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« illustres », « dignes », « grands », Opposition entre les adjectifs à Mise en valeur risible de l’autosatisfaction
«beaux»/«ces...»x4, connotation méliorative et les des médecins avec un mépris pour la
« dédaigne », « menu, fatras », déterminants, les termes et le suffixe véritable médecine et un dénigrement des
« fiévrotte », « bagatelles » dévalorisants maladies les plus courantes.
« bonne»(x5)+«pestes», « fièvres », « Adjectif mélioratif répété et associé à un Éloge paradoxal et comique de la maladie
hydropisies », « pleurésies » vocabulaire technique, médical : oxymore + étalage du savoir médical / critique
pointue et précise par Molière qui connait
bien le langage médical.
Bilan du premier mouvement : Le déguisement de Toinette donne l’occasion à Molière de faire une satire des
médecins. À travers cet autoportrait apparaissent de manière flagrante le charlatanisme, le pédantisme, la cruauté́ et
l’absurdité́ de ce type de médecin.
« Cet homme-là », Déterminants : « cet » + antithèse entre « Mépris pédant pour les autres médecins ;
« les grands médecins », « ignorants », grands médecins » et « ignorants » sentiment de supériorité et
d’appartenance à une élite de la part de
ces médecins critiqués par Molière à
travers Toinette.
« Le poumon»(x11)/ Comique de répétition + opposition La scène est marquée par cette répétition
« douleurs de tête », « voile devant les yeux singulier / pluriel incessante qui martèle le diagnostic
», « maux de cœur », « lassitude dans tous comme on frappe du poing. Au-delà̀ du
les membres », « douleurs dans le ventre comique, c’est l’obstination butée du
», « coliques » médecin aveugle et sourd aux maux du
patient qui apparaît de manière très
critique.
Bilan du deuxième mouvement : Le diagnostic absurde mené́ par Toinette aboutit à̀ un paradoxe dénonçant
l’hypocondrie d’Argan : il est malade de se porter bien. Le ressort comique du déguisement est doublement efficace
pour Molière : il permet de singer de manière grotesque les médecins pour dénoncer leurs pratiques absurdes et il permet
aussi de confronter Argan au paradoxe de son hypocondrie.