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LE DROIT PENAL
DES SOCIETES
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INTRODUCTION
La question qui surgit tout de suite est celle-ci : pourquoi le droit pénal des
sociétés ? En réponse à cette question, la première raison qu’on peut évoquer
est que les sociétés de capitaux en particulier les SA sont par excellence l’objet
de nombreuses fraudes. Mais à côté de cette raison, il en existe d’autres qui
peuvent expliquer l’étude du droit pénal des sociétés.
Le fondement juridique de l’étude du droit des sociétés à titre principal est l’acte
uniforme relatif aux sociétés commerciales et des groupements d’intérêt
économique et à titre secondaire la législation pénale des Etats parties.
Une lecture générale des dispositions pénales de l’Acte Uniforme relatif au droit
des sociétés commerciales et des GIE fait ressortir les remarques suivantes :
De même, il est notable que toute poursuite pénale contre des dirigeants sociaux
est régie par la législation propre à chaque Etat membre (première possibilité de
l’AU relatif au DSCGIE n’a pas consacré la responsabilité pénale des personnes
morales). Cependant, certaines règles de procédures pénales existent dans l’acte
uniforme notamment les règles en matière de prescription qui prévoient les
prescriptions de courte durée 3 ans et 10 ans lorsque l’action en responsabilité
civile contre les dirigeants est fondée sur un fait qualifié de crime. (Cf art. 164,
727 et 743 de l’AU DSCGIE)
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Les dispositions de l’acte uniforme sont relatives de façon générale aux
incriminations intentionnelles qui supposent la mauvaise foi de l’auteur. A
la réflexion, on peut placer les infractions en matière de droit pénal des
sociétés en trois (3) catégories :
D’abord les infractions en matière de constitution de société. Il
s’agit de délit commis concernant la souscription et la déclaration
de versement et de délit commis concernant l’émission ou la
dénonciation d’action.
Ensuite les infractions relatives à l’organisation et au
fonctionnement des sociétés. Par exemple, il y a le délit
d’empêchement d’un associé de participer à une assemblée, le délit
de distribution par les dirigeants de dividende fictive, le délit
d’abus de biens sociaux.
Ces infractions entre autres sont communes aux S.A et aux S.A.R.L mais,
d’autres infractions existent et sont spécifiques aux S.A notamment celles qui
tendent à protéger le droit préférentiel de souscription ou celle relative aux
modifications de capital et à l’appel publique à l’épargne.
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CHAPITRE I : LES INFRACTIONS RELATIVES A LA
Les dispositions pénales de l’AU relatif au DSCGIE ont pour but de sanctionner
les actes déloyaux lors de la formation du capital social. De ce fait elles
incriminent des actes préjudiciables aux tiers, aux associés et à la société elle-
même. Ces infractions sont relatives à la recherche du capital (de la simulation
de souscription ou de versement, la publication des faits faux) ou bien à sa
déclaration (le mensonge dans l’établissement du dépôt des souscriptions ou des
versements, la surévaluation des apports en nature).
L’AU sanctionne aussi les constitutions irrégulières. A cet effet, les articles 886
et 888 incriminent l’émission d’actions et la négociation d’actions lorsque la
constitution de la société n’a pas été réalisée ou bien lorsque cette constitution
n’a pas été bien réalisée.
On peut retenir ici 3 infractions qui sont punies des peines de l’escroquerie.
Ce délit est prévu à l’art. 887 de l’AU. Sont visées par ce délit, les personnes qui
dans la déclaration notariée ont affirmé sincères et véritables des souscriptions
qui s’avèrent fictives ou bien ont déclaré de mauvaise foi que les fonds qui n’ont
pas été définitivement à la disposition de la société ont été effectivement versés.
Il s’agira d’une infraction qui peut être commise au moment de la constitution
de la société lorsque la déclaration notariée doit être faite par le fondateur et doit
être rédigée.
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L’existence de cette infraction résulte de l’importance que l’on accorde à
l’authentification c'est-à-dire le fait que c’est le notaire qui doit recevoir la
déclaration ; mais à la réflexion, il apparaît que le notaire ne dispose d’aucun
moyen de contrôle de la sincérité des déclarations. Cette défaillance justifie donc
la nécessité de réprimer les déclarations mensongères. Il faut souligner que l’art
887, al.1er précise que les déclarations mensongères doivent porter sur des
souscriptions fictives ou des versements irréguliers. Mais pour que l’infraction
soit constituée, il faut qu’il existe l’élément intentionnel qui se traduit ici par le
terme « sciemment ». L’élément intentionnel consiste donc dans la connaissance
par l’auteur de la déclaration de son caractère fallacieux au moment où la
déclaration est faite.
Ces délits sont prévus à l’art. 887-3ème de l’AU. Ce texte vise ceux qui par
simulation de souscription ou de versement ou bien par publication faite de
mauvaise foi de souscription ou de versement qui n’existent pas ou de tout autre
fait faux ont obtenu ou tenté d’obtenir des souscriptions ou des versements.
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Sur ce point, on peut faire appel à certaines décisions du droit français
notamment un arrêt de la chambre criminelle du 6 Novembre 1947 qui
retient qu’il suffit que les faits faux soient portés à la connaissance du
public quelque soit le moyen employé. Par exemple il y a publication en
cas de communication orale au cours d’une AG pourvu que la publication
porte sur les faits faux, sur une souscription ou des versements inexistants.
L’infraction est facilement constatée parce que les souscriptions et les
versements sont visés expressément par l’art. 887-3ème.
Pour répondre à cette question un auteur a proposé qu’il doit s’agir de faits
précis et non pas de simples appréciations exagérées sur la valeur de l’affaire.
Par exemple des indications mensongères sur des marchés conclus ou bien le fait
d’annoncer la distribution des dividendes lorsque l’exercice a été déficitaire.
Premièrement : Pour la jurisprudence peu importe la nature des titres qui auront
été souscrits. Ainsi, l’infraction sera constituée même si la provocation avait
pour but de faire souscrire des obligations ou des bons de caisse émis par la
société. Cette solution jurisprudentielle s’explique par le fait que dans l’un ou
l’autre cas, les personnes qui auront souscrit seront tenues 22 par les faits et
seront obligées de verser des fonds.
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Troisièmement : On peut justifier la conception extensive de la jurisprudence
dans le fait que l’application de ce texte tend à la recherche de versement des
quotas complémentaires de capital. L’obligation de versement de quotas
complémentaires résulte de la loi commune.
Cette infraction est prévue à l’art. 887 al.4. Ce texte vise ceux qui pour
provoquer des souscriptions ou des versements ont de mauvaise foi publié les
noms de personnes désignées contrairement à la vérité comme étant attachée à la
société à un titre quelconque.
D’un point de vue technique, cette infraction constitue une infraction spéciale
par rapport à la précédente. Dès lors, il apparaît que cette infraction est inutile en
ce sens qu’elle appelle les mêmes remarques que la précédente à une réserve
près, c'est-à-dire qu’il doit s’agir de personnes étant attachées ou devant être
attachées à la société à titre quelconque (actionnaire, dirigeant, etc.)
L’infraction est prévue à l’art. 887 al. 2. Ce texte vise ceux qui auront à l’aide de
manœuvres frauduleuses fait attribuer à un apport en nature une évaluation
supérieure à sa valeur réelle. A l’évidence, le législateur OHADA a voulu créer
une sanction a postériori afin de remédier à l’absence de garantie concernant les
actes et les évaluations en nature.
Par ailleurs, ce texte vise à protéger des créanciers sociaux pour qui le capital
social constitue un gage. C’est pourquoi toutes les parties de ce capital ne sont
pas fictives.
De même il faut noter que le texte protège les associés car s’il y a surévaluation
de certains apports, cela signifie que de façon corrélative les autres associés
verront le pourcentage de leurs droit dans la société diminués. A la réflexion, on
peut affirmer que la protection des associés est secondaire, car si l’on avait
voulu réellement protéger les associés, il aurait fallu incriminer aussi les
minorations frauduleuses d’apports car celles-ci peuvent aboutir aux mêmes
résultats que les majorations frauduleuses.
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Ceci dit, il faut retenir que l’infraction relative à la majoration frauduleuse en
nature n’est constituée que si 3 éléments sont réunis :
- Il faut qu’il y ait une évaluation des biens à une valeur supérieure à sa
valeur réelle ;
- Que cette valeur ait été obtenir frauduleusement
- Que ces actes aient été commis avec une intention frauduleuse.
Tout apport surévalué ne constitue pas une infraction car celui qui fait un apport
en nature de même que le vendeur d’un bien peut légitiment réaliser un
bénéficie. C’est ce qui explique l’exigence de manœuvres frauduleuses c'est-à-
dire des agissements, malhonnêtes susceptibles de révéler des influences
déterminantes sur l’évaluation.
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Par exemple : le cas de déclaration mensongère quant à la valeur du bien,
déclaration accompagnée de mise en scène où l’intervention d’un tiers de bonne
foi afin de rendre le mensonge crédible. Tel serait le cas s’il avait existé une
collusion frauduleuse entre les apporteurs en natures et les commissaires chargés
d’évaluer ces apports. A titre illustratif, on peut citer une précision du tribunal
de commerce de Paris du 16 mai 1974 (aff. Villot) Dalloz 1975 p.37. Dans cette
affaire, il s’agissait d’apport de titre par une société A à une société B. La
société A ayant elle-même reçu ses titres par le biais d’un apport en nature six
mois plus tôt. Mais à six mois d’intervalles le même commissaire aux apports
procéda à deux évaluations différentes alors que la situation de la société n’avait
pas varié. L’entente frauduleuse quant à l’évaluation des titres était manifeste
dans cette espèce. Un autre cas de manœuvre frauduleuse peut consister dans le
fait que le bien apporté est grevé de certaines charges.
C- L’INTENTION FRAUDULEUSE
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A- L’ELEMENT MATERIEL
Par ailleurs, il faut que ces titres ainsi délivrés représentent définitivement le
droit des actionnaires. Tel ne sera pas le cas du certificat provisoire destiné
uniquement à constater les versements effectués par les futurs associés. En
outre, pour que l’infraction existe, il faut qu’il y ait une irrégularité dans la
constitution de la société ou bien une fraude dans l’immatriculation.
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Mais une question essentielle se pose : les régularisations autorisées par le
législateur peuvent avoir effet d’éteindre l’infraction la position de la doctrine et
de la jurisprudence est que l’émission d’action est délictueuse chaque fois
qu’elle intervient avant la régularisation. En revanche, elle n’est as délictueuse si
elle a lieu après la régularisation la solution paraît logique car le législateur ne
cherche pas à sanctionner les irrégularités comme telle l’émission d’actions de
société irrégulièrement constituée. Il faut retenir donc que pour que l’infraction
existe il est nécessaire qu’à un moment donné, il y ait la coexistence d’une
irrégularité et d’une émission d’action.
B- L’ELEMENT MORAL
L’élément moral de cette infraction est original car l’infraction existe alors
même qu’il n’y a pas eu d’intention délictueuse. Ceci signifie que le ministère
public n’aura pas à produire la preuve que les actions ont procédé à une
émission d’action alors même qu’il connaissait l’irrégularité. En d’autres termes
les acteurs de la société ne pourront pas échapper à la répression en invoquant
leur ignorance. Cependant, ils ne pourront renverser cette présomption de faute
qu’en démontrant qu’ils ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour s’assurer
de la régularité de la constitution de la société.
NEGOCIATION D’ACTION
Cette infraction prévue à l’art. 888 de l’acte Uniforme. Cette action vise ceux
qui auront sciemment négocié.
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Quelles sont les caractéristiques de cette infraction ?
A- L’ELEMENT MATERIEL
B- L’ELEMENT MORAL
Cet élément ressort de l’art. 888 en ces termes « ceux qui auront sciemment
négocié ». Cette expression signifie que l’infraction est constituée s’il y a eu
conscience de l’irrégularité au moment où les actions ont été négociées. Une
certaine jurisprudence exige que cette conscience n’intervienne que dans
l’hypothèse où la négociation a été le fait de personnes qui n’ont pas participé à
l’irrégularité. En revanche si la négociation a été le fait de personne ayant
participé à l’irrégularité ou de personnes, devant empêcher l’irrégularité, la
jurisprudence présume la faute de ces personnes car elles devaient être
conscientes de l’irrégularité.
Cette infraction est prévue à l’art. 389 al.22 du livre III de l’AU. Selon l’art. 389
alinéa 1 les actions représentant des apports en numéraire sont libérées lors de la
souscription du capital d’un quart de leur valeur nominale.
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L’alinéa 2 de l’art. 888 dispose que « la libération du surplus intervient dans un
délai qui ne peut excéder 3 ans à compter de l’immatriculation au RCCM, selon
les modalités définies par les statuts ou par une décision du Conseil
d’administration ou de …..peut citer dans le même sens les art. 3.
L’alinéa 3 dispose que les actions représentant les apports en numéraire non
intégralement libérées devant rester sous la forme nominative. Quant à l’alinéa,
il dispose que tant que la capital n’est pas entièrement libéré, la société ne peut
ni augmenter son capital sauf si cette augmentation de capital est réalisée par des
apports en nature, ni émettre des obligations. On est sur ces dispositions que
l’art. 893 de l’acte uniforme s’appuie pour déterminer la sanction pénale, à
l’encontre des acteurs, à l’encontre du PCA, du PDG, du DG et de l’acteur
général, ou de l’acteur adjoint d’une société anonyme qui lors d’une
augmentation de capital auront émis des actions ou des coupures d’actions :
L’élément moral de cette infraction est une faute qui consiste dans le non-
respect d’une prescription légale c'est-à-dire une négligence professionnelle. Par
conséquent, la violation des interdictions suffit à démonter la faute si bien que
les acteurs ne pourront se dégager de leurs responsabilités qu’en démontrant
qu’ils étaient dans l’impossibilité absolue de prévenir et d’empêcher la
réalisation de ces faits.
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PARAGRAPHE 1 : LES FAUSSES DECLARATIONS CONCERNANT
Ces infractions ont pour but d’assurer la sincérité et la réalité des souscriptions
le livre III de l’AU relatif au DSCGIE comporte des dispositions dans les
articles. 311à 313, les conditions relatives aux souscriptions des parts des SARL.
A- L’ELEMENT MATERIEL
B- D’ELEMENT MORAL
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On considère également comme fondateur celui qui a pris l’initiative des actes
ayant abouti à la création de la société. Dans le même sens on utilise également
l’expression selon laquelle c’est celui qui a concouru à l’organisation et à la ….
SARL
C'est-à-dire que ces titres ne sont pas négociables. Cela s’explique par le fait
que ces sociétés dominées par l’initiative personnel et qu’elle doit de ce fait
rester en dehors de toute spéculation.
De ce qui est visé dans cette infraction, ce n’est pas uniquement l’émission de
titre négociable qui est incriminé, mais également l’ouverture d’une souscription
publique.
En clair, cela signifie qu’il doit y avoir un appel au public c'est-à-dire une
sollicitation en un nombre défini de personnes. Cependant la souscription peut
concerner toute valeur mobilière, notamment des obligations ou des parts de
société.
SA ET DE LA SARL
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PARAGRAPHE1 : LA DISTRIBUTION DE DIVIDENDES FICTIFS
S’agissant de cette infraction, il faut citer l’article 889 de l’art qui dispose
que : « Encourent une sanction pénale, les dirigeants sociaux qui, en l’absence
d’inventaire frauduleux, auront sciemment, opéré entre les actionnaires ou les
associés, à la répartition de dividendes fictifs. »
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B- LA REPARTITION DES DIVIDENDES.
Cette condition suppose qu’il y ait une répartition des dividendes en l’absence
de bénéfice d’après les chiffres du bilan. Le caractère fictif sera constitué dès
que le dividende distribué ne correspond pas à un bénéfice réalisé.
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Quant au bénéfice réalisé, il est le résultat d’une opération accomplie même si
les sommes afférentes n’ont pas encore été recouvrées par la société. La
détermination du caractère fictif suppose donc que le bilan soit rectifié.
La question qui se pose aux tribunaux est de savoir s’il faut tenir compte des
réserves occultes ou déterminer s’il y a ou non un bénéfice. La jurisprudence en
France répond par l’affirmative à cette question. Mais elle ajoute qu’il ne faut
tenir compte des réserves occultes que dans la mesure où elles constituent un
bénéfice réalisé.
Mais à la pratique, cette condition fait souvent défaut car c’est dans les
hypothèses exceptionnelles que les réserves occultes correspondent à un
bénéfice réalisé.
Une autre question consiste à se demander si l’on doit faire valoir la distribution
de dividendes fictifs comme conditionnement avant le capital social. Les
tribunaux résolvent cette question en faisant la distinction entre les réserves dites
légales, celles-ci étant prévues par un texte de lois et qui ne peuvent pas être
distribuées en ce sens qu’elles doivent servir à augmenter le groupe des
créanciers sociaux. Les réserves légales quant à elles ne sont distribuables. Les
réserves extraordinaires quant à elles, prévues par les statuts, peuvent être
distribuées, mais uniquement en vertu d’une décision expresse des associés.
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A l’analyse il apparaissait que même si ces créances douteuses étaient utilisées,
les réserves extraordinaires étaient tout de même suffisantes pour permettre les
distributions de trois millions de francs à titre de dividende sans que la réserve
légale et à postériori le capital social soit entamé.
D- LA MAUVAISE FOI
Selon l’art. 889 de l’AU. Le prévenu doit avoir agir sciemment c'est-à-dire qu’il
doit avoir connu l’absence d’inventaire ou le caractère frauduleux de l’inventaire
ainsi que le caractère fictif des dividendes répartis.
Il ressort de ce texte que le bilan inexact …..est plus réprimé en tant que moyen
de distribution de dividendes fictifs mais en tant que moyen d’information. Il
faut noter que le bilan est une source capitale d’information aussi bien que pour
les associés, les banques, les dirigeants que les futures associés. En effet, le bilan
constitue l’élément déterminant du crédit d’une société. Par conséquent il doit
être exact dans les faits, il peut être source de commission d’infraction qu’il
convient d’analyser par rapport à l’élément moral, matériel et l’élément moral.
A- L’ELEMENT MATERIEL
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a) Bilan inexact
Ces observations faites, il faut retenir que de façon générale l’inexactitude est
réprimée dès lors que du fait de …….la société est présentée sous un jour
favorable soit …un jour plus défavorable que ne l’est la situation
réelle……société. Cette inexactitude du bilan pourra résulter
……….matérielles ; par exemple le fait d’omettre certaines écritures. Il peut
s’agir également d’une inexactitude résultante d’une erreur d’évaluation. Il
s’agit là d’hypothèses difficiles à caractériser en égard au fait que l’évaluation
elle-même est subjective, ce qui explique que dans la pratique, l’on a recours à
des spécialistes qui pour chacun utilise une méthode qui n’est pas la même que
celle de l’autre.
On pourrait en déduire donc qu’il n’y aurait pas présentation de bilan constitutif
d’infraction si par exemple le bilan était communiqué uniquement à des tiers à la
société (la communication est réalisée dès lors qu’il y a utilisation d’un moyen
de communication permettant de s’adresser à un nombre indéfini de personnes).
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B- L’ELEMENT MORAL
Quant au dol spécial il va consister dans le fait accomplir l’acte matériel en vue
de dissimuler la situation réelle de la société.
Pour la doctrine, cette exigence de dol spécial ne va pas poser de problème car
en principe un gérant qui a publié un bilan dont il connaissait l’inexactitude, on
peut en déduire que c’est certainement dans le but de cacher la véritable
situation de la société. Dès lors on ne pourra admettre que facilement l’existence
du dol spécial.
Cette infraction est prévue par l’art. 891 de l’A.U DSCGIE. On peut justifier
l’existence de cette infraction en tenant le raisonnement suivant : la société est la
chose de tous les associés ; ainsi elle doit être gérée dans l’intérêt de tous et non
dans le seul intérêt de ses dirigeants.
Mais les dirigeants ayant un pouvoir assez important ont tendance à méconnaître
cette règle et à user des biens de la société dans leurs intérêts propres.
L’analyse de cette infraction nécessite que l’on étudie aussi bien son élément
matériel que son élément moral.
L’élément matériel consiste dans l’usage des biens ou du crédit de la société par
les gérants ou les acteurs de celle-ci dans un intérêt contraire à celui de la
société.
La question que l’on se pose est de savoir ce que signifie usage. En guise de
réponse, l’on dira que l’usage ne signifie pas le détournement ou la dissipation
car il peut y avoir usage sans qu’il y ait altération d’une chose ou
appauvrissement de la société. Ceci dit on peut affirmer que l’usage englobe
tous les actes de disposition de gestion par l’ensemble du patrimoine de celle-ci.
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Partant de cette définition il faut admettre qu’il peut y avoir usage des biens
sociaux dans la fixation de la rémunération des dirigeants de la société. Par
exemple un usage abusif peut consister dans le fait pour un acteur de s’accorder
une rémunération fixée selon un pourcentage par rapport au chiffre d’affaire
alors qu’il sait que la société a un déficit d’exploitation. C’est un usage abusif
parce qu’un tel procédé va engendrer une grave rupture d’égalité entre les
associés.
L’art. 8891en sanctionnant les gérants SARL, les acteurs, le PGD, le DG,
l’acteur général ou l’acteur général adjoint, le texte précise donc ceux qui par
leur acte peuvent être acteurs de l’infraction relative à l’usage des biens et du
crédit d’une société.
Ceci conduit à dire que les associés eux seuls ne peuvent pas faire disparaître le
caractère illicite d’un tel acte. Dans les faits le caractère élicite d’un acte qualifié
l’usage des biens et du crédit de la société est posé de façon délicate dans le
cadre d’un groupe de société.
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Il y a groupe de société quand plusieurs sociétés réalisent une unité économique
du fait de leur gestion dans l’intérêt supérieur du groupe.
Ce qui veut dire qu’à certains moments l’argent de certaines sociétés du groupe
doit être utilisé dans l’intérêt des autres sociétés du groupe. Ceci traduit
clairement l’idée selon laquelle si chaque société est gérée dans l’intérêt du
groupe, elle n’est donc pas gérée dans son propre intérêt. Dès lors il y aura usage
abusif des biens ou de crédit de la société, car on ne peut pas déroger à l’intérêt
du groupe de la société.
Il doit exister un groupe fortement structuré dont les éléments doivent concourir
à un but uniquement provisoirement se substituer à celui des divers éléments du
groupe.
Les sacrifices consentis par une société doivent l’être dans l’intérêt du groupe e
non dans l’intérêt personnel de ses dirigeants.
Les sacrifices imposés ne doivent pas être trop importants et ne doivent faire
courir des remarques exagérées à la société qui les supporte.
B- L’ELEMENT MORAL
1) Le dol général
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Par exemple dans une espèce la jurisprudence a considéré que le dol général
existait à propos d’un acteur qui s’était alloué une rémunération excessive alors
que la gestion de la société était bénéficiaire et qu’elle permettait d’allouer une
telle rémunération. Dans cette espèce c’est plus tard que la gestion de la société
était devenue déficitaire et que l’acte avait pris un caractère abusif donc. La
preuve de la mauvaise foi selon la jurisprudence peut résulter de l’ensemble des
circonstances objectives qui ont entouré l’acte.
2) Le dol spécial
Selon l’art. 891, l’action doit être accomplie dan un but personnel, matériel ou
moral ou bien en vue de favoriser une autre personne morale dans laquelle les
dirigeants étaient intéressés directement ou indirectement. On peut retenir
l’exemple, PDG de société qui détient 20% des actions de celle-ci, mais qui par
l’intermédiaire de sa femme détient aussi 90% des actions d’une autre société.
Dans cette hypothèse, il est évident que le PDG a tout intérêt à favoriser la
deuxième société puisque par celle-ci il va toucher 90% des bénéfices.
Le problème de dol spécial peut être posé dans le cadre de groupe de sociétés.
Dans les faits, il est possible que les intérêts des dirigeants du groupe coïncident
avec les intérêts du groupe tout en étant contraires à l’intérêt de l’une des
sociétés appartient au groupe.
Dans une telle situation on peut considérer que le dol spécial n’existe que dans
la mesure où l’acte accompli est justifié par l’intérêt personnel et exclusif des
dirigeants. C’est ce qui s’est passé effectivement dans l’affaire Willet.
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PARAGRAPHE 4 : L’EMPECHEMENT D’UN ACTIONNAIRE OU
L’infraction est à l’article 892 qui dispose : « Encourent une sanction pénale,
ceux qui, sciemment, auront empêché un actionnaire ou un associé de participer
à une assemblée générale»
Il s’agit là d’une infraction relative aux AG. Cette infraction se caractérise par
un élément matériel d’une part et un élément moral d’autre part.
A- L’ELEMENT MATERIEL
L’article 892 parle d’empêchement sans caractériser cet acte ce qui signifie que
toute attitude, tout comportement de nature à faire en sorte que tout actionnaire
ou tout associé ne puisse pas user de son droit de participation à une AG sont
constitutifs de l’élément matériel de l’infraction. Il peut s’agir d’actes matériels
comme voies de faits, d’acte moral notamment des menaces.
Cette infraction est justifiée par le fait que la participation aux AG d’un
actionnaire ou d’un associé est non seulement un droit, mais aussi un élément
traduisant le principe légalitaire entre les membres d’une société. Par conséquent
l’accomplissement d’un tel acte implique l’accomplissement de cette légalité.
L’article 892 ne précise pas les auteurs d’une telle infraction. Le texte utilise un
terme général (ceux qui). Mais une interprétation extensive pourrait faire penser
à toute personne même extérieure à la société. Mais une telle hypothèse n’est
pas pertinente.
B- L’ELEMENT MORAL
L’élément moral de cette infraction doit comporter aussi bien un dol général
qu’un dol spécial. Le dol général Consiste dans conscience de l’acte posé à
savoir l’empêchement mais aussi dans la finalité visée par l’acte posé à savoir la
participation à une AG qui caractérise le dol spécial. Certaines analyses de ce
texte peuvent conduire à l’idée selon laquelle un tel acte aurait un caractère
nuisible. Car sans aucun doute la participation à une AG est un droit, donc
l’empêchement de jouir des droits peut être considéré comme un préjudice,
comme une nuisance.
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CHAPITRE 2 : LE DROIT PENAL DE LA CONCURRENCE ET
DES PRIX
Il s’agit d’une branche du DPA dont le particularisme est beaucoup plus marqué
que celui du Droit Pénal des sociétés. Ce particularisme se retrouve dans la
définition des infractions d’une part et d’autre part dans le fait que l’on se situe
aux frontières du DP économique qui a un caractère beaucoup plus dirigiste.
Les infractions prévues par la loi n97-10 du 10 janvier 1997 ne sont pas toutes
nouvelles. Par exemples, le refus de vente était une infraction déjà sanctionnée
par des lois antérieures notamment la loi n 91-999 du 27 décembre 1991. Ce qui
est remarquable c’est que la loi de 97 allonge notablement la liste des infractions
relatives aux prix.
Il s’agit de considérer comme entente tous les accords et toutes les pratiques
concertés entre entreprises ayant pour objet d’entraver les concurrences. Le texte
de base de cette infraction est l’article 7 de la loi n 97-10 du10-01-97.
Cette loi dans son article 7 interdit : « toute action concertée, convention,
coalition, ententes expresses ou tacites ayant pour objet ou pouvant avoir pour
effet d’entraver ou de limiter la libre concurrence notamment lorsque cette
action rend à :
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Limiter l’accès au marché ou le libre exercice de la concurrence par les
entreprises qui n’y sont pas engagées ;
Faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché en
favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse ;
Limiter ou contrôler la production, les débouchés, les investissements ou
le progrès technique ou social ;
repartir les marchés ou les soucis d’approvisionnement. »
Le texte relatif à l’interdiction des ententes vise plusieurs situations, mais l’idée
générale c’est l’entrave qui peut résulter de plusieurs hypothèses ; par exemple
le fait de faire obstacle à la hausse des prix ou de faire obstacle à la baisse des
prix ou encore de faire obstacle de façon général au développement économique.
Par exemple en ce qui concerne les accords sur les prix, prévu par le (b) de
l’article 7, on peut citer l’exemple des vendeurs de produits qui s’accordent pour
ne pas vendre ce produit en dessous des prix convenus.
Une autre infraction prévue par l’article 7 ; il s’agit des remises cartellisées.
C’est l’hypothèse dans laquelle des acteurs ou des industriels se mettent
d’accord pour accorder à leurs clients des remises calculées en fonction du
volume de commandes passées par ce client. Dans les faits c’est une pratique qui
consiste pour 2 entreprises concurrentes à prévoir que des remises fin d’années
seront calculées pour chaque client en fonction du montant total des commandes
passées auprès des 2 entreprises. A l’évidence, un tel accord restreint
doublement la concurrence ; d’abord le client de l’une des sociétés n’a aucun
intérêt à s’approvisionner auprès de l’autre. De sorte que la concurrence ne joue
plus. Ensuite, le client n’a aucun intérêt à s’approvisionner auprès des sociétés
tierces. De sortes que les sociétés parties à l’accord vont être protégées de toute
concurrence extérieure. Une autre hypothèse est celle dans laquelle l’accord
conclu par les entreprises les amènes à limiter leurs investissements. Dans ce cas
l’effet anticoncurrentiel qui va en résulter va freiner l’évolution technologique
au détriment des consommateurs. A la lumière de toutes ces hypothèses, il faut
retenir de l’article 7 de la loi sur la concurrence et des prix que ce qui est
essentiellement visible est l’effet anticoncurrentiel des accords. Ceci dit l’article
7 relatif à l’interdiction des ententes soulève certaines difficultés de mise en
œuvre.
En effet, la question se pose de savoir si l’on peut appliquer ce texte aux accords
de concentration par exemple la fusion de 2 entreprises.
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Pour cette question il faut distinguer les concentrations des ententes afin de
privilégier les premières par rapport aux deuxièmes. En effet ces dans ce sens
que l’article 41 de la loi relative à la concurrence, aux prix dispose « la
commission de la concurrence apprécie si le projet de concentration ou la
concentration apporte au progrès économique, une contribution suffisante pour
compenser les atteintes à la concurrence. La commission tient compte de la
compétitivité des entreprises en cause au regard de la concurrence
internationale. »
De ce texte, il ressort de que contrairement aux attentes telles que qualifiées par
l’article 7, les concentrations sont autorisées dans la mesure où elles sont de
nature à ne pas porter atteinte au libre jeu de la concurrence. La question se pose
également de savoir ou l’article 7 peut s’appliquer aux accords de propriété
industrielle. C’est l’hypothèse dans laquelle un titulaire de brevet a le droit
d’accorder des licences exclusives de fabrication et de vente. La question est de
savoir si l’utilisation de ce droit est constitutive d’une entente au sens de l’article
7.
Une telle situation suppose si l’on raisonne en termes de part de marché que
l’entreprise détient au moins de 30 à 40% du marché. En ce qui concerne l’abus,
il est difficile à caractériser de façon abstraire.
Par conséquent, on peut s’appuyer sur des exemples tels le fait de faire pression
sur des fournisseurs pour que ceux-ci ne livrent pas de concurrence en matières
premières. C’est aussi par exemple le fait de faire pression sur des fournisseurs
pour obtenir des prix anormalement bas où encore le fait d’imposer des clauses
de subordination qui oblige le client désireux de n’acheter qu’un produit
d’acheter aussi l’autre produit.
Par ailleurs, l’analyse de ces textes montre qu’à tous les niveaux, il est
nécessaire de procéder à des appréciations d’ordre économique. Par conséquent
il est exigé de déterminer si l’accord restreint la concurrence. Ceci suppose que
l’on délimite sérieusement le marché en cause, non seulement d’un point de vue
général mais aussi par rapport au produit concerné. Ensuite il faut également
tenir compte de l’importance économique des parties à l’accord. Enfin il y a la
nécessité d’apprécier les faits justificatifs s’ils ont été prévus. En la matière le
législateur a prévu une commission spécialisée dont les attributions et les
modalités de fonctionnement sont prévues par décret. A l’analyse il s’agit d’un
organe consultatif chargé de donner un avis au Ministère de l’Economie et des
Finances, s’agissant des questions de nature à porter atteinte au libre jeu de la
concurrence.
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SOUS- SECTION II : LES PRATIQUES RESTRICTIVES DE LA
CONCURRENCE
Le texte de l’article 27, vise le refus par tout producteur commercial, industriel
ou artisan de satisfaire dans la mesure de ses possibilités les offres d’achat ou les
demandes de prestation de services assortis de paiement comptant lorsque les
offres et les demandes émanent d’un acheteur de bonne foi et ne présentent
aucun caractère anormal.
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En d’autres termes, l’assureur peut-il invoquer le refus de vente ? Si l’on
raisonne par analogie par rapport à la retenue en ce qui concerne l’octroi du
verdict par le banquier. On peut répondre par l’affirmative. En outre, on peut
ajouter cette affirmation le fait que les autorités en matière d’assurance
(notamment le ministre de l’économie et des finances) peuvent leur inspirer tel
ou tel risque. On en déduit donc que les autorités se sont gardées d’un tel
pouvoir c’est vraisemblablement parce que l’assureur peut refuser d’assurer.
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Le contrat doit limiter la liberté commerciale de chacune des parties
Le contrat ne doit pas avoir pour objet ou pour effet de limiter même
indirectement la liberté du concessionnaire de fixer ses propres prix de
vente
Le contrat doit tendre à améliorer les services rendus aux consommateurs
c'est-à-dire qu’il ne peut justifier le refus de vente que dans la mesure où
il porte sur les produits de haute technicité.
Par ailleurs la demande ne doit pas être formulée de mauvaise foi. Dans ce sens,
serait une mauvaise foi par exemple, l’acheteur qui veut se procurer des
produits pour pratiquer des prix d’appel sur ces produits c'est-à-dire vendre un
produits à prix de perte à l’aide d’une grande publicité de façon à attirer les
clients. Quitte à se rattraper en majorant le prix d’autres produits.
Il y aurait encore demande faite de mauvaise foi si les produits étaient destinés à
être retirés de leur emballage d’origine pour être revendue.
Enfin la demande doit être assortie d’une offre de paiement au comptant. Cette
exigence s’explique par le fait que la législation sur le refus de vente ne doit pas
constituer un moyen détourné permettant d’obtenir du crédit.
Le refus peut prendre différentes formes. Il peut s’agir de refus de fournir des
renseignements nécessaires à l’acquisition de tel ou tel produit. Il peut s’agir
aussi du refus de conclure le contrôle de vente. Il peut s’agir encore de conclure
de contrôle aux mêmes conditions que pour un client normal. En fait il peut
s’agir d’un simple refus de livraison.
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PARAGRAPHE II : LA LIMITATION INDUSTRIELLE DES HEURES
D’OUVERTURE DE L’ENTREPRISE
DISCRIMINATOIRES DE PRIX
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