C.P.G.E.

Réda Slaoui, Agadir

Sciences Industrielles pour l’Ingénieur
Préparation aux Concours 2024 - MP/PSI/TSI

Statique des Systèmes / Eléments de correction

EXERCICE 1 : FREIN A DISQUES
Question 1 : vitesse de glissement en M entre le disque S et la garniture S1

V ( M S / S1 ) V ( M S / R0 ) V ( M S1 / R0 )

e
V ( M S / R0 ) V (O S / R0 ) (S / R0 ) OM d .x0 ( .x0 .u) . d .v
2

V ( M S1 / R0 ) 0 ( S1 fixe dans le bâti)

D’où V ( M S / S1 ) . d .v

Question 2 :
Les lois de Coulomb :

ft (S1 S) V ( M S / S1 ) 0 ; ft (S1 S) V ( M S / S1 ) 0 ; ft (S1 S) f fn (S1 S)

On a : ft (S1 S) q.u r.v et fn (S1 S) p.x0

(q.u r.v).ds ( . d .v) 0 q 0

(r.v.ds).( . d .v) 0 r 0 car d 0

r f. p r f .p

car p 0

Question 3 : la projection sur x0 du moment global en O exercé par la garniture S1 sur le disque S en
fonction de p , f , Re , Ri et .
e
x0 .MO (S1 S) x0 . (OM f M (S1 S).ds) x0 . ( x0 u) ( p.x0 f .p.v)ds f .p. .ds
2

Avec ds .d .d

2
x0 .MO (S1 S) f .p. .( Re3 Ri3 )
3

Question 4 : l’expression du module de couple de freinage C f .

2
avec deux garnitures : C f 2.( f .p. .( Re3 Ri3 ))
3

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Question 5 : la projection sur x0 de l’effort global exercé par la garniture S1 sur le disque S en fonction
de p , Re , Ri et .

x0 .F(S1 S) x0 . f M (S1 S).ds x0 . ( p.x0 f .p.v)ds p. .( Re2 Ri2 )

EXERCICE 2 : BANC D’ESSAI DE FROTTEMENT

Q.1. Montrer que r 0 et donner la relation entre p, q et f.

A la limite de glissement, on applique les relations du cas de présence de glissement :

On a : V (M 1 / 3) V .t avec V > 0. (vitesse de tendance au glissement)

Et : fM (3 1) p.n q.t r. z0 fMn(3 1) fMt (3 1) , avec : fMn (3 1) p.n et fMt (3 1) q.t r .z0 .

fMt (3 1) V (M 1 / 3) 0 (q.t r .z0 ) ( V .t ) 0 r 0

Lois de coulomb : fMt (3 1).V (M 1 / 3) 0 qV 0 q 0
fMt (3 1) f . fMn (3 1) q f. p q f . p (p 0)

Q.2. Déterminer, en fonction de pm, h, R et f, le torseur global des actions mécaniques de la courroie
(3) sur la poulie (1).

R (3 1)
Soit : 3 1
A
MA (3 1)

R (3 1) fM (3 1).dS (p.n f .p.t )dS pm . (cos f sin ). x 0 (sin f cos ).y 0 .sin .R.d .dz
h /2
2 2
pm .R. (cos .sin f sin ( )). x0 (sin f cos .sin ).y0 d . dz
0 h /2

sin2 ( ) sin(2 ) sin(2 ) sin2 ( )

pm .R.h. f . x0 f .y0
2 2 4 0 2 4 2 0

pm .R.h. f . x0 y0
2

MA (3 1) AM fM (3 1).dS (R.n z.z0 ) (p.n f .p.t ).dS R. f .p.dS.z0 z.(p.t f .p.n).dS

h /2 h /2
2
R . f .pm . sin .d . dz.z0 z.dz . (p.t f .p.n).R.d
0 h /2 h /2 0

2. f .pm .h.R 2 .z0

pm .R.h. f .x0 y0
 3 1 2 .
2
A
2. f .pm .h.R .z0

Q.3. En écrivant l’équilibre statique de (1), déterminer les inconnues statiques des liaisons en B et D du
bâti (0) sur l’arbre (1) en fonction de pm, h, R, f et Q1 et des dimensions du mécanisme.

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B D
PFS : 1 1 0 1 0 1 Charge 1 3 1 0 .

B
X B . x0 YB .y0 ZB .z0 D
X D . x0 YD .y0 Q1 .y0
Avec : 0 1 , 0 1 , Charge 1 ,
B
0 D
0 E
0

X 0
 
et T(3  1)   Y , 0  avec (voir Q.2) : X pm .R.h. f , Y pm .R.h et N 2. f .pm .h.R2 .
0  2 2
A
N(x ,y ,z )
0 0 0

Ramenons tous les torseurs au point B:

D D D
MB (0 1) MD (0 1) BD R (0 1) . z0 ( X D . x 0 YD .y0 ) .( XD .y0 YD .x0 )

MB (Charge 1) ME (Charge 1) BE R (Charge 1) (e.x0 c.z0 ) ( Q1 .y0 ) Q1 .(e.z0 c.x0 )

MB (3 1) MA (3 1) BA R (3 1) N.z0 a.z0 X . x0 Y .y 0
N.z0 Yax0 Xay0

XB XD X 0 (1) .YD Q1 .c Ya 0 (4)

 YB YD Q1 Y 0 (2) . XD Xa 0 (5)
ZB 0 0 0 0 (3) Q1 .e N 0 (6)

XB X .(1 a/ )
YD Q1 .c Ya /
 et YB Q1 (1 c / ) Y (1 a/ )
XD Xa /
ZB 0

XB pm .R.h. f .(1 a / )
2
YD Q1 .c pm .R.h.a /
D’où : 2 et YB Q1 (1 c / ) pm .R.h.(1 a / )
2
XD pm .R.h.a. f
2 ZB 0

EXERCICE 3 : MACHINE A DRAPER

Q.1. Exprimer aux points adéquats les torseurs suivants : F0 1 dans la base 2, F0 3 dans la base 0,
F0 5 dans la base 0 et F2 3 dans la base 2.

On est dans le cas d’un problème plan :

X 01 0 X 03 0 0 0 X23 0
F0 1 0 0 , F0 3 0 0 , F0 5 0 0 et F2 3 0 0 .

D
Z 01 0 B2 A
Z 03 0 B0 E
Z 05 0 B0 B
Z23 0 B2

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Q.2. Après isolement de l’ensemble {1+2} en déduire les inconnues de liaison Z01 et Z23.

On isole le vérin S 1 2

R (0 1) R (3 2)
B.A.M.E. : FS S F0 1 F3 2
D
0 B
0

Le système est en équilibre sous l’action de deux glisseurs (forces), ces deux glisseurs doivent être
directement opposés c.à.d. de même norme, et de même direction (BD) et de sens opposés donc
Z01 Z23 0

Q.3. Déterminer les équations de la statique issues de l'isolement de {3+4+5} au point A en projection
dans la base 0.

On isole l’ensemble E 3 4 5

FE E F0 3 F0 5 F2 3 0

On applique le P.F.S. au point A.

 TRS projeté sur x0 : X03 X23 . cos 0 (1)

 TRS projeté sur z0 : Z03 Z05 X23 . sin 0 (2)

 TMS en A projeté sur y0 :

MA (0 3) MA (0 5) MA (2 3) .y0 0 AE R(0 5) AB R(2 3) .y0 0

L
(L.x1 a.x0 ) Z05 .z0 .x1 X23 x2 .y0 0
2
L
Z05 .(L.cos a) X23 sin( ) 0 (3)
2

2(a L.cos ).F

Q.4. En déduire une relation entre Z05 et X23 puis montrer que : Fair 2
L.sin( )
L
On a : Z05 .(L.cos a) X23 sin( )
2
Or : Z 05 correspond à l’effort presseur Z05 F,

Et : X23 correspond à l’action de l’air sur 2, en effet si l’on isole 2 et on lui applique le TRS projeté sur

x2 on a : R(1 2). x2 R (3 2).x2 R (air 2).x2 0 X23 Fair 2 0

a L. cos .F
Fair 2
L
. sin
2

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Q.5. Exprimer tanβ en fonction de d, c, L et .

On trace la géométrie du système dans le plan (A, x0 , z0 ) :

L
c d sin
Graphiquement on obtient : tan 2
L
cos
2

Q.6. Calculer la valeur numérique de β et Fair 2 pour  = 22° et l'effort F du cahier des charges.

400
675 150 .sin22 35 400. cos 22 .100
arctan 2 73o Fair 260 N
2
400 400
. cos22 . sin 73 22
2 2

Q.7. Vu la pression d'air disponible, conclure vis-à-vis du cahier des charges.

F 260
p 0,86MPa p 8,6 bar 10 bar  C.d.C.F. vérifié
S 300

EXERCICE 4 : COLLEUSE DE LAMELLES

1-Graphe des liaisons : L ’0-11
11

L ’’0-11
L10-11
0

L 0-10
10

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. Torseurs statiques :

 X '011 L'011 
 
L ’0-11 : Pivot glissant F '011   0 0 
Z' N '011  R 0
B 011

 X ' '011 L' '011 

 
L ’’0-11 : Pivot glissant F ' '011   0 0 
 Z '' N ' '011  R 0
C 011

 X 1011 L1011 
L 10-11 : Hélicoïdale F1011  Y1011 
M 1011  avec M 1011  
pas
.Y1011
Z  2.
O  1011
N1011  R 0

 X 010 L010 
L 0-10 : Pivot F010   Y010 0 

Z N 010  R 0
O  010

2. Liaisons L ’0-11 et L ’’0-11 en O :

L ’0-11 en O :
L' 011 a X ' 011 L' 011 .Z ' 011
M 'O ( 011)  M B ( 011)  OB  R ' 011  0    0   a.Z ' 011
N ' 011 0 Z ' 011 N ' 011 . X ' 011

 X ' 011 L' 011 .Z ' 011 

F '011   0  a.Z ' 011 

Z' N ' 011 . X ' 011  R 0
O 011

L ’’0-11 en O :
L' ' 011 a X ' ' 011 L' ' 011 .Z ' ' 011
M ' 'O ( 011)  M ' 'C ( 011)  OC  R' ' 011  0    0   a.Z ' ' 011
N ' ' 011 0 Z ' ' 011 N ' ' 011 . X ' ' 011

 X ' ' 011 L' ' 011 .Z ' ' 011 
F ' '011   0  a.Z ' ' 011


Z '' N ' ' 011 . X ' ' 011  R 0
O 011

3. Equations d’équilibre du solide 10

X 010  X 1011  0 L010  L1011  0

Y010  Y1011  0 Cm  M 1011  0
Z 010  Z1011  0 N 010  N1011  0

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4. Equations d’équilibre du solide 11

X 1011  X '011  X ' '011  0 L '011  .Z '011  L ''011  .Z ''011  L1011  0
Y1011  P  0  a.Z '011  a.Z ''011  M1011  0
Z1011  Z '011  Z ' '011  0 N '011  .X '011  N ''011  .X ''011  N1011  0

pas
5. On utilise l’équation de moment : M1110  Cm  0 , la relation : M 1011   .Y1011 et l’équation de
2.
résultante Y1011  P  0

pas  pas
Cm = M 1011   .Y1011 = .P
2. 2

A.N. : P = 100 N et pas = 6,28 mm Cm = - 0,1 N.m

onclusion : Le couple moteur prévu par le constructeur est largement supérieur à la valeur trouvée.
(facteur 10)

EXERCICE 5 : MOTO DE TRIAL ELECTRIQUE

Q1 Réaliser le bilan des actions mécaniques extérieures appliquées à E sous forme de torseurs.

T1 .xm N1 . ym T2 .xm N2 . ym M. g. y0
F( Sol RoueAr ) , F( Sol RoueAv ) , F( Pes . E)
A1
0 A2
0 G
0

Q2 Ecrire les 3 équations scalaires issues de l’application du PFS à E dans la base Bm ( xm , ym , zm ) , on

calculera les moments des forces en A1 .

PFS : F( Sol RoueAr ) F( Sol RoueAv) F( Pes. E) 0

A1 A1 A1

 MA1 (Sol RoueAv) MA2 (Sol RoueAv) A1 A2 R (Sol RoueAv) L.xm (T2 .xm N2 .ym ) L.N2 .z0

MA1 (Pes. E) MG (Pes. E) A1G R (Pes. E) (c.xm d.ym ) ( M.g.y0 )


M.g(c.cos d.sin ).z0

T1 T2 M . g.sin 0

N1 N2 M . g.cos 0

L.N2 M . g(c .cos d .sin ) 0

Q3 Déterminer à la limite du basculement (rupture du contact en A2), une relation exprimant tan α =f(c, d).

A la limite du basculement (rupture du contact en A2) on a N2 0

L’équation (3) donne : c .cos d.sin 0 , donc : tan c /d

Q4 Calculer dans ce cas le produite scalaire : A1G.x0 et conclure.

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A1G.x0 c .x m d . ym . x 0 c .cos d .sin 0

A1 est à la verticale de G. Constat qu’on peut prédire vu que E est en équilibre statique sous l'effet de
deux simple forces partageant le même support vertical.

Q5 Quelle est la valeur minimale de  dans cette situation pour assurer l’adhérence ?

T1
On se place alors à l’équilibre strict (limite de glissement) : tan tan min min
N1

Q6 Expliquer l’intérêt d’abaisser le centre de gravité par rapport à un franchissement où l’inclinaison α

est grande.
Toute chose étant égale par ailleurs — notamment c — plus le centre d'inertie G est bas et plus cette
situation d'équilibre sur roue arrière — G à la verticale de A1 —est atteinte pour un fort angle α. Et
chacun sait que l'amateur de trial ne souhaite rien tant que lever le plus haut possible sa roue avant...

EXERCICE 6 : : VARIATEUR A PLATEAUX

1-On a absence de glissement en I (V ( I S2 / S1 ) 0) :

L’effort tangentiel est T(S1 S2 ) Xx Yy , l’effort normal est N (S1 S2 ) Zz .

la relation à vérifier est la suivante :

T(S1 S2 ) f N(S1 S2 ) X.x Y .y Z.z X2 Y2 f Z

Soit, en remarquant que Z 0 : X2 Y2 f .Z

y
2-la tendance au glissement de S2 par rapport à S1 est suivant : V ( I S2 / S1 ) V (I S2 / S1 ) .y

T(S1 S2 ) V ( I S2 / S1 ) 0 ; T(S1 S2 ).V ( I S2 / S1 ) 0 ; T(S1 S2 ) f N(S1 S2 )

d’où X 0 ;Y 0 ;Y f .Z

3-on a pivotement non nul ( n (S2 / S1 ) 0) :

Le moment de pivotement est M nI(S1 S2 ) Nz les relations à vérifier sont les suivantes :

n (S2 / S1 ) M nI (S1 S2 ) 0, n (S2 / S1 ) M nI (S1 S2 ) 0 et M nI(S1 S2 ) N (S1 S2 )

d’où N 0 ; N Z

4-on a roulement non nul ( t (S2 / S1 ) 0) :

Le moment de roulement est MtI (S1 S2 ) Lx My les relations à vérifier sont les suivantes :

t (S2 / S1 ) M tI (S1 S2 ) 0, t (S2 / S1 ) M tI (S1 S2 ) 0 et M tI (S1 S2 ) N (S1 S2 )

d’où M 0; L 0 ; L Z

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