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Département de Commerce et de Gestion

Filière : audit et contrôle de gestion (ACG)

Rapport d’approfondissement
Présenté à l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Dakhla
Pour obtenir le diplôme des ENCG
Sujet

L’influence des coûts et des investissements sur la


performance d'une banque participative: cas
d’ALAKHDAR BANK

Soutenu le 14 Juin 2023 par :


Maroua HETTAT (étudiante en 4ème année à l’ENCG Dakhla)

Membre du Jury
Pr. Mohamed ER-RAJI Professeur à l’ENCG Dakhla Président et encadrant
Pédagogique
Pr. Hassane AMAAZOUL Professeur à l’ENCG Dakhla Suffragant

Pr. Youssed HANYF Professeur à l’ENCG Dakhla Suffragant

Année universitaire : 2022 – 2023


1
Dédicace :

Je voudrais dédier ces mots spécialement à mes parents et ma sœur bien-aimés,

À mes parents, qui m'ont donné la vie, l'amour et les valeurs qui m'ont façonné en la
personne que je suis aujourd'hui. Votre soutien inconditionnel, votre bienveillance et vos
sacrifices ont été les fondements de ma réussite. Je vous suis éternellement reconnaissant pour
tous les enseignements que vous m'avez transmis et pour le chemin que vous m'avez aidé à
parcourir.

À ma sœur, ma compagne d'aventures et mon amie fidèle. Tu es ma confidente, ma


source d'inspiration et ma partenaire de rires et de larmes. Nos liens sont indéfectibles et notre
soutien mutuel est inébranlable. Je suis honoré d'avoir une sœur aussi extraordinaire que toi.

À vous trois, ma famille, je dédie mes réalisations, mes rêves et mes succès. Votre
amour inconditionnel et votre soutien indéfectible ont été les piliers sur lesquels j'ai pu
construire ma vie. Votre présence constante dans ma vie m'a donné la force et la confiance
nécessaires pour surmonter les obstacles et poursuivre mes aspirations

2
3
Remerciement :
Avant de débuter mon travail actuel, je souhaite exprimer ma gratitude envers toutes
les personnes qui ont contribué de près ou de loin à sa réalisation.

Je tiens à adresser mes sincères remerciements et ma profonde reconnaissance à M.


AZIZ SAIR, le Directeur de l'École Nationale de Commerce et de Gestion de Dakhla, pour sa
collaboration précieuse. J'aimerais également exprimer ma gratitude envers l'ensemble du
corps administratif et professoral de cette institution pour leur soutien constant.

Je suis extrêmement reconnaissante envers M. ER-RAJI MOHAMED, mon encadrant


pédagogique, pour son assistance depuis le début de ce travail. Ses conseils avisés et sa
confiance en moi ont été d'une grande valeur. Je tiens à le remercier chaleureusement pour sa
contribution à l'étude théorique et pratique, ainsi que pour les présentations des idées décrites
dans ce stage. Son soutien constant et sa confiance tout au long de ce stage ont été
inestimables.

Je tiens également à exprimer ma profonde reconnaissance envers M. NADEM


YOUSSEF, qui a été un encadrant attentive et disponible malgré ses nombreuses
responsabilités. Sa compétence, sa ponctualité et son dynamisme ont été d'une grande aide
pour moi. J'ai bénéficié d'une grande liberté dans mon travail grâce à elle, et elle m'a ouvert
les portes de divers domaines.

Je suis reconnaissante envers chacune de ces personnes pour leur soutien, leur
expertise et leur confiance. Leur contribution a été essentielle à la réalisation de ce travail, et
je leur suis profondément reconnaissant.

4
Sommaire :
Dédicace :.................................................................................................................................................2
Remerciement :.........................................................................................................................................3
Sommaire :................................................................................................................................................4
Liste des abréviations :.............................................................................................................................5
Introduction générale................................................................................................................................6
Chapitre 1 : l’utilité de la gestion des coûts et l’investissement des banques participatives : Approche
théorique.................................................................................................................................................13
Section 1 : présentation et définition des concepts : la gestion des coûts et l’investissement des
banques participatives.........................................................................................................................13
1.1. La gestion des coûts d’investissements et des coûts de fonctionnements dans la finance
islamique : enjeux, pratiques et types.............................................................................................14
1.2. Les domaines d'investissement des institutions bancaires participatives :.........................33
Section2 : la contribution de la gestion des coûts et des investissements à la performance des
banques participatives.........................................................................................................................55
2.1. Le rôle des coûts et des investissements dans l’amélioration de la performance...............55
2.2. La relation entre les coûts et les investissements dans l’amélioration de la performance :
Cas d’AL AKHDAR Bank.............................................................................................................83
Chapitre 2 : l’optimisation de la performance d'une banque participative à travers une gestion efficace
des coûts et des investissements conformes aux principes de la finance islamique : étude qualitative
..............................................................................................................................................................109
Section 1 : présentation de AL AKHDAR BANK, travaux et apports effectuées, et la méthodologie
de recherche suivie :.........................................................................................................................110
1.1. Présentation de AL AKHDAR BANK, travaux et apports effectuées: ............................110
1.2. Présentation et définition de la méthodologie de recherche.............................................130
Section 2 : Analyse, interprétations et discussion des résultats de l’étude de recherche.................137
2.1. Présentation et analyse des résultats de recherche............................................................137
2.2. Interprétations, discussion des résultats de travail de recherche, synthèse et
recommandations..........................................................................................................................162
Conclusion générale :...........................................................................................................................181
Annexe :................................................................................................................................................185
Liste des tableaux :...............................................................................................................................192
Liste des figures :..................................................................................................................................193
Webographie :.......................................................................................................................................194
Table de matières..................................................................................................................................195

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Liste des abréviations :
CGAM : le groupe crédit agricole du Maroc
ICD : Développement du Secteur Privé
BID : Banque Islamique de Développement
EMU : Eastern Mediterranean University
BTI : bank al tamwil wal inmaa
ABG: albaraka banking group
QIIB : Qatar international Islamic bank
ICD: Société islamique pour le développement du secteur prive
AMMC : l’autorité marocaine du marche des capitaux
ACAPS : l’autorité de contrôle des assurances et de prévoyance sociale
CSO : La commission des finances participatives au sein du Conseil supérieur des oulémas
IFI : les institutions financières islamiques
VAN : valeur actuelle nette
TRI : taux de rentabilité interne
ARR : méthode de taux de rendement comptable
ROA: return on assets
ROE: return on equity
AAB : al akhdar bank
PNB : produit net bancaire
RBE: resultat brut d’exploitation
RE : resultat d’exploitation
CMR : cout moyen des ressources
RME : rendement moyen des emplois
RN : résultat net
CAM: le Groupe Crédit Agricole du Maroc
OCI : l'Organisation de la Coopération Islamique

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Introduction générale
Mon sujet se repose sur l'optimisation de la performance d'une banque participative à
travers une gestion efficace des coûts et des investissements conformes aux principes de la
CHARIAA. Tout d'abord, il convient de rappeler que la finance islamique est un système
financier basé sur les principes de la charia, la loi islamique. Elle vise à fournir des solutions
financières conformes aux valeurs éthiques et morales de l'islam. Contrairement à la finance
conventionnelle, la finance islamique interdit l'intérêt et les transactions basées sur des
activités interdites par l'islam, telles que l'alcool, le jeu et les produits du porc. Les principes
fondamentaux de la finance islamique incluent la prohibition de l'intérêt usuraire (riba), le
partage des profits et des pertes (mudaraba), la participation aux investissements (musharaka),
la vente à terme sans spéculation (salam), la location-vente (ijara) et le partage des risques
(takaful). Les contrats utilisés dans la finance islamique sont basés sur des principes de
partage des risques et de partage des bénéfices, où les parties sont mutuellement engagées
dans des transactions qui favorisent la justice et l'équité. La finance islamique offre une
alternative aux systèmes financiers conventionnels en promouvant des valeurs telles que
l'équité, la transparence et la responsabilité sociale. Elle vise à soutenir le développement
économique dans le respect des principes éthiques de l'islam, en encourageant l'investissement
dans des secteurs productifs et en évitant les pratiques spéculatives. Les institutions
financières islamiques, telles que les banques participatives, les sociétés de financement et les
fonds d'investissement islamiques, appliquent ces principes dans leurs opérations et offrent
des produits et services financiers conformes à la charia
Dans ce contexte, la gestion des coûts est cruciale pour les banques participatives. En
effet, celles-ci doivent faire preuve d'une grande rigueur dans leur gestion financière pour
minimiser les coûts et maximiser les profits sans enfreindre les principes de la finance
islamique. Par ailleurs, la sélection des investissements est également essentielle pour les
banques participatives. Celles-ci doivent veiller à investir dans des projets conformes
convenables et qui offrent un rendement acceptable tout en minimisant les risques. Pour cela,
elles peuvent recourir à des instruments financiers tels que la Mourabaha (vente à terme), la
Moudaraba (partenariat), la Wakala (mandat) ou encore la Sukuk (obligation islamique).
Ces banques font face à différents types de coûts liés à leurs activités. Les coûts de
fonctionnement comprennent les dépenses liées aux opérations quotidiennes, telles que les
salaires, les frais administratifs et les dépenses liées à la technologie. Les coûts de
financement sont associés aux sources de financement utilisées par les banque participatives,
7
tels que les dépôts des clients et les produits d'investissement islamiques. Les coûts de gestion
des risques englobent les dépenses liées à la gestion et à la mitigation des risques financiers,
tels que les pertes potentielles liées aux crédits, aux investissements ou aux fluctuations des
taux d'intérêt. Et elles sont également engagées dans des investissements conformes aux
principes de la charia. Ces investissements peuvent être réalisés dans divers secteurs, tels que
l'immobilier, l'agriculture, l'industrie et les infrastructures, et visent à générer des rendements
financiers tout en respectant les exigences éthiques de la charia. La sélection et la gestion
efficaces de ces investissements sont cruciales pour améliorer la performance financière des
banques participatives. Ces deux derniers ont un impact direct sur la performance financière
des banques participative. Une gestion efficace des coûts permet de réduire les charges
opérationnelles, d'améliorer la rentabilité et d'optimiser l'utilisation des ressources financières.
D'autre part, des investissements judicieux dans des secteurs rentables et conformes aux
principes de la charia contribuent à la croissance et à la diversification des revenus des
banques islamiques. Une relation étroite entre les coûts et les investissements permet de
maximiser la performance financière globale de la banque.
Il est important de souligner que la performance financière d'une banque participative
ne se mesure pas uniquement en termes de profit, mais également en termes de création de
valeur pour la société dans son ensemble. En effet, les banques participatives ont un rôle
important à jouer dans le développement économique et social des pays dans lesquels elles
opèrent, en finançant des projets utiles à la collectivité tels que les infrastructures, l'éducation
ou la santé. L'analyse de l'influence des coûts et des investissements sur la performance
financière des banques participatives est essentielle pour comprendre les facteurs clés de
succès de ces institutions financières. En évaluant les différents types de coûts, les
investissements réalisés et leur impact sur la performance, les banques participatives peuvent
mettre en place des stratégies visant à améliorer leur rentabilité, leur efficacité et leur
durabilité. Une gestion efficace des coûts permet de réduire les dépenses inutiles et
d'optimiser l'allocation des ressources, ce qui contribue à améliorer la rentabilité et la
compétitivité de la banque participative. De plus, des investissements bien sélectionnés et
gérés permettent d'obtenir des rendements attractifs tout en respectant les principes de la
charia, ce qui renforce la confiance des clients et favorise la croissance de l'activité.
L’optimisation de la performance financière d'une banque participative à travers une gestion
efficace des coûts et des investissements est un enjeu crucial pour ces institutions. En veillant
à respecter les principes éthiques et religieux qui guident leur activité. les banques islamiques

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peuvent contribuer au développement économique et social de leur pays tout en offrant des
produits financiers attractifs à leurs clients.
La gestion des coûts dans une banque implique une approche rigoureuse et responsable,
visant à maximiser l'efficacité opérationnelle tout en respectant les principes de la charia. Cela
nécessite une surveillance constante des dépenses, une allocation prudente des ressources et
une transparence totale dans la communication financière. D’autre part, la gestion des
investissements dans une banque participative doit se conformer aux principes éthiques de la
charia. Les investissements doivent être basés sur des activités halal, évitant les secteurs
interdits par l'islam. Une évaluation minutieuse des projets d'investissement, une gestion
prudente des risques et un suivi régulier des performances sont essentiels pour assurer la
rentabilité et la durabilité des investissements. En intégrant une gestion efficace des coûts et
des investissements conformes aux principes de la finance islamique, les banques islamiques
peuvent renforcer leur performance financière et leur réputation, attirant ainsi de nouveaux
clients et investisseurs. Cela contribue à la croissance et au développement du secteur
financier islamique dans son ensemble.
L’analyse de l'influence des coûts et des investissements sur la performance financière
d'une banque participative met en évidence l'importance d'une gestion efficace et éthique de
ces deux aspects clés. Les banques islamiques doivent veiller à optimiser leurs coûts tout en
respectant les principes de la charia et en offrant des produits financiers conformes. De plus,
elles doivent effectuer des investissements judicieux, en évaluant attentivement les risques et
en s'assurant que les projets d'investissement sont en accord avec les valeurs islamiques.
La gestion des coûts dans une banque participative implique la maîtrise des dépenses
opérationnelles, la recherche de l'efficacité et la transparence dans la communication
financière. En identifiant et en contrôlant les coûts, les banques participatives peuvent
améliorer leur rentabilité, leur compétitivité et leur capacité à fournir des services financiers
de qualité.
Quant à la gestion des investissements, elle joue un rôle clé dans la performance
financière des banques participatives. Les investissements conformes à la charia, basés sur des
activités licites et éthiques, contribuent à la création de valeur et à la durabilité financière. Une
évaluation rigoureuse des projets, une gestion des risques efficace et un suivi continu sont
essentiels pour garantir des rendements positifs et préserver la confiance des clients et des
investisseurs.
En optimisant conjointement la gestion des coûts et des investissements, les banques
participatives peuvent renforcer leur performance financière et leur réputation sur le marché.
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Elles sont en mesure de répondre aux besoins des clients tout en respectant les principes de la
charia. Cela favorise la croissance du secteur financier islamique, contribue au développement
économique et social, et renforce la confiance des parties prenantes. Cependant, il est
important de souligner que la performance financière d'une banque participative ne se limite
pas uniquement à la gestion des coûts et des investissements. D'autres facteurs tels que la
gouvernance d'entreprise, la conformité réglementaire, la gestion des risques et la satisfaction
des clients jouent également un rôle crucial. Une approche holistique et intégrée de la gestion
est nécessaire pour garantir une performance financière solide et durable.
En fin de compte, l'analyse de l'influence des coûts et des investissements sur la
performance financière des banques participative est essentielle pour assurer leur viabilité et
leur succès à long terme. En combinant une gestion rigoureuse des coûts, des investissements
responsables et une conformité aux principes éthiques de la charia, les banques participatives
peuvent prospérer dans un environnement financier compétitif tout en préservant leur intégrité
et leur mission. L'évaluation de la santé financière d'une banque participative est essentielle
pour comprendre sa performance et sa compétitivité sur le marché. Plusieurs mesures clés
doivent être prises en compte pour cette évaluation. Mon sujet "Comment optimiser la
performance financière d'une banque participative à travers une gestion efficace des coûts et
des investissements conformes aux principes de la finance islamique" a pour objectifs
principaux d'évaluer la santé financière de la banque, de mesurer la rentabilité, la liquidité et
la solvabilité. Il est également important d'identifier les forces et les faiblesses de la banque,
ainsi que les différents coûts associés aux activités bancaires participatives et leur impact sur
la performance financière de la banque. L'étude des différents types d'investissements réalisés
par la banque participative et leur impact sur sa performance est également un objectif
important. Il est crucial d'analyser la façon dont la gestion des coûts de la banque participative
influe sur sa performance financière et de proposer des améliorations possibles. En outre,
l'examen de la composition du portefeuille d'investissement de la banque islamique et
l'identification des secteurs qui ont le plus grand impact sur sa performance sont également
des objectifs importants. Enfin, il est essentiel d'évaluer les risques qui visent les banques
participatives.
L'analyse de la performance d'une banque participative marocaine comme AL
AKHDAR BANK présente un intérêt majeur pour plusieurs raisons. Tout d'abord, les
banques participatives connaissent une croissance significative ces dernières années, et sont
devenues un acteur important dans le secteur bancaire mondial. Par conséquent, l'analyse de la
performance d'une banque participative peut offrir un aperçu unique de la manière dont ces
10
principes affectent la performance de l'institution. En outre, le Maroc est un pays qui a connu
une forte croissance économique ces dernières années, avec une demande croissante pour des
services financiers de qualité. L'analyse de la performance d'une banque participative
marocaine comme AL AKHDAR BANK peut donc fournir des informations utiles sur la
capacité des banques participatives à répondre aux besoins des clients dans un contexte
économique en évolution rapide.
L’actualité du sujet est renforcée par l’introduction des assurances Takaful sur le
marché financier est une tendance relativement récente dans le domaine de la finance
islamique. Les assurances Takaful sont un type d'assurance conforme aux principes de la
Charia, qui repose sur des concepts de solidarité, de coopération et de partage des risques
entre les participants. Le marché de l'assurance Takaful a connu une croissance rapide au
cours de cette année.
La finance islamique, en tant que système bancaire basé sur des principes éthiques et
religieux, connaît une croissance rapide dans le monde entier. Cependant, pour maintenir leur
position concurrentielle et leur rentabilité, les banques participatives doivent optimiser leur
performance à travers une gestion efficace des coûts fonctionnels et les couts
d’investissement, et des investissements conformes aux principes de la finance islamique.
Cette problématique soulève des questions importantes sur la façon dont les banques
islamiques peuvent améliorer leur rentabilité tout en respectant les principes éthiques et
religieux qui sous-tendent leur modèle commercial. Donc ma problématique sera :
- Comment optimiser la performance d'une banque participative à travers une
gestion efficace des coûts d’investissement et les couts fonctionnels, et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique ?
Dans un contexte où la finance islamique connaît une croissance rapide et où les
banques participatives sont de plus en plus nombreuses, la question de l'optimisation de leur
performance est devenue cruciale. Pour y parvenir, une gestion efficace des coûts et
des investissements conformes aux principes de la finance islamique est essentielle.
Sous-question 1 : Comment une gestion efficace des coûts peut-elle contribuer à
l'optimisation de la performance d'une banque participative ?
Sous-question 2 : Comment les investissements conformes aux principes de la finance
islamique peuvent-ils contribuer à l'optimisation de la performance d'une banque islamique ?
L'optimisation de la performance d'une banque participative est un défi complexe,
nécessitant une gestion efficace des coûts et des investissements conformes aux principes de

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la finance islamique. Deux hypothèses peuvent être formulées pour répondre à cette
problématique.
Hypothèse 1 : En réduisant les coûts, une banque participative peut améliorer sa marge
nette et sa rentabilité, ce qui contribue à son efficacité.
Hypothèse 2 : Les investissements conformes aux principes de la finance islamique,
tels que les investissements dans des secteurs éthiques et durables, peuvent améliorer la
réputation de la banque et ainsi attirer davantage des clients, ce qui contribue à la croissance
de ses activités et à sa performance globale.
L'étude de l'influence des coûts et des investissements sur la performance d'une banque
participative marocaine nécessite une méthodologie de recherche rigoureuse et adaptée aux
spécificités de la finance islamique. Cette étude sera menée selon une approche qualitative qui
permettra de comprendre les mécanismes qui sous-tendent les relations entre les coûts, les
investissements et la performance de la banque. Les données seront collectées à partir
d'entretiens avec le responsable budget et contrôle de gestion. L'analyse des données sera
effectuée à l'aide de techniques d'analyse de contenu, afin de dégager les principales
tendances et les facteurs clés qui influencent la performance de la banque .Dans ma recherche,
j'ai utilisé la méthode documentaire pour collecter des informations pertinentes. Il est d'usage
de recourir à la documentation écrite dans toutes les recherches, car le document offre
l'avantage d'être un matériel objectif. Il permet de soulever différentes interprétations, ce qui
peut être utile pour mon travail de recherche. J'ai donc cherché et consulté des documents
traitant de l'investissement et les couts afin de recueillir des informations précieuses et variées
sur ce sujet.
Pour mener ma recherche et répondre à ma problématique, j'ai choisi d'utiliser un
ensemble d'outils qui me permettront de collecter toutes les données nécessaires. Mon
principal outil est un guide d'entretien complet qui sera utilisé pour interroger le responsable.
Grâce à ce guide, je serai en mesure de recueillir un éventail de perspectives et d'informations
précieuses pour faire une étude comparative en comparant le système des banques
participatives et les banques conventionnelles.
Pour assurer l'exactitude et la pertinence de mes résultats, j'ai soigneusement sélectionné
mon échantillon. Dans ce cas, je me concentrerai sur l'interview du responsable budget et
contrôle de gestion, car il est dans une position unique pour me fournir les informations dont
j'ai besoin pour répondre à mes questions de recherche. En menant des entretiens ciblés avec
cette partie prenante clé, je suis convaincu que je pourrai recueillir une multitude de données

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précieuses qui me permettront de tirer des conclusions éclairées et de formuler des
recommandations significatives.
Le rapport est structuré de la manière suivante :
L'introduction générale donne une présentation générale du sujet. Le chapitre 1 aborde
l'utilité de la gestion des coûts et de l'investissement dans les banques participatives. La
section 1 présente et définit les concepts de gestion des coûts et d'investissement dans ces
banques, en mettant en évidence les enjeux, les pratiques et les types de coûts
d'investissement et de fonctionnement dans la finance islamique. La section 1.2 examine les
domaines d'investissement des institutions bancaires participatives. La section 2 du chapitre 1
explore la contribution de la gestion des coûts et des investissements à la performance
financière des banques participatives. Elle examine le rôle des coûts et des investissements
dans l'amélioration de la performance, ainsi que la relation entre ces deux aspects, en prenant
pour exemple le cas d'AL AKHDAR Bank. Le chapitre 2 se concentre sur l'optimisation de la
performance d'une banque participative grâce à une gestion efficace des coûts et des
investissements, conformément aux principes de la finance islamique. La section 1 présente
AL AKHDAR BANK, ses travaux, ses apports et la méthodologie de recherche utilisée. La
section 2 analyse, interprète et discute les résultats de l'étude de recherche, en présentant
également une synthèse et des recommandations. Enfin, le document se termine par une
conclusion générale qui récapitule les principales conclusions et contributions de l'étude.

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Chapitre 1 : l’utilité de la gestion des coûts et l’investissement des banques
participatives : Approche théorique

Dans le contexte des banques participatives, la gestion des coûts et des


investissements revêt une importance capitale pour assurer leur efficacité et leur rentabilité.
L'adoption d'une approche théorique solide dans ce domaine peut permettre aux institutions
bancaires de maximiser leur performance et de répondre aux attentes spécifiques des clients
conformément aux principes de la finance islamique. Le présent rapport se concentre sur
l'utilité de la gestion des coûts et de l'investissement des banques participatives, en mettant
l'accent sur une approche théorique. Nous explorerons les concepts clés, les enjeux et les
pratiques associées à cette gestion, afin de comprendre comment elles contribuent à
l'amélioration de la performance globale de ces institutions. En examinant de manière critique
les différents domaines d'investissement des banques participatives, nous analyserons
également le rôle essentiel que jouent les coûts et les investissements dans l'amélioration de
leur performance. Enfin, nous étudierons la relation entre les coûts et les investissements,
dans l’optimisation de la performance à travers une gestion efficace des coûts et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique.1

Section 1 : présentation et définition des concepts : la gestion des coûts et


l’investissement des banques participatives

La gestion des coûts et l'investissement sont deux concepts essentiels dans le


domaine des banques participatives. Ces institutions financières, conformes aux principes de
la finance islamique, accordent une grande importance à ces aspects pour assurer leur succès
et leur pérennité. Dans cette partie, je présente et définis ces deux concepts clés afin de mieux
comprendre leur rôle et leur impact sur les banques participatives.

1
EL KHATTABI Mohammed, SABRI Mohamed,ZAHID Abdelkahar,« La gestion des risques des banques
participatives marocaines »,Ed: volume 4 issue 1-2, Maroc, 2023, 934-Article, Text-2347-1-10-20230213
(5).pdf, consulté le 16\05\2023 .
14
1.1. La gestion des coûts d’investissements et des coûts de
fonctionnements dans la finance islamique : enjeux, pratiques et
types

L'optimisation des coûts d'investissements et des coûts de fonctionnement revêt une


grande importance dans la gestion financière des institutions bancaires participatives. Cette
approche vise à maximiser l'efficacité tout en respectant les exigences éthiques et juridiques
de la finance islamique. Dans ce contexte, cette introduction se propose d'explorer les enjeux,
les pratiques et les différents types de coûts d'investissements et de fonctionnement dans le
cadre de la finance islamique. Une meilleure compréhension de ces aspects permettra aux
institutions bancaires participatives de prendre des décisions éclairées pour améliorer leur
performance globale et atteindre leurs objectifs stratégiques.

1.1.1. La finance islamique

La montée en puissance de la finance islamique au cours des vingt dernières années


constitue l'un des développements les plus captivants de l'histoire récente du secteur des
services financiers à l'échelle mondiale. Les institutions spécialisées dans la finance islamique
ont pris conscience que leur marché ne se limite plus à certaines régions du monde musulman,
mais qu'il s'étend désormais à l'échelle internationale. Cette expansion témoigne de l'intérêt
croissant pour les principes de la charia et des opportunités offertes par les produits financiers
islamiques. La finance islamique ouvre de nouvelles perspectives pour les investisseurs et les
institutions financières en recherchant des solutions conformes aux valeurs éthiques et aux
normes religieuses.2

1.1.1.1. Présentation et définition de la finance islamique

La finance islamique, également appelée finance participative ou alternative,


représente bien plus qu'un simple système de financement. Elle incarne un mode de
fonctionnement inclusif, guidé par des principes de foi, d'éthique et de solidarité. Son
objectif est de générer un impact direct sur l'économie réelle en adoptant des principes
d'intervention qui reconnaissent que l'argent ne doit plus être considéré comme une simple
marchandise, mais plutôt comme un moyen au service du bien commun.3
2
GROUPE DE LA FINANCE POR TOUS « la finance islamique dans le monde »,29 juillet 2019,
https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/finance-et-societe/nouvelles-economies/finance-islamique/la-
finance-islamique-dans-le-monde/ , consulté le 16\05\2023.
3
PROMISE : PROGRAMME DE DEVELEOPPEMENT DE LA MICROFINANCE ISLAMIQUE AU
SENEGAL article, «c’est quoi la finance islamique », https://promise.sec.gouv.sn/?page_id=2285 ,consulté le
16\05\2023.
15
Au cœur de la finance islamique se trouvent deux principes fondamentaux qui la
distinguent des systèmes financiers conventionnels : l'interdiction de l'intérêt (riba) et la
responsabilité sociale de l'investissement. Contrairement aux pratiques traditionnelles qui
reposent sur la génération d'intérêts à partir des prêts, la finance islamique rejette toute forme
d'intérêt et promeut plutôt des mécanismes de partage des risques et des profits. Ainsi, les
transactions basées sur l'intérêt ou la spéculation sont strictement interdites, car elles sont
perçues comme injustes et créant des déséquilibres économiques.4

La finance islamique englobe un large éventail d'activités financières et commerciales


qui se conforment aux principes du droit et de la jurisprudence islamique, connus sous le nom
de Charia. Cela signifie que les contrats utilisés dans la finance islamique, tels que la
Murabaha (vente avec marge), le Mudaraba (partenariat) et le Sukuk (obligations islamiques),
sont conçus pour respecter les valeurs éthiques et les principes islamiques. Ces contrats
garantissent la transparence, l'équité et la responsabilité sociale dans les transactions
financières, en accordant une attention particulière aux besoins et aux intérêts de toutes les
parties impliquées.5

En tant que finance éthique et non spéculative, la finance islamique offre une approche
alternative aux pratiques financières traditionnelles. Elle se concentre sur les investissements
dans des secteurs réels de l'économie tels que l'immobilier, l'agriculture et les infrastructures,
plutôt que sur les activités purement spéculatives. Cette approche favorise le développement
économique durable, en stimulant la croissance des industries productives et en créant des
emplois. De plus, la finance islamique met l'accent sur la responsabilité sociale des entreprises
et la redistribution équitable des profits. Elle encourage les entreprises à adopter des pratiques
durables, à respecter les droits des travailleurs et à contribuer au bien-être de la société dans
son ensemble.6

4
MZID Wadi, « la finance islamique : principes fondamentaux et apports potentiels dans le financement de la
croissance et du developpement », Tunisie, https://www.isfin.net/sites/isfin.com/files/la_finance_islamique_-
_principes_fondamentaux_et_apports_potentiels_dans_le_financement_de_la_croissance_et_du_developpement.
pdf , consulté le 16\05\2023.
5
MZID Wadi , « la finance islamique : principes fondamentaux et apports potentiels dans le financement de la
croissance et du développement », Tunisie, https://www.isfin.net/sites/isfin.com/files/la_finance_islamique_-
_principes_fondamentaux_et_apports_potentiels_dans_le_financement_de_la_croissance_et_du_developpement.
pdf , consulté le 16\05\2023.
6
MZID Wadi , « la finance islamique : principes fondamentaux et apports potentiels dans le financement de la
croissance et du
développement »,Tunisie
,https://www.isfin.net/sites/isfin.com/files/la_finance_islamique__principes_fondamentaux_et_apports_potentiel
s_dans_le_financement_de_la_croissance_et_du_developpement.pdf , consulté le 16\05\2023.
16
En promouvant l'inclusion financière et en cherchant à réduire les inégalités, la finance
islamique aspire à créer un système financier plus équitable et éthique. En mettant l'accent sur
la transparence, la responsabilité et l'équité, elle vise à renforcer la confiance des individus et
des communautés dans les institutions financières et à promouvoir une croissance économique
plus équilibrée et durable. En fin de compte, la finance islamique offre une alternative viable
et socialement responsable aux pratiques financières conventionnelles, en alignant les
activités économiques sur les principes éthiques et les valeurs islamiques.7

D’après tout ce que nous avons cité on peut dire qua le finance islamique est une finance
éthique qui respectent les principes de l’Islam, elle est relativement nouvelle sur le marché et
gagne en compétitivité par rapport à la finance conventionnelle.

1.1.1.2. La différence entre la finance islamique et la finance


conventionnel

La finance islamique se distingue de la finance conventionnelle par plusieurs


aspects fondamentaux qui reflètent les principes et les valeurs de la religion musulmane. Ces
différences permettent à la finance islamique de fonctionner selon des normes éthiques et
morales spécifiques. Tout d'abord, l'un des principes clés de la finance islamique est la marge
bénéficiaire uniquement sur les transactions effectuées. Contrairement à la finance
conventionnelle qui se base sur le système d'intérêts sur l'épargne, les crédits et les pénalités,
la finance islamique favorise la réalisation de transactions réelles et tangibles. Ainsi, les
institutions financières islamiques s'engagent à participer activement aux activités
économiques, en investissant dans des projets concrets et en partageant les bénéfices ou les
pertes qui en découlent. 8

Un autre aspect important de la finance islamique est le partage des risques.


Contrairement à la finance conventionnelle où le risque est souvent supporté par une seule
partie, la finance islamique encourage le partage équitable des risques entre les différentes
parties prenantes. Cela se traduit par des mécanismes tels que la mudaraba (partenariat en
capital) et la musharaka (partenariat en capital et en travail), où les bénéfices et les pertes sont

7
PROMISE : PROGRAMME DE DEVELEOPPEMENT DE LA MICROFINANCE ISLAMIQUE AU
SENEGAL article: «c’est quoi la finance islamique ». https://promise.sec.gouv.sn/?page_id=2285, consulté le
16\05\2023.
8
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle », sep 2018, France, PP : 9-11. FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 16\05\2023.
17
répartis proportionnellement entre les investisseurs et les entrepreneurs. La matérialité des
échanges est également une caractéristique distinctive de la finance islamique. 9

Contrairement à la finance conventionnelle qui utilise des instruments financiers


basés sur des contrats abstraits, la finance islamique privilégie les transactions réelles et
tangibles. Les contrats utilisés dans la finance islamique, tels que la Mourabaha (vente avec
marge bénéficiaire) et l'ijara (contrat de location-vente), sont basés sur des actifs concrets et
impliquent des échanges réels de biens et de services. Un autre aspect notable de la finance
islamique est l'absence de pénalités de retards de remboursement. Contrairement à la finance
conventionnelle qui peut imposer des pénalités ou des intérêts supplémentaires en cas de
retard de remboursement, la finance islamique encourage plutôt la négociation et la recherche
de solutions amiables en cas de difficultés financières. Les institutions financières islamiques
adoptent une approche plus flexible et participent activement à la gestion des problèmes
financiers de leurs clients, en privilégiant le dialogue et la recherche de solutions
mutuellement bénéfiques.10

La finance islamique se différencie par son rejet du financement des transactions


interdites par les préceptes de la religion musulmane. Les investissements dans des secteurs
tels que l'alcool, le jeu, les produits du porc et les activités contraires à l'éthique sont
strictement évités. De plus, la spéculation excessive et les produits dérivés financiers sont
également découragés, car ils peuvent entraîner une instabilité financière et une déconnexion
par rapport à l'économie réelle.11

En conclusion, la finance islamique se distingue de la finance conventionnelle par


ses principes fondamentaux, qui mettent l'accent sur l'éthique, la responsabilité sociale et la
matérialité des échanges. En favorisant le partage des risques, la justice financière et le
respect des valeurs religieuses, la finance islamique offre une alternative viable et durable
pour répondre aux besoins financiers tout en respectant les principes de la religion
musulmane.12

9
GUERMAS-SAYEGH Lila « La religion dans les affaires : la finance islamique», mai 2011, PP : 12-15.
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf , consulté le 18\05\2023.
10
GUERMAS-SAYEGH Lila « La religion dans les affaires : la finance islamique», mai 2011, PP : 12-15.
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf , consulté le 18\05\2023.
11
GUERMAS-SAYEGH Lila « La religion dans les affaires : la finance islamique», mai 2011, PP : 12-15.
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf , consulté le 18\05\2023.
12
GUERMAS-SAYEGH Lila« La religion dans les affaires : la finance islamique», mai 2011, PP :12-15,
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf ,consulté le 18\05\2023.
18
Tableau 1: La différence entre la finance islamique et conventionnel
Finance islamique Finance conventionnel

Fonctionnement basé sur les principes de la Fonctionnement basé sur des principes conçus
Shari'a par l'homme
Partage des risques entre investisseur et investisseur assuré d'un taux d'intérêt
entrepreneur prédéterminé
Participation aux affaires de partenariat Prêt de l'argent pour sa récupération avec intérêts

En cas de défaillance, prélèvement d'une petite Possibilité de facturation d'argent supplémentaire


somme à titre d'indemnisation destinée aux en cas de défaillance (pénalités et intérêts)
œuvres caritatives. Des remises peuvent être
accordées pour règlement anticipé à la discrétion
de la banque.
L'emprunt doit être basé sur une transaction
sous-jacente approuvée par Shari'a
Facilité relative
d’emprunt sur le marché
monétaire
Une plus grande importance est accordée à la L'accent est principalement mis sur la solvabilité
viabilité des projets qui inclut la fiabilité des des clients
emprunteurs
Relations de : Déposant / conservateur ; Relation de créancier / débiteur avec les clients
Investisseur /entrepreneur, Acheteur / vendeur ;
Bailleur / locataire, Principal /agent
La banque participative ne peut garantir que les Une banque conventionnelle doit garantir tous
dépôts basés sur le principe d'AlWadi’a: Revente ces dépôts
de marchandises avec une remise sur le prix
initialement indiqués)
Source: Alimshan Faizulayev, Comparative Analysis between Islamic Banking and Conventional
Banking Firms in Terms of Profitability, 2006-2009 ' (Eastern Mediterranean University (EMU), 2011)

Le tableau N° 1 présente des différences significatives entre la finance islamique et la


finance conventionnelle. La finance islamique se base sur les principes de la Shari'a, tandis
que la finance conventionnelle repose sur des principes conçus par l'homme. Dans la finance
islamique, le partage des risques entre l'investisseur et l'entrepreneur est privilégié, offrant une
19
relation plus équilibrée et une participation aux affaires de partenariat. En revanche, la finance
conventionnelle se concentre sur le prêt de l'argent avec un taux d'intérêt prédéterminé, où
l'investisseur est assuré de recevoir un rendement fixe. En cas de défaillance, la finance
islamique prévoit un prélèvement modeste à titre d'indemnisation destinée aux œuvres
caritatives, tandis que la finance conventionnelle peut facturer des pénalités et des intérêts
supplémentaires. De plus, la finance islamique exige que les emprunts soient basés sur des
transactions sous-jacentes approuvées par la Shari'a, assurant ainsi une approche conforme
aux principes éthiques et religieux. En contraste, la finance conventionnelle offre une plus
grande facilité d'emprunt sur le marché monétaire. Un aspect important de la finance
islamique est l'accent mis sur la viabilité des projets, incluant l'évaluation de la fiabilité des
emprunteurs.

En revanche, la finance conventionnelle se concentre principalement sur la solvabilité


des clients. Les relations dans la finance islamique sont basées sur des rôles spécifiques tels
que déposant/conservateur, investisseur/entrepreneur, acheteur/vendeur, bailleur/locataire, et
principal/agent. En revanche, dans la finance conventionnelle, la relation est souvent celle de
créancier/débiteur avec les clients. En ce qui concerne les dépôts, la banque participative de la
finance islamique ne peut garantir que les dépôts basés sur le principe d'AlWadi'a, qui
implique la revente de marchandises avec une remise sur le prix initial. D'autre part, une
banque conventionnelle doit garantir tous les dépôts de ses clients.

Ces différences soulignent les aspects uniques de la finance islamique, basée sur des
principes éthiques et religieux, qui visent à favoriser le partage des risques, la participation
active dans les affaires et la responsabilité sociale, par opposition à la finance conventionnelle
qui met davantage l'accent sur les intérêts, la solvabilité et les relations financières
traditionnelles.

La différence majeure entre la finance islamique et la finance conventionnelle réside dans


leurs fondements et leurs principes sous-jacents. Alors que la finance conventionnelle est
basée sur des concepts et des pratiques issues de systèmes juridiques et économiques
séculaires, la finance islamique trouve ses racines dans la Charia et la loi islamique.

20
13
1.1.1.3. Les principes de la finance islamique

L’économie islamique est « Une science sociale qui étudie les problèmes économiques
des populations à la lumière des valeurs de l'Islam. Une façon de regarder l'économie
islamique serait l'utilisation des ressources pour le bien-être des personnes dans le cadre de
Charia. Ainsi, une fois le cadre de la Charia adopté, elle permettra de déterminer les divers
aspects de la gestion économique, comme le contenu de la production, le commerce, la
finance, la distribution et bien d'autres choses ». 14

Les principes de la finance islamique sont basés sur les enseignements de la religion
musulmane et visent à promouvoir des pratiques financières éthiques et responsables. Ces
principes sont considérés comme des piliers de la finance islamique, se sont les bases du
modèle financier islamique. Il s’agit des interdictions du Riba (intérêt), du Gharar
(spéculation) et du Maysir (incertitude), de l’exigence d’investissement dans les secteurs
licites, de l’obligation de partage des profits et des pertes et, enfin, du principe d’adossement
des investissements à des actifs tangibles de l’économie réelle. Ces principes font de la
finance islamique une théorie bien distincte de la finance conventionnelle. La relation banque-
client n’est plus basée sur l’endettement mais plutôt sur la coopération et le partage des
avantages du travail humain et du capital financier.15

L'Islam a établi un cadre éthique et financier spécifique qui régule les activités des
institutions financières conformes à la charia. Des principes fondamentaux visent à
promouvoir l'équité, la transparence et la responsabilité dans les transactions financières, tout
en évitant les pratiques contraires à l'éthique. Voila ces principes fondamentaux de la finance
islamique.

a) Interdiction d’intérêt :

Lorsqu'on parle de "Riba" dans le contexte du droit musulman, cela fait référence à
une situation où l'une des parties impliquées dans un contrat bénéficie d'un surplus sans
aucune contrepartie. Le Riba se manifeste notamment lorsque deux choses de même nature

13
POLET Guillaume, « La finance islamique : principes de fonctionnement et comparaison entre murabaha
immobilier et prêt hypothécaire conventionnel. » 2015-2016, P : 3. POLET_60831400_2016 .pdf ,consulté le
17\05\2023.
14
FINANCIAL ISLAM, « L’économie ISLAMIQUE », http://fr.financialislam.com/leacuteconomie-
islamique.html , consulté le 17\05\2023.
15

21
sont échangées directement et qu'une partie en tire un avantage supplémentaire. 16 Il est
également défini comme un surplus de bénéfice accordé à une partie lors du remboursement
d'une dette, lorsque les modalités de paiement et de délai ont été spécifiées explicitement ou
implicitement lors de la rédaction du contrat. Ces pratiques sont couramment observées dans
les crédits, les prêts ou les placements proposés par les institutions bancaires et les organismes
financiers traditionnels. Selon Jacques AUSTRUY (2006)17, La loi musulmane cherche à
promouvoir l'égalité, ce qui se traduit par l'interdiction du Riba. Selon la Charia, il est
clairement établi que tout prêteur ne peut tirer aucun profit du prêt consenti, à moins que
l'emprunteur ne lui en fasse la proposition volontairement après avoir remboursé le prêt. Cette
proposition doit être libre de toute condition, explicite ou implicite, qui aurait été associée à
l'accord initial du prêt.

Cette interdiction repose sur deux principes fondamentaux : l'argent n'est pas destiné à
être productif et seul Dieu est le maître du temps. Lorsque l'on parle de "Riba" dans le
contexte du droit musulman, il s'agit de l'interdiction de bénéficier d'un surplus sans aucune
contrepartie dans les contrats financiers. Le Riba se manifeste lorsque l'une des parties tire un
avantage supplémentaire sans échange équitable. Cela peut se produire lorsque deux choses
de même nature sont échangées directement et qu'une partie en bénéficie davantage. Le
concept de Riba s'applique notamment aux pratiques financières telles que les crédits, les
prêts ou les placements offerts par les institutions bancaires et les organismes financiers
traditionnels.

Selon la loi musulmane, qui cherche à promouvoir l'égalité, le Riba est strictement
interdit. Selon la Charia, tout prêteur ne peut pas tirer de profit du prêt consenti, à moins que
l'emprunteur ne lui en fasse la proposition volontairement après avoir remboursé le prêt. Cette
proposition doit être libre de toute condition, explicite ou implicite, qui aurait été associée à
l'accord initial du prêt. Ainsi, l'idée est que le prêt ne doit pas générer de bénéfice ou d'intérêt
pour le prêteur. Cette interdiction repose sur deux principes fondamentaux : premièrement,
l'argent n'est pas considéré comme un moyen de produire de la richesse par lui-même, mais
plutôt comme un moyen d'échange. Deuxièmement, seul Dieu est considéré comme le maître

16
GUERANGER François, « Finance islamique », chapitre 2 : le droit islamique des affaires, 2009, P : 25,
https://www.cairn.info/finance-islamique--9782100531981-page-25.htm, consulté le 17\05\2023.
17
« L’islam face au développement économique», collection économie et humanisme, les éditions ouvrières,
2006, P :52. https://www.persee.fr/doc/reco_0035-2764_1963_num_14_4_407567_t1_0608_0000_001 ,
consulté le 17\05\ 2023.
22
du temps, ce qui signifie que le bénéfice ou l'intérêt ne peut être déterminé à l'avance, car seul
Dieu connaît l'avenir.18

b) Interdiction de l’incertitude et la spéculation :

Un autre aspect que la Charia demande est l'absence d'incertitude dans toutes les
transactions, ce qui est appelé "Gharar". Ce terme fait référence à toute forme de flou,
d'incertitude ou de risque pouvant entourer le bien échangé. C'est pourquoi il est nécessaire de
préciser en détail la nature d'une marchandise, que ce soit sa qualité, sa quantité ou encore son
prix préalablement fixé. Ces certitudes sont essentielles et peuvent ne pas toujours être
présentes dans la finance conventionnelle, notamment dans des produits financiers complexes
tels que les contrats à terme, les swaps ou les produits dérivés encore plus complexes comme
les subprimes.

C'est pourquoi la Charia interdit également les transactions spéculatives (Maysir). 19


Elle exige que chaque contrat inclue des éléments précis tels que l'identité des parties, la
définition et la description de l'objet, le prix et la durée de réalisation. Selon les juristes
musulmans, chaque signature doit être précédée de la réunion de tous ces éléments. Bien que
la Charia autorise un certain niveau de risque dans le cadre des investissements, elle interdit
tout contrat comportant une part de Gharar et de Maysir. Les juristes musulmans veulent
s'assurer que les fonds des banques soient exclusivement utilisés pour financer l'économie
réelle. Autoriser le contraire contribuerait à entretenir et à nourrir des bulles financières
dépourvues de richesses tangibles et surtout inutiles pour la société. Selon eux, le Gharar
contribue à l'incapacité à prédire avec précision l'évolution des marchés, même si certaines
informations sont détenues de manière douteuse voire illégale. Cette perspective crée une
distinction majeure entre les banques islamiques et les institutions traditionnelles de prêt à
intérêt, qui peuvent notamment initier des ventes sans avoir la possession préalable de l'objet.
Cela engendre une spéculation qui tend à déséquilibrer constamment le système bancaire. 20

c) Interdiction des investissements illicites :


18
CAMARA Moritié, « le système économique et financier islamique : alternative ou appui au capitalisme ? »,
cote d’ivoire, 2010. FICHIR_ARTICLE_1831.pdf , consulté le 17\05\ 2023.
19
BESSEDIK Abdelkader, « les opérations de financement et d’investissement dans le droit musulman »,
France. https://theses.hal.science/tel-00986353/document, consulté le 18\05\ 2023.
20
KORBI Fakhri, « la finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance conventionnelle »,
2018, PP : 43-44. https://theses.hal.science/tel-01871008/document , consulté le 18\05\ 2023.
23
La Charia impose aux musulmans de s'abstenir de participer à des activités Haram,
c'est-à-dire des activités considérées comme "illicites". Cela s'applique également à la finance
islamique, qui doit respecter ces exigences. Toutes les activités financières doivent donc se
conformer à des principes moraux et religieux. Ainsi, tout investissement lié aux jeux de

hasard, à l'alcool, à l'élevage de porcs, au commerce des armes ou à la pornographie est


interdit. En interdisant ces activités, l'objectif est également de favoriser un développement
durable et de privilégier des activités considérées comme socialement responsables. 21 Il est
important de souligner que la finance islamique va au-delà de la simple interdiction de
l'intérêt et englobe également des exigences concernant la nature des activités dans lesquelles
un investissement est considéré comme conforme aux principes islamiques. En effet, l'Islam
prône des valeurs morales et religieuses qui guident les choix d'investissement des fidèles.
Ainsi, certains secteurs d'activité sont strictement interdits dans l'Islam en raison de leur
caractère contraire aux valeurs éthiques et morales islamiques. Cela inclut les jeux de hasard,
les activités liées à l'alcool, l'élevage porcin, l'industrie cinématographique promouvant la
débauche et les activités liées à la pornographie. Ces secteurs sont considérés comme non
conformes aux principes de l'Islam et sont donc exclus des possibilités d'investissement dans
la finance islamique. 22

Ce principe d'exclusion se retrouve également dans d'autres approches de finance


éthique, telles que l'investissement socialement responsable et le développement durable. Ces
approches mettent l'accent sur l'investissement dans des secteurs respectueux de
l'environnement, socialement responsables et éthiquement conformes. Il convient également
de noter que dans la finance islamique, les actifs sous-jacents de tous les types de contrats
doivent être conformes à la Charia. Par exemple, lorsqu'il s'agit de prendre des participations
dans des entreprises sous forme d'actions, certains secteurs dont les activités sont considérées
comme illicites dans l'Islam doivent être exclus de l'univers d'investissement. Cela garantit
que les investissements effectués dans le cadre de la finance islamique respectent les principes
éthiques et moraux islamiques dans tous les aspects de l'activité économique. En adoptant ces
restrictions et en alignant leurs investissements sur les valeurs islamiques, les adeptes de la

21
MORITIE Camara, «Le système économique et financier islamique: alternative ou appui au capitalisme? » N°
20 – 2010 P : 42. , Consulté le 18\05\ 2023.
22
« FINANCIAL ISLAM » - les principes de la finance islamique. http://fr.financialislam.com/les-principes-de-
la-finance-islamique.html , consulté le 18\05\ 2023.
24
finance islamique cherchent à concilier leurs croyances religieuses avec leurs activités
financières, créant ainsi un système financier plus éthique et durable.23

d) Principe du partage de Profits et de Pertes :

La finance islamique est souvent considérée comme "participative" en raison de son


système basé sur le Partage des Pertes et des Profits, communément appelé le principe des 3P.
Selon ce système, chaque participation est définie à l'avance dans un contrat, en fonction
d'une proportion et non d'un bénéfice futur. Par exemple, lorsqu'un investisseur fournit des
fonds à un entrepreneur, il est convenu qu'ils partageront les bénéfices. Cependant, en cas de
pertes, ils devront également les partager, sauf en cas de négligence ou de faute grave de la
part de l'entrepreneur, ce qui exempterait l'investisseur de cette obligation. Cela fait que la
finance islamique présente des similitudes avec le financement par capital-risque. Dans ce
contexte, les clients de ces institutions bancaires participatives agissent comme des
actionnaires. Les revenus qu'ils génèrent à partir de leurs dépôts sont assimilés à des
dividendes.24

L'interdiction du riba a conduit la finance islamique à rechercher une alternative aux


taux d'intérêt, ce qui a donné naissance à un système basé sur le partage des pertes et des
profits. Ce principe fondamental de la finance islamique, souvent appelé finance participative,
repose sur le partage équitable des rendements incertains et des risques entre les parties
impliquées dans une transaction financière. Il est considéré comme la pierre angulaire de la
finance islamique car il influence les deux côtés du bilan bancaire (actif et passif). Ce principe
vise à refléter les valeurs d'éthique, de justice et d'égalité sociale préconisées par la Charia. Le
profit dans la finance islamique est justifié par la prise de responsabilités et de risques, ce qui
inclut la responsabilité des pertes et de leurs conséquences. Ainsi, il n'est pas possible de
prétendre à un profit sans assumer les risques liés à l'investissement. Selon ce principe,
l'investisseur (le prêteur) confie ses fonds à un entrepreneur (l'emprunteur) avec qui il
partagera éventuellement les bénéfices et les pertes, sauf si ces pertes sont dues à une
négligence de l'entrepreneur. 25
23
CAUSSE Geneviève, « Le sort des banques islamiques : de la difficulté de satisfaire des objectifs multiples »,
Ed : 3-4, France, 2012, P : 111, https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2012-3-page-111.htm ,
consulté le 22\05\2023.
24
KADAOUI Amine, « les banques islamiques et leur impact sur l’économie nationale », Maroc, 2015-2016, P :
19, https://fr.slideshare.net/AminekADAOUI2/pfe-les-banque-participative-au-maroc , consulté le 18\05\ 2023.
25
HAMZAHicham, GUERMAZI-BOUSSIDA Sana, « financement bancaire islamique : une solution éthique a
la crise financière », No : 255-256, 2012, Maroc, https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2012-3-
page-161.htm, consulté le 22\05\2023.
25
Ce partage est basé sur un ratio négocié entre les parties plutôt qu'un montant
déterminé à l'avance. Le revenu pour le fournisseur de fonds dépend donc uniquement du
rendement et de la viabilité du projet. En partageant les pertes et les profits et en liant ainsi le
retour sur investissement à la performance du capital utilisé, les risques économiques sont
équitablement répartis entre les différentes parties du contrat, tant en période favorable qu'en
période difficile. Les deux parties supportent donc les risques liés à l'utilisation des fonds. Le
fournisseur de fonds assume un niveau de risque plus élevé par rapport à la finance
conventionnelle, ce qui modifie la relation entre l'emprunteur et le prêteur. Il ne s'agit pas
simplement d'un prêt de capital, mais plutôt d'une mise en avant du partenariat et de
l'entrepreneuriat. Étant donné que les revenus du prêteur dépendent directement de la
performance du projet dans lequel il investit ses fonds, il est important qu'il s'implique dans la
supervision, le suivi et la réévaluation du projet (bien que dans certains mécanismes, le
fournisseur de fonds n'ait pas de droit de gestion).26

Ce partage des risques plutôt que leur transfert peut contribuer à une plus grande
discipline au sein du système financier, alors que le manque de discipline et les excès sur les
marchés sont identifiés comme l'une des causes de la crise financière. La finance islamique
met ainsi l'accent sur la responsabilité, la transparence et l'engagement dans des transactions
basées sur des partenariats durables et éthiques, offrant une alternative aux pratiques
financières conventionnelles.27

La finance islamique repose sur un ensemble de principes fondamentaux qui visent à


garantir sa conformité à la Charia, la loi islamique. Ces principes sont établis pour
promouvoir des pratiques financières éthiques, équitables et socialement responsables.

Les banques islamique dites participatives au Maroc doit respecter ces principes a fin
de garantir leur conformité à la charia et la loi islamique, tout en garantissant une approche
éthique et socialement responsable de la finance.

26
POLET Guillaume, « la finance islamique : principes de fonctionnement et comparaison entre murabaha
immobilier et prêt hypothécaire conventionnel. » 2015-2016, PP : 19-20-21.
POLET_60831400_2016 .pdf ,consulté le 22\05\2023.
27
POLET Guillaume, « La finance islamique : principes de fonctionnement et comparaison entre murabaha
immobilier et prêt hypothécaire conventionnel. » 2015-2016, PP : 19-20-21.
POLET_60831400_2016 .pdf ,consulté le 22\05\2023.
26
1.1.1.4. Les enjeux de la finance islamique

La finance islamique présente plusieurs enjeux importants, tant d'un point de vue
économique que social et éthique. Voici quelques-uns des principaux enjeux de la finance
islamique :

a) Conformité religieuse : L'enjeu central de la finance islamique est de fournir des


solutions financières conformes aux principes de la Charia (loi islamique). Il s'agit de
proposer des produits et services financiers qui respectent les interdictions de l'intérêt
(riba) et de l'incertitude (gharar), ainsi que les exigences d'équité et de responsabilité
sociale.
b) Inclusion financière : La finance islamique vise à promouvoir l'inclusion financière
en offrant des solutions adaptées à un large éventail de personnes et d'entreprises,
notamment les populations musulmanes qui souhaitent se conformer aux principes de
la Charia. Cela permet de fournir des services financiers à des segments de la
population qui étaient auparavant exclus du système financier traditionnel.28
c) Stabilité financière : Un autre enjeu majeur est de promouvoir la stabilité financière
en évitant les pratiques spéculatives excessives et les risques excessifs. La finance
islamique met l'accent sur des principes tels que le partage des risques et l'économie
réelle, ce qui peut contribuer à une allocation plus saine des ressources et à une
réduction des déséquilibres financiers. 29
d) Développement économique durable : La finance islamique encourage le
financement de projets et d'entreprises qui ont un impact positif sur la société et
l'environnement. Elle favorise l'investissement dans des secteurs tels que l'agriculture,
les énergies renouvelables, l'éducation, la santé et les infrastructures, contribuant ainsi
au développement économique durable. 30
e) Éthique et responsabilité sociale : La finance islamique promeut des valeurs
éthiques et une responsabilité sociale accrue dans les activités financières. Elle
encourage la transparence, l'équité, la justice et l'évitement de toute forme

28
GUERMAS-SAYEGH Lila, «La religion dans les affaires : la finance islamique» , mai 2011 ,
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf, consulté le 19\05\2023.
29
GUERMAS-SAYEGH Lila, «La religion dans les affaires : la finance islamique» , mai 2011,.
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf , consulté le 19\05\2023.
30
GUERMAS-SAYEGH Lila, «La religion dans les affaires : la finance islamique», mai 2011 .
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf , consulté le 19\05\2023.
27
d'exploitation. Cela peut contribuer à renforcer la confiance des clients dans le
système financier et à promouvoir une culture financière plus responsable. 31

En somme, les enjeux de la finance islamique résident dans sa capacité à fournir des
solutions financières conformes à la Charia, à promouvoir l'inclusion financière, la stabilité, le
développement économique durable, ainsi qu'à incarner des valeurs éthiques et une
responsabilité sociale.

1.1.2. Les coûts d’investissements et les coûts de fonctionnement

L'étude des coûts d'investissement dans la finance islamique est un domaine important
qui se concentre sur l'évaluation et la gestion des coûts liés aux investissements réalisés par
les institutions financières. Dans le cadre de la finance islamique, les investissements sont
soumis à des principes éthiques et juridiques spécifiques. Il convient de noter que l'approche
théorique et les pratiques spécifiques liées aux coûts d'investissement dans la finance
islamique peuvent varier en fonction des pays, des institutions financières et des
interprétations des érudits islamiques.32

1.1.2.1. Définition des coûts d’investissement :

Le cout généralement peut être défini comme la valeur donnée a une consommation de
facteur de production dans le cadre de réalisation d’un bien ou d’un service entant qu’activité
économique.33 Et l’investissement c’est une dépense immédiate destinée à augmenter, a long
terme, la richesse de celui qui l’engage34 .Donc les coûts d'investissement désignent les
dépenses engagées par l’institution pour acquérir des actifs ou des investissements dans le but
de générer des revenus et de soutenir ses activités principales. Ces coûts sont liés aux
décisions d'investissement prises par la banque et comprennent divers éléments. Les coûts
d'investissement d'une banque sont un aspect crucial de ses activités, car ils déterminent sa
capacité à générer des revenus et à assurer sa croissance à long terme. Ces coûts sont liés aux
décisions d'investissement prises par la banque, qui consistent à allouer des ressources
financières pour acquérir des actifs ou réaliser des investissements stratégiques.
31
32
GUERMAS-SAYEGH Lila, «La religion dans les affaires : la finance islamique» , mai 2011.
https://www.fondapol.org/app/uploads/2020/05/48-Guermas-Sayegh-web-1.pdf , consulté le 19\05\2023.
33
SUMUP, « qu’est ce que le cout dans l’économie ». https://www.sumup.com/fr-fr/factures/termes-
comptables/couts/ , consulté le 19\05\2023.
34
L-EXPERT COMPTABLE, « qu’est ce qu’un investissement? Définition économique, comptable, et retour sur
l’investissement ». https://www.l-expert-comptable.com/a/529709-qu-est-ce-qu-un-investissement.html ,
consulté le 19\05\2023.
28
1.1.2.2. Les Types des coûts d’investissement :

Les coûts d'investissement engagés par une entreprise peuvent prendre différentes
formes, notamment les investissements en capital fixe, les investissements en capital
circulant, les dépenses liées aux projets de développement et les frais de marketing. La
gestion efficace de ces coûts est essentielle pour assurer la croissance et la réussite de
l'entreprise à long terme. Alors voila les types des couts d’investissement 35 :

a) Acquisitions d'actifs conformes : Les banques participatives investissent dans


des actifs conformes à la charia, tels que les contrats de murabaha (vente à
tempérament). Les coûts d'acquisition de ces actifs comprennent le montant
dépensé pour les acquérir, les frais de structuration, les frais juridiques et les
frais de transaction.
b) Financement de projets conformes : Les banques participatives fournissent
des financements conformes aux principes de la charia pour des projets
commerciaux ou des investissements. Les coûts d'investissement dans ces
projets comprennent les frais d'évaluation du risque, les frais juridiques, les
frais de diligence raisonnable et les frais de suivi.
c) Développement de produits conformes : Les banques participatives
investissent dans le développement de produits et de services financiers
conformes aux principes de la charia. Cela peut inclure des coûts de recherche
et développement, des coûts de structuration des produits, des frais de
conformité et de certification, ainsi que des frais de commercialisation et de
promotion.

d)Coûts de conformité et de supervision : Les banques participatives sont


soumises à des réglementations spécifiques en matière de finance islamique.
Les coûts d'investissement comprennent les frais de conformité réglementaire,
les coûts d'audit et de supervision pour s'assurer que les activités de la banque
sont conformes aux principes et aux normes éthiques de la charia.

En conclusion, les coûts d'investissement revêtent une importance capitale pour les
entreprises, car ils englobent divers aspects tels que les acquisitions d'actifs conformes, le
financement de projets conformes, la participation aux bénéfices et aux pertes, le
35
NADEM YOUSSEF responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.

29
développement de produits conformes, ainsi que les coûts de conformité et de supervision
dans le cadre de la finance islamique. La gestion efficace de ces coûts est essentielle pour
assurer la croissance et le succès à long terme de l'entreprise. En allouant judicieusement les
ressources et en mettant en place des pratiques de contrôle appropriées, les entreprises
peuvent optimiser leurs investissements, réduire les risques et renforcer leur conformité aux
principes éthiques et aux normes de la charia. Ce faisant, elles sont en mesure de créer une
base solide pour leur développement, tout en respectant les principes fondamentaux de la
finance islamique.

1.1.2.3. Définition des coûts de fonctionnements 36

L'étude des coûts de fonctionnement est une démarche essentielle pour les entreprises

afin de comprendre et d'analyser les dépenses liées à leurs activités quotidiennes. Cette étude
permet de quantifier et de comprendre les différents éléments de coûts nécessaires pour
maintenir l'entreprise en fonctionnement.

Les coûts de fonctionnement sont les dépenses régulières et récurrentes engagées par
une entreprise ou une organisation pour maintenir ses activités opérationnelles. Ces coûts sont
nécessaires pour assurer le bon fonctionnement quotidien de l'entreprise, indépendamment de
la production ou des investissements à long terme. Les coûts de fonctionnement comprennent
une variété d'éléments tels que les salaires et les avantages sociaux des employés, les frais de
location et d'entretien des locaux, les coûts de marketing, les dépenses administratives, les
services publics, les frais de communication, les frais de transport, les dépenses liées à la
technologie, etc. Les coûts de fonctionnement jouent un rôle très important dans la viabilité
et la pérennité d'une entreprise. Ils représentent les dépenses nécessaires pour maintenir les
opérations quotidiennes et garantir la continuité des activités, indépendamment des projets
d'investissement à plus long terme. Ces coûts englobent une multitude d'éléments qui
contribuent à la stabilité et à l'efficacité de l'entreprise. Tout d'abord, les salaires et les
avantages sociaux des employés représentent une part importante des coûts de
fonctionnement.

36
INVESTIR SORCIER, « définition des couts de Fonctionnement »,
https://www.investirsorcier.com/definition-des-couts-de-fonctionnement/ , consulté le 17\05\2023.

30
Les employés sont les acteurs clés de l'entreprise et leur rémunération constitue un
investissement essentiel pour maintenir leur engagement et leur productivité. Les avantages
sociaux, tels que les assurances, les régimes de retraite et les prestations médicales,
contribuent également à attirer et à fidéliser des talents qualifiés. Ensuite, les frais de location
et d'entretien des locaux sont des dépenses incontournables pour assurer un espace de travail
adéquat. Que ce soit la location d'un bureau, d'un entrepôt ou d'un espace de vente au détail,
ces coûts doivent être pris en compte pour permettre le bon fonctionnement des activités. De
plus, l'entretien régulier des installations et des équipements est essentiel pour maintenir un
environnement de travail sûr et efficace. Les coûts de marketing jouent également un rôle
crucial dans la promotion et la commercialisation des produits ou services de l'entreprise. Ces
dépenses englobent les activités de publicité, de relations publiques, de marketing digital,
ainsi que la création de supports de communication. Une stratégie de marketing efficace peut
permettre d'attirer de nouveaux clients, de fidéliser les clients existants et de renforcer la
notoriété de la marque. 37

Par ailleurs, les dépenses administratives, telles que les frais de comptabilité, les
honoraires professionnels, les frais juridiques et les dépenses liées à la gestion des ressources
humaines, font également partie des coûts de fonctionnement. Ces frais sont essentiels pour
assurer le respect des réglementations en vigueur, garantir une gestion financière saine et
maintenir la conformité aux normes légales. Les services publics, tels que l'électricité, l'eau, le
chauffage et la climatisation, représentent également des coûts de fonctionnement importants.
Ces dépenses sont nécessaires pour maintenir un environnement de travail confortable et
opérationnel. En outre, les frais de communication, y compris les services de téléphonie,
d'accès à Internet et de connectivité, sont indispensables dans le monde des affaires moderne.
Ils permettent la communication interne et externe, les échanges avec les clients, les
partenaires et les fournisseurs, ainsi que l'accès à l'information et aux outils numériques
nécessaires à la productivité. Et pour les dépenses liées à la technologie, telles que l'achat et
la maintenance des équipements informatiques, les logiciels et les systèmes de gestion, sont
essentielles pour optimiser les processus et soutenir les opérations de l'entreprise. 38 Les coûts

37
INVESTIR SORCIER, « définition des coûts de fonctionnement »,
https://www.investirsorcier.com/definition-des-couts-de-fonctionnement/ , consulté le 17\05\2023.
38
JOUBERT Sylvie, « l’évaluation des couts de fonctionnement des investissements locaux » Ed : No 5, France,
2017,PP :53-57.https://www.cairn.info/revue-gestion-et-finances-publiques-2017-5-page-52.htm#:~:text=Les
%20couts%20de%20fonctionnement%20sont,li%C3%A9s%20au%20fonctionnement%20des%20ouvrages,
Consulté le 17\05\2023.
31
de fonctionnement sont souvent considérés comme des charges courantes qui sont nécessaires
pour maintenir les activités quotidiennes de l'entreprise.

1.1.2.4. Les Types des coûts de fonctionnement

Les coûts de fonctionnement peuvent être classés en plusieurs types en fonction de la


nature des dépenses engagées par une organisation pour maintenir ses activités régulières.
Voici quelques-uns des types de coûts de fonctionnement les plus courants:39

a) Les coûts de personnel : Ils comprennent les salaires, les traitements, les
charges sociales et les avantages sociaux des employés de la banque, tels que
les gestionnaires de comptes, les conseillers financiers, le personnel
administratif, les agents de crédit, etc.
b) Les coûts liés aux locaux : Il s'agit des dépenses de location ou de propriété
des locaux de la banque, y compris les agences, les succursales, les bureaux
centraux, ainsi que les coûts d'entretien, de nettoyage, d'assurance et de
sécurité.
c) Les coûts informatiques et technologiques : Ils englobent les dépenses liées
aux systèmes informatiques, aux logiciels, aux infrastructures de réseau, aux
serveurs, aux équipements de télécommunication, ainsi qu'à la maintenance et
à la mise à jour des technologies utilisées par la banque.
d) Les coûts de communication : Ils comprennent les frais liés aux services de
téléphonie, d'internet, de courrier, de messagerie, de télécopie, ainsi que les
frais de communication interne et externe de la banque.
e) Les coûts de conformité réglementaire : Ils incluent les dépenses liées à la
conformité aux réglementations bancaires et financières, telles que les frais
juridiques, les frais de conformité, les audits, les rapports réglementaires, etc.
f) Les coûts de marketing et de publicité : Ils englobent les dépenses liées à la
promotion de la banque, à la publicité, aux campagnes marketing, aux
événements, aux relations publiques, aux études de marché, etc.
g) Les frais de transaction et de traitement : Ils comprennent les frais liés aux
opérations de dépôt, de retrait, de virement, de prêt, de change de devises, ainsi
que les frais de traitement des paiements, des chèques, des cartes de crédit, etc.

39
NADEM Youssef, directeur de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
32
h) Les coûts liés aux services externes : Ils englobent les frais liés aux services
fournis par des tiers, tels que les frais de conseil, les honoraires d'avocats, les
frais d'audit, les services de gestion des risques, les services de sécurité, etc.
i) Les frais généraux et administratifs : Ils incluent les dépenses courantes de
la banque, telles que les frais de fournitures de bureau, les frais de voyage et de
représentation, les frais de formation, les frais de licences, les frais d'assurance,
les frais bancaires, etc.

Il est important de noter que les types de coûts de fonctionnement peuvent varier en
fonction de la taille de la banque, de ses activités spécifiques, de sa localisation géographique
et de sa structure organisationnelle. Chaque banque aura ses propres catégories de coûts de
fonctionnement en fonction de ses besoins et de ses opérations.

En conclusion, les coûts de fonctionnement d'une banque participative peuvent être


classés en différents types en fonction des dépenses nécessaires pour maintenir ses activités
régulières. Ces types de coûts comprennent les coûts de personnel, les coûts liés aux locaux,
les coûts informatiques et technologiques, les coûts de communication, les coûts de
conformité réglementaire, les coûts de marketing et de publicité, les frais de transaction et de
traitement, les coûts liés aux services externes, ainsi que les frais généraux et administratifs.
Chaque catégorie de coûts est essentielle pour assurer le bon fonctionnement de la banque et
répondre aux besoins de ses clients. Une gestion efficace de ces coûts de fonctionnement est
cruciale pour maintenir la rentabilité et la croissance à long terme de la banque.

La gestion des coûts d'investissements et des coûts de fonctionnement dans la finance


islamique revêt une importance cruciale. Les banques participatives s'efforcent de mettre en
place des pratiques efficaces pour minimiser les coûts tout en respectant les principes éthiques
de l'islam, ce qui constitue un défi majeur. Dans le contexte de la finance islamique, la gestion
des coûts d'investissements revêt une importance particulière, car les transactions doivent être
basées sur des contrats conformes aux principes de l'islam. Par exemple, la Mourabaha, qui
est l'un des principaux types d'investissement utilisés, implique une vente à tempérament avec
une marge bénéficiaire. De plus, les coûts de fonctionnement des banques participatives
doivent également être gérés de manière prudente.

Cela inclut les dépenses liées au personnel, à la technologie, aux infrastructures et aux
activités de conformité réglementaire. Les banques participatives doivent maintenir un

33
équilibre entre l'efficacité opérationnelle et le respect des principes islamiques, en veillant à ce
que les coûts de fonctionnement ne compromettent pas l'intégrité des transactions et des
services proposés. Les enjeux économiques, sociaux et éthiques associés à cette gestion des
coûts sont des éléments clés pour les banques participatives dans leur quête de réussite et de
confiance de leurs clients. La transparence des coûts et des pratiques est essentielle pour
maintenir la confiance des investisseurs et des déposants. De plus, une gestion efficace des
coûts permet aux banques participatives de proposer des produits et services financiers
compétitifs et accessibles, favorisant ainsi l'inclusion financière et le développement
économique dans les communautés qu'elles desservent. En somme, la gestion des coûts
d'investissements et des coûts de fonctionnement dans la finance islamique représente un défi
important, mais crucial pour les banques participatives.

1.2. Les domaines d'investissement des institutions bancaires


participatives

Les institutions bancaires participatives ont émergé comme une alternative financière
respectant les principes de la Charia. Leur approche se distingue de celle des banques
conventionnelles, car elles privilégient des pratiques conformes à la morale islamique,
notamment dans leurs domaines d'investissement. Ces institutions offrent des solutions
financières qui favorisent la transparence, l'équité et la responsabilité sociale. Dans cette
partie, nous explorerons les principaux domaines d'investissement des banques participatives,
mettant en lumière leur engagement envers des secteurs tels que l'immobilier,
l'entrepreneuriat, le commerce international et bien d'autres.40

1.2.1. Les banques participatives

Les banques participatives, également connues sous le nom de banques islamiques,


sont des institutions financières qui opèrent conformément aux principes de la finance
islamique. Elles favorisent la participation des clients dans les décisions d'investissement et
évitent les intérêts et les transactions non éthiques. Ces banques offrent ainsi une alternative
éthique et inclusive dans le secteur financier.

40
ROUX Michel, « finance éthique, finance islamique : quelles convergences et potentialités de développement
dans la banque de détail française? » Ed : 3-4, France, 2012, PP : 103-109, https://www.cairn.info/revue-des-
sciences-de-gestion-2012-3-page-103.htm , consulté le 23\05\2023.
34
1.2.1.1. Définition des banques participatives

La banque participative est une entreprise dont le mode de fonctionnement repose sur
les principes de la Charia, la justice, l’équité et la transparence sont les principales valeurs
retenues par ce système de finance. Dans les faits, la banque islamique se caractérisé par la
prohibition de l’intérêt et par la responsabilité sociale de l’investissement, sont ainsi
interdites toutes les transactions ayant recours à l’intérêt ou à la spéculation. La banque
islamique se dit être en accord avec le droit musulman.41

Il y a des exemples des banques participatives au Maroc comme : Umnia Banque (filiale de
CIH BANK et Qatar International Islamique Banque). Banque Assafa (filiale de
Attijariwafa banque) Banque al Yousr (filiale du groupe BCP et du Saoudien Guidance).

Tableau 2: Liste des banques participatives au Maroc

Banque participative Banque nationale partenaire

Bank Al Tamwil Wal Inmaa BMCE Bank Al Baraka Banking Group


(BTI Bank) (ABG

ASSAFA Bank Attijariwafa bank -

Umnia Bank CIH Bank Qatar International Islamic


Bank (QIIB)

Bank Al Yousr Banque Centrale Populaire Guidance Financial Group

Al Akhdar Bank Credit agricole du Maroc Société islamique pour le


développement du secteur
privé (ICD)

Source : les sites web des banques participatives marocaines

A côté des banques participatives, trois banques conventionnelles ont également été
autorisées à ouvrir des fenêtres participatives (guichets ou agences participatifs) pour
présenter à leurs clients des services participatifs :

- Najmah du groupe BMCI


41
AIT MALHOU Fatima, MAIMOUN Ahmed, « l’expérience marocaine en finance participative : bilan et défis
à relever », Maroc, 2020, P : 202, 20091-57034-2-PB (3).pdf , consulté le 23\05\2023.
35
- Arreda appartenant à Crédit du Maroc

- Dar Al-Amane, réseau d’agences créé par la Société Générale Maroc

Afin de créer un écosystème complet pour les banques participatives au Maroc,


plusieurs organes ont été mis en place pour garantir le bon fonctionnement de cette industrie
financière. Ces organes comprennent :

o la Banque Centrale du Maroc : Bank Al-Maghrib,


o Le ministère de l’Économie et des Finances ;
o L'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) ;
o L'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) ;
o La commission des finances participatives au sein du Conseil supérieur des oulémas
(CSO).

Ces organes jouent un rôle essentiel dans la régulation, la surveillance et le


développement de la finance participative au Maroc. Ils veillent à ce que les principes et les
normes éthiques de la finance participative soient respectés, tout en favorisant la croissance et
l'innovation dans ce secteur. Leur collaboration et leur coordination sont essentielles pour
garantir un environnement favorable à l'expansion de la finance participative et pour renforcer
la confiance des investisseurs et des clients.

Dans ce contexte, le système bancaire conventionnel, basé sur l'intérêt, occupe une
place prépondérante. Cette particularité fait l'objet de développements approfondis, tant en ce
qui concerne ses fondements islamiques que son rôle dans le fonctionnement du système
bancaire islamique, ainsi que les relations qu'elle entretient avec le système bancaire
classique. Cependant, il existe une autre caractéristique tout aussi essentielle : les banques
islamiques sont nées d'un "renouveau" de la pensée islamique, de son rapport avec les
transactions modernes. Leurs fondements ne sont donc pas seulement économiques, mais
reflètent également des valeurs spirituelles, des traditions sociales et des aspects intrinsèques
des lois de l'Islam.42 Il est donc difficile d'analyser ce type de banques uniquement selon les
critères techniques habituels. Elles semblent plutôt relever de la catégorie des banques de
développement, du moins sur le plan normatif, car il convient de nuancer les jugements sur le
plan pratique, plutôt que d'être considérées dans le cadre de l'analyse des banques existantes.
42
ALKAZAZ Aziz, « les capitaux de l’islam », Ed : CNRS, 2001, PP : 101-105,
https://books.openedition.org/editionscnrs/865?lang=fr , consulté le 23\05\2023.
36
1.2.1.2. Les sources du système financier des banques
islamique 43

La finance islamique se réfère à l'ensemble des activités financières et commerciales


qui respectent les principes du droit et de la jurisprudence islamiques, également connus sous
le terme de "Charia". L'adjectif "islamique" implique naturellement que ces activités
financières tirent leurs valeurs de la religion islamique, et qu'elles se conforment aux principes
et interdictions énoncés par la loi religieuse, la Charia.

Les mécanismes et institutions de la finance islamique sont donc basés sur les sources
du droit islamique. Par ordre d'importance, ces sources comprennent :

a)Le Coran :
Considéré comme le livre sacré de l'islam, joue un rôle central dans la définition des
principes et des normes de la finance islamique. Il est considéré comme la parole de Dieu
révélée au prophète Mahomet, et il contient des enseignements fondamentaux qui guident les
croyants musulmans dans tous les aspects de leur vie, y compris dans les domaines financier
et commercial. Le Coran aborde des concepts clés tels que l'équité, la justice, la responsabilité
sociale et la prohibition de l'intérêt usuraire (riba).44

b) La Sunna :

Fait référence aux traditions et aux pratiques du prophète Mahomet telles qu'elles ont
été rapportées dans les hadiths, qui sont des recueils de paroles, d'actes et d'approbations du
prophète. La Sunna fournit des exemples concrets de comportements et de décisions prises
par le prophète Mahomet, qui sont considérés comme des sources d'inspiration pour les
musulmans. Dans le contexte de la finance islamique, la Sunna peut être consultée pour
guider les pratiques financières conformes à la morale et à la conduite éthique.

43
TOUBBALI Hamoud, BABIT, Ahmed,BOULKHBAR Noureddine, BABIT El Ouali, « la perception des
fonctionnaires, employés et salaries de la ville de Laayoune envers les banques participatives, Maroc, 2019 PP :
7-8-9, (41) PFE sur les banques participatives au Maroc. | Hamoud Toubbali - Academia.edu , consulté le
23\05\2023.
44
LA FINANCE POUR TOUT, « Origines et fondements de la finance islamique », 2021,
https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/finance-et-societe/nouvelles-economies/finance-islamique/
origines-et-fondements-de-la-finance-islamique/, consulté 23\05\2023.
37
c) L'Ijma :
Est un concept qui se réfère au consensus des savants musulmans sur une question
donnée. Lorsqu'un consensus est atteint parmi les érudits qualifiés et reconnus de l'islam, il est
considéré comme une source d'autorité et de légitimité pour la prise de décisions juridiques et
éthiques. Dans le domaine de la finance islamique, l'Ijma peut être invoqué pour clarifier des
questions complexes ou émergentes qui n'ont pas été explicitement traitées dans le Coran ou
la Sunna.

d) Le Qiyas :

Quant à lui, est un raisonnement analogique basé sur des situations similaires déjà
traitées par la jurisprudence islamique. Il permet d'appliquer des principes énoncés dans le
Coran, la Sunna ou l'Ijma à des contextes nouveaux ou spécifiques. En utilisant le Qiyas, les
juristes musulmans peuvent établir des liens logiques entre des situations similaires et déduire
des règles et des normes applicables à une nouvelle situation.45

Ces différentes sources, le Coran, la Sunna, l'Ijma et le Qiyas, constituent ensemble le


fondement de la jurisprudence islamique (fiqh) et fournissent des orientations pour le
développement et l'application des principes de la finance islamique. En s'appuyant sur ces
sources, les experts en finance islamique et les savants musulmans travaillent en collaboration
pour interpréter les enseignements religieux et les appliquer de manière pertinente aux
pratiques financières contemporaines.

1.2.1.3. Les risques liés aux banques participatives

Les banques participatives, également connues sous le nom de banques islamiques,


sont des institutions financières qui opèrent conformément aux principes de la finance
islamique. Elles se distinguent des banques conventionnelles par leur engagement à respecter
les principes éthiques et les préceptes de la Charia dans leurs opérations. Comme toute
45
TOUBBALI Hamoud, BABIT Ahmed,BOULKHBAR Noureddine, BABIT El Ouali, « la perception des
fonctionnaires, employés et salaries de la ville de Laayoune envers les banques participatives ”Maroc, 2019 P :
7-8-9. (41) PFE sur les banques participatives au Maroc. | Hamoud Toubbali - Academia.edu , consulté le
23\05\2023.
38
institution financière, les banques participatives sont exposées à divers risques liés à leurs
activités. La gestion efficace de ces risques est essentielle pour assurer la stabilité et la
durabilité de ces institutions. Cette introduction explorera les risques auxquels les banques
participatives peuvent être confrontées et l'importance d'une gestion rigoureuse de ces risques
pour préserver leur intégrité et leur réussite.46

a) Le risque de crédit47 :

Le risque de crédit constitue l'un des risques les plus délicats et préjudiciables
auxquels une banque peut être exposée. Il est essentiel pour une institution financière,
notamment les banques participatives, de prêter une attention particulière à la gestion de ce
risque afin de réduire la probabilité de défaut de paiement. Le risque de crédit peut être défini
comme la perte potentielle résultant de l'incapacité d'un emprunteur à remplir ses obligations
de remboursement. Cette situation a des conséquences importantes pour une institution
financière, car tout défaut de paiement représente une perte économique sèche que le
créancier doit supporter.

Les banques participatives sont confrontées aux risques de crédit classiques, tout
comme les banques conventionnelles. Ce risque peut se manifester notamment dans les
contrats de Mourabaha, où il est lié à la défaillance de l'acheteur, ainsi que dans les modes de
financement participatifs tels que la Moucharka et la Moudharaba. Dans ces contrats, le risque
de crédit résulte du non-paiement par l'entrepreneur de sa part revenant à la banque.
Toutefois, il est généralement considéré que dans le contrat de Mourabaha, ce risque est
moins préoccupant, car l'actif financé est facilement identifiable. En cas de défaut de paiement
de la part du client, la banque peut récupérer l'actif et le vendre sur un marché secondaire. En
revanche, dans le contrat de Moudharaba, le risque de crédit est plus prononcé, car d'une part,
la banque n'a pas le droit de participer à la gestion du projet, et d'autre part, l'entrepreneur peut
ne pas divulguer des informations cruciales sur le projet ou ses compétences. La notation de
chaque contrat peut jouer un rôle important dans la gestion de ce risque.48

46
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle »,sep 2018, France, PP :9-11, FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 23\05\2023.
47
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur la
performance du système bancaire participatif au Maroc », Vol 7, No1, Maroc, 2023, PP :71-72, 34143-102418-
1-PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
48
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle »,sep 2018, France, PP :71-72, FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 23\05\2023.
39
b) Le risque de liquidité :49

Le rôle fondamental d'une banque est d'assurer la disponibilité de liquidités, mais cette
responsabilité n'est pas toujours remplie par les institutions financières, en particulier lors de
périodes de stress sur les marchés, souvent déclenchées par une chute importante des prix. Les
banques reçoivent principalement des dépôts à court terme de la part de leurs clients et
accordent des prêts à moyen et long terme. Cela peut entraîner un décalage entre les sommes
prêtées et les sommes disponibles, créant ainsi un risque de manque de liquidité.
Habituellement, les banques sont en mesure de faire face aux retraits grâce à leurs réserves de
liquidités, car les retraits quotidiens sont anticipés. Il est important de noter que le risque de
liquidité ne découle pas d'un excès de retraits, mais plutôt de leur non-anticipation.

Le risque de liquidité se définit comme l'incapacité d'une banque à honorer ses


obligations envers les déposants, ce qui se produit lorsque les déposants décident
collectivement de retirer des fonds supérieurs à ce que la banque avait prévu. Dans une telle
situation, la banque doit trouver des liquidités en vendant ses actifs. Les institutions
financières islamiques ne sont pas épargnées par ce risque majeur. Elles doivent résoudre le
défi du manque de liquidité tout en gérant l'écart entre les entrées de dépôts à court terme et
les sorties d'investissements à long terme. De plus, la finance islamique ne dispose pas d'un
marché secondaire permettant la revente rapide des titres sur un marché de gré à gré. Cette
absence de marché interbancaire international spécifique au système financier islamique
entraîne une possible aggravation de la situation, car les banques peuvent rencontrer des
difficultés pour se refinancer.50

c) Le Risque de marché :
Le risque de marché concerne la possibilité de subir des pertes en raison de
fluctuations défavorables des prix sur le marché. Ce risque est devenu une préoccupation pour
les banques à partir des années 80, lorsque celles-ci ont commencé à investir dans des titres en
réponse à la hausse des prix sur les marchés boursiers. Bien que cela ait conduit à une plus

49
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle », sep 2018, France, PP :72-73, FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 23\05\2023.
50
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur les
performance du système bancaire participatif au Maroc », Vol 7, No1, Maroc, 2023, P :46, 34143-102418-1-
PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
40
grande diversification de leurs portefeuilles, il est devenu plus difficile de mesurer le risque
associé.51

d) Le risque de taux d'intérêt :

Est un risque majeur auquel les banques traditionnelles sont confrontées. Il se réfère à
la possibilité de voir les résultats de la banque affectés par une baisse due à une évolution
défavorable des taux d'intérêt. Dans les institutions financières islamiques, où l'intérêt est
prohibé, la question se pose de savoir comment ce risque d'intérêt existe. Les banques
islamiques utilisent des taux de référence tels que le LIBOR pour ajuster les rendements des
comptes d'investissement aux taux de crédit des banques classiques, afin de prévenir la
migration des dépôts vers les banques traditionnelles. Cependant, les variations des taux
d'intérêt peuvent également avoir des effets indirects sur les banques islamiques via ce taux de
référence. Une variation du taux de référence LIBOR peut devenir encore plus problématique,
car les banques islamiques devront verser davantage de profits aux futurs déposants tout en
recevant moins de revenus provenant des utilisateurs de fonds à long terme.52

e) Le risque de marge :
Se réfère à la perte en capital sur les titres à rendement variable. Les banques
islamiques sont également exposées à ce risque, qui dépend des variations des taux de
référence qu'elles utilisent.

Les contrats sont liés à un certain taux de marge, et tout changement du taux de
référence expose ces contrats à des risques. Les instruments à long terme à taux fixe, tels que
la Mourabaha, présentent un risque de marge plus élevé, tandis que la Mourabaha à court
terme est considérée comme présentant le moins de risque de marge, suivie par l'Ijara. Les
principes de Moucharka et de Moudharaba portent généralement sur des engagements à long
terme et présentent donc plus de risques.53

51
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur les
performance du système bancaire participatif au Maroc », Vol 7, No1, Maroc, 2023, P :55, 34143-102418-1-
PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
52
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle »,sep 2018, France, P :74, FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 23\05\2023.
53
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle »,sep 2018, France, P :75. FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 23\05\2023.
41
f) Le risque de variation de valeur :
Il est lié à une position détenue sur un actif financier. Si le prix d'un bien acheté par
une banque en vue de sa revente diminue entre la date d'achat et la livraison, la banque risque
de le vendre à une valeur inférieure à son prix d'achat. Ce risque est particulièrement présent
dans les contrats de Mourabaha. Les banques islamiques font face à ce risque en maintenant
un stock de marchandises pour prévenir de futures ventes. Si elles peuvent anticiper les
demandes spécifiques de certains clients, elles doivent réduire au maximum le temps entre
l'achat et la revente du bien, généralement en quelques secondes, en faisant appel à des
courtiers en matières premières.54

g)Le risque opérationnel :


Le risque opérationnel est généré par des processus internes inadéquats, des employés
peu compétents ou un système défaillant. Contrairement aux autres risques, il est souvent
considéré comme distinct et présente une complexité de modélisation mais une relative
facilité de réduction. La difficulté réside dans le fait que ce risque ne peut être anticipé, mais
dès qu'il survient, il est crucial de trouver une solution immédiate. Les erreurs humaines liées
au manque d'expertise et à la complexité des produits et services, l'obsolescence des systèmes
informatiques et des logiciels utilisés, la fraude et les contrôles insuffisants font partie des
composantes du risque opérationnel. 55

h) Le risque de réputation :56

La finance islamique, qui fait partie de la finance éthique, englobe non seulement des
aspects financiers, mais aussi des aspects psychologiques et sociaux. Ainsi, sa réputation, son
image et sa crédibilité sont à la fois des sources de développement et des sources de risque. Le
risque de réputation est complexe à identifier, à définir, à mesurer et à réduire.

54
KORBI Fakhri, « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle »,sep 2018, France, P :75. FINANCE ISLAMIQUE.pdf , consulté le 23\05\2023.
55
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur les
performance du système bancaire participatif au Maroc »,Vol 7, No1, Maroc, 2023, PP :55-56. 34143-102418-1-
PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
56
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur les
performance du système bancaire participatif au Maroc »,Vol 7, No1, Maroc, 2023, P :77. 34143-102418-1-
PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
42
i) Le risque commercial déplacé: 57

« Le risque commercial déplacé est dû à un transfert de risque associé aux dépôts vers
les actionnaires de la banque. Parfois, les actionnaires se trouvent contraints de délaisser une
partie de leurs bénéfices pour rémunérer les déposants, afin de prévenir des retraits massifs
causés par des taux de rendement faibles ». En théorie, le rendement distribué aux déposants
devrait dépendre uniquement des bénéfices ou des pertes réalisées grâce à l'utilisation de ces
dépôts. Cependant, si la banque n'obtient pas de bons résultats, elle ne sera pas en mesure de
verser un rendement équivalent à celui offert par d'autres banques islamiques ou banques
conventionnelles. Dans une telle situation, les déposants seront incités à retirer leurs fonds et
les déposer dans une autre banque offrant un meilleur rendement. Pour les convaincre de
rester, la banque doit soit manipuler le taux de rendement, soit réduire la part des actionnaires.
Dans les deux cas, la banque s'éloigne des principes de la Charia. Cette manipulation vise à
éviter la perte de clients confrontés à un manque à gagner par rapport aux autres taux de
rendement disponibles sur le marché.

j) Le risque de retrait imprévus : 58

Les déposants qui confient leur capital à une banque cherchent à obtenir le rendement
le plus élevé possible sur le marché, afin de maximiser leurs gains financiers. Cependant, le
taux de rendement sur les dépôts d'investissement est variable, ce qui crée une incertitude
quant à la valeur réelle de ces dépôts. Cette variation constitue une source d'incertitude qui
peut inciter les déposants à retirer massivement leurs fonds. Ainsi, les retraits liés au taux de
rendement représentent un risque spécifique pour les banques islamiques. Ces institutions
doivent être en mesure d'allouer les fonds nécessaires à tout moment pour faire face à de tels
retraits. Il est essentiel pour les banques islamiques de maintenir une liquidité adéquate pour

57
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur les
performance du système bancaire participatif au Maroc »,Vol 7, No1, Maroc, 2023, PP :78-79, 34143-102418-1-
PB.pdf , consulté le 23\05\2023.
58
SAHI Meryame, EL HIRI Abderrazak, AL HAMRANI Mohamed, « impact de la gestion des risques sur la
performance du système bancaire participatif au Maroc »,Vol 7, No1, Maroc, 2023, P :46, 34143-102418-1-
PB.pdf , consulté le 23\05\2023.

43
répondre aux demandes de retrait de leurs clients lorsque les taux de rendement sont
relativement faibles.

1.2.1.4. Recommandation pour la promotion de l’industrie


des banques participatives

La promotion de l'industrie des banques participatives est devenue une préoccupation


majeure dans de nombreux pays où l'économie islamique se développe. Les banques
participatives, également connues sous le nom de banques islamiques, se distinguent par leur
approche basée sur les principes de la Charia, Dans cet esprit, il est essentiel de mettre en
place des recommandations visant à promouvoir et à soutenir le développement de ce secteur
spécifique. La promotion de l'industrie des banques participatives nécessite une approche
holistique et concertée qui engage les différents acteurs du secteur financier, les régulateurs,
les institutions gouvernementales et les parties prenantes. L'objectif principal est de créer un
environnement propice à la croissance et à la viabilité de ces institutions financières
conformes à la Charia. Dans le but de promouvoir l'industrie des banques participatives, il est
recommandé de diversifier l'offre des produits financiers conformes à la Charia, tant du côté
de l'actif que du passif des banques participatives. Cette diversification vise à répondre aux
besoins variés des clients et à inciter les entreprises à recourir aux services financiers
participatifs pour leurs investissements et leurs besoins en fonds de roulement. 59

Il est essentiel aussi de renforcer le rôle des autorités chargées de réglementer ce


secteur. Ces autorités joueront un rôle clé dans la supervision et l'encadrement réglementaire
de cette industrie en pleine croissance. Parallèlement, il est crucial de mettre en place un
système fiscal et comptable approprié pour les fenêtres participatives et les contrats
spécifiquement conçus pour les entreprises opérant dans ce domaine. Cela permettra d'assurer
une juste évaluation des obligations fiscales et comptables liées à ces activités, favorisant
ainsi la transparence et la conformité.la collaboration efficace entre les différents acteurs de
l'industrie financière participative est très nécessaire pour favoriser un échange constructif et
faire progresser ce secteur.60 Il convient également de souligner l'importance de la formation

59
AIT MALHOU Fatime, MAIMOUN Ahmed, « L’expérience marocaine en finance participative : Bilan et
défis à relever », 2020, Maroc, P : 207, 20091-57034-2-PB (5).pdf , consulté le 23\05\2023.
60
AIT MALHOU Fatime, MAIMOUN Ahmed, « L’expérience marocaine en finance participative : Bilan et
défis à relever », 2020, Maroc, P : 207, 20091-57034-2-PB (5).pdf , consulté le 23\05\2023.
44
et de l'accompagnement pour le personnel des banques participatives, en particulier pour ceux
qui n'ont pas de formation de base en finance participative. Étant donné que de nombreux
employés sont recrutés en interne, il est crucial de leur offrir des opportunités de formation et
de développement professionnel afin de renforcer leurs compétences dans ce domaine
spécifique. Cela contribuera à améliorer leur performance et leur capacité à répondre aux
exigences de l'industrie financière participative. 61

En outre, il faut mettre en place des programmes de formation de haute qualité dans
les différents métiers liés à la finance participative. Ces formations doivent être conçues pour
répondre aux besoins spécifiques du secteur, en fournissant les connaissances et les
compétences nécessaires pour exercer efficacement les différentes fonctions dans les banques
participatives.

1.2.2. Les domaines d’investissement des banques participatives

Les banques participatives se distinguent par leur approche basée sur les principes de
la Charia, ce qui se reflète dans les types d'investissement qu'elles proposent. Ces institutions
financières mettent l'accent sur des investissements conformes à l'éthique islamique, visant à
promouvoir le partage des risques, et la transparence.

1.2.2.1. Définition des investissements des banques participatives

Les investissements des banques participatives, également appelées banques


islamiques, se caractérisent par leur conformité aux principes de la Charia, qui sont les règles
éthiques et religieuses de l'islam. Ces principes interdisent notamment l'intérêt usuraire et les
activités considérées comme non éthiques, telles que les jeux de hasard et les activités liées à
l'alcool ou au porc.

Ainsi, les investissements des banques participatives sont basés sur des contrats
conformes à la Charia, tels que la Mourabaha, l’Ijara, la Moudaraba et la Musharaka. Ces
contrats visent à établir une relation de partage des risques et des profits entre la banque et ses
clients, plutôt qu'une relation de prêt avec intérêt. Les investissements des banques
participatives sont principalement orientés vers des secteurs économiques jugés halal (licites)
selon la Charia, tels que l'immobilier, l'agriculture, l'industrie, le commerce et les services.

61
AIT MALHOU Fatima, MAIMOUN Ahmed, « l’expérience marocaine en finance participative : bilan et défis
à relever », Maroc, 2020, P : 207, 20091-57034-2-PB (3).pdf , consulté le 23\05\2023.
45
Les critères éthiques et sociaux sont également pris en compte lors de la sélection des projets
d'investissement. 62

Il convient de noter que les banques participatives doivent respecter des normes et des
comités de conformité spécifiques pour s'assurer que leurs investissements sont en conformité
avec les principes de la Charia. Ces normes sont généralement établies par des organismes de
réglementation islamiques et des conseils de jurisprudence islamique.

1.2.2.2. Les types d’investissement des banques participatives

Les banques participatives proposent différents types d’investissement conforme aux


principes de la finance islamique. Parmi ces options, on retrouve la Mourabaha, un contrat de
vente à tempérament avec une marge bénéficiaire, l'Ijarah, un contrat de location-vente, ainsi
que la Mudaraba, une forme de partenariat où l'une des parties fournit les fonds et l'autre gère
les investissements. Ces types d'investissement offrent aux clients des alternatives éthiques et
transparentes dans le domaine financier.

a) Financement immobilier :

Le financement immobilier englobe les différentes méthodes et moyens financiers


utilisés pour la réalisation d'un projet immobilier. Il vise à fournir les ressources nécessaires
pour l'acquisition, la construction ou la rénovation d'un bien immobilier. Le financement
immobilier dans le contexte des banques participatives se base sur les principes de la finance
islamique. Les banques participatives offrent des solutions de financement conformes à la
Charia pour les projets immobiliers, en évitant les pratiques usurières et en respectant les
principes d'équité et de partage des risques.63

Les banques participatives peuvent proposer différentes formes de financement


immobilier, telles que la Mourabaha (vente avec marge bénéficiaire), l'Ijara (contrat de
location-vente), la Musharaka (partenariat) ou encore la Diminishing Musharaka (partenariat
avec rachat progressif de parts). Dans le cadre du financement immobilier, les banques
participatives établissent des partenariats avec les promoteurs immobiliers, les constructeurs
62
TOUMI Kaouther, VIVIANI Jean-Laurent, « Le risque lié aux comptes d'investissement participatifs : un
risque propre aux banques islamiques » , No259-260, 2013,PP :131-141, https://www.cairn.info/revue-des-
sciences-de-gestion-2013-1-page-131.htm , consulté le 23\05\2023.
63
BENCHANNA Ibtissam, « immobilier, se financer a credit ou par mourabha ? », Maroc, 2023,
https://www.lavieeco.com/au-royaume/immobilier-se-financer-a-credit-ou-par-mourabaha/, consulté le
20\05\2023.

46
ou les acquéreurs afin de fournir les fonds nécessaires à la réalisation des projets. Ces
investissements visent à soutenir le développement de l'industrie immobilière tout en
respectant les principes éthiques de la finance islamique.64

Il est important de noter que les banques participatives veillent à ce que les biens
immobiliers financés ne soient pas en contradiction avec les valeurs islamiques, par exemple
en évitant les investissements dans des activités interdites comme l'alcool, le jeu ou les
produits illicites. 65

En résumé, le financement immobilier dans le cadre des banques participatives


consiste à fournir des solutions de financement conformes à la Charia pour l'acquisition, la
construction ou la rénovation de biens immobiliers. Ces investissements contribuent au
développement de l'industrie immobilière tout en respectant les principes éthiques de la
finance islamique.

b) Financement des entreprises :

Les entreprises ont souvent besoin de fonds pour diverses raisons, telles que
l'acquisition de biens et d'équipements, le recrutement de personnel, l'expansion
géographique, la recherche et développement, le marketing, etc. Le financement des
entreprises vise à fournir les ressources financières nécessaires pour répondre à ces besoins.66

Dans le cadre des banques participatives, le financement des entreprises est également
une composante essentielle de leur activité. Les banques participatives jouent un rôle crucial
en soutenant le développement des entreprises conformément aux principes de la finance
islamique. Le financement des entreprises dans les banques participatives se fait de manière
éthique et en respectant les principes de la Charia. Les besoins de financement des entreprises
peuvent varier en fonction de leur stade de développement, de leur secteur d'activité et de

64
JAOUHARI Lhassane, « la pratique du produit mourabaha et les préceptes du conseil supérieur des oulémas
(CSO) : Quels points de convergences et de divergences ? », Volume 5 : Numéro 3,2022, Maroc, PP :327-328.
1000-Article Text-3565-1-10-20220802.pdf , consulté le 20\05\2023.
65
RAMDAN Nadia, SADOU Nawal, « La finance islamique : fondements théoriques et réalité. Cas : des
banques islamiques en Algérie », 2015, Algérie, P: 14,
http://univ-bejaia.dz/xmlui/bitstream/handle/123456789/18526/La%20finance%20islamique%20%20fondements
%20th%C3%A9oriques%20et%20r%C3%A9alit%C3%A9..pdf?sequence=2&isAllowed=y , consulté le
20\05\2023.
66
ALBOUY Michel, Geneviève CAUSSE, « Entreprise - Financement », Encyclopædia Universalis,
https://www.universalis.fr/encyclopedie/entreprise-financement/ ,consulté le 20\05\2023.
47
leurs objectifs spécifiques. 67 Les entreprises peuvent solliciter les banques participatives pour
obtenir des fonds destinés à l'expansion de leurs activités, à l'achat de biens et d'équipements,
à la gestion de la trésorerie, au recrutement de personnel qualifié, à la recherche et
développement, à la réalisation de projets d'investissement, etc. Lorsqu'une entreprise cherche
un financement auprès d'une banque participative, un processus d'évaluation rigoureux est
généralement mis en place pour évaluer la viabilité et la conformité du projet aux principes de
la Charia. Les banques participatives accordent une grande importance à l'analyse des risques
et à la viabilité financière des projets avant d'accorder un financement. Il est également
courant que les banques participatives s'impliquent davantage dans les activités des
entreprises qu'elles financent, en fournissant des conseils, des expertises et des réseaux de
partenaires pour favoriser leur croissance et leur succès. 68

En résumé, le financement des entreprises dans le cadre des banques participatives


consiste à fournir des ressources financières conformes à la Charia pour répondre aux besoins
des entreprises, qu'il s'agisse de leur expansion, de leurs investissements, de l'acquisition de
biens et d'équipements, du recrutement de personnel, de la recherche et développement, ou
d'autres besoins spécifiques. Ces financements visent à soutenir le développement des
entreprises tout en respectant les principes éthiques de la finance islamique.

c) Produits de consommation :
Les banques participatives peuvent investir dans des secteurs de produits de
consommation halal, tels que l'industrie alimentaire, la santé, la mode, les produits
cosmétiques, etc., en veillant à ce que les produits soient conformes aux principes de la charia.
Les banques participatives jouent un rôle essentiel dans le soutien des secteurs de produits de
consommation halal, conformément aux principes de la charia. Ces institutions financières
s'engagent à investir de manière éthique et à promouvoir des produits respectueux des valeurs
islamiques. Voici quelques-uns des secteurs dans lesquels elles peuvent intervenir69:

67
LA FINANCE POUR TOUT, « la finance islamique en pratique » 2021,
https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/finance-et-societe/nouvelles-economies/finance-islamique/la-
finance-islamique-en-pratique/, consulté le 20\05\2023.
68
ELKHATTABI Mohammed, SABRI Mohamed, ZAHID Abdelkahar, « la gestion des risques des banques
participatives marocaines » VOLUME 4, 2023, Maroc, 934-Article Text-2347-1-10-20230213 (14).pdf ,
consulté le 20\05\2023.
69
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
48
L'industrie alimentaire halal constitue l'un des piliers majeurs des investissements des
banques participatives. Elles soutiennent les entreprises alimentaires qui respectent les normes
islamiques en matière de production, d'ingrédients et de certification halal. Ces
investissements favorisent la disponibilité de produits alimentaires sûrs et licites pour les
consommateurs musulmans.

La santé est un autre secteur clé dans lequel les banques participatives peuvent
investir. Elles encouragent les entreprises qui proposent des services de santé halal, tels que
des cliniques, des hôpitaux et des produits pharmaceutiques halal. Ces investissements
contribuent à garantir l'accès à des soins de santé conformes à la charia, tout en répondant aux
besoins spécifiques des consommateurs musulmans.

La mode islamique est un secteur en plein essor, et les banques participatives peuvent
soutenir les entreprises qui produisent des vêtements et des accessoires respectueux des
principes islamiques. Cela englobe les marques de vêtements modestes, les hijabs et autres
produits de mode islamiques. Ces investissements encouragent la créativité dans le respect des
normes vestimentaires islamiques et contribuent au développement d'une industrie de la mode
halal.

En outre, les banques participatives peuvent également investir dans l'industrie des
produits cosmétiques halals. Elles soutiennent les entreprises qui fabriquent des produits de
beauté et de soins personnels conformes aux principes de la charia, en utilisant des ingrédients
licites et en évitant les substances interdites. Grâce à leurs investissements dans ces secteurs
de produits de consommation halal, elles encouragent le développement d'une économie
éthique et durable, répondant aux besoins spécifiques des consommateurs musulmans tout en
respectant les principes de la charia.

Les banques islamiques touches plusieurs secteurs d’investissement afin de répondre


aux besoins de leurs clients de manière conforme à la Charia. Elles cherchent à offrir une
gamme complète de produits et de services financiers adaptés aux différentes sphères
économiques.

49
1.2.2.3. Les outils d’investissement : les contrats

Les produits financiers islamiques sont des instruments et des solutions de placement
qui respectent les principes de la charia, la loi islamique. Contrairement aux produits
financiers conventionnels, qui impliquent généralement des intérêts et des transactions
spéculatives, les produits financiers islamiques sont conçus pour être éthiques et conformes
aux valeurs islamiques .les institutions financières islamiques ont développé une gamme de
produits et de structures de financement innovants. Parmi les produits financiers islamiques
les plus couramment utilisés on trouve70:

a) La Moudaraba :

Ce type de contrat peut être employé par la banque participative dans sa relation avec
ses clients entrepreneurs. Dans cette situation, le contrat de Moudaraba est inclus dans l'actif
du bilan de la banque. Cependant, il peut également être utilisé en amont avec les clients
déposants, et dans ce cas, il figure du côté passif du bilan. Ce contrat permet à la banque de
jouer un rôle d'intermédiation, mais d'une manière nouvelle, avec davantage de partenariat et
de transparence. Son principe repose sur le fait que le fournisseur de capitaux avance la
totalité du montant du projet à l'entrepreneur, tandis que ce dernier apporte ses compétences
pour faire fructifier cet argent.

La Moudaraba peut être conclure avec une entreprise. Selon ce contrat, la banque
fournit les fonds nécessaires à l'entreprise en tant que financier, tandis que l'entreprise agit en
tant que gestionnaire. Les bénéfices générés par l'entreprise sont partagés entre la banque et
l'entreprise selon un ratio préalablement convenu, tandis que les pertes éventuelles sont
supportées par la banque en tant que financier.71

b) La Moucharaka :

«Moucharka» est un mot d'origine arabe qui signifie littéralement le partage, c’est est
un modèle de partenariat utilisé dans les produits financiers islamiques. Il s'agit d'un
partenariat entre la banque participative et l'entreprise, où les deux parties contribuent aux
fonds de l'entreprise et partagent les bénéfices et les pertes selon une répartition préalablement

70
INSTITUT NUMERIQUE, « les produits financiers islamique »,2013. I.2. Les produits financiers islamiques
(institut-numerique.org) P : 50, consulté le 20\05\2023.
71
BANK AL YOUSSR, page d’accueille, https://www.alyousr.ma/fr/finance consulté le 20\05\2023.
50
définie. Dans ce modèle, la banque participative ne se limite pas à fournir des fonds, mais
peut également participer à la gestion des opérations de l'entreprise. 72 Cela signifie que la
banque et l'entreprise travaillent en collaboration, prennent des décisions conjointes et
partagent les responsabilités. Ce partenariat peut être utilisé dans différents types de
financement, tels que le financement des projets, le financement des entreprises ou le
financement du commerce.73

c) La Mourabaha :
La Mourabaha est un outil de financement par lequel une banque obtiennent des actifs
(selon la demande des clients) et les revendent ensuite aux clients au coût de revient majoré
d’une marge. Le client informe la banque sur le bien, ensuite c’est au tour de la banque
d’acheter le bien et le revendre au client avec une marge. La marge doit être définie par les
deux parties et le montant du coût de revient doit être connu de l’acheteur à l’initiation du
contrat.74 La Mourabaha en fait référence à un type spécifique de vente, si l’acheteur s’engage
avec le vendeur à lui fournir un produit spécifique en ajoutant une marge sur le coût de
produit. Ainsi, la principale composante de la Mourabaha est que le vendeur décrit le coût réel
encouru pour l’achat de la propriété, puis ajoute une marge bénéficiaire. 75 La mourabaha a des
règles spécifiques à respecter76 :

o Règle 1. L'objet de la vente doit exister au moment de la vente.


o Règle 2. L'objet vendu doit être la propriété du vendeur au moment de la vente.
o Règle 3. La vente doit être immédiate et absolue.
o Règle 4. Le sujet de la vente doit être une propriété de valeur.
o Règle 5. Le sujet de la vente ne doit pas être un produit utilisé à des fins illicites,
comme le porc, le vin, etc.

72
KORBI Fakhri, Thèse doctorat « La finance islamique : une nouvelle éthique ? : Comparaison avec la finance
conventionnelle » 2018, https://theses.hal.science/tel-01871008/document, consulté le 18/05/2023.
73
ABBAS Ali , article : « Banque islamique Le contrat « moucharaka » » ,24 mai
2006. ,https://www.lorientlejour.com/article/531932/BANQUE_ISLAMIQUELe_contrat_%253C
%253C_moucharaka_%253E%253E.html ,consulté le 20 mai 2023.
74
Le site officiel de la banque populaire, https://www.chaabibank.fr/produit/la-mourabaha/?o=2410 , consulté le
20\05\2023.
75
CHAAKUR Hatim, Projet de fin d’étude « la finance islamique une alternative à la finance traditionnelle»
FSJES, consulté le 20\05\2023.
76
ROUCHDY Mohamed, QAFAS Ahlam, JERRY Mounir, ROUCHDI Abderrazak , « la mourabaha de la
banque participative au Maroc :quelle intersection avec le crédit hypothécaire classique », 2021, P :321. 408-
Article Text-1331-2-10-20211127.pdf consulté le 20\05\2023.
51
o Règle 6. Le sujet de la vente doit être spécifiquement connu et identifié par l'acheteur.
o Règle 7. La livraison de la marchandise vendue à l'acheteur doit être certaine et ne doit
pas dépendre d'une éventualité ou du hasard.
o Règle 8. La certitude de prix est une condition nécessaire pour la validité d'une vente

En conclusion, les règles de la finance islamique énoncées ci-dessus visent à garantir


des transactions conformes aux principes éthiques et juridiques de la Charia. Ces règles
assurent que les objets de vente sont réels et légitimes, que les propriétés échangées
appartiennent légalement aux vendeurs, et que les transactions sont immédiates et sans
conditions suspensives. De plus, elles interdisent la vente de produits illicites et exigent que
l'acheteur soit spécifiquement informé et identifié. La livraison de la marchandise vendue doit
être certaine, évitant toute dépendance à l'incertitude ou au hasard.

d) L’Ijara :

Le contrat Ijara présente des similitudes avec le concept de crédit-bail, impliquant trois
parties: la banque, le locataire du bien et le fournisseur. Lorsqu'un locataire décide des
caractéristiques et des spécifications d'un bien après des négociations avec le fournisseur, il
contacte ensuite sa banque et signe un contrat Ijara. Ce contrat engage la banque à acheter le
bien et à le mettre à la disposition du client moyennant le paiement d'un loyer mensuel
préétabli. Le contrat Ijara permet au client de jouir des avantages de l'utilisation du bien sans
avoir à l'acheter directement.77Au cours de la période du contrat, le client peut généralement
avoir la possibilité d'acquérir le bien à la fin du terme de l'Ijara, selon des modalités
convenues à l'avance. Ce contrat Ijara offre une alternative aux prêts traditionnels en
permettant au client d'accéder au bien désiré tout en respectant les principes de la finance
islamique. Il offre également une plus grande flexibilité, car il peut couvrir une variété de
biens, tels que des véhicules, des équipements, ou même des biens immobiliers, selon les
besoins du client78.

e) Sukuk :

77
FARES Laita Ibtihal et HABACHI Mohamed, Article « Contrat Ijara : cadre juridique et comptable marocain
et rapprochement avec le crédit-bail » , Juillet 2020, 21171-57037-2-PB.pdf , Consulté le 18/05/2023.
78
FAKHRI Korbi. « La finance islamique : une nouvelle éthique ? Comparaison avec la finance
conventionnelle », Economies et finances, Université Sorbonne Paris Cité, 2016 consulté le 20\05\2023.
52
Les Sukuk sont des instruments financiers islamiques qui sont similaires aux
obligations dans les systèmes financiers conventionnels. Les Sukuk représentent une part de
propriété ou une créance sur un actif réel, conforme aux principes de la charia, la loi
islamique. Contrairement aux obligations traditionnelles qui génèrent des intérêts, ils se
basent sur des structures de financement participatives conformes à la charia. Ils sont émis par
des entités (gouvernements, entreprises, institutions financières, etc.) pour mobiliser des fonds
auprès des investisseurs conformément aux principes de la finance islamique. Ils peuvent
prendre différentes formes, mais la structure la plus courante est celle de la Musharaka, qui est
un partenariat. Dans ce cas, les détenteurs de Sukuk deviennent des copropriétaires de l'actif
sous-jacent de l'émission Sukuk.79 Ils ont droit à une part proportionnelle des revenus générés
par cet actif, mais ils supportent également une part proportionnelle des risques et des pertes.
Ils peuvent être utilisés pour financer des projets d'infrastructure, des investissements
immobiliers, des opérations de financement du commerce, ou d'autres besoins de
financement. Ils offrent une alternative conforme aux principes de la charia aux investisseurs
et aux émetteurs qui cherchent à éviter les intérêts usuraires.80

f) Salam :

Il s’agit d’un accord à court terme. C’est l’opération par laquelle un vendeur s’engage
à lièvre à une date ultérieure bien précise une quantité de marchandise bien déterminée au 17.
Le financement des PME par les banques participatives préalablement en contrepartie d’un
paiement au comptant.81 Les opérations relevant des marchandises fictives qui consistent en
une vente de quelque chose inexistant ne sont pas permises en islam, étant donné que cela
relève de l’incertitude, mais pour faciliter certaines opérations relevant du secteur de
l’agriculteur par exemple, des exceptions lui sont accordées. Cette technique s’apparente à
une opération de vente de produits dérivés pour lesquels on a exclu l’élément (gharar) dans la
finance islamique. (Smith 2009).82

79
BOUSLAMA Ghassen, « les sukuk souverains : une réelle alternative pour le financement des infrastructures
en Afrique subsaharienne ? » Ed : No 136, 2019, PP :411-428, https://www.cairn.info/revue-d-economie-
financiere-2019-4-page-411.htm?ref=doi , Consulté le 20/05/2023.
80
AIT MOUHATTA Mohammed, « techniques et limites de la finance participative du contrat de la mourabaha
aux yeux de la loi marocaine », 2019 Article, https://www.village-justice.com/articles/finance-participative-
contrat-mourabaha,25217.html ,consulté le 18/05/2023.
81
81AIT MOUHATTA Mohammed, « techniques et limites de la finance participative du contrat de la
mourabaha aux yeux de la loi marocaine », 2019 Article, https://www.village-justice.com/articles/finance-
participative-contrat-mourabaha,25217.html ,consulté le 18/05/2023.
82
ZOUHAIR Hamza, CHIHAB Ghizlan , LAKHYAR Zouhair «La finance islamique : l’évolution de la banque
islamique : cas du Maroc» septembre 2019 , MAROC, P :56, 408-Article Text-1521-1-10-20200823.pdf consulté
le 21\05\2023.
53
En conclusion, les produits financiers participatifs offerts par les banques islamiques
constituent une alternative éthique et conforme à la Charia par rapport aux produits financiers
conventionnels. Ces produits visent à répondre aux besoins des clients musulmans qui
souhaitent concilier leurs activités financières avec leurs valeurs religieuses. `

1.2.2.4. Le filtrage en matière d’investissement

La loi islamique impose certaines interdictions en matière d'investissement. Ainsi,


dans le contexte de la finance islamique, un processus de filtrage est mis en place pour
détecter si les produits financiers en question sont conformes à ces interdictions. Les
institutions financières islamiques (IFI) ne sont pas autorisées à négocier des produits
financiers liés à ces interdictions. On distingue généralement deux types de filtrage dans la
finance islamique : le filtrage non-financier (qualitatif) et le filtrage financier (quantitatif). 83

a)Le filtrage non-financier :


Se concentre sur les activités interdites, connues sous le nom de Haram. Ces activités
sont considérées comme illégitimes et illicites selon la Charia. Ainsi, les investissements dans
des secteurs tels que l'industrie du tabac, la pornographie, l'alcool, les jeux de hasard, les
produits porcins et les industries non conformes aux lois alimentaires licites sont interdits
dans la finance islamique. De plus, l'industrie de l'armement et de l'assurance (à l'exception de
l'assurance Takaful) sont également considérées comme illicites.84

b) Le filtrage financier :

Quant à lui, se concentre sur la structure financière des sociétés émettrices des titres.
Des ratios spécifiques sont établis pour filtrer les investissements. Ces ratios, définis par des
jurisconsultes musulmans, ne trouvent pas leur source directe dans le Coran ou la Sunna, mais
sont des décisions basées sur l'interprétation de la loi islamique. Par exemple, un ratio

83
POLET Guillaume, «la finance islamique : principesde fonctionnement et comparaison entre murabaha
immobilier et pret hypothécaire conventionnel », Louvain School of Management, Université catholique de
Louvain, 2016. Prom. : Devolder, Pierre, PP : 23-24, http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:7063 ,
POLET_60831400_2016 .pdf , consulté le 23\05\2023.
84
POLET Guillaume, «la finance islamique : principes de fonctionnement et comparaison entre murabaha
immobilier et prêt hypothécaire conventionnel », Louvain School of Management, Université catholique de
Louvain, 2016. Prom. : Devolder, Pierre, PP : 23-24, http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:7063 ,
POLET_60831400_2016 .pdf , consulté le 23\05\2023.
54
d'endettement est utilisé, où le ratio dettes/actif total ne doit pas dépasser 33%. De plus, un
ratio de revenus impurs est appliqué, où la somme des revenus impurs provenant d'activités
illicites ne doit pas dépasser 5% du total des revenus. 85

Ces processus de filtrage sont mis en place afin de garantir la conformité aux principes
de la finance islamique. En évitant les investissements dans des activités interdites et en tenant
compte des ratios financiers spécifiques, la finance islamique vise à promouvoir des pratiques
financières alignées sur les valeurs et les principes de la Charia.

En conclusion, la gestion des coûts et l'investissement des banques participatives dans


la finance islamique sont des concepts essentiels qui jouent un rôle crucial dans le
fonctionnement et le développement de ces institutions financières conformes à la Charia. La
gestion des coûts est primordiale pour assurer l'efficacité et la rentabilité des opérations des
banques participatives. Ces institutions doivent identifier, contrôler et optimiser leurs coûts
afin de maintenir des marges bénéficiaires adéquates tout en offrant des produits et services
compétitifs à leurs clients. Une gestion rigoureuse des coûts permet aux banques
participatives de rester financièrement stables et de contribuer à la pérennité de l'industrie de
la finance islamique. En ce qui concerne l'investissement, les banques participatives ont pour
mission de mobiliser les ressources financières de manière éthique et conforme à la Charia.
Elles cherchent à investir dans des secteurs et des projets qui respectent les principes
islamiques, en évitant les activités interdites telles que l'usure, la spéculation excessive et les
industries contraires à l'éthique islamique.

L'investissement des banques participatives vise à promouvoir le développement


économique, social et environnemental tout en générant des rendements profitables pour les
investisseurs. Ces deux concepts interagissent de manière étroite, car une gestion efficace des
coûts permet aux banques participatives de mobiliser des ressources pour de futurs
investissements conformes à la Charia. De plus, des décisions d'investissement judicieuses
contribuent à la performance financière et à la compétitivité des banques participatives. En
somme, la gestion des coûts et l'investissement des banques participatives dans la finance
islamique sont des piliers fondamentaux qui favorisent la stabilité, la croissance et l'intégrité
de ces institutions.

85
POLET Guillaume, «La finance islamique : principes de fonctionnement et comparaison entre murabaha
immobilier et prêt hypothécaire conventionnel », Louvain School of Management, Université catholique de
Louvain, 2016. Prom. : Devolder, Pierre, PP : 23-24. http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:7063 ,
POLET_60831400_2016 .pdf , consulté le 23\05\2023.
55
Elles permettent aux banques participatives de se positionner en tant qu'acteurs
importants du secteur financier, offrant des produits et services alignés sur les valeurs
islamiques tout en contribuant au développement économique et social de leurs communautés.
Et finalement après la connaissance approfondit des concepts général du sujet, on va passer a
la deuxième section qui va montrer la contribution de la gestion des coûts et des
investissements à la performance des banques participatives.

Section2 : la contribution de la gestion des coûts et des investissements à la


performance des banques participatives

Une gestion efficace des coûts et des investissements est d'une importance capitale pour
assurer la performance et le succès des banques participatives. En raison de leur nature
spécifique axée sur les principes éthiques et conformes à la charia, ces institutions financières
nécessitent une approche particulière en matière de gestion financière. La gestion des coûts
joue un rôle essentiel dans les banques participatives, car elle permet de maintenir une
structure de coûts optimisée tout en respectant les principes islamiques. La maîtrise des coûts
opérationnels, tels que les dépenses liées à la technologie, au personnel et aux infrastructures,
est essentielle pour garantir la rentabilité à long terme de ces institutions. En minimisant les
coûts tout en offrant des produits et services de qualité, les banques participatives peuvent
renforcer leur compétitivité sur le marché financier. Donc au sein de la partie suivante on va
traiter et découvrir le rôle des couts et des investissements dans l’amélioration de la
performance des banques participatives généralement, et la relation entre ces deux concepts
dans ALAKHDAR BANK précisément.

2.1. Le rôle des coûts et des investissements dans l’amélioration de la


performance

L'amélioration de la performance est un objectif clé pour toute entreprise, les coûts et
les investissements jouent un rôle crucial dans cette quête. Les coûts et les investissements
sont des éléments étroitement liés qui ont un impact significatif sur la rentabilité, la
productivité et la croissance d'une organisation.

La gestion efficace des coûts est essentielle pour maximiser les bénéfices et la
compétitivité d'une entreprise. En identifiant et en contrôlant les coûts, une entreprise peut
rationaliser ses opérations, optimiser l'utilisation de ses ressources et réduire les gaspillages.
Cela permet d'améliorer l'efficacité et la rentabilité globale de l'entreprise

56
2.1.1. L’analyse des coûts

L'analyse des coûts d'une banque participative implique l'identification des coûts
spécifiques liés à ses opérations. Les banques participatives se distinguent des institutions
financières conventionnelles par leur adhésion aux principes éthiques et financiers de l'Islam.
Ainsi, les coûts associés aux produits et services offerts par une banque participative diffèrent
de ceux des banques traditionnelles. L'analyse des coûts est un processus essentiel dans la
gestion financière d'une entreprise. Elle consiste à examiner en détail les différents éléments
de coûts qui sont associés aux opérations de l'entreprise, afin de mieux comprendre leur
impact sur la rentabilité et d'identifier des opportunités d'amélioration. 86

2.1.1.1. Introduction à l’analyse des coûts

L'analyse des coûts est une discipline fondamentale dans la gestion financière des
entreprises. Elle consiste à examiner en détail les différents éléments de coûts associés aux
opérations d'une entreprise, dans le but de mieux comprendre leur impact sur la rentabilité et
d'identifier des opportunités d'amélioration. Dans le contexte commercial actuel, où la
concurrence est féroce et les marges bénéficiaires sont souvent minces, une analyse
approfondie des coûts est cruciale pour assurer la viabilité et la croissance d'une entreprise.
Cela est d'autant plus vrai pour les institutions financières, telles que les banques
participatives, qui doivent non seulement réaliser des bénéfices, mais également respecter les
principes éthiques qui guident leurs activités.87 L'analyse des coûts permet aux entreprises de
comprendre les différents types de coûts auxquels elles sont confrontées, tels que les coûts de
fonctionnement et les coûts d’investissement. Elle permet également d'identifier les coûts
variables et les coûts fixes, ainsi que les coûts directs et les coûts indirects. En examinant ces
coûts de manière systématique, les banques peuvent identifier les domaines où des économies
peuvent être réalisées, les processus qui peuvent être améliorés et les inefficacités qui peuvent
être corrigées. Cela peut se traduire par une réduction des coûts, une optimisation des
ressources et une augmentation de la rentabilité. Dans le secteur des banques participatives,
l'analyse des coûts revêt une importance particulière.88

86
SLIDE PLAYER, « l’analyse des couts », https://slideplayer.fr/slide/1201332/ , Consulté le 26\05\2023.
87
BE A BOSS, « L’analyse des couts : définition », https://www.beaboss.fr/Definitions-Glossaire/Analyse-des-
couts-239818.htm#:~:text=L'analyse%20des%20co%C3%BBts%2C%20aussi,l'analyse%20de%20la%20valeur.,
Consulté le 26\05\2023.
88
SASSENOU Mohamed, « Economie des couts dans les banques et les caisses d’épargne, impact de la taille et
de la variété de produit », 1992, PP : 277-300, https://www.persee.fr/doc/reco_0035-
2764_1992_num_43_2_409353, Consulté le 26\05\2023.
57
En conclusion, l'analyse des coûts est un outil précieux pour les entreprises, y compris
les banques participatives, afin de comprendre les coûts associés à leurs activités et
d'optimiser leur rentabilité. En examinant attentivement les coûts et en identifiant des
opportunités d'amélioration, ces institutions peuvent renforcer leur position concurrentielle,
maintenir leur conformité aux principes éthiques et atteindre des niveaux de performance
financière durables.

2.1.1.2. Les types des coûts dans le contexte des banques


participatives

Dans le contexte des banques participatives, des institutions financières conformes à la


charia, il existe différents types de coûts qui jouent un rôle capital dans la gestion financière
de la banque. Comprendre ces types de coûts est essentiel pour une prise de décision éclairée
et une optimisation de la performance de la banque. Voici quelques-uns des principaux types
de coûts dans le contexte des banques participatives:

a)Coûts de financement conformes à la charia :


Conformément aux principes de la finance islamique, AL AKHDAR Bank utilise des
mécanismes de financement conformes à la charia pour ses opérations. Cela signifie que les
coûts de financement sont basés sur des modèles de partage des profits et des pertes plutôt que
sur des taux d'intérêt conventionnels. Par exemple, la banque peut utiliser des contrats
Mourabaha ou Ijara pour financer les besoins de ses clients. La gestion efficace de ces coûts
de financement est essentielle pour maintenir la conformité aux principes éthiques de la
finance islamique tout en générant des revenus adéquats.89

b) Coûts de conformité aux principes éthiques :

En tant que banque participative, elle est tenue de respecter les principes éthiques de la
charia dans toutes ses opérations. Cela implique des coûts associés à la mise en œuvre de
mesures de conformité, à la formation du personnel sur les principes de la finance islamique, à
la surveillance et à la conformité réglementaire. La gestion efficace de ces coûts de

89
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
58
conformité garantit que la banque fonctionne conformément aux normes éthiques établies et
préserve sa réputation.90

c) Coûts opérationnels :
Les coûts opérationnels englobent une gamme d'éléments, tels que les coûts liés aux
locaux, au personnel, à la technologie, à la publicité et au marketing, ainsi qu'aux frais
administratifs. Une gestion rigoureuse de ces coûts permet à la banque de maintenir une
efficacité opérationnelle optimale et de réduire les dépenses non essentielles. Cela contribue à
améliorer la rentabilité globale de la banque et à allouer efficacement les ressources
disponibles.91

d) Coûts de conformité réglementaire :

En tant qu'institution financière participative, elle est soumise à des réglementations et


des exigences réglementaires strictes. La conformité à ces réglementations engendre des coûts
supplémentaires tels que les coûts de mise en conformité, les frais d'audit et de certification,
ainsi que les coûts liés à la formation et à la sensibilisation aux normes réglementaires. Une
gestion efficace de ces coûts de conformité réglementaire garantit que la banque respecte les
exigences légales et maintient sa réputation d'intégrité et de transparence. 92

2.1.1.3. Les méthodes d’analyse des coûts utilisés par les


banques participatives :

Les banques participatives utilisent différentes méthodes d'analyse des coûts pour
évaluer et gérer efficacement leurs dépenses. Ces méthodes permettent de comprendre la
structure des coûts, d'identifier les sources d'économies potentielles et de prendre des
décisions éclairées en matière d'allocation des ressources. Dans le contexte des banques

90
OXIAL, « Le cout de la conformité et les risques inhérents aux prix de raccourcis », France,
https://www.oxial.com/fr/grc-blog-fr/le-cout-de-la-conformite-et-les-risques-inherents-aux-prises-de-raccourcis/,
Consulté le 26\05\2023.
91
SRINIVASAN Prema, « maitriser les couts opérationnels et améliorer l’efficacité opérationnelle », 2020,
https://www.ptc.com/fr/blogs/iiot/definition-of-operational-costs-and-how-to-improve-operational-efficiency,
Consulté le 26\05\2023.
92
DE VERSE Piet, « le cout de la conformité réglementaire pour les institutions financière », 2019,
https://pideeco.be/fr/articles/couts-de-conformite-reglementaire-compliance/, Consulté le 26\05\2023.
59
participatives, voici quelques-unes des méthodes couramment utilisées pour analyser les
coûts :

a)Méthode de la comptabilité analytique : 93

Cette méthode consiste à décomposer les coûts en différentes catégories, telles que les
coûts directs et indirects, les coûts variables et fixes. Elle permet de suivre et d'analyser les
coûts liés à des activités spécifiques, des produits ou des services. La comptabilité analytique
fournit une vision détaillée des coûts et permet de mesurer la rentabilité de différentes
activités de la banque participative.

b) Méthode de l'imputation des coûts : 94

Cette méthode vise à attribuer les coûts indirects aux produits ou services spécifiques
de la banque participative. Elle repose sur l'allocation des dépenses communes en fonction de
critères pertinents, tels que le temps, l'espace ou l'utilisation des ressources. L'imputation des
coûts permet de déterminer le coût réel de chaque produit ou service et d'identifier les sources
d'inefficacité ou de surcoûts.

c) Méthode du coût marginal : 95

Cette méthode évalue l'impact des variations de production ou de service sur les coûts
totaux de la banque participative. Elle permet de déterminer le coût supplémentaire engendré
par l'augmentation d'une unité de production ou de service. Le coût marginal est utilisé pour
prendre des décisions d'expansion ou de réduction de l'activité, en évaluant si les revenus
supplémentaires générés couvrent les coûts marginaux associés.

93
SAGE, « comptabilité analytique, définition », https://www.sage.com/fr-fr/blog/glossaire/comptabilite-
analytique-definition-de-la-comptabilite-analytique/#:~:text=Les%20m%C3%A9thodes%20de%20comptabilit
%C3%A9%20analytique,variables%20et%20la%20m%C3%A9thode%20ABC. Consulté le 26\05\2023.
94
JELLOULI Sanae, « comptabilité analytique de gestion, chapitre 6 : l’imputation rationnelle des charges fixes,
http://www.escem.rnu.tn/doc/imputation%20rationnelle%20des%20charges%20fixes.pdf , consulté le
26\05\2023.
95
RESSOURCE EN GESTION POUR L’INGENIEUR, « La méthode des couts marginal »,
http://ressources.unit.eu/cours/kit-gestion-ingenieur/Chapitre-2/Compta-gestion-ingenieur/ING-P3-08/Pdf/ING-
P3-08.pdf, consulté le 26\05\2023.
60
d) Méthode du coût cible :

Cette méthode est utilisée pour fixer des objectifs de coûts spécifiques pour les
produits ou services de la banque participative. Elle implique une analyse détaillée des coûts
et des bénéfices attendus, permettant de déterminer le coût maximal acceptable pour atteindre
un niveau de rentabilité souhaité. Le coût cible guide la gestion des coûts en fixant des normes
à atteindre et en incitant à l'optimisation des processus et des ressources.96

e) Méthode du benchmarking : 97

Cette méthode consiste à comparer les coûts de la banque participative avec ceux de
ses concurrents ou d'autres institutions financières similaires. Le benchmarking permet
d'identifier les domaines où les coûts de la banque sont supérieurs à la moyenne du secteur et
de mettre en place des mesures d'amélioration. Cette méthode favorise l'adoption de
meilleures pratiques et l'optimisation des processus pour réduire les coûts et améliorer la
performance globale.

En utilisant ces méthodes d'analyse des coûts, les banques participatives peuvent
mieux comprendre leurs dépenses, optimiser leur allocation des ressources et prendre des
décisions éclairées en matière de gestion des coûts. Cela contribue à améliorer leur efficacité
opérationnelle, leur rentabilité et leur compétitivité sur le marché. En identifiant les sources de
coûts inutiles ou excessifs, les banques participatives peuvent mettre en place des mesures
d'économie, telles que l'optimisation des processus, la réduction des dépenses non essentielles
et la rationalisation des opérations.

96
RESSOUSRCE EN GESTION POUR L’INGENIEUR, « La méthode des couts cible »,
http://ressources.unit.eu/cours/kit-gestion-ingenieur/Chapitre-2/Compta-gestion-ingenieur/ING-P3-05/Pdf/ING-
P3-05.pdf, consulté le 26\05\2023.
97
TABLEAU, « Comment faire un benchmark de la concurrence »,
https://www.tableau.com/fr-fr/learn/articles/how-to-benchmark#:~:text=Il%20consiste
%20%C3%A0%20mesurer%20les,pour%20mieux%20atteindre%20vos%20objectifs., consulté le 26\05\2023.
61
2.1.1.4. Les avantages de l’analyse des coûts pour une
banque participative

L'analyse des coûts offre de nombreux avantages pour une banque participative, lui
permettant d'améliorer sa performance financière et opérationnelle. Voici quelques-uns des
avantages clés de l'analyse des coûts pour une banque participative :

a)Identification des sources d'inefficacité : 98

L'analyse des coûts permet à la banque participative d'identifier les sources


d'inefficacité et de gaspillage. En examinant en détail les différents postes de coûts, la banque
peut repérer les activités, les processus ou les départements qui nécessitent une amélioration
ou une optimisation. Cela permet de mettre en place des mesures correctives pour réduire les
coûts inutiles et améliorer l'efficacité globale des opérations.

b) Allocation efficace des ressources : 99

En comprenant les différents types de coûts et leur impact sur la rentabilité, l'analyse
des coûts aide la banque participative à allouer efficacement ses ressources. Elle permet de
déterminer les domaines où il est nécessaire d'investir davantage et ceux où des économies
peuvent être réalisées. Cela permet d'optimiser l'utilisation des ressources financières,
humaines et matérielles de la banque, contribuant ainsi à une meilleure rentabilité et à une
gestion plus efficiente.

c) Prise de décision éclairée : 100

L'analyse des coûts fournit à la banque participative les informations nécessaires pour
prendre des décisions éclairées. En comprenant les coûts associés à chaque produit, service ou
projet, la banque peut évaluer leur rentabilité potentielle et leur alignement avec les objectifs

98
BOULERNE Sandrine, SAHUT Jean-Michel, « les sources d’inefficacité des mécanismes de gouvernance de
l’entreprise », No : 33, 2010, https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2010-3-page-374.htm,
consulté le 26\05\2023.
99
KARTABLE, « Allocation des ressources », https://www.kartable.fr/ressources/ses/fiche-notion/allocation-
des-ressources/10489, consulté 26\05\2023.
100
BANK ALMAGHREB, « processus de prise de décision », https://www.bkam.ma/Politique-monetaire/Cadre-
strategique/Processus-de-prise-de-decision, consulté 26\05\2023.
62
stratégiques. Cela aide à prioriser les investissements, à identifier les opportunités de
croissance rentable et à prendre des décisions basées sur des données financières solides.

d) Amélioration de la compétitivité :

En analysant les coûts, la banque participative peut identifier les domaines où elle peut
réduire ses coûts ou améliorer son efficacité, ce qui lui confère un avantage concurrentiel.
Une gestion rigoureuse des coûts permet à la banque de proposer des produits et services à
des prix compétitifs tout en préservant sa rentabilité. Cela renforce sa position sur le marché
et lui permet de répondre aux attentes des clients en termes de tarifs attractifs. 101

e) Transparence financière :
L'analyse des coûts favorise la transparence financière au sein de la banque
participative. En comprenant et en communiquant clairement les coûts associés à chaque
activité, produit ou service, la banque renforce la confiance de ses clients, des régulateurs et
des investisseurs. Cela contribue à une meilleure gouvernance d'entreprise et à une image
positive de la banque en tant qu'institution financière éthique et transparente.102

En conclusion, l'analyse des coûts offre de nombreux avantages pour une banque
participative, allant de l'optimisation des ressources à la prise de décision éclairée. Elle
contribue à une meilleure performance financière, à une plus grande compétitivité et à une
transparence accrue. En intégrant une analyse des coûts rigoureuse dans leur processus de
gestion des coûts, les banques participatives peuvent améliorer leur rentabilité, leur efficacité
opérationnelle et leur position sur le marché. Cela leur permet également de mieux répondre
aux besoins et aux attentes de leurs clients, en proposant des produits et services à des prix
compétitifs.

101
BDC, « comment garder l’avantage compétitif »,
https://www.bdc.ca/fr/articles-outils/operations/acheter/chaine-approvisionnement-mondiale#:~:text=La
%20premi%C3%A8re%20chose%20%C3%A0%20faire,le%20marketing%20et%20la%20vente., consulté
26\05\2023.
102
DUHAMEL Jean-Christophe, FASTERLING Bjorn , REFAIT-ALEXANDRE Catherine, « La
transparence : outil de conciliation de la finance et du management »,2009, https://www.cairn.info/revue-
francaise-de-gestion-2009-8-page-59.htm, consulté 26\05\2023.
63
2.1.2. La gestion des coûts

La gestion des coûts est un élément essentiel de la gestion d'une entreprise. Elle vise à
identifier, analyser et contrôler les dépenses liées aux opérations et aux activités de
l'entreprise. Une gestion efficace des coûts permet de maximiser la rentabilité, d'améliorer
l'efficience opérationnelle et de prendre des décisions éclairées. L'objectif de la gestion des
coûts est de trouver le juste équilibre entre la maximisation des bénéfices et la minimisation
des dépenses, tout en maintenant la qualité et la satisfaction des clients. Cela nécessite une
analyse approfondie des différents types de coûts, tels que les coûts directs, les coûts indirects,
les coûts variables et les coûts fixes, ainsi que leur impact sur la rentabilité de l'entreprise.

2.1.2.1. la budgétisation des coûts 103

La budgétisation des coûts est une pratique essentielle dans la gestion financière des
entreprises, les banques, y compris les banques participatives. Elle consiste à élaborer un plan
financier détaillé qui identifie et alloue les ressources nécessaires à chaque activité de la
banque. Elle permet aux banques participatives de fixer des objectifs financiers clairs, de
contrôler leurs dépenses et d'optimiser l'utilisation des ressources disponibles. L'un des
principaux avantages de la budgétisation des coûts est qu'elle permet aux banques
participatives d'avoir une vision globale de leurs dépenses prévues, ce qui facilite la prise de
décisions éclairées. En élaborant un budget détaillé, la banque peut estimer les coûts associés
à chaque activité, tels que les coûts opérationnels, les coûts de personnel, les coûts de
l'information, etc. Cela permet d'avoir une vue d'ensemble des dépenses à engager et
d'anticiper les besoins en ressources financières.

La budgétisation des coûts offre également la possibilité de suivre et de contrôler les


dépenses réelles par rapport aux prévisions budgétaires. Cela permet d'identifier les écarts
éventuels entre les coûts réels et les coûts prévus, ce qui facilite la détection des erreurs, des
incohérences ou des dépenses excessives. En surveillant régulièrement les dépenses réelles et
en comparant les résultats avec les objectifs budgétaires, les banques participatives peuvent
prendre des mesures correctives en cas de déviations importantes. Elle contribue également à
une meilleure allocation des ressources financières. En ayant une vision claire des coûts liés à
chaque activité, la banque peut prendre des décisions éclairées quant à la répartition des
103
PRAXIS, « budgétisation et contrôle des couts », https://www.praxisframework.org/fr/knowledge/budgeting-
and-cost-control#:~:text=La%20budg%C3%A9tisation%20et%20le%20contr%C3%B4le,par%20rapport
%20%C3%A0%20ces%20budgets. Consulté 26\05\2023.
64
ressources entre les différentes parties de l'entreprise. Cela permet d'optimiser l'utilisation des
ressources financières limitées et de les allouer de manière stratégique pour maximiser la
rentabilité globale de la banque.

Enfin, la budgétisation des coûts facilite la planification à long terme et l'établissement


d'objectifs à moyen et long terme pour la banque participative. En prévoyant les dépenses
futures et en fixant des objectifs financiers, la banque peut élaborer des stratégies de
croissance et de développement cohérentes. Elle peut également évaluer la faisabilité de
nouveaux projets ou initiatives en termes de coûts et de ressources nécessaires. La
budgétisation des coûts est un outil précieux dans la gestion des banques participatives. Elle
permet d'estimer, de contrôler et d'optimiser les dépenses, de mieux allouer les ressources
financières et de planifier de manière stratégique. En adoptant une approche rigoureuse de la
budgétisation des coûts, les banques participatives peuvent améliorer leur rentabilité, leur
efficacité opérationnelle et leur position concurrentielle sur le marché financier.

2.1.2.2. la recherche d’efficacité

La recherche d'efficacité est un aspect crucial de la gestion des coûts dans les banques
participatives. Elle vise à optimiser les opérations et les processus internes de manière à
réduire les dépenses inutiles, à améliorer la productivité et à maximiser la rentabilité. La
recherche d'efficacité implique plusieurs mesures et initiatives visant à améliorer les
performances de la banque de manière globale.104

Une des stratégies clés de recherche d'efficacité est l'automatisation des processus. Les
banques participatives investissent dans des technologies de pointe pour automatiser les
tâches répétitives et à faible valeur ajoutée. Cela permet de réduire les erreurs, d'accélérer les
délais de traitement et de minimiser les coûts liés à la main-d'œuvre. Par exemple,
l'automatisation des processus de traitement des paiements ou des demandes de prêt permet de
gagner du temps et de réduire les coûts associés à ces opérations. Une autre mesure de
recherche d'efficacité est l'optimisation des flux de travail dont les banques participatives
analysent et revoient leurs processus internes afin d'identifier les étapes inutiles, les
redondances ou les goulots d'étranglement. En optimisant les flux de travail, la banque peut
éliminer les activités non essentielles, rationaliser les procédures et améliorer l'efficacité

104
OPEN EDITIONS JOURNAL, « problème d’efficacité et d’efficience »,
https://journals.openedition.org/ries/2993, consulté 26\05\2023.
65
globale de ses opérations. Cela permet de réduire les coûts associés aux ressources humaines,
aux matériels et aux infrastructures.105 Un autre aspect important de la recherche d'efficacité
est l'amélioration de la productivité des employés. Les banques participatives investissent
dans la formation et le développement des compétences de leurs employés afin d'accroître leur
expertise et leur efficacité dans l'exécution de leurs tâches. Cela permet d'optimiser
l'utilisation des ressources humaines et de maximiser leur contribution à la rentabilité de la
banque. La recherche d'efficacité implique une culture organisationnelle axée sur la gestion
responsable des coûts. Les banques participatives encouragent une mentalité d'efficacité et de
responsabilité dans toutes les équipes et départements. Cela peut se traduire par des incitations
à proposer des idées d'économies, des programmes de récompenses basés sur la performance,
et une sensibilisation globale à l'importance de l'efficacité et de la maîtrise des coûts. 106

En conclusion, la recherche d'efficacité est une composante essentielle de la gestion


des coûts dans les banques participatives. Elle implique l'utilisation de différentes stratégies
telles que l'automatisation des processus, l'optimisation des flux de travail, l'adoption de
technologies innovantes, l'amélioration de la productivité des employés et la promotion d'une
culture organisationnelle axée sur la gestion responsable des coûts. La recherche d'efficacité
permet aux banques participatives de réduire les dépenses inutiles, d'optimiser l'utilisation des
ressources et d'améliorer leur compétitivité sur le marché financier.

2.1.2.3. l’analyse des coûts par activité

L'analyse des coûts par activité, également connue sous le nom de méthode ABC
(Activity-Based Costing), est un outil puissant utilisé dans la gestion des coûts des banques
participatives. Cette approche permet d'attribuer les coûts aux différentes activités de
l'organisation, ce qui permet une meilleure compréhension des coûts associés à chaque
activité spécifique. Il repose sur le principe que les coûts sont générés par les activités
réalisées au sein de l'organisation. Elle vise à déterminer la quantité de ressources
consommées par chaque activité et à attribuer les coûts en fonction de cette consommation.
Cela permet de mieux évaluer la rentabilité des activités individuelles et d'identifier les

105
BLANKENBURG Erhard, « la recherche d’efficacité de la loi, réflexion sur l’étude de la mise en œuvre »,
1986, PP : 59-75, https://www.persee.fr/doc/dreso_0769-3362_1986_num_2_1_899, consulté 26\05\2023.
106
LA BANQUE DU CANADA, «A la recherche de l’efficacité », vol50, No 7, 1969, Montréal,
https://www.rbc.com/fr/notre-compagnie/histoire/bulletin/vol-50-n-7-juillet-1969-a-la-recherche-de-lefficacite/,
consulté 26\05\2023.
66
107
domaines où des améliorations peuvent être apportées pour réduire les coûts. Dans le
contexte des banques participatives, l'analyse des coûts par activité peut être utilisée pour
évaluer les coûts associés à des activités spécifiques telles que l'ouverture de comptes, le
traitement des transactions, la gestion des prêts, le service à la clientèle, etc. Cela permet à la
banque de comprendre les coûts associés à chaque étape du processus et d'identifier les
activités qui peuvent être rationalisées ou automatisées pour réduire les coûts.

L'analyse des coûts par activité implique généralement les étapes suivantes. Tout
d'abord, il est nécessaire d'identifier les activités clés de l'organisation. Cela peut être fait en
examinant les processus opérationnels et en identifiant les étapes spécifiques qui contribuent à
la création de valeur pour les clients. Ensuite, il est nécessaire de collecter des données sur la
consommation de ressources pour chaque activité. Cela peut inclure des informations sur les
heures de travail, les coûts des matériaux, les coûts énergétiques, etc. Une fois les données
sont collectées, il est possible d'attribuer les coûts aux activités en utilisant différentes
méthodes d'allocation. Une fois les coûts attribués, il est possible d'analyser les résultats pour
évaluer la rentabilité des activités individuelles. Cela permet d'identifier les activités qui sont
les plus coûteuses et qui pourraient nécessiter des améliorations pour réduire les coûts. Par
exemple, si l'analyse révèle que le processus de traitement des prêts est particulièrement
coûteux, la banque peut explorer des moyens d'automatiser certaines étapes ou de simplifier
les procédures pour réduire les coûts associés à cette activité. 108 L’analyse des coûts par
activité est un outil précieux pour les banques participatives. Elle permet de comprendre les
coûts associés à chaque activité spécifique et d'identifier les domaines où des améliorations
peuvent être apportées pour réduire les coûts. En utilisant cette approche, la banque
participative peut obtenir une vision plus précise des coûts liés à ses opérations et prendre des
décisions éclairées pour améliorer son efficacité et sa rentabilité. Elle offre plusieurs
avantages pour les banques participatives. Tout d'abord, elle permet une meilleure allocation
des ressources en identifiant les activités qui consomment le plus de ressources et en
concentrant les efforts sur leur optimisation. Cela permet d'éviter le gaspillage de ressources
et de maximiser l'utilisation efficiente des capacités disponibles. 109 Ensuite, cette méthode
107
KOEHL Jean-Luc, «cours de gestion, chapitre 5 : les couts a base d’activités » , France, 2012,
http://ressources.aunege.fr/nuxeo/site/esupversions/641b70a0-c868-4cf6-bc9f-2147eee2081e#:~:text=La%20m
%C3%A9thode%20des%20co%C3%BBts%20%C3%A0%20base%20d'activit%C3%A9s%20est%20une,pour
%20suivre%20leurs%20co%C3%BBts%20indirects., consulté 26\05\2023.
108
COMPTA ONLINE, «Méthode ABC : quelles étapes pour sa mise en place », 2022, https://www.compta-
online.com/methode-abc-quelles-etapes-pour-sa-mise-en-place-ao3299 , consulté 26\05\2023.
109
OPPSUS, « comptabilité de gestion (analytique) : les clés pour optimiser vos couts et votre rentabilité », 2023,
https://oppsup.com/cours/comptabilite-de-gestion-analytique-les-cles-pour-optimiser-vos-couts-et-votre-
rentabilite/, consulté 26\05\2023.
67
permet de mieux comprendre les coûts cachés ou indirects associés à certaines activités. Par
exemple, une activité qui semble peu coûteuse à première vue peut en réalité entraîner des
coûts indirects importants, tels que des coûts de coordination. En identifiant ces coûts cachés,
la banque participative peut prendre des mesures pour les réduire et améliorer sa performance
globale.

En outre, l'analyse des coûts par activité favorise une culture de responsabilité et de
transparence au sein de l'organisation. En comprenant les coûts associés à chaque activité, les
employés peuvent mieux apprécier l'impact de leurs actions sur les résultats financiers de la
banque. Cela encourage une utilisation responsable des ressources et stimule l'innovation et
l'efficacité.

2.1.2.4. le contrôle des coûts

Le contrôle des coûts est un élément essentiel de la gestion financière d'une banque
participative. Il s'agit d'un processus continu visant à surveiller, analyser et réduire les coûts
afin d'optimiser l'utilisation des ressources et d'améliorer la rentabilité de l'organisation.

Le contrôle des coûts implique plusieurs étapes. Tout d'abord, il est nécessaire
d'identifier et de quantifier les différents types de coûts auxquels la banque est confrontée.
Cela comprend les coûts opérationnels, ainsi que les coûts liés aux investissements et aux
projets spécifiques. Une fois les coûts identifiés, il est important de mettre en place des
mécanismes de suivi et de collecte de données pour surveiller de près les dépenses. Cela peut
inclure l'utilisation de systèmes de gestion des coûts, la tenue de registres détaillés des
dépenses et la mise en place de procédures de validation des achats. L'analyse régulière des
coûts est une étape clé du contrôle des coûts. Elle permet de comparer les dépenses réelles aux
budgets prévus, d'identifier les écarts et d'explorer les raisons de ces écarts. L'analyse des
coûts peut également révéler des opportunités d'amélioration de l'efficacité et de réduction des
coûts.110

Enfin, le contrôle des coûts implique une surveillance continue des résultats et des
ajustements en fonction des changements dans l'environnement économique, les
réglementations ou les besoins des clients. Il s'agit d'un processus dynamique qui nécessite
une attention constante et une réactivité aux changements.il joue un rôle crucial dans la
110
TEAM ASANA, «Contrôle des couts : surveiller les dépenses de projet pour plus de rentabilité% », 2022,
https://asana.com/fr/resources/cost-control, consulté 26\05\2023.
68
gestion financière des banques. En mettant en place des mécanismes de suivi, d'analyse et
d'ajustement des coûts, la banque peut optimiser l'utilisation de ses ressources, améliorer sa
rentabilité et maintenir sa compétitivité sur le marché des banques participatives.

2.1.3. L’évaluation de l’investissement

L'évaluation de l'investissement est une étape cruciale dans le processus de prise de


décision financière. Lorsqu'une entreprise envisage d'investir dans de nouveaux projets, elle
doit évaluer attentivement les avantages potentiels par rapport aux coûts et aux risques
associés. Cette évaluation permet de déterminer la viabilité financière d'un investissement et
d'orienter les décisions vers les opportunités les plus rentables.

2.1.3.1. Méthode d’évaluation des investissements

Les méthodes d'évaluation des investissements sont des outils essentiels utilisés par les
institutions financières, telles qu'AL AKHDAR Bank, pour évaluer la rentabilité et la
faisabilité des projets d'investissement. Ces méthodes permettent d'analyser les flux de
trésorerie attendus, les risques associés et les avantages financiers potentiels. Dans cette
section, nous explorerons quelques-unes des méthodes couramment utilisées dans l'évaluation
des investissements.

a)Valeur actuelle nette (VAN) :


La VAN est une méthode qui permet d'évaluer la rentabilité d'un investissement en
actualisant les flux de trésorerie futurs. Elle consiste à estimer les flux de trésorerie attendus
sur la durée de vie du projet, puis à les actualiser en utilisant un taux d'actualisation approprié.
Si la VAN est positive, cela indique que l'investissement est rentable.111

b) Taux de rentabilité interne (TRI) : 112

111
WXPERT COMPTABLE, «Calcul de la valeur actuelle nette (VAN) : définition, utilité », https://www.l-
expert-comptable.com/a/6272-calcul-de-la-valeur-actuelle-nette-van-definition-utilite.html#:~:text=La
%20valeur%20actuelle%20nette%20(VAN)%20est%20un%20indicateur%20financier%20qui,%C3%AAtre
%20actualis%C3%A9s%20%C3%A0%20un%20taux., 27\05\2023.
112
BIRAMANE Hamza, « le taux de rentabilité interne : vérifier la pertinence d’un investissement », 2022,
https://www.compta-online.com/le-taux-de-rentabilite-interne-un-critere-performant-pour-verifier-la-pertinence-
un-investissement ao3118#:~:text=Le%20taux%20de%20rentabilit%C3%A9%20interne%20ou%20taux%20de
%20rendement%20interne,la%20rentabilit%C3%A9%20d'un%20investissement., consulté le 28\05\2023
69
Le TRI est le taux de rendement qui égalise la VAN à zéro. Il représente le taux
d'intérêt implicite de l'investissement. Si le TRI est supérieur au taux d'actualisation utilisé,
cela signifie que l'investissement est rentable.

c) Délai de récupération (payback) : 113

Le délai de récupération est le temps nécessaire pour récupérer l'investissement initial


à partir des flux de trésorerie générés. Il est calculé en divisant l'investissement initial par les
flux de trésorerie annuels attendus. Plus le délai de récupération est court, plus
l'investissement est considéré comme rentable.

d) Indice de rentabilité :

L'indice de rentabilité compare les avantages financiers d'un investissement à son coût
initial. Il est calculé en divisant la somme des flux de trésorerie actualisés par l'investissement
initial. Un indice supérieur à 1 indique que l'investissement est rentable.

e) Méthode du taux de rendement comptable (ARR) : 114

L'ARR mesure la rentabilité d'un investissement en divisant le bénéfice annuel moyen par
l'investissement initial. Il exprime le taux de rendement moyen du projet sur sa durée de vie.

Ces méthodes d'évaluation des investissements fournissent des outils essentiels pour
prendre des décisions éclairées sur les projets d'investissement. Il convient de noter que
chaque méthode a ses avantages et ses limitations, et qu'il est souvent préférable d'utiliser
plusieurs méthodes en conjonction pour obtenir une évaluation plus complète. Les banques
participatives utilise ces méthodes d'évaluation des investissements pour analyser et
sélectionner les projets les plus viables et rentables. En utilisant des critères financiers,
stratégiques et éthiques, la banque peut prendre des décisions équilibrées et investir dans des
projets qui contribuent à sa croissance durable et à la réalisation de ses objectifs à long terme.

113
BIRAMANE Houssam, « le délai de récupération : mesurer le risque de liquidité d’un investissement », 2021,
https://www.compta-online.com/le-delai-de-recuperation-mesurer-le-risque-de-liquidite-un-investissement-
ao3119#:~:text=Qu'est%2Dce%20qu',co%C3%BBt%20subi%20par%20l'investissement. , consulté le
28\05\2023.
114
JOB PHONING, « définition de AAR », https://jobphoning.com/dictionnaire/arr#, consulté le 28\05\2023.
70
2.1.3.2. L’analyse des flux de trésorerie

L'analyse des flux de trésorerie est un aspect essentiel de l'évaluation financière des
investissements pour les banques participatives. Cette méthode permet d'examiner et d'estimer
les flux de trésorerie entrants et sortants associés à un projet d'investissement spécifique. Dans
cette section, nous explorerons l'importance de l'analyse des flux de trésorerie et son impact
sur la prise de décision financière.

L'analyse des flux de trésorerie consiste à examiner de manière détaillée les revenus et
les dépenses liés à un investissement sur une période donnée. Cela inclut les entrées de
trésorerie provenant des revenus générés par le projet, ainsi que les sorties de trésorerie
découlant des coûts d'exploitation, des dépenses d'investissement et d'autres dépenses liées au
projet. L'estimation précise des flux de trésorerie est cruciale pour évaluer la rentabilité d'un
investissement. Les prévisions doivent être basées sur des données fiables et des hypothèses
réalistes concernant les revenus futurs et les coûts associés. Il est également important de
prendre en compte les facteurs externes qui pourraient avoir un impact sur les flux de
trésorerie, tels que les fluctuations du marché, les changements réglementaires ou les risques
spécifiques au secteur.115

En analysant les flux de trésorerie attendus, la banque peut évaluer la viabilité


financière d'un investissement. Il est essentiel de comparer les revenus et les dépenses sur
toute la durée de vie du projet, en tenant compte de l'horizon temporel approprié et en utilisant
un taux d'actualisation approprié pour prendre en compte la valeur temporelle de l'argent.
Cette analyse des flux de trésorerie permet également de mesurer la capacité d'un
investissement à générer un flux de trésorerie positif et à créer de la valeur pour la banque.
Elle fournit des informations précieuses sur la rentabilité attendue, le délai de récupération et
le risque financier associé à l'investissement. En utilisant des techniques d'analyse des flux de
trésorerie telles que l'actualisation des flux de trésorerie, la VAN ou le TRI, la banque
participative peut prendre des décisions éclairées concernant les projets d'investissement.
Cette analyse permet de déterminer la valeur ajoutée potentielle d'un projet, son impact sur les
objectifs stratégiques de la banque et sa contribution globale à la performance financière. 116
115
AMERICAN EXPRESS, « l’importance de l’analyse des flux de trésorerie pour votre entreprise », 2020,
https://www.americanexpress.com/fr-ca/entreprise/trends-and-insights/articles/l-importance-de-l-analyse-des-
flux-de-tresorerie-pour-votre-entreprise/#:~:text=Le%20processus%20d'analyse%20simple,les%20d
%C3%A9penses%20%C3%A0%20court%20terme., consulté le 28\05\2023.
116
SION Michel, «mener l’analyse par les flux de trésorerie », https://www.cegos.fr/ressources/mag/fonction-
financiere/finance/mener-lanalyse-flux-de-tresorerie-partie-1, consulté le 28\05\2023.
71
En résumé, l'analyse des flux de trésorerie est un outil essentiel pour évaluer la
viabilité financière des investissements. Les banques participatives utilisent cette analyse pour
estimer les revenus et les dépenses futurs, évaluer la rentabilité attendue et prendre des
décisions éclairées sur les projets d'investissement. Une analyse précise des flux de trésorerie
permet d'optimiser l'allocation des ressources et de promouvoir une croissance financière
solide et durable pour la banque.

2.1.3.3. Les critères d’évaluation des investissements

Les critères d'évaluation des investissements jouent un rôle crucial dans la prise de
décision financière d'une banque participative. Ces critères fournissent un cadre pour évaluer
la rentabilité, le risque et l'adéquation stratégique des projets d'investissement.

a)Rentabilité financière :
La rentabilité financière est l'un des critères les plus importants dans l'évaluation des
investissements. Il s'agit d'estimer les rendements financiers attendus en termes de flux de
trésorerie, de bénéfices et de rendements sur investissement. Les projets d'investissement
doivent générer un flux de trésorerie positif et offrir des rendements attractifs pour être
considérés comme rentables.117

b) Alignement stratégique :

L'alignement stratégique fait référence à la compatibilité d'un investissement avec les


objectifs stratégiques à long terme de la banque. Les projets doivent contribuer à la réalisation
de la mission, de la vision et des objectifs stratégiques des banques participatives. Ils doivent
être cohérents avec la stratégie de croissance et les priorités de la banque. 118

117
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMIQUES, « rentabilité
financière nette », 2019, https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c2058#:~:text=La%20rentabilit
%C3%A9%20financi%C3%A8re%20mesure%20la,la%20capacit%C3%A9%20d'autofinancement%20nette,
Consulté le 28\05\2023.
118
MONTEREMAL Jennifer, « l’alignement stratégique, la solution pour que l’opérationnel suive enfin la
stratégie d’entreprise », 2021, https://www.appvizer.fr/magazine/operations/ppm/alignement-strategique ,
Consulté le 28\05\2023.
72
c) Adéquation avec les principes de la finance islamique :
Une banque participative étant une institution financière conforme à la charia, il est
essentiel que les investissements respectent les principes éthiques et juridiques de la finance
islamique. Les projets doivent être conformes aux principes de l'interdiction de l'intérêt, de
l'interdiction de l'incertitude et de l'interdiction des activités illicites. 119

d) Gestion des risques :

La gestion des risques est un critère essentiel dans l'évaluation des investissements. La
banque doit évaluer les risques associés à chaque projet, tels que les risques opérationnels, les
risques financiers, les risques réglementaires et les risques spécifiques au secteur. La banque
doit prendre en compte ces risques et mettre en place des mesures appropriées pour les
gérer.120

En utilisant ces critères d'évaluation des investissements, la banque peut prendre des
décisions éclairées sur les projets d'investissement. La combinaison de la rentabilité
financière, de l'alignement stratégique, de l'adéquation avec les principes de la finance
islamique et de la gestion des risques permet à la banque de sélectionner les investissements
les plus viables et les plus conformes à ses valeurs et objectifs. Les critères d'évaluation des
investissements fournissent un cadre pour évaluer la rentabilité, le risque et l'adéquation
stratégique des projets d'investissement. La banque participative utilise ces critères pour
prendre des décisions éclairées sur les investissements, en tenant compte de la rentabilité
financière, de l'alignement stratégique, de l'adéquation avec les principes de la finance
islamique et de la gestion des risques. Cette approche permet à la banque de maximiser la
création de valeur et de promouvoir une croissance durable dans le respect des principes de la
finance islamique.121

119
MINISTERE DE L’ECONOMIE DES FINANCES ET DE LA SOUVERAIETE INDUSTRIELLE ET
NUMERIQUE, « QU’EST-CE QUE LA FINANCE ISLAMIQUE ? »,
https://www.economie.gouv.fr/cedef/finance-islamique#:~:text=Le%20terme%20finance%20islamique
%20recouvre,tabac%2C%20paris%20sur%20les%20jeux%2C, Consulté le 28\05\2023.
120
KEIZER Bernard, « la gestion des risques dans les banques », https://www.persee.fr/doc/ecofi_0987-
3368_1993_num_27_4_2442, Consulté le 28\05\2023.
121
TOUMI Kaouther, VIVIANI Jean-Laurent, « le risque lie aux comptes d’investissement participatifs : un
risque propre aux banques islamiques », No : 259-260, 2013, https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-
gestion-2013-1-page-131.htm , consulté le 28\05\2023.
73
En plus de ces critères, les banques utilisent également d'autres méthodes d'évaluation
des investissements, telles que l'analyse coût-bénéfice, l'analyse de sensibilité et l'analyse
du risque. Ces méthodes permettent d'approfondir l'évaluation des investissements et de
prendre en compte les facteurs externes et internes qui peuvent influencer leur rentabilité et
leur viabilité. L'analyse coût-bénéfice permet d'évaluer les avantages et les coûts associés à un
investissement en les quantifiant en termes monétaires. 122 Cela permet de comparer les
bénéfices attendus aux coûts estimés et d'évaluer si l'investissement est économiquement
viable. L'analyse de sensibilité est utilisée pour évaluer l'impact des variations des paramètres
clés sur la rentabilité d'un investissement. Cela permet de comprendre la sensibilité de
l'investissement aux changements potentiels et d'identifier les facteurs les plus critiques qui
peuvent influencer les résultats financiers. L'analyse du risque évalue les risques associés à un
investissement et permet de prendre des mesures appropriées pour les atténuer. Cela implique
d'identifier les sources de risque, d'estimer leur probabilité d'occurrence et leur impact
financier, et de développer des stratégies de gestion des risques pour réduire leur impact
négatif sur l'investissement. En utilisant ces méthodes d'évaluation des investissements et en
prenant en compte les critères mentionnés précédemment, la banque peut prendre des bons
décisions sur les investissements qui soutiennent sa croissance financière tout en respectant
les principes éthiques de la finance islamique.123

En conclusion, l'évaluation des investissements est un processus essentiel pour les


banques participatives. Elle repose sur des critères tels que la rentabilité financière,
l'alignement stratégique, l'adéquation avec les principes de la finance islamique et la gestion
des risques. En utilisant des méthodes d'évaluation telles que l'analyse coût-bénéfice, l'analyse
de sensibilité et l'analyse du risque, la banque peut prendre des décisions informées sur les
investissements qui contribuent à sa croissance et à son succès à long terme.

2.1.3.4. Suivi et évaluation des investissements

Le suivi et l'évaluation des investissements sont des processus importants pour les
banques participatives afin de mesurer l'efficacité et les résultats des investissements réalisés.

122
PRAXIS, « Evaluation des investissements », https://www.praxisframework.org/fr/knowledge/investment-
appraisal, consulté le 28\05\2023.
123
EL KHATTABI Mohammed, SABRI Mohamed, ZAHID Abdelkahar, «la gestion des risqué des banques
participatives marocaines », VOL 4, Maroc, 2023, 934-Article Text-2347-1-10-20230213 (16).pdf, consulté le
28\05\2023.
74
Ces activités permettent d'évaluer si les objectifs fixés ont été atteints et d'identifier les
éventuelles améliorations ou ajustements nécessaires.

Le suivi des investissements implique de collecter et d'analyser les données pertinentes


sur les performances des investissements réalisés. Cela peut inclure des informations
financières telles que les revenus générés, les coûts associés, les bénéfices réalisés, ainsi que
des indicateurs non financiers tels que la satisfaction des clients, l'impact social ou
environnemental, etc. Le suivi permet de mesurer la rentabilité et les performances des
investissements et de comparer les résultats obtenus avec les attentes initiales. L'évaluation
des investissements vise à analyser les résultats des investissements à un niveau plus
approfondi. Cela implique une évaluation critique de la pertinence, de l'efficacité, de
l'efficience et de l'impact des investissements réalisés. L'évaluation peut être réalisée à l'aide
de méthodes telles que l'analyse coût-bénéfice, l'analyse de rentabilité, l'évaluation de l'impact
social, etc. L'objectif est de comprendre les forces et les faiblesses des investissements,
d'identifier les facteurs de succès ou d'échec, et d'utiliser ces informations pour prendre des
décisions futures plus éclairées. Le suivi et l'évaluation des investissements permettent aux
banques de tirer des enseignements de ses investissements passés et d'améliorer ses pratiques
d'investissement. Cela permet d'optimiser l'allocation des ressources, d'identifier les domaines
d'amélioration et de maximiser la création de valeur pour les parties prenantes. De plus, cela
renforce la transparence et la responsabilité de la banque envers ses actionnaires, ses clients et
la société dans son ensemble.124

En conclusion, le suivi et l'évaluation des investissements c’est un processus essentiel


qui permet de mesurer l'efficacité et les résultats des investissements réalisés, d'identifier les
forces et les faiblesses, et de prendre des décisions éclairées pour l'avenir. En améliorant
continuellement ces processus, la banque peut renforcer sa performance financière, son
impact social et son alignement avec les principes de la finance islamique.

2.1.4. L’impact des coûts et des investissements sur la


performance

L'impact des coûts et des investissements sur la performance d'une banque


participative est un aspect crucial de sa réussite financière et opérationnelle. La gestion
124
AFRICAN DEVELOPMENT BANK, « analyse financière et évaluation des projets : suivi et évaluation »,
https://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Procurement/Project-related-Procurement/
GFA07_FR_Suivi%20et%20evaluation.pdf , consulté le 27\05\2023.
75
judicieuse des coûts permet à la banque de maintenir une rentabilité saine en minimisant les
dépenses tout en préservant la qualité des services offerts. Parallèlement, les investissements
stratégiques permettent à la banque de développer son activité, d'innover et de rester
compétitive sur le marché. En équilibrant efficacement les coûts et les investissements, une
banque participative peut maximiser ses bénéfices, améliorer sa performance globale et
fournir une valeur ajoutée à ses clients conformément aux principes de la finance islamique.

2.1.4.1. la performance des banques participatives

Chaque organisation accorde une grande attention à sa performance, qu'il s'agisse de


sociétés commerciales, d'institutions financières ou de banques participatives. Dans le
contexte des banques participatives, la performance revêt une importance particulière en
raison de la nature spécifique de ces institutions conformes à la charia. L'évaluation de la
performance des banques participatives repose sur trois critères, la pertinence, l'efficacité et
l'efficience qui jouent un rôle clé125.

L'évaluation de la performance des banques participatives repose sur plusieurs critères


clés, notamment la pertinence, l'efficacité et l'efficience. Ces éléments sont essentiels pour
mesurer l'impact global de ces institutions conformes à la charia et leur capacité à atteindre
leurs objectifs financiers et sociaux. Dans cette section, nous examinerons de plus près chacun
de ces critères et leur importance pour évaluer la performance des banques participatives 126.

La pertinence est un facteur déterminant pour mesurer la performance des banques


participatives. Cela concerne la capacité de ces institutions à proposer des produits et services
adaptés aux besoins spécifiques de leurs clients conformément aux principes de la finance
islamique. Une banque participative doit veiller à ce que ses offres financières soient
conformes aux exigences éthiques et juridiques de la charia, en évitant les activités illicites et
en favorisant la transparence.127

125
BOURGEL Robert, « les indicateurs »,
https://pnrs.ensosp.fr/Plateformes/Management/Fiches-pratiques/Pilotage-des-Organisations/Les-indicateurs/
(print)/1#:~:text=l'efficacit%C3%A9%20permet%20de%20savoir,ad%C3%A9quats%20pour%20atteindre
%20ses%20objectifs., consulté le 27\05\2023.
126
BOURGEL Robert, « les indicateurs »,
https://pnrs.ensosp.fr/Plateformes/Management/Fiches-pratiques/Pilotage-des-Organisations/Les-indicateurs/
(print)/1#:~:text=l'efficacit%C3%A9%20permet%20de%20savoir,ad%C3%A9quats%20pour%20atteindre
%20ses%20objectifs., consulté le 27\05\2023.
127
ENSOSP, « Les indicateur », https://pnrs.ensosp.fr/Plateformes/Management/Fiches-pratiques/Pilotage-des-
Organisations/Les-indicateurs/(print)/1, consulté le 27\05\2023.
76
L'efficacité est un autre aspect crucial de la performance des banques participatives.
Cela concerne l'aptitude d'une banque à atteindre ses objectifs de manière efficace, en utilisant
de manière optimale ses ressources. Une gestion efficace des coûts, une utilisation appropriée
des technologies et des processus de travail efficients sont des facteurs clés pour améliorer
l'efficacité d'une banque participative. Cela permet de réduire les dépenses inutiles,
d'améliorer la qualité des services et de maximiser la rentabilité.128

L'efficience est également un critère important pour évaluer la performance des


banques participatives. Il s'agit de la capacité d'une banque à produire des résultats optimaux
en utilisant le moins de ressources possible. Une gestion efficace des coûts, des opérations
rationalisées et une utilisation judicieuse de la technologie peuvent contribuer à accroître
l'efficience d'une banque participative. Cela permet d'optimiser l'utilisation des ressources
financières, humaines et matérielles, tout en maintenant des niveaux élevés de qualité et de
satisfaction client.129

La pertinence, l'efficacité et l'efficience sont des critères clés pour évaluer la


performance des banques participatives. Une banque qui parvient à proposer des produits et
services pertinents, à atteindre ses objectifs de manière efficace et à optimiser l'utilisation de
ses ressources sera mieux positionnée pour obtenir des résultats positifs sur les plans financier
et social. Cependant, il est important de noter que ces critères doivent être évalués dans le
contexte spécifique des principes de la finance islamique et des attentes des parties prenantes
de ces institutions.130

La performance des banques participatives revêt une importance primordiale dans le


contexte de la finance islamique. Ces institutions financières sont guidées par des principes
éthiques et religieux qui influencent leur approche commerciale et leur interaction avec les
clients. L'évaluation de leur performance ne se limite pas uniquement aux résultats financiers,
mais englobe également des aspects tels que la conformité aux principes de la charia, la
131
satisfaction client, l'impact social et la durabilité. Elle peut être mesurée à travers plusieurs
128
BLOG GESTION DE PROJET, « efficacité et performance », https://blog-gestion-de-projet.com/efficacite-
performance/, consulté le 27\05\2023.
129
BITAR Mohammad, PEILLEX Jonatha, « performances des banques islamiques vs banques
conventionnelles : quelles exigences en matière de fonds propres réglementaires ? », Vol.70, 2019, PP :495-537,
https://www.cairn.info/revue-economique-2019-4-page-495.htm, consulté le 27\05\2023.
130
SALGADO Melchlor, « la performance, une dimension fondamentale pour l’évaluation des entreprises et des
organisations », https://hal.science/hal-00842219/document, consulté le 27\05\2023.
131
BITAR Mohammad, PEILLEX Jonatha, « performances des banques islamiques vs banques
conventionnelles : quelles exigences en matière de fonds propres réglementaires ? », Vol.70, 2019, PP :495-537,
https://www.cairn.info/revue-economique-2019-4-page-495.htm, consulté le 27\05\2023.
77
indicateurs clés. Tout d'abord, il y a la rentabilité, qui évalue la capacité d'une banque à
générer des bénéfices tout en respectant les principes de la finance islamique. Cela implique
de maximiser les revenus et de contrôler les coûts de manière efficace. Ensuite, la qualité des
actifs est un élément crucial de la performance. Les banques participatives doivent s'assurer
que leurs actifs sont conformes à la charia et qu'ils présentent un faible risque de non-
remboursement. La gestion des risques est également un aspect essentiel de la performance,
car les banques participatives doivent identifier, évaluer et gérer de manière proactive les
132
risques inhérents à leurs activités. La satisfaction client est aussi un indicateur clé de la
performance. Il est important que les clients se sentent bien servis, en bénéficiant de produits
et services conformes à leurs besoins et valeurs islamiques. La fidélité et la rétention des
clients sont également des facteurs déterminants pour évaluer la performance à long terme.
L’impact social et la durabilité sont des dimensions de plus en plus considérées dans
l'évaluation de la performance des banques participatives. Elles concernent l'engagement
envers la responsabilité sociale, la contribution au développement économique local, la
promotion de l'inclusion financière et la protection de l'environnement.133

En somme, la performance des banques participatives est multi facette, alliant des
résultats financiers solides à une conformité aux principes de la charia, une satisfaction client
élevée, une gestion des risques efficace et un impact social positif. Cela nécessite une
approche holistique et équilibrée de la gestion, qui intègre les objectifs financiers, éthiques et
sociaux pour garantir une performance durable et responsable.

Deux indicateurs financiers clés utilisés pour évaluer la performance des banques
participatives sont le Return on Assets (ROA) et le Return on Equity (ROE). Ces mesures
fournissent des informations précieuses sur la rentabilité et l'efficacité de l'utilisation des
ressources financières d'une banque participative.134

-Le Return on Assets (ROA) est un ratio qui mesure la rentabilité d'une banque en
comparant son résultat net à ses actifs totaux. Il indique le rendement généré par chaque unité
monétaire investie dans les actifs de la banque. Un ROA élevé indique une rentabilité plus
132
JMILI Nesrine, « la performance bancaire entre banque islamique et banque conventionnelle: application de la
méthode multicritère (cas de la Tunisie) » vol2, 2018, Tunisie, 9017-28105-1-PB.pdf, consulté le 27\05\2023.
133
WINTER Jade, « Quels KPIs pour mesurer la satisfaction client ? », 2020,
https://blog.smart-tribune.com/fr/satisfaction-client-kpi#:~:text=Une%20multitude%20de%20statistiques
%20ou,dans%20les%20tableaux%20de%20bord. Consulté le 27\05\2023.
134
HEEM Gregory, « la performance du secteur bancaire : d’une performance durable ? », 2021,
https://shs.hal.science/halshs-03339228#:~:text=Dans%20le%20secteur%20bancaire%20la, d’interm
%C3%A9diation%20et%20des%20commissions. Consulté le 27\05\2023.
78
importante, ce qui signifie que la banque est capable de générer des bénéfices solides par
rapport à ses actifs135.

-Le Return on Equity (ROE), quant à lui, évalue la rentabilité pour les actionnaires d'une
banque participative. Il mesure le rendement sur les capitaux propres investis dans
l'entreprise. Le ROE est calculé en divisant le résultat net par les capitaux propres. Un ROE
élevé indique que la banque est capable de générer un retour significatif pour ses
actionnaires.136

Ces deux indicateurs, le ROA et le ROE, fournissent une vision complémentaire de la


performance d'une banque participative. Un ROA élevé indique une rentabilité solide des
actifs, tandis qu'un ROE élevé reflète une rentabilité solide pour les actionnaires. En
combinant ces mesures, il est possible d'évaluer la capacité d'une banque participative à
utiliser efficacement ses ressources pour générer des bénéfices à la fois pour elle-même et
pour ses actionnaires. Il convient de noter que les niveaux de ROA et de ROE peuvent varier
en fonction de plusieurs facteurs, tels que la taille de la banque, la qualité de ses actifs, la
gestion des risques, les coûts opérationnels et les stratégies de croissance. Une analyse
approfondie de ces ratios permet d'identifier les domaines où des améliorations peuvent être
apportées pour renforcer la performance et maximiser la rentabilité. Toutefois, il est important
de prendre en compte d'autres mesures et indicateurs, notamment ceux liés à la conformité
aux principes de la charia, à la satisfaction client, à l'impact social et à la durabilité, pour
obtenir une évaluation globale et équilibrée de la performance d'une banque participative. 137

En analysant ces différents aspects, nous pourrons mieux comprendre comment les
banques participatives peuvent renforcer leur performance, leur compétitivité et leur impact
social. L'objectif ultime est de fournir des informations et des recommandations précieuses
pour aider ces institutions à maximiser leurs résultats tout en restant fidèles aux principes de
la finance islamique.

135
OOREKA, « analyse de la performance d’une Enterprise », 2023,
https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/461903/return-on-assets#:~:text=Le%20Return%20On%20Assets%20
(ROA,%C3%A0%20partir%20de%20ses%20ressources. consulté le 27\05\2023.
136
JDN, « ROE (return on equity): définition, calcul, interprétation»,
https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-comptable-et-fiscal/1445162-roe-return-on-equity-definition-
simple-calcul-interpretation/, consulté le 27\05\2023.
137
SRAIRI Samir Abderrazek, «analyse des déterminants de la rentabilité des banques commerciales
saoudiennes », revue Marocaine de gestion d’économie, 2010, Maroc, 4665-12893-1-SM.pdf, consulté le
27\05\2023.
79
2.1.4.2. l’impact des coûts sur la performance

L'impact des coûts sur la performance d'une banque participative est un aspect crucial
à prendre en compte dans la gestion financière et opérationnelle de l'institution. Les coûts ont
un impact direct sur la rentabilité, l'efficacité et la compétitivité de la banque. Dans cette
section, nous examinerons l'importance des coûts et leur influence sur la performance globale
des banques participatives.

Tout d'abord, les coûts ont un impact direct sur la rentabilité d'une banque
participative. Des coûts élevés peuvent réduire les marges bénéficiaires et affecter la capacité
de la banque à générer des revenus solides. Il est essentiel pour une banque participative de
gérer ses coûts de manière efficace afin d'améliorer sa rentabilité globale. Cela peut inclure la
réduction des coûts opérationnels, la rationalisation des processus, l'optimisation de
l'utilisation des ressources et la négociation de contrats avec les fournisseurs. Ensuite, les
coûts peuvent influencer l'efficacité de la banque participative. Des coûts élevés peuvent
entraîner une utilisation inefficace des ressources, ce qui peut ralentir les processus, limiter la
capacité d'innovation et réduire la réactivité de la banque face aux demandes changeantes du
marché. Une gestion rigoureuse des coûts permet d'améliorer l'efficacité opérationnelle,
d'optimiser les processus internes et de garantir une utilisation efficiente des ressources
disponibles.138 De plus, les coûts peuvent avoir un impact sur la compétitivité de la banque
participative. Dans un environnement concurrentiel, une gestion efficace des coûts peut
permettre à une banque de proposer des produits et services attractifs à des tarifs compétitifs.
Cela peut lui conférer un avantage concurrentiel, attirer de nouveaux clients et renforcer sa
position sur le marché. Les coûts peuvent également avoir un impact sur la perception des
clients vis-à-vis de la banque participative. Des coûts excessifs peuvent se traduire par des
tarifs élevés pour les produits et services, ce qui peut dissuader certains clients potentiels de
choisir la banque. Une gestion prudente des coûts peut contribuer à maintenir des tarifs
compétitifs, renforcer la confiance des clients et favoriser leur fidélité à long terme. 139

En conclusion, l'impact des coûts sur la performance d'une banque participative est
significatif. Une gestion efficace des coûts peut améliorer la rentabilité, renforcer l'efficacité
opérationnelle, accroître la compétitivité et favoriser la satisfaction des clients. Il est essentiel
pour les banques participatives de mettre en place des stratégies de gestion des coûts

138
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
139
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
80
efficaces, de surveiller en permanence les coûts et d'identifier les opportunités d'optimisation
pour garantir une performance financière solide et durable.

2.1.4.3. l’impact des investissements sur la performance

L'impact des investissements sur la performance d'une banque participative est un


aspect clé à considérer dans la gestion stratégique de l'institution financière. Les
investissements peuvent avoir un impact significatif sur la rentabilité, la croissance et la
compétitivité de la banque. Dans cette section, nous examinerons l'importance des
investissements et leur influence sur la performance globale des banques participatives.

Tout d'abord, les investissements peuvent contribuer à stimuler la croissance et la


rentabilité de la banque participative. Des investissements judicieux dans des initiatives
stratégiques telles que l'expansion de réseau, le développement de nouveaux produits et
services, l'amélioration des technologies et l'acquisition de talents peuvent générer des
revenus supplémentaires, attirer de nouveaux clients et renforcer la position concurrentielle de
la banque. Les investissements peuvent également contribuer à améliorer l'efficacité
opérationnelle en automatisant les processus, en modernisant les systèmes informatiques et en
optimisant l'utilisation des ressources.140 Du coup, les investissements peuvent avoir un impact
sur la capacité d'innovation de la banque participative. En allouant des ressources financières
à la recherche et au développement, à la création de nouveaux produits et à l'adoption de
technologies innovantes, la banque peut rester à la pointe de l'industrie et répondre aux
besoins changeants des clients. Les investissements dans l'innovation peuvent également
améliorer l'expérience client, renforcer la fidélité et générer des revenus supplémentaires. De
plus, les investissements peuvent contribuer à renforcer la compétitivité de la banque
participative. 141

Les investissements peuvent également avoir un impact sur la perception des clients
vis-à-vis de la banque participative. Des investissements dans des initiatives durables et
responsables, tels que des projets socialement responsables ou des programmes de
développement communautaire, peuvent renforcer la réputation de la banque et accroître la
confiance des clients. Les investissements dans la responsabilité sociale et environnementale

140
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
141
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
81
peuvent également attirer une clientèle soucieuse des questions éthiques, ce qui peut
contribuer à une augmentation de la clientèle et à une plus grande fidélité. 142

En conclusion, l'impact des investissements sur la performance d'une banque


participative est significatif. Des investissements stratégiques peuvent favoriser la croissance,
la rentabilité, l'innovation et la compétitivité de la banque. Il est essentiel pour les banques
participatives de prendre des décisions d'investissement éclairées, alignées sur leur stratégie
globale, et de surveiller en permanence les résultats obtenus grâce à ces investissements. Une
gestion efficace des investissements peut créer de la valeur pour la banque et ses parties
prenantes, et contribuer à une performance financière solide et durable.

2.1.4.4. le rôle de l’optimisation des coûts et des


investissements dans l’amélioration de la performance

Le rôle de l'optimisation des coûts et des investissements dans l'amélioration de la


performance des banques participatives est d'une importance cruciale pour assurer la
rentabilité, la compétitivité et la durabilité de ces institutions financières conformes à la
charia. L'optimisation des coûts vise à réduire les dépenses inutiles, à rationaliser les
processus et à améliorer l'efficacité opérationnelle. De même, l'optimisation des
investissements consiste à allouer de manière stratégique les ressources financières
disponibles pour maximiser les rendements, stimuler la croissance et répondre aux besoins des
clients.

L'optimisation des coûts permet aux banques participatives de réduire les dépenses
superflues et d'améliorer l'efficience de leurs opérations. Cela peut inclure la recherche de
fournisseurs compétitifs, la négociation de contrats avantageux et la rationalisation des
processus internes. En réduisant les coûts, les banques participatives peuvent accroître leur
rentabilité, améliorer leur position concurrentielle et offrir des produits et services à des tarifs
compétitifs. L'optimisation des coûts permet également de libérer des ressources financières
pour des investissements stratégiques, favorisant ainsi la croissance et l'innovation au sein de
l'institution.143 D'autre part, l'optimisation des investissements joue un rôle clé dans
l'amélioration de la performance des banques participatives. Les investissements stratégiques
dans des domaines tels que la technologie, l'expansion du réseau, le développement de

142
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
143
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
82
produits et services innovants, ainsi que la formation et le développement du personnel,
peuvent générer des avantages compétitifs significatifs. L'optimisation des investissements
permet de maximiser le rendement sur les ressources allouées, en s'assurant que chaque dollar
investi contribue de manière optimale à la création de valeur pour la banque et ses parties
144
prenantes. En combinant l'optimisation des coûts et des investissements, les banques
participatives peuvent atteindre une performance globale améliorée. L'optimisation des coûts
permet de libérer des ressources financières pour des investissements stratégiques, tandis que
l'optimisation des investissements assure une utilisation efficace de ces ressources pour
maximiser les rendements. Cette approche globale contribue à renforcer la rentabilité, la
compétitivité et la capacité d'adaptation des banques participatives dans un environnement
145
financier en constante évolution. L'optimisation des coûts et des investissements ne se
limite pas seulement à des aspects financiers, mais elle englobe également des aspects
opérationnels et stratégiques. En optimisant les coûts, les banques participatives peuvent
réduire leur risque financier, améliorer leur flux de trésorerie et renforcer leur solidité
financière. En effet, des coûts maîtrisés permettent aux banques de mieux faire face aux
fluctuations économiques, aux changements réglementaires et aux exigences du marché. 146

Parallèlement, l'optimisation des investissements permet aux banques participatives de


saisir de nouvelles opportunités de croissance, d'élargir leur portefeuille de produits et de
services, et de se positionner sur de nouveaux marchés. En investissant de manière stratégique
dans des domaines tels que la technologie, l'innovation, les talents et l'expansion
géographique, les banques participatives peuvent renforcer leur compétitivité et leur capacité
à répondre aux besoins changeants des clients. De plus, l'optimisation des coûts et des
investissements contribue à améliorer l'efficacité globale des processus et des opérations au
sein des banques participatives. En rationalisant les processus, en automatisant les tâches
répétitives et en améliorant la collaboration entre les différentes fonctions de l'organisation,
les banques peuvent réduire les inefficiences et les redondances, ce qui se traduit par une
147
meilleure utilisation des ressources et une productivité accrue. L'optimisation des coûts et
des investissements favorise également l'innovation au sein des banques participatives. En
allouant des ressources adéquates à la recherche et au développement, les banques peuvent

144
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83
stimuler l'innovation et développer de nouveaux produits, services et solutions pour répondre
aux besoins des clients et anticiper les tendances du marché. 148

Cette capacité d'innovation permet aux banques participatives de se différencier de


leurs concurrents, d'attirer de nouveaux clients et de fidéliser leur clientèle existante. Elle
contribue à renforcer la durabilité des banques participatives sur le long terme. En gérant de
manière responsable les coûts, les investissements et les risques, les banques peuvent assurer
une croissance et une rentabilité durables, tout en tenant compte des préoccupations
environnementales, sociales et de gouvernance. Une approche responsable de la gestion des
coûts et des investissements permet aux banques participatives de créer de la valeur à long
terme pour toutes leurs parties prenantes, y compris les clients, les employés, les actionnaires
et les communautés.149

En conclusion, l'optimisation des coûts et des investissements joue un rôle crucial dans
l'amélioration de la performance des banques participatives. Elle permet d'atteindre une
rentabilité durable, d'améliorer la compétitivité, de favoriser l'innovation et de renforcer la
durabilité financière et opérationnelle de ces institutions. Les banques participatives doivent
adopter une approche proactive de la gestion des coûts et des investissements, en mettant
l'accent sur l'efficacité, l'efficience, l'innovation et la responsabilité pour maximiser leur
performance globale.

2.2. La relation entre les coûts et les investissements dans


l’amélioration de la performance : Cas d’AL AKHDAR Bank

Dans le secteur bancaire, la relation entre les coûts et les investissements revêt une
importance cruciale pour l'amélioration de la performance. AL AKHDAR Bank, en tant
qu'institution financière conforme à la charia, accorde une attention particulière à cette
relation stratégique. Cette partie se concentre sur l'étude de cette relation spécifique dans le
contexte d'AL AKHDAR Bank et de son impact sur sa performance globale. En analysant les
coûts liés aux opérations bancaires et les investissements réalisés par la banque, nous
explorerons comment ces deux aspects se complètent mutuellement pour renforcer la
performance d'AL AKHDAR Bank. En examinant les stratégies et les mesures prises par la
banque pour optimiser ses coûts et investir de manière efficace, nous comprendrons comment

148
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
149
AMRAOUI Ibrahim, responsable de budget, AL AKHDAR BANK.
84
cette relation contribue à l'amélioration de la performance de la banque dans le respect des
principes de la charia.

2.2.1. La Stratégie d'investissement d’AL AKHDAR


BANK

La stratégie d'investissement d'AL AKHDAR BANK joue un rôle central dans la


réalisation de ses objectifs et dans sa quête de performance. Cette section se concentre sur
l'examen de la stratégie d'investissement adoptée par la banque et de son impact sur sa
croissance et sa rentabilité. En explorant les principes et les axes directeurs de la stratégie
d'investissement d'AL AKHDAR BANK, nous comprendrons comment la banque identifie et
sélectionne les opportunités d'investissement les plus prometteuses. Nous examinerons
également les mécanismes de suivi et de contrôle mis en place par la banque pour évaluer et
ajuster ses investissements. En analysant la stratégie d'investissement d'AL AKHDAR BANK,
nous découvrirons comment elle contribue à renforcer la position de la banque sur le marché
tout en respectant les principes de la charia.

2.2.1.1. Les objectifs stratégiques d'AL AKHDAR BANK en


matière d'investissement :

AL AKHDAR BANK a établi des objectifs stratégiques clairs en matière


d'investissement qui guident ses activités et sa croissance. Ces objectifs sont en accord avec
les principes de la charia et visent à créer de la valeur pour les parties prenantes de la banque.
Dans cette section, nous explorerons les principaux objectifs stratégiques d'AL AKHDAR
BANK en matière d'investissement.

a)La création d'une base solide de relations clients :


La banque cherche à établir des relations à long terme avec ses clients en leur
proposant des solutions d'investissement adaptées à leurs besoins et à leurs objectifs
financiers. AL AKHDAR BANK vise à devenir un partenaire de confiance pour ses clients,
en leur offrant des opportunités d'investissement personnalisées et en les accompagnants dans
la réalisation de leurs projets. 150

150
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
85
b) Rentabilité financière :

AL AKHDAR BANK vise à réaliser des investissements rentables qui génèrent des
revenus stables et durables. La banque analyse soigneusement les opportunités
d'investissement en évaluant leur potentiel de rentabilité à long terme. Elle cherche à
maximiser les rendements tout en respectant les principes éthiques de la charia. 151

c) Contribution au développement économique :


AL AKHDAR BANK s'engage à contribuer au développement économique et social
des communautés dans lesquelles elle opère. Dans le cadre de sa stratégie d'investissement, la
banque cherche activement des projets qui favorisent la création d'emplois, la croissance
économique et le développement durable.152

d) Conformité à la charia :

En tant qu'institution financière conforme à la charia, AL AKHDAR BANK veille à


ce que tous ses investissements respectent les principes éthiques de l'islam. La banque s'assure
que les projets sélectionnés sont en conformité avec les règles et les normes de la charia,
notamment en évitant les activités illicites et les industries non éthiques. 153

En conclusion, les objectifs stratégiques d'AL AKHDAR BANK en matière


d'investissement visent à réaliser une rentabilité financière durable, à contribuer au
développement économique et à respecter les principes de la charia. Ces objectifs guident les
décisions d'investissement de la banque et contribuent à renforcer sa position sur le marché
des banques participatives.

151
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
152
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
153
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
86
2.2.1.2. La diversification du portefeuille d'investissement :

La diversification du portefeuille d'investissement est une stratégie clé adoptée par de


nombreuses institutions financières, dont AL AKHDAR BANK, pour minimiser les risques et
optimiser les rendements. L’importance de la diversification du portefeuille d'investissement
pour AL AKHDAR BANK et son impact sur sa performance.

La diversification du portefeuille d'investissement consiste à répartir les fonds


d'investissement dans différents actifs et secteurs. Cela permet de réduire la concentration des
risques en évitant d'investir une grande partie des fonds dans un seul actif ou secteur
spécifique. AL AKHDAR BANK reconnaît l'importance de la diversification pour atténuer
les risques inhérents aux marchés financiers et pour se protéger contre les fluctuations
imprévues. Elle permet à AL AKHDAR BANK de tirer parti des opportunités de croissance
dans diverses industries et de profiter des cycles économiques différents. En investissant dans
une variété d'actifs tels que l'immobilier, les actions, les obligations et les produits dérivés, la
banque répartit les risques et les rendements potentiels. Ainsi, si certains investissements
subissent une baisse de performance, d'autres peuvent compenser ces pertes, réduisant ainsi
l'impact négatif global. De plus, la diversification du portefeuille d'investissement permet
d'accéder à une plus grande diversité de revenus. En investissant dans des secteurs et des
actifs différents, la banque peut générer des revenus provenant de différentes sources, ce qui
contribue à sa stabilité financière et à sa résilience face aux fluctuations du marché. 154 Pour
mettre en œuvre une stratégie de diversification efficace, AL AKHDAR BANK utilise des
outils d'analyse et de gestion des risques avancés. La banque effectue des études approfondies
pour évaluer les opportunités d'investissement et élabore des politiques d'allocation d'actifs
pour répartir les fonds de manière équilibrée. Elle surveille également en permanence la
performance de ses investissements et effectue des ajustements stratégiques si nécessaire.

En conclusion, la diversification du portefeuille d'investissement est essentielle pour


AL AKHDAR BANK. Elle permet à la banque de réduire les risques, d'optimiser les
rendements et de générer des revenus stables et durables. En investissant dans une variété
d'actifs et de secteurs, la banque se positionne de manière solide sur le marché des institutions
financières conformes à la charia et renforce sa capacité à répondre aux besoins de ses clients
tout en préservant les principes éthiques de la charia.

154
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
87
2.2.1.3. L'analyse des opportunités d'investissement :

L'analyse des opportunités d'investissement joue un rôle crucial dans la stratégie d'AL
AKHDAR BANK. L'analyse des opportunités d'investissement permet d'identifier les
meilleures opportunités qui correspondent à ses objectifs stratégiques et à sa politique
d'investissement conforme à la charia. Cela implique d'évaluer différents secteurs, entreprises
et instruments financiers pour déterminer leur potentiel de rendement, de risque et de
conformité aux principes éthiques de la charia.

La banque utilise diverses techniques d'analyse pour évaluer les opportunités


d'investissement, telles que l'analyse fondamentale, l'analyse technique et l'analyse des
facteurs de risque. L'analyse fondamentale consiste à évaluer les aspects financiers,
opérationnels et stratégiques d'une entreprise ou d'un projet. L'analyse technique se concentre
sur l'étude des tendances et des modèles de prix pour prendre des décisions d'investissement.
L'analyse des facteurs de risque permet d'identifier les risques potentiels liés à un
investissement spécifique.155AL AKHDAR BANK accorde une attention particulière à
l'analyse des opportunités d'investissement conformes à la charia. Cela implique de s'assurer
que les activités, les produits et les revenus générés par les investissements sont en conformité
avec les principes éthiques islamiques, tels que l'interdiction de l'intérêt usuraire (riba),
l'interdiction des activités illicites et l'encouragement du partage des profits et des pertes. 156
L'analyse des opportunités d'investissement permet à AL AKHDAR BANK de prendre des
décisions éclairées en matière d'allocation des ressources financières. En identifiant les
investissements les plus prometteurs, la banque peut maximiser les rendements tout en gérant
efficacement les risques. Cela contribue à l'amélioration de la performance globale de la
banque, tant sur le plan financier que sur le plan éthique. 157

En conclusion, l'analyse des opportunités d'investissement est un processus essentiel


pour AL AKHDAR BANK. En évaluant attentivement les opportunités d'investissement
conformes à la charia et en utilisant des techniques d'analyse avancées, la banque peut prendre
des décisions d'investissement éclairées, maximiser les rendements et préserver les principes
éthiques de la charia. Cela renforce sa position sur le marché des institutions financières
conformes à la charia et contribue à son succès à long terme.

155
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
156
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
157
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
88
2.2.1.4. L'engagement à long terme dans les
investissements :

L'engagement à long terme dans les investissements est un élément clé de la stratégie
d'AL AKHDAR BANK, c’est un pilier fondamental de la stratégie d'AL AKHDAR BANK.
En adoptant cette approche, la banque vise à maximiser les avantages à long terme et à
minimiser les risques associés à ses investissements. La banque adopte une approche axée sur
le long terme lorsqu'il s'agit d'investir. Plutôt que de rechercher des gains à court terme, la
banque vise à construire un portefeuille d'investissements solides et durables qui génèrent des
revenus stables et profitables sur le long terme. 158

Cet engagement à long terme présente plusieurs avantages pour AL AKHDAR


BANK. Tout d'abord, cela lui permet de se concentrer sur des investissements qui sont alignés
avec sa politique d'investissement conforme à la charia et qui sont en accord avec ses valeurs
éthiques. La banque prend le temps d'analyser et d'évaluer soigneusement chaque opportunité
d'investissement pour s'assurer qu'elle correspond à ses critères de conformité et de
performance. En s'engageant à long terme, AL AKHDAR BANK renforce également sa
relation avec les clients et les investisseurs. Les clients ont confiance en la banque pour gérer
leurs investissements de manière prudente et durable, ce qui favorise la fidélité et la
159
satisfaction à long terme. De plus, les investisseurs sont plus enclins à soutenir une
institution financière qui adopte une approche à long terme, car cela démontre un engagement
envers la stabilité et la croissance à long terme. L'engagement à long terme dans les
investissements permet également à AL AKHDAR BANK de mieux gérer les risques. En
évaluant attentivement les opportunités d'investissement et en adoptant une perspective à long
terme, la banque peut prendre des décisions plus éclairées et réduire les risques potentiels
associés aux fluctuations à court terme du marché. L'engagement à long terme permet à AL
AKHDAR BANK de prendre des décisions d'investissement éclairées et réfléchies. Plutôt que
de se laisser influencer par les fluctuations à court terme du marché, la banque se concentre
sur des indicateurs et des facteurs fondamentaux solides qui soutiennent la croissance et la
rentabilité à long terme. Cela implique une analyse approfondie des opportunités
d'investissement, y compris l'évaluation des risques et des rendements potentiels sur une
période étendue. 160

158
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
159
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
160
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
89
En conclusion, l'engagement à long terme dans les investissements est une composante
essentielle de la stratégie d'AL AKHDAR BANK. Cela lui permet de se concentrer sur des
investissements conformes à la charia, de renforcer ses relations avec les clients et les
investisseurs, et de mieux gérer les risques. En adoptant une approche à long terme, la banque
vise à assurer la stabilité, la croissance et la performance durable de ses investissements,
contribuant ainsi à son succès à long terme en tant qu'institution financière participative.

2.2.2. L’optimisation des coûts : les efforts déployé par AL


AKHDAR BANK

L'optimisation des coûts est un enjeu majeur pour AL AKHDAR BANK, qui s'efforce
de trouver des moyens efficaces de réduire ses dépenses tout en maintenant une performance
financière solide. La banque met en place une série d'efforts et de stratégies visant à optimiser
ses coûts dans tous les aspects de son fonctionnement. Cela comprend la rationalisation des
processus, l'adoption de technologies innovantes, la gestion efficace des ressources humaines
et la recherche de partenariats stratégiques. Grâce à ces efforts, AL AKHDAR BANK vise à
maximiser la rentabilité de ses opérations, à améliorer sa compétitivité sur le marché des
banques participatives et à offrir des services de qualité supérieure à ses clients.

2.2.2.1. Rationalisation des processus pour une efficacité


accrue :

La rationalisation des processus est une démarche essentielle pour AL AKHDAR


BANK afin d'accroître son efficacité opérationnelle. Cette approche vise à identifier les étapes
inutiles ou redondantes dans les processus internes de la banque, afin de les simplifier, de les
automatiser et de les rendre plus efficaces. En rationalisant les processus, AL AKHDAR
BANK cherche à réduire les délais de traitement, à optimiser l'utilisation des ressources et à
améliorer la qualité de ses services.

Pour atteindre ces objectifs, la banque effectue une analyse approfondie de ses
processus existants. Elle identifie les points d'inefficacité, les goulots d'étranglement et les
sources de gaspillage de ressources. Ensuite, AL AKHDAR BANK met en place des mesures
correctives telles que la simplification des procédures, l'automatisation des tâches répétitives
et l'utilisation de technologies avancées. Cette rationalisation des processus permet à la
banque de gagner en efficacité, d'accélérer les délais de traitement et de réduire les coûts

90
opérationnels. L'avantage principal de la rationalisation des processus pour AL AKHDAR
BANK est une amélioration significative de la productivité et de la performance globale. En
simplifiant les flux de travail, la banque réduit les risques d'erreurs, accroît l'efficacité des
opérations et renforce la satisfaction client. De plus, la rationalisation des processus permet à
AL AKHDAR BANK de libérer des ressources précieuses, telles que le temps et le personnel,
qui peuvent être réaffectées à des tâches à plus forte valeur ajoutée ou à des initiatives
stratégiques. Cependant, la rationalisation des processus peut également présenter des défis.
Elle nécessite une analyse minutieuse, une planification rigoureuse et une coordination étroite
avec les différentes parties prenantes. De plus, le changement peut rencontrer une certaine
résistance de la part des employés, ce qui nécessite une communication transparente, une
formation adéquate et un soutien continu. 161

En conclusion, la rationalisation des processus est une stratégie clé d'AL AKHDAR
BANK pour accroître son efficacité et sa compétitivité. En simplifiant et en optimisant ses
processus internes, la banque peut offrir des services plus rapides, plus fiables et de meilleure
qualité à ses clients. Elle améliore également sa rentabilité en réduisant les coûts
opérationnels et en maximisant l'utilisation de ses ressources. La rationalisation des processus
est un élément essentiel de la transformation et de l'adaptation d'AL AKHDAR BANK aux
exigences du marché des banques participatives.

2.2.2.2. Technologie et innovation au service de


l'optimisation des coûts

La technologie et l'innovation jouent un rôle crucial dans l'optimisation des coûts pour
AL AKHDAR BANK. La banque reconnaît l'importance de rester à la pointe de la
technologie et d'adopter des solutions innovantes pour améliorer son efficacité opérationnelle
et réduire ses coûts.

AL AKHDAR BANK investit dans des systèmes et des infrastructures technologiques


avancés qui automatisent les processus, simplifient les opérations et réduisent les erreurs
humaines. Cela inclut l'utilisation de logiciels de gestion intégrés, de solutions de gestion des
flux de travail et de plateformes numériques pour la fourniture de services bancaires en ligne.
Ces technologies permettent une exécution plus rapide des transactions, une réduction des
délais de traitement et une amélioration de l'expérience client. En outre, AL AKHDAR
161
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
91
BANK s'engage dans l'innovation en explorant de nouvelles opportunités et en développant
des produits et services innovants. Par exemple, la banque peut proposer des applications
mobiles conviviales, des outils de gestion financière personnalisés ou des solutions de
paiement innovantes. Ces initiatives visent à simplifier les processus, à faciliter l'accès aux
162
services bancaires et à répondre aux besoins changeants des clients. L'utilisation de la
technologie et de l'innovation permet également à AL AKHDAR BANK de réduire ses coûts
en optimisant l'utilisation des ressources. Par exemple, l'automatisation des tâches répétitives
permet de libérer le temps du personnel pour des activités à plus forte valeur ajoutée. De plus,
l'utilisation de canaux numériques et de services en ligne réduit la nécessité d'infrastructures
physiques coûteuses, telles que les succursales bancaires traditionnelles. 163Cependant,
l'introduction de nouvelles technologies et de solutions innovantes nécessite des
investissements initiaux importants. AL AKHDAR BANK doit évaluer attentivement les
coûts associés à ces initiatives par rapport aux avantages attendus. Une planification
stratégique et une gestion efficace du changement sont essentielles pour garantir une mise en
œuvre réussie et maximiser les retours sur investissement.164

En conclusion, AL AKHDAR BANK reconnaît le potentiel de la technologie et de


l'innovation pour optimiser ses coûts et améliorer son efficacité. En adoptant des solutions
technologiques avancées et en favorisant l'innovation, la banque peut rationaliser ses
processus, réduire les coûts opérationnels et offrir des services de meilleure qualité à ses
clients. Cependant, il est crucial de trouver un équilibre entre les avantages potentiels et les
coûts associés à l'introduction de nouvelles technologies, afin de garantir une gestion
financière saine et durable.

2.2.2.3. Gestion des ressources humaines axée sur


l'optimisation des coûts

La gestion des ressources humaines joue un rôle essentiel dans l'optimisation des coûts
pour AL AKHDAR BANK. La banque reconnaît que ses employés sont des actifs précieux et
s'efforce de les gérer de manière efficace pour maximiser leur contribution à l'organisation
tout en minimisant les coûts associés.

162
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
163
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
164
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
92
AL AKHDAR BANK met en place des pratiques de gestion des ressources humaines
axées sur l'efficacité et l'optimisation des coûts. Cela comprend des processus rigoureux de
recrutement et de sélection pour identifier les candidats les plus qualifiés et adaptés aux
besoins de la banque. En recrutant les bonnes personnes dès le départ, la banque réduit les
coûts liés à un mauvais recrutement et à un roulement élevé du personnel. La formation et le
développement des employés sont également des aspects importants de la gestion des
ressources humaines axée sur l'optimisation des coûts. 165AL AKHDAR BANK investit dans
des programmes de formation ciblés pour améliorer les compétences et les connaissances des
employés, ce qui les rend plus performants dans leurs fonctions. Cela contribue à réduire les
erreurs et les inefficiences, ce qui se traduit par des économies de coûts à long terme. La
banque adopte également des politiques de rémunération et d'avantages sociaux équilibrées
pour garantir une utilisation efficiente des ressources financières. Elle met en place des
systèmes de rémunération basés sur la performance et offre des avantages compétitifs pour
attirer et retenir les talents. Cependant, elle veille également à maintenir des coûts de main-
d'œuvre raisonnables en ajustant les politiques de rémunération en fonction des objectifs
financiers et des contraintes budgétaires. 166

En outre, AL AKHDAR BANK favorise un environnement de travail favorable à la


productivité et à l'engagement des employés. Des initiatives telles que la flexibilité du travail,
la reconnaissance des performances et la promotion de la collaboration favorisent l'efficacité
et la motivation des employés. Un personnel motivé et engagé est plus susceptible de fournir
un travail de qualité tout en minimisant les erreurs et les inefficiences. 167 La gestion des
ressources humaines axée sur l'optimisation des coûts est un élément clé de la stratégie d'AL
AKHDAR BANK. En recrutant les bonnes personnes, en investissant dans la formation et le
développement, en établissant des politiques de rémunération équilibrées et en créant un
environnement de travail favorable, la banque maximise la valeur ajoutée de ses ressources
humaines tout en minimisant les coûts associés. Cela contribue à l'amélioration de la
performance globale de la banque et à sa capacité à fournir des services de haute qualité de
manière efficiente.

165
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
166
L’ADMINISTRATION D’AL AKHDAR BANK.
167
L’ADMINISTRATION D’AL AKHDAR BANK.
93
2.2.2.4. Recherche des partenariats pour une meilleure
optimisation des coûts

La recherche de partenariats est une stratégie clé utilisée par AL AKHDAR BANK
pour une meilleure optimisation des coûts. En établissant des partenariats avec d'autres
institutions financières, des fournisseurs de services et des prestataires de technologies, la
banque peut accéder à des ressources et des expertises supplémentaires tout en réduisant ses
propres coûts opérationnels.

AL AKHDAR BANK cherche activement des partenariats avec d'autres banques


participatives, ce qui lui permet de partager les coûts liés à la conformité réglementaire, aux
technologies de l'information et à d'autres ressources. Ces partenariats permettent à la banque
de réaliser des économies d'échelle et d'améliorer son efficacité opérationnelle. De plus, la
banque explore des partenariats avec des fournisseurs de services externes tels que des
sociétés de gestion d'actifs, des prestataires de services de conformité et des fournisseurs de
solutions technologiques. Ces partenariats permettent à AL AKHDAR BANK de bénéficier
de l'expertise spécialisée de ces partenaires tout en réduisant les coûts associés à la mise en
168
place et à la maintenance de ces services en interne. Un autre aspect important de la
recherche de partenariats est la collaboration avec des start-ups technologiques et des
entreprises innovantes. AL AKHDAR BANK explore des partenariats avec des fintechs et des
entreprises proposant des solutions technologiques avancées pour optimiser ses processus
internes et améliorer l'expérience client. Ces partenariats permettent à la banque de rester à la
pointe de l'innovation tout en réduisant les coûts liés au développement interne de ces
technologies. 169

En recherchant des partenariats, AL AKHDAR BANK vise à tirer parti des


compétences et des ressources complémentaires de ses partenaires pour une meilleure
optimisation des coûts. Cela permet à la banque de se concentrer sur ses activités principales
tout en externalisant certaines fonctions non essentielles à des partenaires spécialisés. Cela se
traduit par une plus grande efficacité opérationnelle et des économies de coûts
significatives.170

168
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
169
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
170
L’ADMINISTRATION D’ALAKHDAR BANK.
94
La recherche de partenariats est une stratégie clé utilisée par AL AKHDAR BANK
pour une meilleure optimisation des coûts. En établissant des partenariats avec d'autres
institutions financières, des fournisseurs de services et des prestataires de technologies, la
banque peut bénéficier d'économies d'échelle, d'expertises spécialisées et d'innovations
technologiques tout en réduisant ses propres coûts opérationnels. Ces partenariats permettent
à la banque de se concentrer sur ses activités principales tout en externalisant certaines
fonctions non essentielles à des partenaires spécialisés, contribuant ainsi à une meilleure
performance globale de l'organisation.

2.2.3. La performance d’AL AKHDAR BANK

AL AKHDAR BANK est une institution financière engagée dans la recherche


constante de l'amélioration de sa performance. La mesure de la performance joue un rôle
essentiel dans l'évaluation de ses activités et la réalisation de ses objectifs. Cette mesure
permet à AL AKHDAR BANK de suivre sa rentabilité, son efficacité opérationnelle et sa
capacité à générer de la valeur pour ses parties prenantes. En mettant en place des
mécanismes de suivi et d'évaluation rigoureux, AL AKHDAR BANK cherche à identifier les
domaines où des améliorations peuvent être apportées et à prendre des décisions stratégiques
éclairées pour optimiser ses ressources et maximiser ses performances. Cette petite
introduction explore les différentes dimensions de la performance d'AL AKHDAR BANK, en
mettant l'accent sur les aspects financiers, opérationnels et l'impact des coûts et des
investissements sur sa performance globale.

2.2.3.1. La performance bancaire

La performance d'AL AKHDAR BANK est évaluée à travers différents types de


performances, elle est mesurée à travers des indicateurs financiers tels que le chiffre d'affaires,
la valeur ajoutée et le résultat net. La performance sociale se réfère à la satisfaction des
employés et aux actions mises en place pour améliorer leurs conditions de travail. Ces aspects
de la performance contribuent à assurer la compétitivité, la rentabilité et la satisfaction des
clients d'AL AKHDAR BANK.

a) La performance économique :

La performance économique d'une banque se traduit par ses résultats financiers, tels
que le chiffre d'affaires, la valeur ajoutée, le résultat d'exploitation et le résultat net, qui sont

95
reflétés dans ses états comptables. Cette performance démontre la capacité de la banque à
générer de la richesse et de la valeur à long terme, en fixant des objectifs clairs, réalistes et
quantifiables. Dans ce contexte, la performance économique des banques peut être évaluée en
analysant le produit net bancaire (PNB), qui représente la différence entre les revenus et les
charges d'exploitation de la banque. La performance économique d'une banque se manifeste à
travers ses résultats financiers, tels que le chiffre d'affaires, la valeur ajoutée, le résultat
d'exploitation et le résultat net, qui sont enregistrés dans ses états financiers. Ces indicateurs
de performance témoignent de la capacité de la banque à créer de la richesse et de la valeur
sur le long terme, grâce à des objectifs clairs, réalistes et mesurables. Ainsi, l'évaluation de la
performance économique des banques repose notamment sur l'analyse du produit net bancaire
(PNB), qui représente la différence entre les revenus générés et les charges d'exploitation
supportées par la banque.171

b) La performance financière :

La performance financière désigne la capacité d'une organisation à optimiser


l'utilisation de ses ressources humaines, matérielles et financières disponibles afin d'atteindre
les objectifs financiers qu'elle s'est fixés. Cela implique la minimisation des coûts tout en
maximisant les gains. Il existe divers indicateurs qui permettent d'évaluer la performance
financière d'une banque, et ceux-ci font partie de ses objectifs principaux. Ces objectifs se
résument à réaliser des profits maximums en augmentant les revenus, en réduisant les coûts
d'exploitation et en améliorant la productivité par agence, par portefeuille, par produit, etc. 172

c) La performance stratégique :

La performance stratégique implique l'établissement d'objectifs stratégiques visant à


améliorer la qualité des services ou des produits, permettant ainsi à l'entreprise de créer de la
richesse à long et moyen terme. Les banques ne font pas exception à cette règle. Elles doivent
mettre en œuvre un plan stratégique afin d'améliorer leur performance et de répondre au
mieux aux attentes de leurs clients. Étant donné que les établissements de crédit cherchent à
réaliser des profits, ils doivent élaborer un plan d'investissement à moyen et long terme qui
comprend l'adoption et l'exploitation de nouvelles technologies modernes pour accroître leur

171
DANG Rey, AKRIKPAN KOKOU DOKOU Gerard, HOUANTI L’Houcine, VERNIER Eric, « comment la
performance économique et financière d’une entreprise persiste-t-elle dans le temps? » , Vol.37, 2020, P : 61-75,
https://www.cairn.info/revue-gestion-2000-2020-1-page-61.htm , consulté le 28\05\2023.
172
DANG Rey, AKRIKPAN KOKOU DOKOU Gerard, HOUANTI L’Houcine, VERNIER Eric, « comment la
performance économique et financière d’une entreprise persiste-t-elle dans le temps? » , Vol.37, 2020, P : 61-75,
https://www.cairn.info/revue-gestion-2000-2020-1-page-61.htm , consulté le 28\05\2023.
96
performance. Dans cette optique, les banques sont tenues d'organiser des formations pour leur
personnel afin de renforcer leurs compétences, et ainsi offrir de meilleurs services et produits
à leur clientèle. La définition d'objectifs stratégiques et la mise en place des moyens
nécessaires pour les atteindre revêtent une importance primordiale pour toute banque. 173

En conclusion, la performance économique et financière des banques est essentielle


pour assurer leur succès à long terme. Les résultats financiers, tels que le chiffre d'affaires, la
valeur ajoutée, le résultat d'exploitation et le résultat net, reflètent la capacité d'une banque à
créer de la richesse et de la valeur en fixant des objectifs clairs et mesurables. L'évaluation de
la performance économique des banques repose sur l'analyse du produit net bancaire (PNB),
qui mesure la différence entre les revenus et les charges d'exploitation. De plus, la
performance financière implique l'optimisation des ressources disponibles pour atteindre les
objectifs financiers, tandis que la performance stratégique nécessite la mise en place
d'objectifs stratégiques visant à améliorer la qualité des services et des produits offerts par la
banque.

2.2.3.2. Les déterminants de la performance

AL AKHDAR BANK, une institution financière de premier plan, se distingue par sa


performance remarquable. La réussite de cette banque repose sur plusieurs déterminants clés
qui contribuent à sa performance exceptionnelle. Ces déterminants englobent notamment la
gestion stratégique, la qualité des services, l'efficacité opérationnelle et la satisfaction des
clients.

a) la taille :

Les banques de grande taille bénéficient généralement d'une solide réputation et ont la
capacité de lever des capitaux à des coûts plus bas, ce qui contribue à leur rentabilité
supérieure. Cependant, il existe une corrélation significativement négative entre la taille d'une
banque et sa rentabilité, ce qui signifie que les grandes banques ont tendance à afficher des
niveaux de rentabilité inférieurs par rapport aux plus petites. Bien que les économies d'échelle
soient évidentes à des niveaux d'actifs modestes, elles se dissipent progressivement à mesure
que la taille de la banque augmente.174
173
MARION Alain, ASQUIN Alain, EVERARE Chrostophe, VINOT Didier,WISSLER Michel, « diagnostic de
la performance de l’entreprise », 2012, PP : 12-45, https://www.cairn.info/diagnostic-de-la-performance-de-l-
entreprise--9782100576197-page-13.htm , consulté le 28\05\2023.
174
COUSIN Sebastien, « quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer les différences de performance entre
les banques de détail françaises, pendant la crise, de 2007 a 2009 », 2011, P : 7,
https://www.vernimmen.net/ftp/Memoire_S_Cousin.pdf, consulté le 28\05\2023.
97
b) la capitalisation :

Le ratio "capitaux propres sur le total actif" est couramment utilisé pour mesurer la
capitalisation des banques. On observe une relation positive entre la capitalisation et la
rentabilité bancaire. Les banques qui disposent d'un niveau élevé de capitaux propres sont
moins exposées au risque de faillite et peuvent donc se permettre d'investir dans des actifs
plus risqués. En conséquence, ces banques parviennent à générer une rentabilité plus élevée et
à être plus performantes. De plus, les banques bien capitalisées présentent une meilleure
solvabilité, ce qui démontre leur capacité à respecter leurs engagements. 175

c) la diversification des revenus :

Le ratio "revenus hors intérêts liés aux prêts sur le total actif" est couramment utilisé
pour mesurer le degré de diversification des banques. Ce ratio met en évidence les revenus de
la banque provenant d'activités autres que l'intermédiation traditionnelle. Il y a une relation
positive entre la diversification et la performance bancaire. Les banques qui génèrent des
revenus importants à partir d'activités non traditionnelles tendent à être plus rentables. Cela
s'explique par leur capacité à compenser les pertes éventuelles sur un service ou un produit
par les gains réalisés sur d'autres produits, ce qui améliore leur rentabilité. Cependant,
certaines études remettent en question cette relation et constatent une corrélation négative
entre le degré de diversification et la performance des banques.176

d) les dépôts bancaires :

En ce qui concerne le niveau des dépôts bancaires, les arguments divergent. D'un côté,
un volume élevé de dépôts peut avoir un impact positif sur la rentabilité des banques. Les
dépôts collectés représentent des ressources stables et moins coûteuses que d'autres types de
financement, ce qui permet de réaliser des économies de coûts et d'améliorer la performance
bancaire. D'un autre côté, pour attirer des dépôts importants, les banques doivent engager des
dépenses considérables, telles que l'ouverture de plusieurs agences et la mise en place de
différents départements, ainsi que les ressources humaines nécessaires, ce qui entraîne des
charges significatives pouvant réduire la rentabilité de la banque. 177
175
COUSIN Sebastien, « quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer les différences de performance entre
les banques de détail françaises, pendant la crise, de 2007 a 2009 », 2011, P : 8,
https://www.vernimmen.net/ftp/Memoire_S_Cousin.pdf, consulté le 28\05\2023.
176
COUSIN Sébastien, « quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer les différences de performance entre
les banques de détail françaises, pendant la crise, de 2007 a 2009 », 2011, PP : 8-9,
https://www.vernimmen.net/ftp/Memoire_S_Cousin.pdf, consulté le 28\05\2023.
177
COUSIN Sébastien, « quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer les différences de performance entre
les banques de détail françaises, pendant la crise, de 2007 a 2009 », 2011, P : 12,
98
e) la part de marché :

Une relation inverse est observée entre la part de marché et la performance bancaire.
Des études menées sur plusieurs banques japonaises ont révélé que la part de marché avait un
impact négatif sur la marge nette d'intérêts de l'ensemble des banques de l'échantillon. Ces
résultats s'expliquent par le fait que les banques disposant d'une part de marché réduit
cherchent à accroître leur part de marché pour rester compétitives. Elles ciblent donc des
clients plus risqués auxquels les grandes banques refusent d'accorder des prêts. Étant donné le
risque associé à ces prêts, les petites banques exigent des taux d'intérêt plus élevés, ce qui
accroît leurs marges d'intérêts et, par conséquent, améliore leurs performances. 178

f) la liquidité :

La liquidité bancaire se réfère à la capacité d'une banque à remplir ses obligations et à


respecter ses engagements sans subir des pertes excessives ou mettre en péril son équilibre
financier (Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, 2008). Les banques doivent détenir des
actifs liquides de haute qualité pour éviter les problèmes de solvabilité. La liquidité est
considérée comme un facteur déterminant de la performance des banques. Cependant, les
actifs liquides sont généralement associés à un rendement plus faible, ce qui signifie qu'une
plus grande liquidité peut entraîner une diminution de la performance des banques. 179

g) la croissance économique :

La croissance économique, mesurée généralement par le taux de croissance du PIB, a


un impact positif sur la performance des banques. Elle favorise une augmentation des
investissements et une amélioration du pouvoir d'achat, stimulant ainsi la demande de crédit et
augmentant la rentabilité des banques. Il existe une relation positive entre la croissance
économique et la rentabilité bancaire. Cependant, il peut également exister une relation
négative entre la croissance économique et la performance bancaire. Cette relation négative
peut s'expliquer par le risque accru de défaut des emprunteurs en période de récession ou de

https://www.vernimmen.net/ftp/Memoire_S_Cousin.pdf, consulté le 28\05\2023.


178
COUSIN Sébastien, « quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer les différences de performance entre
les banques de détail françaises, pendant la crise, de 2007 a 2009 », 2011, P : 13,
https://www.vernimmen.net/ftp/Memoire_S_Cousin.pdf, consulté le 28\05\2023.
179
COUSIN Sébastien, « quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer les différences de performance entre
les banques de détail françaises, pendant la crise, de 2007 a 2009 », 2011, PP : 8-9,
https://www.vernimmen.net/ftp/Memoire_S_Cousin.pdf, consulté le 28\05\2023.
99
crise économique, ce qui pousse les banques à augmenter leurs taux d'intérêt sur les prêts
accordés, améliorant ainsi leurs marges d'intérêts et leur rentabilité. 180

En conclusion, les déterminants clés de la performance de la banque AL AKHDAR


sont la gestion stratégique, la qualité des services, l'efficacité opérationnelle et la satisfaction
des clients. Bien que la taille puisse offrir des avantages en termes de réputation et de capacité
de levée de capitaux, il existe une corrélation négative entre la taille et la rentabilité. Une
capitalisation élevée favorise la rentabilité en réduisant le risque de faillite et en permettant
des investissements plus risqués. La diversification des revenus peut améliorer la performance
en compensant les pertes sur certains produits. Les dépôts bancaires peuvent avoir un impact
positif en offrant des ressources stables, mais des charges considérables peuvent réduire la
rentabilité. Une part de marché réduite peut améliorer la performance en ciblant des clients
plus risqués. La liquidité est essentielle, mais des actifs liquides peuvent réduire la
performance. La croissance économique peut stimuler la rentabilité en augmentant la
demande de crédit, mais le risque de défaut peut également affecter négativement la
performance. En tenant compte de ces déterminants clés, AL AKHDAR BANK a réussi à
maintenir une performance exceptionnelle.

2.2.3.3. Les outils de suivi de la performance

Il existe plusieurs instruments qui permettent de suivre et d'évaluer la performance au


sein d'une banque. Parmi ces instruments, on trouve :

a) Le tableau de bord :

Le tableau de bord est un outil synthétique regroupant divers indicateurs clés de


gestion, destiné à un responsable spécifique pour l'aider à piloter ses actions. Il constitue une
synthèse des indicateurs clés de performance utilisée par la banque pour évaluer l'évolution de
sa performance. Ces indicateurs peuvent être financiers ou d'autres natures. En surveillant
l'activité à travers le tableau de bord, les dirigeants peuvent identifier les sources qui
ralentissent ou stimulent la performance, ce qui facilite l'évaluation et le diagnostic de la
situation de la banque. 181

b) Reporting :
180
COUSIN Sébastien, « quels sont les facteurs qui permettent d’expliquer les différences de performance entre
les banques de détail françaises, pendant la crise, de 2007 a 2009 », 2011, PP : 14-15,
https://www.vernimmen.net/ftp/Memoire_S_Cousin.pdf, consulté le 28\05\2023.
181
BELCADHI Feriel, « tableau de bord et reporting: instruments de pilotage des managers », 2015,
https://www.usinenouvelle.com/expo/guides-d-achat/tableau-de-bord-et-reporting-223, consulté le 28\05\2023.
100
Le reporting est un document périodique contenant les indicateurs de résultats qui
récapitulent les performances observées. Il permet aux supérieurs hiérarchiques de suivre
facilement les résultats et les performances d'une unité. En ce sens, le reporting est défini
comme un ensemble de procédures de transmission d'informations assurant leur remontée
régulière des filiales et des unités de base vers les niveaux hiérarchiques supérieurs de la
direction générale. Il joue un rôle essentiel dans la gestion et le suivi des performances au sein
d'une entreprise. En regroupant les indicateurs clés de résultats, il permet aux responsables
hiérarchiques de disposer d'une vision globale et synthétique des performances de chaque
unité ou filiale. Grâce à ces informations régulièrement remontées, la direction générale peut
prendre des décisions éclairées et mettre en place des actions correctives si nécessaire. 182

2.2.3.4. Les outils de mesure de la performance

La rentabilité d'une banque est la mesure de sa capacité à générer des bénéfices


suffisants, après avoir déduit les coûts de ses activités opérationnelles, pour maintenir
durablement ses opérations. Il est essentiel pour une banque d'évaluer sa rentabilité, car cela
lui permet d'évaluer sa santé financière et sa viabilité à long terme. La rentabilité est un
indicateur clé qui permet à la banque de prendre des décisions éclairées et de mettre en place
des stratégies visant à optimiser ses performances financières.

a) Produit net bancaire (PNB) :

Le produit net bancaire (PNB) est déterminé par la différence entre les produits et les
charges bancaires. Il prend en compte les différents aspects de l’activité bancaire en matière
de prestations de services et d’intermédiation financière. Le PNB permet de déterminer la
valeur ajoutée des banques. Il représente aussi la marge brute qui est obtenu à travers
l’ensemble des activités bancaires, qui sont les intérêts, les commissions et les revenus sur
portefeuille-titres. Le produit net bancaire va ensuite servir à financer les différents frais
généraux de la banque ainsi que les risques.183

b) Résultat brut d’exploitation (RBE) :

182
MARIANNE, « tout sur le reporting: 5 points pour le comprendre et l’adopter »
https://www.emasphere.com/fr/ressources/blog/tout-sur-le-reporting-cinq-points-pour-le-comprendre-et-
ladopter, consulté le 28\05\2023.
183
INSITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMIQUES, « produit net
bancaire », https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1947#:~:text=Le%20produit%20net%20bancaire
%20mesure,les%20charges%20d'exploitation%20bancaire. Consulté le 28\05\2023.
101
Le résultat brut d’exploitation s’obtient en déduisant du produit net bancaire les frais
généraux ainsi que les dotations aux amortissements. Il permet de déterminer l’aptitude des
banques à générer une marge après l’affectation du coût des ressources et des charges de 26
fonctionnements. Cependant, le RBE ne permet pas d’avoir une image claire sur la capacité
d’une banque à être bénéficiaire, car il ne prend pas en considération le coût du risque. 184

c) Résultat d’exploitation (RE) :

Le résultat d’exploitation représente la marge qui est dégagée par une banque à travers
l’ensemble de ses activités, et ce après la prise en considération des différents frais de
structure ainsi que du risque de crédit. Il se calcul en déduisant du résultat brut d’exploitation
les dotations aux provisions. Ainsi, Il prend en considération la notion du risque. 185

d) Cout moyen des ressources (CMR) :

Pour pouvoir exercer ses activités, une banque doit collecter des ressources (auprès de
ses clients et du marché monétaire) pour les transformer et les convertir en emplois. Il s’agit
de l’activité principale de la banque. Cependant, la banque doit supporter le coût de ces
ressources, qui varie selon leurs sources et leurs caractéristiques. Le coût de toutes les
ressources est difficile à déterminer d’une manière exacte. Pour ce faire, les banques
calculent, d’une manière globale, un coût moyen des ressources pour déterminer les charges
qu’elles supportent. Ce coût est déterminé par le rapport ente la somme des intérêts versés et
la somme des encours moyens des ressources. 186

e) Rendement moyen des emplois (RME) :

Les banques font face au même problème de calcul des coûts de ressources, lors du
calcul du rendement exact pour l’ensemble de leurs emplois, puisque chaque emploi a des
caractéristiques qui lui sont propres (type, nature, maturité, etc.). Par conséquent, les banques

184
PERRIN-MOULOUIS Pierre, « résultat brut d’exploitation ou RBE », 2021, https://edubourse.com/lexique-
resultat-brut-d-exploitation-rbe/, consulté le 28\05\2023.
185
L’EXPERT-COMPTABLE, « le résultat d’exploitation: définition, calcul et interprétation », https://www.l-
expert-comptable.com/a/37521-le-resultat-d-exploitation.html#:~:text=r%C3%A9sultat%20d'exploitation
%20%3F-,Le%20r%C3%A9sultat%20d'exploitation%20mesure%20la%20performance%20de%20l'activit
%C3%A9,avec%20le%20cycle%20d'exploitation., consulté le 28\05\2023.
186
BELHADJ SALAH Maher, « les déterminants de la performance bancaire : cas des banques Tunisiennes »,
PP : 26-27, https://ifid-concours.org/biblio/38%C3%A8me_Banque/Bel_Haj_Salah_Maher.pdf , consulté le
28\05\2023.
102
calculent un rendement moyen de leurs emplois pour essayer de résoudre ce problème et ceci
à travers le rapport entre la somme des intérêts perçus et la somme des encours des emplois. 187

f) Ratio de la rentabilité des actifs (ROA) :

Ce ratio est calculé par le rapport entre le résultat net de banque et son total actif, il
détermine le rendement des actifs de la banque. Il permet de mesurer si la banque utilise d’une
manière optimale ses actifs. Il est défini comme étant l’aptitude de la banque à dégager des
revenus en utilisant efficacement les actifs mis à sa disposition.188

g) Résultat net (RN) :

Le résultat net est obtenu en déduisant du résultat d’exploitation les différents


engagements à l’égard des créanciers ainsi que l’Etat. En effet, le résultat net prend en
considération tous les produits et les charges exceptionnels, la participation des salariés ainsi
que l’impôt sur les sociétés. Il permet de mesurer le niveau d’enrichissement, ou dans le cas
contraire d’appauvrissement, d’une banque durant une année. Ce résultat peut être distribué
par la banque sous la forme de dividendes à ses actionnaires ou le garder dans ses réserves
pour le réinvestir dans des projets futures plus rentables.189

h) Ratio de la rentabilité des fonds propre (ROE)

Le ROE détermine la rentabilité financière de la banque, il est calculé par le rapport du


résultat net sur les fonds propres. Il permet de mesurer la rentabilité des capitaux investis par
les actionnaires. Dans ce contexte, le ROE constitue une mesure importante pour les
actionnaires de la banque. En effet un ROE élevé exprime une utilisation efficace des fonds
propres de la banque et indique une meilleure performance managériale. De même, plus le
ROE est élevé, plus les bailleurs de fonds seront encouragés à investir dans le capital de la
banque, ceci va lui permettre de lever plus facilement de nouveaux capitaux. Cependant, si le
ROE est faible, les actionnaires auront tendance à revendre leurs parts pour les réinvestir dans

187
BELHADJ SALAH Maher, « les déterminants de la performance bancaire : cas des banques Tunisiennes »,
P : 27, https://ifid-concours.org/biblio/38%C3%A8me_Banque/Bel_Haj_Salah_Maher.pdf , consulté le
28\05\2023.
188
VAN DER FER Julien,”comment interpréter le ROA (rentabilité des actifs) ? », 2021, https://fiches-
pratiques.chefdentreprise.com/Thematique/comptabilite-1098/FichePratique/Rentabilite-des-actifs-ou-ROA-
comment-l-interpreter--361541.htm, consulté le 28\05\2023.
189
JOURNAL DU NET, « résultat net: définition, calcul simple, résultat négatif… »,
https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-comptable-et-fiscal/1198543-resultat-net-definition-calcul-
traduction/, consulté le 28\05\2023.
103
d’autres entreprises ou banques plus rentables, ce qui va avoir un impact défavorable sur les
capitaux de la banque.190

2.2.4. La Synergie entre les coûts maîtrisés et les


investissements ciblés

La synergie entre les coûts maîtrisés et les investissements ciblés est un élément clé de
la gestion financière des organisations. Cette approche consiste à optimiser les coûts tout en
allouant stratégiquement des ressources financières aux investissements les plus pertinents.
Dans ce contexte, AL AKHDAR BANK met en place des stratégies visant à maîtriser ses
coûts opérationnels tout en réalisant des investissements ciblés pour stimuler la croissance et
l'innovation. Cette synergie permet à la banque de maximiser son efficacité opérationnelle,
d'optimiser ses ressources financières et de renforcer sa performance globale. Dans cette
section, nous examinerons en détail les différentes approches et mesures adoptées par AL
AKHDAR BANK pour créer une synergie réussie entre les coûts maîtrisés et les
investissements ciblés.

2.2.4.1. Coûts maîtrisés pour une efficacité opérationnelle

Dans le cadre de sa quête d'efficacité opérationnelle, AL AKHDAR BANK accorde


une grande importance à la maîtrise des coûts. L'objectif est de minimiser les dépenses tout en
maintenant la qualité des services et en répondant aux besoins des clients. Pour atteindre cet
objectif, la banque met en œuvre diverses stratégies telles que l'optimisation des processus, la
réduction des gaspillages, la négociation de contrats avantageux avec les fournisseurs et
l'utilisation efficiente des ressources.191 La maîtrise des coûts permet à AL AKHDAR BANK
de réaliser des économies significatives, ce qui se traduit par une amélioration de sa rentabilité
et de sa compétitivité sur le marché. De plus, cette approche permet à la banque de consacrer
davantage de ressources financières aux investissements stratégiques, favorisant ainsi la
croissance et l'innovation. La recherche constante d'efficacité opérationnelle est une priorité
pour AL AKHDAR BANK afin de garantir une utilisation optimale des ressources et de
maintenir sa position de leader dans le secteur des banques participatives. La maîtrise des
coûts est un élément essentiel pour assurer l'efficacité opérationnelle d'AL AKHDAR BANK.
Elle permet à la banque de gérer ses dépenses de manière efficace et de maximiser la

190
OOREKA ENTREPRISE, « return on equity », 2023,
https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/455749/return-on-equity, consulté le 28\05\2023.
191
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
104
rentabilité de ses activités. Pour atteindre cet objectif, la banque met en place des politiques de
contrôle des coûts strictes, en surveillant de près les dépenses dans tous les domaines de son
activité.192

AL AKHDAR BANK adopte une approche axée sur l'efficience, en cherchant


constamment à optimiser ses processus internes, à réduire les frais généraux et à rationaliser
les opérations. Cela se traduit par des initiatives telles que l'automatisation des tâches
répétitives, l'utilisation de technologies avancées, la mise en place de systèmes de gestion des
coûts et la mise en œuvre de mesures d'économie d'échelle. La maîtrise des coûts permet à AL
AKHDAR BANK de maintenir des marges bénéficiaires solides, d'améliorer sa compétitivité
sur le marché et d'offrir des services financiers compétitifs à ses clients. De plus, cela lui
permet de consacrer davantage de ressources aux investissements stratégiques, tels que le
développement de nouveaux produits et services, l'expansion de son réseau d'agences et
l'innovation technologique.193

En résumé, la maîtrise des coûts est un pilier fondamental de la stratégie d'AL


AKHDAR BANK pour améliorer son efficacité opérationnelle. En optimisant ses dépenses, la
banque peut renforcer sa position sur le marché, garantir sa pérennité financière et offrir une
valeur ajoutée à ses clients.

2.2.4.2. Investissements ciblés pour une croissance notable

AL AKHDAR BANK reconnaît l'importance des investissements ciblés dans sa quête


d'une croissance notable et durable. L'entreprise comprend que des investissements
stratégiques bien planifiés sont essentiels pour renforcer sa compétitivité, développer de
nouveaux marchés et offrir une proposition de valeur supérieure à ses clients.

Pour garantir une utilisation optimale de ses ressources financières, AL AKHDAR


BANK adopte une approche basée sur une analyse rigoureuse des opportunités
d'investissement. La banque évalue soigneusement les différents projets potentiels en termes
de rentabilité, de risques et d'alignement avec sa stratégie globale. 194

192
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
193
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
194
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
105
Les investissements ciblés d'AL AKHDAR BANK se concentrent sur plusieurs
domaines clés, tels que l'expansion de son réseau d'agences, l'amélioration de ses
infrastructures technologiques, le développement de produits et services innovants, et le
renforcement de sa présence sur les marchés cibles. Ces investissements visent à créer de la
valeur à long terme, à stimuler la croissance des revenus et à accroître la part de marché de la
banque. La stratégie d'investissement d'AL AKHDAR BANK est guidée par une vision à long
terme, où chaque décision d'investissement est prise en tenant compte des objectifs de
croissance, de rentabilité et de satisfaction des clients. La banque s'engage à allouer ses
ressources de manière efficace et efficiente, en mettant l'accent sur des projets qui génèrent un
retour sur investissement optimal et contribuent à la création de valeur pour toutes les parties
prenantes. 195

En conclusion, les investissements ciblés d'AL AKHDAR BANK sont un moteur


essentiel de sa croissance notable. En identifiant les opportunités d'investissement les plus
prometteuses et en les soutenant avec des ressources adéquates, la banque est en mesure de
renforcer sa compétitivité et de créer de la valeur durable pour ses clients, ses actionnaires et
l'économie dans laquelle elle opère.

2.2.4.3. La synergie entre les coûts maîtrisés et les


investissements ciblés

La synergie entre les coûts maîtrisés et les investissements ciblés constitue un élément
clé de la stratégie d'AL AKHDAR BANK pour améliorer sa performance et atteindre ses
objectifs. L'entreprise reconnaît que la maîtrise des coûts permet de libérer des ressources
financières précieuses, tandis que les investissements ciblés permettent de les allouer de
manière stratégique pour générer des résultats positifs. 196

En adoptant une approche proactive de gestion des coûts, AL AKHDAR BANK


s'efforce de rationaliser ses opérations et d'optimiser l'utilisation de ses ressources. Cela
implique d'identifier les domaines où des économies peuvent être réalisées, de mettre en
œuvre des mesures d'efficacité opérationnelle et d'encourager une culture de
responsabilisation des coûts au sein de l'organisation. La maîtrise des coûts permet à la
banque de maintenir sa compétitivité, d'améliorer sa rentabilité et de renforcer sa position sur

195
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
196
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
106
197
le marché. En parallèle, AL AKHDAR BANK alloue judicieusement ses ressources aux
investissements ciblés qui sont alignés sur sa stratégie et ses objectifs. Ces investissements
visent à générer des rendements solides et durables, tout en contribuant à la croissance et à la
création de valeur pour l'entreprise. Ils peuvent comprendre l'expansion de son réseau
d'agences, l'adoption de nouvelles technologies, le développement de produits innovants et
l'amélioration de l'expérience client. La synergie entre les coûts maîtrisés et les
investissements ciblés se manifeste par une utilisation efficiente et efficace des ressources
financières. En maîtrisant les coûts, AL AKHDAR BANK peut libérer des fonds
supplémentaires pour financer les investissements stratégiques qui ont le potentiel de générer
des rendements supérieurs. 198

En conclusion, la synergie entre les coûts maîtrisés et les investissements ciblés est
essentielle pour la performance d'AL AKHDAR BANK. En optimisant ses coûts tout en
allouant judicieusement ses ressources aux investissements stratégiques, la banque est en
mesure de renforcer sa compétitivité, d'améliorer sa rentabilité et de créer une valeur durable
pour toutes les parties prenantes. Cette approche équilibrée favorise une croissance solide et
pérenne de l'entreprise dans un environnement financier dynamique et concurrentiel.

2.2.4.4. Les bénéfices de la synergie entre les coûts maîtrisés


et les investissements ciblés

L'optimisation des coûts et la prise de décisions stratégiques en matière


d'investissement jouent un rôle crucial dans la performance et la croissance d'une entreprise.
Lorsque ces deux éléments sont combinés de manière synergique, ils peuvent générer des
bénéfices significatifs pour l'organisation. C'est notamment le cas d'AL AKHDAR BANK,
qui a su exploiter cette synergie pour améliorer sa rentabilité, sa compétitivité et sa pérennité
sur le marché des banques participatives. 199

Cette approche consiste à maîtriser les coûts opérationnels tout en investissant de


manière ciblée dans des domaines stratégiques qui favorisent la croissance et la création de
valeur. Les bénéfices de cette synergie sont multiples et touchent différents aspects de
l'entreprise. Ils incluent une rentabilité accrue, une meilleure utilisation des ressources, une
croissance durable, un avantage concurrentiel et une réduction des risques. La synergie entre
197
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
198
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
199
L’administration d’ALAKHDAR BANK.
107
les coûts maîtrisés et les investissements ciblés offre de nombreux avantages à AL AKHDAR
BANK. Voici quelques-uns des bénéfices de cette approche 200:

a) Amélioration de la rentabilité : En maîtrisant les coûts, la banque parvient à


augmenter sa marge bénéficiaire. Cela se traduit par une rentabilité accrue et une
meilleure performance financière globale.
b) Utilisation efficace des ressources : En optimisant les coûts et en allouant les
ressources de manière stratégique, AL AKHDAR BANK s'assure que chaque dollar
dépensé est utilisé de manière efficiente pour générer des résultats positifs. Cela
permet de maximiser le rendement sur investissement.
c) Croissance durable : Les investissements ciblés dans des domaines clés de croissance
permettent à la banque de développer son activité de manière durable. Ces
investissements peuvent comprendre l'expansion géographique, le développement de
nouveaux produits et services, ainsi que l'adoption de technologies innovantes. En
combinant ces investissements avec une maîtrise des coûts, la banque crée les
conditions propices à une croissance rentable à long terme.
d) Avantage concurrentiel : En optimisant ses coûts, AL AKHDAR BANK peut
proposer des produits et services compétitifs sur le marché. Cela lui permet de se
différencier de ses concurrents et de gagner des parts de marché. Les investissements
ciblés contribuent également à renforcer cet avantage concurrentiel en soutenant
l'innovation et en répondant aux besoins changeants des clients.
e) Réduction des risques : Une gestion rigoureuse des coûts et des investissements
permet à la banque de réduire les risques financiers. En maîtrisant les dépenses et en
allouant les ressources de manière réfléchie, AL AKHDAR BANK minimise les
pertes potentielles et crée une base solide pour faire face aux fluctuations du marché.

En combinant les avantages d'une maîtrise des coûts efficace et d'investissements


ciblés, AL AKHDAR BANK peut renforcer sa performance globale et atteindre ses objectifs
stratégiques. Cette synergie lui permet de rester compétitive, de favoriser la croissance
rentable et de créer de la valeur durable pour ses actionnaires, ses clients et l'ensemble de ses
parties prenantes.

AL AKHDAR BANK a déployé de nombreux efforts pour optimiser ses coûts, ce qui
a contribué à sa performance exceptionnelle. La rationalisation des processus a permis
200
L’administration d’AL AKHDAR BANK.
108
d'améliorer l'efficacité de la banque, tandis que l'utilisation de la technologie et de l'innovation
a facilité l'optimisation des coûts. La gestion des ressources humaines axée sur l'optimisation
des coûts a permis d'optimiser l'allocation des talents et de réduire les dépenses liées au
personnel. De plus, la recherche de partenariats a favorisé une meilleure optimisation des
coûts en exploitant les synergies et les avantages mutuels. En somme, AL AKHDAR BANK a
réussi à optimiser ses coûts, ce qui a contribué à sa performance économique et financière. La
banque a su gérer efficacement ses ressources, adopter des stratégies pertinentes et mettre en
place des outils de suivi de la performance. Ces efforts continus ont permis à AL AKHDAR
BANK de se démarquer et de maintenir sa position de premier plan dans le secteur financier.

En conclusion, l'analyse de la relation entre les coûts et les investissements dans


l'amélioration de la performance d’AL AKHDAR Bank met en évidence l'importance de
trouver un équilibre optimal. D'une part, des investissements judicieux dans des initiatives
visant à améliorer la performance peuvent entraîner des coûts initiaux plus élevés, mais ils
peuvent également conduire à une augmentation de la rentabilité à long terme. D'autre part, la
gestion efficace des coûts est essentielle pour maintenir la rentabilité de la banque. AL
AKHDAR Bank doit prendre des décisions stratégiques basées sur une évaluation rigoureuse
des coûts et des avantages potentiels de chaque investissement. Il est essentiel d'identifier les
domaines clés où des investissements peuvent avoir le plus grand impact sur la performance
de la banque, que ce soit en termes d'efficacité opérationnelle, d'expérience client améliorée,
de développement de produits innovants ou d'expansion de son réseau. Par ailleurs, il est
important pour AL AKHDAR Bank de mettre en place des mécanismes de contrôle et de suivi
des coûts afin de garantir une utilisation efficace des ressources. Cela peut inclure l'évaluation
régulière des dépenses, la recherche de possibilités d'optimisation des processus internes, la
négociation de contrats avec les fournisseurs et la mise en œuvre de mesures d'économie
d'échelle. Il est également crucial pour AL AKHDAR Bank de prendre en compte les facteurs
externes qui peuvent influencer la relation entre les coûts et les investissements. Cela
comprend l'évolution des réglementations, les conditions économiques, la concurrence sur le
marché et les attentes changeantes des clients. Une analyse continue de ces facteurs permettra
à la banque de s'adapter et d'ajuster sa stratégie d'investissement en conséquence.

Enfin, AL AKHDAR Bank doit favoriser une culture d'innovation et d'amélioration


continue au sein de l'organisation. Cela encourage l'exploration de nouvelles opportunités, la
remise en question des pratiques existantes et la recherche de solutions novatrices pour

109
améliorer la performance. Une approche axée sur l'innovation permet à la banque de rester
compétitive sur le marché et de répondre aux besoins changeants des clients. La banque doit
trouver un équilibre entre les coûts et les investissements pour améliorer sa performance. Cela
nécessite une évaluation rigoureuse des opportunités d'investissement, une gestion efficace
des coûts, une adaptation aux facteurs externes et une culture d'innovation. En adoptant cette
approche globale, AL AKHDAR Bank peut renforcer sa position sur le marché, améliorer sa
rentabilité et assurer sa pérennité à long terme.

Avec cela nous avons terminé le premier chapitre et nous allons passer au deuxième,
ou on va parler sur l’optimisation de la performance d'une banque participative à travers une
gestion efficace des coûts et des investissements conformes aux principes de la finance
islamique. L'étude qualitative nous permettra de comprendre comment les banques
participatives appliquent les principes de la finance islamique dans leurs opérations et
comment cela influe sur leur performance. Nous examinerons les aspects clés de la gestion
des coûts dans le contexte de la finance islamique, tels que la conformité aux règles de la
Charia, la structuration des contrats conformes, et les mécanismes de partage des profits et des
pertes.

Chapitre 2 : l’optimisation de la performance d'une banque participative à


travers une gestion efficace des coûts et des investissements conformes aux
principes de la finance islamique : étude qualitative

Le secteur de la finance islamique connaît une croissance soutenue ces dernières


années, avec un intérêt croissant pour les banques participatives qui respectent les principes
de la charia. Ces institutions financières se distinguent par leur engagement à fournir des
services conformes à la finance islamique, tout en recherchant une performance optimale.
Dans ce contexte, cette partie se concentre sur l'optimisation de la performance d'une banque
participative, en mettant l'accent sur une gestion efficace des coûts et des investissements
alignés sur les principes de la finance islamique.

Ce chapitre explore les différentes dimensions de l'optimisation de la performance


d'une banque participative, en accordant une attention particulière à la gestion des coûts et des
investissements. La section 1 présente une vue d'ensemble d'AL AKHDAR BANK, une
institution financière participative qui a réalisé des travaux et apports significatifs dans le
domaine. Cette section met également en évidence la méthodologie de recherche adoptée pour
cette étude.
110
Dans la section 2, une analyse approfondie des résultats de recherche est présentée,
mettant en lumière les conclusions et les interprétations pertinentes. Les résultats de cette
étude permettent de mieux comprendre les principaux facteurs influençant la performance
d'une banque participative, en mettant l'accent sur la gestion des coûts et des investissements
conformes à la finance islamique. Des discussions approfondies sont menées pour évaluer les
implications des résultats et formuler des recommandations clés pour améliorer la
performance d'AL AKHDAR BANK.

Ce travail vise donc à fournir des informations précieuses sur l'optimisation de la


performance d'une banque participative à travers une gestion efficace des coûts et des
investissements. En examinant de près le cas d'AL AKHDAR BANK, les travaux réalisés,
ainsi que la méthodologie de recherche suivie, il offre des perspectives significatives pour les
praticiens et les décideurs du secteur de la finance islamique. Les conclusions et les
recommandations tirées de cette étude peuvent servir de référence pour améliorer la
performance d'autres institutions financières participatives et contribuer à la croissance
durable du secteur dans son ensemble.

Section 1 : présentation de AL AKHDAR BANK, travaux et apports


effectuées, et la méthodologie de recherche suivie

AL AKHDAR BANK est une institution financière participative au Maroc qui offre une
large gamme de services et de produits conformes aux principes de la finance islamique.
Grâce à sa stratégie centrée sur la satisfaction du client et à son engagement à répondre aux
besoins de chaque segment de sa clientèle, AL AKHDAR BANK vise à jouer un rôle
important dans le développement du secteur financier participatif au Maroc.

1.1. Présentation de AL AKHDAR BANK, travaux et apports


effectuées 201

Dans cette section, nous allons présenter AL AKHDAR BANK, une banque
participative qui a réalisé des travaux et apports significatifs dans le domaine de l'optimisation
de la performance à travers une gestion efficace des coûts et des investissements conformes
aux principes de la finance islamique.

201

111
AL AKHDAR BANK est une institution financière qui opère selon les principes de la
finance islamique, ce qui signifie qu'elle se conforme aux règles de la Charia dans toutes ses
activités. Elle propose une gamme de produits et services financiers conformes aux principes
de la finance islamique, tels que le financement participatif, le financement immobilier et les
Sukuk 202.

Au fil des années, AL AKHDAR BANK a réalisé des travaux importants visant à
optimiser sa performance économique et financière. La banque a mis en place des stratégies et
des pratiques visant à réduire les coûts tout en maintenant des normes élevées de conformité à
la Charia. Elle a également investi dans des technologies et des innovations pour améliorer
l'efficacité opérationnelle et offrir une meilleure expérience client. 203

L'optimisation des coûts a été une préoccupation majeure pour AL AKHDAR BANK.
La banque a mis en place des processus de rationalisation pour améliorer l'efficacité et réduire
les dépenses inutiles. Elle a également adopté une approche axée sur l'optimisation des
ressources humaines, en veillant à allouer les talents de manière efficace tout en réduisant les
coûts liés au personnel. Parallèlement, AL AKHDAR BANK a accordé une attention
particulière à ses investissements conformes à la finance islamique. Elle a cherché à
diversifier ses sources de revenus en proposant des produits et services innovants qui
répondent aux besoins spécifiques de ses clients conformément aux principes de la finance
islamique. Ces investissements ont contribué à renforcer la performance financière de la
banque et à établir sa réputation dans le secteur bancaire participatif.

Dans la prochaine section, nous examinerons de plus près les travaux et les apports
réalisés par AL AKHDAR BANK dans l'optimisation de sa performance grâce à une gestion
efficace des coûts et des investissements conformes aux principes de la finance islamique.

1.1.1. Présentation d’AL AKHDAR BANK

AL AKHDAR BANK est une banque participative nouvellement créée en 2017 grâce
à un partenariat stratégique entre le Groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM), détenant une
part de 51%, et la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé (ICD) et le
Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), détenant une part de 49%. En tant
202
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
203
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
112
que membre du groupe BID, AL AKHDAR BANK se conforme aux principes de la finance
islamique et offre une gamme diversifiée de services et de produits, visant à répondre aux
204
besoins de différents segments de clients au Maroc. La banque a pour objectif de servir
tous les segments de clients au Maroc, en offrant des produits adaptés aux entreprises, aux
professionnels, aux agriculteurs et aux particuliers. AL AKHDAR BANK propose une variété
de produits de financement, comprenant des produits de financement quotidien tels que les
dépôts et les produits d'investissement, ainsi que des produits spécifiques tels que l'Ijara et la
Morabaha pour le financement de l'industrie-agroalimentaire et de l'agriculture. Cette gamme
diversifiée de produits permet à la banque de répondre aux besoins spécifiques de chaque
segment de clients. 205

Au cœur de la stratégie d'AL AKHDAR BANK se trouve la satisfaction du client. La


banque s'engage à comprendre les attentes et les besoins de sa clientèle, en cherchant
constamment à développer de nouveaux services et produits qui répondent à leurs demandes.
Elle met également un accent particulier sur la qualité du service client, en offrant un
accompagnement personnalisé et en assurant une transparence totale dans ses opérations. Pour
garantir la conformité avec les principes de la finance islamique, AL AKHDAR BANK se
conforme aux directives de la Commission Supérieure des Finances Participatives au Maroc
et aux circulaires émises par les Oulémas régissant les activités des banques participatives
dans la région. Cela assure aux clients que tous les produits et services de la banque sont
conformes aux principes éthiques de l'islam, garantissant ainsi la confiance et la crédibilité de
la banque. 206

En résumé, AL AKHDAR BANK est une banque participative émergente au Maroc,


qui s'engage à fournir des produits et services conformes aux principes de la finance
islamique. Grâce à son partenariat stratégique, à sa gamme diversifiée de produits de
financement et à sa focalisation sur la satisfaction du client, la banque cherche à jouer un rôle
clé dans le développement économique du pays et à offrir une alternative éthique dans le
secteur bancaire marocain.

204
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
205
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
206
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
113
1.1.2. Gouvernance d’ALAKHDAR BANK

AL AKHDAR BANK, en tant que banque participative, a mis en place une structure
de gouvernance solide pour assurer une prise de décision transparente et responsable. Son
Conseil d'Administration est composé de 8 membres représentant le Groupe Crédit Agricole
du Maroc (CAM) qui est une banque marocaine qui se spécialise dans le financement de
l'agriculture et du monde rural. Elle est considérée comme un leader du financement en milieu
rural au Maroc et intervient également dans d'autres secteurs de financement. Le CAM est une
filiale du Groupe Crédit Agricole, une banque française spécialisée dans les services
financiers et l'assurance, qui opère dans plusieurs pays à travers le monde. 207 , la Société
Islamique pour le Développement du Secteur Privé (ICD) La Société islamique pour le
développement du secteur privé (ICD) est une institution financière multilatérale qui se
concentre sur la promotion du développement économique dans ses pays membres en
finançant des projets du secteur privé208, et des administrateurs indépendants.

Le Conseil d'Administration d'AL AKHDAR BANK joue un rôle essentiel dans la


supervision des activités de la banque et la définition de sa stratégie globale. Les membres du
Conseil sont choisis pour leur expertise et leurs connaissances dans le domaine financier et de
la finance islamique. Ils apportent une diversité de perspectives et veillent à ce que les intérêts
des actionnaires, des clients et des parties prenantes soient pris en compte dans les décisions
prises par la banque. En outre, AL AKHDAR BANK a créé trois comités émanant du Conseil
d'Administration pour renforcer sa gouvernance interne 209:

1.1.2.1. Le Comité d'Audit

Ce comité est chargé de superviser les activités de contrôle interne, d'examiner les
états financiers de la banque, d'évaluer les risques liés aux opérations et de s'assurer de la
conformité aux réglementations en vigueur. Il joue un rôle clé dans la transparence des
informations financières et la gestion des risques.

207
CREDIT AGRICOLE DE MAROC,, https://www.creditagricole.ma/fr/le-groupe, consulté le 02\06\2023.
208
ISLAMIQUE CORPORATION FOR THE DEVELOPMENT OF THE PRIVATE SECTOR, https://icd-
ps.org/en , consulté le 02\06\2023.
209
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
114
1.1.2.2. Le Comité des Risques

Ce comité est responsable de l'évaluation et de la gestion des risques auxquels la


banque est exposée. Il met en place des politiques et des procédures visant à identifier,
mesurer et contrôler les risques, afin de garantir la stabilité financière de la banque et la
protection des intérêts des clients.

1.1.2.3. Le Comité de Nomination et de Rémunération

Ce comité est chargé de sélectionner et de nommer les membres du Conseil


d'Administration, ainsi que les dirigeants de la banque. Il définit également les politiques de
rémunération pour assurer une rémunération équitable et appropriée des dirigeants, tout en
alignant les intérêts des dirigeants sur ceux des actionnaires.

Ces comités jouent un rôle crucial dans la gouvernance et la gestion des risques d'AL
AKHDAR BANK. Ils contribuent à la transparence, à la responsabilité et à la prise de
décisions éclairées au sein de la banque. La banque accorde une grande importance à sa
gouvernance et à sa gestion des risques. En établissant un Conseil d'Administration compétent
et en créant des comités spécialisés, la banque s'assure que les décisions prises sont conformes
aux principes de la finance islamique, tout en assurant une supervision rigoureuse de ses
activités. Cette structure de gouvernance renforce la confiance des clients, des actionnaires et
des parties prenantes dans la banque participative210.

1.1.3. Les cibles d’AL AKHDAR BANK

AL AKHDAR BANK se distingue par sa volonté d'offrir une gamme de produits


diversifiée et complète, couvrant ainsi les besoins variés de sa clientèle.

1.1.3.1. Les clients particuliers

La banque propose une offre de banque au quotidien comprenant des comptes de


dépôts, des cartes monétiques de paiement et de retrait, ainsi que des services E-Banking et
Mobile-Banking. Elle répond également à leurs besoins en matière de financement
immobilier, automobile et d'équipement grâce à divers instruments participatifs tels que la
Morabaha et l'Ijara. De plus, une offre d'épargne et d'assurance, incluant des comptes
210
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
115
d'investissement et des produits d'assurance Takaful, complète la gamme de produits pour les
particuliers211.

1.1.3.2. Les clients agriculteurs

Bénéficient également d'une offre spécifique, comprenant une offre de banque au


quotidien adaptée à leurs besoins. En plus de cela, AL AKHDAR BANK propose un
financement couvrant tous les aspects de leur activité agricole, y compris le financement de la
campagne agricole et de l'investissement dans l'équipement, l'irrigation, le bétail et les arbres
fruitiers. Le financement des agriculteurs repose sur des instruments participatifs validés par
le Conseil Supérieur des Oulémas (CSO), tels que la Morabaha et l'Ijara. La banque travaille
également sur des produits innovants pour répondre aux besoins spécifiques de l'agriculture et
de l'agro-industrie212.

1.1.3.3. Les clients professionnels et les entreprises

Ces clients ne sont pas en reste. En plus des comptes de dépôts et d'investissement,
des moyens de paiement et des services d'internet banking, AL AKHDAR BANK propose
une offre de financement adaptée à leurs besoins d'investissement. Cette offre repose sur des
instruments participatifs validés par le CSO, tels que la Morabaha, l'Ijara, le Salam, la
Moucharaka et la Moudaraba. Dans une deuxième phase, la banque enrichira son offre avec
des produits de Trade Finance pour les opérations à l'international, répondant ainsi aux
besoins spécifiques des professionnels et des entreprises213.

AL AKHDAR BANK met tout en œuvre pour répondre aux besoins de chaque
segment de clientèle en proposant une gamme complète de produits et services adaptés. Que
ce soit pour les particuliers, les agriculteurs, les professionnels ou les entreprises, la banque
s'engage à fournir des solutions financières conformes aux principes de la finance islamique,
favorisant ainsi le développement économique et la croissance de ses clients.

211
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
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OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
213
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
116
1.1.4. Historique d’AL AKHDAR BANK

Le Maroc a joué un rôle clé dans le développement et la promotion de la finance


islamique à l'échelle internationale. En tant que l'un des pays fondateurs de l'Organisation de
la Coopération Islamique (OCI), le Maroc a participé activement à la création de la Banque
Islamique de Développement (BID) en 1975. La BID, une banque supra-étatique de
développement, vise à soutenir le développement économique et le progrès social des 56 pays
membres de l'OCI, ainsi qu'à apporter un soutien aux communautés musulmanes dans les pays
non membres, conformément aux principes de la Charia214.

Par ailleurs, le Maroc est également membre de la Société Islamique pour le


Développement du Secteur Privé (ICD), qui est une filiale de la BID. L'ICD se concentre
spécifiquement sur le développement du secteur privé dans les pays membres de l'OCI. En
tant que membre de l'ICD, le Maroc bénéficie d'un accès à des ressources financières et à une
expertise spécialisée pour promouvoir le développement économique et encourager
l'entrepreneuriat dans le secteur privé conformément aux principes de la finance islamique 215.

Ces affiliations internationales du Maroc, notamment avec la BID et l'ICD, témoignent


de son engagement envers la finance islamique et son rôle actif dans la promotion du
développement économique et social, à la fois au niveau national et au sein de la communauté
internationale musulmane. Le pays est reconnu comme un acteur important dans la mise en
œuvre des principes de la finance islamique et dans la création d'un environnement propice à
son expansion.

1.1.5. Création de AL AKHDAR BANK

Le Maroc a pris des mesures concrètes pour promouvoir la finance participative dans
le pays. Le décret n° 2-16-712, publié le 6 septembre 2016, a autorisé le Crédit Agricole du
Maroc (CAM) à exercer des activités de finance participative et à prendre une participation
dans une banque participative. En tant que banque marocaine à capitaux publics, le Crédit
Agricole du Maroc a obtenu l'accord du gouvernement pour créer AL AKHDAR BANK, une
filiale dédiée aux services bancaires participatifs conformes aux principes de la finance
islamique. Ce projet s'est concrétisé grâce à un partenariat avec la Société Islamique pour le

214
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
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215
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
117
Développement du Secteur Privé (ICD). Le CAM détient 51% du capital de la banque
participative, tandis que l'ICD détient 49%. Le capital initial de la banque était prévu à 200
millions de dirhams, avec une augmentation ultérieure portant ce montant à 400 millions de
dirhams216.

Le 17 avril 2017, Al AKHDAR BANK a officiellement été agréée en tant que banque
participative par décision du Wali de Bank Al-Maghrib, l'institution monétaire centrale du
Maroc. Cette reconnaissance officielle a été publiée dans le Bulletin Officiel 217. Ces étapes
témoignent de l'engagement du Maroc à développer et à intégrer la finance participative dans
son système financier, offrant ainsi une alternative basée sur les principes de la Charia aux
clients qui souhaitent des solutions financières conformes à leurs valeurs et croyances. Al
AKHDAR BANK joue un rôle clé dans cette dynamique en tant que banque participative
nouvellement créée, contribuant ainsi à la diversification de l'offre bancaire au Maroc.

1.1.6. Organigramme d’AL AKHDAR BANK

Figure 1: L’organigramme d’ALAKHDAR BANK

216
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
217
OUJGHA Imane, BOUKDIR Rim, EL BERGUI Othmane, « dossier de presse ALAKHDAR BANK » 2017,
comunique_presse_fr (1).pdf, consulté le 15\05\2023.
118
Source : l’administration d’AL AKHDAR BANK

AL AKHDAR BANK, une banque hypothétique, présente une structure


organisationnelle bien définie dans son organigramme. Au sommet de la hiérarchie se trouve
la Direction Générale, composée du président, du directeur général et d'autres hauts
dirigeants. Ils sont chargés de prendre des décisions stratégiques et de superviser l'ensemble
de la banque. Le département de l'Audit Interne joue un rôle essentiel en vérifiant et en
évaluant les processus internes de contrôle, de conformité et de gestion des risques au sein de
la banque. Il s'assure que les opérations sont efficaces et conformes aux réglementations en
vigueur. Le département du Capital Humain gère les ressources humaines de la banque,
notamment le recrutement, la formation et le développement du personnel, afin de garantir
que la banque dispose des compétences nécessaires pour atteindre ses objectifs. Le
département Juridique et Conformité CSO assure la gestion des affaires juridiques de la
banque et veille à la conformité aux réglementations en vigueur. Il s'assure que la banque
opère dans le respect des lois et des normes. Le pôle Gestion Globale des Risques comprend
plusieurs départements spécialisés dans la gestion des risques au sein de la banque. Le
département de Management du Risque Crédit évalue et gère les risques liés aux prêts et aux
engagements des particuliers, des professionnels et des agriculteurs. Il établit des politiques de
crédit et des procédures pour minimiser ces risques. Le pôle Commercial englobe plusieurs
départements essentiels aux activités commerciales de la banque.

119
Le département de Management du Risque Crédit se concentre sur l'évaluation et la
gestion des risques liés aux opérations commerciales de la banque, notamment les risques de
crédit associés aux prêts commerciaux.

Le département de Marketing et Communication est chargé de promouvoir les


produits et services de la banque, d'élaborer des stratégies de marketing et de gérer la
communication avec les clients et les partenaires. Le département de Pilotage et Animation du
Réseau supervise et coordonne le réseau de succursales et d'agences de la banque pour
atteindre les objectifs commerciaux. La Business Unit (BU) Digitale et Banque à Distance se
concentre sur le développement et la gestion des canaux numériques et des services bancaires
à distance. Le Centre de Relation Clientèle assure la gestion des relations avec les clients, en
répondant à leurs demandes et en fournissant un service clientèle de qualité. Le pôle Support
et Finance regroupe plusieurs départements qui soutiennent les opérations bancaires et gèrent
les aspects financiers de la banque. Le département Finance et Comptabilité et ALM est
responsable de la gestion des finances de la banque, de la planification budgétaire, de la
gestion des actifs et passifs, de la comptabilité et du reporting financier. Le département
Contrôle de Gestion et Budget contrôle et analyse les performances financières de la banque,
prépare les budgets et surveille les indicateurs clés de performance. Le département Systèmes
d'Information gère les systèmes informatiques de la banque, y compris les infrastructures
technologiques, les logiciels et la sécurité des données.

Le département Achats et Moyens Généraux s'occupe de l'approvisionnement en


biens et services nécessaires à l'activité bancaire, ainsi que de la gestion des installations et
des équipements généraux. Le département Back Office Traitement Bancaire est responsable
du traitement des opérations bancaires telles que les paiements, les transferts, les dépôts et la
compensation. Le département Stratégie et Organisation se concentre sur la planification
stratégique de la banque, l'analyse de marché, la recherche, la gestion du changement et
l'optimisation de l'organisation et des processus. Le département Contrôle Permanent et
Inspection réalise des contrôles internes réguliers pour assurer le respect des politiques,
procédures et réglementations internes. Il peut également effectuer des inspections et des
audits internes pour évaluer l'efficacité des processus et la conformité. Le département
Contrôle de Conformité et Devoir de Vigilance veille à ce que la banque se conforme aux
réglementations en vigueur, notamment en matière de lutte contre le blanchiment d'argent, le
financement du terrorisme et la protection des données personnelles. Le département Risque

120
Opérationnel PCA et Suivi des Recommandations gère les risques opérationnels au sein de la
banque, identifie les risques, les évalue et met en place des mesures pour les gérer. Il assure
également le suivi des recommandations issues d'audits et d'inspections pour assurer leur mise
en œuvre.

Enfin, le département Veille Réglementaire et Reporting surveille les évolutions


réglementaires, s'assure de la conformité de la banque aux exigences légales et
réglementaires, et prépare les rapports nécessaires pour les autorités de régulation.

Dans l'ensemble, l'organigramme d'AL AKHDAR BANK reflète une structure


organisationnelle solide avec une répartition claire des responsabilités et des fonctions au sein
de la banque. Il met en évidence l'importance accordée à la gestion des risques, à la
conformité, à la satisfaction client, à la performance financière et à la transformation
numérique. Cette structure permet à la banque de fonctionner de manière efficace et de fournir
des services bancaires de qualité à ses clients.

1.1.7. Les travaux et les apports effectués au sein d’AL AKHDAR


BANK

Les travaux et apports effectués au sein d'AL AKHDAR BANK concernent


principalement le contrôle des factures fournisseurs, l'enregistrement et la vérification des
coordonnées fournisseurs, le processus de gestion des factures, l'archivage des documents et
dossiers, le suivi des contrats et le suivi des financements accordés.

Pour le contrôle des factures, il est crucial de s'assurer que les factures reflètent
correctement les coûts d'achat et les marges bénéficiaires convenues, que ce soit pour une
transaction de Mourabaha ou de Musharaka. Cela nécessite une vérification minutieuse des
détails de chaque facture et une validation de leur exactitude.

L'enregistrement et la vérification des coordonnées fournisseurs sont également


importants pour assurer la transparence et la conformité des opérations. Il est nécessaire de
collecter les informations de base des fournisseurs, telles que leur nom, adresse et contact,
ainsi que des informations sur leur activité et leur réputation sur le marché.

Le processus de gestion des factures comprend plusieurs étapes, notamment la


réception et l'enregistrement des factures, la vérification de leur conformité, l'approbation et

121
enfin le paiement. Ce processus rigoureux garantit que toutes les factures sont traitées de
manière appropriée et payées dans les délais.

Un suivi rigoureux est également effectué pour assurer la traçabilité des opérations et
des transactions. Cela implique notamment le suivi des termes et conditions des contrats, des
paiements, de la documentation, des délais de paiement et des livraisons. Ce suivi permet de
garantir la conformité et le bon déroulement des activités de la banque.

AL AKHDAR BANK propose différents types de financement, tels que la Mourabaha


immobilière, automobile et de construction. Le processus de travail implique le contrôle des
réserves, la validation des contrats, le suivi des financements et l'établissement des contrats
pour chaque type de financement.

L'outil d'information Ethix Finance est utilisé pour centraliser les informations sur les
produits financiers islamiques, en regroupant les données des clients et des financements, tels
que le montant financé et la marge bénéficiaire.

Enfin, le suivi des financements se fait par la réception et le contrôle des garanties,
ainsi que par la validation des contrats après signature. Ces mesures visent à assurer la
sécurité et la conformité des opérations de financement.

Dans l'ensemble, les travaux effectués au sein d'AL AKHDAR BANK concernent la
gestion rigoureuse des factures fournisseurs, le suivi des contrats et des financements, ainsi
que l'utilisation d'outils informatiques tels que Ethix Finance pour faciliter les opérations
bancaires conformes aux principes de la finance islamique.

En outre, AL AKHDAR BANK accorde une attention particulière au contrôle et à la


validation des réserves, notamment dans le cas de la promesse d'achat unilatérale (PAU), de
l'engagement Takaful et de l'engagement de domiciliation du salaire. Ces réserves sont
essentielles pour assurer la sécurité des transactions et garantir le respect des engagements
financiers.

Un autre aspect important des travaux effectués à AL AKHDAR BANK concerne la


validation des contrats, notamment pour les achats et les transactions de Mourabaha. Il est
essentiel de vérifier la conformité des contrats et de s'assurer qu'ils respectent les principes de
la finance islamique.
122
Parallèlement, un suivi rigoureux des financements est réalisé par le biais de la
réception et du contrôle des garanties. Cette étape est cruciale pour garantir la protection des
intérêts de la banque et assurer le remboursement des financements accordés.

En somme, les travaux effectués au sein d'AL AKHDAR BANK dans le domaine du
contrôle des factures, de l'enregistrement des coordonnées fournisseurs, de la gestion des
contrats et du suivi des financements reflètent l'engagement de la banque à respecter les
principes de transparence, de conformité et de sécurité dans ses opérations. Ces efforts
contribuent à optimiser la performance de la banque participative en garantissant des
transactions financières fiables et en préservant la confiance des clients.

1.1.8. Les tableaux utilisés dans le contrôle de gestion aux seins d’AL
AKHDAR BANK
Les tableaux utilisés dans le contrôle de gestion au sein d'AL AKHDAR BANK
revêtent une grande importance pour évaluer et superviser les performances financières et
opérationnelles de la banque. Ces outils permettent de collecter, analyser et présenter les
données pertinentes nécessaires à la prise de décisions éclairées. Dans cette section, nous
explorerons les tableaux de contrôle de gestion spécifiques à AL AKHDAR BANK.

1.1.8.1. Les encours des dépôts

Les encours des dépôts" désignent le montant total d'argent détenu dans les comptes de
dépôt d'une banque ou d'une institution financière. Ces soldes peuvent inclure des comptes de
chèques, des comptes d'épargne et d'autres types de comptes de dépôt. Les encours des dépôts
sont une mesure importante pour les institutions financières car ils représentent une partie
importante de leurs passifs.218

Tableau 3:Les encours des dépôts –mars-

Date Encours Production


1-mars
218
LA FINANCE POUR TOUT, « Dépôts, crédit et création monétaire », 2023,
https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/marches-financiers/acteurs-de-la-finance/banque/la-banque-
comment-ca-marche/depots-credits-et-creation-monetaire/, consulté le 03\06\2023.
123
2-mars
3-mars
6-mars
7-mars
8-mars
9-mars
10-mars
13-mars
14-mars
15-mars
16-mars
17-mars
20-mars
21-mars
22-mars
23-mars
Source : AL AKHDAR BANK

Ce tableau présente deux indicateurs clés de performance pour les dépôts au cours d'un
mois donné : l'encours et la production. L'encours représente le montant total de dépôts
accumulés à un moment donné, tandis que la production représente le nombre de dépôts
effectués au cours du mois.

En observant les données de l'encours, on peut comprendre l'état de la trésorerie de la


banque et sa capacité à honorer ses engagements financiers. Si l'encours est élevé, cela peut
indiquer que l'entreprise a accumulé des dépôts sans les utiliser, ce qui peut être interprété
comme une bonne nouvelle pour les investissements.

D'autre part, en examinant la production, on peut évaluer la capacité de l'entreprise à


attirer de nouveaux dépôts. Si la production est plus élevée que l'encours, cela signifie que la
banque génère de nouveaux dépôts plus rapidement qu'elle ne les utilise, ce qui peut être
considéré comme un signe positif de croissance.

1.1.8.2. Ventilation de l’encours par RIM type

La ventilation de l'encours par RIM type dans une banque participative est un élément clé du
contrôle de gestion. Cette analyse permet de comprendre la répartition de l'encours de la
banque par différents types de financement islamique. 219

219
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK. .
124
Tableau 4: Ventilation de l’encours par RIM type

RIM Type Encours

Personne Morale
Personne Physique
Personne Professionnelle

Total -

Source : AL AKHDAR BANK

D’après le tableau on peut constater que banque utilise un système de gestion de


clients basé sur une carte d'identité appelée RIM. Cette carte permet probablement d'identifier
chaque client de manière unique et de suivre leurs transactions et activités.

En outre, la mention de différents types de clients (personnes morales, physiques et


professionnelles) suggère que la banque traite avec une variété de clients, tels que des
entreprises, des individus ou des professionnels. Chacun de ces types de clients peut avoir des
besoins financiers différents et la banque peut proposer des produits et des services
spécifiques pour répondre à ces besoins.

En utilisant cette carte d'identité RIM, la banque peut collecter des informations sur
chaque client, telles que leurs coordonnées, leur historique de transactions, leur profil de
risque et leur solvabilité financière. Ces informations peuvent aider la banque à mieux
comprendre les besoins de chaque client et à leur proposer des produits et services adaptés à
leur profil.

1.1.8.3. Ventilation de l’encours par l’agence

La ventilation de l'encours par l'agence fait référence à la répartition de l'encours d'une


entreprise ou d'une organisation en fonction de l'agence ou de la succursale responsable de
chaque client ou groupe de clients. Cette ventilation permet de suivre l'activité de chaque
agence ou succursale en termes d'encours et de performance commerciale..220

Tableau 5: Ventilation de l’encours par l’agence

220
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK
125
Agence Encours
1 Rabat av Alger
2 Tanger El Boughaz
Agence Yaacoub El
3
Mansour
4 Agence Agadir Kettani
5 Agence Derfoufi
6 Agence Nador Av. des FAR
7 Agence Temara
8 Agence Derb Omar
9 Agence Meknes
Agence Marrakech Allal Al
10
Fassi
11 Agence Berkane Al Ahram
12 Rabat Hassan II
13 Agence Sale
14 Agence Casa Racine
Agence El Jadida
15
Mohammed V
16 Rabat Agdal
17 Agence Fès
18 Rabat Hay Ryad
19 Agence Béni Mellal
Agence Kenitra Mohamed
20
Diouri
21 Agence Ait Melloul
22 Agence Benslimane
Agence Tétouan Av. des
23
FAR
Total : -
Source : AL AKHDAR BANK

La ventilation de l'encours par agence peut aider à identifier les agences qui génèrent
le plus de dépôts ou de prêts, ainsi que celles qui ont besoin de plus de soutien ou
d'investissement pour améliorer leur performance. Le tableau montre que la banque utilise un
tableau pour regrouper l'encours de chaque agence à fin de savoir le total de l'encours des
agences et les classer par ordre décroissant. Cette ventilation permet également de mieux
comprendre les besoins et les préférences des clients dans chaque région ou zone
géographique, afin d'adapter les offres de produits et de services en conséquence.

1.1.8.4. Les dix premiers déposants

Les informations spécifiques sur les 10 premiers déposants d'une banque sont
confidentielles et ne sont généralement pas divulguées au public en raison de la confidentialité

126
et de la protection des données des clients. Les banques sont tenues de respecter des règles
strictes en matière de confidentialité et de protection des informations personnelles de leurs
clients.221

Tableau 6: les 10 premiers déposants

RIM Relation Montant


Nom et prénom

Total : -
Source : ALAKHDAR BANK

Les informations spécifiques sur les déposants de la banque sont considérées comme
confidentielles et protégées par les réglementations en matière de confidentialité et de
protection des données. Les banques sont tenues de respecter des règles strictes pour préserver
la confidentialité et la sécurité des informations personnelles de leurs clients.

En général les banques doivent se conformer à des réglementations spécifiques, telles


que le Règlement général sur la protection des données.

Ces réglementations imposent des obligations aux banques, notamment :

Consentement du client : Les banques doivent obtenir le consentement explicite des clients
avant de collecter, stocker ou partager leurs informations personnelles.

Sécurité des données : Les banques doivent mettre en place des mesures de sécurité
appropriées pour protéger les données personnelles de leurs clients contre les accès non
autorisés, les pertes ou les fuites.

Divulgation limitée : Les informations personnelles des clients ne doivent être divulguées
qu'à des tiers autorisés, tels que les organismes de réglementation, les organismes
d'application de la loi ou d'autres institutions financières, et uniquement dans des
221
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
127
circonstances spécifiques et légales. Il est essentiel que les banques respectent ces
réglementations pour garantir la confidentialité et la protection des informations de leurs
clients.

1.1.8.5. Production mensuelle

Un tableau de la production mensuelle est un outil qui présente de manière structurée


et organisée les données relatives à la production d'une entreprise ou d'une organisation sur
une base mensuelle. Il affiche généralement les différentes activités de production, les
quantités produites, les indicateurs de performance clés et les résultats obtenus au cours de
chaque mois.222

Tableau 7: la production mensuelle

Production Production Production


Mois
2020 2021 2023
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
222
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
128
Totaux - - -
Source : AL AKHDAR BANK

Ce tableau de la production est un instrument essentiel pour suivre et analyser les


performances de production de la banque sur une base mensuelle. Ce type de tableau offre une
vue d'ensemble claire et organisée des données relatives à la production, ce qui permet de
prendre des décisions éclairées et d'identifier les tendances et les problèmes potentiels.

L'analyse d'un tel tableau de production permet de dégager plusieurs avantages. Elle
permet de repérer les tendances, les variations saisonnières ou cycliques, les pics de
production, les goulots d'étranglement, les inefficiences ou les améliorations dans le processus
de production. Ces informations sont précieuses pour identifier les domaines qui nécessitent
une attention particulière, prendre des mesures correctives et élaborer des plans d'amélioration
continue.

1.1.8.6. Collecte des dépôts par agence

Le tableau de collecte des dépôts par agence est un outil utilisé par les institutions
financières pour suivre et enregistrer les montants des dépôts collectés par chaque agence ou
succursale sur une période donnée. Il permet de consolider les informations sur les dépôts
effectués par les clients dans chaque agence, ce qui facilite la gestion et le suivi des ressources
financières de l'organisation.223

223
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
129
Tableau 8: Collecte des dépôts par agence

Source : ALAKHDAR BANK

Voici comment le tableau de collecte des dépôts par agence peut être développé et
analysé :

Agences ou succursales : Le tableau répertorie les différentes agences ou succursales de


l'institution financière. Chaque agence est identifiée de manière unique pour faciliter la
traçabilité et la gestion.

Période : Le tableau indique la période pour laquelle les données sont collectées, que ce soit
par mois, par trimestre ou par année. Cela permet de comparer les performances des
différentes agences sur une même période.

Montants des dépôts : Le tableau enregistre les montants des dépôts collectés par chaque
agence pour la période donnée. Cela peut inclure les dépôts en espèces, les dépôts par chèque
ou tout autre mode de dépôt spécifique à l'institution financière.

130
Total par agence : Le tableau calcule le total des dépôts collectés par chaque agence pour la
période spécifiée. Cela permet de voir la contribution de chaque agence à la collecte globale
des dépôts de l'institution financière.

Total global : Le tableau fournit également un total global des dépôts collectés par toutes les
agences combinées. Cela permet de voir la performance globale de l'institution financière en
termes de collecte de dépôts.

L'analyse du tableau de collecte des dépôts par agence peut révéler plusieurs informations
précieuses. Voici quelques éléments clés à prendre en compte :

Comparaison des performances : En examinant les montants des dépôts collectés par
chaque agence, il est possible d'identifier les agences qui ont réalisé de bonnes performances
par rapport à d'autres. Cela peut aider à comprendre les facteurs qui contribuent au succès de
certaines agences.

Identification des tendances : En analysant les données sur plusieurs périodes, il est possible
de repérer les tendances de croissance ou de déclin dans la collecte des dépôts par agence.
Cela peut permettre de prendre des décisions éclairées pour soutenir ou corriger ces
tendances.

Allocation des ressources : L'analyse des montants des dépôts par agence peut aider à
prendre des décisions concernant l'allocation des ressources financières, humaines ou
matérielles. Les agences ayant de bonnes performances peuvent bénéficier d'un soutien
supplémentaire, tandis que celles qui rencontrent des difficultés peuvent nécessiter des
mesures correctives.

Évaluation des objectifs : En comparant les montants des dépôts collectés par chaque agence
avec les objectifs fixés, il est possible d'évaluer la performance de chaque agence par rapport
à ces objectifs. Cela peut aider à ajuster les attentes et à définir de nouveaux objectifs
réalistes.

1.1.8.7. Comptes clôturé

Les comptes clôturés font référence aux comptes bancaires ou financiers qui ont été
officiellement fermés ou clôturés. Lorsqu'un compte est clôturé, cela signifie que le client ou

131
le titulaire du compte a pris la décision de mettre fin à la relation avec l'institution financière
et de mettre fin à l'utilisation du compte.224

Tableau 9: les Comptes clôturé

Personn
Personne
e Total
Morale
Physique
Total : 0

Source : AL AKHDAR BANK

La clôture d'un compte peut être initiée par le client pour diverses raisons, notamment :

Changement de banque : Le client peut décider de changer de banque ou de passer à une


autre institution financière pour diverses raisons, telles que des offres plus attractives, des
services plus adaptés à ses besoins, ou des problèmes avec la banque actuelle.

Fermeture du compte inactif : Si un compte reste inactif pendant une période prolongée,
l'institution financière peut décider de le clôturer. Cela peut être dû à l'absence d'activité, à un
solde nul ou à une non-réponse aux communications de la banque.

Changement de circonstances personnelles : Des événements de vie tels que le décès du


titulaire du compte, un divorce ou une dissolution d'entreprise peuvent entraîner la clôture
d'un compte.

Insatisfaction du client : Si un client est insatisfait des services ou des frais associés à son
compte, il peut décider de le clôturer et de chercher une meilleure alternative ailleurs.

Lorsqu'un compte est clôturé, il y a plusieurs implications et procédures qui se


produisent :

Clôture du compte : La banque procède à la fermeture formelle du compte, ce qui signifie


que le client ne pourra plus effectuer de transactions sur ce compte.

Solde final : Avant la clôture, le solde final du compte est déterminé. Les fonds restants
peuvent être transférés vers un autre compte du client ou être remis sous forme de chèque ou
de virement.

224
HELLO BANK, « modalité de la clôture de compte », https://www.hellobank.fr/lexique/cloture-de-compte/,
consulté le 03\06\2023.
132
Résiliation des services associés : Les services liés au compte, tels que les cartes de débit ou
de crédit, les chéquiers et les services en ligne, sont également résiliés.

Archivage des dossiers : L'institution financière conserve les dossiers du compte clôturé
conformément aux réglementations en vigueur. Cela permet de conserver une trace des
transactions passées et de répondre à d'éventuelles demandes ou audits ultérieurs.

L'analyse des comptes clôturés peut être utile pour les institutions financières afin de
comprendre les tendances et les raisons derrière les clôtures de compte. Cela peut les aider à
améliorer leurs services, à réduire le taux de clôture des comptes et à fidéliser les clients.

1.1.8.8. Comptes débiteurs

Les comptes débiteurs font référence aux montants d'argent dus par les emprunteurs ou
les clients à la banque. Il s'agit des prêts ou des crédits accordés par la banque aux
emprunteurs, qui doivent ensuite rembourser ces montants conformément aux modalités
convenues. Les comptes débiteurs dans une banque comprennent les prêts hypothécaires, les
prêts personnels, les prêts commerciaux et tous les autres types de crédits accordés aux
emprunteurs. Ces comptes représentent les montants dus par les clients à la banque et sont
enregistrés comme des actifs dans les états financiers de la banque.225

Tableau 10: les comptes débiteurs

NB Comptes Solde

Total

Source : ALAKHDAR BANK

Ces comptes débiteurs représentent les montants dus par les clients à la banque et sont
enregistrés comme des actifs dans les états financiers de la banque. L'importance des comptes
débiteurs pour une banque réside dans le fait qu'ils génèrent des revenus et contribuent à la
rentabilité de l'institution financière.

225
BDC, « comptes débiteurs », https://www.bdc.ca/fr/articles-outils/boite-outils-entrepreneur/gabarits-
documents-guides-affaires/glossaire/comptes-debiteurs, consulté le 03\06\2023.
133
1.1.8.9. Répartition de la production et de l’encours

Le tableau de répartition de la production et de l'encours dans une banque est un outil


de gestion qui permet de visualiser et d'analyser la répartition des activités de production et
des encours financiers au sein de la banque. Il présente généralement des données agrégées
par catégories ou segments spécifiques, tels que les produits, les services, les agences ou les
types de clients.226

Tableau N⁰11 : la répartition de la production de l’encours

Encours au Production
31/12/2022 2023

Dépôts à vue (**) -

Dépôts d'investissement -

Total - -

Source : AL AKHDAR BANK

Le tableau présente un outil de gestion qui vise à visualiser et analyser la répartition


des activités de production et des encours financiers au sein de la banque. Ce tableau présente
généralement des données agrégées par catégories ou segments spécifiques, tels que les
produits, les services, les agences ou les types de clients.

1.1.8.10. Comptes à zéro dirham

Les comptes bancaires à zéro dirham désignent les comptes de dépôt ou de transaction
qui ne présentent aucun solde, c'est-à-dire qu'il n'y a aucun montant disponible ou enregistré.
Ces comptes peuvent résulter de différents scénarios, tels que la clôture d'un compte, le retrait
total des fonds par le titulaire du compte, ou encore l'absence d'activité ou de mouvement sur
le compte pendant une période donnée.227

Tableau 11: les comptes à zéro dirham

NB comptes

226
NADEM Youssef, responsable de contrôle de gestion et budget, ALAKHDAR BANK.
227
THE PRESS FREE, « définition du compte a solde nul (ZBA) », https://thepressfree.com/definition-du-
compte-a-solde-nul-zba/, consulté le 03\06\2023.
134
Total

Source : AL AKHDAR BANK

Les comptes bancaires à zéro dirham peuvent être considérés comme inactifs ou
dormants, car ils ne génèrent aucune activité financière ou transactionnelle. Dans certains cas,
les institutions financières peuvent appliquer des frais de tenue de compte pour les comptes à
zéro dirham, afin de couvrir les coûts de maintenance et de gestion associés à ces comptes.

1.2. Présentation et définition de la méthodologie de recherche

Afin de Comprendre comment les banques participatives parviennent à optimiser leur


performance à travers une gestion efficace des coûts et des investissements conformes à la
finance islamique je vais examiner le cas spécifique d'AL AKHDAR BANK, a travers une
étude qualitative qui vise à analyser les pratiques et les stratégies mises en œuvre par cette
banque participative, en mettant l'accent sur les aspects liés à la gestion des coûts et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique.

1.2.1. Motivation du choix de sujet

Le choix de mon sujet est motivé par plusieurs raisons importantes. Tout d'abord,
l'industrie bancaire participative connaît une croissance significative à travers le monde, en
particulier dans les pays à majorité musulmane. Cette croissance s'explique par l'engouement
croissant pour les produits et services financiers conformes à la Charia, qui respectent les
principes éthiques et religieux de l'islam.

Dans ce contexte, l'optimisation de la performance des banques participatives devient


une préoccupation majeure. Les banques de ce secteur sont confrontées à des défis spécifiques
liés à la conformité à la Charia et à la nécessité de proposer des produits et services
concurrentiels tout en maintenant des pratiques financières éthiques.

L'optimisation des coûts et des investissements est un aspect clé de la performance des
banques participatives. Une gestion efficace des coûts permet de maximiser les bénéfices tout
en respectant les principes de la finance islamique, qui prônent l'équité, la transparence et

135
l'absence d'intérêt usuraire. De plus, des investissements judicieux et conformes à la Charia
contribuent à la croissance et à la rentabilité à long terme des banques participatives.

Comprendre comment les banques participatives parviennent à optimiser leur


performance à travers une gestion efficace des coûts et des investissements conformes à la
finance islamique est donc essentiel. Une telle compréhension permettra d'identifier les
meilleures pratiques et les stratégies gagnantes dans ce secteur en pleine expansion.

En examinant le cas spécifique d'AL AKHDAR BANK, nous pourrons explorer les
travaux et les apports réalisés par cette banque participative dans l'optimisation de sa
performance économique et financière. Cette étude qualitative nous permettra d'analyser les
pratiques et les stratégies mises en œuvre par AL AKHDAR BANK, en mettant l'accent sur
les aspects liés à la gestion des coûts et des investissements conformes aux principes de la
finance islamique.

Cette analyse approfondie nous fournira des connaissances précieuses sur les
meilleures pratiques et les leçons apprises dans le domaine de l'optimisation de la
performance des banques participatives, contribuant ainsi à l'enrichissement des
connaissances et à l'amélioration des pratiques dans le secteur bancaire conformément aux
principes de la finance islamique.

1.2.2. La problématique de la recherche

La problématique de recherche est l'une des premières affirmations de tout rapport de


recherche , L'objectif de cette étude est d'optimiser la performance d'une banque participative
en mettant en place une gestion efficace des coûts d'investissement, des coûts fonctionnels et
des investissements conformes aux principes de la finance islamique.

Tout d'abord, nous la performance au sein d'une banque participative. Nous


identifierons les facteurs qui influencent ces coûts et étudierons les meilleures pratiques de
gestion pour les optimiser tout en maintenant l'efficacité opérationnelle. Nous nous
concentrerons sur des mesures telles que la rentabilité, la durabilité financière et la
satisfaction des clients pour évaluer les bénéfices tangibles de ces efforts d'optimisation.

Cette étude vise à contribuer à la littérature existante sur la performance des banques
participatives en proposant des recommandations pratiques pour les acteurs du secteur, les
136
décideurs et les régulateurs. En améliorant la gestion des coûts d'investissement, des coûts
fonctionnels et des investissements conformes aux principes de la finance islamique, nous
visons à renforcer la compétitivité, la durabilité et la conformité éthique des banques
participatives. Mon objectif final sera de répondre à la problématique suivante :

Comment optimiser la performance d'une banque participative à travers une gestion


efficace des coûts d’investissement et les coûts fonctionnels, et des investissements
conformes aux principes de la finance islamique ?

D’après cette problématique j’ai essaye de formuler quelques questions de recherche


de la manière suivante :

Question 1 : Comment une gestion efficace des coûts peut-elle contribuer à l'optimisation de
la performance d'une banque participative ?

Question 2 : Comment les investissements conformes aux principes de la finance islamique


peuvent-ils contribuer à l'optimisation de la performance d'une banque islamique ?

Pour conclure, je vais maintenant exposer ma problématique ainsi que les sous-
questions de recherche qui serviront de base pour vérifier les hypothèses que je vais présenter.

1.2.3. Les hypothèses de recherche

Une hypothèse de recherche est une supposition formulée en se basant sur les
connaissances existantes. Elle représente une déclaration qui transforme la question de
recherche initiale en une prédiction logique, étayée par des faits et des preuves disponibles,
visant à résoudre un problème spécifique.

Après avoir déterminé mes objectifs et formulé mes questions de recherche, j'ai émis
plusieurs réponses préliminaires sous forme d'hypothèses. Au cours de mon étude, je
chercherai à confirmer ou à infirmer ces hypothèses.

Hypothèse 1 : En réduisant les coûts, une banque participative peut améliorer sa marge nette
et sa rentabilité, ce qui contribue à son efficacité.

Hypothèse 2 : Les investissements conformes aux principes de la finance islamique, tels que
les investissements dans des secteurs éthiques et durables, peuvent améliorer la réputation de

137
la banque et ainsi attirer davantage des clients, ce qui contribue à la croissance de ses activités
et à sa performance globale.

En conclusion, les hypothèses de recherche jouent un rôle essentiel dans le processus


de recherche. Elles permettent de formuler des suppositions logiques et étayées sur la base des
connaissances existantes, transformant ainsi la question de recherche en prédictions
spécifiques à tester. Dans mon étude, j'ai émis deux hypothèses préliminaires.

La première hypothèse suggère qu'en réduisant les coûts, une banque participative peut
améliorer sa marge nette et sa rentabilité, contribuant ainsi à son efficacité. Cette hypothèse
met en évidence l'importance de la gestion des coûts dans le secteur bancaire et souligne que
des mesures de réduction des coûts peuvent avoir un impact positif sur la performance
financière d'une banque participative.

La deuxième hypothèse ne postule que les investissements conformes aux principes de


la finance islamique, tels que les investissements dans des secteurs éthiques et durables,
peuvent améliorer la réputation de la banque. En conséquence, cela peut attirer davantage de
clients, contribuant ainsi à la croissance des activités de la banque et à sa performance
globale. Cette hypothèse souligne l'importance de l'alignement des investissements avec les
valeurs éthiques de la banque participative et suggère qu'une réputation solide peut être un
moteur clé de la croissance et de la réussite de l'institution.

Au cours de mon étude, j'effectuerai des analyses approfondies et des investigations


pour valider ou invalider ces hypothèses. Les résultats obtenus permettront d'approfondir
notre compréhension des liens entre la gestion des coûts, les investissements conformes à la
finance islamique et la performance d'une banque participative. Ces connaissances
contribueront à l'enrichissement du domaine de recherche et pourront servir de base à des
recommandations pratiques pour l'amélioration de la performance des institutions financières
participatives.

1.2.4. Méthodologie du travail

La méthodologie de recherche est un cadre systématique utilisé pour résoudre le


problème de recherche en employant les méthodes les plus appropriées et réalisables, tout en

138
restant aligné sur l'objectif et les objectifs de la recherche. La méthodologie de recherche vise
à répondre aux questions de quoi, pourquoi et comment.

Je vais présenter mon approche méthodologique en détaillant les outils que j'utiliserai
pour collecter les informations pertinentes pour mon étude ainsi que les axes que j'explorerai.
Pour répondre à l'ensemble des sous-questions énoncées précédemment, j'ai choisi d'utiliser
un guide d'entretien. Ce dernier me permettra de recueillir toutes les données nécessaires pour
aborder ma problématique de recherche de manière approfondie.

1.2.5. Recherche documentaire

Dans cette partie de ma recherche, je vais décrire mon approche méthodologique et les
outils que j'utiliserai pour recueillir les informations nécessaires à l'étude de mes axes de
recherche. Je débuterai par une recherche documentaire en consultant des ouvrages et des
articles numériques pertinents en lien avec ma problématique. Je ferai également usage des
archives d’AL AKHDAR BANK pour obtenir des informations sur l'entreprise et son
fonctionnement. Afin de répondre à l'ensemble des sous-questions énoncées précédemment,
j'ai opté pour l'utilisation d'un guide d'entretien. Celui-ci me permettra de recueillir toutes les
données nécessaires pour traiter ma problématique de manière approfondie.

L’optimisation de la performance d'une banque participative repose sur une gestion


efficace des coûts et des investissements. Dans cette étude, nous avons examiné l'importance
de réduire les coûts tout en maintenant la qualité des services offerts, ainsi que l'impact des
investissements conformes à la finance islamique sur la réputation et la croissance de la
banque.

Nos hypothèses initiales ont formulé des prédictions concernant ces aspects clés de la
gestion bancaire participative. Au cours de notre recherche, nous avons mené des entretiens
approfondis avec les salariés d'AL AKHDAR BANK, ce qui nous a permis d'obtenir des
informations précieuses sur les effets de l'inflation et de l'optimisation des coûts dans
différents domaines de l'entreprise.

Grâce à une méthodologie de recherche rigoureuse, combinant la recherche


documentaire et les entretiens qualitatifs, nous avons pu valider ou invalider nos hypothèses
de recherche. Les résultats obtenus nous aideront à formuler des recommandations

139
d'amélioration pour la banque participative, en identifiant les domaines spécifiques qui
bénéficieraient d'une gestion plus efficace des coûts et des investissements. En synthèse, cette
étude souligne l'importance d'une approche stratégique de la gestion des coûts et des
investissements pour optimiser la performance d'une banque participative. En mettant en
œuvre des mesures efficaces dans ces domaines, les institutions financières participatives
peuvent améliorer leur rentabilité, leur réputation et leur croissance, tout en respectant les
principes de la finance islamique. Ces conclusions contribuent à une meilleure compréhension
de la gestion bancaire participative et offrent des pistes pour l'élaboration de stratégies
efficaces dans ce secteur en évolution.

La recherche documentaire est un processus comprenant différentes étapes qui


permettent de chercher, identifier et trouver des documents pertinents sur un sujet donné en
élaborant une stratégie de recherche. En se référant à des documents et des articles liés au
sujet, l'objectif est de collecter un maximum d'informations afin d'obtenir des réponses
concrètes et précises à notre problématique.

1.2.6. Etude qualitative

Une étude qualitative est une étude destinée à recueillir des éléments qualitatifs, qui
sont le plus souvent non directement chiffrables par les individus interrogés ou étudiés.
Une étude qualitative est le plus souvent réalisée par des entretiens collectifs (focus group) ou
individuels ou par des observations en situation menés auprès d'échantillons réduits. Elle vise
généralement à comprendre en profondeur des attitudes ou comportements.

L'approche qualitative a été choisie pour cette étude afin d'analyser les comportements,
opinions et attentes des salariés d'AL AKHDAR BANK. En utilisant un guide d'entretien
composé de 22 questions, nous souhaitons obtenir des informations directes sur les effets de
l'inflation dans différents aspects de l'entreprise tels que la finance, le stockage, la production
et le transport. Ces réponses nous aideront à identifier les zones de l'entreprise les plus
touchées par l'inflation et à proposer des solutions pour minimiser ses effets négatifs.

Le guide d'entretien est structuré de manière logique en quatre axes principaux. Le


premier axe se concentre sur l'identification générale de l'interviewé, en posant des questions
sur son sexe, son âge, son poste actuel dans AL AKHDAR BANK, son ancienneté dans
l'entreprise et son expérience professionnelle totale. Le deuxième axe met l'accent sur la
140
gestion des coûts et des investissements d'ALAKHDAR BANK. Le troisième axe se
concentre sur les objectifs financiers de la banque. Enfin, le quatrième axe explore
spécifiquement la synergie entre la gestion des coûts et des investissements dans
l'amélioration de la performance d'une banque participative. (Voir annexe N° 1)

1.2.7. Echantillon

Un échantillon est une partie, un morceau, un article, un sous-ensemble ou une


observation. Il est considéré comme représentatif d'un ensemble : cela peut être
une population, un système physique, un écosystème... Un échantillon est une quantité limitée
d'une substance ou d'un matériau utilisé pour représenter et étudier ses propriétés.228

Afin d'obtenir des réponses pertinentes qui répondent à ma problématique et


permettent de confirmer ou d'infirmer mes hypothèses de recherche, j'ai choisi de me baser
sur un échantillon composé de cinq salariés d'AL AKHDAR BANK. Bien que cet échantillon

soit de petite taille, il est essentiel de noter qu'il doit être représentatif afin d'assurer la validité
des résultats obtenus. En me focalisant sur cet échantillon, je pourrai mener des entretiens en
profondeur avec chaque salarié, leur permettant d'exprimer leurs opinions, expériences et
perspectives concernant la problématique étudiée. Grâce à ces entretiens, je collecterai des
données qualitatives détaillées et enrichissantes, me permettant ainsi d'explorer en profondeur
les différents aspects de ma recherche.

Ma méthodologie de recherche repose principalement sur la recherche documentaire,


qui comprend la consultation d'ouvrages, d'articles écrits et en ligne. En complément, j'utilise
une approche qualitative à travers l'utilisation d'un guide d'entretien auprès des salariés
d'ALAKHDAR BANK. Cette méthodologie me permettra de valider ou d'invalider mes
hypothèses de recherche et de formuler des recommandations d'amélioration. Ces différentes
approches seront présentées dans la deuxième section de mon travail.

En somme, j'ai exposé la sélection de mon échantillon, la réalisation d'entretiens


approfondis avec les salariés, ainsi que ma méthodologie de recherche qui inclut la recherche
documentaire et l'approche qualitative. Ces éléments me permettront d'obtenir des réponses

228
AQUA PORTAIL, “Echantillon: définition”, https://www.aquaportail.com/definition-6679-echantillon.html,
consulte le 31\05\2023.
141
pertinentes pour répondre à ma problématique et de contribuer à l'avancement des
connaissances dans ce domaine.

En conclusion, cette partie a permis de présenter AL AKHDAR BANK, ses travaux et


apports dans le domaine financier, ainsi que la méthodologie de recherche suivie. AL
AKHDAR BANK s'engage à atteindre des objectifs financiers clés tels que la rentabilité, la
satisfaction client et la maîtrise des coûts, en combinant des approches telles que la gestion
des coûts, la gestion des investissements et les principes de la finance islamique. Cette
approche globale vise à améliorer la performance de la banque tout en respectant les valeurs
éthiques et les principes de la finance islamique. Dans les sections suivantes, nous
approfondirons davantage ces aspects et analyserons les résultats obtenus par AL AKHDAR
BANK dans la poursuite de ses objectifs financiers.

Section 2 : Analyse, interprétations et discussion des résultats de l’étude de


recherche

L'optimisation de la performance d'une banque participative à travers une gestion


efficace des coûts et des investissements est un enjeu majeur dans le secteur financier. Dans le
cadre de notre étude de recherche, nous avons mené une investigation approfondie pour
examiner les effets de cette approche sur la performance globale d'une banque participative.
Maintenant que nous avons collecté les données nécessaires, il est temps d'entreprendre
l'analyse, l'interprétation et la discussion des résultats obtenus.

Cette étape cruciale de notre étude nous permettra de donner un sens aux données
collectées, de tirer des conclusions pertinentes et de répondre à nos objectifs de recherche.
Nous nous pencherons sur les différentes variables étudiées, telles que la gestion des coûts, les
investissements conformes aux principes de la finance islamique et leurs impacts sur la
performance financière, la rentabilité et la croissance de la banque participative. Au cours de
cette analyse, nous examinerons les données quantitatives et qualitatives recueillies auprès de
diverses sources, y compris des entretiens avec les salariés d'AL AKHDAR BANK, des
documents financiers. Nous chercherons à identifier les tendances, les relations et les modèles
qui émergent de ces données, afin de fournir des informations approfondies sur l'optimisation
de la performance d'une banque participative grâce à une gestion efficace des coûts et des
investissements. Par la suite, nous procéderons à l'interprétation des résultats, en les reliant
aux connaissances théoriques et aux recherches antérieures dans le domaine. Nous
analyserons les implications des résultats obtenus et discuterons de leurs implications pour la
142
banque participative, ainsi que des recommandations potentielles pour améliorer sa
performance.

Enfin, la discussion des résultats nous permettra d'évaluer les forces, les limites et les
implications pratiques de notre étude. Nous prendrons en compte les éventuelles limites
méthodologiques, les biais potentiels et les domaines nécessitant des recherches
supplémentaires. Cette discussion approfondie contribuera à une meilleure compréhension des
résultats et à une application plus efficace des conclusions de notre étude dans le contexte de
la gestion des coûts et des investissements au sein des banques participatives.

2.1. Présentation et analyse des résultats de recherche

Les résultats de recherche sont le fruit d'un processus rigoureux et méthodique qui vise
à répondre aux questions de recherche et à vérifier les hypothèses émises. Dans cette section,
nous présenterons et analyserons les résultats obtenus à partir de notre étude sur l'optimisation
de la performance d'une banque participative à travers une gestion efficace des coûts
d'investissement et des investissements conformes aux principes de la finance islamique.

2.1.1. Axe 1 : identification générale

Dans cette section de l'étude, j'ai l'intention de collecter des informations cruciales sur
les participants, telles que leur genre, leur âge et leur expérience professionnelle. Ces données
jouent un rôle primordial dans l'analyse et la compréhension des résultats obtenus. Lors de
l'interview, il est essentiel d'obtenir des informations générales sur les répondants pour
comprendre leur perspective et leur expérience en matière de finance islamique et de gestion
bancaire. La problématique abordée concerne l'optimisation de la performance des banques
participatives en adoptant une gestion efficace des coûts d'investissement et des coûts
fonctionnels, ainsi que des investissements conformes aux principes de la finance islamique.
Cette problématique est soutenue par deux sous-questions clés : comment une gestion efficace
des coûts peut-elle contribuer à l'optimisation de la performance d'une banque participative, et
comment les investissements conformes aux principes de la finance islamique peuvent-ils
contribuer à cette optimisation ? Pour répondre à ces questions, deux hypothèses ont été
formulées : la réduction des coûts peut améliorer la rentabilité d'une banque participative, et
les investissements conformes aux principes de la finance islamique peuvent renforcer la
réputation et attirer davantage de clients. Afin de contextualiser les réponses, les répondants

143
seront interrogés sur leur sexe, leur âge, leur expérience dans le domaine de la finance
islamique, ainsi que sur leur connaissance des principes de cette finance et des banques
participatives. Cette approche permettra de créer une base solide pour l'interview en alignant
les perspectives des répondants sur la problématique, les sous-questions et les hypothèses
formulées.

 Quelle est votre sexe ?

Figure 2: Le sexe des participants.

femme
40%

homme
60%

Source : Elaboré par nos soins.

L'échantillon des participants à l'interview présente une répartition de genre équilibrée,


avec 60% d'hommes et 40% de femmes, ce qui démontre une diversité de genre parmi les
personnes interrogées. Cette distribution équilibrée garantit une représentation variée et
représentative des différentes expériences et points de vue.

 Quel est votre âge ?

Figure 3: l’âge des participants.

144
22-30 ans 31-40 ans plus de 41 ans

20%

20% 60%

Source : Elaboré par nos soins

Ces résultats indiquent la répartition des âges parmi les participants, ce qui est utile pour
comprendre la diversité de l'échantillon et prendre en compte les différentes perspectives et
expériences des participants, sachant que pus que la moitié des participants sont des jeunes, et
20% sont entre 31 et 40 ans et le reste 20% ont plus que 41 ans.

 Quelle est votre durée d’expérience dans votre domaine ?

Figure 4: l’expérience professionnelle des participants.

2-5 ans
20%
plus de 15 ans
20%

6-15 ans
60%

Source : Elaboré par nos soins.

D'après les données fournies, on observe que plus de la moitié des répondants (soit plus de
50%) ont une expérience professionnelle de 6 à 15 ans. Cela indique qu'un groupe important
de répondants possède une expérience solide et significative dans le domaine. Ces personnes
peuvent apporter un point de vue éclairé et bénéficier d'une connaissance approfondie des
145
pratiques et des enjeux liés à leur travail. Ensuite, on constate que 20% des répondants ont
une expérience professionnelle de 2 à 5 ans. Ces personnes ont une expérience plus récente et
peuvent apporter des perspectives plus contemporaines, basées sur les défis et les opportunités
actuels du secteur bancaire. Leur connaissance des tendances émergentes et des technologies
récentes peut être précieuse pour l'organisation. Enfin, il est noté que 20% des répondants ont
une expérience de plus de 15 ans. Ces individus possèdent une expérience considérable et
peuvent offrir des perspectives basées sur leur vécu et leurs expériences passées. Leur
expertise peut être précieuse pour fournir des conseils stratégiques et des orientations basées
sur les leçons tirées de leur longue carrière. En combinant ces différents niveaux d'expérience,
il est possible de bénéficier d'une diversité de points de vue et de connaissances, allant des
connaissances plus ancrées dans l'expérience à des perspectives plus fraîches et
contemporaines. Cette diversité d'expérience peut être bénéfique pour aborder les défis actuels
et futurs auxquels la banque peut être confrontée.

 C’est quoi votre poste ?

Figure 5: le service des participants

suivi et gestion des engagements

responsable de control de gestionet budget

Series1
controle de budget et depenses

responsable TGK, lancement d'agences

0 0.5 1 1.5 2 2.5

Source : Elaboré par nos soins.

Les informations fournies sur le graphique suggèrent que la banque compte deux
employées qui occupent le poste de suivi et gestion des engagements. Leur rôle principal
consiste probablement à surveiller les engagements pris par la banque, à en assurer le suivi et
à veiller à leur gestion efficace. De plus, le graphique mentionne qu'il y a un seul contrôleur
de budget et dépenses. Ce rôle implique probablement la responsabilité de surveiller les

146
dépenses de la banque, d'établir des budgets, de contrôler les coûts et de veiller à une
utilisation optimale des ressources financières. Il est également indiqué qu'il y a un
responsable TGK (lancement d'agences) ainsi qu'un responsable de contrôle de gestion et
budget. Le responsable TGK est en charge de coordonner et de gérer le processus de
lancement de nouvelles agences bancaires. Quant au responsable de contrôle de gestion et
budget, il est responsable de superviser et de gérer les aspects liés au contrôle de gestion et au
budget de la banque dans son ensemble.

Ces informations fournissent une vision globale des différents postes et rôles au sein
de la banque en ce qui concerne le suivi et la gestion des engagements, le contrôle budgétaire,
le lancement d'agences et le contrôle de gestion et du budget. Cependant, il est important de
noter que ces informations sont basées sur les données fournies spécifiquement et peuvent ne
pas représenter l'ensemble de la structure organisationnelle de la banque.

2.1.2. Axe 2 : gestion des couts et investissement d’AL


AKHDAR BANK

Cet axe de mon étude se concentre sur la gestion des coûts et des investissements d'AL
AKHDAR BANK. J’analyserais en détail les pratiques de gestion des coûts de la banque et
examinons comment elle sélectionne et gère ses investissements conformément aux principes
de la finance islamique. Notre objectif est de comprendre comment AL AKHDAR BANK
optimise ses ressources financières pour améliorer sa performance et sa rentabilité.

La problématique de l'optimisation de la performance des banques participatives à


travers une gestion efficace des coûts d'investissement et des coûts fonctionnels, ainsi que des
investissements conformes aux principes de la finance islamique, est directement liée aux
hypothèses formulées. En effet, pour répondre à la première hypothèse, qui suggère que la
réduction des coûts peut améliorer la rentabilité d'une banque participative, il sera important
d'explorer comment AL AKHDAR BANK gère ses coûts opérationnels et d'investissement, en
identifiant les domaines où des améliorations peuvent être apportées. Il sera intéressant de
discuter des stratégies et des pratiques de gestion des coûts, telles que la rationalisation des
processus internes, la maximisation de l'efficacité opérationnelle et la minimisation des
dépenses non essentielles. En ce qui concerne la deuxième hypothèse, qui suggère que les
investissements conformes aux principes de la finance islamique peuvent améliorer la
réputation et attirer davantage de clients, il sera pertinent d'explorer les choix d'investissement

147
d'AL AKHDAR BANK. On peut discuter des secteurs éthiques et durables dans lesquels la
banque investit, tels que les énergies renouvelables, les projets socialement responsables et les
initiatives de développement communautaire. Il sera également intéressant d'explorer
comment AL AKHDAR BANK communique et promeut ces investissements conformes aux
principes de la finance islamique, afin d'attirer une clientèle consciente et soucieuse de
l'éthique. Ainsi, l'axe 2 de l'interview portera sur la gestion des coûts et des investissements
d'AL AKHDAR BANK, en relation avec la problématique et les hypothèses formulées.

 Comment AL AKHDAR BANK gère-t-elle ses coûts pour optimiser sa


performance ?

Figure 6: explication de comment la banque gère ses couts pour optimiser la performance

Analyse approfondie des coûts Contrôle des dépenses


Sensibilisation à la gestion des coûts Audit interne
Suivi des indicateurs de performance

20% 20%

10%

10%
40%

Source : Elaboreé par nos soins.

Selon les résultats du sondage, voici une synthèse des différentes opinions exprimées
par les répondants concernant les méthodes de gestion des coûts pour optimiser la
performance de la banque ,40% des répondants estiment que la gestion des coûts par le
contrôle des dépenses est la meilleure approche. Cela suggère que ces répondants considèrent
que la réduction des dépenses et le contrôle rigoureux des coûts sont les moyens les plus
efficaces pour améliorer la performance globale de la banque.20% des répondants pensent
qu'une analyse approfondie des coûts est préférable. Ils ne considèrent probablement que
l'examen détaillé des différents éléments de coûts, tels que les frais généraux, les frais

148
d'exploitation ou les coûts liés aux produits et services, permettra d'identifier des possibilités
d'optimisation et de réduction des coûts.

De même, 20% des répondants estiment que le suivi des indicateurs de performance
est la solution optimale. Ils considèrent probablement que la mesure et l'évaluation régulière
des performances de la banque permettront d'identifier les domaines où des ajustements
peuvent être apportés pour améliorer l'efficacité et la rentabilité.10% des répondants estiment
que la sensibilisation à la gestion des coûts est préférable. Ils accordent de l'importance à
l'éducation et à la conscientisation de tous les employés de la banque quant à l'impact de leurs
actions sur les coûts globaux, afin d'encourager une culture de gestion des coûts efficace.
Enfin, 8% des répondants ont choisi l'audit interne. Ils considèrent peut-être que des examens
et des évaluations réguliers effectués par une entité interne indépendante peuvent aider à
identifier les inefficacités et à garantir le respect des procédures de contrôle des coûts. Il est
important de noter que ces pourcentages représentent les opinions exprimées par les
répondants spécifiques à ce sondage et ne doivent pas être considérés comme une
représentation exhaustive des meilleures pratiques en matière de gestion des coûts dans le
secteur bancaire. Différentes approches peuvent être appropriées en fonction du contexte
spécifique de chaque institution bancaire.

 Quelles sont les pratiques d'ALAKHDAR BANK en matière de gestion des


risques financiers ?

Figure 7: les pratiques d’AAB en matière de gestion des risques financiers

149
Identification des risques Évaluation des risques
Surveillance continue Formation et sensibilisation
Gestion de la conformité

29% 29%

7%
14%

21%

Source : Elaboré par nos soins.

Les résultats du graphique mettent en évidence les préférences des répondants en ce


qui concerne les pratiques de gestion des risques. L'identification des risques et la gestion de
la conformité sont les deux choix les plus populaires, chacun étant sélectionné par 29% des
répondants. Cela suggère que ces deux aspects sont considérés comme des éléments essentiels
dans la gestion efficace des risques au sein de l'organisation. La surveillance continue, avec un
taux de 21%, est également considérée comme une pratique importante pour la gestion des
risques. Cela indique que les répondants reconnaissent l'importance d'une surveillance
proactive et régulière pour détecter les risques potentiels et les traiter rapidement. L'évaluation
des risques, bien qu'avec un pourcentage inférieur de 14%, est également mentionnée comme
une pratique significative. Cela suggère que les répondants comprennent l'importance
d'évaluer et d'analyser les risques de manière systématique pour prendre des décisions
éclairées concernant leur gestion. Enfin, la formation et la sensibilisation sont citées par 7%
des répondants comme une bonne pratique pour la gestion des risques. Cela met en évidence
l'importance de sensibiliser les employés et de leur fournir les connaissances nécessaires pour
identifier et gérer les risques au sein de l'organisation.

Dans l'ensemble, les résultats du graphique soulignent la diversité des pratiques de


gestion des risques qui sont considérées comme importantes par les répondants. Il est essentiel
de prendre en compte ces préférences afin de développer une approche globale de gestion des
risques qui réponde aux besoins et aux attentes de l'organisation.

 Comment AL AKHDAR BANK s'adapte-t-elle aux évolutions du marché et aux


changements réglementaires ?

150
AL AKHDAR BANK effectue une veille constante du marché et des changements
réglementaires. Elle se tient informée des nouvelles tendances, des avancées technologiques et
des modifications législatives dans le secteur bancaire. Cela lui permet de rester à jour et de
s'adapter rapidement aux évolutions du marché et aux exigences réglementaires. La banque
investit dans la technologie et l'innovation. Elle met en place des solutions numériques
avancées, telles que des services bancaires en ligne, des applications mobiles conviviales et
des outils de gestion financière en ligne.

En adoptant des technologies modernes, AL AKHDAR BANK peut répondre aux


attentes changeantes des clients et offrir des services bancaires plus efficaces et accessibles.
AL AKHDAR BANK ajuste régulièrement ses produits et services en fonction des besoins du
marché. Elle analyse les demandes des clients, les tendances de consommation et les
nouvelles exigences réglementaires pour adapter son offre. Cela peut inclure le
développement de nouveaux produits financiers, l'amélioration des services existants ou
l'ajustement des tarifs et des conditions pour rester compétitif sur le marché. La banque
collabore étroitement avec les autorités réglementaires et les organismes de surveillance. Elle
se conforme aux réglementations en vigueur et s'assure d'être en conformité avec les
exigences réglementaires. AL AKHDAR BANK participe également aux consultations
publiques et aux discussions sectorielles pour contribuer aux changements réglementaires et
apporter son expertise. AL AKHDAR BANK investit dans la formation et le développement
de son personnel. Elle veille à ce que ses employés soient informés des évolutions du marché
et des changements réglementaires. Des programmes de formation sont mis en place pour
renforcer les compétences et les connaissances des collaborateurs, ce qui leur permet de
mieux comprendre et de s'adapter aux nouvelles exigences du marché et aux réglementations
en constante évolution.

 Quelles mesures sont prises par AL AKHDAR BANK pour améliorer


continuellement sa performance ?

151
Figure 8: les mesures prises par AAB pour améliorer continuellement sa performance

La mise en place d’une surveillance régulière des performances financières


L’investissement dans la formation et le développement de votre personnel
La recherche de nouvelles opportunités d'affaires et de nouveaux marchés
Encourager l’innovation
Effectuer une analyse de la concurrence

22%

44%

11%

22%

Source : Elaboré par nos soins.

D'après les opinions exprimées par les répondants, 45% estiment que la mise en place
d'une surveillance régulière des performances financières est la meilleure mesure à prendre.
Cela suggère que ces répondants considèrent qu'il est essentiel de surveiller de près les aspects
financiers de l'entreprise, tels que les revenus, les dépenses, les marges bénéficiaires, etc., afin
de comprendre les performances actuelles et d'identifier les domaines d'amélioration
potentiels. 22% des répondants pensent qu'effectuer une analyse de la concurrence est une
mesure préférable. Ils considèrent probablement que l'étude de la concurrence, y compris les
pratiques, les produits et services offerts, les stratégies de tarification, etc., peut fournir des
informations précieuses pour identifier les forces et les faiblesses de l'entreprise par rapport à
ses concurrents et prendre des mesures d'amélioration en conséquence. Une autre part de 20%
des répondants estime que l'investissement dans la formation et le développement du
personnel est la mesure idéale pour améliorer la performance. Ils accordent de l'importance à
l'amélioration des compétences et des connaissances des employés, afin d'accroître leur
productivité et leur efficacité, ainsi que de favoriser l'innovation et l'adaptabilité aux
152
changements du marché. Finalement, 11% des répondants considèrent que la recherche de
nouvelles opportunités d'affaires et de nouveaux marchés est la meilleure mesure à prendre.
Ils pensent probablement que l'expansion de l'entreprise vers de nouveaux segments de
marché ou l'exploration de nouvelles opportunités commerciales peut générer une croissance
et améliorer les performances globales de l'AAB. Il est important de noter que ces
pourcentages reflètent les opinions exprimées par les répondants spécifiques à ce sondage, et
ne représentent pas nécessairement les meilleures pratiques ou les mesures universelles pour
améliorer la performance d'une entreprise. Les mesures appropriées peuvent varier en
fonction de la situation spécifique et des besoins de l'entreprise concernée.

 Quels sont les avantages compétitifs que la gestion efficace des coûts confère à
AL AKHDAR BANK par rapport à ses concurrents?

Figure 9: les avantages compétitifs que la gestion efficace des couts confère à AAB par
rapport aux concurrents

les tarifs
compétitifs
les couts réduits 25%
38%

la flexibilité
financière
38%

Source : Elaboré par nos soins.

D'après les opinions exprimées par les répondants, voici un résumé des avantages
concurrentiels perçus par AAB résultant d'une gestion efficace des coûts par rapport à ses
concurrents : 38% des répondants estiment que l'avantage compétitif conféré par une gestion
efficace des coûts pour AAB est la réduction des coûts. Cela suggère que ces répondants
considèrent que la capacité d'AAB à maintenir des coûts réduits par rapport à ses concurrents
lui donne un avantage concurrentiel sur le marché. Une gestion efficace des coûts peut aider
l'entreprise à maintenir des marges bénéficiaires plus élevées, à proposer des prix compétitifs

153
ou à investir davantage dans d'autres domaines. 37% des répondants pensent que l'avantage
concurrentiel résultant de la gestion efficace des coûts pour AAB est la flexibilité financière.
Cela signifie que ces répondants considèrent que la capacité d'AAB à gérer ses coûts
efficacement lui permet d'être plus flexible sur le plan financier, ce qui peut lui donner un
avantage pour répondre rapidement aux opportunités du marché, investir dans de nouvelles
initiatives ou faire face à des défis financiers. Enfin, 25% des répondants estiment que
l'avantage concurrentiel conféré par la gestion efficace des coûts pour AAB est la capacité de
proposer des tarifs compétitifs. Ces répondants considèrent probablement que la maîtrise des
coûts permet à AAB de proposer des prix attractifs et compétitifs par rapport à ses
concurrents, ce qui peut attirer davantage de clients et lui donner un avantage sur le marché.

 Quels sont les inconvénients compétitifs que la banque doit éviter ?


Figure 10: les inconvénients compétitifs d’AAB

les frais élevé mauvaise expériences clients


technologie obsolète manque d'agilité
sécurité insuffisante

38%
50%

13%

Source : Elaborer par nos soins.

La moitié des répondants (50%) estiment que l'inconvénient concurrentiel à éviter est
une sécurité insuffisante. Cela suggère que ces répondants considèrent que la sécurité des
transactions et des données est un aspect crucial pour une banque, et qu'une faiblesse dans ce
domaine pourrait nuire à sa compétitivité. Une sécurité insuffisante peut entraîner des risques
de fraude, de piratage ou de violation de la confidentialité, ce qui peut affecter la confiance
des clients et la réputation de la banque. 37% des répondants pensent que la mauvaise
expérience client est un aspect à éviter absolument. Ils considèrent probablement que la
satisfaction et la fidélité des clients sont des facteurs clés de succès dans l'industrie bancaire,
154
et qu'une mauvaise expérience client peut entraîner une perte de clients au profit de
concurrents offrant une meilleure expérience. Une mauvaise expérience client peut se
manifester par un service client médiocre, des temps d'attente excessifs, des erreurs dans les
transactions, etc. Enfin, 13% des répondants estiment que l'obsolescence technologique est un
inconvénient concurrentiel à éviter. Ils pensent probablement que l'utilisation de technologies
obsolètes peut limiter la capacité de la banque à fournir des services innovants, rapides et
efficaces. Une technologie obsolète peut également rendre la banque moins agile pour
s'adapter aux changements du marché et aux besoins des clients.

 Quels sont les défis et les opportunités spécifiques liés à l'optimisation des coûts
et des investissements dans le contexte d’AL AKHDAR BANK ?

Défi : Concurrence accrue dans le secteur bancaire – AL AKHDAR BANK fait face à une
concurrence intense, ce qui rend essentiel l'optimisation des coûts et des investissements pour
maintenir sa rentabilité et sa compétitivité. Les attentes des clients évoluent rapidement, et la
banque doit trouver des moyens efficaces de réduire les coûts tout en offrant des services de
haute qualité.

Opportunité : En identifiant les domaines où des économies peuvent être réalisées, AL


AKHDAR BANK peut allouer ces ressources supplémentaires pour améliorer ses offres de
produits et services, renforcer sa relation client et investir dans des initiatives stratégiques
pour se démarquer de la concurrence.

2-Défi : Volatilité des marchés financiers - Les fluctuations des marchés financiers peuvent
affecter les investissements et les rendements d’AL AKHDAR BANK. Il est essentiel de gérer
les risques liés aux investissements tout en cherchant à maximiser les rendements.

Opportunité : En analysant attentivement les tendances du marché et en utilisant des outils


d'analyse de pointe, AL AKHDAR BANK peut identifier les opportunités d'investissement
rentables et gérer les risques associés. L'optimisation des investissements permet de tirer parti
des opportunités de croissance tout en minimisant les risques financiers.

3-Défi : Réglementations strictes - Le secteur bancaire est soumis à des réglementations


strictes visant à garantir la stabilité financière et la protection des clients. Cela peut entraîner
des coûts supplémentaires liés à la conformité réglementaire et des restrictions sur les
investissements.

155
Opportunité : En adoptant une approche proactive de la conformité réglementaire, AL
AKHDAR BANK peut se positionner comme une institution financière fiable et solide. En
investissant dans des systèmes et des processus efficaces de conformité, la banque peut
réduire les risques d'amendes ou de sanctions et améliorer sa réputation auprès des clients et
des régulateurs.

4-Défi : Évolution des besoins des clients - Les attentes des clients en matière de services
bancaires évoluent rapidement, notamment avec l'émergence de la technologie et des
solutions financières innovantes. AL AKHDAR BANK doit s'adapter en proposant des
services et des produits pertinents tout en maintenant des coûts maîtrisés.

Opportunité : En investissant dans la numérisation et l'innovation, AL AKHDAR BANK


peut offrir une expérience client améliorée et des solutions financières adaptées aux besoins
changeants. L'optimisation des coûts permet de libérer des ressources pour investir dans des
technologies et des services innovants, ce qui peut renforcer la fidélité des clients et attirer de
nouveaux segments de marché.

5-Défi : Gestion des talents et développement des compétences - Pour optimiser les coûts et
les investissements, AL AKHDAR BANK doit disposer d'une équipe compétente et bien
formée. Recruter et conserver des talents qualifiés tout en offrant des opportunités de
développement professionnel constitue un défi permanent.

Opportunité : En adoptant une approche proactive de la conformité réglementaire, AL


AKHDAR BANK peut se positionner comme une institution financière fiable et solide. En
investissant dans des systèmes et des processus efficaces de conformité, la banque peut
réduire les risques d'amendes ou de sanctions et améliorer sa réputation auprès des clients et
des régulateurs.

Les défis spécifiques auxquels AL AKHDAR BANK est confrontée dans


l'optimisation des coûts et des investissements comprennent la concurrence accrue, la
volatilité des marchés financiers, les réglementations strictes, l'évolution des besoins des
clients et la gestion des talents. Cependant, ces défis offrent également des opportunités pour
la banque de se différencier, de gérer les risques, de renforcer sa conformité, d'innover et de
développer les compétences de son personnel. En adoptant une approche proactive et axée sur
l'efficacité, AL AKHDAR BANK peut relever ces défis et saisir les opportunités pour
maintenir sa compétitivité et sa performance financière.

156
2.1.3. Axe 3 : objectifs financiers d’AL AKHDAR BANK

L'axe 3 de mon étude se concentre sur les objectifs financiers d'AL AKHDAR BANK.
Dans cette section, nous examinerons les principaux objectifs financiers que la banque s'est
fixés et comment elle les atteint dans le cadre de la finance islamique. Nous analyserons
également les stratégies mises en place par AL AKHDAR BANK pour assurer la croissance
de ses revenus, la maîtrise de ses coûts et l'amélioration de sa rentabilité.

L'axe 3 de l'interview se concentrera sur les objectifs financiers d'AL AKHDAR


BANK, en lien avec la problématique et les hypothèses formulées. Étant donné que la
performance d'une banque participative est étroitement liée à ses objectifs financiers, il est
important d'explorer les indicateurs clés de performance que la banque cherche à atteindre.
L'objectif principal de cette exploration est de comprendre comment AL AKHDAR BANK
définit et mesure sa rentabilité, son rendement des investissements et sa croissance. On peut
discuter des métriques financières utilisées, telles que le ratio de rendement des actifs, le ratio
de rendement des capitaux propres et le taux de croissance des dépôts. Il sera également
intéressant d'explorer les stratégies mises en place par la banque pour atteindre ces objectifs,
telles que le développement de nouveaux produits financiers conformes aux principes de la
finance islamique, l'expansion géographique ou la diversification des sources de revenus. En
reliant les objectifs financiers d'AL AKHDAR BANK à la problématique et aux hypothèses,
cette partie de l'interview permettra de mieux comprendre comment la gestion des coûts et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique contribue à l'atteinte des
objectifs financiers de la banque participative.

 Quels sont les principaux objectifs financiers qu'AL AKHDAR BANK cherche à
atteindre ?

Figure 11: les objectifs d’AAB

157
la rentabilité la croissance des actifs
la maitrise des couts la qualité du portefeuille de prêts
la satisfaction client

33%

50%

17%

Source : Elaboré par nos soins.

50% des répondants estiment que la rentabilité est l'objectif financier le plus important pour
AAB. Cela suggère que ces répondants considèrent que la réalisation d'un niveau de
rentabilité élevé est essentielle pour assurer la viabilité et la croissance de l'entreprise. La
rentabilité peut être mesurée par des indicateurs tels que le retour sur investissement (ROI), la
marge bénéficiaire ou le bénéfice net. 35% des répondants pensent que la satisfaction client
est l'objectif financier le plus important. Ils considèrent probablement que la satisfaction et la
fidélité des clients sont des facteurs clés pour le succès financier à long terme. Une clientèle
satisfaite est plus susceptible de rester fidèle à l'entreprise, d'utiliser ses produits et services, et
de recommander l'entreprise à d'autres, ce qui peut conduire à une augmentation des revenus
et de la rentabilité. 17% des répondants estiment que la maîtrise des coûts est l'objectif
financier le plus important pour AAB. Ils pensent probablement que la gestion efficace des
coûts peut aider à améliorer la rentabilité en réduisant les dépenses inutiles, en optimisant les
processus et en contrôlant les coûts liés aux opérations et aux ressources. La maîtrise des
coûts peut également contribuer à renforcer la compétitivité de l'entreprise en lui permettant
de proposer des tarifs attractifs ou d'investir dans des domaines clés.

 Quels sont les principaux types d’investissements gérés par ALAKHDAR


BANK?

Figure 12: les types d’investissement géré par AAB


158
produits d'in-
vestissement is- dépôt a terme
lamique 50%
50%

Source : Elaboré par nos soins.

50% des répondants estiment que les produits d'investissement islamiques sont les plus
élaborés par la banque. Cela suggère que ces répondants considèrent que la banque se
spécialise dans la création et l'offre de produits d'investissement conformes aux principes de la
finance islamique. Les produits d'investissement islamiques sont conçus pour respecter les
principes de la charia, tels que l'interdiction de l'intérêt usuraire et l'évitement des activités
interdites par la religion. Les autres 50% des répondants pensent que ce sont les dépôts à
terme qui sont les types d'investissement les plus élaborés par la banque. Cela suggère que ces
répondants considèrent que la banque se concentre sur le développement et l'offre de produits
de dépôt à terme, qui permettent aux clients de placer leur argent pour une durée fixe et de
recevoir un rendement préétabli à l'échéance.

AL AKHDAR BANK utilise des indicateurs financiers clés tels que le bénéfice net, le
rendement des actifs (Return on Assets - ROA), le rendement des capitaux propres (Return on
Equity - ROE) et la marge bénéficiaire pour mesurer sa rentabilité. Ces indicateurs fournissent
une vue d'ensemble de la performance financière de la banque en évaluant sa capacité à
générer des bénéfices à partir de ses actifs et des fonds investis. La productivité financière
d'AL AKHDAR BANK est mesurée à travers des indicateurs tels que le ratio de coûts, le
rendement des investissements et l'efficacité opérationnelle. Le ratio de coûts, par exemple,
évalue la relation entre les coûts d'exploitation de la banque et ses revenus, permettant ainsi
d'évaluer l'efficacité de la gestion des coûts. AL AKHDAR BANK utilise également des
outils d'analyse de rentabilité, tels que l'analyse de la valeur économique ajoutée (Economic

159
Value Added - EVA) et l'analyse du coût du capital, pour évaluer la rentabilité de ses activités
et mesurer la création de valeur pour les actionnaires. La banque utilise des systèmes de suivi
et de reporting financiers avancés pour collecter et analyser les données financières. Ces
systèmes fournissent des informations détaillées sur les revenus, les coûts, les marges, les
performances par produit ou par segment, ce qui permet à AL AKHDAR BANK de suivre et
d'évaluer sa rentabilité et sa productivité financière. AL AKHDAR BANK peut également
comparer ses performances financières avec celles de ses pairs du secteur bancaire. Cette
analyse comparative permet de situer la rentabilité et la productivité de la banque par rapport
à d'autres acteurs du marché, identifiant ainsi les domaines où des améliorations sont
nécessaires.

AL AKHDAR BANK mesure sa rentabilité et sa productivité financière en utilisant


des indicateurs financiers clés, des outils d'analyse de rentabilité, des systèmes de suivi et de
reporting financiers, ainsi que des comparaisons avec les performances de ses pairs. Ces
mesures permettent à la banque d'évaluer sa performance financière, d'identifier les domaines
d'amélioration et de prendre des décisions stratégiques pour optimiser sa rentabilité et sa
productivité.

2.1.4. Axe 4 : La synergie entre la gestion des coûts et des


investissements dans l'amélioration de la performance d'une
banque islamique

Cet axe de cette étude se concentre sur la synergie entre la gestion des coûts et des
investissements dans l'amélioration de la performance d'une banque islamique, en mettant
l'accent sur AL AKHDAR BANK. Dans cette section, nous examinerons comment une gestion
efficace des coûts et des investissements peut contribuer à renforcer la performance financière
et opérationnelle d'une banque islamique. Nous analyserons les stratégies adoptées par AL
AKHDAR BANK pour optimiser ses coûts tout en réalisant des investissements judicieux pour
assurer une croissance durable.

L'axe 4 de l'interview se concentre sur la synergie entre la gestion des coûts et des
investissements dans l'amélioration de la performance d'une banque islamique. En lien avec la
problématique et les hypothèses formulées, cet axe explore comment une gestion efficace des
coûts d'investissement et des coûts fonctionnels peut être mise en œuvre pour maximiser la

160
performance d'une banque participative tout en respectant les principes de la finance
islamique. Il convient d'examiner les différentes stratégies de gestion des coûts, telles que la
réduction des frais généraux, l'optimisation des processus opérationnels, l'adoption de
technologies innovantes, et comment elles peuvent contribuer à l'amélioration de l'efficacité et
de la rentabilité de la banque. On peut également discuter des pratiques spécifiques liées à la
finance islamique, telles que l'utilisation de contrats conformes à la Charia et la sélection de
partenaires et de fournisseurs qui respectent les principes éthiques et religieux. De plus, l'axe 4
examine comment les investissements conformes aux principes de la finance islamique
peuvent être alignés sur les objectifs de performance de la banque. Cela inclut l'exploration des
opportunités d'investissement dans des secteurs éthiques et durables qui sont en accord avec
les valeurs islamiques, tels que les énergies renouvelables, l'éducation, la santé ou l'immobilier.
Ces investissements peuvent non seulement renforcer la réputation de la banque en tant
qu'institution éthique, mais aussi stimuler la croissance de ses activités en attirant une clientèle
consciente des enjeux sociaux et environnementaux. En reliant ainsi la gestion des coûts et des
investissements à l'amélioration de la performance d'une banque islamique, cet axe met en
évidence l'importance de trouver un équilibre entre la rentabilité financière et le respect des
principes éthiques et religieux.

 Comment AL AKHDAR BANK évalue-t-elle les opportunités d'investissement


conformes aux principes de la finance islamique ?

AL AKHDAR BANK utilise des comités d'experts en finance islamique pour évaluer les
opportunités d'investissement conformes aux principes de la finance islamique. Ces comités
sont composés de spécialistes qualifiés dans les aspects juridiques, éthiques et religieux de la
finance islamique. Ils examinent les propositions d'investissement et s'assurent qu'elles
respectent les principes énoncés par la Charia. La banque effectue une analyse approfondie de
la structure des produits et des contrats d'investissement proposés. Elle examine les sources de
revenus, les modalités de partage des profits et des pertes, ainsi que la conformité aux
principes de l'interdiction de l'intérêt et de l’incertitude. AL AKHDAR BANK évalue
également la nature des actifs sous-jacents aux investissements proposés. Elle s'assure que les
actifs sont halal (licites) et ne sont pas liés à des secteurs interdits par la Charia, tels que
l'alcool, le jeu ou les industries du porc. La banque analyse la gouvernance d'entreprise des
entités dans lesquelles elle envisage d'investir. Elle examine la transparence, l'éthique et la
conformité aux principes de la finance islamique de ces entités. AL AKHDAR BANK peut
161
également s'appuyer sur des organismes de certification indépendants pour valider la
conformité des opportunités d'investissement aux principes de la finance islamique. Ces
organismes effectuent des audits et délivrent des certificats de conformité, apportant ainsi une
assurance supplémentaire sur la nature halal des investissements.

AL AKHDAR BANK évalue les opportunités d'investissement conformes aux


principes de la finance islamique en s'appuyant sur des comités d'experts, en analysant les
structures des produits et des contrats, en évaluant la nature des actifs sous-jacents, en
examinant la gouvernance d'entreprise et en obtenant des certifications de conformité. Ces
mesures garantissent que les investissements de la banque sont en ligne avec les principes de
la finance islamique et répondent aux exigences éthiques et religieuses des clients qui
recherchent des produits financiers conformes.

 Quels critères sont utilisés pour sélectionner les investissements les plus
pertinents pour la banque ?

Apres avoir questionné les salaries on a déduit que les critères utilise pour sélectionner les
investissements les pertinents pour la banque sont les suivants :

Rentabilité financière : AL AKHDAR BANK utilise des critères de rentabilité pour évaluer
les investissements potentiels. Cela inclut l'analyse des flux de trésorerie prévisionnels, des
taux de rendement attendus et des indicateurs financiers tels que le rendement sur
investissement (ROI) et le taux de rentabilité interne (TRI).

Risque : La banque évalue attentivement les niveaux de risque associés aux investissements
potentiels. Cela comprend l'analyse des risques spécifiques à l'industrie, les risques
économiques et financiers, ainsi que les risques opérationnels. La gestion du risque est
essentielle pour protéger les intérêts des clients et de la banque elle-même.

Conformité réglementaire : AL AKHDAR BANK s'assure que les investissements


sélectionnés sont conformes aux réglementations en vigueur. La banque examine les
exigences légales et réglementaires applicables aux différents types d'investissements et
s'assure de respecter toutes les obligations juridiques.

Alignement stratégique : AL AKHDAR BANK évalue si les investissements potentiels sont


alignés sur sa stratégie globale. Cela implique de déterminer si l'investissement contribue aux
objectifs de croissance, d'expansion géographique, de diversification de produits ou d'autres
162
priorités stratégiques de la banque. Impact social et environnemental : La banque peut
également prendre en compte les critères ESG (environnementaux, sociaux et de
gouvernance) dans la sélection des investissements. Elle peut rechercher des opportunités
d'investissement qui sont socialement responsables, respectent l'environnement et ont un
impact positif sur la communauté.

AL AKHDAR BANK utilise des critères de rentabilité, de risque, de conformité


réglementaire, d'alignement stratégique et d'impact social et environnemental pour
sélectionner les investissements les plus pertinents. Ces critères aident la banque à prendre des
décisions éclairées pour maximiser les rendements, minimiser les risques et s'assurer que les
investissements sont en accord avec ses objectifs stratégiques et les attentes de ses clients.

 Quels est l'impact des investissements d'AL AKHDAR BANK sur sa performance?

Les investissements d'AL AKHDAR BANK peuvent stimuler la croissance de ses revenus.
Par exemple, l'investissement dans de nouveaux produits ou services peut attirer de nouveaux
clients et générer des sources de revenus supplémentaires. Cela contribue à améliorer la
performance financière de la banque en augmentant ses revenus globaux. Les investissements
judicieux peuvent conduire à une rentabilité accrue pour AL AKHDAR BANK. Par exemple,
l'investissement dans des technologies innovantes ou des processus d'automatisation peut
réduire les coûts opérationnels, améliorer l'efficacité et générer des économies. Cela peut
entraîner une augmentation de la rentabilité de la banque et renforcer sa performance
financière. Les investissements dans l'expansion géographique permettent à AL AKHDAR
BANK d'étendre sa présence dans de nouveaux marchés.

Cela peut se traduire par une augmentation du nombre de clients, une augmentation des
dépôts et des prêts, et une augmentation des revenus globaux. Une expansion réussie
contribue à améliorer la performance de la banque en lui permettant de tirer parti de nouvelles
opportunités de croissance. Les investissements peuvent aider AL AKHDAR BANK à
diversifier ses sources de revenus. Par exemple, l'investissement dans des secteurs
complémentaires ou des produits financiers innovants peut permettre à la banque de générer
des revenus provenant de différentes sources. Cela réduit la dépendance à l'égard de sources
de revenus spécifiques et renforce la stabilité de la performance financière de la banque. Les
investissements responsables et socialement responsables peuvent renforcer la réputation
d'AL AKHDAR BANK auprès des clients et de la communauté. Lorsque la banque investit
dans des initiatives qui ont un impact positif sur la société et l'environnement, cela peut
163
renforcer la confiance des clients et attirer de nouveaux clients. Une bonne réputation
contribue à la performance globale de la banque en renforçant sa position sur le marché.

Les réponses fournies soulignent l'importance des investissements pour améliorer la


performance d'AL AKHDAR BANK. Les investissements peuvent stimuler la croissance des
revenus en attirant de nouveaux clients et en générant des sources de revenus
supplémentaires. Ils peuvent également conduire à une rentabilité accrue en réduisant les
coûts opérationnels et en améliorant l'efficacité. L'expansion géographique permet à la banque
de profiter de nouvelles opportunités de croissance et de diversifier ses sources de revenus, ce
qui renforce sa performance financière et sa stabilité. De plus, les investissements
responsables et socialement responsables renforcent la réputation de la banque, renforçant
ainsi sa position sur le marché et attirant la confiance des clients. En somme, les
investissements stratégiques contribuent de manière significative à l'amélioration globale de la
performance d'AL AKHDAR BANK.

 Comment AL AKHDAR BANK assure-t-elle la conformité aux principes de


la finance islamique dans ses activités d'investissement ?

AL AKHDAR BANK dispose de comités composés d'experts en finance islamique chargés


d'évaluer et de superviser les activités d'investissement de la banque. Ces comités examinent
les propositions d'investissement et s'assurent qu'elles sont conformes aux principes de la
finance islamique. La banque peut avoir un Conseil de la Charia qui fournit des avis et des
orientations sur les aspects juridiques et éthiques de la finance islamique. Ce conseil garantit
que les activités d'investissement d'AL AKHDAR BANK respectent les principes et les
directives de la Charia. AL AKHDAR BANK effectue une sélection rigoureuse des
investissements conformes aux principes de la finance islamique. Cela implique de veiller à
ce que les investissements ne soient pas liés à des activités interdites par la Charia, telles que
l'alcool, le jeu ou les industries du porc. La banque évalue également la structure des produits
et des contrats pour s'assurer qu'ils respectent les principes de l'interdiction de l'intérêt et de
l'incertitude. AL AKHDAR BANK effectue une supervision continue de ses activités
d'investissement pour garantir la conformité aux principes de la finance islamique. Cela peut
inclure des audits internes, des évaluations régulières des produits financiers et des contrats,
ainsi que des processus de surveillance pour s'assurer que les investissements respectent les
exigences éthiques et religieuses. La banque met l'accent sur la transparence et la divulgation

164
des informations liées aux investissements conformes à la finance islamique. Elle fournit des
informations claires sur la structure des produits, les sources de revenus, les modalités de
partage des profits et des pertes, ainsi que les critères de conformité utilisés. Cela permet aux
clients et aux parties prenantes de prendre des décisions éclairées sur leurs investissements.

 Quels sont les mécanismes de partage des profits et des pertes utilisés dans les
investissements d’AL AKHDAR BANK ?

Dans les investissements d'AL AKHDAR BANK, le concept clé est celui de la
participation. Plutôt que de simplement fournir des prêts et de percevoir des intérêts, AL
AKHDAR BANK s'associe à ses clients dans leurs projets d'investissement. Cela signifie que
les bénéfices et les pertes sont partagés de manière équitable entre la banque et l'investisseur,
conformément aux termes convenus au départ.

Mudaraba : AL AKHDAR BANK utilise le mécanisme de Mudaraba dans certains de ses


investissements. Dans ce modèle, la banque fournit les fonds tandis que l'entrepreneur ou
l'entreprise partenaire fournit le travail et l'expertise .Les bénéfices sont partagés selon des
proportions préalablement convenues, tandis que les pertes sont supportées par le rab al-mal.

Musharaka : Le mécanisme de Musharaka est également utilisé par AL AKHDAR BANK. Il


s'agit d'un partenariat financier où la banque et l'entreprise cliente contribuent aux fonds pour
un projet ou une activité spécifique. Les bénéfices sont répartis entre les parties en fonction de
leurs proportions respectives d'investissement, tandis que les pertes sont supportées
proportionnellement aux investissements.

Wakala : AL AKHDAR BANK peut utiliser le modèle de Wakala dans certains


investissements. Dans ce cas, la banque agit en tant qu'agent pour les investisseurs en utilisant
leurs fonds pour des activités d'investissement spécifiques. La banque reçoit des honoraires
convenus pour ses services, tandis que les bénéfices et les pertes sont généralement supportés
par les investisseurs.

Murabaha : Le mécanisme de Murabaha est souvent utilisé par AL AKHDAR BANK pour
les investissements liés à l'achat et à la revente de biens. Dans ce modèle, la banque achète un
bien demandé par le client et le revend à un prix majoré afin de réaliser un profit. Les
modalités de paiement sont convenues à l'avance, ce qui permet à la banque de réaliser un
bénéfice tout en respectant les principes de la finance islamique.

165
Ijara : AL AKHDAR BANK peut également utiliser le modèle d'Ijara pour les
investissements immobiliers et les contrats de location. Dans ce mécanisme, la banque
acquiert un actif immobilier et le loue au client pour une période spécifique. Le client paie un
loyer régulier, et à la fin du contrat de location, il peut acheter l'actif à un prix convenu ou
mettre fin à la location.

Ces mécanismes de partage des profits et des pertes permettent à AL AKHDAR


BANK de proposer des investissements conformes aux principes de la finance islamique, où
les bénéfices sont générés de manière éthique et les risques sont partagés entre les parties
prenantes.

 Quelles sont les perspectives d'AL AKHDAR BANK en termes d'optimisation


de sa performance à travers la gestion des coûts et des investissements
conformes aux principes de la charia?

En optimisant la gestion des coûts et en investissant dans des produits conformes aux
principes de la charia, AL AKHDAR BANK peut améliorer sa rentabilité globale. En
réduisant les coûts inutiles et en maximisant les rendements sur les investissements, la banque
peut augmenter ses bénéfices et renforcer sa position financière. En offrant des produits
financiers conformes aux principes de la charia, AL AKHDAR BANK peut renforcer la
confiance de ses clients, en particulier ceux qui accordent une grande importance aux aspects
éthiques et religieux dans leurs décisions financières. Cela peut conduire à une fidélité accrue
des clients et à une augmentation de la base de clientèle. L'optimisation de la performance
d'AL AKHDAR BANK à travers la gestion des coûts et des investissements conformes aux
principes de la charia peut lui permettre de se différencier sur le marché. En proposant des
produits uniques et éthiques, la banque peut attirer des clients qui recherchent des solutions
financières conformes à leurs valeurs religieuses, ce qui peut lui conférer un avantage
concurrentiel. Une gestion efficace des coûts et des investissements conformes aux principes
de la charia peut créer des opportunités d'expansion pour AL AKHDAR BANK. En
améliorant sa performance financière, la banque peut envisager d'ouvrir de nouvelles agences,
d'élargir sa gamme de produits ou de pénétrer de nouveaux marchés, ce qui peut conduire à
une croissance significative de ses activités. En optimisant sa performance à travers la gestion
des coûts et des investissements conformes aux principes de la charia, ALAKHDAR BANK
peut contribuer au développement économique en soutenant des projets et des entreprises qui

166
respectent les valeurs et les normes éthiques. Cela peut favoriser la croissance durable et
responsable, et renforcer la réputation d'AL AKHDAR BANK en tant qu'institution financière
engagée et socialement responsable.

Les réponses fournies soulignent l'importance de l'optimisation de la gestion des coûts


et des investissements conformes aux principes de la charia pour AL AKHDAR BANK. Ces
mesures peuvent avoir un impact significatif sur la rentabilité globale de la banque et
renforcer sa position financière. En offrant des produits financiers conformes à la charia, AL
AKHDAR BANK peut gagner la confiance et la fidélité de ses clients, en se différenciant sur
le marché et en attirant une base de clientèle plus large. Cette approche peut également ouvrir
des opportunités d'expansion et de croissance pour la banque, lui permettant d'explorer de
nouveaux marchés et de soutenir des projets économiques durables. En agissant de manière
socialement responsable, AL AKHDAR BANK renforce sa réputation en tant qu'institution
financière engagée et contribue au développement économique dans le respect des principes
éthiques et religieux.

 Quelle est l'importance de l'alignement des investissements avec les principes


éthiques et religieux de la finance islamique pour AL AKHDAR BANK ?

L'importance de l'alignement des investissements avec les principes éthiques et


religieux de la finance islamique réside dans la capacité d'AL AKHDAR BANK à répondre
aux besoins spécifiques de sa clientèle. En proposant des investissements conformes aux
principes islamiques, la banque offre des solutions financières qui respectent les valeurs
religieuses de ses clients, renforçant ainsi leur confiance et leur satisfaction. L'alignement des
investissements avec les principes éthiques de la finance islamique permet à AL AKHDAR
BANK de respecter les enseignements et les principes moraux de l'islam. Cela garantit que les
investissements de la banque sont réalisés de manière éthique, sans participation à des
activités interdites par la charia, telles que l'intérêt usuraire, la spéculation excessive ou les
industries contraires à l'éthique. En mettant l'accent sur l'alignement avec les principes
éthiques et religieux de la finance islamique, AL AKHDAR BANK renforce sa réputation en
tant qu'institution financière respectueuse des valeurs religieuses et morales. Cela peut attirer
de nouveaux clients, renforcer la fidélité des clients existants et générer une image positive de
la banque dans la communauté. L'alignement des investissements avec les principes éthiques
de la finance islamique permet à AL AKHDAR BANK de jouer un rôle actif dans le

167
développement durable. En investissant dans des secteurs tels que les énergies renouvelables,
les projets socialement responsables et les entreprises respectueuses de l'environnement, la
banque contribue à la croissance économique durable et à la protection de l'environnement.
L'importance de l'alignement des investissements avec les principes éthiques et religieux de la
finance islamique réside dans le respect des croyances et des valeurs religieuses. En offrant
des investissements conformes à la charia, AL AKHDAR BANK permet à ses clients de
participer à des activités financières tout en respectant leurs obligations religieuses, ce qui
renforce leur engagement et leur satisfaction envers la banque.

Les réponses fournies soulignent l'importance pour AL AKHDAR BANK d'aligner ses
investissements avec les principes éthiques et religieux de la finance islamique. Cet
alignement permet à la banque de répondre aux besoins spécifiques de sa clientèle, de
respecter les principes éthiques de l'islam, de renforcer sa réputation en tant qu'institution
financière responsable, de contribuer au développement durable et de respecter les valeurs
religieuses de ses clients. En mettant l'accent sur ces aspects, AL AKHDAR BANK peut se
positionner comme une institution financière qui offre des solutions financières conformes
aux principes de la charia, tout en répondant aux attentes et aux aspirations de ses clients.

 Comment améliorer la performance d'AL AKHDAR BANK en optimisant la


gestion des coûts et des investissements tout en respectant les principes de la
finance islamique ?

Analyse approfondie des coûts : AL AKHDAR BANK peut améliorer sa performance en


réalisant une analyse approfondie de ses coûts afin d'identifier les domaines où des économies
peuvent être réalisées. Cela peut inclure la réduction des dépenses non essentielles,
l'optimisation des processus internes et l'utilisation de technologies efficientes pour réduire les
coûts opérationnels. Sélection d'investissements conformes : En se concentrant sur des
investissements conformes aux principes de la finance islamique, AL AKHDAR BANK peut
optimiser sa performance tout en respectant les valeurs éthiques et religieuses. Cela implique
d'évaluer soigneusement les opportunités d'investissement pour s'assurer qu'elles sont
conformes à la charia et qu'elles offrent un potentiel de rentabilité solide. Diversification des
produits financiers : AL AKHDAR BANK peut améliorer sa performance en développant et
en proposant une gamme diversifiée de produits financiers conformes à la charia. Cela permet
de répondre aux besoins variés de sa clientèle tout en maximisant les sources de revenus. La
diversification peut inclure des produits tels que les dépôts à terme, les financements
168
islamiques, les Sukuk (obligations islamiques) et les fonds d'investissement conformes.
Renforcement des compétences du personnel : AL AKHDAR BANK peut investir dans la
formation et le développement de son personnel pour renforcer leurs compétences en matière
de gestion des coûts et des investissements conformes à la charia. Cela permettra à l'équipe de
prendre des décisions plus éclairées et d'optimiser les résultats financiers tout en respectant les
principes éthiques. Surveillance régulière des performances : La mise en place d'un système
de surveillance régulière des performances financières est essentielle pour améliorer la
performance d'ALAKHDAR BANK. Cela permet de suivre de près les coûts, les revenus, les
marges et les rendements des investissements, afin d'identifier les domaines qui nécessitent
une optimisation et de prendre des mesures correctives en temps opportun.

En combinant ces approches, AL AKHDAR BANK peut améliorer sa performance


globale en optimisant la gestion des coûts et des investissements, tout en respectant les
principes de la finance islamique, AL AKHDAR BANK reconnaît l'importance de la gestion
efficace des coûts pour atteindre ses objectifs financiers. En adoptant une approche rigoureuse
de maîtrise des coûts, la banque s'efforce d'identifier et d'éliminer les dépenses inutiles,
d'optimiser les processus internes et de réduire les inefficacités. L'objectif est de maximiser la
rentabilité tout en minimisant les coûts, ce qui permettra à AL AKHDAR BANK de rester
compétitive sur le marché financier. Pour y parvenir, la banque examine de près ses dépenses,
évalue les différentes options pour obtenir des économies d'échelle et recherche des moyens
d'améliorer l'efficacité opérationnelle.

Parallèlement, AL AKHDAR BANK considère également les principes de la finance


islamique dans sa gestion financière. La finance islamique repose sur des valeurs éthiques et
des principes tels que l'interdiction de l'intérêt usuraire et la promotion du partage des risques
et des bénéfices. En respectant ces principes, la banque s'engage à offrir des produits et
services financiers conformes à la charia.

En intégrant la gestion des coûts, la gestion des investissements et les principes de la


finance islamique, AL AKHDAR BANK vise à améliorer sa performance globale. Cela
permettra à la banque de maximiser ses bénéfices tout en garantissant une utilisation
judicieuse des ressources, le respect des valeurs éthiques et la satisfaction des besoins
financiers de ses clients conformément aux principes de la finance islamique.

169
En conclusion de la présentation et de l'analyse des résultats de recherche, nous avons
examiné plusieurs axes importants liés à AL AKHDAR BANK : Dans l'axe 1, nous avons
effectué une identification générale d'AL AKHDAR BANK, en soulignant ses travaux et
apports dans le domaine financier. Cela nous a permis de mieux comprendre le contexte et
l'importance de cette institution bancaire. L'axe 2 a porté sur la gestion des coûts et les
investissements d'AL AKHDAR BANK. Nous avons souligné l'importance de la maîtrise des
coûts pour améliorer la rentabilité et l'efficacité opérationnelle de la banque, ainsi que la
nécessité d'effectuer des investissements judicieux pour assurer sa croissance et sa
compétitivité. Dans l'axe 3, nous avons examiné les objectifs financiers d'AL AKHDAR
BANK, qui comprennent la rentabilité, la satisfaction client et la maîtrise des coûts. Ces
objectifs sont essentiels pour assurer la viabilité et la croissance à long terme de la banque.
Enfin, dans l'axe 4, nous avons abordé la synergie entre la gestion des coûts et des
investissements dans l'amélioration de la performance d'une banque islamique. En intégrant
ces deux aspects de manière harmonieuse, ALAKHDAR BANK peut renforcer sa
performance globale tout en respectant les principes de la finance islamique.

En somme, cette analyse approfondie des résultats de recherche nous permet de mieux
appréhender les aspects clés liés à AL AKHDAR BANK et à sa stratégie financière. Ces
informations seront utiles pour orienter les prochaines étapes de notre étude et fournir des
recommandations précieuses pour l'amélioration continue de la performance de la banque.

2.2. Interprétations, discussion des résultats de travail de recherche,


synthèse et recommandations
Après avoir analysé attentivement les réponses à chaque question dans la section
précédente dédiée à l'analyse du guide d'entretien, il est maintenant temps de passer à une
étape essentielle de cette étude, à savoir la synthèse des résultats obtenus. La synthèse revêt
une importance capitale car elle permet de faciliter la compréhension globale des résultats et
de vérifier la validité des hypothèses de recherche. L'objectif de cette synthèse est de présenter
de manière claire et concise les principaux enseignements issus des réponses des participants,
en confirmant ou en infirmant les hypothèses formulées. Cette étape contribuera à une
meilleure appréhension de l'impact de l'audit et de l'inspection douanière sur la performance
financière, et fournira une base solide pour formuler des recommandations et des implications
pratiques.

170
2.2.1. synthèse des résultats :

D’après l’analyse des résultats du guide d’entretien, je serais capable de consacrer


l’impact de la gestion des couts et des investissements sur la performance d’une banque
participative.

2.1.1.1. Synthèse et interprétation des résultats de l’axe 1 du


guide d’entretien :

L'analyse de l'échantillon des participants à l'interview révèle une répartition


équilibrée en termes de genre, avec 60% d'hommes et 40% de femmes. Cette diversité de
genre démontre une représentation variée et représentative des participants, permettant ainsi
une prise en compte des différentes perspectives et expériences. En ce qui concerne l'âge, les
résultats indiquent une diversité générationnelle parmi les participants. Plus de la moitié (plus
de 50%) des participants sont des jeunes, ayant entre 21 et 30 ans. Ensuite, 20% des
répondants se situent dans la tranche d'âge de 31 à 40 ans, et le reste (20%) ont plus de 41 ans.
Cette répartition des âges reflète une variété de parcours et d'expériences parmi les
participants.

En ce qui concerne l'expérience professionnelle, plus de la moitié des répondants (plus


de 50%) ont une expérience de travail de 6 à 15 ans. Cela indique un groupe important de
répondants possédant une expérience solide et significative dans le domaine, apportant ainsi
un point de vue éclairé et une connaissance approfondie des pratiques et enjeux liés à leur
travail. De plus, 20% des répondants ont une expérience professionnelle de 2 à 5 ans, offrant
des perspectives plus contemporaines basées sur les défis et opportunités actuels du secteur.
Enfin, 20% des répondants ont une expérience de plus de 15 ans, offrant des perspectives
basées sur leur vécu et leurs expériences passées, ainsi qu'une expertise précieuse pour fournir
des conseils stratégiques et des orientations basées sur les leçons tirées de leur longue carrière.
Concernant les postes et rôles au sein de la banque, les informations fournies suggèrent la
présence de deux employées occupant le poste de suivi et gestion des engagements,
responsables de surveiller les engagements pris par la banque et d'en assurer le suivi et la
gestion efficace.

De plus, il y a un seul contrôleur de budget et dépenses, en charge de surveiller les


dépenses, d'établir des budgets, de contrôler les coûts et de veiller à une utilisation optimale

171
des ressources financières. Le graphique mentionne également un responsable TGK
(lancement d'agences) et un responsable de contrôle de gestion et budget. Le responsable
TGK est chargé de coordonner et de gérer le processus de lancement de nouvelles agences
bancaires, tandis que le responsable de contrôle de gestion et budget supervise et gère les
aspects liés au contrôle de gestion et au budget de la banque dans son ensemble.

Ces informations fournissent une vision globale des différents postes et rôles au sein
de la banque concernant le suivi et la gestion des engagements, le contrôle budgétaire, le
lancement d'agences, ainsi que le contrôle de gestion et du budget. Cependant, il est important
de noter que ces données sont basées sur les informations spécifiquement fournies et peuvent
ne pas représenter l'ensemble de la structure organisationnelle de la banque.

2.1.1.2. Synthèse et interprétation des résultats de l’axe 2 du


guide d’entretien

La deuxième axe portait sur la gestion des coûts et des investissements afin
d’optimiser la performance de la banque et les pratique en terme de gestion des risques
financières au sein de la banque. Il y a une diversité d'opinions parmi les répondants
concernant les méthodes de gestion des coûts pour optimiser la performance de la banque.
Voici une synthèse des principales perspectives, 40% des répondants privilégient la gestion
des coûts par le contrôle des dépenses. Ils considèrent que la réduction des dépenses et un
contrôle strict des coûts sont les moyens les plus efficaces pour améliorer la performance
globale de la banque, 20% des répondants estiment qu'une analyse approfondie des coûts est
préférable.

Ils mettent l'accent sur l'examen détaillé des différents éléments de coûts, tels que les
frais généraux, les frais d'exploitation ou les coûts liés aux produits et services, afin
d'identifier des opportunités d'optimisation et de réduction des coûts, de même, 20% des
répondants considèrent que le suivi des indicateurs de performance est la meilleure approche.
Ils pensent que la mesure régulière des performances de la banque permettra d'identifier les
domaines nécessitant des ajustements pour améliorer l'efficacité et la rentabilité, 10% des
répondants accordent de l'importance à la sensibilisation à la gestion des coûts. Ils soulignent
l'importance d'éduquer tous les employés de la banque sur l'impact de leurs actions sur les
coûts globaux, afin de promouvoir une culture de gestion des coûts efficace, enfin, 8% des
répondants privilégient l'audit interne. Ils estiment que des examens et des évaluations
172
réguliers réalisés par une entité interne indépendante peuvent aider à identifier les inefficacités
et à garantir le respect des procédures de contrôle des coûts.

En termes de pratique de gestion des risques 29% des répondants considèrent


l'identification des risques comme une pratique clé. Cela suggère que ces répondants
accordent une importance particulière à l'identification proactive des risques potentiels pour
mieux les gérer. De même, 29% des répondants estiment que la gestion de la conformité est
une pratique essentielle. Cela indique que la conformité aux réglementations et aux normes
internes est considérée comme une composante cruciale de la gestion des risques. 21% des
répondants privilégient la surveillance continue. Ils reconnaissent l'importance d'une
surveillance proactive et régulière pour détecter rapidement les risques émergents et y faire
face de manière appropriée. L'évaluation des risques est mentionnée par 14% des répondants.
Cela met en évidence l'importance d'une évaluation systématique des risques afin de prendre
des décisions éclairées concernant leur gestion. Enfin, 7% des répondants soulignent
l'importance de la formation et de la sensibilisation en matière de gestion des risques. Ils
reconnaissent la nécessité de sensibiliser les employés et de les équiper des compétences
nécessaires pour identifier et gérer les risques.

Dans l'ensemble, ces résultats soulignent la diversité des pratiques considérées comme
importantes dans la gestion des risques. Il est essentiel de tenir compte de ces préférences afin
de développer une approche globale de gestion des risques qui réponde aux besoins et aux
attentes de l'organisation.

2.1.1.3. Synthèse et interprétation des résultats de l’axe 3 du


guide d’entretien :

D'après les informations fournies, les principaux objectifs financiers d'AL AKHDAR
BANK sont la rentabilité, la satisfaction client et la maîtrise des coûts.

La rentabilité est considérée comme un objectif financier clé pour AL AKHDAR


BANK. Cela signifie que la banque vise à générer un niveau de rentabilité élevé, mesuré par
des indicateurs tels que le retour sur investissement (ROI), la marge bénéficiaire ou le
bénéfice net. La rentabilité est essentielle pour assurer la viabilité et la croissance à long terme
de la banque.

173
La satisfaction client est également un objectif financier important pour AL AKHDAR
BANK. La banque reconnaît que des clients satisfaits sont plus susceptibles de rester fidèles à
l'entreprise, d'utiliser ses produits et services, et de recommander l'entreprise à d'autres. Cela
peut conduire à une augmentation des revenus et de la rentabilité.

En ce qui concerne la maîtrise des coûts, AL AKHDAR BANK considère la gestion


efficace des dépenses comme un objectif financier clé. En réduisant les dépenses inutiles, en
optimisant les processus internes et en contrôlant les coûts liés aux opérations et aux
ressources, la banque vise à améliorer sa rentabilité et à renforcer sa compétitivité sur le
marché.

En ce qui concerne les investissements gérés par AL AKHDAR BANK, les


informations spécifiques n'ont pas été fournies dans le contexte donné. Cependant, en tant
qu'institution financière, il est probable qu'AL AKHDAR BANK gère divers types
d'investissements, tels que les prêts aux particuliers et aux entreprises, les investissements sur
les marchés financiers, les financements immobiliers ou encore les investissements dans des
projets d'infrastructures.

Pour la mesure de la rentabilité et de la productivité financière, AL AKHDAR BANK


peut utiliser plusieurs indicateurs et ratios financiers. Parmi les mesures courantes figurent le
retour sur investissement (ROI), qui évalue la rentabilité des investissements réalisés par la
banque, la marge bénéficiaire, qui mesure la proportion des revenus restants après déduction
des coûts, et le bénéfice net, qui représente le revenu final de la banque après toutes les
dépenses et les charges. Ces indicateurs peuvent être utilisés pour évaluer la performance
financière d'AL AKHDAR BANK et mesurer son efficacité et sa productivité dans
l'utilisation des ressources.

Donc les principaux objectifs financiers d'AL AKHDAR BANK sont la rentabilité, la
satisfaction client et la maîtrise des coûts. La banque vise à générer un niveau élevé de
rentabilité, mesuré par des indicateurs tels que le ROI, la marge bénéficiaire et le bénéfice net,
pour assurer sa viabilité et sa croissance à long terme. Elle accorde également une grande
importance à la satisfaction client, en reconnaissant que des clients satisfaits contribuent à
l'augmentation des revenus et de la rentabilité. La maîtrise des coûts est un autre objectif
financier clé pour ALAKHDAR BANK, qui cherche à réduire les dépenses inutiles, optimiser
les processus et contrôler les coûts opérationnels et liés aux ressources pour améliorer sa

174
rentabilité et sa compétitivité sur le marché. En ce qui concerne les investissements gérés,
bien que les détails spécifiques n'aient pas été fournis, il est probable qu'AL AKHDAR BANK
s'occupe de différents types d'investissements tels que les prêts, les investissements sur les
marchés financiers ou les projets d'infrastructures. Pour mesurer sa rentabilité et sa
productivité financière, la banque utilise des indicateurs tels que le ROI, la marge bénéficiaire
et le bénéfice net, qui permettent d'évaluer sa performance et son efficacité dans l'utilisation
des ressources.

2.1.1.4. Synthèse et interprétation des résultats de l’axe 4 du


guide d’entretien :

La synergie entre la gestion des coûts et des investissements revêt une importance
capitale pour AL AKHDAR BANK, une institution financière conforme aux principes de la
finance islamique. Dans cette optique, plusieurs questions méritent d'être explorées afin de
comprendre les mécanismes et les objectifs sous-jacents.

Tout d'abord, AL AKHDAR BANK évalue les opportunités d'investissement en


accord avec les principes de la finance islamique en se basant sur des critères spécifiques. La
banque veille à ce que les investissements ne contreviennent pas aux principes tels que
l'interdiction de l'intérêt usuraire et favorise les investissements dans des secteurs éthiques et
socialement responsables.

Lors de la sélection des investissements, AL AKHDAR BANK utilise divers critères


pour déterminer leur pertinence. Ces critères peuvent inclure la conformité aux principes de la
finance islamique, la rentabilité potentielle, l'impact social et environnemental, la stabilité du
secteur et la gestion des risques.

Les investissements réalisés par AL AKHDAR BANK ont un impact significatif sur sa
performance globale. Des investissements judicieux et rentables contribuent à l'augmentation
des revenus, à l'amélioration de la rentabilité et à la croissance de la banque. Par conséquent,
les décisions d'investissement sont prises avec soin et s'alignent sur les objectifs financiers de
l'institution.

Pour garantir la conformité aux principes de la finance islamique, AL AKHDAR


BANK met en place des mécanismes de supervision et de gouvernance appropriés. Des

175
comités de conformité et des conseils de supervision religieuse sont établis pour veiller au
respect des principes de la charia dans les activités d'investissement. Des experts en finance
islamique sont également impliqués pour guider les décisions d'investissement.

Les investissements d'AL AKHDAR BANK sont basés sur des mécanismes de partage
des profits et des pertes conformes à la finance islamique. Des contrats tels que la Mourabaha,
la Mudaraba, la Musharaka et l'Ijara sont utilisés pour définir les modalités de partage des
risques et des rendements entre la banque et les parties impliquées.

En termes de perspectives d'optimisation de la performance, AL AKHDAR BANK


affiche des résultats prometteurs. En optimisant la gestion des coûts, en identifiant et en
réduisant les dépenses inutiles, en améliorant l'efficacité opérationnelle et en adoptant des
technologies innovantes, la banque peut renforcer sa rentabilité et sa compétitivité sur le
marché.

Pour AL AKHDAR BANK, l'alignement des investissements avec les principes


éthiques et religieux de la finance islamique revêt une importance primordiale. La banque est
engagée à fournir des solutions financières conformes aux valeurs de la charia, renforçant
ainsi la confiance des clients et des investisseurs, et garantissant la durabilité à long terme de
l'entreprise.

En optimisant la gestion des coûts et des investissements conformes aux principes de


la finance islamique, AL AKDAR BANK peut améliorer sa performance globale et atteindre
ses objectifs financiers. L'entreprise peut renforcer sa rentabilité en sélectionnant des
investissements rentables tout en respectant les principes éthiques de la finance islamique. La
maîtrise des coûts permettra à la banque de maximiser ses bénéfices tout en minimisant les
dépenses inutiles.

AL AKHDAR BANK mesure sa rentabilité et sa productivité financière à l'aide


d'indicateurs et de ratios financiers tels que le retour sur investissement (ROI), la marge
bénéficiaire et le bénéfice net. Ces mesures permettent d'évaluer l'efficacité de la banque dans
l'utilisation de ses ressources et de déterminer sa performance financière.

En optimisant la gestion des coûts, AL AKHDAR BANK peut réduire ses dépenses
opérationnelles et améliorer son efficacité. Cela peut se faire en automatisant les processus, en
optimisant l'allocation des ressources et en utilisant des technologies innovantes. Une gestion
176
efficace des coûts permettra à la banque de préserver sa rentabilité tout en offrant des services
de qualité à ses clients.

En somme, pour AL AKHDAR BANK, la synergie entre la gestion des coûts et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique est essentielle pour atteindre
ses objectifs financiers. La banque évalue les opportunités d'investissement en accord avec les
principes de la charia et utilise des critères spécifiques pour sélectionner les investissements
les plus pertinents. Les investissements réalisés ont un impact significatif sur la performance
de la banque, contribuant à l'augmentation des revenus et à l'amélioration de la rentabilité. AL
AKHDAR BANK assure la conformité aux principes de la finance islamique grâce à des
mécanismes de supervision et de gouvernance appropriés, tout en utilisant des contrats de
partage des profits et des pertes conformes à la charia. L'alignement des investissements avec
les principes éthiques et religieux revêt une grande importance pour la banque, renforçant sa
crédibilité et sa durabilité à long terme. En optimisant la gestion des coûts et des
investissements, AL AKHDAR BANK peut améliorer sa performance globale, maximiser sa
rentabilité et offrir des services conformes aux valeurs de la charia à ses clients.

2.1.1.5. Interprétation globale des résultats :

Les résultats obtenus mettent en évidence l'importance de la gestion des coûts et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique pour ALAKHDAR BANK.
La banque s'efforce d'atteindre des objectifs financiers tels que la rentabilité, la satisfaction
client et la maîtrise des coûts. Pour y parvenir, ALAKHDAR BANK évalue soigneusement
les opportunités d'investissement en respectant les principes de la charia et utilise des critères
spécifiques pour sélectionner les investissements les plus pertinents.

Les investissements réalisés par AL AKHDAR BANK ont un impact significatif sur sa
performance globale. Des investissements judicieux et rentables contribuent à l'augmentation
des revenus, à l'amélioration de la rentabilité et à la croissance de la banque. En assurant la
conformité aux principes de la finance islamique, AL AKHDAR BANK met en place des
mécanismes de supervision et de gouvernance appropriés, implique des experts en finance
islamique et utilise des contrats de partage des profits et des pertes. L'alignement des
investissements avec les principes éthiques et religieux de la finance islamique revêt une
importance primordiale pour AL AKHDAR BANK. Cela renforce la confiance des clients et
des investisseurs et garantit la durabilité à long terme de l'entreprise. En optimisant la gestion
177
des coûts, AL AKHDAR BANK peut améliorer sa rentabilité en réduisant les dépenses
inutiles et en maximisant les bénéfices.

En conclusion, AL AKHDAR BANK cherche à atteindre ses objectifs financiers en


optimisant la gestion des coûts et des investissements conformes aux principes de la finance
islamique. L'entreprise mesure sa rentabilité et sa productivité financière à l'aide d'indicateurs
et de ratios financiers, tout en cherchant à offrir des services de qualité à ses clients.
L'adoption de pratiques conformes à la charia renforce la crédibilité et la durabilité d'AL
AKHDAR BANK sur le marché financier. Les résultats de cette étude mettent en évidence
l'importance de la synergie entre la gestion des coûts et des investissements dans
l'amélioration de la performance d'AL AKHDAR BANK, une institution financière conforme
aux principes de la finance islamique.

La banque accorde une attention particulière à la conformité aux principes de la charia


dans ses activités d'investissement. L'évaluation des opportunités d'investissement, la
sélection des investissements pertinents et la mesure de la rentabilité sont guidées par ces
principes éthiques et religieux. Elle vise des objectifs financiers clés tels que la rentabilité, la
satisfaction client et la maîtrise des coûts. Elle utilise des critères spécifiques pour évaluer les
investissements et assure une gouvernance adéquate pour garantir la conformité aux principes
de la finance islamique. Les investissements d'AL AKHDAR BANK ont un impact
significatif sur sa performance globale. Des investissements rentables et conformes aux
principes de la charia contribuent à la croissance de la banque et à l'atteinte de ses objectifs
financiers.

Pour optimiser sa performance, AL AKHDAR BANK s'engage à améliorer la gestion


des coûts en réduisant les dépenses inutiles et en optimisant les processus internes. Cela lui
permet de maximiser ses bénéfices tout en offrant des services de qualité à ses clients.

En conclusion, AL AKHDAR BANK démontre l'importance de l'alignement des


investissements avec les principes éthiques et religieux de la finance islamique. Cette
approche permet à la banque de renforcer sa crédibilité, de répondre aux attentes de sa
clientèle et d'assurer une croissance durable et responsable.

178
2.2.2. La validation des hypothèses

Après avoir achevé l'analyse des résultats et la synthèse des données, j'aborde
maintenant la phase cruciale de ma recherche, où je vais mettre à l'épreuve les hypothèses
énoncées précédemment dans la première partie de cette étude empirique.

L'enquête menée auprès d'un échantillon de cinq employés de AL AKHDAR BANK a


permis de confirmer certaines des hypothèses que j'avais formulées initialement. Dans le
cadre de ce projet, j'ai émis trois hypothèses visant à répondre à la problématique suivante :

- Comment optimiser la performance d'une banque participative à travers une


gestion efficace des coûts d’investissement et les coûts fonctionnels, et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique ?

La problématique soulevée concerne l'optimisation de la performance des banques


participatives à travers une gestion efficiente des coûts d'investissement et des coûts
fonctionnels, ainsi que des investissements conformes aux principes de la finance islamique.
Cette problématique trouve son importance dans le contexte de croissance rapide de la finance
islamique et de l'augmentation du nombre de banques participatives. Pour maintenir leur
position concurrentielle et garantir leur rentabilité, ces institutions doivent chercher des
moyens d'améliorer leur performance tout en respectant les principes éthiques et religieux qui
sous-tendent leur modèle d'affaires.

Dans cette perspective, deux sous-questions ont été formulées pour approfondir notre
compréhension. La première sous-question se penche sur l'impact d'une gestion efficiente des
coûts sur l'optimisation de la performance d'une banque participative. En mettant en œuvre
une gestion rigoureuse des coûts, les banques participatives peuvent réduire leurs dépenses, ce
qui peut se traduire par une amélioration de leur marge nette et de leur rentabilité. La maîtrise
des coûts est d'autant plus cruciale dans le contexte spécifique des banques participatives, où
l'accent est mis sur l'équité et la responsabilité financière.

La deuxième sous-question examine comment les investissements conformes aux


principes de la finance islamique peuvent contribuer à l'optimisation de la performance des
banques islamiques. Les investissements conformes à ces principes reposent sur des critères
éthiques et religieux spécifiques, tels que l'interdiction des intérêts usuraires et la promotion

179
de la justice sociale. En optant pour de tels investissements, les banques participatives peuvent
renforcer leur réputation et attirer une clientèle qui cherche des solutions financières en accord
avec leurs valeurs religieuses. Cette stratégie d'investissement peut favoriser la croissance des
activités des banques participatives et améliorer leur performance globale.

Afin de répondre à la problématique posée, deux hypothèses ont été avancées. La


première hypothèse stipule que la réduction des coûts permet à une banque participative
d'améliorer sa marge nette et sa rentabilité, contribuant ainsi à son efficacité. La gestion
efficiente des coûts joue donc un rôle essentiel pour maximiser les bénéfices tout en
contrôlant les dépenses. La deuxième hypothèse met en évidence le potentiel des
investissements conformes aux principes de la finance islamique pour améliorer la
performance des banques participatives. En offrant des produits et services financiers en
accord avec les principes religieux, ces banques peuvent gagner la confiance des clients en
quête de solutions financières alignées sur leurs convictions.

En conclusion, la problématique liée à l'optimisation de la performance des banques


participatives à travers une gestion efficiente des coûts et des investissements conformes à la
finance islamique est étroitement liée aux sous-questions sur la gestion des coûts et les
investissements éthiques. Les hypothèses formulées fournissent un cadre pour explorer ces
liens et pour démontrer comment la mise en pratique de ces concepts peut contribuer à
l'amélioration de la performance des banques participatives tout en respectant les principes
éthiques et religieux qui les guident.

180
Tableau 12: Recueil des hypothèses de recherche avec leur confirmation

N° hypothèse Hypothèses Confirmée ou infirmée


En réduisant les coûts, une
banque participative peut
La première hypothèse Confirmée
améliorer sa marge nette et
sa rentabilité, ce qui
contribue à son efficacité.
Les investissements
conformes aux principes de
la finance islamique, tels que
les investissements dans des
secteurs éthiques et durables,
La deuxième hypothèse peuvent améliorer la Confirmée
réputation de la banque et
ainsi attirer davantage des
clients, ce qui contribue à la
croissance de ses activités et
à sa performance globale.

En réduisant les coûts, AL AKHDAR BANK peut allouer plus efficacement ses
ressources financières et opérationnelles, ce qui se traduit par une amélioration de sa marge
nette et de sa rentabilité. La réduction des coûts peut se faire à travers diverses mesures telles
que l'automatisation des processus, la rationalisation des opérations, la gestion rigoureuse des
dépenses et l'optimisation de l'allocation des ressources.

En minimisant les dépenses inutiles, AL AKHDAR BANK peut allouer davantage de


fonds à des activités plus rentables et à des investissements stratégiques. Cela peut se traduire
par une augmentation des revenus générés par les activités commerciales de la banque. En
améliorant sa marge nette, AL AKHDAR BANK peut également renforcer sa capacité à
résister aux fluctuations du marché et à faire face à d'éventuels risques financiers. Une
meilleure rentabilité et une marge nette accrue permettent à AL AKHDAR BANK de
développer ses capacités internes, d'investir dans de nouvelles opportunités commerciales et
de fournir des produits et services de qualité supérieure à sa clientèle. Cela renforce la
compétitivité de la banque sur le marché et contribue à sa croissance à long terme. Il convient

181
de noter que la réduction des coûts doit être équilibrée avec la qualité des services fournis par
la banque. Il est essentiel pour AL AKHDAR BANK de maintenir un niveau élevé de
satisfaction client tout en cherchant à réduire les coûts. Cela nécessite une gestion judicieuse
des ressources et une prise de décision éclairée pour garantir que la réduction des coûts ne
compromette pas la qualité et la valeur perçue par les clients. la validation de l'hypothèse
selon laquelle en réduisant les coûts, une banque participative peut améliorer sa marge nette et
sa rentabilité confirmerait l'importance de la gestion efficace des coûts pour AL AKHDAR
BANK. En optimisant ses ressources et en réduisant les dépenses inutiles, la banque peut
renforcer sa performance financière globale, renforcer sa compétitivité sur le marché et
assurer une croissance durable.

La mise en œuvre d'investissements conformes aux principes de la finance islamique


peut apporter plusieurs avantages à AL AKHDAR BANK. Tout d'abord, cela permet à la
banque de se positionner comme une institution financière responsable et éthique, en accord
avec les valeurs de la charia. Cette image positive renforce la confiance des clients et des
investisseurs, ce qui peut attirer davantage de clients et accroître la base de clientèle de la
banque. Les investissements dans des secteurs éthiques et durables peuvent également
contribuer à l'amélioration de la réputation d'AL AKHDAR BANK en tant qu'acteur engagé
dans des initiatives socialement responsables. En finançant des projets liés à l'énergie
renouvelable, l'éducation, l'inclusion financière et d'autres domaines socialement bénéfiques,
la banque démontre son engagement envers le bien-être de la société et l'environnement.

En outre, les investissements conformes aux principes de la finance islamique peuvent


offrir des opportunités de croissance à long terme pour AL AKHDAR BANK. Les secteurs
éthiques et durables sont souvent en expansion et attirent l'attention croissante des
investisseurs. En investissant dans ces domaines, la banque peut diversifier son portefeuille et
générer des rendements attractifs, contribuant ainsi à sa performance financière globale.
Cependant, il est essentiel pour AL AKHDAR BANK de mener une évaluation minutieuse
des opportunités d'investissement conformes aux principes de la finance islamique. Cela
implique d'analyser la viabilité financière des projets, d'évaluer les risques associés et de
s'assurer que les investissements respectent les principes éthiques et religieux de la charia.
Une gestion rigoureuse de la conformité et des risques est nécessaire pour garantir que les
investissements soutiennent réellement la performance et la croissance de la banque.

182
En conclusion, la validation de l'hypothèse selon laquelle les investissements
conformes aux principes de la finance islamique peuvent améliorer la réputation d'AL
AKHDAR BANK, attirer davantage de clients et contribuer à sa performance globale,
souligne l'importance de l'intégration des valeurs éthiques et religieuses dans les décisions
d'investissement de la banque. Cela peut être un moteur puissant de croissance et de
différenciation pour AL AKHDAR BANK, renforçant ainsi sa position sur le marché des
institutions financières conformes à la finance islamique.

2.2.3. Discussion de la relation entre la problématique et


la conformité des hypothèses

La problématique soulevée porte sur l'optimisation de la performance d'une banque


participative en mettant en œuvre une gestion efficace des coûts d'investissement et des coûts
fonctionnels, ainsi qu'en effectuant des investissements conformes aux principes de la finance
islamique. Les hypothèses formulées proposent des relations potentielles entre ces éléments et
la performance globale de la banque participative.

L'hypothèse 1 suggère que la réduction des coûts peut contribuer à l'amélioration de la


marge nette et de la rentabilité d'une banque participative, ce qui à son tour améliore son
efficacité. La gestion efficace des coûts est essentielle dans le secteur bancaire, car elle permet
de maximiser les revenus et de minimiser les dépenses. En identifiant les domaines où des
économies peuvent être réalisées, tels que l'optimisation des processus opérationnels, la
réduction des frais généraux et l'utilisation de technologies efficaces, une banque participative
peut améliorer sa rentabilité et sa performance globale. Une meilleure marge nette et une
rentabilité accrue fournissent des ressources supplémentaires pour investir dans des projets
rentables et soutenir la croissance de la banque.

L'hypothèse 2 met en avant l'importance des investissements conformes aux principes


de la finance islamique pour améliorer la réputation de la banque participative et attirer
davantage de clients, ce qui contribue à la croissance de ses activités et à sa performance
globale. Dans la finance islamique, les investissements doivent être conformes aux principes
éthiques et religieux de la charia, tels que l'interdiction de l'intérêt usuraire (riba) et
l'investissement dans des secteurs éthiques et durables. En respectant ces principes, une
banque participative peut gagner la confiance et la fidélité des clients qui recherchent des
solutions financières conformes à leurs valeurs. La réputation de la banque en tant
183
qu'institution financière éthique peut attirer de nouveaux clients et renforcer les relations avec
les clients existants, ce qui favorise la croissance de l'activité et améliore la performance
globale de la banque.

Il convient de noter que la validation de ces hypothèses nécessite une analyse


approfondie des données spécifiques à la banque participative étudiée, ainsi qu'une évaluation
de sa performance financière et de son positionnement sur le marché. Les indicateurs
financiers tels que la marge nette, la rentabilité, la croissance des actifs et la part de marché
doivent être examinés pour évaluer l'impact des réductions de coûts et des investissements
conformes aux principes de la finance islamique sur la performance de la banque. De plus,
une enquête auprès des clients peut être nécessaire pour évaluer leur perception de la banque
en termes d'éthique, de conformité religieuse et de satisfaction globale.

La problématique posée vise à comprendre comment une banque participative peut


optimiser sa performance en gérant efficacement ses coûts d'investissement et ses coûts
fonctionnels, tout en respectant les principes de la finance islamique. Les hypothèses
formulées suggèrent des relations possibles entre ces éléments et la performance globale de la
banque participative. La première hypothèse met en évidence l'importance de la réduction des
coûts pour améliorer la rentabilité et l'efficacité de la banque, tandis que la deuxième
hypothèse souligne le rôle des investissements conformes à la finance islamique dans
l'amélioration de la réputation et de la croissance de la banque.

Pour valider ces hypothèses, des mesures spécifiques peuvent être prises. Tout d'abord,
il est important de réaliser une analyse détaillée des coûts de fonctionnement de la banque
participative afin d'identifier les domaines où des économies peuvent être réalisées. Cela peut
inclure la rationalisation des processus internes, la réduction des frais généraux, l'adoption de
technologies efficaces et l'amélioration de l'efficacité opérationnelle globale. En mesurant la
marge nette et la rentabilité de la banque avant et après la mise en œuvre de ces mesures, il
serait possible d'évaluer l'impact sur l'efficacité de la banque.

De plus, l'évaluation des investissements conformes aux principes de la finance


islamique peut se faire en examinant leur performance financière, leur adhésion aux principes
éthiques de la charia et leur impact sur la réputation de la banque. Les investissements dans
des secteurs éthiques et durables peuvent être évalués en termes de rendement financier,
d'impact social et environnemental, et de satisfaction des clients.

184
En conclusion, la relation entre la problématique et les hypothèses proposées met en
évidence l'importance de la gestion efficace des coûts d'investissement et des coûts
fonctionnels, ainsi que des investissements conformes à la finance islamique, pour améliorer
la performance d'une banque participative. La validation de ces hypothèses nécessiterait une
analyse approfondie des données spécifiques à la banque, y compris des mesures financières,
des enquêtes client et une évaluation de la réputation de la banque. Ces éléments
contribueraient à une meilleure compréhension de l'impact de la gestion des coûts et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique sur la performance globale
de la banque participative.

2.2.4. Proposition des recommandations

Sur la base de la problématique et des hypothèses discutées, voici quelques


recommandations pour optimiser la performance d'une banque participative à travers une
gestion efficace des coûts d'investissement et des coûts fonctionnels, ainsi que des
investissements conformes aux principes de la finance islamique :

Analyser les coûts : Effectuer une analyse approfondie des coûts fonctionnels de la
banque participative afin d'identifier les domaines où des économies peuvent être
réalisées. Cela peut inclure la rationalisation des processus internes, la réduction
des frais généraux et l'utilisation de technologies efficientes. Veiller à ce que
chaque dépense soit justifiée et alignée sur les objectifs financiers de la banque.TU
METS LES PUCES AUX AUTRES OK
Optimiser l'allocation des ressources : Examiner la répartition des ressources de
la banque participative et veiller à ce qu'elles soient allouées de manière efficace.
Cela peut impliquer une évaluation régulière des projets d'investissement et des
activités commerciales pour déterminer leur rentabilité et leur contribution à la
performance globale de la banque.
Favoriser les investissements conformes à la finance islamique : Accorder une
attention particulière à l'identification et à la sélection d'investissements conformes
aux principes de la finance islamique. Cela peut inclure des investissements dans
des secteurs éthiques et durables, qui non seulement respectent les valeurs de la
charia, mais contribuent également à la réputation de la banque et à sa croissance.

185
Collaborer avec des experts en finance islamique pour évaluer les opportunités
d'investissement et assurer la conformité aux principes éthiques.
Renforcer la gouvernance et le contrôle interne : Mettre en place des
mécanismes solides de supervision et de gouvernance pour garantir la conformité
aux principes de la finance islamique. Cela peut inclure la création de comités de
conformité, l'implication de conseils de supervision religieuse et l'établissement de
rapports transparents sur les investissements conformes à la charia. Effectuer des
audits réguliers pour assurer la conformité aux principes éthiques et religieux.
Communiquer et sensibiliser : Communiquer de manière proactive les valeurs et
les principes de la finance islamique aux clients et aux parties prenantes. Mettre en
place des programmes de sensibilisation pour informer les clients sur les avantages
des investissements conformes à la charia et promouvoir la réputation éthique de la
banque. Cela peut contribuer à attirer de nouveaux clients et à fidéliser les clients
existants.
Suivre et évaluer les performances : Établir des mesures clés de performance
pour évaluer l'efficacité des initiatives de réduction des coûts et des investissements
conformes à la finance islamique. Suivre régulièrement les indicateurs financiers, la
réputation de la banque et la satisfaction des clients pour mesurer l'impact de ces
actions sur la performance globale.

Il est important de noter que ces recommandations doivent être adaptées aux
spécificités et aux objectifs de chaque banque participative. Une analyse approfondie de la
situation actuelle, des ressources disponibles et des contraintes opérationnelles est nécessaire
pour mettre en œuvre ces recommandations de manière efficace. De plus, il est essentiel
d'impliquer les parties prenantes internes et externes dans le processus de mise en œuvre, afin
de garantir leur adhésion et leur soutien.

En résumé, pour optimiser la performance d'une banque participative à travers une


gestion efficace des coûts d'investissement et des coûts fonctionnels, ainsi que des
investissements conformes aux principes de la finance islamique, il est crucial de réduire les
coûts opérationnels, d'allouer efficacement les ressources, de favoriser les investissements
éthiques et durables, de renforcer la gouvernance et le contrôle interne, de communiquer et de
sensibiliser, et de suivre régulièrement les performances.

186
Ces recommandations sont basées sur l'idée que la réduction des coûts et les
investissements conformes à la finance islamique peuvent contribuer à l'amélioration de la
performance, de la rentabilité, de la réputation et de la croissance des activités de la banque
participative. Cependant, il est important de souligner que chaque banque participative est
unique, et par conséquent, les recommandations doivent être adaptées à ses besoins
spécifiques.

En fin de compte, en mettant en œuvre ces recommandations de manière cohérente et


en les adaptant à leur contexte, les banques participatives peuvent renforcer leur performance
financière, accroître leur compétitivité sur le marché et renforcer leur position en tant
qu'institutions financières éthiques et conformes aux principes de la finance islamique.

En conclusion, l'étude qualitative a mis en évidence l'importance de l'optimisation de


la performance d'une banque participative par le biais d'une gestion efficace des coûts et des
investissements conformes aux principes de la finance islamique. Les résultats ont souligné
que la réduction des coûts opérationnels, l'allocation judicieuse des ressources, les
investissements dans des secteurs éthiques et durables, ainsi que le respect des principes
éthiques et religieux de la finance islamique, sont des éléments clés pour améliorer la
rentabilité, la compétitivité et la réputation de la banque. L'étude a démontré que la réduction
des coûts opérationnels peut être réalisée par le biais de l'automatisation des processus, de
l'optimisation de l'allocation des ressources et de l'adoption de technologies innovantes. Cela
permet à la banque participative de maximiser ses revenus et de minimiser les dépenses
inutiles, ce qui se traduit par une amélioration de sa marge nette et de sa rentabilité. Par
ailleurs, les investissements conformes aux principes de la finance islamique ont été identifiés
comme un facteur clé pour attirer une clientèle fidèle et améliorer la réputation de la banque
participative. Les investissements dans des secteurs éthiques et durables, qui respectent les
valeurs de la charia, sont perçus positivement par les clients et les investisseurs, ce qui
contribue à la croissance des activités et à la performance globale de la banque. Il est
important de souligner que ces recommandations ne sont pas universelles et doivent être
adaptées à chaque banque participative en fonction de ses besoins spécifiques et de son
contexte. De plus, la mise en œuvre réussie de ces recommandations nécessite une
communication et une sensibilisation efficaces, ainsi qu'un suivi régulier des performances
pour évaluer les progrès réalisés. L'optimisation de la performance d'une banque participative
à travers une gestion efficace des coûts et des investissements conformes aux principes de la

187
finance islamique est essentielle pour assurer sa compétitivité, sa croissance et sa durabilité à
long terme. En mettant en pratique ces recommandations, les banques participatives seront en
mesure de prospérer dans un environnement concurrentiel tout en restant fidèles à leurs
principes éthiques et religieux, ce qui contribuera à la promotion d'une finance responsable et
éthique.

La section d'analyse, d'interprétation et de discussion des résultats de cette étude de


recherche a permis d'examiner en détail l'influence des coûts de fonctionnement et
d'investissements sur la performance d'AL AKHDAR BANK en tant que banque
participative. Les résultats obtenus ont fourni des insights précieux et des informations
significatives pour répondre à la problématique de recherche. L'analyse des données a révélé
plusieurs constatations importantes. Tout d'abord, une gestion efficace des coûts s'est avérée
cruciale pour améliorer la performance d'AL AKHDAR BANK. En réduisant les coûts de
fonctionnement, la banque a été en mesure d'augmenter sa rentabilité et d'améliorer sa marge
nette, ce qui a contribué à une plus grande efficacité et à une meilleure performance globale.
Ces résultats sont cohérents avec les hypothèses formulées au début de l'étude et confirment
l'importance d'une gestion prudente des coûts pour les banques participatives. De plus, les
investissements conformes aux principes de la finance islamique ont également joué un rôle
significatif dans l'optimisation de la performance d'AL AKHDAR BANK. En investissant
dans des secteurs éthiques et durables, la banque a amélioré sa réputation et a attiré davantage
de clients, ce qui a contribué à la croissance de ses activités et à une performance globale plus
solide. Ces résultats viennent renforcer l'hypothèse selon laquelle les investissements
conformes à la finance islamique peuvent avoir un impact positif sur la performance des
banques participatives. La discussion des résultats a permis d'approfondir ces constatations et
de les replacer dans le contexte plus large de la littérature existante. Des études antérieures ont
également souligné l'importance d'une gestion efficace des coûts et de l'alignement des
investissements avec les principes de la finance islamique pour améliorer la performance des
banques participatives. Les résultats de cette étude apportent une contribution significative à
cette littérature en fournissant des preuves empiriques spécifiques basées sur le cas d'AL
AKHDAR BANK. Cependant, il convient de souligner certaines limites de cette recherche.
Tout d'abord, l'étude s'est limitée à un seul cas d'étude, ce qui peut limiter la généralisation
des résultats à d'autres banques participatives. De plus, les résultats sont basés sur des données
primaires collectées auprès d'un échantillon spécifique, ce qui peut influencer la
représentativité des conclusions. Des recherches ultérieures pourraient élargir l'échantillon et

188
inclure d'autres banques participatives pour obtenir une vision plus complète et comparative
de l'influence des coûts de fonctionnement et d'investissements sur la performance. En
conclusion, cette section d'analyse, d'interprétation et de discussion des résultats a permis de
mettre en lumière l'importance de la gestion des coûts et des investissements conformes à la
finance islamique pour améliorer la performance d'AL AKHDAR BANK en tant que banque
participative. Les résultats obtenus soutiennent les hypothèses formulées au début

Conclusion générale :
La présente étude a exploré l'influence des coûts de fonctionnement et des
investissements sur la performance d'une banque participative, en se concentrant
spécifiquement sur le cas d'AL AKHDAR BANK. À travers une analyse approfondie de la
problématique de recherche et des hypothèses formulées, des insights précieux ont été obtenus
concernant la relation entre la gestion des coûts et la performance globale d'une banque
participative. Tout d'abord, les résultats de cette étude confirment l'hypothèse selon laquelle
une gestion efficace des coûts joue un rôle crucial dans l'optimisation de la performance d'une
banque participative. En contrôlant et en réduisant efficacement les coûts, AL AKHDAR
BANK peut améliorer sa marge nette et sa rentabilité, contribuant ainsi à accroître son
efficacité globale. Cela met en évidence l'importance de mettre en place des mesures et des
stratégies solides de contrôle des coûts au sein des opérations bancaires. De plus, cette étude a
examiné l'impact des investissements conformes aux principes de la finance islamique sur la
performance d'AL AKHDAR BANK. Les résultats confirment l'hypothèse selon laquelle les
investissements dans des secteurs éthiques et durables, en accord avec les principes de la
finance islamique, peuvent considérablement améliorer la réputation de la banque. Ces
investissements attirent non seulement une clientèle plus importante, mais contribuent
également à la croissance des activités de la banque, conduisant finalement à une amélioration
de sa performance globale. Par ailleurs, cette étude a souligné la nécessité pour AL AKHDAR
BANK de donner la priorité à la gestion des coûts et d'aligner les investissements avec les
objectifs stratégiques de la banque. Une gestion rigoureuse des coûts permettra à la banque de
maîtriser ses dépenses, d'établir des budgets appropriés et de garantir une utilisation optimale
des ressources financières. De plus, en orientant les investissements vers des secteurs
conformes aux principes de la finance islamique, AL AKHDAR BANK renforce sa crédibilité
et sa réputation sur le marché, attirant ainsi de nouveaux clients et favorisant la croissance de
189
ses activités. Cette étude a mis en évidence l'importance de la gestion des coûts et des
investissements pour la performance d'une banque participative telle qu'AL AKHDAR
BANK. En adoptant une approche stratégique de gestion des coûts et en effectuant des
investissements conformes aux principes de la finance islamique, la banque peut renforcer sa
position sur le marché, améliorer sa rentabilité et assurer sa pérennité à long terme. Ces
conclusions fournissent des orientations précieuses pour les décideurs et les praticiens du
secteur bancaire participatif, tout en suscitant de nouvelles pistes de recherche pour
approfondir notre compréhension de ces sujets cruciaux. En résumé, l'influence des coûts de
fonctionnement et des investissements sur la performance d'une banque participative, telle
qu'AL AKHDAR BANK, est un sujet de grande importance dans le domaine de la finance
islamique. Cette étude a permis de mettre en évidence les liens étroits entre une gestion
efficace des coûts, des investissements conformes aux principes islamiques et l'amélioration
globale de la performance de la banque. Il est essentiel pour ALAKHDAR BANK de
comprendre que la gestion des coûts ne se limite pas uniquement à la réduction des dépenses,
mais également à l'identification de domaines où des économies peuvent être réalisées sans
compromettre la qualité des services offerts. Une gestion rigoureuse des coûts doit être
soutenue par une culture organisationnelle orientée vers l'efficacité et l'innovation, afin
d'optimiser l'utilisation des ressources disponibles. De plus, l'étude a souligné l'importance des
investissements conformes aux principes de la finance islamique. En alignant les décisions
d'investissement sur les valeurs et les normes islamiques, AL AKHDAR BANK peut non
seulement renforcer sa réputation et sa crédibilité, mais aussi attirer une base de clients plus
large et fidélisée. Les investissements dans des secteurs éthiques et durables permettent à la
banque de jouer un rôle actif dans la promotion d'une économie socialement responsable et
respectueuse de l'environnement. Cependant, il convient de souligner que cette étude présente
quelques limites. Tout d'abord, elle se concentre sur un échantillon restreint et spécifique, à
savoir AL AKHDAR BANK. Par conséquent, les conclusions tirées ne peuvent pas être
généralisées à l'ensemble du secteur bancaire participatif. De plus, la mesure précise de la
performance de la banque et de son lien avec les coûts et les investissements peut varier en
fonction des différentes méthodologies utilisées. Pour aller de l'avant, il est recommandé
d'approfondir les recherches sur l'optimisation de la performance des banques participatives
en mettant l'accent sur d'autres variables et en élargissant l'échantillon d'étude. Une analyse
comparative entre différentes banques participatives pourrait également apporter des
éclaircissements supplémentaires sur les pratiques optimales de gestion des coûts et des
investissements. Cette étude a souligné l'importance cruciale des coûts de fonctionnement et
190
des investissements dans la performance d'AL AKHDAR BANK, en tant que banque
participative. En adoptant une approche stratégique et en veillant à la conformité avec les
principes islamiques, la banque peut renforcer sa compétitivité, sa rentabilité et sa durabilité à
long terme. Ces résultats offrent une base solide pour guider les décisions et les actions
futures d'AL AKHDAR BANK, ainsi que pour stimuler de nouvelles recherches dans le
domaine de la finance islamique.

Malgré les contributions et les résultats prometteurs de cette recherche sur l'influence
des coûts de fonctionnement et d'investissements sur la performance d'une banque
participative, il est important de reconnaître les limites et les difficultés auxquelles cette étude
a été confrontée.

Tout d'abord, l'une des principales limites de cette recherche réside dans la taille
restreinte de l'échantillon utilisé. L'étude s'est concentrée sur un cas spécifique, à savoir AL
AKHDAR BANK, ce qui limite la généralisation des résultats à l'ensemble du secteur
bancaire participatif. Une plus grande diversité d'échantillons, incluant plusieurs banques
participatives, aurait pu permettre une meilleure représentativité et une compréhension plus
complète de l'influence des coûts et des investissements sur la performance. De plus, la
mesure précise de la performance de la banque peut être sujette à des interprétations
différentes selon les méthodologies utilisées. Cette recherche a utilisé des mesures
standardisées telles que la rentabilité et l'efficacité, mais d'autres indicateurs de performance
pourraient également être pris en compte, tels que la satisfaction client, la fidélité et la qualité
des services.

Un autre défi majeur a été l'accès limité aux données financières et opérationnelles de
la banque. En raison de contraintes de confidentialité et de sensibilité des informations,
certaines données pertinentes pourraient ne pas avoir été disponibles ou accessibles pour une
analyse plus approfondie. Cela peut avoir limité la précision et la fiabilité des résultats
obtenus. De plus, cette recherche s'est principalement concentrée sur l'influence des coûts de
fonctionnement et des investissements sur la performance, en mettant moins l'accent sur
d'autres variables potentiellement pertinentes. L'impact d'autres facteurs tels que la gestion des
risques, la gouvernance d'entreprise et les politiques de conformité pourrait également être
pris en compte pour une compréhension plus holistique de la performance d'une banque
participative.

191
Enfin, il convient de noter que cette recherche s'est déroulée dans un contexte
spécifique et à un moment donné. Les résultats et les conclusions peuvent donc être influencés
par des conditions économiques, réglementaires ou socioculturelles spécifiques à cette
période. Il est important de prendre en compte ces limites et de les considérer dans
l'interprétation des résultats. Malgré ces limites et difficultés, cette recherche a apporté des
contributions significatives à la compréhension de l'influence des coûts de fonctionnement et
d'investissements sur la performance d'une banque participative. Les résultats obtenus
fournissent une base solide pour des prises de décision éclairées et des initiatives stratégiques
visant à améliorer la performance de telles institutions financières dans le contexte de la
finance islamique.

Les perspectives de ma recherche offrent un aperçu des opportunités de


développement et des orientations futures pour approfondir les connaissances sur l'influence
des coûts de fonctionnement et d'investissements sur la performance d'une banque
participative, en se basant sur le cas d'AL AKHDAR BANK. Ces perspectives se concentrent
sur trois aspects clés : la recherche supplémentaire, les pratiques managériales et les
implications politiques.

Premièrement, il est essentiel de poursuivre la recherche dans ce domaine pour


compléter et enrichir les résultats obtenus. Une extension de l'échantillon en incluant d'autres
banques participatives permettrait de généraliser davantage les conclusions. Une recherche
quantitative plus approfondie, utilisant des méthodologies robustes et des indicateurs de
performance plus spécifiques, pourrait également fournir une compréhension plus fine des
relations entre les coûts, les investissements et la performance. En outre, l'exploration de
variables supplémentaires telles que la gouvernance d'entreprise, la gestion des risques ou
l'innovation pourrait contribuer à une vision plus complète de la performance des banques
participatives.

Deuxièmement, sur le plan des pratiques managériales, les résultats de cette recherche
peuvent être utilisés comme guide pour les décideurs et les gestionnaires des banques
participatives. Une gestion efficace des coûts et des investissements est essentielle pour
améliorer la performance. Par conséquent, il est recommandé aux banques participatives de
mettre en place des politiques et des stratégies visant à réduire les coûts tout en maintenant la
qualité des services. Cela peut inclure des mesures telles que l'automatisation des processus,
l'optimisation des ressources, la négociation de contrats avec les fournisseurs et l'amélioration
192
de l'efficacité opérationnelle. De plus, les banques participatives devraient accorder une
attention particulière aux investissements conformes aux principes de la finance islamique, en
privilégiant des secteurs éthiques et durables, ce qui pourrait améliorer leur réputation et
attirer une clientèle plus large. sur le plan des implications politiques, les résultats de cette
recherche peuvent fournir des informations utiles pour les décideurs et les régulateurs dans le
domaine de la finance islamique. Il est important de créer un environnement réglementaire
favorable qui encourage les pratiques de gestion efficientes et l'investissement dans des
secteurs conformes aux principes de la finance islamique. Les autorités compétentes peuvent
mettre en place des incitations fiscales, des subventions ou des programmes de soutien pour
encourager les banques participatives à adopter des politiques favorables à la performance. De
plus, une sensibilisation accrue aux avantages économiques et sociaux de la finance islamique
peut favoriser son développement et son expansion, ce qui pourrait bénéficier à la
performance des banques participatives.

En conclusion, les perspectives de cette recherche soulignent l'importance de continuer


à approfondir les connaissances sur l'influence des coûts de fonctionnement et
d'investissements sur la performance des banques participatives. Les recommandations pour la
recherche future, les pratiques managériales et les implications politiques fournissent des
orientations précieuses pour améliorer la performance des banques participatives dans les
années à venir. La recherche supplémentaire devrait se concentrer sur l'extension de
l'échantillon et l'utilisation de méthodologies plus avancées pour obtenir des résultats plus
précis et généralisables.

193
Annexe :
Annexe N 1 : guide d’entretien

Un guide d’entretien
Bonjour !

L’entretien suivant vise à approfondir la compréhension de l'influence des coûts et


des investissements sur la performance financière d'AL AKHDAR BANK. Ce guide
d'entretien a été spécialement conçu pour recueillir vos précieuses observations et votre
expertise concernant les stratégies de gestion des coûts et des investissements mises en place
par AL AKHDAR BANK. L'objectif de cet entretien est de mieux comprendre comment AL
AKHDAR BANK gère ses coûts, évalue les opportunités d'investissement conformes aux
principes de la finance islamique, et comment ces pratiques influencent sa performance
financière. Nous souhaitons également explorer les mesures prises par AL AKHDAR BANK
pour réduire ses coûts, gérer les risques financiers et améliorer continuellement sa
performance.

Vos réponses et observations seront traitées avec la plus grande confidentialité et seront
utilisées uniquement à des fins de recherche académique. Votre contribution est essentielle
pour enrichir ma compréhension de ce domaine spécifique et fournir des recommandations
pratiques pour l'optimisation de la performance financière des banques islamiques.

Axe1 : identification générale

1. Quelle est votre sexe ?


o Homme
o Femme
2. Quel est votre âge ?
o 22-30 ans
o 31-40 ans
o Plus de 41 ans
194
3. Quelle est votre durée d’expérience dans votre domaine ?
o 0-1 ans
o 2-5 ans
o 6-15 ans
o Plus que 15 ans
4. C’est quoi votre poste ?

……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………...............

Axe 2 : Gestion des coûts et investissements d'AL AKHDAR BANK

1. Comment AL AKHDAR BANK gère-t-elle ses coûts pour optimiser sa


performance ?

o Analyse approfondie des coûts


o Contrôle des dépenses
o Sensibilisation à la gestion des coûts
o Audit interne
o Suivi des indicateurs de performance

2. Quelles sont les pratiques d'AL AKHDAR BANK en matière de gestion des
risques financiers ?

o Identification des risques


o Évaluation des risques
o Surveillance continue
o Formation et sensibilisation
o Gestion de la conformité

3. Comment AL AKHDAR BANK s'adapte-t-elle aux évolutions du marché et aux


changements réglementaires ?

195
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……… ………………………………………………………………………………

4. Quelles mesures sont prises par AL AKHDAR BANK pour améliorer


continuellement sa performance ?

o La mise en place d’une surveillance régulière des performances financières


o L’investissement dans la formation et le développement de votre personnel
o La recherche de nouvelles opportunités d'affaires et de nouveaux marchés
o Encourager l’innovation
o Effectuer une analyse de la concurrence

5. Quels sont les avantages compétitifs que la gestion efficace des coûts confère à
AL AKHDAR BANK par rapport à ses concurrents?

o Les tarifs compétitifs


o L’amélioration de l’efficacité
o L’investissement dans l’innovation
o La flexibilité financière
o Les couts réduits

6. Quels sont les inconvénients compétitifs que la banque doit éviter ?

o Les frais élevé


o Mauvaise expérience clients
o Technologie obsolète
196
o Manque d’agilité
o Sécurité insuffisante

7. Quels sont les défis et les opportunités spécifiques liés à l'optimisation des coûts
et des investissements dans le contexte d’AL AKHDAR BANK ?

…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……… ……………………………………………………………………………….

Axe 3 : Objectifs financiers d'AL AKHDAR BANK

1. Quels sont les principaux objectifs financiers qu'AL AKHDAR BANK cherche à
atteindre ?

o La Rentabilité
o La Croissance des actifs
o La Maîtrise des coûts
o La Qualité du portefeuille de prêts
o La Satisfaction client

2. Quels sont les principaux types d’investissements gérés par AL AKHDAR BANK
?

o Dépôt a terme
o Portefeuilles d’actions
o Obligations et titres a revenu fixe
o Fond commun de placement

197
o Produits d’investissement islamique

o Autres :
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………..

3. Comment AL AKHDAR BANK mesure-t-elle sa rentabilité et sa productivité


financière ?

…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……… ……………………………………………………………………………….

Axe 4 : La synergie entre la gestion des coûts et des investissements dans


l'amélioration de la performance d'une banque islamique

1. Comment AL AKHDAR BANK évalue-t-elle les opportunités d'investissement


conformes aux principes de la finance islamique ?

…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…… ……………………………………………………………………………….

2. Quels critères sont utilisés pour sélectionner les investissements les plus
pertinents pour la banque ?

…………………………………………………………………………………………
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198
…………………………………………………………………………………………
…… ……………………………………………………………………………….

3. Quel est l'impact des investissements d'AL AKHDAR BANK sur sa


performance?

…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…… ……………………………………………………………………………….

4. Comment AL AKHDAR BANK assure-t-elle la conformité aux principes de la


finance islamique dans ses activités d'investissement ?

…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…… ………………………………………………………………………………….

5. Quels sont les mécanismes de partage des profits et des pertes utilisés dans les
investissements d’AL AKHDAR BANK ?

…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…… ………………………………………………………………………………….

6. Quelles sont les perspectives d'AL AKHDAR BANK en termes d'optimisation de


sa performance à travers la gestion des coûts et des investissements conformes
aux principes de la charia?

…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
199
…………………………………………………………………………………………
…… ……………………………………………………………………………….

7. Quelle est l'importance de l'alignement des investissements avec les principes


éthiques et religieux de la finance islamique pour AL AKHDAR BANK ?

…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…… …………………………………………………………………………………..

8. Comment améliorer la performance d'AL AKHDAR BANK en optimisant la


gestion des coûts et des investissements tout en respectant les principes de la
finance islamique ?

…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…… ……………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………

Merci pour votre collaboration

200
Liste des tableaux :
Tableau 1: La différence entre la finance islamique et conventionnel....................................18
Tableau 2: Liste des banques participatives au Maroc..............................................................34
Tableau 3:Lles encours des dépôts –mars-..............................................................................123
Tableau 4: Ventilation de l’encours par RIM type..................................................................124
Tableau 5: Ventilation de l’encours par l’agenc......................................................................125
Tableau 6: les 10 premiers déposants......................................................................................126
Tableau 7: la production mensuelle........................................................................................128
Tableau 8: Collecte des dépôts par agence..............................................................................129
Tableau 9: les Comptes clôturé...............................................................................................131
Tableau 10: les comptes débiteurs..........................................................................................132
Tableau 11: les comptes à zero dirham...................................................................................134
Tableau 12: Recueil des hypothèses de recherche avec leur confirmation.............................179

201
Liste des figures :
Figure 1: L’organigramme d’AL AKHDAR BANK.............................................................118
Figure 2: Le sexe des participants...........................................................................................143
Figure 3: : l’âge des participants.............................................................................................144
Figure 4: l’expérience professionnelle des participants..........................................................144
Figure 5: : le service des participants......................................................................................145
Figure 6: explication de comment la banque gère ses couts pour optimiser la performance. 147
Figure 7: les pratiques d’AAB en matière de gestion des risques financiers..........................148
Figure 8: les mesures prises par AAB pour améliorer continuellement sa performance........150
Figure 9: les avantages compétitifs que la gestion efficace des couts confère à AAB par
rapport aux concurrents...........................................................................................................152
Figure 10: les inconvénients compétitifs d’AAB....................................................................153
Figure 11: les objectifs d’AAB...............................................................................................156
Figure 12: les types d’investissement géré par AAB..............................................................157

202
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participatives marocaines »,Ed: volume 4 issue 1-2, Maroc, 2023, 934-Article, Text-2347-1-10-20230213 (5).pdf
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%20actuelle%20nette%20(VAN)%20est%20un%20indicateur%20financier%20qui,%C3%AAtre%20actualis
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207
Table de matières
Dédicace :.................................................................................................................................................2
Remerciement :.........................................................................................................................................3
Sommaire :................................................................................................................................................4
Liste des abréviations :.............................................................................................................................5
Introduction générale................................................................................................................................6
Chapitre 1 : l’utilité de la gestion des coûts et l’investissement des banques participatives : Approche
théorique.................................................................................................................................................13
Section 1 : présentation et définition des concepts : la gestion des coûts et l’investissement des
banques participatives.........................................................................................................................13
1.1. La gestion des coûts d’investissements et des coûts de fonctionnements dans la finance
islamique : enjeux, pratiques et types.............................................................................................14
1.1.1. La finance islamique :.................................................................................................14
1.1.1.1. Présentation et définition de la finance islamique :................................................14
1.1.1.2. la différence entre la finance islamique et la finance conventionnel :....................16
1.1.1.3. les principes de la finance islamique : ...................................................................20
1.1.1.4. les enjeux de la finance islamique :........................................................................26
1.1.2. Les coûts d’investissements et les coûts de fonctionnement :....................................27
1.1.2.1. Définition des coûts d’investissement :..................................................................27
1.1.2.2. Les Types des coûts d’investissement :..................................................................28
1.1.2.3. Définition des coûts de fonctionnements ..............................................................29
1.1.2.4. Les Types des coûts de fonctionnement :...............................................................31
1.2. Les domaines d'investissement des institutions bancaires participatives :.........................33
1.2.1. Les banques participatives :........................................................................................33
1.2.1.1. Définition des banques participatives :...................................................................34
1.2.1.2. Les sources du système financier des banques islamique : ...................................36
1.2.1.3. Les risques liés aux banques participatives :..........................................................37
1.2.1.4. Recommandation pour la promotion de l’industrie des banques participatives :...43
1.2.2. Les domaines d’investissement des banques participatives.......................................44
1.2.2.1. Définition des investissements des banques participatives....................................44
1.2.2.2. Les types d’investissement des banques participatives..........................................45
1.2.2.3. Les outils d’investissement : les contrats...............................................................49
1.2.2.4. Le filtrage en matière d’investissement :................................................................53
Section2 : la contribution de la gestion des coûts et des investissements à la performance des
banques participatives.........................................................................................................................55
2.1. Le rôle des coûts et des investissements dans l’amélioration de la performance...............55
2.1.1. L’analyse des coûts :...................................................................................................56

208
2.1.1.1. Introduction à l’analyse des coûts :........................................................................56
2.1.1.2. Les types des coûts dans le contexte des banques participatives :.........................57
2.1.1.3. Les méthodes d’analyse des coûts utilisés par les banques participatives :...........58
2.1.1.4. Les avantages de l’analyse des coûts pour une banque participative :...................60
2.1.2. La gestion des coûts:...................................................................................................62
2.1.2.1. la budgétisation des coûts : ....................................................................................63
2.1.2.2. la recherche d’efficacité :.......................................................................................64
2.1.2.3. l’analyse des coûts par activité :.............................................................................65
2.1.2.4. le contrôle des coûts :.............................................................................................67
2.1.3. L’évaluation de l’investissement :..............................................................................67
2.1.3.1. Méthode d’évaluation des investissements :..........................................................68
2.1.3.2. L’analyse des flux de trésorerie :............................................................................69
2.1.3.3. Les critères d’évaluation des investissements :......................................................70
2.1.3.4. Suivi et évaluation des investissements :................................................................73
2.1.4. L’impact des coûts et des investissements sur la performance :.................................74
2.1.4.1. la performance des banques participatives.............................................................74
2.1.4.2. l’impact des coûts sur la performance....................................................................78
2.1.4.3. l’impact des investissements sur la performance...................................................79
2.1.4.4. le rôle de l’optimisation des coûts et des investissements dans l’amélioration de la
performance............................................................................................................................81
2.2. La relation entre les coûts et les investissements dans l’amélioration de la performance :
Cas d’AL AKHDAR Bank.............................................................................................................83
2.2.1. La Stratégie d'investissement d’AL AKHDAR BANK..............................................83
2.2.1.1. Les objectifs stratégiques d'AL AKHDAR BANK en matière d'investissement :. 84
2.2.1.2. La diversification du portefeuille d'investissement :..............................................85
2.2.1.3. L'analyse des opportunités d'investissement :........................................................86
2.2.1.4. L'engagement à long terme dans les investissements :...........................................87
2.2.2. L’optimisation des coûts : les efforts déployé par AL AKHDAR BANK..................88
2.2.2.1. Rationalisation des processus pour une efficacité accrue :.....................................89
2.2.2.2. Technologie et innovation au service de l'optimisation des coûts..........................90
2.2.2.3. Gestion des ressources humaines axée sur l'optimisation des coûts :....................91
2.2.2.4. Recherche des partenariats pour une meilleure optimisation des coûts :...............92
2.2.3. La performance d’ALAKHDAR BANK....................................................................93
2.2.3.1. La performance bancaire........................................................................................94
2.2.3.2. Les déterminants de la performance :.....................................................................96
2.2.3.3. Les outils de suivi de la performance :...................................................................99
2.2.3.4. Les outils de mesure de la performance :.............................................................100
2.2.4. La Synergie entre les coûts maîtrisés et les investissements ciblés :........................102

209
2.2.4.1. Coûts maîtrisés pour une efficacité opérationnelle...............................................103
2.2.4.2. Investissements ciblés pour une croissance notable :...........................................104
2.2.4.3. La synergie entre les coûts maîtrisés et les investissements ciblés :....................105
2.2.4.4. Les bénéfices de la synergie entre les coûts maîtrisés et les investissements ciblés
106
Chapitre 2 : l’optimisation de la performance d'une banque participative à travers une gestion efficace
des coûts et des investissements conformes aux principes de la finance islamique : étude qualitative
..............................................................................................................................................................109
Section 1 : présentation de AL AKHDAR BANK, travaux et apports effectuées, et la méthodologie
de recherche suivie :.........................................................................................................................110
1.1. Présentation de AL AKHDAR BANK, travaux et apports effectuées: ............................110
1.1.1. Présentation d’ALAKHDAR BANK :......................................................................111
1.1.2. Gouvernance d’ALAKHDAR BANK :....................................................................113
1.1.2.1. Le Comité d'Audit :..............................................................................................113
1.1.2.2. Le Comité des Risques :.......................................................................................114
1.1.2.3. Le Comité de Nomination et de Rémunération :..................................................114
1.1.3. Les cibles d’ALAKHDAR BANK :.........................................................................114
1.1.3.1. Les clients particuliers :........................................................................................114
1.1.3.2. Les clients agriculteurs :.......................................................................................115
1.1.3.3. Les clients professionnels et les entreprises :.......................................................115
1.1.4. Historique d’AL AKHDAR BANK :........................................................................116
1.1.5. Création de AL AKHDAR BANK :.........................................................................116
1.1.6. Organigramme d’AL AKHDAR BANK:.................................................................117
1.1.7. Les travaux et les apports effectués au sein d’AAB :...............................................120
1.1.8. Les tableaux utilisés dans le contrôle de gestion aux seins d’ALAKHDAR BANK :
122
1.1.8.1. Les encours des dépôts :.......................................................................................122
1.1.8.2. Ventilation de l’encours par RIM type :...............................................................123
1.1.8.3. Ventilation de l’encours par l’agence :.................................................................123
1.1.8.4. Les dix premiers déposants :................................................................................125
1.1.8.5. Production mensuelle :.........................................................................................125
1.1.8.6. Collecte des dépôts par agence :...........................................................................126
1.1.8.7. Comptes clôturé :..................................................................................................127
1.1.8.8. Comptes débiteurs :..............................................................................................128
1.1.8.9. Répartition de la production et de l’encours :......................................................128
1.1.8.10. Comptes à zéro dirham :.....................................................................................129
1.2. Présentation et définition de la méthodologie de recherche.............................................130
1.2.1. Motivation du choix de sujet....................................................................................130
1.2.2. La problématique de la recherche :...........................................................................131

210
1.2.3. Les hypothèses de recherche :..................................................................................132
1.2.4. Méthodologie du travail :.........................................................................................133
1.2.5. Recherche documentaire :........................................................................................133
1.2.6. Etude qualitative :.....................................................................................................135
1.2.7. Echantillon :..............................................................................................................135
Section 2 : Analyse, interprétations et discussion des résultats de l’étude de recherche.................137
2.1. Présentation et analyse des résultats de recherche............................................................137
2.1.1. Axe 1 : identification générale..................................................................................138
2.1.2. Axe 2 : gestion des couts et investissement d’ALAKHDAR BANK.......................141
2.1.3. Axe 3 : objectifs financiers d’ALAKHDAR BANK................................................150
2.1.4. Axe 4 : La synergie entre la gestion des coûts et des investissements dans
l'amélioration de la performance d'une banque islamique........................................................153
2.2. Interprétations, discussion des résultats de travail de recherche, synthèse et
recommandations..........................................................................................................................162
2.2.1. synthèse des résultats :..............................................................................................162
2.1.1.1. Synthèse et interprétation des résultats de l’axe 1 du guide d’entretien :............163
2.1.1.2. Synthèse et interprétation des résultats de l’axe 2 du guide d’entretien :............164
2.1.1.3. Synthèse et interprétation des résultats de l’axe 3 du guide d’entretien :............165
2.1.1.4. Synthèse et interprétation des résultats de l’axe 4 du guide d’entretien :............167
2.1.1.5. Interprétation globale des résultats :.....................................................................169
2.2.2. La validation des hypothèses :..................................................................................171
2.2.3. Discussion de la relation entre la problématique et la conformité des hypothèses : 175
2.2.4. Proposition des recommandations :..........................................................................177
Conclusion générale :...........................................................................................................................181
Annexe :................................................................................................................................................185
Liste des tableaux :...............................................................................................................................192
Liste des figures :..................................................................................................................................193
Webographie :.......................................................................................................................................194
Table de matières..................................................................................................................................195

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