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MAT. DE CHANTIER – DOCS TEMPS UNITAIRES, CADENCES TARIFS, COÛTS, FRAIS, PRIX UNITAIRES ANNEXES

CADENCES DE PRODUCTION EN TRAVAUX NEUFS


Cadences globales RECHERCHE

Production simultanée des horizontaux et des verticaux

Organisation du cycle sur un étage

Occupation de la grue

Amorce du planning

Terrassements et fondations

Eléments verticaux

Eléments horizontaux

Drains périphériques

Remarques préliminaires
Dans cette page, les cadences concernent des travaux neufs de gros œuvre. La durée réelle d’une tâche s’obtient en divisant la quantité à exécuter
par cette cadence ; le budget d’heure s’obtient en multipliant la durée réelle par le nombre d’homme dans l’équipe. Si on décide de modifier le
nombre d’hommes de l’équipe, la cadence évolue mais le budget d’heure reste à peu près constant.

Hypothèses de base :

– la mise en place des sécurités est comptée dans les cadences de production : garde-corps dans la zone de travail, protection
des trémies, podium ascenseur, … ( voir à la page Frais de chantier une remarque sur la mise en place des sécurités )
– le nettoyage courant est aussi compté dans les cadences de production : nettoyage de la zone de travail et du matériel avant
réutilisation ; cependant, il faut prévoir le nettoyage de fin de chantier ( voir à la page Frais de chantier le nettoyage )
– les finitions courantes ne sont pas prises en compte dans les cadences, à l’inverse des temps unitaires de la page Temps
unitaires pour études de prix ; donc, ajouter au moins un finisseur à l’effectif déterminé ( T.U. des finitions courantes: 0,10 h/m2 à
l’intérieur et 0,05 h/m2 à l’extérieur ; au m2 de SHO )
– les cadences sont considérées sans aléas, alors que les temps unitaires de la page « Temps unitaires pour études de prix »
incluent des aléas ( y voir la note au sujet des aléas )
– les cadences sont proposées avec des conditions normales de réalisation et de nombreux facteurs les font varier d’un chantier à
l’autre :
la qualité des matériels utilisés
la compétence du personnel
la répétitivité des ouvrages
...
Néanmoins, les cadences pourront servir de base :

– à l’établissement d’un planning d’exécution gros œuvre


– à l’établissement d’un planning gros œuvre au stade d’une étude de prix ( « grosses mailles » ou détaillé ) en prenant en
compte, en plus, des aléas
– à la détermination des équipes aux divers postes de travail

Mises en garde :

– parfois les cadences ne coïncident pas avec les temps unitaires de la page Temps unitaires pour études de prix à cause, et
surtout, des hypothèses citées ci-dessus, mais aussi parce que les informations proviennent de sources distinctes
– quelques temps unitaires figurent dans ce chapitre ; pour ne pas les confondre avec des cadences, les initiales « T.U. », les
signalent.

Cadences globales
Les cadences globales intègrent l’exécution de tous les ouvrages, horizontaux et verticaux d’un niveau donné. Elles sont exprimées en m2 par jour (
m2 : mesure de la surface horizontale hors œuvre ).

Ne détaillant pas l’exécution des ouvrages du niveau considéré, elles permettent d’établir un planning « grosses mailles ». Comme indiqué dans les
remarques préliminaires, elles ne prennent pas en compte les aléas ; donc, lors d’une étude de prix ces cadences doivent être diminuées et, à
l’inverse, prises sans correction lors de la planification de l’exécution.
Elles se déduisent de l’utilisation optimale de la grue qui est supposée produire en permanence ( économie des frais de chantier ) sans être saturée
( pas de main d’œuvre inoccupée ).

Dans le cas de niveaux courants d’un bâtiment avec les hypothèses suivantes :

– les planchers sont coulés sur coffrage traditionnel ou sur prédalles


– les façades sont maçonnées ou banchées
– les verticaux et horizontaux sont produits simultanément suivant un cycle ( rotation ) ; voir Production simultanée des
horizontaux et des verticaux ci-dessous
la cadence globale oscille alors entre 60 et 80 m2 par jour.

Parfois, ces valeurs sont inexactes ; par exemple :

– cas de verticaux compliqués ou de bâtiments de faible surface par niveaux : la cadence globale devient inférieure à 60 m2/j ; la
grue n’est plus toujours occupée ( voir dans cette page la remarque concernant la simultanéité des horizontaux et des verticaux )
– cas de moyens techniques spéciaux, de travail en équipes décalées ou de structure simple et répétitive ( exemple : bâtiments
de bureaux avec voiles uniquement en façade et dans un noyau central ) : les cadences globales augmentent et dépassent 100
m2 par jour ; deux exemples :
Immeuble construit à Strasbourg ( 17 niveaux de 700 m2 ) : chaque niveau était exécuté en 5 jours, soit 140 m2/j, sous une
seule grue ! Pour obtenir ces cadences, la fabrication des verticaux était simplifiée grâce à deux coffrages grimpants pour les
cages d’ascenseurs et d’escaliers. Par ailleurs, on préfabriquait des prédalles de grandes dimensions sur le chantier ( jusqu’à 36
m2, ép. de 7 cm, soit une pièce de 63 KN ), diminuant ainsi le nombre de manutentions lors des mises en place.
Tour « Cœur Défense » à Paris: un niveau de 1800 m2 construit tous les 4 jours grâce, notamment, à un coffrage auto-grimpant
qui réalisait le noyau central avec un niveau d’avance. Cadence: 450 m2/jour !

Au sous-sol, au RdC ou dans les combles, les cadences globales diminuent. Partir avec 50 m2/jour.

Une cadence globale s’obtient avec l’une des méthodes suivantes :

méthode n°1 :

se placer arbitrairement dans la fourchette donnée ( 60 à 80 m2/j ) si les hypothhèses sont satisfaites. Un peu d’expérience ne
sera pas de trop.

méthode n°2 :

calcul de la charge de grue sur un niveau représentatif. Le temps de grue est ensuite étendu aux autres niveaux.

méthode n°3 :

une grue alimente environ entre 16 et 20 ouvriers, au maximum, et risque de saturer au delà. Sachant qu’il faut environ 1 h/m2
pour exécuter la dalle ( T.U. ) et 1 h/m2 pour les voiles ( T.U. ), sans se soucier des autres détails de la structure, on peut estimer la
durée d’exécution d’un niveau représentatif. Ne pas utiliser cette méthode en cas de structure « poteaux – poutres – dalle ».

méthode n°4 :

reprendre la technique précédente mais en appliquant des T.U. à chaque ouvrage élémentaire du niveau représentatif.

Remarque:

Si le délai est trop serré par rapport au planning obtenu sous une seule grue, en ajouter une deuxième et plus si nécessaire. Mais
le chantier se transforme alors en deux chantiers ou plus, avec pour chacun, le besoin d’utiliser la grue à son maximum et les
problèmes liés à la place disponible, aux interférences entre grues, aux approvisionnements, au personnel,. . .

Production simultanée des horizontaux et des verticaux


L’avancement simultané des horizontaux et des verticaux est favorable à la productivité du chantier car :

– les équipes restent affectées aux mêmes tâches ; elles améliorent leur efficacité sur un travail donné
– le matériel de coffrage s’utilise régulièrement ce qui diminue ses frais d’amortissement

Pour un immeuble de logements produit avec les hypothèses citées ci-dessus, les cadences suivantes se prêtent généralement à cette simultanéité :

– cadence des horizontaux : 60 à 80 m2 par jour de dalle sur prédalles ou sur coffrage traditionnel ; elle correspond à la cadence
globale déjà exprimée ci-dessus
– cadence des verticaux : 20 à 25 ml par jour de voiles coulés en place
– autres ouvrages : cadence adaptée ( en phase ) à la cadence globale c.à d. celle des horizontaux
Séquence de banchage

L’avancement des horizontaux et des verticaux est obligatoirement « en phase » ; donc les 2 cadences ( verticaux et horizontaux ) dépendent l’une de
l’autre. Si, de la cadence choisie pour les horizontaux, découlent une cadence excessive pour les verticaux ( par exemple, supérieure à 25 ml par jour ),
il faut raisonnablement la diminuer.

A partir des valeurs obtenues ci-dessus, les diminuer décharge la grue, les dépasser risque de la surcharger.

Ces cadences ne peuvent se concevoir raisonnablement que si la durée d’exécution d’un étage est supérieure ou égale à 7 jours.

De ces chiffres découlent une composition d’équipe ( voir les cadences aux § suivants ) :

équipe dalle : 4 hommes ( si prédalles ) + 1 homme ( ou + ) pour les balcons


équipe voiles : 4 à 5 hommes
ouvrages divers ( poteaux, poutres, escaliers, préfabrication, maçonnerie ) : inférieur ou égal à 5 hommes
finisseur : 1 homme
soit 15 ou 18 hommes au plus

Remarque:

Parfois, la dimension du bâtiment ne se prête pas à la simultanéité des horizontaux et des verticaux : le niveau courant est de
petite surface, inférieure à 500 m2 en logement ou inférieure à 400 m2 en immeuble fonctionnel. L’exiguïté de la surface
empêche alors les équipes de travailler sans se gêner. Dans ces conditions, tous les verticaux d’un niveau sont terminés avant de
commencer la dalle supérieure, la grue n’est plus occupée en permanence et la cadence globale citée diminue. L’occupation
optimale du personnel devient le critère principal de l’organisation et la cadence de production est essentiellement fonction de la
quantité de personnel présent qui n’est plus dictée par la grue.

Organisation du cycle sur un étage


Après avoir choisi une valeur de cadence globale, il faut étudier dans le détail l’organisation du cycle sur un étage courant qu’il y ait simultanéïté des
verticaux avec les horizontaux ou pas.

Des explications concernant les verticaux sont données à la page Rotation du matériel de banchage .

Chaque voile est coffré et bétonné dans la même journée ( pour voile de hauteur courante, h = 2,50 m ) ; pour une dalle ou une portion de dalle, la
durée est très différente car les tâches se font en plusieurs jours : préparation d’un étaiement, pose de prédalles ou de coffrage traditionnel, pose
d’armatures et d’inserts, bétonnage. Le bétonnage est réalisé simultanément sur plusieurs portions préparées à des jours différents.

Dans le cas de simultanéïté des horizontaux et des verticaux, ne pas oublier que chaque équipe doit pouvoir disposer de la grue. En général, l’équipe
des horizontaux l’utilise en deuxième partie de matinée, après le décoffrage des voiles. Un jour donné, le bétonnage à la grue d’une portion de dalle
s’en trouve limité à une surface de 200 à 250 m2 et on évite le même jour une tâche supplémentaire consommatrice de grue ( exemple : pose de
prédalles ).

Concernant les horizontaux, quelques règles doivent être respectées :

– en limite d’une zone à bétonner, il faut que prédalle ou coffrage soit déjà en place du coté non bétonné ; cette règle vaut
notamment pour les arrêts de bétonnage au droit des appuis (voiles, poutres), à cause des aciers de chapeaux, nécessairement
présents, qui empêcheraient la pose de la prédalle ou du coffrage.
– dans une portion donnée, entre la fin de la pose des prédalles (ou du coffrage) et le bétonnage, il faut laisser un laps de temps
suffisant pour poser les armatures, les gaines électriques, les inserts de plomberie et de chauffage. 24 heures seraient un
minimum.
– les gaines incorporées à la dalle vont souvent du noyau central ( cage d’ascenseur, cage d’escalier ) vers les bords ; il faut éviter
le plus possible les coupures, donc de bétonner une portion au bord avant qu’elle ne soit reliée au noyau par le coffrage. En cas
contraire, les gaines sont en attente, enroulées sur un support provisoire
– dans le cas d’une préfabrication en usine, poser si possible en une fois des surfaces de prédalle correspondant au chargement
d’un camion ( 150 à 200 m2 ) ; ceci évite l’immobilisation du camion ou bien une double manutention : un coup de grue pour
décharger le camion, un autre pour poser la prédalle à sa place
– un balcon est bétonné avant la zone de dalle adjacente ; on coffre aisement le ressaut de quelques cm entre dalle et balcon
– si la dalle du balcon est préfabriquée, cette préfa doit être posée après pose des prédalles ou pose du coffrage de la zone
adjacente à cause des aciers de chapeaux.

Parmi les entreprises obligatoirement présentes durant le cycle, l’électricien intervient quotidiennement, le chauffagiste et le plombier travaillent plus
ponctuellement.

Occupation de la grue
L’occupation à plein temps de la grue est l’hypothèse habituelle de l’organisation du chantier bien qu’il existe des exceptions ( voir remarque ci-
dessus).
Pour ajuster une cadence globale de production voulue à une bonne occupation de la grue, il faut parfois la décharger (diminuer son occupation);
voici quelques moyens :

– bétonner les dalles à la pompe


– décaler les équipes
– utiliser des pièces préfabriquées aux plus grandes dimensions possibles, pour en limiter la quantité
– ne pas préfabriquer sur le chantier

En cas de chantier exigu, la recherche à tous prix d’une optimisation de la charge de la grue, pour obtenir une cadence globale élevée, risque de
conduire à la saturation car les équipes se gênent mutuellement. Les mauvaises conditions d’exécution en résultant allongeront les durées de cycles
de grue et l’inoccupation de la main d’œuvre risque de coûter plus cher que si la grue n’avait pas été optimisée.

La charge de grue se calcule grâce aux valeurs données à la page Temps unitaires de cycles de grue .

Amorce du planning
Exemple de l’amorce d’un planning d’exécution :

(1) : la période de préparation du chantier et délai global :

En marché public :
la notification du marché, qui vaut fréquemment ordre de service de début de travaux, marque le début du
délai global. Il arrive que le CCAP le décompose en délai de préparation et délai d’exécution; à défaut, c’est à
l’entreprise de sacrifier une partie de son délai global pour le consacrer à la nécessaire préparation du chantier
il se peut que l’ordre de service de début de travaux intervienne après la notification. Cette procédure aura été
annoncée dans le CCAP qui fixe alors un délai entre ces deux moments. Dans ce cas, le délai global, avec ou
sans préparation, court depuis l’ordre de service
le CCAG des Marchés Publics de travaux prévoit une période de préparation minimale de deux mois, incluse
dans le délai global. Grâce à cette disposition, on ne peut exiger de l’entreprise une présence sur le site,
immédiatement après la notification ou l’OS.
En marché privé :
la signature du marché déclenche le délai global: préparation et exécution. Le délai de préparation figure
rarement de façon explicite au marché; l’entreprise doit aussi sacrifier une partie du délai global à la
préparation du chantier
quelques Maîtres d’ouvrages privés font démarrer les travaux par ordre de service, postérieur à la signature du
marché. L’OS déclenche aussi le délai global
le CCAG des marchés de travaux privés ( Norme NFP 03001 ) prescrit une période de préparation de trois mois,
mais il faut la compter dans le délai global.
Tâches exécutées pendant la préparation du chantier :
les déclarations d’intention de commencement de travaux ( D.I.C.T. )
les premiers plans d’exécution
l’établissement des budgets
les consultations de fournisseurs et de sous-traitants
les préparations des méthodes d’exécution, le plan d’installation de chantier
le plan particulier de prévention ( P.P.S.P.S. )
les déclarations et demandes d’autorisations administratives
...
(2) : l’installation du chantier :

Elle démarre par :

la clôture
le panneau de chantier
l’implantation des ouvrages
les réseaux et leur raccordement ( eau, électricité, assainissement )
les cantonnements

(3) : les terrassements généraux : il s’agit des fouilles en grande masse

(4) : les terrassements complémentaires et fondations : exécutions des fouilles pour les fondations ( rigoles, . . .) puis des fondations elles mêmes

(5) : les soubassements : fabrication des verticaux des soubassements, en suivant celle des fondations.

Terrassements et fondations
Terrassements généraux

Les terrassements généraux sont généralement sous-traités. Voir la page concernant le coût des travaux sous-traités.

Bâtiment avec parking souterrain à plusieurs niveaux ou bâtiment industriel

CADENCE MOYENS

m3/jour 1000 1 homme (aide)

Une telle cadence n’est atteinte que si les moyens d’enlèvement des déblais existent : par jour, il faut environ 90 rotations de
camion semi-remorque, soit une toutes les 5 mn.

Bâtiment en site urbain

Terrassement généraux dans le loess

m3/jour 500 1 homme (aide)

Se poser la question des moyens d’enlèvement des déblais, surtout en site urbain.

Ces cadences conviennent aux terrains « normaux » ( terre végétale, limons, argiles et sols non cohérents ) ; pour des marnes ou des grès en
formation ( BRH nécessaire ), compter 25% de temps en plus.

Plates-formes avec tout-venant

Les plates-formes évoquées sont sous-traitées. Voir la page concernant le coût des travaux sous-traités. Elles constituent une surface de travail pour
l’exécution des ouvrages suivants :

– fondations spéciales ( pieux, colonnes ballastées,.. )


– fabrication de soutènement ( paroi moulée, paroi berlinoise,…)
– fondations superficielles
– dallages ( forme )

Les plate-formes pour grands bâtiments industriels ne sont pas concernées car les techniques et les moyens mis en œuvre sont de natures
différentes.

Exécution des déblais

réalisés à la cadence des terrassements généraux ci-


dessus

Remblai avec tout-venant et compactage ( ep= 20 à 30 cm )

surface totale de plate-forme m2/h 40 – personnel d’accompagnement de l’entreprise : 2


d’environ 500 m2 hommes
– engins du sous-traitant : un chargeur et un
compacteur

surface totale de plate-forme m2/h 100 à idem


supérieure à 1000 m2 130

Pour des plates-formes de petites dimensions ( exemple: dallage de sous sol, éventuellement dans l’encombrement des infrastructures ), la tâche
n’est plus obligatoirement sous-traitée ; reprendre la même cadence, mais avec 3 hommes et un petit compacteur à rouleaux vibrant ( voir la page
tarif location ) pour lequel il faut prévoir le conducteur. Une pelle est nécessaire pour l’approvisionnement du tout-venant.

Un sous-traitant intervient quasi systématiquement au delà de 500 m2.

Terrassements complémentaires et fondations superficielles


Les terrassements complémentaires sont souvent sous-traités. Voir la page concernant le coût des travaux sous-traités. En général, ils se font en
phase avec les fondations superficielles car on évite de laisser les fouilles ouvertes.

Semelles filantes ou semelles isolées : terrassement suivi du bétonnage en pleine fouille ( au m3 de terrassement ) :
m3/jour 50 à 2 hommes ( pour les aciers et le bétonnage ) ; le
60 volume exprimé correspond aux terres excavées

Semelles coulées sur béton de propreté :

1ère phase : terrassement et mise en place du béton de propreté

m3/jour 50 à 2 hommes ( pour la mise en place du béton de


60 propreté ); ils ne sont pas occupés à temps complet
; souvent leurs heures sont masquées car elles
coïncident avec la période d’installation de chantier
; dans ce cas, ne pas compter de consommation
d’heures

2ième phase : réalisation des semelles

cas d’une semelle isolée en pleine u/j 6à8 2 hommes ( pour les aciers et le bétonnage ) ;
fouille cadence donnée pour une semelle de 1,00 x 1,00 m;
diminuer à 4 u/j pour des semelles de 3 à 4 m2

cas d’une semelle isolée coffrée même cadence avec 3 hommes

cas d’une semelle filante en pleine ml/j 30 2 hommes ; largeur de semelle = 60 cm


fouille

cas d’une semelle filante en pleine 15 à 20 2 hommes ; largeur de semelle = 0,80 à 1,00 m
fouille

cas d’une semelle filante coffrée même cadence avec 3 hommes

Si un pompage ou un blindage s’avère obligatoire, les cadences diminuent ( le blindage est ôté après bétonnage ). En cas de roches tendres, diviser la
cadence par 2 ( utilisation d’un BRH ).

Puits ( profondeur > 1,50 m ) en terrain cohérent

m3/jour 35 à 2 hommes pour les aciers et le bétonnage


40

En cas de puits avec virole, le terrain, souvent meuble, permet de travailler à la même cadence. Voir aussi le cas de cette tâche lorsqu’elle est sous-
traitée.

Radier général

Cas d’un radier d’aire supérieure à 50 m2 et d’épaisseur supérieure à 50 cm.

Les terrassements sont supposés terminés.

Béton de propreté ( 10 cm )

m2/jour 250 à 4 hommes


300

Coffrage éventuel des rives et des arrêts de bétonnage dans l’encombrement des armatures ( pour fractionner un grand radier; réalisé avec
du métal déployé )

reprendre le TU des semelles de fondation ( 1 h/m2 )

Mise en place des aciers « afa »

TU = 0,015 à 0,025 h/kg ; fréquemment sous-traité

Bétonnage

m3/h 12 3 hommes

– cette cadence est fonction de l’épaisseur; elle diminue si l’épaisseur diminue


– le béton est supposé pompé
– 2 hommes manipulent les aiguilles vibrantes et tirent le béton à la règle ; un autre taloche manuellement. Non compté dans
l’effectif, un homme dirige l’extrémité de la pompe grâce à la télécommande du bras télescopique ; il n’est pas compté dans le
personnel car c’est le conducteur du camion qui porte la pompe
– le nombre d’hommes est adapté à la quantité à bétonner ; on peut le concevoir comme un multiple de 3. Si il y a plusieurs
centaines de m3 coulé, les 3 hommes n’y suffiront pas ! Les phases de gros bétonnage étant ponctuelles, il est courant
d’interrompre le travail aux autres tâches pour y concentrer le personnel, et parfois, d’avoir recours aux ressources d’autres
chantiers.
– surfaçage manuel : Il s’agit du surfaçage qui suit immédiatement le bétonnage et qui est réalisé à la taloche traditionnelle.
Parfois, un béton brut, juste tiré à la règle, suffit.
– Exemple du chantier de l’Hôtel du département de Colmar ( 2002 ) : 200 m3 de béton coulés en 6 à 7 heures ( de 5 h du matin à
midi ) pour le radier de 50 cm d’épaisseur.

Fondations spéciales

Se reporter à la page des Coût des travaux fréquemment sous-traités.


Remblaiement périphérique

Voir le § Les drains dans ce chapitre.

Eléments verticaux
Poteaux

Poteaux coulés en place ( ht max = 4,00 m environ )

CADENCE MOYENS

u/jour 4à5 2 hommes ( aciers « afa » compris ); quelque soit


le type de coffrage

Poteaux de grande hauteur

exemple du chantier « Decathlon » à Wittenheim où la taille du chantier a justifié l’investissement dans des coffrages ( à base de matériel TP+ ) faisant
la hauteur des poteaux de 10 m :

u/jour 8 avec 8 hommes ; coffrages: section 0,50 x 0,50 m,


hauteur = 10 m ; parmi les huit poteaux, il y en avait
3 doubles ( joint de dilatation ) avec les 2 1/2 parties
coulées ensemble

exemple du chantier « ISU » ( Illkirch 2001 )

u/jour 2 avec 2 hommes, affectés uniquement à cette tâche ;


hauteur du poteau : 7,50 m ; avec coffrage ailes de
moulin

Poteaux préfabriqués ( hauteur < 3 m )

Il faut des circonstances particulières pour les justifier ( exemple: délai, qualité de parement ).

pose u/jour 16 2 hommes

Poteaux préfabriqués de grande hauteur

Cas des poteaux rencontrés dans les bâtiments de type industriel.

pose u/jour 12 2 hommes avec une bonne qualification

Voiles coulés en place

voile intérieur ml/jour 5 cadence pour 1 homme, sachant que l’équipe est
composée de 2 à 6 hommes ; comprend la mise en
place des armatures

voile de façade ml/jour 15 avec 4 hommes au coffrage et au bétonnage, ce qui


correspond à la cadence ci-dessus avec 1 homme
supplémentaire ( à plein temps ) dû aux aciers, aux
mannequins et à la manutention des consoles
pignons ( cette manutention est assez rapide
malgré l’importance du matériel )

voile sur terre plein ( en ml/jour 4 cadence pour 1 homme, sachant que l’équipe est
soubassement ) composée de 2 à 6 hommes ; comprend la mise en
place des armatures
voile de grande hauteur ( haut.> ml/2 15 avec 4 hommes, pose des armatures comprise ; la
4,00 m ) jours densité d’acier supérieure impose une rotation sur 2
jours; utiliser un échafaudage pour les poser

exemple des voiles de grande hauteur du chantier de l’ISU ( Illkirch, 2001 )

hauteur des voiles: 7,50 m ml/2 8 équipe composée de 5 hommes ; pose des
jours armatures comprise ; panneaux de coffrage TP+
4,00×7,50 m

exemple des voiles de grande hauteur contre terre d’un bassin d’orage ( Bischheim 2001 )

hauteur des voiles: 7,80 m ml/2 6,50 avec 4 hommes ; coffrage avec 6 panneaux Rundflex
jours (coffrage ciculaires de PERI) couvrant une surface
totale de 13,00 x 8,00 m

Prémur® ou Précoffré®

Les valeurs suivantes correspondent aux hauteurs variant de 2,50 à 3,00 m et ne comprennent que la pose.

en façade elt./jour 10 à avec 3 hommes, pose uniquement ; un homme est


12 à l’accrochage et les deux autres à la réception

hors façade elt./jour 10 à idem


15

Le béton coulé n’est pas vibré , ce qui impose une ouvrabilité « très plastique ». La mise en place par coulée de hauteur limitée est laborieuse ( ≈ 0,75
m/h soit 1,50 à 2,00 h/m3 en T.U. ) pour éviter des poussées excessives du béton fluide sur les panneaux.

Remarques :

– quelques cas où l’emploi de ces voiles est intéressant


• contraintes de délai d’exécution
• zones où le banchage est complexe et long ( cages d’escaliers et d’ascenseurs )
• petites entreprises mal équipées en matériel de banchage
• solution à la fabrication de voiles contre l’existant ( joint de dilatation, mur mitoyen, contre les parois d’une
fouille )
• bâtiments industriels où le peu de voiles ne justifie pas la livraison d’un matériel de banchage
– leur hauteur peut aller jusqu’à 11,00 m ( dimensions des tables industrielles: 11,00 x 4,00 m ); pour de grandes hauteurs (
supérieure à 5,00 m ), la flexibilité du Prémur® impose 2 niveaux d’étaiement
– en cas de Prémurs®, on choisira éventuellement une grue puissante pour favoriser le recours à la préfabrication d’autres
éléments du bâtiment
– prévoir un « retourneur » si la hauteur du Prémur® dépasse 5,00 m.

Voiles préfabriqués

Cadence de pose et clavetage dito Prémur®

Maçonnerie

Maçonnerie roulée

exécution complète d’une paroi m2/jour 8 à 10 cadence pour 1 homme; l’équipe de maçons
maçonnée y compris linteaux et comprend souvent 2 à 3 personnes ; les m2 sont
chaînages comptés « vide pour plein » ; cadence donnée avec
des blocs de béton creux ( « agglomérés » ) de 20
cm

La fabrication des linteaux, des chaînages et des appuis de fenêtres se conçoit ici comme une tâche « transparente », non détaillée parmi toutes les
autres tâches du chantier.

En cas de maçonnerie non porteuse, l’exécution doit attendre que les dalles aient pris leur flèche avec, notamment, le démontage de tous les étais.

Enduits manuels traditionnels

On considère ici les enduits non projetés mécaniquement

m2/jours 16 avec 2 hommes


Eléments horizontaux

Longrines

Une longrine est considérée ici comme une pièce de hauteur inférieure à 1,20 m environ

Longrines coulées en place

CADENCE MOYENS

ml/jour 12 à 15 avec 2 hommes ( aciers « afa » compris ) ; cette


cadence sera supérieure avec un coffrage adapté
et une hauteur inférieure à 70 cm

Longrines préfabriquées

préfabrication u/jour 6 avec 1 homme ( aciers « afa » compris )

pose longrine scellée u/heure 1à2 avec 2 hommes

pose longrine fixée par liaisons u/heure 2 avec 2 hommes


mécaniques

Poutres

Poutres coulées en place

poutres fabriquées à une hauteur ml/jour 12 à avec 3 hommes


normale ( hauteur jusqu’à 3,00 ou 20
4,00 m )

Le travail est comparable à celui des longrines ; l’étaiement justifie l’homme supplémentaire ; la cadence correspond à celle des voiles: 5 ml/j par
homme.

En cas de coffrage à hauteur supérieure, prévoir des tours d’étaiement ; voir Préparation des consoles et tours d’étaiement .

Exemple : poutre coffrée et coulée à une hauteur de 7,00 m ; longeur = 5 à 10 m

u/j 1 avec 4 hommes ; comprend la manipulation des tours


assemblées

Poutres préfabriquées: portée jusqu’à 7 ml

préfabrication ( dito longrine ) u/jour 6 avec 1 homme ( aciers « afa » compris ) ; avec un
coffrage adapté ( coffrage bipoutre par exemple )

pose et scellement u/heure 1 avec 3 hommes ; lorsque la hauteur de pose ne


dépasse pas 3,00 m

Acrotères préfabriqués

préfabrication ( dito poutre ) u/jour 6 avec 1 homme ( aciers « afa » compris )

pose et scellement d’un acrotère u/heure 1 avec 3 hommes


autostable ( dito poutre )

joint silicone TU = 0,2 h/ml ( ml de joint )

Dalles ( fabriquées à moins de 3,50 m )

La cadence des dalles découle de la charge de la grue ( temps d’occupation ) car elle est partagée entre les équipes d’horizontaux et de verticaux (
voir le § Cadences globales ). Si l’équipe des horizontaux travaille seule ( pas de simultaneité entre H et V ) ou en cas de dispositions particulières
déchargeant la grue ( coffrages grimpants, pompage du béton ), la cadence peut être nettement supérieure à la valeur indiquée mais avec plus de
personnel.

La tâche de bétonnage comprend parfois un talochage ( surfaçage ) effectué quelques heures après le bétonnage ; il est compté dans les cadences.

Se reporter au § Organisation du cycle sur un étage qui précise des contraintes importantes d’organisation pour les horizontaux.

En cas de hauteur supérieure à 3,50 m, il faut prévoir des tours d’étaiement ; voir la page Préparation des consoles et tours d’étaiement.

Remarques concernant la sous-traitance

– sous-traitance du bétonnage : Il existe des entreprises sous-traitantes spécialisées dans le bétonnage et le surfaçage. La qualité
finie est telle qu’aucun ragréage ne se justifie. Elles interviennent un jour donné, sur un coffrage ou une forme préparé. Ne pas les
envisager pour des surfaces inférieures à 300 m2 environ. Voir la page des travaux sous-traités.
– sous-traitance du coffrage : des loueurs de matériels d’étaiement proposent parfois la prise en charge en sous-traitance de
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l’étaiement avec pose de la peau de coffrage. Voir aussi la page des travaux sous-traités.

Dalles avec prédalles livrées sur chantier : cas d’un bâtiment de logements

Les hypothèses de ce § sont celles données ci-dessus.

étaiement, pose prédalles, pose m2/jour 60 à avec 4 hommes ; ajouter 1 à 3 hommes affectés à
armatures, coffrages annexes et 80 l’exécution des balcons uniquement
bétonnage

Dalles coulées sur coffrage traditionnel : cas d’un bâtiment de logements

Bétonnage d’une dalle sur coffrage traditionnel

La cadence est identique au cas précédent, mais il faut compter 6 hommes au lieu des 4. Ajouter aussi le personnel pour les balcons.

Le coffrage traditionnel ne consomme pas plus de temps de grue, mais plus de main d’œuvre. Le jour du bétonnage, 4 hommes sont occupés
comme dans le cas des prédalles ; les deux hommes restants travaillent aux horizontaux.

Dalles avec prédalles livrées sur chantier : cas d’un bâtiment de bureaux

Du point de vue de l’exécution, le bâtiment est considéré comme plus simple que le bâtiment de logements. Les voiles y sont notamment moins
contraignants. Exemple d’une configuration représentative :

– dalle sans porteurs intermédiaires


– voiles béton en périphérie
– noyau central en béton armé intégrant les cages d’ascenseurs et d’escaliers

De plus, horizontaux et verticaux sont fabriqués simultanément.

étaiement, pose prédalles, pose m2/jour 75 à avec 6 hommes


armatures, coffrages annexes et 100
bétonnage

Le cycle de fabrication d’une portion de dalle peut être plus court que dans le cas des bâtiments de logements à cause de préparations simplifiées (
peu d’inserts et pas de balcons ) : 2 jours, au lieu de 4 ou 5.

– 1er jour : étaiement, pose prédalles, pose armatures et coffrages annexes


– 2ème jour : pose d’inserts puis bétonnage l’après midi
Cette description correspond à une portion de dalle dont l’aire vaut 150 à 200 m2, les six hommes étant occupés les deux jours.

Dalles avec prédalles fabriquées sur chantier (préfa foraine)

Par rapport au cas précédent, ajouter un homme, attaché à la préfabrication. Probablement pas occupé à plein temps, il aide aussi l’équipe dalle.

La charge de grue est normalement plus faible lors d’une préfabrication foraine des prédalles car leurs dimensions sont plus grandes ; le gain dû à
leur manutention est supérieur à la perte due à l’alimentation du banc de préfabrication.

Il existe aussi des sous-traitants pour les deux tâches suivantes réunies :

– préfabrication des prédalles ; le banc de préfabrication est fourni par le sous-traitant ; les consommables, le béton et les aciers
sont fournis par le client
– préparation de l’étaiement ( matériel du client ) et pose des prédalles
Une ou deux personnes travaillent pour le sous-traitant.

Ne reste alors à l’entreprise que le réglage définitif des prédalles, la pose des armatures, les coffrages annexes et le bétonnage.

Dalles avec prédalles auto-portantes

C’est un cas analogue aux précédents avec prédalles : l’absence fréquente des 4 cm d’appui obligatoires rend indispensable la lisse de rive.

Dalle coulée sur coffrage modulaire ( type « IVH » de Ischbeck )

Reprendre les cadences des dalles coulées sur du coffrage traditionnel.

Exemple du chantier de l’hôtel du département de Colmar ( 2002 ) :


– L’entreprise a sous-traité la fourniture et l’exécution des coffrages des dalles ( sur un coffrage modulaire Paschal ) ; une équipe
de 10 hommes coffrait des plots de 400 m2 en 3 jours
– Un autre sous-traitant armait ce plot en 2 jours
– L’entreprise assurait elle-même le bétonnage en 1 jour.

Dalle alvéolaire

la hauteur de pose des dalles alvéolaire n’a pas d’importance dans la mesure où leur largeur d’appui est correct, donc ne nécessitant pas de lisses de
rive sur lesquelles s’appuieraient les dalles. Dans les faits, cette condition n’est pas souvent vérifiée.

pose elts/heure 4 avec 3 hommes ; un homme sur le camion aidé


du chauffeur, 2 autres à la réception. L’appui est
supposé correct ; si il doit être préparé, c’est à
ajouter

pose de TS, clavetage, hourdis de identique au bétonnage des dalles; cette tâche est
compression et talochage parfois sous-traitée notamment pour les grandes
surfaces

Attention à la grue dont la charge à porter est très importante et dont la hauteur sous crochet doit tenir compte d’élingues très longues. Pour les
bâtiments de grandes dimensions horizontales, on utilise une grue sur porteur.

La manutention des dalles alvéolaires avec un palonnier est interdite.

Exemple du chantier de la Société Générale à Schiltigheim ( 2002 ) :

– Planchers par dalles alvéolaires ( 17 cm + 8 cm de dalle de compression )


– Porteurs : essentiellement poutres, poteaux et noyaux ( pour escaliers et ascenseurs ; coulés en une fois dans des coffrages
adaptés )
– Niveau de 1350 m2 exécuté en 10 ou 11 jours.

Plancher collaborant (sur bac acier)

La pose des bacs aciers et leur étaiement éventuel est parfois sous-traité au charpentier ; voir la page des Travaux soutraités.

Prévoir la pose d’un treillis soudé (soit 2 kg/m2).

bétonnage m2/jour 250 avec 6 hommes ; cadence possible si la grue n’est


pas très chargée ( temps d’occupation ) lors d’un
bétonnage à la benne

Dallage

Dallages sous-traité ( phase de bétonnage )

m2/jour >> à le sous-traitant ne se déplace pas à moins ; Voir la


300 remarque concernant la sous-traitance du
bétonnage. Il utilise ses propres moyens de mise en
œuvre

Cette tâche comprend la pose du polyane ( parfois du sable en remplacement ) et du treillis soudé, le bétonnage, le talochage, l’épandage éventuel
d’un durcisseur de surface et la réalisation des joints ( joints de construction et joints sciés ) ; Le sous-traitant utilise en général une pompe pour
bétonner.

Dallage non sous-traité ( phase de bétonnage )

m2/jour 120 à avec 4 hommes


140

La tâche de bétonnage du dallage non sous-traitée comprend la pose du polyane et du treillis soudé, le bétonnage, le talochage et la réalisation des
joints ( joints sciés ) ; il s’agit d’un bétonnage à la benne, en supposant que la grue est normalement chargée par l’exécution de verticaux ; dans le cas
contraire, la cadence peut augmenter, avec plus de personnel.

Bétonnage sous-traité ou pas, compter aussi :

– préparation de la plate-forme: terrassement et mise en place de tout-venant ( e = 15 à 25 cm ) avec chargeur et compacteur (


rouleau vibrant ) ; voir dans cette page les cadences d’exécution de plates-formes avec tout-venant.
– une chape éventuelle qui se réalise à la même cadence que le bétonnage

Canalisations sous dallage

Les terrassements en rigole sont sous-traités ( cadence de 40 à 50 m3/jour )

La pose des canalisations est réalisée au rythme des terrassements ; la cadence prend en compte la pose de toutes les pièces spéciales dont
l’implantation doit être soignée.

PVC Φ 110 ml/jour 30 à 40 avec 2 hommes

PVC Φ 160 ml/jour 25 à 30 avec 2 hommes


PVC Φ 200 ml/jour 20 avec 2 hommes

Le remblai pour les canalisations est réalisé avec la forme du dallage

Drains périphériques

Drainage périphérique

CADENCE MOYENS

mise en place de drains ml/h 15 avec 2 hommes


périphériques

pose de regards borgnes ( tous les u/h 1 avec 2 hommes


20 ml )

pose d’éléments de regards de u/h 2 avec une pelle hydraulique et avec 2 hommes (
visite en BA ( Φ 100 cm ) hors conducteur de la pelle )

remblais périphériques m3/j 60 à 150 avec une pelle hydraulique et avec 1 homme ( hors
conducteur de la pelle ) ; la cadence varie selon les
facilités d’accès de la pelle.

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