et encadrant
Pédagogique
Pr. Hassane AMAAZOUL Professeur à l’ENCG Dakhla Suffragant
À mes parents, qui m'ont donné la vie, l'amour et les valeurs qui m'ont façonné en la
personne que je suis aujourd'hui. Votre soutien inconditionnel, votre bienveillance et vos
sacrifices ont été les fondements de ma réussite. Je vous suis éternellement reconnaissant pour
tous les enseignements que vous m'avez transmis et pour le chemin que vous m'avez aidé à
parcourir.
À vous trois, ma famille, je dédie mes réalisations, mes rêves et mes succès. Votre
amour inconditionnel et votre soutien indéfectible ont été les piliers sur lesquels j'ai pu
construire ma vie. Votre présence constante dans ma vie m'a donné la force et la confiance
nécessaires pour surmonter les obstacles et poursuivre mes aspirations
2
3
Remerciement :
Avant de débuter mon travail actuel, je souhaite exprimer ma gratitude envers toutes
les personnes qui ont contribué de près ou de loin à sa réalisation.
Je suis reconnaissante envers chacune de ces personnes pour leur soutien, leur
expertise et leur confiance. Leur contribution a été essentielle à la réalisation de ce travail, et
je leur suis profondément reconnaissant.
4
Sommaire :
Dédicace :.................................................................................................................................................2
Remerciement :.........................................................................................................................................3
Sommaire :................................................................................................................................................4
Liste des abréviations :.............................................................................................................................5
Introduction générale................................................................................................................................6
Chapitre 1 : l’utilité de la gestion des coûts et l’investissement des banques participatives : Approche
théorique.................................................................................................................................................13
Section 1 : présentation et définition des concepts : la gestion des coûts et l’investissement des
banques participatives.........................................................................................................................13
1.1. La gestion des coûts d’investissements et des coûts de fonctionnements dans la finance
islamique : enjeux, pratiques et types.............................................................................................14
1.2. Les domaines d'investissement des institutions bancaires participatives :.........................33
Section2 : la contribution de la gestion des coûts et des investissements à la performance des
banques participatives.........................................................................................................................55
2.1. Le rôle des coûts et des investissements dans l’amélioration de la performance...............55
2.2. La relation entre les coûts et les investissements dans l’amélioration de la performance :
Cas d’AL AKHDAR Bank.............................................................................................................83
Chapitre 2 : l’optimisation de la performance d'une banque participative à travers une gestion efficace
des coûts et des investissements conformes aux principes de la finance islamique : étude qualitative
..............................................................................................................................................................109
Section 1 : présentation de AL AKHDAR BANK, travaux et apports effectuées, et la méthodologie
de recherche suivie :.........................................................................................................................110
1.1. Présentation de AL AKHDAR BANK, travaux et apports effectuées: ............................110
1.2. Présentation et définition de la méthodologie de recherche.............................................130
Section 2 : Analyse, interprétations et discussion des résultats de l’étude de recherche.................137
2.1. Présentation et analyse des résultats de recherche............................................................137
2.2. Interprétations, discussion des résultats de travail de recherche, synthèse et
recommandations..........................................................................................................................162
Conclusion générale :...........................................................................................................................181
Annexe :................................................................................................................................................185
Liste des tableaux :...............................................................................................................................192
Liste des figures :..................................................................................................................................193
Webographie :.......................................................................................................................................194
Table de matières..................................................................................................................................195
5
Liste des abréviations :
CGAM : le groupe crédit agricole du Maroc
ICD : Développement du Secteur Privé
BID : Banque Islamique de Développement
EMU : Eastern Mediterranean University
BTI : bank al tamwil wal inmaa
ABG: albaraka banking group
QIIB : Qatar international Islamic bank
ICD: Société islamique pour le développement du secteur prive
AMMC : l’autorité marocaine du marche des capitaux
ACAPS : l’autorité de contrôle des assurances et de prévoyance sociale
CSO : La commission des finances participatives au sein du Conseil supérieur des oulémas
IFI : les institutions financières islamiques
VAN : valeur actuelle nette
TRI : taux de rentabilité interne
ARR : méthode de taux de rendement comptable
ROA: return on assets
ROE: return on equity
AAB : al akhdar bank
PNB : produit net bancaire
RBE: resultat brut d’exploitation
RE : resultat d’exploitation
CMR : cout moyen des ressources
RME : rendement moyen des emplois
RN : résultat net
CAM: le Groupe Crédit Agricole du Maroc
OCI : l'Organisation de la Coopération Islamique
6
Introduction générale
Mon sujet se repose sur l'optimisation de la performance d'une banque participative à
travers une gestion efficace des coûts et des investissements conformes aux principes de la
CHARIAA. Tout d'abord, il convient de rappeler que la finance islamique est un système
financier basé sur les principes de la charia, la loi islamique. Elle vise à fournir des solutions
financières conformes aux valeurs éthiques et morales de l'islam. Contrairement à la finance
conventionnelle, la finance islamique interdit l'intérêt et les transactions basées sur des
activités interdites par l'islam, telles que l'alcool, le jeu et les produits du porc. Les principes
fondamentaux de la finance islamique incluent la prohibition de l'intérêt usuraire (riba), le
partage des profits et des pertes (mudaraba), la participation aux investissements (musharaka),
la vente à terme sans spéculation (salam), la location-vente (ijara) et le partage des risques
(takaful). Les contrats utilisés dans la finance islamique sont basés sur des principes de
partage des risques et de partage des bénéfices, où les parties sont mutuellement engagées
dans des transactions qui favorisent la justice et l'équité. La finance islamique offre une
alternative aux systèmes financiers conventionnels en promouvant des valeurs telles que
l'équité, la transparence et la responsabilité sociale. Elle vise à soutenir le développement
économique dans le respect des principes éthiques de l'islam, en encourageant l'investissement
dans des secteurs productifs et en évitant les pratiques spéculatives. Les institutions
financières islamiques, telles que les banques participatives, les sociétés de financement et les
fonds d'investissement islamiques, appliquent ces principes dans leurs opérations et offrent
des produits et services financiers conformes à la charia
Dans ce contexte, la gestion des coûts est cruciale pour les banques participatives. En
effet, celles-ci doivent faire preuve d'une grande rigueur dans leur gestion financière pour
minimiser les coûts et maximiser les profits sans enfreindre les principes de la finance
islamique. Par ailleurs, la sélection des investissements est également essentielle pour les
banques participatives. Celles-ci doivent veiller à investir dans des projets conformes
convenables et qui offrent un rendement acceptable tout en minimisant les risques. Pour cela,
elles peuvent recourir à des instruments financiers tels que la Mourabaha (vente à terme), la
Moudaraba (partenariat), la Wakala (mandat) ou encore la Sukuk (obligation islamique).
Ces banques font face à différents types de coûts liés à leurs activités. Les coûts de
fonctionnement comprennent les dépenses liées aux opérations quotidiennes, telles que les
salaires, les frais administratifs et les dépenses liées à la technologie. Les coûts de
financement sont associés aux sources de financement utilisées par les banque participatives,
7
tels que les dépôts des clients et les produits d'investissement islamiques. Les coûts de gestion
des risques englobent les dépenses liées à la gestion et à la mitigation des risques financiers,
tels que les pertes potentielles liées aux crédits, aux investissements ou aux fluctuations des
taux d'intérêt. Et elles sont également engagées dans des investissements conformes aux
principes de la charia. Ces investissements peuvent être réalisés dans divers secteurs, tels que
l'immobilier, l'agriculture, l'industrie et les infrastructures, et visent à générer des rendements
financiers tout en respectant les exigences éthiques de la charia. La sélection et la gestion
efficaces de ces investissements sont cruciales pour améliorer la performance financière des
banques participatives. Ces deux derniers ont un impact direct sur la performance financière
des banques participative. Une gestion efficace des coûts permet de réduire les charges
opérationnelles, d'améliorer la rentabilité et d'optimiser l'utilisation des ressources financières.
D'autre part, des investissements judicieux dans des secteurs rentables et conformes aux
principes de la charia contribuent à la croissance et à la diversification des revenus des
banques islamiques. Une relation étroite entre les coûts et les investissements permet de
maximiser la performance financière globale de la banque.
Il est important de souligner que la performance financière d'une banque participative
ne se mesure pas uniquement en termes de profit, mais également en termes de création de
valeur pour la société dans son ensemble. En effet, les banques participatives ont un rôle
important à jouer dans le développement économique et social des pays dans lesquels elles
opèrent, en finançant des projets utiles à la collectivité tels que les infrastructures, l'éducation
ou la santé. L'analyse de l'influence des coûts et des investissements sur la performance
financière des banques participatives est essentielle pour comprendre les facteurs clés de
succès de ces institutions financières. En évaluant les différents types de coûts, les
investissements réalisés et leur impact sur la performance, les banques participatives peuvent
mettre en place des stratégies visant à améliorer leur rentabilité, leur efficacité et leur
durabilité. Une gestion efficace des coûts permet de réduire les dépenses inutiles et
d'optimiser l'allocation des ressources, ce qui contribue à améliorer la rentabilité et la
compétitivité de la banque participative. De plus, des investissements bien sélectionnés et
gérés permettent d'obtenir des rendements attractifs tout en respectant les principes de la
charia, ce qui renforce la confiance des clients et favorise la croissance de l'activité.
L’optimisation de la performance financière d'une banque participative à travers une gestion
efficace des coûts et des investissements est un enjeu crucial pour ces institutions. En veillant
à respecter les principes éthiques et religieux qui guident leur activité. les banques islamiques
8
peuvent contribuer au développement économique et social de leur pays tout en offrant des
produits financiers attractifs à leurs clients.
La gestion des coûts dans une banque implique une approche rigoureuse et responsable,
visant à maximiser l'efficacité opérationnelle tout en respectant les principes de la charia. Cela
nécessite une surveillance constante des dépenses, une allocation prudente des ressources et
une transparence totale dans la communication financière. D’autre part, la gestion des
investissements dans une banque participative doit se conformer aux principes éthiques de la
charia. Les investissements doivent être basés sur des activités halal, évitant les secteurs
interdits par l'islam. Une évaluation minutieuse des projets d'investissement, une gestion
prudente des risques et un suivi régulier des performances sont essentiels pour assurer la
rentabilité et la durabilité des investissements. En intégrant une gestion efficace des coûts et
des investissements conformes aux principes de la finance islamique, les banques islamiques
peuvent renforcer leur performance financière et leur réputation, attirant ainsi de nouveaux
clients et investisseurs. Cela contribue à la croissance et au développement du secteur
financier islamique dans son ensemble.
L’analyse de l'influence des coûts et des investissements sur la performance financière
d'une banque participative met en évidence l'importance d'une gestion efficace et éthique de
ces deux aspects clés. Les banques islamiques doivent veiller à optimiser leurs coûts tout en
respectant les principes de la charia et en offrant des produits financiers conformes. De plus,
elles doivent effectuer des investissements judicieux, en évaluant attentivement les risques et
en s'assurant que les projets d'investissement sont en accord avec les valeurs islamiques.
La gestion des coûts dans une banque participative implique la maîtrise des dépenses
opérationnelles, la recherche de l'efficacité et la transparence dans la communication
financière. En identifiant et en contrôlant les coûts, les banques participatives peuvent
améliorer leur rentabilité, leur compétitivité et leur capacité à fournir des services financiers
de qualité.
Quant à la gestion des investissements, elle joue un rôle clé dans la performance
financière des banques participatives. Les investissements conformes à la charia, basés sur des
activités licites et éthiques, contribuent à la création de valeur et à la durabilité financière. Une
évaluation rigoureuse des projets, une gestion des risques efficace et un suivi continu sont
essentiels pour garantir des rendements positifs et préserver la confiance des clients et des
investisseurs.
En optimisant conjointement la gestion des coûts et des investissements, les banques
participatives peuvent renforcer leur performance financière et leur réputation sur le marché.
9
Elles sont en mesure de répondre aux besoins des clients tout en respectant les principes de la
charia. Cela favorise la croissance du secteur financier islamique, contribue au développement
économique et social, et renforce la confiance des parties prenantes. Cependant, il est
important de souligner que la performance financière d'une banque participative ne se limite
pas uniquement à la gestion des coûts et des investissements. D'autres facteurs tels que la
gouvernance d'entreprise, la conformité réglementaire, la gestion des risques et la satisfaction
des clients jouent également un rôle crucial. Une approche holistique et intégrée de la gestion
est nécessaire pour garantir une performance financière solide et durable.
En fin de compte, l'analyse de l'influence des coûts et des investissements sur la
performance financière des banques participative est essentielle pour assurer leur viabilité et
leur succès à long terme. En combinant une gestion rigoureuse des coûts, des investissements
responsables et une conformité aux principes éthiques de la charia, les banques participatives
peuvent prospérer dans un environnement financier compétitif tout en préservant leur intégrité
et leur mission. L'évaluation de la santé financière d'une banque participative est essentielle
pour comprendre sa performance et sa compétitivité sur le marché. Plusieurs mesures clés
doivent être prises en compte pour cette évaluation. Mon sujet "Comment optimiser la
performance financière d'une banque participative à travers une gestion efficace des coûts et
des investissements conformes aux principes de la finance islamique" a pour objectifs
principaux d'évaluer la santé financière de la banque, de mesurer la rentabilité, la liquidité et
la solvabilité. Il est également important d'identifier les forces et les faiblesses de la banque,
ainsi que les différents coûts associés aux activités bancaires participatives et leur impact sur
la performance financière de la banque. L'étude des différents types d'investissements réalisés
par la banque participative et leur impact sur sa performance est également un objectif
important. Il est crucial d'analyser la façon dont la gestion des coûts de la banque participative
influe sur sa performance financière et de proposer des améliorations possibles. En outre,
l'examen de la composition du portefeuille d'investissement de la banque islamique et
l'identification des secteurs qui ont le plus grand impact sur sa performance sont également
des objectifs importants. Enfin, il est essentiel d'évaluer les risques qui visent les banques
participatives.
L'analyse de la performance d'une banque participative marocaine comme AL
AKHDAR BANK présente un intérêt majeur pour plusieurs raisons. Tout d'abord, les
banques participatives connaissent une croissance significative ces dernières années, et sont
devenues un acteur important dans le secteur bancaire mondial. Par conséquent, l'analyse de la
performance d'une banque participative peut offrir un aperçu unique de la manière dont ces
10
principes affectent la performance de l'institution. En outre, le Maroc est un pays qui a connu
une forte croissance économique ces dernières années, avec une demande croissante pour des
services financiers de qualité. L'analyse de la performance d'une banque participative
marocaine comme AL AKHDAR BANK peut donc fournir des informations utiles sur la
capacité des banques participatives à répondre aux besoins des clients dans un contexte
économique en évolution rapide.
L’actualité du sujet est renforcée par l’introduction des assurances Takaful sur le
marché financier est une tendance relativement récente dans le domaine de la finance
islamique. Les assurances Takaful sont un type d'assurance conforme aux principes de la
Charia, qui repose sur des concepts de solidarité, de coopération et de partage des risques
entre les participants. Le marché de l'assurance Takaful a connu une croissance rapide au
cours de cette année.
La finance islamique, en tant que système bancaire basé sur des principes éthiques et
religieux, connaît une croissance rapide dans le monde entier. Cependant, pour maintenir leur
position concurrentielle et leur rentabilité, les banques participatives doivent optimiser leur
performance à travers une gestion efficace des coûts fonctionnels et les couts
d’investissement, et des investissements conformes aux principes de la finance islamique.
Cette problématique soulève des questions importantes sur la façon dont les banques
islamiques peuvent améliorer leur rentabilité tout en respectant les principes éthiques et
religieux qui sous-tendent leur modèle commercial. Donc ma problématique sera :
- Comment optimiser la performance d'une banque participative à travers une
gestion efficace des coûts d’investissement et les couts fonctionnels, et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique ?
Dans un contexte où la finance islamique connaît une croissance rapide et où les
banques participatives sont de plus en plus nombreuses, la question de l'optimisation de leur
performance est devenue cruciale. Pour y parvenir, une gestion efficace des coûts et
des investissements conformes aux principes de la finance islamique est essentielle.
Sous-question 1 : Comment une gestion efficace des coûts peut-elle contribuer à
l'optimisation de la performance d'une banque participative ?
Sous-question 2 : Comment les investissements conformes aux principes de la finance
islamique peuvent-ils contribuer à l'optimisation de la performance d'une banque islamique ?
L'optimisation de la performance d'une banque participative est un défi complexe,
nécessitant une gestion efficace des coûts et des investissements conformes aux principes de
11
la finance islamique. Deux hypothèses peuvent être formulées pour répondre à cette
problématique.
Hypothèse 1 : En réduisant les coûts, une banque participative peut améliorer sa marge
nette et sa rentabilité, ce qui contribue à son efficacité.
Hypothèse 2 : Les investissements conformes aux principes de la finance islamique,
tels que les investissements dans des secteurs éthiques et durables, peuvent améliorer la
réputation de la banque et ainsi attirer davantage des clients, ce qui contribue à la croissance
de ses activités et à sa performance globale.
L'étude de l'influence des coûts et des investissements sur la performance d'une banque
participative marocaine nécessite une méthodologie de recherche rigoureuse et adaptée aux
spécificités de la finance islamique. Cette étude sera menée selon une approche qualitative qui
permettra de comprendre les mécanismes qui sous-tendent les relations entre les coûts, les
investissements et la performance de la banque. Les données seront collectées à partir
d'entretiens avec le responsable budget et contrôle de gestion. L'analyse des données sera
effectuée à l'aide de techniques d'analyse de contenu, afin de dégager les principales
tendances et les facteurs clés qui influencent la performance de la banque .Dans ma recherche,
j'ai utilisé la méthode documentaire pour collecter des informations pertinentes. Il est d'usage
de recourir à la documentation écrite dans toutes les recherches, car le document offre
l'avantage d'être un matériel objectif. Il permet de soulever différentes interprétations, ce qui
peut être utile pour mon travail de recherche. J'ai donc cherché et consulté des documents
traitant de l'investissement et les couts afin de recueillir des informations précieuses et variées
sur ce sujet.
Pour mener ma recherche et répondre à ma problématique, j'ai choisi d'utiliser un
ensemble d'outils qui me permettront de collecter toutes les données nécessaires. Mon
principal outil est un guide d'entretien complet qui sera utilisé pour interroger le responsable.
Grâce à ce guide, je serai en mesure de recueillir un éventail de perspectives et d'informations
précieuses pour faire une étude comparative en comparant le système des banques
participatives et les banques conventionnelles.
Pour assurer l'exactitude et la pertinence de mes résultats, j'ai soigneusement sélectionné
mon échantillon. Dans ce cas, je me concentrerai sur l'interview du responsable budget et
contrôle de gestion, car il est dans une position unique pour me fournir les informations dont
j'ai besoin pour répondre à mes questions de recherche. En menant des entretiens ciblés avec
cette partie prenante clé, je suis convaincu que je pourrai recueillir une multitude de données
12
précieuses qui me permettront de tirer des conclusions éclairées et de formuler des
recommandations significatives.
Le rapport est structuré de la manière suivante :
L'introduction générale donne une présentation générale du sujet. Le chapitre 1 aborde
l'utilité de la gestion des coûts et de l'investissement dans les banques participatives. La
section 1 présente et définit les concepts de gestion des coûts et d'investissement dans ces
banques, en mettant en évidence les enjeux, les pratiques et les types de coûts
d'investissement et de fonctionnement dans la finance islamique. La section 1.2 examine les
domaines d'investissement des institutions bancaires participatives. La section 2 du chapitre 1
explore la contribution de la gestion des coûts et des investissements à la performance
financière des banques participatives. Elle examine le rôle des coûts et des investissements
dans l'amélioration de la performance, ainsi que la relation entre ces deux aspects, en prenant
pour exemple le cas d'AL AKHDAR Bank. Le chapitre 2 se concentre sur l'optimisation de la
performance d'une banque participative grâce à une gestion efficace des coûts et des
investissements, conformément aux principes de la finance islamique. La section 1 présente
AL AKHDAR BANK, ses travaux, ses apports et la méthodologie de recherche utilisée. La
section 2 analyse, interprète et discute les résultats de l'étude de recherche, en présentant
également une synthèse et des recommandations. Enfin, le document se termine par une
conclusion générale qui récapitule les principales conclusions et contributions de l'étude.
13
Chapitre 1 : l’utilité de la gestion des coûts et l’investissement des banques
participatives : Approche théorique
1
EL KHATTABI Mohammed, SABRI Mohamed,ZAHID Abdelkahar,« La gestion des risques des banques
participatives marocaines »,Ed: volume 4 issue 1-2, Maroc, 2023, 934-Article, Text-2347-1-10-20230213
(5).pdf, consulté le 16\05\2023 .
14
1.1. La gestion des coûts d’investissements et des coûts de
fonctionnements dans la finance islamique : enjeux, pratiques et
types
En tant que finance éthique et non spéculative, la finance islamique offre une approche
alternative aux pratiques financières traditionnelles. Elle se concentre sur les investissements
dans des secteurs réels de l'économie tels que l'immobilier, l'agriculture et les infrastructures,
plutôt que sur les activités purement spéculatives. Cette approche favorise le développement
économique durable, en stimulant la croissance des industries productives et en créant des
emplois. De plus, la finance islamique met l'accent sur la responsabilité sociale des entreprises
et la redistribution équitable des profits. Elle encourage les entreprises à adopter des pratiques
durables, à respecter les droits des travailleurs et à contribuer au bien-être de la société dans
son ensemble.6
4
MZID Wadi, « la finance islamique : principes fondamentaux et apports potentiels dans le financement de la
croissance et du developpement », Tunisie, https://www.isfin.net/sites/isfin.com/files/la_finance_islamique_-
_principes_fondamentaux_et_apports_potentiels_dans_le_financement_de_la_croissance_et_du_developpement.
pdf , consulté le 16\05\2023.
5
MZID Wadi , « la finance islamique : principes fondamentaux et apports potentiels dans le financement de la
croissance et du développement », Tunisie, https://www.isfin.net/sites/isfin.com/files/la_finance_islamique_-
_principes_fondamentaux_et_apports_potentiels_dans_le_financement_de_la_croissance_et_du_developpement.
pdf , consulté le 16\05\2023.
6
MZID Wadi , « la finance islamique : principes fondamentaux et apports potentiels dans le financement de la
croissance et du
développement »,Tunisie
,https://www.isfin.net/sites/isfin.com/files/la_finance_islamique__principes_fondamentaux_et_apports_potentiel
s_dans_le_financement_de_la_croissance_et_du_developpement.pdf , consulté le 16\05\2023.
16
En promouvant l'inclusion financière et en cherchant à réduire les inégalités, la finance
islamique aspire à créer un système financier plus équitable et éthique. En mettant l'accent sur
la transparence, la responsabilité et l'équité, elle vise à renforcer la confiance des individus et
des communautés dans les institutions financières et à promouvoir une croissance économique
plus équilibrée et durable. En fin de compte, la finance islamique offre une alternative viable
et socialement responsable aux pratiques financières conventionnelles, en alignant les
activités économiques sur les principes éthiques et les valeurs islamiques.7
D’après tout ce que nous avons cité on peut dire qua le finance islamique est une finance
éthique qui respectent les principes de l’Islam, elle est relativement nouvelle sur le marché et
gagne en compétitivité par rapport à la finance conventionnelle.
7
PROMISE : PROGRAMME DE DEVELEOPPEMENT DE LA MICROFINANCE ISLAMIQUE AU
SENEGAL article: «c’est quoi la finance islamique ». https://promise.sec.gouv.sn/?page_id=2285, consulté le
16\05\2023.
8
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle », sep 2018, France, PP : 9-11. FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 16\05\2023.
17
répartis proportionnellement entre les investisseurs et les entrepreneurs. La matérialité des
échanges est également une caractéristique distinctive de la finance islamique. 9
9
GUERMAS-SAYEGH Lila « La religion dans les affaires : la finance islamique», mai 2011, PP : 12-15.
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf , consulté le 18\05\2023.
10
GUERMAS-SAYEGH Lila « La religion dans les affaires : la finance islamique», mai 2011, PP : 12-15.
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf , consulté le 18\05\2023.
11
GUERMAS-SAYEGH Lila « La religion dans les affaires : la finance islamique», mai 2011, PP : 12-15.
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf , consulté le 18\05\2023.
12
GUERMAS-SAYEGH Lila« La religion dans les affaires : la finance islamique», mai 2011, PP :12-15,
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf ,consulté le 18\05\2023.
18
Tableau 1: La différence entre la finance islamique et conventionnel
Finance islamique Finance conventionnel
Fonctionnement basé sur les principes de la Fonctionnement basé sur des principes conçus
Shari'a par l'homme
Partage des risques entre investisseur et investisseur assuré d'un taux d'intérêt
entrepreneur prédéterminé
Participation aux affaires de partenariat Prêt de l'argent pour sa récupération avec intérêts
Ces différences soulignent les aspects uniques de la finance islamique, basée sur des
principes éthiques et religieux, qui visent à favoriser le partage des risques, la participation
active dans les affaires et la responsabilité sociale, par opposition à la finance conventionnelle
qui met davantage l'accent sur les intérêts, la solvabilité et les relations financières
traditionnelles.
20
13
1.1.1.3. Les principes de la finance islamique
L’économie islamique est « Une science sociale qui étudie les problèmes économiques
des populations à la lumière des valeurs de l'Islam. Une façon de regarder l'économie
islamique serait l'utilisation des ressources pour le bien-être des personnes dans le cadre de
Charia. Ainsi, une fois le cadre de la Charia adopté, elle permettra de déterminer les divers
aspects de la gestion économique, comme le contenu de la production, le commerce, la
finance, la distribution et bien d'autres choses ». 14
Les principes de la finance islamique sont basés sur les enseignements de la religion
musulmane et visent à promouvoir des pratiques financières éthiques et responsables. Ces
principes sont considérés comme des piliers de la finance islamique, se sont les bases du
modèle financier islamique. Il s’agit des interdictions du Riba (intérêt), du Gharar
(spéculation) et du Maysir (incertitude), de l’exigence d’investissement dans les secteurs
licites, de l’obligation de partage des profits et des pertes et, enfin, du principe d’adossement
des investissements à des actifs tangibles de l’économie réelle. Ces principes font de la
finance islamique une théorie bien distincte de la finance conventionnelle. La relation banque-
client n’est plus basée sur l’endettement mais plutôt sur la coopération et le partage des
avantages du travail humain et du capital financier.15
L'Islam a établi un cadre éthique et financier spécifique qui régule les activités des
institutions financières conformes à la charia. Des principes fondamentaux visent à
promouvoir l'équité, la transparence et la responsabilité dans les transactions financières, tout
en évitant les pratiques contraires à l'éthique. Voila ces principes fondamentaux de la finance
islamique.
a) Interdiction d’intérêt :
Lorsqu'on parle de "Riba" dans le contexte du droit musulman, cela fait référence à
une situation où l'une des parties impliquées dans un contrat bénéficie d'un surplus sans
aucune contrepartie. Le Riba se manifeste notamment lorsque deux choses de même nature
13
POLET Guillaume, « La finance islamique : principes de fonctionnement et comparaison entre murabaha
immobilier et prêt hypothécaire conventionnel. » 2015-2016, P : 3. POLET_60831400_2016 .pdf ,consulté le
17\05\2023.
14
FINANCIAL ISLAM, « L’économie ISLAMIQUE », http://fr.financialislam.com/leacuteconomie-
islamique.html , consulté le 17\05\2023.
15
21
sont échangées directement et qu'une partie en tire un avantage supplémentaire. 16 Il est
également défini comme un surplus de bénéfice accordé à une partie lors du remboursement
d'une dette, lorsque les modalités de paiement et de délai ont été spécifiées explicitement ou
implicitement lors de la rédaction du contrat. Ces pratiques sont couramment observées dans
les crédits, les prêts ou les placements proposés par les institutions bancaires et les organismes
financiers traditionnels. Selon Jacques AUSTRUY (2006)17, La loi musulmane cherche à
promouvoir l'égalité, ce qui se traduit par l'interdiction du Riba. Selon la Charia, il est
clairement établi que tout prêteur ne peut tirer aucun profit du prêt consenti, à moins que
l'emprunteur ne lui en fasse la proposition volontairement après avoir remboursé le prêt. Cette
proposition doit être libre de toute condition, explicite ou implicite, qui aurait été associée à
l'accord initial du prêt.
Cette interdiction repose sur deux principes fondamentaux : l'argent n'est pas destiné à
être productif et seul Dieu est le maître du temps. Lorsque l'on parle de "Riba" dans le
contexte du droit musulman, il s'agit de l'interdiction de bénéficier d'un surplus sans aucune
contrepartie dans les contrats financiers. Le Riba se manifeste lorsque l'une des parties tire un
avantage supplémentaire sans échange équitable. Cela peut se produire lorsque deux choses
de même nature sont échangées directement et qu'une partie en bénéficie davantage. Le
concept de Riba s'applique notamment aux pratiques financières telles que les crédits, les
prêts ou les placements offerts par les institutions bancaires et les organismes financiers
traditionnels.
Selon la loi musulmane, qui cherche à promouvoir l'égalité, le Riba est strictement
interdit. Selon la Charia, tout prêteur ne peut pas tirer de profit du prêt consenti, à moins que
l'emprunteur ne lui en fasse la proposition volontairement après avoir remboursé le prêt. Cette
proposition doit être libre de toute condition, explicite ou implicite, qui aurait été associée à
l'accord initial du prêt. Ainsi, l'idée est que le prêt ne doit pas générer de bénéfice ou d'intérêt
pour le prêteur. Cette interdiction repose sur deux principes fondamentaux : premièrement,
l'argent n'est pas considéré comme un moyen de produire de la richesse par lui-même, mais
plutôt comme un moyen d'échange. Deuxièmement, seul Dieu est considéré comme le maître
16
GUERANGER François, « Finance islamique », chapitre 2 : le droit islamique des affaires, 2009, P : 25,
https://www.cairn.info/finance-islamique--9782100531981-page-25.htm, consulté le 17\05\2023.
17
« L’islam face au développement économique», collection économie et humanisme, les éditions ouvrières,
2006, P :52. https://www.persee.fr/doc/reco_0035-2764_1963_num_14_4_407567_t1_0608_0000_001 ,
consulté le 17\05\ 2023.
22
du temps, ce qui signifie que le bénéfice ou l'intérêt ne peut être déterminé à l'avance, car seul
Dieu connaît l'avenir.18
Un autre aspect que la Charia demande est l'absence d'incertitude dans toutes les
transactions, ce qui est appelé "Gharar". Ce terme fait référence à toute forme de flou,
d'incertitude ou de risque pouvant entourer le bien échangé. C'est pourquoi il est nécessaire de
préciser en détail la nature d'une marchandise, que ce soit sa qualité, sa quantité ou encore son
prix préalablement fixé. Ces certitudes sont essentielles et peuvent ne pas toujours être
présentes dans la finance conventionnelle, notamment dans des produits financiers complexes
tels que les contrats à terme, les swaps ou les produits dérivés encore plus complexes comme
les subprimes.
21
MORITIE Camara, «Le système économique et financier islamique: alternative ou appui au capitalisme? » N°
20 – 2010 P : 42. , Consulté le 18\05\ 2023.
22
« FINANCIAL ISLAM » - les principes de la finance islamique. http://fr.financialislam.com/les-principes-de-
la-finance-islamique.html , consulté le 18\05\ 2023.
24
finance islamique cherchent à concilier leurs croyances religieuses avec leurs activités
financières, créant ainsi un système financier plus éthique et durable.23
Ce partage des risques plutôt que leur transfert peut contribuer à une plus grande
discipline au sein du système financier, alors que le manque de discipline et les excès sur les
marchés sont identifiés comme l'une des causes de la crise financière. La finance islamique
met ainsi l'accent sur la responsabilité, la transparence et l'engagement dans des transactions
basées sur des partenariats durables et éthiques, offrant une alternative aux pratiques
financières conventionnelles.27
Les banques islamique dites participatives au Maroc doit respecter ces principes a fin
de garantir leur conformité à la charia et la loi islamique, tout en garantissant une approche
éthique et socialement responsable de la finance.
26
POLET Guillaume, « la finance islamique : principes de fonctionnement et comparaison entre murabaha
immobilier et prêt hypothécaire conventionnel. » 2015-2016, PP : 19-20-21.
POLET_60831400_2016 .pdf ,consulté le 22\05\2023.
27
POLET Guillaume, « La finance islamique : principes de fonctionnement et comparaison entre murabaha
immobilier et prêt hypothécaire conventionnel. » 2015-2016, PP : 19-20-21.
POLET_60831400_2016 .pdf ,consulté le 22\05\2023.
26
1.1.1.4. Les enjeux de la finance islamique
La finance islamique présente plusieurs enjeux importants, tant d'un point de vue
économique que social et éthique. Voici quelques-uns des principaux enjeux de la finance
islamique :
28
GUERMAS-SAYEGH Lila, «La religion dans les affaires : la finance islamique» , mai 2011 ,
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf, consulté le 19\05\2023.
29
GUERMAS-SAYEGH Lila, «La religion dans les affaires : la finance islamique» , mai 2011,.
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf , consulté le 19\05\2023.
30
GUERMAS-SAYEGH Lila, «La religion dans les affaires : la finance islamique», mai 2011 .
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf , consulté le 19\05\2023.
27
d'exploitation. Cela peut contribuer à renforcer la confiance des clients dans le
système financier et à promouvoir une culture financière plus responsable. 31
En somme, les enjeux de la finance islamique résident dans sa capacité à fournir des
solutions financières conformes à la Charia, à promouvoir l'inclusion financière, la stabilité, le
développement économique durable, ainsi qu'à incarner des valeurs éthiques et une
responsabilité sociale.
L'étude des coûts d'investissement dans la finance islamique est un domaine important
qui se concentre sur l'évaluation et la gestion des coûts liés aux investissements réalisés par
les institutions financières. Dans le cadre de la finance islamique, les investissements sont
soumis à des principes éthiques et juridiques spécifiques. Il convient de noter que l'approche
théorique et les pratiques spécifiques liées aux coûts d'investissement dans la finance
islamique peuvent varier en fonction des pays, des institutions financières et des
interprétations des érudits islamiques.32
Le cout généralement peut être défini comme la valeur donnée a une consommation de
facteur de production dans le cadre de réalisation d’un bien ou d’un service entant qu’activité
économique.33 Et l’investissement c’est une dépense immédiate destinée à augmenter, a long
terme, la richesse de celui qui l’engage34 .Donc les coûts d'investissement désignent les
dépenses engagées par l’institution pour acquérir des actifs ou des investissements dans le but
de générer des revenus et de soutenir ses activités principales. Ces coûts sont liés aux
décisions d'investissement prises par la banque et comprennent divers éléments. Les coûts
d'investissement d'une banque sont un aspect crucial de ses activités, car ils déterminent sa
capacité à générer des revenus et à assurer sa croissance à long terme. Ces coûts sont liés aux
décisions d'investissement prises par la banque, qui consistent à allouer des ressources
financières pour acquérir des actifs ou réaliser des investissements stratégiques.
31
32
GUERMAS-SAYEGH Lila, «La religion dans les affaires : la finance islamique» , mai 2011.
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf , consulté le 19\05\2023.
33
SUMUP, « qu’est ce que le cout dans l’économie ». https://www.sumup.com/fr-fr/factures/termes-
comptables/couts/ , consulté le 19\05\2023.
34
L-EXPERT COMPTABLE, « qu’est ce qu’un investissement? Définition économique, comptable, et retour sur
l’investissement ». https://www.l-expert-comptable.com/a/529709-qu-est-ce-qu-un-investissement.html ,
consulté le 19\05\2023.
28
1.1.2.2. Les Types des coûts d’investissement :
Les coûts d'investissement engagés par une entreprise peuvent prendre différentes
formes, notamment les investissements en capital fixe, les investissements en capital
circulant, les dépenses liées aux projets de développement et les frais de marketing. La
gestion efficace de ces coûts est essentielle pour assurer la croissance et la réussite de
l'entreprise à long terme. Alors voila les types des couts d’investissement 35 :
En conclusion, les coûts d'investissement revêtent une importance capitale pour les
entreprises, car ils englobent divers aspects tels que les acquisitions d'actifs conformes, le
financement de projets conformes, la participation aux bénéfices et aux pertes, le
35
NADEM YOUSSEF responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
29
développement de produits conformes, ainsi que les coûts de conformité et de supervision
dans le cadre de la finance islamique. La gestion efficace de ces coûts est essentielle pour
assurer la croissance et le succès à long terme de l'entreprise. En allouant judicieusement les
ressources et en mettant en place des pratiques de contrôle appropriées, les entreprises
peuvent optimiser leurs investissements, réduire les risques et renforcer leur conformité aux
principes éthiques et aux normes de la charia. Ce faisant, elles sont en mesure de créer une
base solide pour leur développement, tout en respectant les principes fondamentaux de la
finance islamique.
L'étude des coûts de fonctionnement est une démarche essentielle pour les entreprises
afin de comprendre et d'analyser les dépenses liées à leurs activités quotidiennes. Cette étude
permet de quantifier et de comprendre les différents éléments de coûts nécessaires pour
maintenir l'entreprise en fonctionnement.
Les coûts de fonctionnement sont les dépenses régulières et récurrentes engagées par
une entreprise ou une organisation pour maintenir ses activités opérationnelles. Ces coûts sont
nécessaires pour assurer le bon fonctionnement quotidien de l'entreprise, indépendamment de
la production ou des investissements à long terme. Les coûts de fonctionnement comprennent
une variété d'éléments tels que les salaires et les avantages sociaux des employés, les frais de
location et d'entretien des locaux, les coûts de marketing, les dépenses administratives, les
services publics, les frais de communication, les frais de transport, les dépenses liées à la
technologie, etc. Les coûts de fonctionnement jouent un rôle très important dans la viabilité
et la pérennité d'une entreprise. Ils représentent les dépenses nécessaires pour maintenir les
opérations quotidiennes et garantir la continuité des activités, indépendamment des projets
d'investissement à plus long terme. Ces coûts englobent une multitude d'éléments qui
contribuent à la stabilité et à l'efficacité de l'entreprise. Tout d'abord, les salaires et les
avantages sociaux des employés représentent une part importante des coûts de
fonctionnement.
36
INVESTIR SORCIER, « définition des couts de Fonctionnement »,
https://www.investirsorcier.com/definition-des-couts-de-fonctionnement/ , consulté le 17\05\2023.
30
Les employés sont les acteurs clés de l'entreprise et leur rémunération constitue un
investissement essentiel pour maintenir leur engagement et leur productivité. Les avantages
sociaux, tels que les assurances, les régimes de retraite et les prestations médicales,
contribuent également à attirer et à fidéliser des talents qualifiés. Ensuite, les frais de location
et d'entretien des locaux sont des dépenses incontournables pour assurer un espace de travail
adéquat. Que ce soit la location d'un bureau, d'un entrepôt ou d'un espace de vente au détail,
ces coûts doivent être pris en compte pour permettre le bon fonctionnement des activités. De
plus, l'entretien régulier des installations et des équipements est essentiel pour maintenir un
environnement de travail sûr et efficace. Les coûts de marketing jouent également un rôle
crucial dans la promotion et la commercialisation des produits ou services de l'entreprise. Ces
dépenses englobent les activités de publicité, de relations publiques, de marketing digital,
ainsi que la création de supports de communication. Une stratégie de marketing efficace peut
permettre d'attirer de nouveaux clients, de fidéliser les clients existants et de renforcer la
notoriété de la marque. 37
Par ailleurs, les dépenses administratives, telles que les frais de comptabilité, les
honoraires professionnels, les frais juridiques et les dépenses liées à la gestion des ressources
humaines, font également partie des coûts de fonctionnement. Ces frais sont essentiels pour
assurer le respect des réglementations en vigueur, garantir une gestion financière saine et
maintenir la conformité aux normes légales. Les services publics, tels que l'électricité, l'eau, le
chauffage et la climatisation, représentent également des coûts de fonctionnement importants.
Ces dépenses sont nécessaires pour maintenir un environnement de travail confortable et
opérationnel. En outre, les frais de communication, y compris les services de téléphonie,
d'accès à Internet et de connectivité, sont indispensables dans le monde des affaires moderne.
Ils permettent la communication interne et externe, les échanges avec les clients, les
partenaires et les fournisseurs, ainsi que l'accès à l'information et aux outils numériques
nécessaires à la productivité. Et pour les dépenses liées à la technologie, telles que l'achat et
la maintenance des équipements informatiques, les logiciels et les systèmes de gestion, sont
essentielles pour optimiser les processus et soutenir les opérations de l'entreprise. 38 Les coûts
37
INVESTIR SORCIER, « définition des coûts de fonctionnement »,
https://www.investirsorcier.com/definition-des-couts-de-fonctionnement/ , consulté le 17\05\2023.
38
JOUBERT Sylvie, « l’évaluation des couts de fonctionnement des investissements locaux » Ed : No 5, France,
2017,PP :53-57.https://www.cairn.info/revue-gestion-et-finances-publiques-2017-5-page-52.htm#:~:text=Les
%20couts%20de%20fonctionnement%20sont,li%C3%A9s%20au%20fonctionnement%20des%20ouvrages,
Consulté le 17\05\2023.
31
de fonctionnement sont souvent considérés comme des charges courantes qui sont nécessaires
pour maintenir les activités quotidiennes de l'entreprise.
a) Les coûts de personnel : Ils comprennent les salaires, les traitements, les
charges sociales et les avantages sociaux des employés de la banque, tels que
les gestionnaires de comptes, les conseillers financiers, le personnel
administratif, les agents de crédit, etc.
b) Les coûts liés aux locaux : Il s'agit des dépenses de location ou de propriété
des locaux de la banque, y compris les agences, les succursales, les bureaux
centraux, ainsi que les coûts d'entretien, de nettoyage, d'assurance et de
sécurité.
c) Les coûts informatiques et technologiques : Ils englobent les dépenses liées
aux systèmes informatiques, aux logiciels, aux infrastructures de réseau, aux
serveurs, aux équipements de télécommunication, ainsi qu'à la maintenance et
à la mise à jour des technologies utilisées par la banque.
d) Les coûts de communication : Ils comprennent les frais liés aux services de
téléphonie, d'internet, de courrier, de messagerie, de télécopie, ainsi que les
frais de communication interne et externe de la banque.
e) Les coûts de conformité réglementaire : Ils incluent les dépenses liées à la
conformité aux réglementations bancaires et financières, telles que les frais
juridiques, les frais de conformité, les audits, les rapports réglementaires, etc.
f) Les coûts de marketing et de publicité : Ils englobent les dépenses liées à la
promotion de la banque, à la publicité, aux campagnes marketing, aux
événements, aux relations publiques, aux études de marché, etc.
g) Les frais de transaction et de traitement : Ils comprennent les frais liés aux
opérations de dépôt, de retrait, de virement, de prêt, de change de devises, ainsi
que les frais de traitement des paiements, des chèques, des cartes de crédit, etc.
39
NADEM Youssef, directeur de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
32
h) Les coûts liés aux services externes : Ils englobent les frais liés aux services
fournis par des tiers, tels que les frais de conseil, les honoraires d'avocats, les
frais d'audit, les services de gestion des risques, les services de sécurité, etc.
i) Les frais généraux et administratifs : Ils incluent les dépenses courantes de
la banque, telles que les frais de fournitures de bureau, les frais de voyage et de
représentation, les frais de formation, les frais de licences, les frais d'assurance,
les frais bancaires, etc.
Il est important de noter que les types de coûts de fonctionnement peuvent varier en
fonction de la taille de la banque, de ses activités spécifiques, de sa localisation géographique
et de sa structure organisationnelle. Chaque banque aura ses propres catégories de coûts de
fonctionnement en fonction de ses besoins et de ses opérations.
Cela inclut les dépenses liées au personnel, à la technologie, aux infrastructures et aux
activités de conformité réglementaire. Les banques participatives doivent maintenir un
33
équilibre entre l'efficacité opérationnelle et le respect des principes islamiques, en veillant à ce
que les coûts de fonctionnement ne compromettent pas l'intégrité des transactions et des
services proposés. Les enjeux économiques, sociaux et éthiques associés à cette gestion des
coûts sont des éléments clés pour les banques participatives dans leur quête de réussite et de
confiance de leurs clients. La transparence des coûts et des pratiques est essentielle pour
maintenir la confiance des investisseurs et des déposants. De plus, une gestion efficace des
coûts permet aux banques participatives de proposer des produits et services financiers
compétitifs et accessibles, favorisant ainsi l'inclusion financière et le développement
économique dans les communautés qu'elles desservent. En somme, la gestion des coûts
d'investissements et des coûts de fonctionnement dans la finance islamique représente un défi
important, mais crucial pour les banques participatives.
Les institutions bancaires participatives ont émergé comme une alternative financière
respectant les principes de la Charia. Leur approche se distingue de celle des banques
conventionnelles, car elles privilégient des pratiques conformes à la morale islamique,
notamment dans leurs domaines d'investissement. Ces institutions offrent des solutions
financières qui favorisent la transparence, l'équité et la responsabilité sociale. Dans cette
partie, nous explorerons les principaux domaines d'investissement des banques participatives,
mettant en lumière leur engagement envers des secteurs tels que l'immobilier,
l'entrepreneuriat, le commerce international et bien d'autres.40
40
ROUX Michel, « finance éthique, finance islamique : quelles convergences et potentialités de développement
dans la banque de détail française? » Ed : 3-4, France, 2012, PP : 103-109, https://www.cairn.info/revue-des-
sciences-de-gestion-2012-3-page-103.htm , consulté le 23\05\2023.
34
1.2.1.1. Définition des banques participatives
La banque participative est une entreprise dont le mode de fonctionnement repose sur
les principes de la Charia, la justice, l’équité et la transparence sont les principales valeurs
retenues par ce système de finance. Dans les faits, la banque islamique se caractérisé par la
prohibition de l’intérêt et par la responsabilité sociale de l’investissement, sont ainsi
interdites toutes les transactions ayant recours à l’intérêt ou à la spéculation. La banque
islamique se dit être en accord avec le droit musulman.41
Il y a des exemples des banques participatives au Maroc comme : Umnia Banque (filiale de
CIH BANK et Qatar International Islamique Banque). Banque Assafa (filiale de
Attijariwafa banque) Banque al Yousr (filiale du groupe BCP et du Saoudien Guidance).
A côté des banques participatives, trois banques conventionnelles ont également été
autorisées à ouvrir des fenêtres participatives (guichets ou agences participatifs) pour
présenter à leurs clients des services participatifs :
Dans ce contexte, le système bancaire conventionnel, basé sur l'intérêt, occupe une
place prépondérante. Cette particularité fait l'objet de développements approfondis, tant en ce
qui concerne ses fondements islamiques que son rôle dans le fonctionnement du système
bancaire islamique, ainsi que les relations qu'elle entretient avec le système bancaire
classique. Cependant, il existe une autre caractéristique tout aussi essentielle : les banques
islamiques sont nées d'un "renouveau" de la pensée islamique, de son rapport avec les
transactions modernes. Leurs fondements ne sont donc pas seulement économiques, mais
reflètent également des valeurs spirituelles, des traditions sociales et des aspects intrinsèques
des lois de l'Islam.42 Il est donc difficile d'analyser ce type de banques uniquement selon les
critères techniques habituels. Elles semblent plutôt relever de la catégorie des banques de
développement, du moins sur le plan normatif, car il convient de nuancer les jugements sur le
plan pratique, plutôt que d'être considérées dans le cadre de l'analyse des banques existantes.
42
ALKAZAZ Aziz, « les capitaux de l’islam », Ed : CNRS, 2001, PP : 101-105,
https://books.openedition.org/editionscnrs/865?lang=fr , consulté le 23\05\2023.
36
1.2.1.2. Les sources du système financier des banques
islamique 43
Les mécanismes et institutions de la finance islamique sont donc basés sur les sources
du droit islamique. Par ordre d'importance, ces sources comprennent :
a)Le Coran :
Considéré comme le livre sacré de l'islam, joue un rôle central dans la définition des
principes et des normes de la finance islamique. Il est considéré comme la parole de Dieu
révélée au prophète Mahomet, et il contient des enseignements fondamentaux qui guident les
croyants musulmans dans tous les aspects de leur vie, y compris dans les domaines financier
et commercial. Le Coran aborde des concepts clés tels que l'équité, la justice, la responsabilité
sociale et la prohibition de l'intérêt usuraire (riba).44
b) La Sunna :
Fait référence aux traditions et aux pratiques du prophète Mahomet telles qu'elles ont
été rapportées dans les hadiths, qui sont des recueils de paroles, d'actes et d'approbations du
prophète. La Sunna fournit des exemples concrets de comportements et de décisions prises
par le prophète Mahomet, qui sont considérés comme des sources d'inspiration pour les
musulmans. Dans le contexte de la finance islamique, la Sunna peut être consultée pour
guider les pratiques financières conformes à la morale et à la conduite éthique.
43
TOUBBALI Hamoud, BABIT, Ahmed,BOULKHBAR Noureddine, BABIT El Ouali, « la perception des
fonctionnaires, employés et salaries de la ville de Laayoune envers les banques participatives, Maroc, 2019 PP :
7-8-9, (41) PFE sur les banques participatives au Maroc. | Hamoud Toubbali - Academia.edu , consulté le
23\05\2023.
44
LA FINANCE POUR TOUT, « Origines et fondements de la finance islamique », 2021,
https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/finance-et-societe/nouvelles-economies/finance-islamique/
origines-et-fondements-de-la-finance-islamique/, consulté 23\05\2023.
37
c) L'Ijma :
Est un concept qui se réfère au consensus des savants musulmans sur une question
donnée. Lorsqu'un consensus est atteint parmi les érudits qualifiés et reconnus de l'islam, il est
considéré comme une source d'autorité et de légitimité pour la prise de décisions juridiques et
éthiques. Dans le domaine de la finance islamique, l'Ijma peut être invoqué pour clarifier des
questions complexes ou émergentes qui n'ont pas été explicitement traitées dans le Coran ou
la Sunna.
d) Le Qiyas :
Quant à lui, est un raisonnement analogique basé sur des situations similaires déjà
traitées par la jurisprudence islamique. Il permet d'appliquer des principes énoncés dans le
Coran, la Sunna ou l'Ijma à des contextes nouveaux ou spécifiques. En utilisant le Qiyas, les
juristes musulmans peuvent établir des liens logiques entre des situations similaires et déduire
des règles et des normes applicables à une nouvelle situation.45
a) Le risque de crédit47 :
Le risque de crédit constitue l'un des risques les plus délicats et préjudiciables
auxquels une banque peut être exposée. Il est essentiel pour une institution financière,
notamment les banques participatives, de prêter une attention particulière à la gestion de ce
risque afin de réduire la probabilité de défaut de paiement. Le risque de crédit peut être défini
comme la perte potentielle résultant de l'incapacité d'un emprunteur à remplir ses obligations
de remboursement. Cette situation a des conséquences importantes pour une institution
financière, car tout défaut de paiement représente une perte économique sèche que le
créancier doit supporter.
Les banques participatives sont confrontées aux risques de crédit classiques, tout
comme les banques conventionnelles. Ce risque peut se manifester notamment dans les
contrats de Mourabaha, où il est lié à la défaillance de l'acheteur, ainsi que dans les modes de
financement participatifs tels que la Moucharka et la Moudharaba. Dans ces contrats, le risque
de crédit résulte du non-paiement par l'entrepreneur de sa part revenant à la banque.
Toutefois, il est généralement considéré que dans le contrat de Mourabaha, ce risque est
moins préoccupant, car l'actif financé est facilement identifiable. En cas de défaut de paiement
de la part du client, la banque peut récupérer l'actif et le vendre sur un marché secondaire. En
revanche, dans le contrat de Moudharaba, le risque de crédit est plus prononcé, car d'une part,
la banque n'a pas le droit de participer à la gestion du projet, et d'autre part, l'entrepreneur peut
ne pas divulguer des informations cruciales sur le projet ou ses compétences. La notation de
chaque contrat peut jouer un rôle important dans la gestion de ce risque.48
46
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle »,sep 2018, France, PP :9-11, FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 23\05\2023.
47
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur la
performance du système bancaire participatif au Maroc », Vol 7, No1, Maroc, 2023, PP :71-72, 34143-102418-
1-PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
48
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle »,sep 2018, France, PP :71-72, FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 23\05\2023.
39
b) Le risque de liquidité :49
Le rôle fondamental d'une banque est d'assurer la disponibilité de liquidités, mais cette
responsabilité n'est pas toujours remplie par les institutions financières, en particulier lors de
périodes de stress sur les marchés, souvent déclenchées par une chute importante des prix. Les
banques reçoivent principalement des dépôts à court terme de la part de leurs clients et
accordent des prêts à moyen et long terme. Cela peut entraîner un décalage entre les sommes
prêtées et les sommes disponibles, créant ainsi un risque de manque de liquidité.
Habituellement, les banques sont en mesure de faire face aux retraits grâce à leurs réserves de
liquidités, car les retraits quotidiens sont anticipés. Il est important de noter que le risque de
liquidité ne découle pas d'un excès de retraits, mais plutôt de leur non-anticipation.
c) Le Risque de marché :
Le risque de marché concerne la possibilité de subir des pertes en raison de
fluctuations défavorables des prix sur le marché. Ce risque est devenu une préoccupation pour
les banques à partir des années 80, lorsque celles-ci ont commencé à investir dans des titres en
réponse à la hausse des prix sur les marchés boursiers. Bien que cela ait conduit à une plus
49
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle », sep 2018, France, PP :72-73, FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 23\05\2023.
50
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur les
performance du système bancaire participatif au Maroc », Vol 7, No1, Maroc, 2023, P :46, 34143-102418-1-
PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
40
grande diversification de leurs portefeuilles, il est devenu plus difficile de mesurer le risque
associé.51
Est un risque majeur auquel les banques traditionnelles sont confrontées. Il se réfère à
la possibilité de voir les résultats de la banque affectés par une baisse due à une évolution
défavorable des taux d'intérêt. Dans les institutions financières islamiques, où l'intérêt est
prohibé, la question se pose de savoir comment ce risque d'intérêt existe. Les banques
islamiques utilisent des taux de référence tels que le LIBOR pour ajuster les rendements des
comptes d'investissement aux taux de crédit des banques classiques, afin de prévenir la
migration des dépôts vers les banques traditionnelles. Cependant, les variations des taux
d'intérêt peuvent également avoir des effets indirects sur les banques islamiques via ce taux de
référence. Une variation du taux de référence LIBOR peut devenir encore plus problématique,
car les banques islamiques devront verser davantage de profits aux futurs déposants tout en
recevant moins de revenus provenant des utilisateurs de fonds à long terme.52
e) Le risque de marge :
Se réfère à la perte en capital sur les titres à rendement variable. Les banques
islamiques sont également exposées à ce risque, qui dépend des variations des taux de
référence qu'elles utilisent.
Les contrats sont liés à un certain taux de marge, et tout changement du taux de
référence expose ces contrats à des risques. Les instruments à long terme à taux fixe, tels que
la Mourabaha, présentent un risque de marge plus élevé, tandis que la Mourabaha à court
terme est considérée comme présentant le moins de risque de marge, suivie par l'Ijara. Les
principes de Moucharka et de Moudharaba portent généralement sur des engagements à long
terme et présentent donc plus de risques.53
51
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur les
performance du système bancaire participatif au Maroc », Vol 7, No1, Maroc, 2023, P :55, 34143-102418-1-
PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
52
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle »,sep 2018, France, P :74, FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 23\05\2023.
53
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle »,sep 2018, France, P :75. FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 23\05\2023.
41
f) Le risque de variation de valeur :
Il est lié à une position détenue sur un actif financier. Si le prix d'un bien acheté par
une banque en vue de sa revente diminue entre la date d'achat et la livraison, la banque risque
de le vendre à une valeur inférieure à son prix d'achat. Ce risque est particulièrement présent
dans les contrats de Mourabaha. Les banques islamiques font face à ce risque en maintenant
un stock de marchandises pour prévenir de futures ventes. Si elles peuvent anticiper les
demandes spécifiques de certains clients, elles doivent réduire au maximum le temps entre
l'achat et la revente du bien, généralement en quelques secondes, en faisant appel à des
courtiers en matières premières.54
La finance islamique, qui fait partie de la finance éthique, englobe non seulement des
aspects financiers, mais aussi des aspects psychologiques et sociaux. Ainsi, sa réputation, son
image et sa crédibilité sont à la fois des sources de développement et des sources de risque. Le
risque de réputation est complexe à identifier, à définir, à mesurer et à réduire.
54
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle »,sep 2018, France, P :75. FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 23\05\2023.
55
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur les
performance du système bancaire participatif au Maroc »,Vol 7, No1, Maroc, 2023, PP :55-56. 34143-102418-1-
PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
56
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur les
performance du système bancaire participatif au Maroc »,Vol 7, No1, Maroc, 2023, P :77. 34143-102418-1-
PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
42
i) Le risque commercial déplacé: 57
« Le risque commercial déplacé est dû à un transfert de risque associé aux dépôts vers
les actionnaires de la banque. Parfois, les actionnaires se trouvent contraints de délaisser une
partie de leurs bénéfices pour rémunérer les déposants, afin de prévenir des retraits massifs
causés par des taux de rendement faibles ». En théorie, le rendement distribué aux déposants
devrait dépendre uniquement des bénéfices ou des pertes réalisées grâce à l'utilisation de ces
dépôts. Cependant, si la banque n'obtient pas de bons résultats, elle ne sera pas en mesure de
verser un rendement équivalent à celui offert par d'autres banques islamiques ou banques
conventionnelles. Dans une telle situation, les déposants seront incités à retirer leurs fonds et
les déposer dans une autre banque offrant un meilleur rendement. Pour les convaincre de
rester, la banque doit soit manipuler le taux de rendement, soit réduire la part des actionnaires.
Dans les deux cas, la banque s'éloigne des principes de la Charia. Cette manipulation vise à
éviter la perte de clients confrontés à un manque à gagner par rapport aux autres taux de
rendement disponibles sur le marché.
Les déposants qui confient leur capital à une banque cherchent à obtenir le rendement
le plus élevé possible sur le marché, afin de maximiser leurs gains financiers. Cependant, le
taux de rendement sur les dépôts d'investissement est variable, ce qui crée une incertitude
quant à la valeur réelle de ces dépôts. Cette variation constitue une source d'incertitude qui
peut inciter les déposants à retirer massivement leurs fonds. Ainsi, les retraits liés au taux de
rendement représentent un risque spécifique pour les banques islamiques. Ces institutions
doivent être en mesure d'allouer les fonds nécessaires à tout moment pour faire face à de tels
retraits. Il est essentiel pour les banques islamiques de maintenir une liquidité adéquate pour
57
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur les
performance du système bancaire participatif au Maroc »,Vol 7, No1, Maroc, 2023, PP :78-79, 34143-102418-1-
PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
58
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur la
performance du système bancaire participatif au Maroc »,Vol 7, No1, Maroc, 2023, P :46, 34143-102418-1-
PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
43
répondre aux demandes de retrait de leurs clients lorsque les taux de rendement sont
relativement faibles.
59
AIT MALHOU Fatime, MAIMOUN Ahmed, « L’expérience marocaine en finance participative : Bilan et
défis à relever », 2020, Maroc, P : 207, 20091-57034-2-PB (5).pdf , consulté le 23\05\2023.
60
AIT MALHOU Fatime, MAIMOUN Ahmed, « L’expérience marocaine en finance participative : Bilan et
défis à relever », 2020, Maroc, P : 207, 20091-57034-2-PB (5).pdf , consulté le 23\05\2023.
44
et de l'accompagnement pour le personnel des banques participatives, en particulier pour ceux
qui n'ont pas de formation de base en finance participative. Étant donné que de nombreux
employés sont recrutés en interne, il est crucial de leur offrir des opportunités de formation et
de développement professionnel afin de renforcer leurs compétences dans ce domaine
spécifique. Cela contribuera à améliorer leur performance et leur capacité à répondre aux
exigences de l'industrie financière participative. 61
En outre, il faut mettre en place des programmes de formation de haute qualité dans
les différents métiers liés à la finance participative. Ces formations doivent être conçues pour
répondre aux besoins spécifiques du secteur, en fournissant les connaissances et les
compétences nécessaires pour exercer efficacement les différentes fonctions dans les banques
participatives.
Les banques participatives se distinguent par leur approche basée sur les principes de
la Charia, ce qui se reflète dans les types d'investissement qu'elles proposent. Ces institutions
financières mettent l'accent sur des investissements conformes à l'éthique islamique, visant à
promouvoir le partage des risques, et la transparence.
Ainsi, les investissements des banques participatives sont basés sur des contrats
conformes à la Charia, tels que la Mourabaha, l’Ijara, la Moudaraba et la Musharaka. Ces
contrats visent à établir une relation de partage des risques et des profits entre la banque et ses
clients, plutôt qu'une relation de prêt avec intérêt. Les investissements des banques
participatives sont principalement orientés vers des secteurs économiques jugés halal (licites)
selon la Charia, tels que l'immobilier, l'agriculture, l'industrie, le commerce et les services.
61
AIT MALHOU Fatima, MAIMOUN Ahmed, « l’expérience marocaine en finance participative : bilan et défis
à relever », Maroc, 2020, P : 207, 20091-57034-2-PB (3).pdf , consulté le 23\05\2023.
45
Les critères éthiques et sociaux sont également pris en compte lors de la sélection des projets
d'investissement. 62
Il convient de noter que les banques participatives doivent respecter des normes et des
comités de conformité spécifiques pour s'assurer que leurs investissements sont en conformité
avec les principes de la Charia. Ces normes sont généralement établies par des organismes de
réglementation islamiques et des conseils de jurisprudence islamique.
a) Financement immobilier :
46
ou les acquéreurs afin de fournir les fonds nécessaires à la réalisation des projets. Ces
investissements visent à soutenir le développement de l'industrie immobilière tout en
respectant les principes éthiques de la finance islamique.64
Il est important de noter que les banques participatives veillent à ce que les biens
immobiliers financés ne soient pas en contradiction avec les valeurs islamiques, par exemple
en évitant les investissements dans des activités interdites comme l'alcool, le jeu ou les
produits illicites. 65
Les entreprises ont souvent besoin de fonds pour diverses raisons, telles que
l'acquisition de biens et d'équipements, le recrutement de personnel, l'expansion
géographique, la recherche et développement, le marketing, etc. Le financement des
entreprises vise à fournir les ressources financières nécessaires pour répondre à ces besoins.66
Dans le cadre des banques participatives, le financement des entreprises est également
une composante essentielle de leur activité. Les banques participatives jouent un rôle crucial
en soutenant le développement des entreprises conformément aux principes de la finance
islamique. Le financement des entreprises dans les banques participatives se fait de manière
éthique et en respectant les principes de la Charia. Les besoins de financement des entreprises
peuvent varier en fonction de leur stade de développement, de leur secteur d'activité et de
64
JAOUHARI Lhassane, « la pratique du produit mourabaha et les préceptes du conseil supérieur des oulémas
(CSO) : Quels points de convergences et de divergences ? », Volume 5 : Numéro 3,2022, Maroc, PP :327-328.
1000-Article Text-3565-1-10-20220802.pdf , consulté le 20\05\2023.
65
RAMDAN Nadia, SADOU Nawal, « La finance islamique : fondements théoriques et réalité. Cas : des
banques islamiques en Algérie », 2015, Algérie, P: 14,
http://univ-bejaia.dz/xmlui/bitstream/handle/123456789/18526/La%20finance%20islamique%20%20fondements
%20th%C3%A9oriques%20et%20r%C3%A9alit%C3%A9..pdf?sequence=2&isAllowed=y , consulté le
20\05\2023.
66
ALBOUY Michel, Geneviève CAUSSE, « Entreprise - Financement », Encyclopædia Universalis,
https://www.universalis.fr/encyclopedie/entreprise-financement/ ,consulté le 20\05\2023.
47
leurs objectifs spécifiques. 67 Les entreprises peuvent solliciter les banques participatives pour
obtenir des fonds destinés à l'expansion de leurs activités, à l'achat de biens et d'équipements,
à la gestion de la trésorerie, au recrutement de personnel qualifié, à la recherche et
développement, à la réalisation de projets d'investissement, etc. Lorsqu'une entreprise cherche
un financement auprès d'une banque participative, un processus d'évaluation rigoureux est
généralement mis en place pour évaluer la viabilité et la conformité du projet aux principes de
la Charia. Les banques participatives accordent une grande importance à l'analyse des risques
et à la viabilité financière des projets avant d'accorder un financement. Il est également
courant que les banques participatives s'impliquent davantage dans les activités des
entreprises qu'elles financent, en fournissant des conseils, des expertises et des réseaux de
partenaires pour favoriser leur croissance et leur succès. 68
c) Produits de consommation :
Les banques participatives peuvent investir dans des secteurs de produits de
consommation halal, tels que l'industrie alimentaire, la santé, la mode, les produits
cosmétiques, etc., en veillant à ce que les produits soient conformes aux principes de la charia.
Les banques participatives jouent un rôle essentiel dans le soutien des secteurs de produits de
consommation halal, conformément aux principes de la charia. Ces institutions financières
s'engagent à investir de manière éthique et à promouvoir des produits respectueux des valeurs
islamiques. Voici quelques-uns des secteurs dans lesquels elles peuvent intervenir69:
67
LA FINANCE POUR TOUT, « la finance islamique en pratique » 2021,
https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/finance-et-societe/nouvelles-economies/finance-islamique/la-
finance-islamique-en-pratique/, consulté le 20\05\2023.
68
ELKHATTABI Mohammed, SABRI Mohamed, ZAHID Abdelkahar, « la gestion des risques des banques
participatives marocaines » VOLUME 4, 2023, Maroc, 934-Article Text-2347-1-10-20230213 (14).pdf ,
consulté le 20\05\2023.
69
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
48
L'industrie alimentaire halal constitue l'un des piliers majeurs des investissements des
banques participatives. Elles soutiennent les entreprises alimentaires qui respectent les normes
islamiques en matière de production, d'ingrédients et de certification halal. Ces
investissements favorisent la disponibilité de produits alimentaires sûrs et licites pour les
consommateurs musulmans.
La santé est un autre secteur clé dans lequel les banques participatives peuvent
investir. Elles encouragent les entreprises qui proposent des services de santé halal, tels que
des cliniques, des hôpitaux et des produits pharmaceutiques halal. Ces investissements
contribuent à garantir l'accès à des soins de santé conformes à la charia, tout en répondant aux
besoins spécifiques des consommateurs musulmans.
La mode islamique est un secteur en plein essor, et les banques participatives peuvent
soutenir les entreprises qui produisent des vêtements et des accessoires respectueux des
principes islamiques. Cela englobe les marques de vêtements modestes, les hijabs et autres
produits de mode islamiques. Ces investissements encouragent la créativité dans le respect des
normes vestimentaires islamiques et contribuent au développement d'une industrie de la mode
halal.
En outre, les banques participatives peuvent également investir dans l'industrie des
produits cosmétiques halals. Elles soutiennent les entreprises qui fabriquent des produits de
beauté et de soins personnels conformes aux principes de la charia, en utilisant des ingrédients
licites et en évitant les substances interdites. Grâce à leurs investissements dans ces secteurs
de produits de consommation halal, elles encouragent le développement d'une économie
éthique et durable, répondant aux besoins spécifiques des consommateurs musulmans tout en
respectant les principes de la charia.
49
1.2.2.3. Les outils d’investissement : les contrats
Les produits financiers islamiques sont des instruments et des solutions de placement
qui respectent les principes de la charia, la loi islamique. Contrairement aux produits
financiers conventionnels, qui impliquent généralement des intérêts et des transactions
spéculatives, les produits financiers islamiques sont conçus pour être éthiques et conformes
aux valeurs islamiques .les institutions financières islamiques ont développé une gamme de
produits et de structures de financement innovants. Parmi les produits financiers islamiques
les plus couramment utilisés on trouve70:
a) La Moudaraba :
Ce type de contrat peut être employé par la banque participative dans sa relation avec
ses clients entrepreneurs. Dans cette situation, le contrat de Moudaraba est inclus dans l'actif
du bilan de la banque. Cependant, il peut également être utilisé en amont avec les clients
déposants, et dans ce cas, il figure du côté passif du bilan. Ce contrat permet à la banque de
jouer un rôle d'intermédiation, mais d'une manière nouvelle, avec davantage de partenariat et
de transparence. Son principe repose sur le fait que le fournisseur de capitaux avance la
totalité du montant du projet à l'entrepreneur, tandis que ce dernier apporte ses compétences
pour faire fructifier cet argent.
La Moudaraba peut être conclure avec une entreprise. Selon ce contrat, la banque
fournit les fonds nécessaires à l'entreprise en tant que financier, tandis que l'entreprise agit en
tant que gestionnaire. Les bénéfices générés par l'entreprise sont partagés entre la banque et
l'entreprise selon un ratio préalablement convenu, tandis que les pertes éventuelles sont
supportées par la banque en tant que financier.71
b) La Moucharaka :
«Moucharka» est un mot d'origine arabe qui signifie littéralement le partage, c’est est
un modèle de partenariat utilisé dans les produits financiers islamiques. Il s'agit d'un
partenariat entre la banque participative et l'entreprise, où les deux parties contribuent aux
fonds de l'entreprise et partagent les bénéfices et les pertes selon une répartition préalablement
70
INSTITUT NUMERIQUE, « les produits financiers islamique »,2013. I.2. Les produits financiers islamiques
(institut-numerique.org) P : 50, consulté le 20\05\2023.
71
BANK AL YOUSSR, page d’accueille, https://www.alyousr.ma/fr/finance consulté le 20\05\2023.
50
définie. Dans ce modèle, la banque participative ne se limite pas à fournir des fonds, mais
peut également participer à la gestion des opérations de l'entreprise. 72 Cela signifie que la
banque et l'entreprise travaillent en collaboration, prennent des décisions conjointes et
partagent les responsabilités. Ce partenariat peut être utilisé dans différents types de
financement, tels que le financement des projets, le financement des entreprises ou le
financement du commerce.73
c) La Mourabaha :
La Mourabaha est un outil de financement par lequel une banque obtiennent des actifs
(selon la demande des clients) et les revendent ensuite aux clients au coût de revient majoré
d’une marge. Le client informe la banque sur le bien, ensuite c’est au tour de la banque
d’acheter le bien et le revendre au client avec une marge. La marge doit être définie par les
deux parties et le montant du coût de revient doit être connu de l’acheteur à l’initiation du
contrat.74 La Mourabaha en fait référence à un type spécifique de vente, si l’acheteur s’engage
avec le vendeur à lui fournir un produit spécifique en ajoutant une marge sur le coût de
produit. Ainsi, la principale composante de la Mourabaha est que le vendeur décrit le coût réel
encouru pour l’achat de la propriété, puis ajoute une marge bénéficiaire. 75 La mourabaha a des
règles spécifiques à respecter76 :
72
KORBI Fakhri, Thèse doctorat « La finance islamique : une nouvelle éthique ? : Comparaison avec la finance
conventionnelle » 2018, https://theses.hal.science/tel-01871008/document, consulté le 18/05/2023.
73
ABBAS Ali , article : « Banque islamique Le contrat « moucharaka » » ,24 mai
2006. ,https://www.lorientlejour.com/article/531932/BANQUE_ISLAMIQUELe_contrat_%253C
%253C_moucharaka_%253E%253E.html ,consulté le 20 mai 2023.
74
Le site officiel de la banque populaire, https://www.chaabibank.fr/produit/la-mourabaha/?o=2410 , consulté le
20\05\2023.
75
CHAAKUR Hatim, Projet de fin d’étude « la finance islamique une alternative à la finance traditionnelle»
FSJES, consulté le 20\05\2023.
76
ROUCHDY Mohamed, QAFAS Ahlam, JERRY Mounir, ROUCHDI Abderrazak , « la mourabaha de la
banque participative au Maroc :quelle intersection avec le crédit hypothécaire classique », 2021, P :321. 408-
Article Text-1331-2-10-20211127.pdf consulté le 20\05\2023.
51
o Règle 6. Le sujet de la vente doit être spécifiquement connu et identifié par l'acheteur.
o Règle 7. La livraison de la marchandise vendue à l'acheteur doit être certaine et ne doit
pas dépendre d'une éventualité ou du hasard.
o Règle 8. La certitude de prix est une condition nécessaire pour la validité d'une vente
d) L’Ijara :
Le contrat Ijara présente des similitudes avec le concept de crédit-bail, impliquant trois
parties: la banque, le locataire du bien et le fournisseur. Lorsqu'un locataire décide des
caractéristiques et des spécifications d'un bien après des négociations avec le fournisseur, il
contacte ensuite sa banque et signe un contrat Ijara. Ce contrat engage la banque à acheter le
bien et à le mettre à la disposition du client moyennant le paiement d'un loyer mensuel
préétabli. Le contrat Ijara permet au client de jouir des avantages de l'utilisation du bien sans
avoir à l'acheter directement.77Au cours de la période du contrat, le client peut généralement
avoir la possibilité d'acquérir le bien à la fin du terme de l'Ijara, selon des modalités
convenues à l'avance. Ce contrat Ijara offre une alternative aux prêts traditionnels en
permettant au client d'accéder au bien désiré tout en respectant les principes de la finance
islamique. Il offre également une plus grande flexibilité, car il peut couvrir une variété de
biens, tels que des véhicules, des équipements, ou même des biens immobiliers, selon les
besoins du client78.
e) Sukuk :
77
FARES Laita Ibtihal et HABACHI Mohamed, Article « Contrat Ijara : cadre juridique et comptable marocain
et rapprochement avec le crédit-bail » , Juillet 2020, 21171-57037-2-PB.pdf , Consulté le 18/05/2023.
78
FAKHRI Korbi. « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle », Economies et finances, Université Sorbonne Paris Cité, 2016 consulté le 20\05\2023.
52
Les Sukuk sont des instruments financiers islamiques qui sont similaires aux
obligations dans les systèmes financiers conventionnels. Les Sukuk représentent une part de
propriété ou une créance sur un actif réel, conforme aux principes de la charia, la loi
islamique. Contrairement aux obligations traditionnelles qui génèrent des intérêts, ils se
basent sur des structures de financement participatives conformes à la charia. Ils sont émis par
des entités (gouvernements, entreprises, institutions financières, etc.) pour mobiliser des fonds
auprès des investisseurs conformément aux principes de la finance islamique. Ils peuvent
prendre différentes formes, mais la structure la plus courante est celle de la Musharaka, qui est
un partenariat. Dans ce cas, les détenteurs de Sukuk deviennent des copropriétaires de l'actif
sous-jacent de l'émission Sukuk.79 Ils ont droit à une part proportionnelle des revenus générés
par cet actif, mais ils supportent également une part proportionnelle des risques et des pertes.
Ils peuvent être utilisés pour financer des projets d'infrastructure, des investissements
immobiliers, des opérations de financement du commerce, ou d'autres besoins de
financement. Ils offrent une alternative conforme aux principes de la charia aux investisseurs
et aux émetteurs qui cherchent à éviter les intérêts usuraires.80
f) Salam :
Il s’agit d’un accord à court terme. C’est l’opération par laquelle un vendeur s’engage
à lièvre à une date ultérieure bien précise une quantité de marchandise bien déterminée au 17.
Le financement des PME par les banques participatives préalablement en contrepartie d’un
paiement au comptant.81 Les opérations relevant des marchandises fictives qui consistent en
une vente de quelque chose inexistant ne sont pas permises en islam, étant donné que cela
relève de l’incertitude, mais pour faciliter certaines opérations relevant du secteur de
l’agriculteur par exemple, des exceptions lui sont accordées. Cette technique s’apparente à
une opération de vente de produits dérivés pour lesquels on a exclu l’élément (gharar) dans la
finance islamique. (Smith 2009).82
79
BOUSLAMA Ghassen, « les sukuk souverains : une réelle alternative pour le financement des infrastructures
en Afrique subsaharienne ? » Ed : No 136, 2019, PP :411-428, https://www.cairn.info/revue-d-economie-
financiere-2019-4-page-411.htm?ref=doi , Consulté le 20/05/2023.
80
AIT MOUHATTA Mohammed, « techniques et limites de la finance participative du contrat de la mourabaha
aux yeux de la loi marocaine », 2019 Article, https://www.village-justice.com/articles/finance-participative-
contrat-mourabaha,25217.html ,consulté le 18/05/2023.
81
81AIT MOUHATTA Mohammed, « techniques et limites de la finance participative du contrat de la
mourabaha aux yeux de la loi marocaine », 2019 Article, https://www.village-justice.com/articles/finance-
participative-contrat-mourabaha,25217.html ,consulté le 18/05/2023.
82
ZOUHAIR Hamza, CHIHAB Ghizlan , LAKHYAR Zouhair «La finance islamique : l’évolution de la banque
islamique : cas du Maroc» septembre 2019 , MAROC, P :56, 408-Article Text-1521-1-10-20200823.pdf consulté
le 21\05\2023.
53
En conclusion, les produits financiers participatifs offerts par les banques islamiques
constituent une alternative éthique et conforme à la Charia par rapport aux produits financiers
conventionnels. Ces produits visent à répondre aux besoins des clients musulmans qui
souhaitent concilier leurs activités financières avec leurs valeurs religieuses. `
b) Le filtrage financier :
Quant à lui, se concentre sur la structure financière des sociétés émettrices des titres.
Des ratios spécifiques sont établis pour filtrer les investissements. Ces ratios, définis par des
jurisconsultes musulmans, ne trouvent pas leur source directe dans le Coran ou la Sunna, mais
sont des décisions basées sur l'interprétation de la loi islamique. Par exemple, un ratio
83
POLET Guillaume, «la finance islamique : principesde fonctionnement et comparaison entre murabaha
immobilier et pret hypothécaire conventionnel », Louvain School of Management, Université catholique de
Louvain, 2016. Prom. : Devolder, Pierre, PP : 23-24, http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:7063 ,
POLET_60831400_2016 .pdf , consulté le 23\05\2023.
84
POLET Guillaume, «la finance islamique : principes de fonctionnement et comparaison entre murabaha
immobilier et prêt hypothécaire conventionnel », Louvain School of Management, Université catholique de
Louvain, 2016. Prom. : Devolder, Pierre, PP : 23-24, http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:7063 ,
POLET_60831400_2016 .pdf , consulté le 23\05\2023.
54
d'endettement est utilisé, où le ratio dettes/actif total ne doit pas dépasser 33%. De plus, un
ratio de revenus impurs est appliqué, où la somme des revenus impurs provenant d'activités
illicites ne doit pas dépasser 5% du total des revenus. 85
Ces processus de filtrage sont mis en place afin de garantir la conformité aux principes
de la finance islamique. En évitant les investissements dans des activités interdites et en tenant
compte des ratios financiers spécifiques, la finance islamique vise à promouvoir des pratiques
financières alignées sur les valeurs et les principes de la Charia.
85
POLET Guillaume, «La finance islamique : principes de fonctionnement et comparaison entre murabaha
immobilier et prêt hypothécaire conventionnel », Louvain School of Management, Université catholique de
Louvain, 2016. Prom. : Devolder, Pierre, PP : 23-24. http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:7063 ,
POLET_60831400_2016 .pdf , consulté le 23\05\2023.
55
Elles permettent aux banques participatives de se positionner en tant qu'acteurs
importants du secteur financier, offrant des produits et services alignés sur les valeurs
islamiques tout en contribuant au développement économique et social de leurs communautés.
Et finalement après la connaissance approfondit des concepts général du sujet, on va passer a
la deuxième section qui va montrer la contribution de la gestion des coûts et des
investissements à la performance des banques participatives.
Une gestion efficace des coûts et des investissements est d'une importance capitale pour
assurer la performance et le succès des banques participatives. En raison de leur nature
spécifique axée sur les principes éthiques et conformes à la charia, ces institutions financières
nécessitent une approche particulière en matière de gestion financière. La gestion des coûts
joue un rôle essentiel dans les banques participatives, car elle permet de maintenir une
structure de coûts optimisée tout en respectant les principes islamiques. La maîtrise des coûts
opérationnels, tels que les dépenses liées à la technologie, au personnel et aux infrastructures,
est essentielle pour garantir la rentabilité à long terme de ces institutions. En minimisant les
coûts tout en offrant des produits et services de qualité, les banques participatives peuvent
renforcer leur compétitivité sur le marché financier. Donc au sein de la partie suivante on va
traiter et découvrir le rôle des couts et des investissements dans l’amélioration de la
performance des banques participatives généralement, et la relation entre ces deux concepts
dans ALAKHDAR BANK précisément.
L'amélioration de la performance est un objectif clé pour toute entreprise, les coûts et
les investissements jouent un rôle crucial dans cette quête. Les coûts et les investissements
sont des éléments étroitement liés qui ont un impact significatif sur la rentabilité, la
productivité et la croissance d'une organisation.
La gestion efficace des coûts est essentielle pour maximiser les bénéfices et la
compétitivité d'une entreprise. En identifiant et en contrôlant les coûts, une entreprise peut
rationaliser ses opérations, optimiser l'utilisation de ses ressources et réduire les gaspillages.
Cela permet d'améliorer l'efficacité et la rentabilité globale de l'entreprise
56
2.1.1. L’analyse des coûts
L'analyse des coûts d'une banque participative implique l'identification des coûts
spécifiques liés à ses opérations. Les banques participatives se distinguent des institutions
financières conventionnelles par leur adhésion aux principes éthiques et financiers de l'Islam.
Ainsi, les coûts associés aux produits et services offerts par une banque participative diffèrent
de ceux des banques traditionnelles. L'analyse des coûts est un processus essentiel dans la
gestion financière d'une entreprise. Elle consiste à examiner en détail les différents éléments
de coûts qui sont associés aux opérations de l'entreprise, afin de mieux comprendre leur
impact sur la rentabilité et d'identifier des opportunités d'amélioration. 86
L'analyse des coûts est une discipline fondamentale dans la gestion financière des
entreprises. Elle consiste à examiner en détail les différents éléments de coûts associés aux
opérations d'une entreprise, dans le but de mieux comprendre leur impact sur la rentabilité et
d'identifier des opportunités d'amélioration. Dans le contexte commercial actuel, où la
concurrence est féroce et les marges bénéficiaires sont souvent minces, une analyse
approfondie des coûts est cruciale pour assurer la viabilité et la croissance d'une entreprise.
Cela est d'autant plus vrai pour les institutions financières, telles que les banques
participatives, qui doivent non seulement réaliser des bénéfices, mais également respecter les
principes éthiques qui guident leurs activités.87 L'analyse des coûts permet aux entreprises de
comprendre les différents types de coûts auxquels elles sont confrontées, tels que les coûts de
fonctionnement et les coûts d’investissement. Elle permet également d'identifier les coûts
variables et les coûts fixes, ainsi que les coûts directs et les coûts indirects. En examinant ces
coûts de manière systématique, les banques peuvent identifier les domaines où des économies
peuvent être réalisées, les processus qui peuvent être améliorés et les inefficacités qui peuvent
être corrigées. Cela peut se traduire par une réduction des coûts, une optimisation des
ressources et une augmentation de la rentabilité. Dans le secteur des banques participatives,
l'analyse des coûts revêt une importance particulière.88
86
SLIDE PLAYER, « l’analyse des couts », https://slideplayer.fr/slide/1201332/ , Consulté le 26\05\2023.
87
BE A BOSS, « L’analyse des couts : définition », https://www.beaboss.fr/Definitions-Glossaire/Analyse-des-
couts-239818.htm#:~:text=L'analyse%20des%20co%C3%BBts%2C%20aussi,l'analyse%20de%20la%20valeur.,
Consulté le 26\05\2023.
88
SASSENOU Mohamed, « Economie des couts dans les banques et les caisses d’épargne, impact de la taille et
de la variété de produit », 1992, PP : 277-300, https://www.persee.fr/doc/reco_0035-
2764_1992_num_43_2_409353, Consulté le 26\05\2023.
57
En conclusion, l'analyse des coûts est un outil précieux pour les entreprises, y compris
les banques participatives, afin de comprendre les coûts associés à leurs activités et
d'optimiser leur rentabilité. En examinant attentivement les coûts et en identifiant des
opportunités d'amélioration, ces institutions peuvent renforcer leur position concurrentielle,
maintenir leur conformité aux principes éthiques et atteindre des niveaux de performance
financière durables.
En tant que banque participative, elle est tenue de respecter les principes éthiques de la
charia dans toutes ses opérations. Cela implique des coûts associés à la mise en œuvre de
mesures de conformité, à la formation du personnel sur les principes de la finance islamique, à
la surveillance et à la conformité réglementaire. La gestion efficace de ces coûts de
89
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
58
conformité garantit que la banque fonctionne conformément aux normes éthiques établies et
préserve sa réputation.90
c) Coûts opérationnels :
Les coûts opérationnels englobent une gamme d'éléments, tels que les coûts liés aux
locaux, au personnel, à la technologie, à la publicité et au marketing, ainsi qu'aux frais
administratifs. Une gestion rigoureuse de ces coûts permet à la banque de maintenir une
efficacité opérationnelle optimale et de réduire les dépenses non essentielles. Cela contribue à
améliorer la rentabilité globale de la banque et à allouer efficacement les ressources
disponibles.91
Les banques participatives utilisent différentes méthodes d'analyse des coûts pour
évaluer et gérer efficacement leurs dépenses. Ces méthodes permettent de comprendre la
structure des coûts, d'identifier les sources d'économies potentielles et de prendre des
décisions éclairées en matière d'allocation des ressources. Dans le contexte des banques
90
OXIAL, « Le cout de la conformité et les risques inhérents aux prix de raccourcis », France,
https://www.oxial.com/fr/grc-blog-fr/le-cout-de-la-conformite-et-les-risques-inherents-aux-prises-de-raccourcis/,
Consulté le 26\05\2023.
91
SRINIVASAN Prema, « maitriser les couts opérationnels et améliorer l’efficacité opérationnelle », 2020,
https://www.ptc.com/fr/blogs/iiot/definition-of-operational-costs-and-how-to-improve-operational-efficiency,
Consulté le 26\05\2023.
92
DE VERSE Piet, « le cout de la conformité réglementaire pour les institutions financière », 2019,
https://pideeco.be/fr/articles/couts-de-conformite-reglementaire-compliance/, Consulté le 26\05\2023.
59
participatives, voici quelques-unes des méthodes couramment utilisées pour analyser les
coûts :
Cette méthode consiste à décomposer les coûts en différentes catégories, telles que les
coûts directs et indirects, les coûts variables et fixes. Elle permet de suivre et d'analyser les
coûts liés à des activités spécifiques, des produits ou des services. La comptabilité analytique
fournit une vision détaillée des coûts et permet de mesurer la rentabilité de différentes
activités de la banque participative.
Cette méthode vise à attribuer les coûts indirects aux produits ou services spécifiques
de la banque participative. Elle repose sur l'allocation des dépenses communes en fonction de
critères pertinents, tels que le temps, l'espace ou l'utilisation des ressources. L'imputation des
coûts permet de déterminer le coût réel de chaque produit ou service et d'identifier les sources
d'inefficacité ou de surcoûts.
Cette méthode évalue l'impact des variations de production ou de service sur les coûts
totaux de la banque participative. Elle permet de déterminer le coût supplémentaire engendré
par l'augmentation d'une unité de production ou de service. Le coût marginal est utilisé pour
prendre des décisions d'expansion ou de réduction de l'activité, en évaluant si les revenus
supplémentaires générés couvrent les coûts marginaux associés.
93
SAGE, « comptabilité analytique, définition », https://www.sage.com/fr-fr/blog/glossaire/comptabilite-
analytique-definition-de-la-comptabilite-analytique/#:~:text=Les%20m%C3%A9thodes%20de%20comptabilit
%C3%A9%20analytique,variables%20et%20la%20m%C3%A9thode%20ABC. Consulté le 26\05\2023.
94
JELLOULI Sanae, « comptabilité analytique de gestion, chapitre 6 : l’imputation rationnelle des charges fixes,
http://www.escem.rnu.tn/doc/imputation%20rationnelle%20des%20charges%20fixes.pdf , consulté le
26\05\2023.
95
RESSOURCE EN GESTION POUR L’INGENIEUR, « La méthode des couts marginal »,
http://ressources.unit.eu/cours/kit-gestion-ingenieur/Chapitre-2/Compta-gestion-ingenieur/ING-P3-08/Pdf/ING-
P3-08.pdf, consulté le 26\05\2023.
60
d) Méthode du coût cible :
Cette méthode est utilisée pour fixer des objectifs de coûts spécifiques pour les
produits ou services de la banque participative. Elle implique une analyse détaillée des coûts
et des bénéfices attendus, permettant de déterminer le coût maximal acceptable pour atteindre
un niveau de rentabilité souhaité. Le coût cible guide la gestion des coûts en fixant des normes
à atteindre et en incitant à l'optimisation des processus et des ressources.96
e) Méthode du benchmarking : 97
Cette méthode consiste à comparer les coûts de la banque participative avec ceux de
ses concurrents ou d'autres institutions financières similaires. Le benchmarking permet
d'identifier les domaines où les coûts de la banque sont supérieurs à la moyenne du secteur et
de mettre en place des mesures d'amélioration. Cette méthode favorise l'adoption de
meilleures pratiques et l'optimisation des processus pour réduire les coûts et améliorer la
performance globale.
En utilisant ces méthodes d'analyse des coûts, les banques participatives peuvent
mieux comprendre leurs dépenses, optimiser leur allocation des ressources et prendre des
décisions éclairées en matière de gestion des coûts. Cela contribue à améliorer leur efficacité
opérationnelle, leur rentabilité et leur compétitivité sur le marché. En identifiant les sources de
coûts inutiles ou excessifs, les banques participatives peuvent mettre en place des mesures
d'économie, telles que l'optimisation des processus, la réduction des dépenses non essentielles
et la rationalisation des opérations.
96
RESSOUSRCE EN GESTION POUR L’INGENIEUR, « La méthode des couts cible »,
http://ressources.unit.eu/cours/kit-gestion-ingenieur/Chapitre-2/Compta-gestion-ingenieur/ING-P3-05/Pdf/ING-
P3-05.pdf, consulté le 26\05\2023.
97
TABLEAU, « Comment faire un benchmark de la concurrence »,
https://www.tableau.com/fr-fr/learn/articles/how-to-benchmark#:~:text=Il%20consiste
%20%C3%A0%20mesurer%20les,pour%20mieux%20atteindre%20vos%20objectifs., consulté le 26\05\2023.
61
2.1.1.4. Les avantages de l’analyse des coûts pour une
banque participative
L'analyse des coûts offre de nombreux avantages pour une banque participative, lui
permettant d'améliorer sa performance financière et opérationnelle. Voici quelques-uns des
avantages clés de l'analyse des coûts pour une banque participative :
En comprenant les différents types de coûts et leur impact sur la rentabilité, l'analyse
des coûts aide la banque participative à allouer efficacement ses ressources. Elle permet de
déterminer les domaines où il est nécessaire d'investir davantage et ceux où des économies
peuvent être réalisées. Cela permet d'optimiser l'utilisation des ressources financières,
humaines et matérielles de la banque, contribuant ainsi à une meilleure rentabilité et à une
gestion plus efficiente.
L'analyse des coûts fournit à la banque participative les informations nécessaires pour
prendre des décisions éclairées. En comprenant les coûts associés à chaque produit, service ou
projet, la banque peut évaluer leur rentabilité potentielle et leur alignement avec les objectifs
98
BOULERNE Sandrine, SAHUT Jean-Michel, « les sources d’inefficacité des mécanismes de gouvernance de
l’entreprise », No : 33, 2010, https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2010-3-page-374.htm,
consulté le 26\05\2023.
99
KARTABLE, « Allocation des ressources », https://www.kartable.fr/ressources/ses/fiche-notion/allocation-
des-ressources/10489, consulté 26\05\2023.
100
BANK ALMAGHREB, « processus de prise de décision », https://www.bkam.ma/Politique-monetaire/Cadre-
strategique/Processus-de-prise-de-decision, consulté 26\05\2023.
62
stratégiques. Cela aide à prioriser les investissements, à identifier les opportunités de
croissance rentable et à prendre des décisions basées sur des données financières solides.
d) Amélioration de la compétitivité :
En analysant les coûts, la banque participative peut identifier les domaines où elle peut
réduire ses coûts ou améliorer son efficacité, ce qui lui confère un avantage concurrentiel.
Une gestion rigoureuse des coûts permet à la banque de proposer des produits et services à
des prix compétitifs tout en préservant sa rentabilité. Cela renforce sa position sur le marché
et lui permet de répondre aux attentes des clients en termes de tarifs attractifs. 101
e) Transparence financière :
L'analyse des coûts favorise la transparence financière au sein de la banque
participative. En comprenant et en communiquant clairement les coûts associés à chaque
activité, produit ou service, la banque renforce la confiance de ses clients, des régulateurs et
des investisseurs. Cela contribue à une meilleure gouvernance d'entreprise et à une image
positive de la banque en tant qu'institution financière éthique et transparente.102
En conclusion, l'analyse des coûts offre de nombreux avantages pour une banque
participative, allant de l'optimisation des ressources à la prise de décision éclairée. Elle
contribue à une meilleure performance financière, à une plus grande compétitivité et à une
transparence accrue. En intégrant une analyse des coûts rigoureuse dans leur processus de
gestion des coûts, les banques participatives peuvent améliorer leur rentabilité, leur efficacité
opérationnelle et leur position sur le marché. Cela leur permet également de mieux répondre
aux besoins et aux attentes de leurs clients, en proposant des produits et services à des prix
compétitifs.
101
BDC, « comment garder l’avantage compétitif »,
https://www.bdc.ca/fr/articles-outils/operations/acheter/chaine-approvisionnement-mondiale#:~:text=La
%20premi%C3%A8re%20chose%20%C3%A0%20faire,le%20marketing%20et%20la%20vente., consulté
26\05\2023.
102
DUHAMEL Jean-Christophe, FASTERLING Bjorn , REFAIT-ALEXANDRE Catherine, « La
transparence : outil de conciliation de la finance et du management »,2009, https://www.cairn.info/revue-
francaise-de-gestion-2009-8-page-59.htm, consulté 26\05\2023.
63
2.1.2. La gestion des coûts
La gestion des coûts est un élément essentiel de la gestion d'une entreprise. Elle vise à
identifier, analyser et contrôler les dépenses liées aux opérations et aux activités de
l'entreprise. Une gestion efficace des coûts permet de maximiser la rentabilité, d'améliorer
l'efficience opérationnelle et de prendre des décisions éclairées. L'objectif de la gestion des
coûts est de trouver le juste équilibre entre la maximisation des bénéfices et la minimisation
des dépenses, tout en maintenant la qualité et la satisfaction des clients. Cela nécessite une
analyse approfondie des différents types de coûts, tels que les coûts directs, les coûts indirects,
les coûts variables et les coûts fixes, ainsi que leur impact sur la rentabilité de l'entreprise.
La budgétisation des coûts est une pratique essentielle dans la gestion financière des
entreprises, les banques, y compris les banques participatives. Elle consiste à élaborer un plan
financier détaillé qui identifie et alloue les ressources nécessaires à chaque activité de la
banque. Elle permet aux banques participatives de fixer des objectifs financiers clairs, de
contrôler leurs dépenses et d'optimiser l'utilisation des ressources disponibles. L'un des
principaux avantages de la budgétisation des coûts est qu'elle permet aux banques
participatives d'avoir une vision globale de leurs dépenses prévues, ce qui facilite la prise de
décisions éclairées. En élaborant un budget détaillé, la banque peut estimer les coûts associés
à chaque activité, tels que les coûts opérationnels, les coûts de personnel, les coûts de
l'information, etc. Cela permet d'avoir une vue d'ensemble des dépenses à engager et
d'anticiper les besoins en ressources financières.
La recherche d'efficacité est un aspect crucial de la gestion des coûts dans les banques
participatives. Elle vise à optimiser les opérations et les processus internes de manière à
réduire les dépenses inutiles, à améliorer la productivité et à maximiser la rentabilité. La
recherche d'efficacité implique plusieurs mesures et initiatives visant à améliorer les
performances de la banque de manière globale.104
Une des stratégies clés de recherche d'efficacité est l'automatisation des processus. Les
banques participatives investissent dans des technologies de pointe pour automatiser les
tâches répétitives et à faible valeur ajoutée. Cela permet de réduire les erreurs, d'accélérer les
délais de traitement et de minimiser les coûts liés à la main-d'œuvre. Par exemple,
l'automatisation des processus de traitement des paiements ou des demandes de prêt permet de
gagner du temps et de réduire les coûts associés à ces opérations. Une autre mesure de
recherche d'efficacité est l'optimisation des flux de travail dont les banques participatives
analysent et revoient leurs processus internes afin d'identifier les étapes inutiles, les
redondances ou les goulots d'étranglement. En optimisant les flux de travail, la banque peut
éliminer les activités non essentielles, rationaliser les procédures et améliorer l'efficacité
104
OPEN EDITIONS JOURNAL, « problème d’efficacité et d’efficience »,
https://journals.openedition.org/ries/2993, consulté 26\05\2023.
65
globale de ses opérations. Cela permet de réduire les coûts associés aux ressources humaines,
aux matériels et aux infrastructures.105 Un autre aspect important de la recherche d'efficacité
est l'amélioration de la productivité des employés. Les banques participatives investissent
dans la formation et le développement des compétences de leurs employés afin d'accroître leur
expertise et leur efficacité dans l'exécution de leurs tâches. Cela permet d'optimiser
l'utilisation des ressources humaines et de maximiser leur contribution à la rentabilité de la
banque. La recherche d'efficacité implique une culture organisationnelle axée sur la gestion
responsable des coûts. Les banques participatives encouragent une mentalité d'efficacité et de
responsabilité dans toutes les équipes et départements. Cela peut se traduire par des incitations
à proposer des idées d'économies, des programmes de récompenses basés sur la performance,
et une sensibilisation globale à l'importance de l'efficacité et de la maîtrise des coûts. 106
L'analyse des coûts par activité, également connue sous le nom de méthode ABC
(Activity-Based Costing), est un outil puissant utilisé dans la gestion des coûts des banques
participatives. Cette approche permet d'attribuer les coûts aux différentes activités de
l'organisation, ce qui permet une meilleure compréhension des coûts associés à chaque
activité spécifique. Il repose sur le principe que les coûts sont générés par les activités
réalisées au sein de l'organisation. Elle vise à déterminer la quantité de ressources
consommées par chaque activité et à attribuer les coûts en fonction de cette consommation.
Cela permet de mieux évaluer la rentabilité des activités individuelles et d'identifier les
105
BLANKENBURG Erhard, « la recherche d’efficacité de la loi, réflexion sur l’étude de la mise en œuvre »,
1986, PP : 59-75, https://www.persee.fr/doc/dreso_0769-3362_1986_num_2_1_899, consulté 26\05\2023.
106
LA BANQUE DU CANADA, «A la recherche de l’efficacité », vol50, No 7, 1969, Montréal,
https://www.rbc.com/fr/notre-compagnie/histoire/bulletin/vol-50-n-7-juillet-1969-a-la-recherche-de-lefficacite/,
consulté 26\05\2023.
66
107
domaines où des améliorations peuvent être apportées pour réduire les coûts. Dans le
contexte des banques participatives, l'analyse des coûts par activité peut être utilisée pour
évaluer les coûts associés à des activités spécifiques telles que l'ouverture de comptes, le
traitement des transactions, la gestion des prêts, le service à la clientèle, etc. Cela permet à la
banque de comprendre les coûts associés à chaque étape du processus et d'identifier les
activités qui peuvent être rationalisées ou automatisées pour réduire les coûts.
L'analyse des coûts par activité implique généralement les étapes suivantes. Tout
d'abord, il est nécessaire d'identifier les activités clés de l'organisation. Cela peut être fait en
examinant les processus opérationnels et en identifiant les étapes spécifiques qui contribuent à
la création de valeur pour les clients. Ensuite, il est nécessaire de collecter des données sur la
consommation de ressources pour chaque activité. Cela peut inclure des informations sur les
heures de travail, les coûts des matériaux, les coûts énergétiques, etc. Une fois les données
sont collectées, il est possible d'attribuer les coûts aux activités en utilisant différentes
méthodes d'allocation. Une fois les coûts attribués, il est possible d'analyser les résultats pour
évaluer la rentabilité des activités individuelles. Cela permet d'identifier les activités qui sont
les plus coûteuses et qui pourraient nécessiter des améliorations pour réduire les coûts. Par
exemple, si l'analyse révèle que le processus de traitement des prêts est particulièrement
coûteux, la banque peut explorer des moyens d'automatiser certaines étapes ou de simplifier
les procédures pour réduire les coûts associés à cette activité. 108 L’analyse des coûts par
activité est un outil précieux pour les banques participatives. Elle permet de comprendre les
coûts associés à chaque activité spécifique et d'identifier les domaines où des améliorations
peuvent être apportées pour réduire les coûts. En utilisant cette approche, la banque
participative peut obtenir une vision plus précise des coûts liés à ses opérations et prendre des
décisions éclairées pour améliorer son efficacité et sa rentabilité. Elle offre plusieurs
avantages pour les banques participatives. Tout d'abord, elle permet une meilleure allocation
des ressources en identifiant les activités qui consomment le plus de ressources et en
concentrant les efforts sur leur optimisation. Cela permet d'éviter le gaspillage de ressources
et de maximiser l'utilisation efficiente des capacités disponibles. 109 Ensuite, cette méthode
107
KOEHL Jean-Luc, «cours de gestion, chapitre 5 : les couts a base d’activités » , France, 2012,
http://ressources.aunege.fr/nuxeo/site/esupversions/641b70a0-c868-4cf6-bc9f-2147eee2081e#:~:text=La%20m
%C3%A9thode%20des%20co%C3%BBts%20%C3%A0%20base%20d'activit%C3%A9s%20est%20une,pour
%20suivre%20leurs%20co%C3%BBts%20indirects., consulté 26\05\2023.
108
COMPTA ONLINE, «Méthode ABC : quelles étapes pour sa mise en place », 2022, https://www.compta-
online.com/methode-abc-quelles-etapes-pour-sa-mise-en-place-ao3299 , consulté 26\05\2023.
109
OPPSUS, « comptabilité de gestion (analytique) : les clés pour optimiser vos couts et votre rentabilité », 2023,
https://oppsup.com/cours/comptabilite-de-gestion-analytique-les-cles-pour-optimiser-vos-couts-et-votre-
rentabilite/, consulté 26\05\2023.
67
permet de mieux comprendre les coûts cachés ou indirects associés à certaines activités. Par
exemple, une activité qui semble peu coûteuse à première vue peut en réalité entraîner des
coûts indirects importants, tels que des coûts de coordination. En identifiant ces coûts cachés,
la banque participative peut prendre des mesures pour les réduire et améliorer sa performance
globale.
En outre, l'analyse des coûts par activité favorise une culture de responsabilité et de
transparence au sein de l'organisation. En comprenant les coûts associés à chaque activité, les
employés peuvent mieux apprécier l'impact de leurs actions sur les résultats financiers de la
banque. Cela encourage une utilisation responsable des ressources et stimule l'innovation et
l'efficacité.
Le contrôle des coûts est un élément essentiel de la gestion financière d'une banque
participative. Il s'agit d'un processus continu visant à surveiller, analyser et réduire les coûts
afin d'optimiser l'utilisation des ressources et d'améliorer la rentabilité de l'organisation.
Le contrôle des coûts implique plusieurs étapes. Tout d'abord, il est nécessaire
d'identifier et de quantifier les différents types de coûts auxquels la banque est confrontée.
Cela comprend les coûts opérationnels, ainsi que les coûts liés aux investissements et aux
projets spécifiques. Une fois les coûts identifiés, il est important de mettre en place des
mécanismes de suivi et de collecte de données pour surveiller de près les dépenses. Cela peut
inclure l'utilisation de systèmes de gestion des coûts, la tenue de registres détaillés des
dépenses et la mise en place de procédures de validation des achats. L'analyse régulière des
coûts est une étape clé du contrôle des coûts. Elle permet de comparer les dépenses réelles aux
budgets prévus, d'identifier les écarts et d'explorer les raisons de ces écarts. L'analyse des
coûts peut également révéler des opportunités d'amélioration de l'efficacité et de réduction des
coûts.110
Enfin, le contrôle des coûts implique une surveillance continue des résultats et des
ajustements en fonction des changements dans l'environnement économique, les
réglementations ou les besoins des clients. Il s'agit d'un processus dynamique qui nécessite
une attention constante et une réactivité aux changements.il joue un rôle crucial dans la
110
TEAM ASANA, «Contrôle des couts : surveiller les dépenses de projet pour plus de rentabilité% », 2022,
https://asana.com/fr/resources/cost-control, consulté 26\05\2023.
68
gestion financière des banques. En mettant en place des mécanismes de suivi, d'analyse et
d'ajustement des coûts, la banque peut optimiser l'utilisation de ses ressources, améliorer sa
rentabilité et maintenir sa compétitivité sur le marché des banques participatives.
Les méthodes d'évaluation des investissements sont des outils essentiels utilisés par les
institutions financières, telles qu'AL AKHDAR Bank, pour évaluer la rentabilité et la
faisabilité des projets d'investissement. Ces méthodes permettent d'analyser les flux de
trésorerie attendus, les risques associés et les avantages financiers potentiels. Dans cette
section, nous explorerons quelques-unes des méthodes couramment utilisées dans l'évaluation
des investissements.
111
WXPERT COMPTABLE, «Calcul de la valeur actuelle nette (VAN) : définition, utilité », https://www.l-
expert-comptable.com/a/6272-calcul-de-la-valeur-actuelle-nette-van-definition-utilite.html#:~:text=La
%20valeur%20actuelle%20nette%20(VAN)%20est%20un%20indicateur%20financier%20qui,%C3%AAtre
%20actualis%C3%A9s%20%C3%A0%20un%20taux., 27\05\2023.
112
BIRAMANE Hamza, « le taux de rentabilité interne : vérifier la pertinence d’un investissement », 2022,
https://www.compta-online.com/le-taux-de-rentabilite-interne-un-critere-performant-pour-verifier-la-pertinence-
un-investissement ao3118#:~:text=Le%20taux%20de%20rentabilit%C3%A9%20interne%20ou%20taux%20de
%20rendement%20interne,la%20rentabilit%C3%A9%20d'un%20investissement., consulté le 28\05\2023
69
Le TRI est le taux de rendement qui égalise la VAN à zéro. Il représente le taux
d'intérêt implicite de l'investissement. Si le TRI est supérieur au taux d'actualisation utilisé,
cela signifie que l'investissement est rentable.
d) Indice de rentabilité :
L'indice de rentabilité compare les avantages financiers d'un investissement à son coût
initial. Il est calculé en divisant la somme des flux de trésorerie actualisés par l'investissement
initial. Un indice supérieur à 1 indique que l'investissement est rentable.
L'ARR mesure la rentabilité d'un investissement en divisant le bénéfice annuel moyen par
l'investissement initial. Il exprime le taux de rendement moyen du projet sur sa durée de vie.
Ces méthodes d'évaluation des investissements fournissent des outils essentiels pour
prendre des décisions éclairées sur les projets d'investissement. Il convient de noter que
chaque méthode a ses avantages et ses limitations, et qu'il est souvent préférable d'utiliser
plusieurs méthodes en conjonction pour obtenir une évaluation plus complète. Les banques
participatives utilise ces méthodes d'évaluation des investissements pour analyser et
sélectionner les projets les plus viables et rentables. En utilisant des critères financiers,
stratégiques et éthiques, la banque peut prendre des décisions équilibrées et investir dans des
projets qui contribuent à sa croissance durable et à la réalisation de ses objectifs à long terme.
113
BIRAMANE Houssam, « le délai de récupération : mesurer le risque de liquidité d’un investissement », 2021,
https://www.compta-online.com/le-delai-de-recuperation-mesurer-le-risque-de-liquidite-un-investissement-
ao3119#:~:text=Qu'est%2Dce%20qu',co%C3%BBt%20subi%20par%20l'investissement. , consulté le
28\05\2023.
114
JOB PHONING, « définition de AAR », https://jobphoning.com/dictionnaire/arr#, consulté le 28\05\2023.
70
2.1.3.2. L’analyse des flux de trésorerie
L'analyse des flux de trésorerie est un aspect essentiel de l'évaluation financière des
investissements pour les banques participatives. Cette méthode permet d'examiner et d'estimer
les flux de trésorerie entrants et sortants associés à un projet d'investissement spécifique. Dans
cette section, nous explorerons l'importance de l'analyse des flux de trésorerie et son impact
sur la prise de décision financière.
L'analyse des flux de trésorerie consiste à examiner de manière détaillée les revenus et
les dépenses liés à un investissement sur une période donnée. Cela inclut les entrées de
trésorerie provenant des revenus générés par le projet, ainsi que les sorties de trésorerie
découlant des coûts d'exploitation, des dépenses d'investissement et d'autres dépenses liées au
projet. L'estimation précise des flux de trésorerie est cruciale pour évaluer la rentabilité d'un
investissement. Les prévisions doivent être basées sur des données fiables et des hypothèses
réalistes concernant les revenus futurs et les coûts associés. Il est également important de
prendre en compte les facteurs externes qui pourraient avoir un impact sur les flux de
trésorerie, tels que les fluctuations du marché, les changements réglementaires ou les risques
spécifiques au secteur.115
Les critères d'évaluation des investissements jouent un rôle crucial dans la prise de
décision financière d'une banque participative. Ces critères fournissent un cadre pour évaluer
la rentabilité, le risque et l'adéquation stratégique des projets d'investissement.
a)Rentabilité financière :
La rentabilité financière est l'un des critères les plus importants dans l'évaluation des
investissements. Il s'agit d'estimer les rendements financiers attendus en termes de flux de
trésorerie, de bénéfices et de rendements sur investissement. Les projets d'investissement
doivent générer un flux de trésorerie positif et offrir des rendements attractifs pour être
considérés comme rentables.117
b) Alignement stratégique :
117
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMIQUES, « rentabilité
financière nette », 2019, https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c2058#:~:text=La%20rentabilit
%C3%A9%20financi%C3%A8re%20mesure%20la,la%20capacit%C3%A9%20d'autofinancement%20nette,
Consulté le 28\05\2023.
118
MONTEREMAL Jennifer, « l’alignement stratégique, la solution pour que l’opérationnel suive enfin la
stratégie d’entreprise », 2021, https://www.appvizer.fr/magazine/operations/ppm/alignement-strategique ,
Consulté le 28\05\2023.
72
c) Adéquation avec les principes de la finance islamique :
Une banque participative étant une institution financière conforme à la charia, il est
essentiel que les investissements respectent les principes éthiques et juridiques de la finance
islamique. Les projets doivent être conformes aux principes de l'interdiction de l'intérêt, de
l'interdiction de l'incertitude et de l'interdiction des activités illicites. 119
La gestion des risques est un critère essentiel dans l'évaluation des investissements. La
banque doit évaluer les risques associés à chaque projet, tels que les risques opérationnels, les
risques financiers, les risques réglementaires et les risques spécifiques au secteur. La banque
doit prendre en compte ces risques et mettre en place des mesures appropriées pour les
gérer.120
En utilisant ces critères d'évaluation des investissements, la banque peut prendre des
décisions éclairées sur les projets d'investissement. La combinaison de la rentabilité
financière, de l'alignement stratégique, de l'adéquation avec les principes de la finance
islamique et de la gestion des risques permet à la banque de sélectionner les investissements
les plus viables et les plus conformes à ses valeurs et objectifs. Les critères d'évaluation des
investissements fournissent un cadre pour évaluer la rentabilité, le risque et l'adéquation
stratégique des projets d'investissement. La banque participative utilise ces critères pour
prendre des décisions éclairées sur les investissements, en tenant compte de la rentabilité
financière, de l'alignement stratégique, de l'adéquation avec les principes de la finance
islamique et de la gestion des risques. Cette approche permet à la banque de maximiser la
création de valeur et de promouvoir une croissance durable dans le respect des principes de la
finance islamique.121
119
MINISTERE DE L’ECONOMIE DES FINANCES ET DE LA SOUVERAIETE INDUSTRIELLE ET
NUMERIQUE, « QU’EST-CE QUE LA FINANCE ISLAMIQUE ? »,
https://www.economie.gouv.fr/cedef/finance-islamique#:~:text=Le%20terme%20finance%20islamique
%20recouvre,tabac%2C%20paris%20sur%20les%20jeux%2C, Consulté le 28\05\2023.
120
KEIZER Bernard, « la gestion des risques dans les banques », https://www.persee.fr/doc/ecofi_0987-
3368_1993_num_27_4_2442, Consulté le 28\05\2023.
121
TOUMI Kaouther, VIVIANI Jean-Laurent, « le risque lie aux comptes d’investissement participatifs : un
risque propre aux banques islamiques », No : 259-260, 2013, https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-
gestion-2013-1-page-131.htm , consulté le 28\05\2023.
73
En plus de ces critères, les banques utilisent également d'autres méthodes d'évaluation
des investissements, telles que l'analyse coût-bénéfice, l'analyse de sensibilité et l'analyse
du risque. Ces méthodes permettent d'approfondir l'évaluation des investissements et de
prendre en compte les facteurs externes et internes qui peuvent influencer leur rentabilité et
leur viabilité. L'analyse coût-bénéfice permet d'évaluer les avantages et les coûts associés à un
investissement en les quantifiant en termes monétaires. 122 Cela permet de comparer les
bénéfices attendus aux coûts estimés et d'évaluer si l'investissement est économiquement
viable. L'analyse de sensibilité est utilisée pour évaluer l'impact des variations des paramètres
clés sur la rentabilité d'un investissement. Cela permet de comprendre la sensibilité de
l'investissement aux changements potentiels et d'identifier les facteurs les plus critiques qui
peuvent influencer les résultats financiers. L'analyse du risque évalue les risques associés à un
investissement et permet de prendre des mesures appropriées pour les atténuer. Cela implique
d'identifier les sources de risque, d'estimer leur probabilité d'occurrence et leur impact
financier, et de développer des stratégies de gestion des risques pour réduire leur impact
négatif sur l'investissement. En utilisant ces méthodes d'évaluation des investissements et en
prenant en compte les critères mentionnés précédemment, la banque peut prendre des bons
décisions sur les investissements qui soutiennent sa croissance financière tout en respectant
les principes éthiques de la finance islamique.123
Le suivi et l'évaluation des investissements sont des processus importants pour les
banques participatives afin de mesurer l'efficacité et les résultats des investissements réalisés.
122
PRAXIS, « Evaluation des investissements », https://www.praxisframework.org/fr/knowledge/investment-
appraisal, consulté le 28\05\2023.
123
EL KHATTABI Mohammed, SABRI Mohamed, ZAHID Abdelkahar, «la gestion des risqué des banques
participatives marocaines », VOL 4, Maroc, 2023, 934-Article Text-2347-1-10-20230213 (16).pdf, consulté le
28\05\2023.
74
Ces activités permettent d'évaluer si les objectifs fixés ont été atteints et d'identifier les
éventuelles améliorations ou ajustements nécessaires.
125
BOURGEL Robert, « les indicateurs »,
https://pnrs.ensosp.fr/Plateformes/Management/Fiches-pratiques/Pilotage-des-Organisations/Les-indicateurs/
(print)/1#:~:text=l'efficacit%C3%A9%20permet%20de%20savoir,ad%C3%A9quats%20pour%20atteindre
%20ses%20objectifs., consulté le 27\05\2023.
126
BOURGEL Robert, « les indicateurs »,
https://pnrs.ensosp.fr/Plateformes/Management/Fiches-pratiques/Pilotage-des-Organisations/Les-indicateurs/
(print)/1#:~:text=l'efficacit%C3%A9%20permet%20de%20savoir,ad%C3%A9quats%20pour%20atteindre
%20ses%20objectifs., consulté le 27\05\2023.
127
ENSOSP, « Les indicateur », https://pnrs.ensosp.fr/Plateformes/Management/Fiches-pratiques/Pilotage-des-
Organisations/Les-indicateurs/(print)/1, consulté le 27\05\2023.
76
L'efficacité est un autre aspect crucial de la performance des banques participatives.
Cela concerne l'aptitude d'une banque à atteindre ses objectifs de manière efficace, en utilisant
de manière optimale ses ressources. Une gestion efficace des coûts, une utilisation appropriée
des technologies et des processus de travail efficients sont des facteurs clés pour améliorer
l'efficacité d'une banque participative. Cela permet de réduire les dépenses inutiles,
d'améliorer la qualité des services et de maximiser la rentabilité.128
En somme, la performance des banques participatives est multi facette, alliant des
résultats financiers solides à une conformité aux principes de la charia, une satisfaction client
élevée, une gestion des risques efficace et un impact social positif. Cela nécessite une
approche holistique et équilibrée de la gestion, qui intègre les objectifs financiers, éthiques et
sociaux pour garantir une performance durable et responsable.
Deux indicateurs financiers clés utilisés pour évaluer la performance des banques
participatives sont le Return on Assets (ROA) et le Return on Equity (ROE). Ces mesures
fournissent des informations précieuses sur la rentabilité et l'efficacité de l'utilisation des
ressources financières d'une banque participative.134
-Le Return on Assets (ROA) est un ratio qui mesure la rentabilité d'une banque en
comparant son résultat net à ses actifs totaux. Il indique le rendement généré par chaque unité
monétaire investie dans les actifs de la banque. Un ROA élevé indique une rentabilité plus
132
JMILI Nesrine, « la performance bancaire entre banque islamique et banque conventionnelle: application de la
méthode multicritère (cas de la Tunisie) » vol2, 2018, Tunisie, 9017-28105-1-PB.pdf, consulté le 27\05\2023.
133
WINTER Jade, « Quels KPIs pour mesurer la satisfaction client ? », 2020,
https://blog.smart-tribune.com/fr/satisfaction-client-kpi#:~:text=Une%20multitude%20de%20statistiques
%20ou,dans%20les%20tableaux%20de%20bord. Consulté le 27\05\2023.
134
HEEM Gregory, « la performance du secteur bancaire : d’une performance durable ? », 2021,
https://shs.hal.science/halshs-03339228#:~:text=Dans%20le%20secteur%20bancaire%20la, d’interm
%C3%A9diation%20et%20des%20commissions. Consulté le 27\05\2023.
78
importante, ce qui signifie que la banque est capable de générer des bénéfices solides par
rapport à ses actifs135.
-Le Return on Equity (ROE), quant à lui, évalue la rentabilité pour les actionnaires d'une
banque participative. Il mesure le rendement sur les capitaux propres investis dans
l'entreprise. Le ROE est calculé en divisant le résultat net par les capitaux propres. Un ROE
élevé indique que la banque est capable de générer un retour significatif pour ses
actionnaires.136
En analysant ces différents aspects, nous pourrons mieux comprendre comment les
banques participatives peuvent renforcer leur performance, leur compétitivité et leur impact
social. L'objectif ultime est de fournir des informations et des recommandations précieuses
pour aider ces institutions à maximiser leurs résultats tout en restant fidèles aux principes de
la finance islamique.
135
OOREKA, « analyse de la performance d’une Enterprise », 2023,
https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/461903/return-on-assets#:~:text=Le%20Return%20On%20Assets%20
(ROA,%C3%A0%20partir%20de%20ses%20ressources. consulté le 27\05\2023.
136
JDN, « ROE (return on equity): définition, calcul, interprétation»,
https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-comptable-et-fiscal/1445162-roe-return-on-equity-definition-
simple-calcul-interpretation/, consulté le 27\05\2023.
137
SRAIRI Samir Abderrazek, «analyse des déterminants de la rentabilité des banques commerciales
saoudiennes », revue Marocaine de gestion d’économie, 2010, Maroc, 4665-12893-1-SM.pdf, consulté le
27\05\2023.
79
2.1.4.2. l’impact des coûts sur la performance
L'impact des coûts sur la performance d'une banque participative est un aspect crucial
à prendre en compte dans la gestion financière et opérationnelle de l'institution. Les coûts ont
un impact direct sur la rentabilité, l'efficacité et la compétitivité de la banque. Dans cette
section, nous examinerons l'importance des coûts et leur influence sur la performance globale
des banques participatives.
Tout d'abord, les coûts ont un impact direct sur la rentabilité d'une banque
participative. Des coûts élevés peuvent réduire les marges bénéficiaires et affecter la capacité
de la banque à générer des revenus solides. Il est essentiel pour une banque participative de
gérer ses coûts de manière efficace afin d'améliorer sa rentabilité globale. Cela peut inclure la
réduction des coûts opérationnels, la rationalisation des processus, l'optimisation de
l'utilisation des ressources et la négociation de contrats avec les fournisseurs. Ensuite, les
coûts peuvent influencer l'efficacité de la banque participative. Des coûts élevés peuvent
entraîner une utilisation inefficace des ressources, ce qui peut ralentir les processus, limiter la
capacité d'innovation et réduire la réactivité de la banque face aux demandes changeantes du
marché. Une gestion rigoureuse des coûts permet d'améliorer l'efficacité opérationnelle,
d'optimiser les processus internes et de garantir une utilisation efficiente des ressources
disponibles.138 De plus, les coûts peuvent avoir un impact sur la compétitivité de la banque
participative. Dans un environnement concurrentiel, une gestion efficace des coûts peut
permettre à une banque de proposer des produits et services attractifs à des tarifs compétitifs.
Cela peut lui conférer un avantage concurrentiel, attirer de nouveaux clients et renforcer sa
position sur le marché. Les coûts peuvent également avoir un impact sur la perception des
clients vis-à-vis de la banque participative. Des coûts excessifs peuvent se traduire par des
tarifs élevés pour les produits et services, ce qui peut dissuader certains clients potentiels de
choisir la banque. Une gestion prudente des coûts peut contribuer à maintenir des tarifs
compétitifs, renforcer la confiance des clients et favoriser leur fidélité à long terme. 139
En conclusion, l'impact des coûts sur la performance d'une banque participative est
significatif. Une gestion efficace des coûts peut améliorer la rentabilité, renforcer l'efficacité
opérationnelle, accroître la compétitivité et favoriser la satisfaction des clients. Il est essentiel
pour les banques participatives de mettre en place des stratégies de gestion des coûts
138
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
139
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
80
efficaces, de surveiller en permanence les coûts et d'identifier les opportunités d'optimisation
pour garantir une performance financière solide et durable.
Les investissements peuvent également avoir un impact sur la perception des clients
vis-à-vis de la banque participative. Des investissements dans des initiatives durables et
responsables, tels que des projets socialement responsables ou des programmes de
développement communautaire, peuvent renforcer la réputation de la banque et accroître la
confiance des clients. Les investissements dans la responsabilité sociale et environnementale
140
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
141
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
81
peuvent également attirer une clientèle soucieuse des questions éthiques, ce qui peut
contribuer à une augmentation de la clientèle et à une plus grande fidélité. 142
L'optimisation des coûts permet aux banques participatives de réduire les dépenses
superflues et d'améliorer l'efficience de leurs opérations. Cela peut inclure la recherche de
fournisseurs compétitifs, la négociation de contrats avantageux et la rationalisation des
processus internes. En réduisant les coûts, les banques participatives peuvent accroître leur
rentabilité, améliorer leur position concurrentielle et offrir des produits et services à des tarifs
compétitifs. L'optimisation des coûts permet également de libérer des ressources financières
pour des investissements stratégiques, favorisant ainsi la croissance et l'innovation au sein de
l'institution.143 D'autre part, l'optimisation des investissements joue un rôle clé dans
l'amélioration de la performance des banques participatives. Les investissements stratégiques
dans des domaines tels que la technologie, l'expansion du réseau, le développement de
142
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
143
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82
produits et services innovants, ainsi que la formation et le développement du personnel,
peuvent générer des avantages compétitifs significatifs. L'optimisation des investissements
permet de maximiser le rendement sur les ressources allouées, en s'assurant que chaque dollar
investi contribue de manière optimale à la création de valeur pour la banque et ses parties
144
prenantes. En combinant l'optimisation des coûts et des investissements, les banques
participatives peuvent atteindre une performance globale améliorée. L'optimisation des coûts
permet de libérer des ressources financières pour des investissements stratégiques, tandis que
l'optimisation des investissements assure une utilisation efficace de ces ressources pour
maximiser les rendements. Cette approche globale contribue à renforcer la rentabilité, la
compétitivité et la capacité d'adaptation des banques participatives dans un environnement
145
financier en constante évolution. L'optimisation des coûts et des investissements ne se
limite pas seulement à des aspects financiers, mais elle englobe également des aspects
opérationnels et stratégiques. En optimisant les coûts, les banques participatives peuvent
réduire leur risque financier, améliorer leur flux de trésorerie et renforcer leur solidité
financière. En effet, des coûts maîtrisés permettent aux banques de mieux faire face aux
fluctuations économiques, aux changements réglementaires et aux exigences du marché. 146
144
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147
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83
stimuler l'innovation et développer de nouveaux produits, services et solutions pour répondre
aux besoins des clients et anticiper les tendances du marché. 148
En conclusion, l'optimisation des coûts et des investissements joue un rôle crucial dans
l'amélioration de la performance des banques participatives. Elle permet d'atteindre une
rentabilité durable, d'améliorer la compétitivité, de favoriser l'innovation et de renforcer la
durabilité financière et opérationnelle de ces institutions. Les banques participatives doivent
adopter une approche proactive de la gestion des coûts et des investissements, en mettant
l'accent sur l'efficacité, l'efficience, l'innovation et la responsabilité pour maximiser leur
performance globale.
Dans le secteur bancaire, la relation entre les coûts et les investissements revêt une
importance cruciale pour l'amélioration de la performance. AL AKHDAR Bank, en tant
qu'institution financière conforme à la charia, accorde une attention particulière à cette
relation stratégique. Cette partie se concentre sur l'étude de cette relation spécifique dans le
contexte d'AL AKHDAR Bank et de son impact sur sa performance globale. En analysant les
coûts liés aux opérations bancaires et les investissements réalisés par la banque, nous
explorerons comment ces deux aspects se complètent mutuellement pour renforcer la
performance d'AL AKHDAR Bank. En examinant les stratégies et les mesures prises par la
banque pour optimiser ses coûts et investir de manière efficace, nous comprendrons comment
148
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
149
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84
cette relation contribue à l'amélioration de la performance de la banque dans le respect des
principes de la charia.
150
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
85
b) Rentabilité financière :
AL AKHDAR BANK vise à réaliser des investissements rentables qui génèrent des
revenus stables et durables. La banque analyse soigneusement les opportunités
d'investissement en évaluant leur potentiel de rentabilité à long terme. Elle cherche à
maximiser les rendements tout en respectant les principes éthiques de la charia. 151
d) Conformité à la charia :
151
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
152
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153
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86
2.2.1.2. La diversification du portefeuille d'investissement :
154
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
87
2.2.1.3. L'analyse des opportunités d'investissement :
L'analyse des opportunités d'investissement joue un rôle crucial dans la stratégie d'AL
AKHDAR BANK. L'analyse des opportunités d'investissement permet d'identifier les
meilleures opportunités qui correspondent à ses objectifs stratégiques et à sa politique
d'investissement conforme à la charia. Cela implique d'évaluer différents secteurs, entreprises
et instruments financiers pour déterminer leur potentiel de rendement, de risque et de
conformité aux principes éthiques de la charia.
155
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
156
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
157
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
88
2.2.1.4. L'engagement à long terme dans les
investissements :
L'engagement à long terme dans les investissements est un élément clé de la stratégie
d'AL AKHDAR BANK, c’est un pilier fondamental de la stratégie d'AL AKHDAR BANK.
En adoptant cette approche, la banque vise à maximiser les avantages à long terme et à
minimiser les risques associés à ses investissements. La banque adopte une approche axée sur
le long terme lorsqu'il s'agit d'investir. Plutôt que de rechercher des gains à court terme, la
banque vise à construire un portefeuille d'investissements solides et durables qui génèrent des
revenus stables et profitables sur le long terme. 158
158
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
159
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
160
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
89
En conclusion, l'engagement à long terme dans les investissements est une composante
essentielle de la stratégie d'AL AKHDAR BANK. Cela lui permet de se concentrer sur des
investissements conformes à la charia, de renforcer ses relations avec les clients et les
investisseurs, et de mieux gérer les risques. En adoptant une approche à long terme, la banque
vise à assurer la stabilité, la croissance et la performance durable de ses investissements,
contribuant ainsi à son succès à long terme en tant qu'institution financière participative.
L'optimisation des coûts est un enjeu majeur pour AL AKHDAR BANK, qui s'efforce
de trouver des moyens efficaces de réduire ses dépenses tout en maintenant une performance
financière solide. La banque met en place une série d'efforts et de stratégies visant à optimiser
ses coûts dans tous les aspects de son fonctionnement. Cela comprend la rationalisation des
processus, l'adoption de technologies innovantes, la gestion efficace des ressources humaines
et la recherche de partenariats stratégiques. Grâce à ces efforts, AL AKHDAR BANK vise à
maximiser la rentabilité de ses opérations, à améliorer sa compétitivité sur le marché des
banques participatives et à offrir des services de qualité supérieure à ses clients.
Pour atteindre ces objectifs, la banque effectue une analyse approfondie de ses
processus existants. Elle identifie les points d'inefficacité, les goulots d'étranglement et les
sources de gaspillage de ressources. Ensuite, AL AKHDAR BANK met en place des mesures
correctives telles que la simplification des procédures, l'automatisation des tâches répétitives
et l'utilisation de technologies avancées. Cette rationalisation des processus permet à la
banque de gagner en efficacité, d'accélérer les délais de traitement et de réduire les coûts
90
opérationnels. L'avantage principal de la rationalisation des processus pour AL AKHDAR
BANK est une amélioration significative de la productivité et de la performance globale. En
simplifiant les flux de travail, la banque réduit les risques d'erreurs, accroît l'efficacité des
opérations et renforce la satisfaction client. De plus, la rationalisation des processus permet à
AL AKHDAR BANK de libérer des ressources précieuses, telles que le temps et le personnel,
qui peuvent être réaffectées à des tâches à plus forte valeur ajoutée ou à des initiatives
stratégiques. Cependant, la rationalisation des processus peut également présenter des défis.
Elle nécessite une analyse minutieuse, une planification rigoureuse et une coordination étroite
avec les différentes parties prenantes. De plus, le changement peut rencontrer une certaine
résistance de la part des employés, ce qui nécessite une communication transparente, une
formation adéquate et un soutien continu. 161
En conclusion, la rationalisation des processus est une stratégie clé d'AL AKHDAR
BANK pour accroître son efficacité et sa compétitivité. En simplifiant et en optimisant ses
processus internes, la banque peut offrir des services plus rapides, plus fiables et de meilleure
qualité à ses clients. Elle améliore également sa rentabilité en réduisant les coûts
opérationnels et en maximisant l'utilisation de ses ressources. La rationalisation des processus
est un élément essentiel de la transformation et de l'adaptation d'AL AKHDAR BANK aux
exigences du marché des banques participatives.
La technologie et l'innovation jouent un rôle crucial dans l'optimisation des coûts pour
AL AKHDAR BANK. La banque reconnaît l'importance de rester à la pointe de la
technologie et d'adopter des solutions innovantes pour améliorer son efficacité opérationnelle
et réduire ses coûts.
La gestion des ressources humaines joue un rôle essentiel dans l'optimisation des coûts
pour AL AKHDAR BANK. La banque reconnaît que ses employés sont des actifs précieux et
s'efforce de les gérer de manière efficace pour maximiser leur contribution à l'organisation
tout en minimisant les coûts associés.
162
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
163
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
164
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
92
AL AKHDAR BANK met en place des pratiques de gestion des ressources humaines
axées sur l'efficacité et l'optimisation des coûts. Cela comprend des processus rigoureux de
recrutement et de sélection pour identifier les candidats les plus qualifiés et adaptés aux
besoins de la banque. En recrutant les bonnes personnes dès le départ, la banque réduit les
coûts liés à un mauvais recrutement et à un roulement élevé du personnel. La formation et le
développement des employés sont également des aspects importants de la gestion des
ressources humaines axée sur l'optimisation des coûts. 165AL AKHDAR BANK investit dans
des programmes de formation ciblés pour améliorer les compétences et les connaissances des
employés, ce qui les rend plus performants dans leurs fonctions. Cela contribue à réduire les
erreurs et les inefficiences, ce qui se traduit par des économies de coûts à long terme. La
banque adopte également des politiques de rémunération et d'avantages sociaux équilibrées
pour garantir une utilisation efficiente des ressources financières. Elle met en place des
systèmes de rémunération basés sur la performance et offre des avantages compétitifs pour
attirer et retenir les talents. Cependant, elle veille également à maintenir des coûts de main-
d'œuvre raisonnables en ajustant les politiques de rémunération en fonction des objectifs
financiers et des contraintes budgétaires. 166
165
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
166
L’ADMINISTRATION D’AL AKHDAR BANK.
167
L’ADMINISTRATION D’AL AKHDAR BANK.
93
2.2.2.4. Recherche des partenariats pour une meilleure
optimisation des coûts
La recherche de partenariats est une stratégie clé utilisée par AL AKHDAR BANK
pour une meilleure optimisation des coûts. En établissant des partenariats avec d'autres
institutions financières, des fournisseurs de services et des prestataires de technologies, la
banque peut accéder à des ressources et des expertises supplémentaires tout en réduisant ses
propres coûts opérationnels.
168
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
169
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
170
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
94
La recherche de partenariats est une stratégie clé utilisée par AL AKHDAR BANK
pour une meilleure optimisation des coûts. En établissant des partenariats avec d'autres
institutions financières, des fournisseurs de services et des prestataires de technologies, la
banque peut bénéficier d'économies d'échelle, d'expertises spécialisées et d'innovations
technologiques tout en réduisant ses propres coûts opérationnels. Ces partenariats permettent
à la banque de se concentrer sur ses activités principales tout en externalisant certaines
fonctions non essentielles à des partenaires spécialisés, contribuant ainsi à une meilleure
performance globale de l'organisation.
a) La performance économique :
La performance économique d'une banque se traduit par ses résultats financiers, tels
que le chiffre d'affaires, la valeur ajoutée, le résultat d'exploitation et le résultat net, qui sont
95
reflétés dans ses états comptables. Cette performance démontre la capacité de la banque à
générer de la richesse et de la valeur à long terme, en fixant des objectifs clairs, réalistes et
quantifiables. Dans ce contexte, la performance économique des banques peut être évaluée en
analysant le produit net bancaire (PNB), qui représente la différence entre les revenus et les
charges d'exploitation de la banque. La performance économique d'une banque se manifeste à
travers ses résultats financiers, tels que le chiffre d'affaires, la valeur ajoutée, le résultat
d'exploitation et le résultat net, qui sont enregistrés dans ses états financiers. Ces indicateurs
de performance témoignent de la capacité de la banque à créer de la richesse et de la valeur
sur le long terme, grâce à des objectifs clairs, réalistes et mesurables. Ainsi, l'évaluation de la
performance économique des banques repose notamment sur l'analyse du produit net bancaire
(PNB), qui représente la différence entre les revenus générés et les charges d'exploitation
supportées par la banque.171
b) La performance financière :
c) La performance stratégique :
171
DANG Rey, AKRIKPAN KOKOU DOKOU Gerard, HOUANTI L’Houcine, VERNIER Eric, « comment la
performance économique et financière d’une entreprise persiste-t-elle dans le temps? » , Vol.37, 2020, P : 61-75,
https://www.cairn.info/revue-gestion-2000-2020-1-page-61.htm , consulté le 28\05\2023.
172
DANG Rey, AKRIKPAN KOKOU DOKOU Gerard, HOUANTI L’Houcine, VERNIER Eric, « comment la
performance économique et financière d’une entreprise persiste-t-elle dans le temps? » , Vol.37, 2020, P : 61-75,
https://www.cairn.info/revue-gestion-2000-2020-1-page-61.htm , consulté le 28\05\2023.
96
performance. Dans cette optique, les banques sont tenues d'organiser des formations pour leur
personnel afin de renforcer leurs compétences, et ainsi offrir de meilleurs services et produits
à leur clientèle. La définition d'objectifs stratégiques et la mise en place des moyens
nécessaires pour les atteindre revêtent une importance primordiale pour toute banque. 173
a) la taille :
Les banques de grande taille bénéficient généralement d'une solide réputation et ont la
capacité de lever des capitaux à des coûts plus bas, ce qui contribue à leur rentabilité
supérieure. Cependant, il existe une corrélation significativement négative entre la taille d'une
banque et sa rentabilité, ce qui signifie que les grandes banques ont tendance à afficher des
niveaux de rentabilité inférieurs par rapport aux plus petites. Bien que les économies d'échelle
soient évidentes à des niveaux d'actifs modestes, elles se dissipent progressivement à mesure
que la taille de la banque augmente.174
173
MARION Alain, ASQUIN Alain, EVERARE Chrostophe, VINOT Didier,WISSLER Michel, « diagnostic de
la performance de l’entreprise », 2012, PP : 12-45, https://www.cairn.info/diagnostic-de-la-performance-de-l-
entreprise--9782100576197-page-13.htm , consulté le 28\05\2023.
174
COUSIN Sebastien, « quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer les différences de performance entre
les banques de détail françaises, pendant la crise, de 2007 a 2009 », 2011, P : 7,
https://www.vernimmen.net/ftp/Memoire_S_Cousin.pdf, consulté le 28\05\2023.
97
b) la capitalisation :
Le ratio "capitaux propres sur le total actif" est couramment utilisé pour mesurer la
capitalisation des banques. On observe une relation positive entre la capitalisation et la
rentabilité bancaire. Les banques qui disposent d'un niveau élevé de capitaux propres sont
moins exposées au risque de faillite et peuvent donc se permettre d'investir dans des actifs
plus risqués. En conséquence, ces banques parviennent à générer une rentabilité plus élevée et
à être plus performantes. De plus, les banques bien capitalisées présentent une meilleure
solvabilité, ce qui démontre leur capacité à respecter leurs engagements. 175
Le ratio "revenus hors intérêts liés aux prêts sur le total actif" est couramment utilisé
pour mesurer le degré de diversification des banques. Ce ratio met en évidence les revenus de
la banque provenant d'activités autres que l'intermédiation traditionnelle. Il y a une relation
positive entre la diversification et la performance bancaire. Les banques qui génèrent des
revenus importants à partir d'activités non traditionnelles tendent à être plus rentables. Cela
s'explique par leur capacité à compenser les pertes éventuelles sur un service ou un produit
par les gains réalisés sur d'autres produits, ce qui améliore leur rentabilité. Cependant,
certaines études remettent en question cette relation et constatent une corrélation négative
entre le degré de diversification et la performance des banques.176
En ce qui concerne le niveau des dépôts bancaires, les arguments divergent. D'un côté,
un volume élevé de dépôts peut avoir un impact positif sur la rentabilité des banques. Les
dépôts collectés représentent des ressources stables et moins coûteuses que d'autres types de
financement, ce qui permet de réaliser des économies de coûts et d'améliorer la performance
bancaire. D'un autre côté, pour attirer des dépôts importants, les banques doivent engager des
dépenses considérables, telles que l'ouverture de plusieurs agences et la mise en place de
différents départements, ainsi que les ressources humaines nécessaires, ce qui entraîne des
charges significatives pouvant réduire la rentabilité de la banque. 177
175
COUSIN Sebastien, « quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer les différences de performance entre
les banques de détail françaises, pendant la crise, de 2007 a 2009 », 2011, P : 8,
https://www.vernimmen.net/ftp/Memoire_S_Cousin.pdf, consulté le 28\05\2023.
176
COUSIN Sébastien, « quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer les différences de performance entre
les banques de détail françaises, pendant la crise, de 2007 a 2009 », 2011, PP : 8-9,
https://www.vernimmen.net/ftp/Memoire_S_Cousin.pdf, consulté le 28\05\2023.
177
COUSIN Sébastien, « quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer les différences de performance entre
les banques de détail françaises, pendant la crise, de 2007 a 2009 », 2011, P : 12,
98
e) la part de marché :
Une relation inverse est observée entre la part de marché et la performance bancaire.
Des études menées sur plusieurs banques japonaises ont révélé que la part de marché avait un
impact négatif sur la marge nette d'intérêts de l'ensemble des banques de l'échantillon. Ces
résultats s'expliquent par le fait que les banques disposant d'une part de marché réduit
cherchent à accroître leur part de marché pour rester compétitives. Elles ciblent donc des
clients plus risqués auxquels les grandes banques refusent d'accorder des prêts. Étant donné le
risque associé à ces prêts, les petites banques exigent des taux d'intérêt plus élevés, ce qui
accroît leurs marges d'intérêts et, par conséquent, améliore leurs performances. 178
f) la liquidité :
g) la croissance économique :
a) Le tableau de bord :
b) Reporting :
180
COUSIN Sébastien, « quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer les différences de performance entre
les banques de détail françaises, pendant la crise, de 2007 a 2009 », 2011, PP : 14-15,
https://www.vernimmen.net/ftp/Memoire_S_Cousin.pdf, consulté le 28\05\2023.
181
BELCADHI Feriel, « tableau de bord et reporting: instruments de pilotage des managers », 2015,
https://www.usinenouvelle.com/expo/guides-d-achat/tableau-de-bord-et-reporting-223, consulté le 28\05\2023.
100
Le reporting est un document périodique contenant les indicateurs de résultats qui
récapitulent les performances observées. Il permet aux supérieurs hiérarchiques de suivre
facilement les résultats et les performances d'une unité. En ce sens, le reporting est défini
comme un ensemble de procédures de transmission d'informations assurant leur remontée
régulière des filiales et des unités de base vers les niveaux hiérarchiques supérieurs de la
direction générale. Il joue un rôle essentiel dans la gestion et le suivi des performances au sein
d'une entreprise. En regroupant les indicateurs clés de résultats, il permet aux responsables
hiérarchiques de disposer d'une vision globale et synthétique des performances de chaque
unité ou filiale. Grâce à ces informations régulièrement remontées, la direction générale peut
prendre des décisions éclairées et mettre en place des actions correctives si nécessaire. 182
Le produit net bancaire (PNB) est déterminé par la différence entre les produits et les
charges bancaires. Il prend en compte les différents aspects de l’activité bancaire en matière
de prestations de services et d’intermédiation financière. Le PNB permet de déterminer la
valeur ajoutée des banques. Il représente aussi la marge brute qui est obtenu à travers
l’ensemble des activités bancaires, qui sont les intérêts, les commissions et les revenus sur
portefeuille-titres. Le produit net bancaire va ensuite servir à financer les différents frais
généraux de la banque ainsi que les risques.183
182
MARIANNE, « tout sur le reporting: 5 points pour le comprendre et l’adopter »
https://www.emasphere.com/fr/ressources/blog/tout-sur-le-reporting-cinq-points-pour-le-comprendre-et-
ladopter, consulté le 28\05\2023.
183
INSITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMIQUES, « produit net
bancaire », https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1947#:~:text=Le%20produit%20net%20bancaire
%20mesure,les%20charges%20d'exploitation%20bancaire. Consulté le 28\05\2023.
101
Le résultat brut d’exploitation s’obtient en déduisant du produit net bancaire les frais
généraux ainsi que les dotations aux amortissements. Il permet de déterminer l’aptitude des
banques à générer une marge après l’affectation du coût des ressources et des charges de 26
fonctionnements. Cependant, le RBE ne permet pas d’avoir une image claire sur la capacité
d’une banque à être bénéficiaire, car il ne prend pas en considération le coût du risque. 184
Le résultat d’exploitation représente la marge qui est dégagée par une banque à travers
l’ensemble de ses activités, et ce après la prise en considération des différents frais de
structure ainsi que du risque de crédit. Il se calcul en déduisant du résultat brut d’exploitation
les dotations aux provisions. Ainsi, Il prend en considération la notion du risque. 185
Pour pouvoir exercer ses activités, une banque doit collecter des ressources (auprès de
ses clients et du marché monétaire) pour les transformer et les convertir en emplois. Il s’agit
de l’activité principale de la banque. Cependant, la banque doit supporter le coût de ces
ressources, qui varie selon leurs sources et leurs caractéristiques. Le coût de toutes les
ressources est difficile à déterminer d’une manière exacte. Pour ce faire, les banques
calculent, d’une manière globale, un coût moyen des ressources pour déterminer les charges
qu’elles supportent. Ce coût est déterminé par le rapport ente la somme des intérêts versés et
la somme des encours moyens des ressources. 186
Les banques font face au même problème de calcul des coûts de ressources, lors du
calcul du rendement exact pour l’ensemble de leurs emplois, puisque chaque emploi a des
caractéristiques qui lui sont propres (type, nature, maturité, etc.). Par conséquent, les banques
184
PERRIN-MOULOUIS Pierre, « résultat brut d’exploitation ou RBE », 2021, https://edubourse.com/lexique-
resultat-brut-d-exploitation-rbe/, consulté le 28\05\2023.
185
L’EXPERT-COMPTABLE, « le résultat d’exploitation: définition, calcul et interprétation », https://www.l-
expert-comptable.com/a/37521-le-resultat-d-exploitation.html#:~:text=r%C3%A9sultat%20d'exploitation
%20%3F-,Le%20r%C3%A9sultat%20d'exploitation%20mesure%20la%20performance%20de%20l'activit
%C3%A9,avec%20le%20cycle%20d'exploitation., consulté le 28\05\2023.
186
BELHADJ SALAH Maher, « les déterminants de la performance bancaire : cas des banques Tunisiennes »,
PP : 26-27, https://ifid-concours.org/biblio/38%C3%A8me_Banque/Bel_Haj_Salah_Maher.pdf , consulté le
28\05\2023.
102
calculent un rendement moyen de leurs emplois pour essayer de résoudre ce problème et ceci
à travers le rapport entre la somme des intérêts perçus et la somme des encours des emplois. 187
Ce ratio est calculé par le rapport entre le résultat net de banque et son total actif, il
détermine le rendement des actifs de la banque. Il permet de mesurer si la banque utilise d’une
manière optimale ses actifs. Il est défini comme étant l’aptitude de la banque à dégager des
revenus en utilisant efficacement les actifs mis à sa disposition.188
187
BELHADJ SALAH Maher, « les déterminants de la performance bancaire : cas des banques Tunisiennes »,
P : 27, https://ifid-concours.org/biblio/38%C3%A8me_Banque/Bel_Haj_Salah_Maher.pdf , consulté le
28\05\2023.
188
VAN DER FER Julien,”comment interpréter le ROA (rentabilité des actifs) ? », 2021, https://fiches-
pratiques.chefdentreprise.com/Thematique/comptabilite-1098/FichePratique/Rentabilite-des-actifs-ou-ROA-
comment-l-interpreter--361541.htm, consulté le 28\05\2023.
189
JOURNAL DU NET, « résultat net: définition, calcul simple, résultat négatif… »,
https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-comptable-et-fiscal/1198543-resultat-net-definition-calcul-
traduction/, consulté le 28\05\2023.
103
d’autres entreprises ou banques plus rentables, ce qui va avoir un impact défavorable sur les
capitaux de la banque.190
La synergie entre les coûts maîtrisés et les investissements ciblés est un élément clé de
la gestion financière des organisations. Cette approche consiste à optimiser les coûts tout en
allouant stratégiquement des ressources financières aux investissements les plus pertinents.
Dans ce contexte, AL AKHDAR BANK met en place des stratégies visant à maîtriser ses
coûts opérationnels tout en réalisant des investissements ciblés pour stimuler la croissance et
l'innovation. Cette synergie permet à la banque de maximiser son efficacité opérationnelle,
d'optimiser ses ressources financières et de renforcer sa performance globale. Dans cette
section, nous examinerons en détail les différentes approches et mesures adoptées par AL
AKHDAR BANK pour créer une synergie réussie entre les coûts maîtrisés et les
investissements ciblés.
190
OOREKA ENTREPRISE, « return on equity », 2023,
https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/455749/return-on-equity, consulté le 28\05\2023.
191
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
104
rentabilité de ses activités. Pour atteindre cet objectif, la banque met en place des politiques de
contrôle des coûts strictes, en surveillant de près les dépenses dans tous les domaines de son
activité.192
192
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
193
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
194
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
105
Les investissements ciblés d'AL AKHDAR BANK se concentrent sur plusieurs
domaines clés, tels que l'expansion de son réseau d'agences, l'amélioration de ses
infrastructures technologiques, le développement de produits et services innovants, et le
renforcement de sa présence sur les marchés cibles. Ces investissements visent à créer de la
valeur à long terme, à stimuler la croissance des revenus et à accroître la part de marché de la
banque. La stratégie d'investissement d'AL AKHDAR BANK est guidée par une vision à long
terme, où chaque décision d'investissement est prise en tenant compte des objectifs de
croissance, de rentabilité et de satisfaction des clients. La banque s'engage à allouer ses
ressources de manière efficace et efficiente, en mettant l'accent sur des projets qui génèrent un
retour sur investissement optimal et contribuent à la création de valeur pour toutes les parties
prenantes. 195
La synergie entre les coûts maîtrisés et les investissements ciblés constitue un élément
clé de la stratégie d'AL AKHDAR BANK pour améliorer sa performance et atteindre ses
objectifs. L'entreprise reconnaît que la maîtrise des coûts permet de libérer des ressources
financières précieuses, tandis que les investissements ciblés permettent de les allouer de
manière stratégique pour générer des résultats positifs. 196
195
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
196
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
106
197
le marché. En parallèle, AL AKHDAR BANK alloue judicieusement ses ressources aux
investissements ciblés qui sont alignés sur sa stratégie et ses objectifs. Ces investissements
visent à générer des rendements solides et durables, tout en contribuant à la croissance et à la
création de valeur pour l'entreprise. Ils peuvent comprendre l'expansion de son réseau
d'agences, l'adoption de nouvelles technologies, le développement de produits innovants et
l'amélioration de l'expérience client. La synergie entre les coûts maîtrisés et les
investissements ciblés se manifeste par une utilisation efficiente et efficace des ressources
financières. En maîtrisant les coûts, AL AKHDAR BANK peut libérer des fonds
supplémentaires pour financer les investissements stratégiques qui ont le potentiel de générer
des rendements supérieurs. 198
En conclusion, la synergie entre les coûts maîtrisés et les investissements ciblés est
essentielle pour la performance d'AL AKHDAR BANK. En optimisant ses coûts tout en
allouant judicieusement ses ressources aux investissements stratégiques, la banque est en
mesure de renforcer sa compétitivité, d'améliorer sa rentabilité et de créer une valeur durable
pour toutes les parties prenantes. Cette approche équilibrée favorise une croissance solide et
pérenne de l'entreprise dans un environnement financier dynamique et concurrentiel.
AL AKHDAR BANK a déployé de nombreux efforts pour optimiser ses coûts, ce qui
a contribué à sa performance exceptionnelle. La rationalisation des processus a permis
200
L’administration d’AL AKHDAR BANK.
108
d'améliorer l'efficacité de la banque, tandis que l'utilisation de la technologie et de l'innovation
a facilité l'optimisation des coûts. La gestion des ressources humaines axée sur l'optimisation
des coûts a permis d'optimiser l'allocation des talents et de réduire les dépenses liées au
personnel. De plus, la recherche de partenariats a favorisé une meilleure optimisation des
coûts en exploitant les synergies et les avantages mutuels. En somme, AL AKHDAR BANK a
réussi à optimiser ses coûts, ce qui a contribué à sa performance économique et financière. La
banque a su gérer efficacement ses ressources, adopter des stratégies pertinentes et mettre en
place des outils de suivi de la performance. Ces efforts continus ont permis à AL AKHDAR
BANK de se démarquer et de maintenir sa position de premier plan dans le secteur financier.
109
améliorer la performance. Une approche axée sur l'innovation permet à la banque de rester
compétitive sur le marché et de répondre aux besoins changeants des clients. La banque doit
trouver un équilibre entre les coûts et les investissements pour améliorer sa performance. Cela
nécessite une évaluation rigoureuse des opportunités d'investissement, une gestion efficace
des coûts, une adaptation aux facteurs externes et une culture d'innovation. En adoptant cette
approche globale, AL AKHDAR Bank peut renforcer sa position sur le marché, améliorer sa
rentabilité et assurer sa pérennité à long terme.
Avec cela nous avons terminé le premier chapitre et nous allons passer au deuxième,
ou on va parler sur l’optimisation de la performance d'une banque participative à travers une
gestion efficace des coûts et des investissements conformes aux principes de la finance
islamique. L'étude qualitative nous permettra de comprendre comment les banques
participatives appliquent les principes de la finance islamique dans leurs opérations et
comment cela influe sur leur performance. Nous examinerons les aspects clés de la gestion
des coûts dans le contexte de la finance islamique, tels que la conformité aux règles de la
Charia, la structuration des contrats conformes, et les mécanismes de partage des profits et des
pertes.
AL AKHDAR BANK est une institution financière participative au Maroc qui offre une
large gamme de services et de produits conformes aux principes de la finance islamique.
Grâce à sa stratégie centrée sur la satisfaction du client et à son engagement à répondre aux
besoins de chaque segment de sa clientèle, AL AKHDAR BANK vise à jouer un rôle
important dans le développement du secteur financier participatif au Maroc.
Dans cette section, nous allons présenter AL AKHDAR BANK, une banque
participative qui a réalisé des travaux et apports significatifs dans le domaine de l'optimisation
de la performance à travers une gestion efficace des coûts et des investissements conformes
aux principes de la finance islamique.
201
111
AL AKHDAR BANK est une institution financière qui opère selon les principes de la
finance islamique, ce qui signifie qu'elle se conforme aux règles de la Charia dans toutes ses
activités. Elle propose une gamme de produits et services financiers conformes aux principes
de la finance islamique, tels que le financement participatif, le financement immobilier et les
Sukuk 202.
Au fil des années, AL AKHDAR BANK a réalisé des travaux importants visant à
optimiser sa performance économique et financière. La banque a mis en place des stratégies et
des pratiques visant à réduire les coûts tout en maintenant des normes élevées de conformité à
la Charia. Elle a également investi dans des technologies et des innovations pour améliorer
l'efficacité opérationnelle et offrir une meilleure expérience client. 203
L'optimisation des coûts a été une préoccupation majeure pour AL AKHDAR BANK.
La banque a mis en place des processus de rationalisation pour améliorer l'efficacité et réduire
les dépenses inutiles. Elle a également adopté une approche axée sur l'optimisation des
ressources humaines, en veillant à allouer les talents de manière efficace tout en réduisant les
coûts liés au personnel. Parallèlement, AL AKHDAR BANK a accordé une attention
particulière à ses investissements conformes à la finance islamique. Elle a cherché à
diversifier ses sources de revenus en proposant des produits et services innovants qui
répondent aux besoins spécifiques de ses clients conformément aux principes de la finance
islamique. Ces investissements ont contribué à renforcer la performance financière de la
banque et à établir sa réputation dans le secteur bancaire participatif.
Dans la prochaine section, nous examinerons de plus près les travaux et les apports
réalisés par AL AKHDAR BANK dans l'optimisation de sa performance grâce à une gestion
efficace des coûts et des investissements conformes aux principes de la finance islamique.
AL AKHDAR BANK est une banque participative nouvellement créée en 2017 grâce
à un partenariat stratégique entre le Groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM), détenant une
part de 51%, et la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé (ICD) et le
Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), détenant une part de 49%. En tant
202
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
203
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
112
que membre du groupe BID, AL AKHDAR BANK se conforme aux principes de la finance
islamique et offre une gamme diversifiée de services et de produits, visant à répondre aux
204
besoins de différents segments de clients au Maroc. La banque a pour objectif de servir
tous les segments de clients au Maroc, en offrant des produits adaptés aux entreprises, aux
professionnels, aux agriculteurs et aux particuliers. AL AKHDAR BANK propose une variété
de produits de financement, comprenant des produits de financement quotidien tels que les
dépôts et les produits d'investissement, ainsi que des produits spécifiques tels que l'Ijara et la
Morabaha pour le financement de l'industrie-agroalimentaire et de l'agriculture. Cette gamme
diversifiée de produits permet à la banque de répondre aux besoins spécifiques de chaque
segment de clients. 205
204
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
205
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
206
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
113
1.1.2. Gouvernance d’ALAKHDAR BANK
AL AKHDAR BANK, en tant que banque participative, a mis en place une structure
de gouvernance solide pour assurer une prise de décision transparente et responsable. Son
Conseil d'Administration est composé de 8 membres représentant le Groupe Crédit Agricole
du Maroc (CAM) qui est une banque marocaine qui se spécialise dans le financement de
l'agriculture et du monde rural. Elle est considérée comme un leader du financement en milieu
rural au Maroc et intervient également dans d'autres secteurs de financement. Le CAM est une
filiale du Groupe Crédit Agricole, une banque française spécialisée dans les services
financiers et l'assurance, qui opère dans plusieurs pays à travers le monde. 207 , la Société
Islamique pour le Développement du Secteur Privé (ICD) La Société islamique pour le
développement du secteur privé (ICD) est une institution financière multilatérale qui se
concentre sur la promotion du développement économique dans ses pays membres en
finançant des projets du secteur privé208, et des administrateurs indépendants.
Ce comité est chargé de superviser les activités de contrôle interne, d'examiner les
états financiers de la banque, d'évaluer les risques liés aux opérations et de s'assurer de la
conformité aux réglementations en vigueur. Il joue un rôle clé dans la transparence des
informations financières et la gestion des risques.
207
CREDIT AGRICOLE DE MAROC,, https://www.creditagricole.ma/fr/le-groupe, consulté le 02\06\2023.
208
ISLAMIQUE CORPORATION FOR THE DEVELOPMENT OF THE PRIVATE SECTOR, https://icd-
ps.org/en , consulté le 02\06\2023.
209
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
114
1.1.2.2. Le Comité des Risques
Ces comités jouent un rôle crucial dans la gouvernance et la gestion des risques d'AL
AKHDAR BANK. Ils contribuent à la transparence, à la responsabilité et à la prise de
décisions éclairées au sein de la banque. La banque accorde une grande importance à sa
gouvernance et à sa gestion des risques. En établissant un Conseil d'Administration compétent
et en créant des comités spécialisés, la banque s'assure que les décisions prises sont conformes
aux principes de la finance islamique, tout en assurant une supervision rigoureuse de ses
activités. Cette structure de gouvernance renforce la confiance des clients, des actionnaires et
des parties prenantes dans la banque participative210.
Ces clients ne sont pas en reste. En plus des comptes de dépôts et d'investissement,
des moyens de paiement et des services d'internet banking, AL AKHDAR BANK propose
une offre de financement adaptée à leurs besoins d'investissement. Cette offre repose sur des
instruments participatifs validés par le CSO, tels que la Morabaha, l'Ijara, le Salam, la
Moucharaka et la Moudaraba. Dans une deuxième phase, la banque enrichira son offre avec
des produits de Trade Finance pour les opérations à l'international, répondant ainsi aux
besoins spécifiques des professionnels et des entreprises213.
AL AKHDAR BANK met tout en œuvre pour répondre aux besoins de chaque
segment de clientèle en proposant une gamme complète de produits et services adaptés. Que
ce soit pour les particuliers, les agriculteurs, les professionnels ou les entreprises, la banque
s'engage à fournir des solutions financières conformes aux principes de la finance islamique,
favorisant ainsi le développement économique et la croissance de ses clients.
211
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
212
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
213
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
116
1.1.4. Historique d’AL AKHDAR BANK
Le Maroc a pris des mesures concrètes pour promouvoir la finance participative dans
le pays. Le décret n° 2-16-712, publié le 6 septembre 2016, a autorisé le Crédit Agricole du
Maroc (CAM) à exercer des activités de finance participative et à prendre une participation
dans une banque participative. En tant que banque marocaine à capitaux publics, le Crédit
Agricole du Maroc a obtenu l'accord du gouvernement pour créer AL AKHDAR BANK, une
filiale dédiée aux services bancaires participatifs conformes aux principes de la finance
islamique. Ce projet s'est concrétisé grâce à un partenariat avec la Société Islamique pour le
214
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
215
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
117
Développement du Secteur Privé (ICD). Le CAM détient 51% du capital de la banque
participative, tandis que l'ICD détient 49%. Le capital initial de la banque était prévu à 200
millions de dirhams, avec une augmentation ultérieure portant ce montant à 400 millions de
dirhams216.
Le 17 avril 2017, Al AKHDAR BANK a officiellement été agréée en tant que banque
participative par décision du Wali de Bank Al-Maghrib, l'institution monétaire centrale du
Maroc. Cette reconnaissance officielle a été publiée dans le Bulletin Officiel 217. Ces étapes
témoignent de l'engagement du Maroc à développer et à intégrer la finance participative dans
son système financier, offrant ainsi une alternative basée sur les principes de la Charia aux
clients qui souhaitent des solutions financières conformes à leurs valeurs et croyances. Al
AKHDAR BANK joue un rôle clé dans cette dynamique en tant que banque participative
nouvellement créée, contribuant ainsi à la diversification de l'offre bancaire au Maroc.
216
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
217
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
118
Source : l’administration d’AL AKHDAR BANK
119
Le département de Management du Risque Crédit se concentre sur l'évaluation et la
gestion des risques liés aux opérations commerciales de la banque, notamment les risques de
crédit associés aux prêts commerciaux.
120
Opérationnel PCA et Suivi des Recommandations gère les risques opérationnels au sein de la
banque, identifie les risques, les évalue et met en place des mesures pour les gérer. Il assure
également le suivi des recommandations issues d'audits et d'inspections pour assurer leur mise
en œuvre.
Pour le contrôle des factures, il est crucial de s'assurer que les factures reflètent
correctement les coûts d'achat et les marges bénéficiaires convenues, que ce soit pour une
transaction de Mourabaha ou de Musharaka. Cela nécessite une vérification minutieuse des
détails de chaque facture et une validation de leur exactitude.
121
enfin le paiement. Ce processus rigoureux garantit que toutes les factures sont traitées de
manière appropriée et payées dans les délais.
Un suivi rigoureux est également effectué pour assurer la traçabilité des opérations et
des transactions. Cela implique notamment le suivi des termes et conditions des contrats, des
paiements, de la documentation, des délais de paiement et des livraisons. Ce suivi permet de
garantir la conformité et le bon déroulement des activités de la banque.
L'outil d'information Ethix Finance est utilisé pour centraliser les informations sur les
produits financiers islamiques, en regroupant les données des clients et des financements, tels
que le montant financé et la marge bénéficiaire.
Enfin, le suivi des financements se fait par la réception et le contrôle des garanties,
ainsi que par la validation des contrats après signature. Ces mesures visent à assurer la
sécurité et la conformité des opérations de financement.
Dans l'ensemble, les travaux effectués au sein d'AL AKHDAR BANK concernent la
gestion rigoureuse des factures fournisseurs, le suivi des contrats et des financements, ainsi
que l'utilisation d'outils informatiques tels que Ethix Finance pour faciliter les opérations
bancaires conformes aux principes de la finance islamique.
En somme, les travaux effectués au sein d'AL AKHDAR BANK dans le domaine du
contrôle des factures, de l'enregistrement des coordonnées fournisseurs, de la gestion des
contrats et du suivi des financements reflètent l'engagement de la banque à respecter les
principes de transparence, de conformité et de sécurité dans ses opérations. Ces efforts
contribuent à optimiser la performance de la banque participative en garantissant des
transactions financières fiables et en préservant la confiance des clients.
1.1.8. Les tableaux utilisés dans le contrôle de gestion aux seins d’AL
AKHDAR BANK
Les tableaux utilisés dans le contrôle de gestion au sein d'AL AKHDAR BANK
revêtent une grande importance pour évaluer et superviser les performances financières et
opérationnelles de la banque. Ces outils permettent de collecter, analyser et présenter les
données pertinentes nécessaires à la prise de décisions éclairées. Dans cette section, nous
explorerons les tableaux de contrôle de gestion spécifiques à AL AKHDAR BANK.
Les encours des dépôts" désignent le montant total d'argent détenu dans les comptes de
dépôt d'une banque ou d'une institution financière. Ces soldes peuvent inclure des comptes de
chèques, des comptes d'épargne et d'autres types de comptes de dépôt. Les encours des dépôts
sont une mesure importante pour les institutions financières car ils représentent une partie
importante de leurs passifs.218
Ce tableau présente deux indicateurs clés de performance pour les dépôts au cours d'un
mois donné : l'encours et la production. L'encours représente le montant total de dépôts
accumulés à un moment donné, tandis que la production représente le nombre de dépôts
effectués au cours du mois.
La ventilation de l'encours par RIM type dans une banque participative est un élément clé du
contrôle de gestion. Cette analyse permet de comprendre la répartition de l'encours de la
banque par différents types de financement islamique. 219
219
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK. .
124
Tableau 4: Ventilation de l’encours par RIM type
Personne Morale
Personne Physique
Personne Professionnelle
Total -
En utilisant cette carte d'identité RIM, la banque peut collecter des informations sur
chaque client, telles que leurs coordonnées, leur historique de transactions, leur profil de
risque et leur solvabilité financière. Ces informations peuvent aider la banque à mieux
comprendre les besoins de chaque client et à leur proposer des produits et services adaptés à
leur profil.
220
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK
125
Agence Encours
1 Rabat av Alger
2 Tanger El Boughaz
Agence Yaacoub El
3
Mansour
4 Agence Agadir Kettani
5 Agence Derfoufi
6 Agence Nador Av. des FAR
7 Agence Temara
8 Agence Derb Omar
9 Agence Meknes
Agence Marrakech Allal Al
10
Fassi
11 Agence Berkane Al Ahram
12 Rabat Hassan II
13 Agence Sale
14 Agence Casa Racine
Agence El Jadida
15
Mohammed V
16 Rabat Agdal
17 Agence Fès
18 Rabat Hay Ryad
19 Agence Béni Mellal
Agence Kenitra Mohamed
20
Diouri
21 Agence Ait Melloul
22 Agence Benslimane
Agence Tétouan Av. des
23
FAR
Total : -
Source : AL AKHDAR BANK
La ventilation de l'encours par agence peut aider à identifier les agences qui génèrent
le plus de dépôts ou de prêts, ainsi que celles qui ont besoin de plus de soutien ou
d'investissement pour améliorer leur performance. Le tableau montre que la banque utilise un
tableau pour regrouper l'encours de chaque agence à fin de savoir le total de l'encours des
agences et les classer par ordre décroissant. Cette ventilation permet également de mieux
comprendre les besoins et les préférences des clients dans chaque région ou zone
géographique, afin d'adapter les offres de produits et de services en conséquence.
Les informations spécifiques sur les 10 premiers déposants d'une banque sont
confidentielles et ne sont généralement pas divulguées au public en raison de la confidentialité
126
et de la protection des données des clients. Les banques sont tenues de respecter des règles
strictes en matière de confidentialité et de protection des informations personnelles de leurs
clients.221
Total : -
Source : ALAKHDAR BANK
Les informations spécifiques sur les déposants de la banque sont considérées comme
confidentielles et protégées par les réglementations en matière de confidentialité et de
protection des données. Les banques sont tenues de respecter des règles strictes pour préserver
la confidentialité et la sécurité des informations personnelles de leurs clients.
Consentement du client : Les banques doivent obtenir le consentement explicite des clients
avant de collecter, stocker ou partager leurs informations personnelles.
Sécurité des données : Les banques doivent mettre en place des mesures de sécurité
appropriées pour protéger les données personnelles de leurs clients contre les accès non
autorisés, les pertes ou les fuites.
Divulgation limitée : Les informations personnelles des clients ne doivent être divulguées
qu'à des tiers autorisés, tels que les organismes de réglementation, les organismes
d'application de la loi ou d'autres institutions financières, et uniquement dans des
221
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
127
circonstances spécifiques et légales. Il est essentiel que les banques respectent ces
réglementations pour garantir la confidentialité et la protection des informations de leurs
clients.
L'analyse d'un tel tableau de production permet de dégager plusieurs avantages. Elle
permet de repérer les tendances, les variations saisonnières ou cycliques, les pics de
production, les goulots d'étranglement, les inefficiences ou les améliorations dans le processus
de production. Ces informations sont précieuses pour identifier les domaines qui nécessitent
une attention particulière, prendre des mesures correctives et élaborer des plans d'amélioration
continue.
Le tableau de collecte des dépôts par agence est un outil utilisé par les institutions
financières pour suivre et enregistrer les montants des dépôts collectés par chaque agence ou
succursale sur une période donnée. Il permet de consolider les informations sur les dépôts
effectués par les clients dans chaque agence, ce qui facilite la gestion et le suivi des ressources
financières de l'organisation.223
223
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
129
Tableau 8: Collecte des dépôts par agence
Voici comment le tableau de collecte des dépôts par agence peut être développé et
analysé :
Période : Le tableau indique la période pour laquelle les données sont collectées, que ce soit
par mois, par trimestre ou par année. Cela permet de comparer les performances des
différentes agences sur une même période.
Montants des dépôts : Le tableau enregistre les montants des dépôts collectés par chaque
agence pour la période donnée. Cela peut inclure les dépôts en espèces, les dépôts par chèque
ou tout autre mode de dépôt spécifique à l'institution financière.
130
Total par agence : Le tableau calcule le total des dépôts collectés par chaque agence pour la
période spécifiée. Cela permet de voir la contribution de chaque agence à la collecte globale
des dépôts de l'institution financière.
Total global : Le tableau fournit également un total global des dépôts collectés par toutes les
agences combinées. Cela permet de voir la performance globale de l'institution financière en
termes de collecte de dépôts.
L'analyse du tableau de collecte des dépôts par agence peut révéler plusieurs informations
précieuses. Voici quelques éléments clés à prendre en compte :
Comparaison des performances : En examinant les montants des dépôts collectés par
chaque agence, il est possible d'identifier les agences qui ont réalisé de bonnes performances
par rapport à d'autres. Cela peut aider à comprendre les facteurs qui contribuent au succès de
certaines agences.
Identification des tendances : En analysant les données sur plusieurs périodes, il est possible
de repérer les tendances de croissance ou de déclin dans la collecte des dépôts par agence.
Cela peut permettre de prendre des décisions éclairées pour soutenir ou corriger ces
tendances.
Allocation des ressources : L'analyse des montants des dépôts par agence peut aider à
prendre des décisions concernant l'allocation des ressources financières, humaines ou
matérielles. Les agences ayant de bonnes performances peuvent bénéficier d'un soutien
supplémentaire, tandis que celles qui rencontrent des difficultés peuvent nécessiter des
mesures correctives.
Évaluation des objectifs : En comparant les montants des dépôts collectés par chaque agence
avec les objectifs fixés, il est possible d'évaluer la performance de chaque agence par rapport
à ces objectifs. Cela peut aider à ajuster les attentes et à définir de nouveaux objectifs
réalistes.
Les comptes clôturés font référence aux comptes bancaires ou financiers qui ont été
officiellement fermés ou clôturés. Lorsqu'un compte est clôturé, cela signifie que le client ou
131
le titulaire du compte a pris la décision de mettre fin à la relation avec l'institution financière
et de mettre fin à l'utilisation du compte.224
Personn
Personne
e Total
Morale
Physique
Total : 0
La clôture d'un compte peut être initiée par le client pour diverses raisons, notamment :
Fermeture du compte inactif : Si un compte reste inactif pendant une période prolongée,
l'institution financière peut décider de le clôturer. Cela peut être dû à l'absence d'activité, à un
solde nul ou à une non-réponse aux communications de la banque.
Insatisfaction du client : Si un client est insatisfait des services ou des frais associés à son
compte, il peut décider de le clôturer et de chercher une meilleure alternative ailleurs.
Solde final : Avant la clôture, le solde final du compte est déterminé. Les fonds restants
peuvent être transférés vers un autre compte du client ou être remis sous forme de chèque ou
de virement.
224
HELLO BANK, « modalité de la clôture de compte », https://www.hellobank.fr/lexique/cloture-de-compte/,
consulté le 03\06\2023.
132
Résiliation des services associés : Les services liés au compte, tels que les cartes de débit ou
de crédit, les chéquiers et les services en ligne, sont également résiliés.
Archivage des dossiers : L'institution financière conserve les dossiers du compte clôturé
conformément aux réglementations en vigueur. Cela permet de conserver une trace des
transactions passées et de répondre à d'éventuelles demandes ou audits ultérieurs.
L'analyse des comptes clôturés peut être utile pour les institutions financières afin de
comprendre les tendances et les raisons derrière les clôtures de compte. Cela peut les aider à
améliorer leurs services, à réduire le taux de clôture des comptes et à fidéliser les clients.
Les comptes débiteurs font référence aux montants d'argent dus par les emprunteurs ou
les clients à la banque. Il s'agit des prêts ou des crédits accordés par la banque aux
emprunteurs, qui doivent ensuite rembourser ces montants conformément aux modalités
convenues. Les comptes débiteurs dans une banque comprennent les prêts hypothécaires, les
prêts personnels, les prêts commerciaux et tous les autres types de crédits accordés aux
emprunteurs. Ces comptes représentent les montants dus par les clients à la banque et sont
enregistrés comme des actifs dans les états financiers de la banque.225
NB Comptes Solde
Total
Ces comptes débiteurs représentent les montants dus par les clients à la banque et sont
enregistrés comme des actifs dans les états financiers de la banque. L'importance des comptes
débiteurs pour une banque réside dans le fait qu'ils génèrent des revenus et contribuent à la
rentabilité de l'institution financière.
225
BDC, « comptes débiteurs », https://www.bdc.ca/fr/articles-outils/boite-outils-entrepreneur/gabarits-
documents-guides-affaires/glossaire/comptes-debiteurs, consulté le 03\06\2023.
133
1.1.8.9. Répartition de la production et de l’encours
Encours au Production
31/12/2022 2023
Dépôts d'investissement -
Total - -
Les comptes bancaires à zéro dirham désignent les comptes de dépôt ou de transaction
qui ne présentent aucun solde, c'est-à-dire qu'il n'y a aucun montant disponible ou enregistré.
Ces comptes peuvent résulter de différents scénarios, tels que la clôture d'un compte, le retrait
total des fonds par le titulaire du compte, ou encore l'absence d'activité ou de mouvement sur
le compte pendant une période donnée.227
NB comptes
226
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
227
THE PRESS FREE, « définition du compte a solde nul (ZBA) », https://thepressfree.com/definition-du-
compte-a-solde-nul-zba/, consulté le 03\06\2023.
134
Total
Les comptes bancaires à zéro dirham peuvent être considérés comme inactifs ou
dormants, car ils ne génèrent aucune activité financière ou transactionnelle. Dans certains cas,
les institutions financières peuvent appliquer des frais de tenue de compte pour les comptes à
zéro dirham, afin de couvrir les coûts de maintenance et de gestion associés à ces comptes.
Le choix de mon sujet est motivé par plusieurs raisons importantes. Tout d'abord,
l'industrie bancaire participative connaît une croissance significative à travers le monde, en
particulier dans les pays à majorité musulmane. Cette croissance s'explique par l'engouement
croissant pour les produits et services financiers conformes à la Charia, qui respectent les
principes éthiques et religieux de l'islam.
L'optimisation des coûts et des investissements est un aspect clé de la performance des
banques participatives. Une gestion efficace des coûts permet de maximiser les bénéfices tout
en respectant les principes de la finance islamique, qui prônent l'équité, la transparence et
135
l'absence d'intérêt usuraire. De plus, des investissements judicieux et conformes à la Charia
contribuent à la croissance et à la rentabilité à long terme des banques participatives.
En examinant le cas spécifique d'AL AKHDAR BANK, nous pourrons explorer les
travaux et les apports réalisés par cette banque participative dans l'optimisation de sa
performance économique et financière. Cette étude qualitative nous permettra d'analyser les
pratiques et les stratégies mises en œuvre par AL AKHDAR BANK, en mettant l'accent sur
les aspects liés à la gestion des coûts et des investissements conformes aux principes de la
finance islamique.
Cette analyse approfondie nous fournira des connaissances précieuses sur les
meilleures pratiques et les leçons apprises dans le domaine de l'optimisation de la
performance des banques participatives, contribuant ainsi à l'enrichissement des
connaissances et à l'amélioration des pratiques dans le secteur bancaire conformément aux
principes de la finance islamique.
Cette étude vise à contribuer à la littérature existante sur la performance des banques
participatives en proposant des recommandations pratiques pour les acteurs du secteur, les
136
décideurs et les régulateurs. En améliorant la gestion des coûts d'investissement, des coûts
fonctionnels et des investissements conformes aux principes de la finance islamique, nous
visons à renforcer la compétitivité, la durabilité et la conformité éthique des banques
participatives. Mon objectif final sera de répondre à la problématique suivante :
Question 1 : Comment une gestion efficace des coûts peut-elle contribuer à l'optimisation de
la performance d'une banque participative ?
Pour conclure, je vais maintenant exposer ma problématique ainsi que les sous-
questions de recherche qui serviront de base pour vérifier les hypothèses que je vais présenter.
Une hypothèse de recherche est une supposition formulée en se basant sur les
connaissances existantes. Elle représente une déclaration qui transforme la question de
recherche initiale en une prédiction logique, étayée par des faits et des preuves disponibles,
visant à résoudre un problème spécifique.
Après avoir déterminé mes objectifs et formulé mes questions de recherche, j'ai émis
plusieurs réponses préliminaires sous forme d'hypothèses. Au cours de mon étude, je
chercherai à confirmer ou à infirmer ces hypothèses.
Hypothèse 1 : En réduisant les coûts, une banque participative peut améliorer sa marge nette
et sa rentabilité, ce qui contribue à son efficacité.
Hypothèse 2 : Les investissements conformes aux principes de la finance islamique, tels que
les investissements dans des secteurs éthiques et durables, peuvent améliorer la réputation de
137
la banque et ainsi attirer davantage des clients, ce qui contribue à la croissance de ses activités
et à sa performance globale.
La première hypothèse suggère qu'en réduisant les coûts, une banque participative peut
améliorer sa marge nette et sa rentabilité, contribuant ainsi à son efficacité. Cette hypothèse
met en évidence l'importance de la gestion des coûts dans le secteur bancaire et souligne que
des mesures de réduction des coûts peuvent avoir un impact positif sur la performance
financière d'une banque participative.
138
restant aligné sur l'objectif et les objectifs de la recherche. La méthodologie de recherche vise
à répondre aux questions de quoi, pourquoi et comment.
Je vais présenter mon approche méthodologique en détaillant les outils que j'utiliserai
pour collecter les informations pertinentes pour mon étude ainsi que les axes que j'explorerai.
Pour répondre à l'ensemble des sous-questions énoncées précédemment, j'ai choisi d'utiliser
un guide d'entretien. Ce dernier me permettra de recueillir toutes les données nécessaires pour
aborder ma problématique de recherche de manière approfondie.
Dans cette partie de ma recherche, je vais décrire mon approche méthodologique et les
outils que j'utiliserai pour recueillir les informations nécessaires à l'étude de mes axes de
recherche. Je débuterai par une recherche documentaire en consultant des ouvrages et des
articles numériques pertinents en lien avec ma problématique. Je ferai également usage des
archives d’AL AKHDAR BANK pour obtenir des informations sur l'entreprise et son
fonctionnement. Afin de répondre à l'ensemble des sous-questions énoncées précédemment,
j'ai opté pour l'utilisation d'un guide d'entretien. Celui-ci me permettra de recueillir toutes les
données nécessaires pour traiter ma problématique de manière approfondie.
Nos hypothèses initiales ont formulé des prédictions concernant ces aspects clés de la
gestion bancaire participative. Au cours de notre recherche, nous avons mené des entretiens
approfondis avec les salariés d'AL AKHDAR BANK, ce qui nous a permis d'obtenir des
informations précieuses sur les effets de l'inflation et de l'optimisation des coûts dans
différents domaines de l'entreprise.
139
d'amélioration pour la banque participative, en identifiant les domaines spécifiques qui
bénéficieraient d'une gestion plus efficace des coûts et des investissements. En synthèse, cette
étude souligne l'importance d'une approche stratégique de la gestion des coûts et des
investissements pour optimiser la performance d'une banque participative. En mettant en
œuvre des mesures efficaces dans ces domaines, les institutions financières participatives
peuvent améliorer leur rentabilité, leur réputation et leur croissance, tout en respectant les
principes de la finance islamique. Ces conclusions contribuent à une meilleure compréhension
de la gestion bancaire participative et offrent des pistes pour l'élaboration de stratégies
efficaces dans ce secteur en évolution.
Une étude qualitative est une étude destinée à recueillir des éléments qualitatifs, qui
sont le plus souvent non directement chiffrables par les individus interrogés ou étudiés.
Une étude qualitative est le plus souvent réalisée par des entretiens collectifs (focus group) ou
individuels ou par des observations en situation menés auprès d'échantillons réduits. Elle vise
généralement à comprendre en profondeur des attitudes ou comportements.
L'approche qualitative a été choisie pour cette étude afin d'analyser les comportements,
opinions et attentes des salariés d'AL AKHDAR BANK. En utilisant un guide d'entretien
composé de 22 questions, nous souhaitons obtenir des informations directes sur les effets de
l'inflation dans différents aspects de l'entreprise tels que la finance, le stockage, la production
et le transport. Ces réponses nous aideront à identifier les zones de l'entreprise les plus
touchées par l'inflation et à proposer des solutions pour minimiser ses effets négatifs.
1.2.7. Echantillon
soit de petite taille, il est essentiel de noter qu'il doit être représentatif afin d'assurer la validité
des résultats obtenus. En me focalisant sur cet échantillon, je pourrai mener des entretiens en
profondeur avec chaque salarié, leur permettant d'exprimer leurs opinions, expériences et
perspectives concernant la problématique étudiée. Grâce à ces entretiens, je collecterai des
données qualitatives détaillées et enrichissantes, me permettant ainsi d'explorer en profondeur
les différents aspects de ma recherche.
228
AQUA PORTAIL, “Echantillon: définition”, https://www.aquaportail.com/definition-6679-echantillon.html,
consulte le 31\05\2023.
141
pertinentes pour répondre à ma problématique et de contribuer à l'avancement des
connaissances dans ce domaine.
Cette étape cruciale de notre étude nous permettra de donner un sens aux données
collectées, de tirer des conclusions pertinentes et de répondre à nos objectifs de recherche.
Nous nous pencherons sur les différentes variables étudiées, telles que la gestion des coûts, les
investissements conformes aux principes de la finance islamique et leurs impacts sur la
performance financière, la rentabilité et la croissance de la banque participative. Au cours de
cette analyse, nous examinerons les données quantitatives et qualitatives recueillies auprès de
diverses sources, y compris des entretiens avec les salariés d'AL AKHDAR BANK, des
documents financiers. Nous chercherons à identifier les tendances, les relations et les modèles
qui émergent de ces données, afin de fournir des informations approfondies sur l'optimisation
de la performance d'une banque participative grâce à une gestion efficace des coûts et des
investissements. Par la suite, nous procéderons à l'interprétation des résultats, en les reliant
aux connaissances théoriques et aux recherches antérieures dans le domaine. Nous
analyserons les implications des résultats obtenus et discuterons de leurs implications pour la
142
banque participative, ainsi que des recommandations potentielles pour améliorer sa
performance.
Enfin, la discussion des résultats nous permettra d'évaluer les forces, les limites et les
implications pratiques de notre étude. Nous prendrons en compte les éventuelles limites
méthodologiques, les biais potentiels et les domaines nécessitant des recherches
supplémentaires. Cette discussion approfondie contribuera à une meilleure compréhension des
résultats et à une application plus efficace des conclusions de notre étude dans le contexte de
la gestion des coûts et des investissements au sein des banques participatives.
Les résultats de recherche sont le fruit d'un processus rigoureux et méthodique qui vise
à répondre aux questions de recherche et à vérifier les hypothèses émises. Dans cette section,
nous présenterons et analyserons les résultats obtenus à partir de notre étude sur l'optimisation
de la performance d'une banque participative à travers une gestion efficace des coûts
d'investissement et des investissements conformes aux principes de la finance islamique.
Dans cette section de l'étude, j'ai l'intention de collecter des informations cruciales sur
les participants, telles que leur genre, leur âge et leur expérience professionnelle. Ces données
jouent un rôle primordial dans l'analyse et la compréhension des résultats obtenus. Lors de
l'interview, il est essentiel d'obtenir des informations générales sur les répondants pour
comprendre leur perspective et leur expérience en matière de finance islamique et de gestion
bancaire. La problématique abordée concerne l'optimisation de la performance des banques
participatives en adoptant une gestion efficace des coûts d'investissement et des coûts
fonctionnels, ainsi que des investissements conformes aux principes de la finance islamique.
Cette problématique est soutenue par deux sous-questions clés : comment une gestion efficace
des coûts peut-elle contribuer à l'optimisation de la performance d'une banque participative, et
comment les investissements conformes aux principes de la finance islamique peuvent-ils
contribuer à cette optimisation ? Pour répondre à ces questions, deux hypothèses ont été
formulées : la réduction des coûts peut améliorer la rentabilité d'une banque participative, et
les investissements conformes aux principes de la finance islamique peuvent renforcer la
réputation et attirer davantage de clients. Afin de contextualiser les réponses, les répondants
143
seront interrogés sur leur sexe, leur âge, leur expérience dans le domaine de la finance
islamique, ainsi que sur leur connaissance des principes de cette finance et des banques
participatives. Cette approche permettra de créer une base solide pour l'interview en alignant
les perspectives des répondants sur la problématique, les sous-questions et les hypothèses
formulées.
femme
40%
homme
60%
144
22-30 ans 31-40 ans plus de 41 ans
20%
20% 60%
Ces résultats indiquent la répartition des âges parmi les participants, ce qui est utile pour
comprendre la diversité de l'échantillon et prendre en compte les différentes perspectives et
expériences des participants, sachant que pus que la moitié des participants sont des jeunes, et
20% sont entre 31 et 40 ans et le reste 20% ont plus que 41 ans.
2-5 ans
20%
plus de 15 ans
20%
6-15 ans
60%
D'après les données fournies, on observe que plus de la moitié des répondants (soit plus de
50%) ont une expérience professionnelle de 6 à 15 ans. Cela indique qu'un groupe important
de répondants possède une expérience solide et significative dans le domaine. Ces personnes
peuvent apporter un point de vue éclairé et bénéficier d'une connaissance approfondie des
145
pratiques et des enjeux liés à leur travail. Ensuite, on constate que 20% des répondants ont
une expérience professionnelle de 2 à 5 ans. Ces personnes ont une expérience plus récente et
peuvent apporter des perspectives plus contemporaines, basées sur les défis et les opportunités
actuels du secteur bancaire. Leur connaissance des tendances émergentes et des technologies
récentes peut être précieuse pour l'organisation. Enfin, il est noté que 20% des répondants ont
une expérience de plus de 15 ans. Ces individus possèdent une expérience considérable et
peuvent offrir des perspectives basées sur leur vécu et leurs expériences passées. Leur
expertise peut être précieuse pour fournir des conseils stratégiques et des orientations basées
sur les leçons tirées de leur longue carrière. En combinant ces différents niveaux d'expérience,
il est possible de bénéficier d'une diversité de points de vue et de connaissances, allant des
connaissances plus ancrées dans l'expérience à des perspectives plus fraîches et
contemporaines. Cette diversité d'expérience peut être bénéfique pour aborder les défis actuels
et futurs auxquels la banque peut être confrontée.
Series1
controle de budget et depenses
Les informations fournies sur le graphique suggèrent que la banque compte deux
employées qui occupent le poste de suivi et gestion des engagements. Leur rôle principal
consiste probablement à surveiller les engagements pris par la banque, à en assurer le suivi et
à veiller à leur gestion efficace. De plus, le graphique mentionne qu'il y a un seul contrôleur
de budget et dépenses. Ce rôle implique probablement la responsabilité de surveiller les
146
dépenses de la banque, d'établir des budgets, de contrôler les coûts et de veiller à une
utilisation optimale des ressources financières. Il est également indiqué qu'il y a un
responsable TGK (lancement d'agences) ainsi qu'un responsable de contrôle de gestion et
budget. Le responsable TGK est en charge de coordonner et de gérer le processus de
lancement de nouvelles agences bancaires. Quant au responsable de contrôle de gestion et
budget, il est responsable de superviser et de gérer les aspects liés au contrôle de gestion et au
budget de la banque dans son ensemble.
Ces informations fournissent une vision globale des différents postes et rôles au sein
de la banque en ce qui concerne le suivi et la gestion des engagements, le contrôle budgétaire,
le lancement d'agences et le contrôle de gestion et du budget. Cependant, il est important de
noter que ces informations sont basées sur les données fournies spécifiquement et peuvent ne
pas représenter l'ensemble de la structure organisationnelle de la banque.
Cet axe de mon étude se concentre sur la gestion des coûts et des investissements d'AL
AKHDAR BANK. J’analyserais en détail les pratiques de gestion des coûts de la banque et
examinons comment elle sélectionne et gère ses investissements conformément aux principes
de la finance islamique. Notre objectif est de comprendre comment AL AKHDAR BANK
optimise ses ressources financières pour améliorer sa performance et sa rentabilité.
147
d'AL AKHDAR BANK. On peut discuter des secteurs éthiques et durables dans lesquels la
banque investit, tels que les énergies renouvelables, les projets socialement responsables et les
initiatives de développement communautaire. Il sera également intéressant d'explorer
comment AL AKHDAR BANK communique et promeut ces investissements conformes aux
principes de la finance islamique, afin d'attirer une clientèle consciente et soucieuse de
l'éthique. Ainsi, l'axe 2 de l'interview portera sur la gestion des coûts et des investissements
d'AL AKHDAR BANK, en relation avec la problématique et les hypothèses formulées.
Figure 6: explication de comment la banque gère ses couts pour optimiser la performance
20% 20%
10%
10%
40%
Selon les résultats du sondage, voici une synthèse des différentes opinions exprimées
par les répondants concernant les méthodes de gestion des coûts pour optimiser la
performance de la banque ,40% des répondants estiment que la gestion des coûts par le
contrôle des dépenses est la meilleure approche. Cela suggère que ces répondants considèrent
que la réduction des dépenses et le contrôle rigoureux des coûts sont les moyens les plus
efficaces pour améliorer la performance globale de la banque.20% des répondants pensent
qu'une analyse approfondie des coûts est préférable. Ils ne considèrent probablement que
l'examen détaillé des différents éléments de coûts, tels que les frais généraux, les frais
148
d'exploitation ou les coûts liés aux produits et services, permettra d'identifier des possibilités
d'optimisation et de réduction des coûts.
De même, 20% des répondants estiment que le suivi des indicateurs de performance
est la solution optimale. Ils considèrent probablement que la mesure et l'évaluation régulière
des performances de la banque permettront d'identifier les domaines où des ajustements
peuvent être apportés pour améliorer l'efficacité et la rentabilité.10% des répondants estiment
que la sensibilisation à la gestion des coûts est préférable. Ils accordent de l'importance à
l'éducation et à la conscientisation de tous les employés de la banque quant à l'impact de leurs
actions sur les coûts globaux, afin d'encourager une culture de gestion des coûts efficace.
Enfin, 8% des répondants ont choisi l'audit interne. Ils considèrent peut-être que des examens
et des évaluations réguliers effectués par une entité interne indépendante peuvent aider à
identifier les inefficacités et à garantir le respect des procédures de contrôle des coûts. Il est
important de noter que ces pourcentages représentent les opinions exprimées par les
répondants spécifiques à ce sondage et ne doivent pas être considérés comme une
représentation exhaustive des meilleures pratiques en matière de gestion des coûts dans le
secteur bancaire. Différentes approches peuvent être appropriées en fonction du contexte
spécifique de chaque institution bancaire.
149
Identification des risques Évaluation des risques
Surveillance continue Formation et sensibilisation
Gestion de la conformité
29% 29%
7%
14%
21%
150
AL AKHDAR BANK effectue une veille constante du marché et des changements
réglementaires. Elle se tient informée des nouvelles tendances, des avancées technologiques et
des modifications législatives dans le secteur bancaire. Cela lui permet de rester à jour et de
s'adapter rapidement aux évolutions du marché et aux exigences réglementaires. La banque
investit dans la technologie et l'innovation. Elle met en place des solutions numériques
avancées, telles que des services bancaires en ligne, des applications mobiles conviviales et
des outils de gestion financière en ligne.
151
Figure 8: les mesures prises par AAB pour améliorer continuellement sa performance
22%
44%
11%
22%
D'après les opinions exprimées par les répondants, 45% estiment que la mise en place
d'une surveillance régulière des performances financières est la meilleure mesure à prendre.
Cela suggère que ces répondants considèrent qu'il est essentiel de surveiller de près les aspects
financiers de l'entreprise, tels que les revenus, les dépenses, les marges bénéficiaires, etc., afin
de comprendre les performances actuelles et d'identifier les domaines d'amélioration
potentiels. 22% des répondants pensent qu'effectuer une analyse de la concurrence est une
mesure préférable. Ils considèrent probablement que l'étude de la concurrence, y compris les
pratiques, les produits et services offerts, les stratégies de tarification, etc., peut fournir des
informations précieuses pour identifier les forces et les faiblesses de l'entreprise par rapport à
ses concurrents et prendre des mesures d'amélioration en conséquence. Une autre part de 20%
des répondants estime que l'investissement dans la formation et le développement du
personnel est la mesure idéale pour améliorer la performance. Ils accordent de l'importance à
l'amélioration des compétences et des connaissances des employés, afin d'accroître leur
productivité et leur efficacité, ainsi que de favoriser l'innovation et l'adaptabilité aux
152
changements du marché. Finalement, 11% des répondants considèrent que la recherche de
nouvelles opportunités d'affaires et de nouveaux marchés est la meilleure mesure à prendre.
Ils pensent probablement que l'expansion de l'entreprise vers de nouveaux segments de
marché ou l'exploration de nouvelles opportunités commerciales peut générer une croissance
et améliorer les performances globales de l'AAB. Il est important de noter que ces
pourcentages reflètent les opinions exprimées par les répondants spécifiques à ce sondage, et
ne représentent pas nécessairement les meilleures pratiques ou les mesures universelles pour
améliorer la performance d'une entreprise. Les mesures appropriées peuvent varier en
fonction de la situation spécifique et des besoins de l'entreprise concernée.
Quels sont les avantages compétitifs que la gestion efficace des coûts confère à
AL AKHDAR BANK par rapport à ses concurrents?
Figure 9: les avantages compétitifs que la gestion efficace des couts confère à AAB par
rapport aux concurrents
les tarifs
compétitifs
les couts réduits 25%
38%
la flexibilité
financière
38%
D'après les opinions exprimées par les répondants, voici un résumé des avantages
concurrentiels perçus par AAB résultant d'une gestion efficace des coûts par rapport à ses
concurrents : 38% des répondants estiment que l'avantage compétitif conféré par une gestion
efficace des coûts pour AAB est la réduction des coûts. Cela suggère que ces répondants
considèrent que la capacité d'AAB à maintenir des coûts réduits par rapport à ses concurrents
lui donne un avantage concurrentiel sur le marché. Une gestion efficace des coûts peut aider
l'entreprise à maintenir des marges bénéficiaires plus élevées, à proposer des prix compétitifs
153
ou à investir davantage dans d'autres domaines. 37% des répondants pensent que l'avantage
concurrentiel résultant de la gestion efficace des coûts pour AAB est la flexibilité financière.
Cela signifie que ces répondants considèrent que la capacité d'AAB à gérer ses coûts
efficacement lui permet d'être plus flexible sur le plan financier, ce qui peut lui donner un
avantage pour répondre rapidement aux opportunités du marché, investir dans de nouvelles
initiatives ou faire face à des défis financiers. Enfin, 25% des répondants estiment que
l'avantage concurrentiel conféré par la gestion efficace des coûts pour AAB est la capacité de
proposer des tarifs compétitifs. Ces répondants considèrent probablement que la maîtrise des
coûts permet à AAB de proposer des prix attractifs et compétitifs par rapport à ses
concurrents, ce qui peut attirer davantage de clients et lui donner un avantage sur le marché.
38%
50%
13%
La moitié des répondants (50%) estiment que l'inconvénient concurrentiel à éviter est
une sécurité insuffisante. Cela suggère que ces répondants considèrent que la sécurité des
transactions et des données est un aspect crucial pour une banque, et qu'une faiblesse dans ce
domaine pourrait nuire à sa compétitivité. Une sécurité insuffisante peut entraîner des risques
de fraude, de piratage ou de violation de la confidentialité, ce qui peut affecter la confiance
des clients et la réputation de la banque. 37% des répondants pensent que la mauvaise
expérience client est un aspect à éviter absolument. Ils considèrent probablement que la
satisfaction et la fidélité des clients sont des facteurs clés de succès dans l'industrie bancaire,
154
et qu'une mauvaise expérience client peut entraîner une perte de clients au profit de
concurrents offrant une meilleure expérience. Une mauvaise expérience client peut se
manifester par un service client médiocre, des temps d'attente excessifs, des erreurs dans les
transactions, etc. Enfin, 13% des répondants estiment que l'obsolescence technologique est un
inconvénient concurrentiel à éviter. Ils pensent probablement que l'utilisation de technologies
obsolètes peut limiter la capacité de la banque à fournir des services innovants, rapides et
efficaces. Une technologie obsolète peut également rendre la banque moins agile pour
s'adapter aux changements du marché et aux besoins des clients.
Quels sont les défis et les opportunités spécifiques liés à l'optimisation des coûts
et des investissements dans le contexte d’AL AKHDAR BANK ?
Défi : Concurrence accrue dans le secteur bancaire – AL AKHDAR BANK fait face à une
concurrence intense, ce qui rend essentiel l'optimisation des coûts et des investissements pour
maintenir sa rentabilité et sa compétitivité. Les attentes des clients évoluent rapidement, et la
banque doit trouver des moyens efficaces de réduire les coûts tout en offrant des services de
haute qualité.
2-Défi : Volatilité des marchés financiers - Les fluctuations des marchés financiers peuvent
affecter les investissements et les rendements d’AL AKHDAR BANK. Il est essentiel de gérer
les risques liés aux investissements tout en cherchant à maximiser les rendements.
155
Opportunité : En adoptant une approche proactive de la conformité réglementaire, AL
AKHDAR BANK peut se positionner comme une institution financière fiable et solide. En
investissant dans des systèmes et des processus efficaces de conformité, la banque peut
réduire les risques d'amendes ou de sanctions et améliorer sa réputation auprès des clients et
des régulateurs.
4-Défi : Évolution des besoins des clients - Les attentes des clients en matière de services
bancaires évoluent rapidement, notamment avec l'émergence de la technologie et des
solutions financières innovantes. AL AKHDAR BANK doit s'adapter en proposant des
services et des produits pertinents tout en maintenant des coûts maîtrisés.
5-Défi : Gestion des talents et développement des compétences - Pour optimiser les coûts et
les investissements, AL AKHDAR BANK doit disposer d'une équipe compétente et bien
formée. Recruter et conserver des talents qualifiés tout en offrant des opportunités de
développement professionnel constitue un défi permanent.
156
2.1.3. Axe 3 : objectifs financiers d’AL AKHDAR BANK
L'axe 3 de mon étude se concentre sur les objectifs financiers d'AL AKHDAR BANK.
Dans cette section, nous examinerons les principaux objectifs financiers que la banque s'est
fixés et comment elle les atteint dans le cadre de la finance islamique. Nous analyserons
également les stratégies mises en place par AL AKHDAR BANK pour assurer la croissance
de ses revenus, la maîtrise de ses coûts et l'amélioration de sa rentabilité.
Quels sont les principaux objectifs financiers qu'AL AKHDAR BANK cherche à
atteindre ?
157
la rentabilité la croissance des actifs
la maitrise des couts la qualité du portefeuille de prêts
la satisfaction client
33%
50%
17%
50% des répondants estiment que la rentabilité est l'objectif financier le plus important pour
AAB. Cela suggère que ces répondants considèrent que la réalisation d'un niveau de
rentabilité élevé est essentielle pour assurer la viabilité et la croissance de l'entreprise. La
rentabilité peut être mesurée par des indicateurs tels que le retour sur investissement (ROI), la
marge bénéficiaire ou le bénéfice net. 35% des répondants pensent que la satisfaction client
est l'objectif financier le plus important. Ils considèrent probablement que la satisfaction et la
fidélité des clients sont des facteurs clés pour le succès financier à long terme. Une clientèle
satisfaite est plus susceptible de rester fidèle à l'entreprise, d'utiliser ses produits et services, et
de recommander l'entreprise à d'autres, ce qui peut conduire à une augmentation des revenus
et de la rentabilité. 17% des répondants estiment que la maîtrise des coûts est l'objectif
financier le plus important pour AAB. Ils pensent probablement que la gestion efficace des
coûts peut aider à améliorer la rentabilité en réduisant les dépenses inutiles, en optimisant les
processus et en contrôlant les coûts liés aux opérations et aux ressources. La maîtrise des
coûts peut également contribuer à renforcer la compétitivité de l'entreprise en lui permettant
de proposer des tarifs attractifs ou d'investir dans des domaines clés.
50% des répondants estiment que les produits d'investissement islamiques sont les plus
élaborés par la banque. Cela suggère que ces répondants considèrent que la banque se
spécialise dans la création et l'offre de produits d'investissement conformes aux principes de la
finance islamique. Les produits d'investissement islamiques sont conçus pour respecter les
principes de la charia, tels que l'interdiction de l'intérêt usuraire et l'évitement des activités
interdites par la religion. Les autres 50% des répondants pensent que ce sont les dépôts à
terme qui sont les types d'investissement les plus élaborés par la banque. Cela suggère que ces
répondants considèrent que la banque se concentre sur le développement et l'offre de produits
de dépôt à terme, qui permettent aux clients de placer leur argent pour une durée fixe et de
recevoir un rendement préétabli à l'échéance.
AL AKHDAR BANK utilise des indicateurs financiers clés tels que le bénéfice net, le
rendement des actifs (Return on Assets - ROA), le rendement des capitaux propres (Return on
Equity - ROE) et la marge bénéficiaire pour mesurer sa rentabilité. Ces indicateurs fournissent
une vue d'ensemble de la performance financière de la banque en évaluant sa capacité à
générer des bénéfices à partir de ses actifs et des fonds investis. La productivité financière
d'AL AKHDAR BANK est mesurée à travers des indicateurs tels que le ratio de coûts, le
rendement des investissements et l'efficacité opérationnelle. Le ratio de coûts, par exemple,
évalue la relation entre les coûts d'exploitation de la banque et ses revenus, permettant ainsi
d'évaluer l'efficacité de la gestion des coûts. AL AKHDAR BANK utilise également des
outils d'analyse de rentabilité, tels que l'analyse de la valeur économique ajoutée (Economic
159
Value Added - EVA) et l'analyse du coût du capital, pour évaluer la rentabilité de ses activités
et mesurer la création de valeur pour les actionnaires. La banque utilise des systèmes de suivi
et de reporting financiers avancés pour collecter et analyser les données financières. Ces
systèmes fournissent des informations détaillées sur les revenus, les coûts, les marges, les
performances par produit ou par segment, ce qui permet à AL AKHDAR BANK de suivre et
d'évaluer sa rentabilité et sa productivité financière. AL AKHDAR BANK peut également
comparer ses performances financières avec celles de ses pairs du secteur bancaire. Cette
analyse comparative permet de situer la rentabilité et la productivité de la banque par rapport
à d'autres acteurs du marché, identifiant ainsi les domaines où des améliorations sont
nécessaires.
Cet axe de cette étude se concentre sur la synergie entre la gestion des coûts et des
investissements dans l'amélioration de la performance d'une banque islamique, en mettant
l'accent sur AL AKHDAR BANK. Dans cette section, nous examinerons comment une gestion
efficace des coûts et des investissements peut contribuer à renforcer la performance financière
et opérationnelle d'une banque islamique. Nous analyserons les stratégies adoptées par AL
AKHDAR BANK pour optimiser ses coûts tout en réalisant des investissements judicieux pour
assurer une croissance durable.
L'axe 4 de l'interview se concentre sur la synergie entre la gestion des coûts et des
investissements dans l'amélioration de la performance d'une banque islamique. En lien avec la
problématique et les hypothèses formulées, cet axe explore comment une gestion efficace des
coûts d'investissement et des coûts fonctionnels peut être mise en œuvre pour maximiser la
160
performance d'une banque participative tout en respectant les principes de la finance
islamique. Il convient d'examiner les différentes stratégies de gestion des coûts, telles que la
réduction des frais généraux, l'optimisation des processus opérationnels, l'adoption de
technologies innovantes, et comment elles peuvent contribuer à l'amélioration de l'efficacité et
de la rentabilité de la banque. On peut également discuter des pratiques spécifiques liées à la
finance islamique, telles que l'utilisation de contrats conformes à la Charia et la sélection de
partenaires et de fournisseurs qui respectent les principes éthiques et religieux. De plus, l'axe 4
examine comment les investissements conformes aux principes de la finance islamique
peuvent être alignés sur les objectifs de performance de la banque. Cela inclut l'exploration des
opportunités d'investissement dans des secteurs éthiques et durables qui sont en accord avec
les valeurs islamiques, tels que les énergies renouvelables, l'éducation, la santé ou l'immobilier.
Ces investissements peuvent non seulement renforcer la réputation de la banque en tant
qu'institution éthique, mais aussi stimuler la croissance de ses activités en attirant une clientèle
consciente des enjeux sociaux et environnementaux. En reliant ainsi la gestion des coûts et des
investissements à l'amélioration de la performance d'une banque islamique, cet axe met en
évidence l'importance de trouver un équilibre entre la rentabilité financière et le respect des
principes éthiques et religieux.
AL AKHDAR BANK utilise des comités d'experts en finance islamique pour évaluer les
opportunités d'investissement conformes aux principes de la finance islamique. Ces comités
sont composés de spécialistes qualifiés dans les aspects juridiques, éthiques et religieux de la
finance islamique. Ils examinent les propositions d'investissement et s'assurent qu'elles
respectent les principes énoncés par la Charia. La banque effectue une analyse approfondie de
la structure des produits et des contrats d'investissement proposés. Elle examine les sources de
revenus, les modalités de partage des profits et des pertes, ainsi que la conformité aux
principes de l'interdiction de l'intérêt et de l’incertitude. AL AKHDAR BANK évalue
également la nature des actifs sous-jacents aux investissements proposés. Elle s'assure que les
actifs sont halal (licites) et ne sont pas liés à des secteurs interdits par la Charia, tels que
l'alcool, le jeu ou les industries du porc. La banque analyse la gouvernance d'entreprise des
entités dans lesquelles elle envisage d'investir. Elle examine la transparence, l'éthique et la
conformité aux principes de la finance islamique de ces entités. AL AKHDAR BANK peut
161
également s'appuyer sur des organismes de certification indépendants pour valider la
conformité des opportunités d'investissement aux principes de la finance islamique. Ces
organismes effectuent des audits et délivrent des certificats de conformité, apportant ainsi une
assurance supplémentaire sur la nature halal des investissements.
Quels critères sont utilisés pour sélectionner les investissements les plus
pertinents pour la banque ?
Apres avoir questionné les salaries on a déduit que les critères utilise pour sélectionner les
investissements les pertinents pour la banque sont les suivants :
Rentabilité financière : AL AKHDAR BANK utilise des critères de rentabilité pour évaluer
les investissements potentiels. Cela inclut l'analyse des flux de trésorerie prévisionnels, des
taux de rendement attendus et des indicateurs financiers tels que le rendement sur
investissement (ROI) et le taux de rentabilité interne (TRI).
Risque : La banque évalue attentivement les niveaux de risque associés aux investissements
potentiels. Cela comprend l'analyse des risques spécifiques à l'industrie, les risques
économiques et financiers, ainsi que les risques opérationnels. La gestion du risque est
essentielle pour protéger les intérêts des clients et de la banque elle-même.
Quels est l'impact des investissements d'AL AKHDAR BANK sur sa performance?
Les investissements d'AL AKHDAR BANK peuvent stimuler la croissance de ses revenus.
Par exemple, l'investissement dans de nouveaux produits ou services peut attirer de nouveaux
clients et générer des sources de revenus supplémentaires. Cela contribue à améliorer la
performance financière de la banque en augmentant ses revenus globaux. Les investissements
judicieux peuvent conduire à une rentabilité accrue pour AL AKHDAR BANK. Par exemple,
l'investissement dans des technologies innovantes ou des processus d'automatisation peut
réduire les coûts opérationnels, améliorer l'efficacité et générer des économies. Cela peut
entraîner une augmentation de la rentabilité de la banque et renforcer sa performance
financière. Les investissements dans l'expansion géographique permettent à AL AKHDAR
BANK d'étendre sa présence dans de nouveaux marchés.
Cela peut se traduire par une augmentation du nombre de clients, une augmentation des
dépôts et des prêts, et une augmentation des revenus globaux. Une expansion réussie
contribue à améliorer la performance de la banque en lui permettant de tirer parti de nouvelles
opportunités de croissance. Les investissements peuvent aider AL AKHDAR BANK à
diversifier ses sources de revenus. Par exemple, l'investissement dans des secteurs
complémentaires ou des produits financiers innovants peut permettre à la banque de générer
des revenus provenant de différentes sources. Cela réduit la dépendance à l'égard de sources
de revenus spécifiques et renforce la stabilité de la performance financière de la banque. Les
investissements responsables et socialement responsables peuvent renforcer la réputation
d'AL AKHDAR BANK auprès des clients et de la communauté. Lorsque la banque investit
dans des initiatives qui ont un impact positif sur la société et l'environnement, cela peut
163
renforcer la confiance des clients et attirer de nouveaux clients. Une bonne réputation
contribue à la performance globale de la banque en renforçant sa position sur le marché.
164
des informations liées aux investissements conformes à la finance islamique. Elle fournit des
informations claires sur la structure des produits, les sources de revenus, les modalités de
partage des profits et des pertes, ainsi que les critères de conformité utilisés. Cela permet aux
clients et aux parties prenantes de prendre des décisions éclairées sur leurs investissements.
Quels sont les mécanismes de partage des profits et des pertes utilisés dans les
investissements d’AL AKHDAR BANK ?
Dans les investissements d'AL AKHDAR BANK, le concept clé est celui de la
participation. Plutôt que de simplement fournir des prêts et de percevoir des intérêts, AL
AKHDAR BANK s'associe à ses clients dans leurs projets d'investissement. Cela signifie que
les bénéfices et les pertes sont partagés de manière équitable entre la banque et l'investisseur,
conformément aux termes convenus au départ.
Murabaha : Le mécanisme de Murabaha est souvent utilisé par AL AKHDAR BANK pour
les investissements liés à l'achat et à la revente de biens. Dans ce modèle, la banque achète un
bien demandé par le client et le revend à un prix majoré afin de réaliser un profit. Les
modalités de paiement sont convenues à l'avance, ce qui permet à la banque de réaliser un
bénéfice tout en respectant les principes de la finance islamique.
165
Ijara : AL AKHDAR BANK peut également utiliser le modèle d'Ijara pour les
investissements immobiliers et les contrats de location. Dans ce mécanisme, la banque
acquiert un actif immobilier et le loue au client pour une période spécifique. Le client paie un
loyer régulier, et à la fin du contrat de location, il peut acheter l'actif à un prix convenu ou
mettre fin à la location.
En optimisant la gestion des coûts et en investissant dans des produits conformes aux
principes de la charia, AL AKHDAR BANK peut améliorer sa rentabilité globale. En
réduisant les coûts inutiles et en maximisant les rendements sur les investissements, la banque
peut augmenter ses bénéfices et renforcer sa position financière. En offrant des produits
financiers conformes aux principes de la charia, AL AKHDAR BANK peut renforcer la
confiance de ses clients, en particulier ceux qui accordent une grande importance aux aspects
éthiques et religieux dans leurs décisions financières. Cela peut conduire à une fidélité accrue
des clients et à une augmentation de la base de clientèle. L'optimisation de la performance
d'AL AKHDAR BANK à travers la gestion des coûts et des investissements conformes aux
principes de la charia peut lui permettre de se différencier sur le marché. En proposant des
produits uniques et éthiques, la banque peut attirer des clients qui recherchent des solutions
financières conformes à leurs valeurs religieuses, ce qui peut lui conférer un avantage
concurrentiel. Une gestion efficace des coûts et des investissements conformes aux principes
de la charia peut créer des opportunités d'expansion pour AL AKHDAR BANK. En
améliorant sa performance financière, la banque peut envisager d'ouvrir de nouvelles agences,
d'élargir sa gamme de produits ou de pénétrer de nouveaux marchés, ce qui peut conduire à
une croissance significative de ses activités. En optimisant sa performance à travers la gestion
des coûts et des investissements conformes aux principes de la charia, ALAKHDAR BANK
peut contribuer au développement économique en soutenant des projets et des entreprises qui
166
respectent les valeurs et les normes éthiques. Cela peut favoriser la croissance durable et
responsable, et renforcer la réputation d'AL AKHDAR BANK en tant qu'institution financière
engagée et socialement responsable.
167
développement durable. En investissant dans des secteurs tels que les énergies renouvelables,
les projets socialement responsables et les entreprises respectueuses de l'environnement, la
banque contribue à la croissance économique durable et à la protection de l'environnement.
L'importance de l'alignement des investissements avec les principes éthiques et religieux de la
finance islamique réside dans le respect des croyances et des valeurs religieuses. En offrant
des investissements conformes à la charia, AL AKHDAR BANK permet à ses clients de
participer à des activités financières tout en respectant leurs obligations religieuses, ce qui
renforce leur engagement et leur satisfaction envers la banque.
Les réponses fournies soulignent l'importance pour AL AKHDAR BANK d'aligner ses
investissements avec les principes éthiques et religieux de la finance islamique. Cet
alignement permet à la banque de répondre aux besoins spécifiques de sa clientèle, de
respecter les principes éthiques de l'islam, de renforcer sa réputation en tant qu'institution
financière responsable, de contribuer au développement durable et de respecter les valeurs
religieuses de ses clients. En mettant l'accent sur ces aspects, AL AKHDAR BANK peut se
positionner comme une institution financière qui offre des solutions financières conformes
aux principes de la charia, tout en répondant aux attentes et aux aspirations de ses clients.
169
En conclusion de la présentation et de l'analyse des résultats de recherche, nous avons
examiné plusieurs axes importants liés à AL AKHDAR BANK : Dans l'axe 1, nous avons
effectué une identification générale d'AL AKHDAR BANK, en soulignant ses travaux et
apports dans le domaine financier. Cela nous a permis de mieux comprendre le contexte et
l'importance de cette institution bancaire. L'axe 2 a porté sur la gestion des coûts et les
investissements d'AL AKHDAR BANK. Nous avons souligné l'importance de la maîtrise des
coûts pour améliorer la rentabilité et l'efficacité opérationnelle de la banque, ainsi que la
nécessité d'effectuer des investissements judicieux pour assurer sa croissance et sa
compétitivité. Dans l'axe 3, nous avons examiné les objectifs financiers d'AL AKHDAR
BANK, qui comprennent la rentabilité, la satisfaction client et la maîtrise des coûts. Ces
objectifs sont essentiels pour assurer la viabilité et la croissance à long terme de la banque.
Enfin, dans l'axe 4, nous avons abordé la synergie entre la gestion des coûts et des
investissements dans l'amélioration de la performance d'une banque islamique. En intégrant
ces deux aspects de manière harmonieuse, ALAKHDAR BANK peut renforcer sa
performance globale tout en respectant les principes de la finance islamique.
En somme, cette analyse approfondie des résultats de recherche nous permet de mieux
appréhender les aspects clés liés à AL AKHDAR BANK et à sa stratégie financière. Ces
informations seront utiles pour orienter les prochaines étapes de notre étude et fournir des
recommandations précieuses pour l'amélioration continue de la performance de la banque.
170
2.2.1. synthèse des résultats :
171
des ressources financières. Le graphique mentionne également un responsable TGK
(lancement d'agences) et un responsable de contrôle de gestion et budget. Le responsable
TGK est chargé de coordonner et de gérer le processus de lancement de nouvelles agences
bancaires, tandis que le responsable de contrôle de gestion et budget supervise et gère les
aspects liés au contrôle de gestion et au budget de la banque dans son ensemble.
Ces informations fournissent une vision globale des différents postes et rôles au sein
de la banque concernant le suivi et la gestion des engagements, le contrôle budgétaire, le
lancement d'agences, ainsi que le contrôle de gestion et du budget. Cependant, il est important
de noter que ces données sont basées sur les informations spécifiquement fournies et peuvent
ne pas représenter l'ensemble de la structure organisationnelle de la banque.
La deuxième axe portait sur la gestion des coûts et des investissements afin
d’optimiser la performance de la banque et les pratique en terme de gestion des risques
financières au sein de la banque. Il y a une diversité d'opinions parmi les répondants
concernant les méthodes de gestion des coûts pour optimiser la performance de la banque.
Voici une synthèse des principales perspectives, 40% des répondants privilégient la gestion
des coûts par le contrôle des dépenses. Ils considèrent que la réduction des dépenses et un
contrôle strict des coûts sont les moyens les plus efficaces pour améliorer la performance
globale de la banque, 20% des répondants estiment qu'une analyse approfondie des coûts est
préférable.
Ils mettent l'accent sur l'examen détaillé des différents éléments de coûts, tels que les
frais généraux, les frais d'exploitation ou les coûts liés aux produits et services, afin
d'identifier des opportunités d'optimisation et de réduction des coûts, de même, 20% des
répondants considèrent que le suivi des indicateurs de performance est la meilleure approche.
Ils pensent que la mesure régulière des performances de la banque permettra d'identifier les
domaines nécessitant des ajustements pour améliorer l'efficacité et la rentabilité, 10% des
répondants accordent de l'importance à la sensibilisation à la gestion des coûts. Ils soulignent
l'importance d'éduquer tous les employés de la banque sur l'impact de leurs actions sur les
coûts globaux, afin de promouvoir une culture de gestion des coûts efficace, enfin, 8% des
répondants privilégient l'audit interne. Ils estiment que des examens et des évaluations
172
réguliers réalisés par une entité interne indépendante peuvent aider à identifier les inefficacités
et à garantir le respect des procédures de contrôle des coûts.
Dans l'ensemble, ces résultats soulignent la diversité des pratiques considérées comme
importantes dans la gestion des risques. Il est essentiel de tenir compte de ces préférences afin
de développer une approche globale de gestion des risques qui réponde aux besoins et aux
attentes de l'organisation.
D'après les informations fournies, les principaux objectifs financiers d'AL AKHDAR
BANK sont la rentabilité, la satisfaction client et la maîtrise des coûts.
173
La satisfaction client est également un objectif financier important pour AL AKHDAR
BANK. La banque reconnaît que des clients satisfaits sont plus susceptibles de rester fidèles à
l'entreprise, d'utiliser ses produits et services, et de recommander l'entreprise à d'autres. Cela
peut conduire à une augmentation des revenus et de la rentabilité.
Donc les principaux objectifs financiers d'AL AKHDAR BANK sont la rentabilité, la
satisfaction client et la maîtrise des coûts. La banque vise à générer un niveau élevé de
rentabilité, mesuré par des indicateurs tels que le ROI, la marge bénéficiaire et le bénéfice net,
pour assurer sa viabilité et sa croissance à long terme. Elle accorde également une grande
importance à la satisfaction client, en reconnaissant que des clients satisfaits contribuent à
l'augmentation des revenus et de la rentabilité. La maîtrise des coûts est un autre objectif
financier clé pour ALAKHDAR BANK, qui cherche à réduire les dépenses inutiles, optimiser
les processus et contrôler les coûts opérationnels et liés aux ressources pour améliorer sa
174
rentabilité et sa compétitivité sur le marché. En ce qui concerne les investissements gérés,
bien que les détails spécifiques n'aient pas été fournis, il est probable qu'AL AKHDAR BANK
s'occupe de différents types d'investissements tels que les prêts, les investissements sur les
marchés financiers ou les projets d'infrastructures. Pour mesurer sa rentabilité et sa
productivité financière, la banque utilise des indicateurs tels que le ROI, la marge bénéficiaire
et le bénéfice net, qui permettent d'évaluer sa performance et son efficacité dans l'utilisation
des ressources.
La synergie entre la gestion des coûts et des investissements revêt une importance
capitale pour AL AKHDAR BANK, une institution financière conforme aux principes de la
finance islamique. Dans cette optique, plusieurs questions méritent d'être explorées afin de
comprendre les mécanismes et les objectifs sous-jacents.
Les investissements réalisés par AL AKHDAR BANK ont un impact significatif sur sa
performance globale. Des investissements judicieux et rentables contribuent à l'augmentation
des revenus, à l'amélioration de la rentabilité et à la croissance de la banque. Par conséquent,
les décisions d'investissement sont prises avec soin et s'alignent sur les objectifs financiers de
l'institution.
175
comités de conformité et des conseils de supervision religieuse sont établis pour veiller au
respect des principes de la charia dans les activités d'investissement. Des experts en finance
islamique sont également impliqués pour guider les décisions d'investissement.
Les investissements d'AL AKHDAR BANK sont basés sur des mécanismes de partage
des profits et des pertes conformes à la finance islamique. Des contrats tels que la Mourabaha,
la Mudaraba, la Musharaka et l'Ijara sont utilisés pour définir les modalités de partage des
risques et des rendements entre la banque et les parties impliquées.
En optimisant la gestion des coûts, AL AKHDAR BANK peut réduire ses dépenses
opérationnelles et améliorer son efficacité. Cela peut se faire en automatisant les processus, en
optimisant l'allocation des ressources et en utilisant des technologies innovantes. Une gestion
176
efficace des coûts permettra à la banque de préserver sa rentabilité tout en offrant des services
de qualité à ses clients.
En somme, pour AL AKHDAR BANK, la synergie entre la gestion des coûts et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique est essentielle pour atteindre
ses objectifs financiers. La banque évalue les opportunités d'investissement en accord avec les
principes de la charia et utilise des critères spécifiques pour sélectionner les investissements
les plus pertinents. Les investissements réalisés ont un impact significatif sur la performance
de la banque, contribuant à l'augmentation des revenus et à l'amélioration de la rentabilité. AL
AKHDAR BANK assure la conformité aux principes de la finance islamique grâce à des
mécanismes de supervision et de gouvernance appropriés, tout en utilisant des contrats de
partage des profits et des pertes conformes à la charia. L'alignement des investissements avec
les principes éthiques et religieux revêt une grande importance pour la banque, renforçant sa
crédibilité et sa durabilité à long terme. En optimisant la gestion des coûts et des
investissements, AL AKHDAR BANK peut améliorer sa performance globale, maximiser sa
rentabilité et offrir des services conformes aux valeurs de la charia à ses clients.
Les résultats obtenus mettent en évidence l'importance de la gestion des coûts et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique pour ALAKHDAR BANK.
La banque s'efforce d'atteindre des objectifs financiers tels que la rentabilité, la satisfaction
client et la maîtrise des coûts. Pour y parvenir, ALAKHDAR BANK évalue soigneusement
les opportunités d'investissement en respectant les principes de la charia et utilise des critères
spécifiques pour sélectionner les investissements les plus pertinents.
Les investissements réalisés par AL AKHDAR BANK ont un impact significatif sur sa
performance globale. Des investissements judicieux et rentables contribuent à l'augmentation
des revenus, à l'amélioration de la rentabilité et à la croissance de la banque. En assurant la
conformité aux principes de la finance islamique, AL AKHDAR BANK met en place des
mécanismes de supervision et de gouvernance appropriés, implique des experts en finance
islamique et utilise des contrats de partage des profits et des pertes. L'alignement des
investissements avec les principes éthiques et religieux de la finance islamique revêt une
importance primordiale pour AL AKHDAR BANK. Cela renforce la confiance des clients et
des investisseurs et garantit la durabilité à long terme de l'entreprise. En optimisant la gestion
177
des coûts, AL AKHDAR BANK peut améliorer sa rentabilité en réduisant les dépenses
inutiles et en maximisant les bénéfices.
178
2.2.2. La validation des hypothèses
Après avoir achevé l'analyse des résultats et la synthèse des données, j'aborde
maintenant la phase cruciale de ma recherche, où je vais mettre à l'épreuve les hypothèses
énoncées précédemment dans la première partie de cette étude empirique.
Dans cette perspective, deux sous-questions ont été formulées pour approfondir notre
compréhension. La première sous-question se penche sur l'impact d'une gestion efficiente des
coûts sur l'optimisation de la performance d'une banque participative. En mettant en œuvre
une gestion rigoureuse des coûts, les banques participatives peuvent réduire leurs dépenses, ce
qui peut se traduire par une amélioration de leur marge nette et de leur rentabilité. La maîtrise
des coûts est d'autant plus cruciale dans le contexte spécifique des banques participatives, où
l'accent est mis sur l'équité et la responsabilité financière.
179
de la justice sociale. En optant pour de tels investissements, les banques participatives peuvent
renforcer leur réputation et attirer une clientèle qui cherche des solutions financières en accord
avec leurs valeurs religieuses. Cette stratégie d'investissement peut favoriser la croissance des
activités des banques participatives et améliorer leur performance globale.
180
Tableau 12: Recueil des hypothèses de recherche avec leur confirmation
En réduisant les coûts, AL AKHDAR BANK peut allouer plus efficacement ses
ressources financières et opérationnelles, ce qui se traduit par une amélioration de sa marge
nette et de sa rentabilité. La réduction des coûts peut se faire à travers diverses mesures telles
que l'automatisation des processus, la rationalisation des opérations, la gestion rigoureuse des
dépenses et l'optimisation de l'allocation des ressources.
181
de noter que la réduction des coûts doit être équilibrée avec la qualité des services fournis par
la banque. Il est essentiel pour AL AKHDAR BANK de maintenir un niveau élevé de
satisfaction client tout en cherchant à réduire les coûts. Cela nécessite une gestion judicieuse
des ressources et une prise de décision éclairée pour garantir que la réduction des coûts ne
compromette pas la qualité et la valeur perçue par les clients. la validation de l'hypothèse
selon laquelle en réduisant les coûts, une banque participative peut améliorer sa marge nette et
sa rentabilité confirmerait l'importance de la gestion efficace des coûts pour AL AKHDAR
BANK. En optimisant ses ressources et en réduisant les dépenses inutiles, la banque peut
renforcer sa performance financière globale, renforcer sa compétitivité sur le marché et
assurer une croissance durable.
182
En conclusion, la validation de l'hypothèse selon laquelle les investissements
conformes aux principes de la finance islamique peuvent améliorer la réputation d'AL
AKHDAR BANK, attirer davantage de clients et contribuer à sa performance globale,
souligne l'importance de l'intégration des valeurs éthiques et religieuses dans les décisions
d'investissement de la banque. Cela peut être un moteur puissant de croissance et de
différenciation pour AL AKHDAR BANK, renforçant ainsi sa position sur le marché des
institutions financières conformes à la finance islamique.
Pour valider ces hypothèses, des mesures spécifiques peuvent être prises. Tout d'abord,
il est important de réaliser une analyse détaillée des coûts de fonctionnement de la banque
participative afin d'identifier les domaines où des économies peuvent être réalisées. Cela peut
inclure la rationalisation des processus internes, la réduction des frais généraux, l'adoption de
technologies efficaces et l'amélioration de l'efficacité opérationnelle globale. En mesurant la
marge nette et la rentabilité de la banque avant et après la mise en œuvre de ces mesures, il
serait possible d'évaluer l'impact sur l'efficacité de la banque.
184
En conclusion, la relation entre la problématique et les hypothèses proposées met en
évidence l'importance de la gestion efficace des coûts d'investissement et des coûts
fonctionnels, ainsi que des investissements conformes à la finance islamique, pour améliorer
la performance d'une banque participative. La validation de ces hypothèses nécessiterait une
analyse approfondie des données spécifiques à la banque, y compris des mesures financières,
des enquêtes client et une évaluation de la réputation de la banque. Ces éléments
contribueraient à une meilleure compréhension de l'impact de la gestion des coûts et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique sur la performance globale
de la banque participative.
Analyser les coûts : Effectuer une analyse approfondie des coûts fonctionnels de la
banque participative afin d'identifier les domaines où des économies peuvent être
réalisées. Cela peut inclure la rationalisation des processus internes, la réduction
des frais généraux et l'utilisation de technologies efficientes. Veiller à ce que
chaque dépense soit justifiée et alignée sur les objectifs financiers de la banque.TU
METS LES PUCES AUX AUTRES OK
Optimiser l'allocation des ressources : Examiner la répartition des ressources de
la banque participative et veiller à ce qu'elles soient allouées de manière efficace.
Cela peut impliquer une évaluation régulière des projets d'investissement et des
activités commerciales pour déterminer leur rentabilité et leur contribution à la
performance globale de la banque.
Favoriser les investissements conformes à la finance islamique : Accorder une
attention particulière à l'identification et à la sélection d'investissements conformes
aux principes de la finance islamique. Cela peut inclure des investissements dans
des secteurs éthiques et durables, qui non seulement respectent les valeurs de la
charia, mais contribuent également à la réputation de la banque et à sa croissance.
185
Collaborer avec des experts en finance islamique pour évaluer les opportunités
d'investissement et assurer la conformité aux principes éthiques.
Renforcer la gouvernance et le contrôle interne : Mettre en place des
mécanismes solides de supervision et de gouvernance pour garantir la conformité
aux principes de la finance islamique. Cela peut inclure la création de comités de
conformité, l'implication de conseils de supervision religieuse et l'établissement de
rapports transparents sur les investissements conformes à la charia. Effectuer des
audits réguliers pour assurer la conformité aux principes éthiques et religieux.
Communiquer et sensibiliser : Communiquer de manière proactive les valeurs et
les principes de la finance islamique aux clients et aux parties prenantes. Mettre en
place des programmes de sensibilisation pour informer les clients sur les avantages
des investissements conformes à la charia et promouvoir la réputation éthique de la
banque. Cela peut contribuer à attirer de nouveaux clients et à fidéliser les clients
existants.
Suivre et évaluer les performances : Établir des mesures clés de performance
pour évaluer l'efficacité des initiatives de réduction des coûts et des investissements
conformes à la finance islamique. Suivre régulièrement les indicateurs financiers, la
réputation de la banque et la satisfaction des clients pour mesurer l'impact de ces
actions sur la performance globale.
Il est important de noter que ces recommandations doivent être adaptées aux
spécificités et aux objectifs de chaque banque participative. Une analyse approfondie de la
situation actuelle, des ressources disponibles et des contraintes opérationnelles est nécessaire
pour mettre en œuvre ces recommandations de manière efficace. De plus, il est essentiel
d'impliquer les parties prenantes internes et externes dans le processus de mise en œuvre, afin
de garantir leur adhésion et leur soutien.
186
Ces recommandations sont basées sur l'idée que la réduction des coûts et les
investissements conformes à la finance islamique peuvent contribuer à l'amélioration de la
performance, de la rentabilité, de la réputation et de la croissance des activités de la banque
participative. Cependant, il est important de souligner que chaque banque participative est
unique, et par conséquent, les recommandations doivent être adaptées à ses besoins
spécifiques.
187
finance islamique est essentielle pour assurer sa compétitivité, sa croissance et sa durabilité à
long terme. En mettant en pratique ces recommandations, les banques participatives seront en
mesure de prospérer dans un environnement concurrentiel tout en restant fidèles à leurs
principes éthiques et religieux, ce qui contribuera à la promotion d'une finance responsable et
éthique.
188
inclure d'autres banques participatives pour obtenir une vision plus complète et comparative
de l'influence des coûts de fonctionnement et d'investissements sur la performance. En
conclusion, cette section d'analyse, d'interprétation et de discussion des résultats a permis de
mettre en lumière l'importance de la gestion des coûts et des investissements conformes à la
finance islamique pour améliorer la performance d'AL AKHDAR BANK en tant que banque
participative. Les résultats obtenus soutiennent les hypothèses formulées au début
Conclusion générale :
La présente étude a exploré l'influence des coûts de fonctionnement et des
investissements sur la performance d'une banque participative, en se concentrant
spécifiquement sur le cas d'AL AKHDAR BANK. À travers une analyse approfondie de la
problématique de recherche et des hypothèses formulées, des insights précieux ont été obtenus
concernant la relation entre la gestion des coûts et la performance globale d'une banque
participative. Tout d'abord, les résultats de cette étude confirment l'hypothèse selon laquelle
une gestion efficace des coûts joue un rôle crucial dans l'optimisation de la performance d'une
banque participative. En contrôlant et en réduisant efficacement les coûts, AL AKHDAR
BANK peut améliorer sa marge nette et sa rentabilité, contribuant ainsi à accroître son
efficacité globale. Cela met en évidence l'importance de mettre en place des mesures et des
stratégies solides de contrôle des coûts au sein des opérations bancaires. De plus, cette étude a
examiné l'impact des investissements conformes aux principes de la finance islamique sur la
performance d'AL AKHDAR BANK. Les résultats confirment l'hypothèse selon laquelle les
investissements dans des secteurs éthiques et durables, en accord avec les principes de la
finance islamique, peuvent considérablement améliorer la réputation de la banque. Ces
investissements attirent non seulement une clientèle plus importante, mais contribuent
également à la croissance des activités de la banque, conduisant finalement à une amélioration
de sa performance globale. Par ailleurs, cette étude a souligné la nécessité pour AL AKHDAR
BANK de donner la priorité à la gestion des coûts et d'aligner les investissements avec les
objectifs stratégiques de la banque. Une gestion rigoureuse des coûts permettra à la banque de
maîtriser ses dépenses, d'établir des budgets appropriés et de garantir une utilisation optimale
des ressources financières. De plus, en orientant les investissements vers des secteurs
conformes aux principes de la finance islamique, AL AKHDAR BANK renforce sa crédibilité
et sa réputation sur le marché, attirant ainsi de nouveaux clients et favorisant la croissance de
189
ses activités. Cette étude a mis en évidence l'importance de la gestion des coûts et des
investissements pour la performance d'une banque participative telle qu'AL AKHDAR
BANK. En adoptant une approche stratégique de gestion des coûts et en effectuant des
investissements conformes aux principes de la finance islamique, la banque peut renforcer sa
position sur le marché, améliorer sa rentabilité et assurer sa pérennité à long terme. Ces
conclusions fournissent des orientations précieuses pour les décideurs et les praticiens du
secteur bancaire participatif, tout en suscitant de nouvelles pistes de recherche pour
approfondir notre compréhension de ces sujets cruciaux. En résumé, l'influence des coûts de
fonctionnement et des investissements sur la performance d'une banque participative, telle
qu'AL AKHDAR BANK, est un sujet de grande importance dans le domaine de la finance
islamique. Cette étude a permis de mettre en évidence les liens étroits entre une gestion
efficace des coûts, des investissements conformes aux principes islamiques et l'amélioration
globale de la performance de la banque. Il est essentiel pour ALAKHDAR BANK de
comprendre que la gestion des coûts ne se limite pas uniquement à la réduction des dépenses,
mais également à l'identification de domaines où des économies peuvent être réalisées sans
compromettre la qualité des services offerts. Une gestion rigoureuse des coûts doit être
soutenue par une culture organisationnelle orientée vers l'efficacité et l'innovation, afin
d'optimiser l'utilisation des ressources disponibles. De plus, l'étude a souligné l'importance des
investissements conformes aux principes de la finance islamique. En alignant les décisions
d'investissement sur les valeurs et les normes islamiques, AL AKHDAR BANK peut non
seulement renforcer sa réputation et sa crédibilité, mais aussi attirer une base de clients plus
large et fidélisée. Les investissements dans des secteurs éthiques et durables permettent à la
banque de jouer un rôle actif dans la promotion d'une économie socialement responsable et
respectueuse de l'environnement. Cependant, il convient de souligner que cette étude présente
quelques limites. Tout d'abord, elle se concentre sur un échantillon restreint et spécifique, à
savoir AL AKHDAR BANK. Par conséquent, les conclusions tirées ne peuvent pas être
généralisées à l'ensemble du secteur bancaire participatif. De plus, la mesure précise de la
performance de la banque et de son lien avec les coûts et les investissements peut varier en
fonction des différentes méthodologies utilisées. Pour aller de l'avant, il est recommandé
d'approfondir les recherches sur l'optimisation de la performance des banques participatives
en mettant l'accent sur d'autres variables et en élargissant l'échantillon d'étude. Une analyse
comparative entre différentes banques participatives pourrait également apporter des
éclaircissements supplémentaires sur les pratiques optimales de gestion des coûts et des
investissements. Cette étude a souligné l'importance cruciale des coûts de fonctionnement et
190
des investissements dans la performance d'AL AKHDAR BANK, en tant que banque
participative. En adoptant une approche stratégique et en veillant à la conformité avec les
principes islamiques, la banque peut renforcer sa compétitivité, sa rentabilité et sa durabilité à
long terme. Ces résultats offrent une base solide pour guider les décisions et les actions
futures d'AL AKHDAR BANK, ainsi que pour stimuler de nouvelles recherches dans le
domaine de la finance islamique.
Malgré les contributions et les résultats prometteurs de cette recherche sur l'influence
des coûts de fonctionnement et d'investissements sur la performance d'une banque
participative, il est important de reconnaître les limites et les difficultés auxquelles cette étude
a été confrontée.
Tout d'abord, l'une des principales limites de cette recherche réside dans la taille
restreinte de l'échantillon utilisé. L'étude s'est concentrée sur un cas spécifique, à savoir AL
AKHDAR BANK, ce qui limite la généralisation des résultats à l'ensemble du secteur
bancaire participatif. Une plus grande diversité d'échantillons, incluant plusieurs banques
participatives, aurait pu permettre une meilleure représentativité et une compréhension plus
complète de l'influence des coûts et des investissements sur la performance. De plus, la
mesure précise de la performance de la banque peut être sujette à des interprétations
différentes selon les méthodologies utilisées. Cette recherche a utilisé des mesures
standardisées telles que la rentabilité et l'efficacité, mais d'autres indicateurs de performance
pourraient également être pris en compte, tels que la satisfaction client, la fidélité et la qualité
des services.
Un autre défi majeur a été l'accès limité aux données financières et opérationnelles de
la banque. En raison de contraintes de confidentialité et de sensibilité des informations,
certaines données pertinentes pourraient ne pas avoir été disponibles ou accessibles pour une
analyse plus approfondie. Cela peut avoir limité la précision et la fiabilité des résultats
obtenus. De plus, cette recherche s'est principalement concentrée sur l'influence des coûts de
fonctionnement et des investissements sur la performance, en mettant moins l'accent sur
d'autres variables potentiellement pertinentes. L'impact d'autres facteurs tels que la gestion des
risques, la gouvernance d'entreprise et les politiques de conformité pourrait également être
pris en compte pour une compréhension plus holistique de la performance d'une banque
participative.
191
Enfin, il convient de noter que cette recherche s'est déroulée dans un contexte
spécifique et à un moment donné. Les résultats et les conclusions peuvent donc être influencés
par des conditions économiques, réglementaires ou socioculturelles spécifiques à cette
période. Il est important de prendre en compte ces limites et de les considérer dans
l'interprétation des résultats. Malgré ces limites et difficultés, cette recherche a apporté des
contributions significatives à la compréhension de l'influence des coûts de fonctionnement et
d'investissements sur la performance d'une banque participative. Les résultats obtenus
fournissent une base solide pour des prises de décision éclairées et des initiatives stratégiques
visant à améliorer la performance de telles institutions financières dans le contexte de la
finance islamique.
Deuxièmement, sur le plan des pratiques managériales, les résultats de cette recherche
peuvent être utilisés comme guide pour les décideurs et les gestionnaires des banques
participatives. Une gestion efficace des coûts et des investissements est essentielle pour
améliorer la performance. Par conséquent, il est recommandé aux banques participatives de
mettre en place des politiques et des stratégies visant à réduire les coûts tout en maintenant la
qualité des services. Cela peut inclure des mesures telles que l'automatisation des processus,
l'optimisation des ressources, la négociation de contrats avec les fournisseurs et l'amélioration
192
de l'efficacité opérationnelle. De plus, les banques participatives devraient accorder une
attention particulière aux investissements conformes aux principes de la finance islamique, en
privilégiant des secteurs éthiques et durables, ce qui pourrait améliorer leur réputation et
attirer une clientèle plus large. sur le plan des implications politiques, les résultats de cette
recherche peuvent fournir des informations utiles pour les décideurs et les régulateurs dans le
domaine de la finance islamique. Il est important de créer un environnement réglementaire
favorable qui encourage les pratiques de gestion efficientes et l'investissement dans des
secteurs conformes aux principes de la finance islamique. Les autorités compétentes peuvent
mettre en place des incitations fiscales, des subventions ou des programmes de soutien pour
encourager les banques participatives à adopter des politiques favorables à la performance. De
plus, une sensibilisation accrue aux avantages économiques et sociaux de la finance islamique
peut favoriser son développement et son expansion, ce qui pourrait bénéficier à la
performance des banques participatives.
193
Annexe :
Annexe N 1 : guide d’entretien
Un guide d’entretien
Bonjour !
Vos réponses et observations seront traitées avec la plus grande confidentialité et seront
utilisées uniquement à des fins de recherche académique. Votre contribution est essentielle
pour enrichir ma compréhension de ce domaine spécifique et fournir des recommandations
pratiques pour l'optimisation de la performance financière des banques islamiques.
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2. Quelles sont les pratiques d'AL AKHDAR BANK en matière de gestion des
risques financiers ?
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5. Quels sont les avantages compétitifs que la gestion efficace des coûts confère à
AL AKHDAR BANK par rapport à ses concurrents?
7. Quels sont les défis et les opportunités spécifiques liés à l'optimisation des coûts
et des investissements dans le contexte d’AL AKHDAR BANK ?
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1. Quels sont les principaux objectifs financiers qu'AL AKHDAR BANK cherche à
atteindre ?
o La Rentabilité
o La Croissance des actifs
o La Maîtrise des coûts
o La Qualité du portefeuille de prêts
o La Satisfaction client
2. Quels sont les principaux types d’investissements gérés par AL AKHDAR BANK
?
o Dépôt a terme
o Portefeuilles d’actions
o Obligations et titres a revenu fixe
o Fond commun de placement
197
o Produits d’investissement islamique
o Autres :
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2. Quels critères sont utilisés pour sélectionner les investissements les plus
pertinents pour la banque ?
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5. Quels sont les mécanismes de partage des profits et des pertes utilisés dans les
investissements d’AL AKHDAR BANK ?
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200
Liste des tableaux :
Tableau 1: La différence entre la finance islamique et conventionnel....................................18
Tableau 2: Liste des banques participatives au Maroc..............................................................34
Tableau 3:Lles encours des dépôts –mars-..............................................................................123
Tableau 4: Ventilation de l’encours par RIM type..................................................................124
Tableau 5: Ventilation de l’encours par l’agenc......................................................................125
Tableau 6: les 10 premiers déposants......................................................................................126
Tableau 7: la production mensuelle........................................................................................128
Tableau 8: Collecte des dépôts par agence..............................................................................129
Tableau 9: les Comptes clôturé...............................................................................................131
Tableau 10: les comptes débiteurs..........................................................................................132
Tableau 11: les comptes à zero dirham...................................................................................134
Tableau 12: Recueil des hypothèses de recherche avec leur confirmation.............................179
201
Liste des figures :
Figure 1: L’organigramme d’AL AKHDAR BANK.............................................................118
Figure 2: Le sexe des participants...........................................................................................143
Figure 3: : l’âge des participants.............................................................................................144
Figure 4: l’expérience professionnelle des participants..........................................................144
Figure 5: : le service des participants......................................................................................145
Figure 6: explication de comment la banque gère ses couts pour optimiser la performance. 147
Figure 7: les pratiques d’AAB en matière de gestion des risques financiers..........................148
Figure 8: les mesures prises par AAB pour améliorer continuellement sa performance........150
Figure 9: les avantages compétitifs que la gestion efficace des couts confère à AAB par
rapport aux concurrents...........................................................................................................152
Figure 10: les inconvénients compétitifs d’AAB....................................................................153
Figure 11: les objectifs d’AAB...............................................................................................156
Figure 12: les types d’investissement géré par AAB..............................................................157
202
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-OPPSUS, « comptabilité de gestion (analytique) : les clés pour optimiser vos couts et votre rentabilité », 2023,
https://oppsup.com/cours/comptabilite-de-gestion-analytique-les-cles-pour-optimiser-vos-couts-et-votre-
rentabilite/, consulté 26\05\2023.
-TEAM ASANA, «Contrôle des couts : surveiller les dépenses de projet pour plus de rentabilité% », 2022,
https://asana.com/fr/resources/cost-control, consulté 26\05\2023.
-BIRAMANE Hamza, « le taux de rentabilité interne : vérifier la pertinence d’un investissement », 2022,
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206
un-investissement ao3118#:~:text=Le%20taux%20de%20rentabilit%C3%A9%20interne%20ou%20taux%20de
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-AMERICAN EXPRESS, « l’importance de l’analyse des flux de trésorerie pour votre entreprise », 2020,
https://www.americanexpress.com/fr-ca/entreprise/trends-and-insights/articles/l-importance-de-l-analyse-des-
flux-de-tresorerie-pour-votre-entreprise/#:~:text=Le%20processus%20d'analyse%20simple,les%20d
%C3%A9penses%20%C3%A0%20court%20terme., consulté le 28\05\2023.
-SION Michel, «mener l’analyse par les flux de trésorerie », https://www.cegos.fr/ressources/mag/fonction-
financiere/finance/mener-lanalyse-flux-de-tresorerie-partie-1, consulté le 28\05\2023.
-EXPERT COMPTABLE, «Calcul de la valeur actuelle nette (VAN) : définition, utilité », https://www.l-expert-
comptable.com/a/6272-calcul-de-la-valeur-actuelle-nette-van-definition-utilite.html#:~:text=La%20valeur
%20actuelle%20nette%20(VAN)%20est%20un%20indicateur%20financier%20qui,%C3%AAtre%20actualis
%C3%A9s%20%C3%A0%20un%20taux., consulté le 27\05\2023.
207
Table de matières
Dédicace :.................................................................................................................................................2
Remerciement :.........................................................................................................................................3
Sommaire :................................................................................................................................................4
Liste des abréviations :.............................................................................................................................5
Introduction générale................................................................................................................................6
Chapitre 1 : l’utilité de la gestion des coûts et l’investissement des banques participatives : Approche
théorique.................................................................................................................................................13
Section 1 : présentation et définition des concepts : la gestion des coûts et l’investissement des
banques participatives.........................................................................................................................13
1.1. La gestion des coûts d’investissements et des coûts de fonctionnements dans la finance
islamique : enjeux, pratiques et types.............................................................................................14
1.1.1. La finance islamique :.................................................................................................14
1.1.1.1. Présentation et définition de la finance islamique :................................................14
1.1.1.2. la différence entre la finance islamique et la finance conventionnel :....................16
1.1.1.3. les principes de la finance islamique : ...................................................................20
1.1.1.4. les enjeux de la finance islamique :........................................................................26
1.1.2. Les coûts d’investissements et les coûts de fonctionnement :....................................27
1.1.2.1. Définition des coûts d’investissement :..................................................................27
1.1.2.2. Les Types des coûts d’investissement :..................................................................28
1.1.2.3. Définition des coûts de fonctionnements ..............................................................29
1.1.2.4. Les Types des coûts de fonctionnement :...............................................................31
1.2. Les domaines d'investissement des institutions bancaires participatives :.........................33
1.2.1. Les banques participatives :........................................................................................33
1.2.1.1. Définition des banques participatives :...................................................................34
1.2.1.2. Les sources du système financier des banques islamique : ...................................36
1.2.1.3. Les risques liés aux banques participatives :..........................................................37
1.2.1.4. Recommandation pour la promotion de l’industrie des banques participatives :...43
1.2.2. Les domaines d’investissement des banques participatives.......................................44
1.2.2.1. Définition des investissements des banques participatives....................................44
1.2.2.2. Les types d’investissement des banques participatives..........................................45
1.2.2.3. Les outils d’investissement : les contrats...............................................................49
1.2.2.4. Le filtrage en matière d’investissement :................................................................53
Section2 : la contribution de la gestion des coûts et des investissements à la performance des
banques participatives.........................................................................................................................55
2.1. Le rôle des coûts et des investissements dans l’amélioration de la performance...............55
2.1.1. L’analyse des coûts :...................................................................................................56
208
2.1.1.1. Introduction à l’analyse des coûts :........................................................................56
2.1.1.2. Les types des coûts dans le contexte des banques participatives :.........................57
2.1.1.3. Les méthodes d’analyse des coûts utilisés par les banques participatives :...........58
2.1.1.4. Les avantages de l’analyse des coûts pour une banque participative :...................60
2.1.2. La gestion des coûts:...................................................................................................62
2.1.2.1. la budgétisation des coûts : ....................................................................................63
2.1.2.2. la recherche d’efficacité :.......................................................................................64
2.1.2.3. l’analyse des coûts par activité :.............................................................................65
2.1.2.4. le contrôle des coûts :.............................................................................................67
2.1.3. L’évaluation de l’investissement :..............................................................................67
2.1.3.1. Méthode d’évaluation des investissements :..........................................................68
2.1.3.2. L’analyse des flux de trésorerie :............................................................................69
2.1.3.3. Les critères d’évaluation des investissements :......................................................70
2.1.3.4. Suivi et évaluation des investissements :................................................................73
2.1.4. L’impact des coûts et des investissements sur la performance :.................................74
2.1.4.1. la performance des banques participatives.............................................................74
2.1.4.2. l’impact des coûts sur la performance....................................................................78
2.1.4.3. l’impact des investissements sur la performance...................................................79
2.1.4.4. le rôle de l’optimisation des coûts et des investissements dans l’amélioration de la
performance............................................................................................................................81
2.2. La relation entre les coûts et les investissements dans l’amélioration de la performance :
Cas d’AL AKHDAR Bank.............................................................................................................83
2.2.1. La Stratégie d'investissement d’AL AKHDAR BANK..............................................83
2.2.1.1. Les objectifs stratégiques d'AL AKHDAR BANK en matière d'investissement :. 84
2.2.1.2. La diversification du portefeuille d'investissement :..............................................85
2.2.1.3. L'analyse des opportunités d'investissement :........................................................86
2.2.1.4. L'engagement à long terme dans les investissements :...........................................87
2.2.2. L’optimisation des coûts : les efforts déployé par AL AKHDAR BANK..................88
2.2.2.1. Rationalisation des processus pour une efficacité accrue :.....................................89
2.2.2.2. Technologie et innovation au service de l'optimisation des coûts..........................90
2.2.2.3. Gestion des ressources humaines axée sur l'optimisation des coûts :....................91
2.2.2.4. Recherche des partenariats pour une meilleure optimisation des coûts :...............92
2.2.3. La performance d’ALAKHDAR BANK....................................................................93
2.2.3.1. La performance bancaire........................................................................................94
2.2.3.2. Les déterminants de la performance :.....................................................................96
2.2.3.3. Les outils de suivi de la performance :...................................................................99
2.2.3.4. Les outils de mesure de la performance :.............................................................100
2.2.4. La Synergie entre les coûts maîtrisés et les investissements ciblés :........................102
209
2.2.4.1. Coûts maîtrisés pour une efficacité opérationnelle...............................................103
2.2.4.2. Investissements ciblés pour une croissance notable :...........................................104
2.2.4.3. La synergie entre les coûts maîtrisés et les investissements ciblés :....................105
2.2.4.4. Les bénéfices de la synergie entre les coûts maîtrisés et les investissements ciblés
106
Chapitre 2 : l’optimisation de la performance d'une banque participative à travers une gestion efficace
des coûts et des investissements conformes aux principes de la finance islamique : étude qualitative
..............................................................................................................................................................109
Section 1 : présentation de AL AKHDAR BANK, travaux et apports effectuées, et la méthodologie
de recherche suivie :.........................................................................................................................110
1.1. Présentation de AL AKHDAR BANK, travaux et apports effectuées: ............................110
1.1.1. Présentation d’ALAKHDAR BANK :......................................................................111
1.1.2. Gouvernance d’ALAKHDAR BANK :....................................................................113
1.1.2.1. Le Comité d'Audit :..............................................................................................113
1.1.2.2. Le Comité des Risques :.......................................................................................114
1.1.2.3. Le Comité de Nomination et de Rémunération :..................................................114
1.1.3. Les cibles d’ALAKHDAR BANK :.........................................................................114
1.1.3.1. Les clients particuliers :........................................................................................114
1.1.3.2. Les clients agriculteurs :.......................................................................................115
1.1.3.3. Les clients professionnels et les entreprises :.......................................................115
1.1.4. Historique d’AL AKHDAR BANK :........................................................................116
1.1.5. Création de AL AKHDAR BANK :.........................................................................116
1.1.6. Organigramme d’AL AKHDAR BANK:.................................................................117
1.1.7. Les travaux et les apports effectués au sein d’AAB :...............................................120
1.1.8. Les tableaux utilisés dans le contrôle de gestion aux seins d’ALAKHDAR BANK :
122
1.1.8.1. Les encours des dépôts :.......................................................................................122
1.1.8.2. Ventilation de l’encours par RIM type :...............................................................123
1.1.8.3. Ventilation de l’encours par l’agence :.................................................................123
1.1.8.4. Les dix premiers déposants :................................................................................125
1.1.8.5. Production mensuelle :.........................................................................................125
1.1.8.6. Collecte des dépôts par agence :...........................................................................126
1.1.8.7. Comptes clôturé :..................................................................................................127
1.1.8.8. Comptes débiteurs :..............................................................................................128
1.1.8.9. Répartition de la production et de l’encours :......................................................128
1.1.8.10. Comptes à zéro dirham :.....................................................................................129
1.2. Présentation et définition de la méthodologie de recherche.............................................130
1.2.1. Motivation du choix de sujet....................................................................................130
1.2.2. La problématique de la recherche :...........................................................................131
210
1.2.3. Les hypothèses de recherche :..................................................................................132
1.2.4. Méthodologie du travail :.........................................................................................133
1.2.5. Recherche documentaire :........................................................................................133
1.2.6. Etude qualitative :.....................................................................................................135
1.2.7. Echantillon :..............................................................................................................135
Section 2 : Analyse, interprétations et discussion des résultats de l’étude de recherche.................137
2.1. Présentation et analyse des résultats de recherche............................................................137
2.1.1. Axe 1 : identification générale..................................................................................138
2.1.2. Axe 2 : gestion des couts et investissement d’ALAKHDAR BANK.......................141
2.1.3. Axe 3 : objectifs financiers d’ALAKHDAR BANK................................................150
2.1.4. Axe 4 : La synergie entre la gestion des coûts et des investissements dans
l'amélioration de la performance d'une banque islamique........................................................153
2.2. Interprétations, discussion des résultats de travail de recherche, synthèse et
recommandations..........................................................................................................................162
2.2.1. synthèse des résultats :..............................................................................................162
2.1.1.1. Synthèse et interprétation des résultats de l’axe 1 du guide d’entretien :............163
2.1.1.2. Synthèse et interprétation des résultats de l’axe 2 du guide d’entretien :............164
2.1.1.3. Synthèse et interprétation des résultats de l’axe 3 du guide d’entretien :............165
2.1.1.4. Synthèse et interprétation des résultats de l’axe 4 du guide d’entretien :............167
2.1.1.5. Interprétation globale des résultats :.....................................................................169
2.2.2. La validation des hypothèses :..................................................................................171
2.2.3. Discussion de la relation entre la problématique et la conformité des hypothèses : 175
2.2.4. Proposition des recommandations :..........................................................................177
Conclusion générale :...........................................................................................................................181
Annexe :................................................................................................................................................185
Liste des tableaux :...............................................................................................................................192
Liste des figures :..................................................................................................................................193
Webographie :.......................................................................................................................................194
Table de matières..................................................................................................................................195
211