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PEREZ, Laura

LEMA L1
Mme Jessica Arrufat, Espagnol Traductologie

1. « Nadie lo vio desembarcar « / « Nul ne le vit débarquer »


Dans cet extrait, le texte source contient "Nadie" comme sujet, et est traduit par "nul" dans le
texte cible, il s'agit d'une synonymie lexicale qui montre une décision prise par le traducteur
de ne pas traduire "nadie" directement par "personne". Il s'agit d'une synonymie lexicale qui
montre la décision du traducteur de ne pas traduire "nadie" directement par "personne", mais
par "nul", ce qui maintient la musicalité et le rythme de l'extrait, très caractéristique de
Borges dans ses répétitions. (Nadie…, Nadie…, Nadie….)

2. « Comprobó » / « Il constata »
Dans cette transposition, le verbe comprobó (passé de comprobar) est traduit par "Il
constata". Auquel "il" est ajouté comme argument pour maintenir la forme et la structure de
la langue dans le texte cible.
« Hacia la medianoche lo despertó » / « vers minuit il fut réveillé »

Dans le texte source, le complément circonstanciel « Hacia la media noche », complément


temporel qui oriente l'action autour d'un temps quasi-spécifié, est traduit dans le texte cible
par « vers minuit ». Ce qui maintient le sens original et l'espace temporel. En continuant avec
la traduction des verbes, la phrase dans le texte source utilise "lo despertó" qui est marqué
comme un verbe conjugué à l'indicatif prétérit, dans le texte cible, ce verbe est traduit par « il
fut réveillé », ce qui présente un étouffement, de 3 mots pour se référer à un seul mot.
Cependant, la traduction parvient à mettre l'accent, dans le texte cible, sur les circonstances
qui ont conduit à l'accomplissement de l'action.

« Que tuvo alguna vez el color del fuego y ahora el de la ceniza » / « Jadis couleur de feu et
maintenant couleur de cèdre »
Dans le texte source, « que tuvo alguna vez » est traduit par « jadis », ce qui raccourcit le sens
de la phrase et minimise l'importance accordée au passage du temps dans le texte source. La
transposition du verbe « tener » par l'adverbe et l'adjectif « jadis » est présentée.

3. « Pero a los pocos dias nadie ignoraba » / « mais, quelques jours plus tard, nul
n’ignorait »
Le texte source maintient un rythme linéaire sans ponctuation, alors que le texte cible
introduit une virgule après le « mais », qui ralentit le texte et cherche à maintenir le rythme de
la répétition.

« Queria soñar un hombre : quería soñarlo con integridad » / « Il voulait rêver un homme : il
voulait le rêver avec une intégrité »
Il est présenté dans le texte source comme une récurrence qui est maintenue dans le texte
cible au moyen de longues phrases, sans ponctuation. La forte dramatisation du récit. Bien
que le « il » soit ajouté, il s'impose comme une modulation nécessaire à l'adaptation à la
langue française.

4. « sintió el frio del miedo y buscó en la muralla dilapiada » / « Il sentit le froid de la


peur, il chercha dans la muraille dilapidée »
Une différence de ponctuation, vue dans le texte source comme un "et", qui donne une
continuité et un rythme à la phrase et qui est traduite dans le texte source par une virgule,
après "peur". Cette virgule raccourcit la rythmicité du texte, et maintient une pause active sur
la peur, cherchant à créer une encre de pauses avec une impression de spontanéité.
« Rastros de pies descalzos, unos higos y un cántaro le advirtieron que los hombres … y
solicitaban su amparo » / « Des traces de pieds nus, des figues et une cruche l’avertirent que
les hommes… et sollicitaient sa protection »
Le texte source cherche à mettre en évidence les sentiments et l'incertitude du personnage, sa
peur. Il utilise le polysyndète et différentes formes de ponctuation, telles que les points et les
virgules, qui sont conservées dans le texte cible. Différentes formes de claques telles que
"traces de pieds nus" ou "des traces de pieds nus" sont utilisées.

« Habian espiado con respeto » / « avaient épié respectueusement »


Le texte source souligne la manière dont l'action a été réalisée avec respect, mais dans le texte
cible, il est traduit par une transposition, comme un adverbe, ce qui rallonge la phrase et
entraîne une perte de rythme pour maintenir la continuité de la langue cible.

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