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Comment obtenir 45% de réponses à tes Cold Emails

Le Cold Emailing est sans nul doute l’une des compétences les plus
essentielles.

Pourquoi ?

Car elle seule te permet de contacter qui tu le veux, quand tu le veux, tout ça
avec un budget minimum, voire inexistant.

À condition de t’y prendre de la bonne manière.

Au fil des années, nous avons testé des dizaines de formats de séquences
différentes, des centaines de modèles, et réalisé tout autant d’expériences.

Si bien qu’il ne nous est pas rare, aujourd’hui, d’obtenir des taux de réponses
dépassant les 40%, sur des audiences de plusieurs centaines de contacts.

Dans ce micro-cours, on te révèle le secret sauce qui rend possibles de telles


performances.

Attache ta ceinture : ça va secouer.

Structurer sa campagne

Une bonne campagne de cold mailing ne s’improvise pas : elle se construit


comme un édifice.

Un édifice reposant sur 3 piliers :

- Une bonne segmentation, c’est-à-dire des personas et une audience


correctement définis.

- Une data de qualité avec des adresses emails valides, complétées par des
données variées sur chaque contact afin de personnaliser ton contenu au
maximum.
- Une création adaptée autrement dit des emails adaptés à ton audience et à
l’objectif visé, tant dans leur fond que dans leur forme grâce au copywriting.

Cette dernière notion est on ne peut plus importante.

Pour qu’un email fasse mouche, tu dois trouver le bon alignement entre ton
persona, ton message et la tonalité de celui-ci.

Privilégie un ton qui allie professionnalisme, concision et juste ce qu’il faut de


formalité.

Oublie les emails ronflants et bourrés de circonvolutions stylistiques.

Car c’est le meilleur moyen, dans 99% des cas, d’agacer ton audience. Peu
importe le fond de ton message.

Le tout avec un focus tout particulier sur ton interlocuteur et sur la valeur que
tu peux lui apporter.

Car ton interlocuteur, par définition, ne te connaît pas. En conséquence, il se


fiche éperdument de ta boîte, et de ton produit.

Seul compte pour lui une seule chose : ce que tu peux lui apporter.

En d’autres termes : les solutions que tu peux apporter des à des problèmes
potentiellement douloureux.

L’objectif de ta prise de contact n’est donc surtout pas de chercher à vendre


quoi que ce soit.

Mais bel et bien d’entamer une relation donnant-donnant, en lui signifiant que
tu es à même d’avoir un impact transcendant dans son quotidien.

En gros : lui donner envie de poursuivre l’échange avec toi, et rien de plus.

Pour ce faire, il te faut être prêt à relancer plusieurs fois.

Pour une raison simple : ton prospect ne te connaissant pas, il y a de très


fortes chances qu’il ne te répondre pas du premier coup.

Commence par envoyer des séquences courtes, qui te permettront de tester


les 3 variables que nous avons énumérées plus haut (Audience, Data,
Copywriting).
Ainsi, le meilleur compromis entre efficacité et minimalisme reste de
découper ta campagne en 4 étapes :

1) L’icebreaker

Première étape cruciale de toute prise de contact par email, l’icebreaker, ou


brise-glace sert avant toute chose à te présenter et à amener les
thématiques que tu souhaites aborder durant l’échange.

C’est ton premier email. Celui dont le rôle est de poser les bases de
l’échange, la thématique abordée, le problème adressé, tout faisant une
bonne première impression.

Cet email est court (100-125 mots max) et se concentre sur les éléments
suivants (dans l’ordre) :

1) Un contexte : expliquer qui tu es, d’où tu viens, pourquoi et par quel biais tu
contactes ton interlocuteur. C’est une étape cruciale.

2) Une proposition de valeur claire, concrète et personnalisée, qui décrit, en


une ou deux phrases, la solution que tu apportes par le biais de ton produit.
Exemple : “Nous aidons (marché) à (action) de (x %) en moyenne leur
(métrique) grâce à (produit ou service).

3) Une preuve sociale qualitative (quelques clients qui font autorité) ou


quantitative (nombre total de clients) pour appuyer ta légitimité.

4) Un seul et unique Call-to-Action qui appelle à une action très simple, peu
coûteuse en temps et en énergie et clairement énoncée.

Attention : évite à tout prix de raconter ta propre vie à ton interlocuteur.


Oublies les “En ces temps difficiles, vous rencontrez (problème)”). À la place,
amène cette considération sous forme d’une marque de curiosité ou d’une
question.

L’objectif de cet email est que ton interlocuteur sache exactement :


- Qui tu es

- Ce que tu fais

- Pourquoi tu t’intéresses à lui

- Ce que tu peux lui apporter

- Quoi faire pour poursuivre la relation.

Cette étape a autant pour but de générer des réponses que de préparer
l’interlocuteur au reste de l’échange.

C’est pourquoi il est fondamental de le faire suivre d’au moins 1 à 2 relances


pour en maximiser l’impact.

2) Le double-tap

Le double-tap est un mail envoyé quelques jours après l’icebreaker et n’en


est ni plus ni moins qu’une redite plus courte et reformulée.

Les éléments sont peu ou prou les mêmes, mais l’ajout d’éléments
supplémentaires est une très bonne idée.

Un excellent exemple qui humanise l’expéditeur, illustre la proposition de


valeur et crédibilise l’entreprise est d'ajouter une photo ou vidéo.

Attention néanmoins à ne pas abuser des images, qui risquent d’avoir un


impact négatif sur ta délivrabilité. 🚀

Pro tip : pense à configurer tes photos et vidéos correctement, notamment au


moyen d’une balise “=alt” adéquate.
L’objectif de ce deuxième email est de faire volontairement doublon dans son
fond avec le premier.

Le but est de maximiser les chances de recevoir une réponse positive en


jouant sur un biais cognitif très puissant : le biais d’exposition.

Ce biais mène ton destinataire à considérer de plus en plus positivement une


idée, une personne ou un objet à mesure qu'il y est exposé.

Et démontre à lui seul l’utilité des relances, qui permettent de faire monter le
degré de confiance entre ton interlocuteur et toi. 🔥

3) Le bump

Cet email est le plus optionnel des trois, mais aussi l’un des plus effiaces.

Le principe est simple : un email très court, de quelques mots, qui signifie par
l’implicite à ton interlocuteur que tu attends une réponse à une sollicitation
qui en nécessite une.

Comment ? En jouant sur l’empathie tout en envoyant les signaux d’un


rapport de force équilibré.

4) Le breakup

Le breakup email, ou email de rupture, est l’ultime étape d’une campagne


correctement structurée.

Il permet de mettre un terme à l’échange tout en indiquant la marche à


suivre à ton interlocuteur s’il souhaite tout de même poursuivre la relation.
Il existe une multitude d’angles d’attaque différents pour composer des
emails de rupture efficaces.

Celles-ci vont du QCM à la demande de referral, en passant par un lead


magnet adapté.

Il existe une option tout aussi efficace à savoir une relance très courte et
informelle, accompagnée d’un contenu à forte valeur ajoutée.

Cette étape est quelque peu le dernier soldat envoyé au front lors de la
campagne car il ne sera reçu que par les contacts qui n’y ont pas encore
répondu.

Aborde donc l’échange sous un angle nouveau, en faisant par exemple


preuve d’humour ou de créativité.

👉 Garde en tête que le copywriting est un art complexe qui se pratique autant
qu’il s’étudie.

Un dernier conseil : teste un maximum de choses afin de trouver ce qui


fonctionne pour toi et pour ton audience. Itère sur des micro-audiences de
200 à 300 contacts, puis scale tes campagnes en misant sur la séquence (et
l’audience) qui a le mieux fonctionné.

Pour finir en beauté, on se quitte sur un cours complet sur l’outbound, qui
t’apprendra tout ce que tu dois savoir pour cartonner tes prochaines
campagnes.

Enjoy! 🌱🌳

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