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Chapitre I : Les infractions liées à la naissance de la société et leurs sanctions :

Au niveau de la constitution de la société, le législateur marocain a mis en place un ensemble de


formalités devant aboutir à l’acquisition par la société de la personnalité morale, après son
inscription au registre de commerce.

Malgré leur caractère formel, le chef d’entreprise doit prêter à ces formalités une attention
suffisante, car toute négligence peut être considérée comme infraction, passible de sanctions, c’est
ce qui fera l’objet de la première section.

En plus des infractions liées aux formalités de constitution de la société, les nouvelles lois relatives
aux sociétés commerciales ont réservé une place particulière aux infractions liées au capital social,
que nous étudierons en détail dans la deuxième section.

Section 1 : Les infractions liées aux formalités de constitution :

Il s’agit essentiellement de deux sortes d’infractions :

- Le refus de dépôt des pièces ou d’actes au registre de commerce ou le défaut de publicité prévue
par loi (§1) ;

- Le défaut d’indication de certaines mentions sur les documents de la société (§2).

§1 - Refus de dépôt de pièces ou d’actes au registre de commerce ou défaut de publicité prévue


par la loi :

Les éléments constitutifs de l'infraction

L'élément légal

D’après l’article 420 de la loi n° 17-95, modifié et complété par l’article 1 de la loi n° 20-05
promulguée par le dahir n° 01-08-18 du 23 mai 2008 ; « sans préjudice de l'application de législations
particulières notamment celles relatives aux informations exigées des personnes morales faisant
appel public à l'épargne, », qui s'abstient :

- soit à un ou plusieurs dépôts de pièces ou d'actes au greffe du tribunal ;

- soit à une ou plusieurs mesures de publicité prévues par la présente loi.

l'élément materiel

Ainsi, l’article 420 de la loi relative aux sociétés anonymes établit deux infractions :

1: Celle où l’auteur de l’infraction s’abstient ou refuse de procéder au dépôt des pièces ou d’actes au
greffe du tribunal. Il s’agit, au moment de la constitution de la société, de la déclaration de
souscription et de versement effectués par chacun d’eux et un exemplaire ou une expédition des
statuts. A la suite de ce dépôt et après avoir inséré dans un journal d’annonces légales un avis prévu
par la loi, il est déposé, au greffe du tribunal un certain nombre de documents, soulignons à titre
d’exemple ; l’original ou une expédition des statuts ; la liste légalisée des souscripteurs, le rapport du
commissaire aux apports ;….

2. La deuxième infraction concerne l’omission ou le refus de procéder, dans les délais légaux (30
jours à compter de la date d'immatriculation ), aux mesures de publicité prévues par la loi.

Il faut cependant remarquer que les dispositions pénales de l’article 420 sont valables aussi bien au
moment de la constitution de la société, qu’au moment des modifications statutaires et autres
opérations exigeant les tés de dépôt de pièces au greffe du tribunal et de publicité.

Rappelons toutefois que le présent article avant sa modification contenait une peine
d’emprisonnement d’un à trois mois et une amende de 8.000 à 40.000 et ou l’une de ces deux
peines seulement.

L'élément moral

s’abstenir ou refuse de mauvaise fois à faire procéder, dans les délais légaux.

B: Personnes responsables

tout fondateur, administrateur, directeur général, directeur général délégué ou membre du


directoire.

C: Sanctions

sera puni d’une amende de 10.000 à 50.000 dirhams.

Pour la SARL

Signalons enfin que l’article 108 de la loi n° 5-96 relatives aux autres sociétés commerciales établit
les mêmes délits pour les mêmes infractions. Il punit de ce fait d'une amende de 10.000 à 50.000
dirhams, les dirigeants qui n'auront pas procédé dans les délais légaux à un ou plusieurs dépôts des
pièces ou actes au greffe du tribunal ou qui n'auront pas procédé à une ou plusieurs formalités de
publicité prévues dans la présente loi.

Notons que l’article 380 de la loi n° 17-95 qui sanctionnait la déclaration de conformité mensongère
ou comportement des omissions a été abrogé par l’article 4 de la Loi n° 20-05 promulguée par le
Dahir n° 1-08-18.

§2 - Le défaut d’indication de certaines mentions sur les documents de la société :

A:Les éléments constitutifs

L'élément legal

C’est une infraction qui concerne toutes les sociétés commerciales.Pour les sociétés
anonymes, c’est l’article 419 de la loi n° 17-95.

L'élément matériel
auront omis d'indiquer sur les actes ou documents émanant de la société et destinés aux tiers la
dénomination sociale, précédée ou suivie immédiatement de la mention « société anonyme » ou des
initiales « SA » ou de la mention prévue à l'article 77 (3e alinéa), ainsi que l'énonciation du montant
du capital social et du siège social.

En fait, l’article 419 renvoie à deux articles de la même loi : les articles 4 et 77.

L’article 4 énumère les documents émanant de la société.( Il s’agit notamment des lettres,
factures, annonces et publications diverses). Et il exige la mention du numéro d’immatriculation au
registre de commerce, sans que l’omission de cette mention ne constitue un délit répréhensible.

Quant à l’article 77, il prévoit la constitution, au choix, de société anonyme à directoire et à


conseil de surveillance.

l'élément moral

Remarquons que dans tous les cas, l’élément intentionnel est absent dans l’infraction : il s’agit
d’un délit d’omission. Ce qui explique que la sanction est purement pécuniaire.

B: Personnes responsables

les membres des organes d'administration, de direction ou de gestion d'une société anonyme.

C: Sanctions

une amende de 1.000 à 5.000 dirhams

Section2 : les infractions liées au capital social et leurs sanctions:

Ce sont les infractions qui peuvent être commises à l'occasion de la recherche du capital ou qui sont
liées à sa structure. Il s'agit des:

- Infractions liées à la souscription et au versement du capital (§1);

- Infractions liées à la surévaluation des apports en nature (§2);

- Infractions liées à l'émission et la négociation des actions (§3).

§1. Les infractions liées à la souscription et au versement du capital:

A:Les éléments constitutifs

L'élément légal

Suivant l’article 379 de la loi n° 17-95, seront punis d'un emprisonnement de un à six mois et d'une
amende de 8 000 à 40 000 dirhams ou de l'une de ces deux peines seulement :

L'élément matériel

1) ceux qui, sciemment, pour l'établissement du certificat du dépositaire constatant les souscriptions
et les versements auront affirmé sincères et véritables des souscriptions qu'ils savaient fictives ou
auront déclaré que les fonds qui n'ont pas été mis définitivement à la disposition de la société ont
été effectivement versés, ou auront remis au dépositaire une liste des actionnaires mentionnant des
souscriptions fictives ou le versement de fonds qui n'ont pas été mis définitivement à la disposition
de la société ;

2) ceux qui, sciemment, par simulation de souscriptions ou de versements, ou par publication de


souscriptions ou de versements qui n'existent pas ou de tous autres faits faux, auront obtenu ou
tenté d'obtenir des souscriptions ou des versements ;

3) ceux qui, sciemment, pour provoquer des souscriptions ou des versements, auront publié les noms
de personnes, désignées contrairement à la vérité comme étant ou devant être attachées à la société
à un titre quelconque ;

4) ceux qui, frauduleusement, auront fait attribuer à un apport en nature une évaluation supérieure
à sa valeur réelle.

Il s’agit en effet selon cet article de :

- Une fausse déclaration concernant des souscriptions qui n'existent pas.

- Une fausse déclaration concernant le versement effectif des fonds.

- Une remise au dépositaire des fonds c'est-à-dire à la banque où les fonds sont déposés dans un
compte bloqué au nom de la société en formation, une liste des actionnaires comportant des
souscriptions qui n'existent as ou des versement des fonds qui n'ont pas été mis définitivement à la
disposition de la société il s'agit dans ce dernier cas , par exemple de fonds qui ne correspondent pas
à une libération réelle des actions mais uniquement de fonds bloqués provisoirement en vue
d'obtenir un certificat du dépositaire qui sera annexé à la déclaration qui sera déposée au greffe du
tribunal.

- Une simulation ou publication de souscriptions de versement qui n'existe pas ou encore de faits
ayant pour but d'obtenir des souscriptions et des versements.

Les simulations peuvent être constituées par :

* Des déclarations verbales ;

* Des fausses listes de souscripteurs ;

* Des reçus de complaisance ;

* des écritures insérées dans les livres de la société ;

* des certificats bancaires attestant que les comptes ont été bloqués, d'une façon mensongère ;

- Une fausse publication de noms de personnes comme étant rattaché à la société et ce dans le but
d'attirer des souscriptions et des versements.

En effet cette disposition de l'article 379 vise à sanctionner l'emploi de tous moyens destinés à
attirer frauduleusement des capitaux ; l'élément matériel étant l'utilisation de moyens illicites; quant
à l'élément moral, il est exigé pour qu'il y ait infraction puisque le mot "sciemment" figure dans les
trois paragraphes de l'article.
l'élément moral

Le fait d'agir sciemment ou par fraude, c'est une infraction intentionnelle.

B: Quant aux personnes responsables,

il s'agit non seulement des fondateurs et des dirigeant de la société mais également des tiers dès lors
qu'ils ont participé, en connaissance des causes, à la constitution de l'infraction.

C: Sanctions

seront punis d'un emprisonnement de un à six mois et d'une amende de 8 000 à 40 000 dirhams ou
de l'une de ces deux peines seulement.

Pour la SARL

A cet article on peut comparer l'article 113 de la loi n° 5-96 relative aux autres sociétés cmmerciales
qui punit d'un emprisonnement de un à six mois et/ou d'une amende de 2000 à 4000 dhs, les gérants
de la société à responsabilité limitée qui sciemment:

- Auront fait dans l'acte de société une fausse déclaration concernant la répartition de parts sociales
entre tous les associés, la libération des parts ou le dépôt de fonds;

- Auront volontairement omis cette déclaration.

L'élément matériel de l'infraction peut être constitué par plusieurs faits :

- Une fausse déclaration dans les statuts de la société en ce qui concerne des mentions qui doivent y
figurer obligatoirement.

- Une omission volontaire de la déclaration, cette omission constitue une infraction pénale mais aussi
une cause de nullité de la société.

Quant à l'élément moral, l'article 113 est clair ; il faut que la fausse déclaration soit faite
"sciemment" ou encore l'omission soit "volontaire".

§2- Les infractions liées à la surévaluation des apports en nature :

A: Les éléments constitutifs

L'élément légal

C'est le même article 379 de la loi n° 17-95, dans son dernier alinéa, qui punit , ceux qui ont
"frauduleusement" auront fait attribuer à un apport en nature une évaluation supérieure à sa valeur
réelle. Cette disposition est appliquée aussi aux sociétés anonymes simplifiées.

Il établit un délit qui peut survenir soit à la création de la société soit au cours de son
fonctionnement, notamment dans le cadre de l'augmentation du capital.

L'élément matériel
ce délit se constitue par l'attribution à un apport en nature une évaluation supérieure à sa valeur
réelle.

l'élément moral

se traduisant par l'intention frauduleuse.

Le délit est établi à partir du moment où la valeur surévaluée de l'apport en nature est adoptée par
les actionnaires sur la base de faux documents ou d'expertise inexacte.

B: les personnes responsables

Les auteurs du délit sont bien sûr les personnes ayant fait l'apport en nature ainsi que les fondateur
de la société. Il peut s'agir également des commissaires aux apports qui établissent le rapport sur la
base duquel l'assemblée générale des actionnaires s'est prononcée.

Selon l'article 25 de la loi n° 17-95, le rapport des commissaires aux apports doit décrire les apports
effectués, le mode d'évaluation adopté et affirmer que la valeur des apports correspond au moins à
la valeur nominale des actions à émettre, à titre de rémunération de ces apports.

Le même article leur permet d'être assister par un ou plusieurs experts de leur choix.

Ces experts peuvent aussi voir leur responsabilité engagée du moment où on peut prouver leur
complicité dans l'accomplissement du délit.

C: sanction

un emprisonnement d'un à six mois et/ou d'une amende de 8000 à 40000 dhs.

Pour les SARL:

En ce qui concerne les autres sociétés commerciales, l'article106 de la loi n° 5 -96 punit d'un
emprisonnement de un à six mois et/ou d'une amande de 2000 à 20000 dhs, les gérants qui ont
frauduleusement fait attribuer à un apport en nature une évaluation supérieure à la valeur réelle.

En comparaison avec l'article 379 de la loi n° 17-95, l'article 106 limite cette responsabilité aux seuls
gérants, alors que le premier a une portée plus large.

Quant à la sanction la différence est au niveau de l'amende 2.000 à 20.000 dhs, contre 8.000 à
40.000 dhs.

§3- Les infractions liées à l'émission et à la négociation des titres:

1) Les infractions liées à l'émission des titres :

A: Les éléments constitutifs

L'élément légal

D'après l'article 378 de la loi 17-95, modifié par l’article 1er de la Loi n° 20-05 promulguée par le
Dahir n° 1-08-18 du 23 mai 2008,
l'élément matériel

le fait d'émettre des actions :

- Soit avant l'immatriculation de la société au registre de commerce ;

- Soit à une époque quelconque si l'immatriculation a été obtenue par fraude ;

- Soit encore, sans que les formalités de constitution de la société aient été régulièrement
accomplies.

Cette amende est protée au double :

- Quand les actions ont été émises sans que les actions en numéraire aient été libérées à la
souscription d'un quart au moins de leur valeur.

- Quand les actions d'apports n'ont pas été intégralement libérées avant l'immatriculation au registre
de commerce.

- Quand les actions de numéraire n'ont pas été maintenues en la forme nominative jusqu'à leur
entière libération.

A ces différents délits prévus pour toutes les sociétés anonymes, y comprises les sociétés anonymes
simplifiées, on peut rattacher ceux prévus par l'article 411 et 408 de la loi n° 17-95.

Ainsi, l'article 411 punit d'une amende de 8000 à 40000 dhs, les fondateurs, les membres des
organes d'administration, de direction, ou de gestion qui auront émis, pour le compte d'une société
anonyme, des parts de fondateurs.

Par ailleurs, l'article 408 de la loi punit d'une amende de 6000 à 30000 dhs, les membres des organes
d'administration, de gestion d'une société anonyme qui

- N'auront pas procédé aux appels de fonds pour réaliser la libération totale du capital dans le délai
légal ;

- Auront émis ou laissé émettre des obligations, alors que le capital social n'était pas intégralement
libéré, sous réserve des dispositions du deuxième alinéa de l'article 293 de la loi n°17-95.

L'élément moral

De façon générale, tous les délits liés à l'émission des actions et obligations par les sociétés
anonymes sont purement matériels en ce sens qu'ils sont constitués par le seul fait de ne pas remplir
une obligation légale.

B :Les personnes responsables

les fondateurs, les premiers organes d'administration, de direction ou de gestion d'une société
anonyme.

C: Pour les sanctions,

sont punis d'une amende de 4000 à 20000 dhs,


signalons qu’une peine d’emprisonnement de un à six mois peut, en outre, être prononcée lorsque
la société fait appel public à l'épargne (article 378, modifié par l’article 1er de la Loi n° 20-05
promulguée par le Dahir n° 1-08-18).

Enfin concernant l'émission des titres, il faut remarquer que l'article 114 de la loi n° 5-96 punit d'un
emprisonnement de un à six mois et/ou d'une amende de 2000 à 30000 dhs, les gérants d'une
société à responsabilité limité qui auront émis pour le compte de la société, des valeurs mobilières
quelconques, soit directement soit par personne interposée. C'est une sanction pour l'interdiction
faite à la société à responsabilité limitée par l'article 54 de la même loi.

2) Les infractions liées à la négociation des titres :

A: Les éléments constitutifs

L'élément légal

L'article 381 de la loi n° 17-95, modifié par l’article 1er de la Loi n° 20-05 promulguée par le Dahir n°
1-08-18, établit trois infractions en matière de la négociation des actions, c'est-à-dire la transmission
des titres par l'une des procédés admis par le droit commercial.

l'élément materiel

Il s'agit :

1) des actions de numéraire qui ne sont pas demeurées sous la forme nominative jusqu'à leur entière
libération ;

2) des actions de numéraire pour lesquelles le versement du quart n'a pas été effectué ;

3) des promesses d'actions, sauf en ce qui concerne les promesses d'actions à créer à l'occasion
d'une augmentation de capital dans une société dont les actions anciennes sont déjà inscrites à la
cote de la bourse des valeurs.

Il s’agit selon cet article des :

- Actions en numéraire qui n'ont pas gardé la forme nominative jusqu'à leur entière libération.

L'article 245 édicte, en effet, que toutes les actions et obligations revêtent la forme
nominative ou au porteur et que tout titulaire d'une valeur mobilière peut opter entre la forme
nominative et la forme au porteur, sauf dispositions légales contraires de la loi ; c'est le cas
notamment de l'article 273 qui stipule que l'action en numéraire est nominative jusqu'à son entière
libération.

- Actions de numéraire pour lesquelles le versement du quart n'a pas été effectué.

Cette infraction se réfère à l'article 21 de la loi n° 17-95 qui exige que les actions représentant des
apports en numéraire doivent être libérées, lors de la souscription du quart au moins de leur valeur
nominale.
- Promesses d'actions.

Par cette disposition le législateur a voulu éviter que des actions puissent être négociées alors que la
société n'est pas encore définitivement constituée, ou encore que l'augmentation du capital n'est
pas encore réalisée ; il apporte cependant une exception pour les promesses d'actions qui seraient
crées à l'occasion d'une augmentation du capital dans une société dont les actions anciennes sont
déjà inscrites à la cote de la bourse des valeurs.

L'élément moral

Dans tous les cas d'infractions relatives à la négociabilité des actions ou des promesses, le délit
suppose la mauvaise foi, contrairement aux délits liés à l'émission des titres ; l'article précise que la
négociabilité doit avoir été commise "sciemment".

B: Personnes responsables

Quant aux personnes responsables, il s'agit des fondateurs, des premiers membres des organes
d'administration et de gestion, ainsi que les porteurs ou propriétaires des actions.

Il est donc nécessaire à un simple porteur ou propriétaire d'actions de s'assurer que rien ne s'oppose
à la négociabilité des titres qu'il détient, chose difficile en réalité.

En outre l'article 382 de la loi n° 17-95 va plus loin puisqu'il punit d'un emprisonnement de un à six
mois et/ou d'une amende de 6O00 à 30000 dhs, toute personnes qui "sciemment" aura soit participé
aux négociations, soit établi ou publié la valeur des actions ou promesses d'actions dont la
négociabilité est soumise aux interdictions prévues par l'article 381. Cet article établit donc un délit
de complicité pour les personnes qui en connaissance de causes ayant participé aux négociations,
établi ou publié la valeur des actions dont la négociabilité est illégale (société de bourse par
exemple).

Quant à la publicité elle suppose la mise en œuvre de tous moyens pour faire connaître la valeur
d'une action (presse, affichage, lettre circulaire..).

C: Sanctions:

Un emprisonnement de un à trois mois et ou une amende de 6 000 à 30.000 dirhams peut être pris à
l'encontre des personnes responsables.

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