Lʼart est avant tout un langage… Lʼimage possède sa propre
vocabulaire et ses figures de style. A lʼinstar du langage par avec le temps. Il suit son époque et sʼen fait le miroir.
Si lʼartiste décide de ce quʼil compose, il le fait en utilisant u
échappe. Il sʼadresse exclusivement à ses contemporains, c de considérer les contextes sociaux, culturels et politiques d lʼœuvre au moment de sa création. Avec le recul, il est alors évolution et dʼen discerner la construction.
Lʼartiste utilise les codes de communication de son époque,
quelquefois, les amène à évoluer. Le génie les réinvente. Ins juge inadaptées à son idée, il détruit et reconstruit, ou alors naissance à une formule nouvelle. Rares ont été ces créateu Rembrandt, Cézanne. Ils ont inventé les bases qui ont perm dʼatteindre des sommets, chacun à sa manière : De Vinci, M Boucher, Picasso…
Leurs images peuvent être comparées aux langues orales. D
autres, elles ont cependant en commun une structure lingui matière première est la figure de style : la rhétorique.
Quelle que soit sa fonction, témoignage, argument, allégorie
lʼimage possède un message qui doit être compris par celui cherche systématiquement à exprimer une pensée. Sens ca compliqué de la renaissance ou alors lecture évidente et imm publicitaire moderne, les créateurs dʼimages ont toujours eu atteindre leur objectif.
MÉTONYMIE, MÉTAPHORE, ELLIPSE OU HYPERBOLE ?
Les figures de style ne manquent pas. Pour lʼimage, elles so Lʼartiste, comme lʼécrivain, possède tout un panel dʼoutils lin se faire comprendre, et de belle manière si son talent le lui p
amplifier, jouer de la syntaxe ou de lʼanalogie, la rhétorique p
en finesse, de façon simple ou mystérieuse. L'artiste ne le fa consciemment. Nous-même le faisons sans y prêter attentio jours, lorsque nous parlons ou écrivons. Avec la communica de l'image est devenue une science à part entière : les publi afin de mettre en place le message qui touchera au plus jus consommateur.
En se concentrant sur l'image, les figures de style apparaiss
cette faculté fascinante de pouvoir les imbriquer les unes da pouvoir proposer plusieurs niveaux de lecture. Au premier n métonymie. A celles-ci viennent sʼajouter toutes les autres f voici quelques exemples :
Les Ambassadeurs Hans Holbein le jeune - 1533
Holbein témoigne dʼun évènement politique qui a eu lieu au que les protagonistes : cʼest une synecdoque.
Les nombreux objets posés sur les étagères sont là pour mo
deux personnages dans tous les domaines des sciences hu astronomie, musique etc...) : cʼest une métaphore.
Les vêtements permettent de connaître la fonction des pers
et le religieux. Lʼhabit faisant le moine : cʼest une métonymie
Le rideau en arrière-plan est une métaphore du mystère de
apparaître que le Christ (en haut à gauche) et cache le mon
fait office dʼallégorie de la religion catholique.
L'anamorphose au premier plan est une anacoluthe qui fina
lorsque le spectateur se déplace et découvre le motif caché
La reddition de Breda Diego Velasquez - 1635
Le tableau représente la victoire de l'armée espagnole sur le bataille de Breda qui eut lieu en 1625. Les figures de style em représenter d'une part la guerre et de l'autre la paix : La guerre n'est pas représentée directement, c'est une ellip suggérée par la métaphore de la fumée des incendies à l'ar métonymies : armures, fusil, épées et lances des soldats.
Les lances dressées à la verticale et non pointées vers l'enn
la paix. La clé tendue par le vaincu au vainqueur est à la fois pour représenter la ville de Breda. La soumission du Holland mouvement : son attention de s'agenouiller devant l'espagn geste de ce dernier, arrêtant son mouvement pour l'empêch une litote (un simple geste pour une signification profonde, respect entre combattants).
La représentation de la guerre et de la paix au sein de la mê
Moins évidente, car directement liée à la syntaxe et à la com
l'asyndète évoque par le désordre apparent le moment de t victoire espagnole : position des personnages de dos, de pr Regards tantôt vers les généraux, tantôt vers le spectateur o d'autres personnages de la scène, contraste de profondeur plan et la ville très éloignée à l'arrière. Le serment des Horaces Jacques-Louis David - 1784
Ce tableau est une métaphore du patriotisme et du sacrifice
l'homme. Pour cela, David utilise un oxymore en mettant su faibles : d'un côté les hommes debout, fiers et résignés ; de en larmes. La répétition des soldats sur la gauche (au nombre de trois) bras de plus en plus tendus vers le haut de l'image, avec au père est une gradation qui se trouve encore accentuée, don par la perspective et la profondeur.
Enfin, l'idée de sacrifice héroïque utilise l'histoire romaine co
même temps d'euphémisme à la mort, car l'on sait le destin frères.
Métaphore C'est une comparaison sans outil de comparais
associées pour créer une correspondance impossible dans remplacée par une idée B et la relation entre elles dépend d l'auteur, de l'interprétation qu'il souhaite lui donner, de la co
Métonymie Une idée A est remplacée par une idée B, les d
logique entre elles. A est un élément de B, un détail ou une p déplacement visuel sur un concept "contenant" afin d'exprim
Synecdoque C'est une forme particulière de métonymie da
de A. Le détail exprime l'ensemble.
Allégorie C'est la représentation imagée d'une idée abstrai
et quelquefois la personnification.
Anacoluthe L'anacoluthe est une transformation de la synta
inattendue. Elle peut sembler être une erreur.
Litote Cette figure de style consiste à dire peu pour exprim
Euphémisme C'est une manière d'atténuer la portée du me
par un autre moins choquant.
Hyperbole Procédé inverse de l'euphémisme qui consiste à
mettre en relief.
Anaphore Répétition d'un motif qui permet d'insister sur l'id
Oxymore C'est la mise en relation au sein d'un même visue
construction de deux idées opposées.
Ellipse L'ellipse consiste à ne pas représenter l'idée ou le su
Gradation Cette figure de style se caractérise par l'emploi s
en plus tant au niveau de leur connotation que de leur dispo