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INTRODUCTION
CONCLUSION
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INTRODUCTION
Lorsqu’une situation juridique de Droit Privé est International, les liens
qu’elle a avec plusieurs Etats donne vocation aux lois de ces dits Etats à
s’appliquer. Plusieurs méthodes dans l’application de ces lois sont proposées
pour donner la réponse, de fournir un instrument au juge pour rendre sa
décision. Parmi ces méthodes, nous avons celle qui en ne forgeant pas une
solution spéciale pour tenir compte du caractère International du rapport donne
la possibilité de choisir parmi les lois nationales en concurrence. Ce choix se fait
ainsi par le biais d’une règle appelé règle de conflit. Cette règle de conflit est
composée de plusieurs méthodes.
C’est dans cette veine d’idée que s’inscrit notre sujet : les méthodes
concurrentes de la règle de conflit. Autrement dit, les différentes approches
utilisées pour résoudre les conflits entre différentes règles ou normes.
Ce sujet ne manque pas d’intérêt dans la mesure où l’auteur Friedrich Carl Von
SAVIGNY s’est penché sur la question de la règle de conflit. De plus, il permet
de savoir que ces méthodes concurrentes ont pour finalité de rechercher les
moyens efficaces pour résoudre les problèmes qui surviennent lorsque
différentes règles entrent en conflit.
Dès lors, quelles sont les méthodes concurrentes de la règle de conflits ?
Pour répondre à cette question, nous analyserons les méthodes classiques de la
règle de conflit (I) avant d’examiner la méthode singulière de celle-ci (II).
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I- LES METHODES CLASSIQUES DE LA REGLE DE CONFLIT
Les méthodes classiques de la règle de conflit contiennent la méthode de
la règle de conflit unilatérale (A) et la méthode de la règle de conflit bilatérale
(B).
A- LA METHODE DE LA REGLE DE CONFLIT UNILATERALE
Il existe une variante de la méthode indirecte de solution des conflits de
lois qui repose sur des règles de conflits dites unilatérales. Le système consistant
à recourir aux règles unilatérales est qualifié d’unilatéralisme. Du point de vue
de la méthode, la règle de conflit unilatérale délimite le champ d’application de
la seule loi du for. Cette méthode confine donc la règle de conflit à la
détermination par chaque législateur du champ d’application de sa propre loi.
L’exemple type de règle de conflit unilatérale est donné par l’article 3 alinéa 3
du code civil : « …les lois concernant l’état et la capacité des personnes
régissent les Français, même résidant en pays étrangers ». La méthode
unilatéralisme est fondée sur un argument essentiel, le respect de la souveraineté
des Etats. Dans la méthode de la règle de conflit unilatérale, il faut éviter par le
biais d’une autre règle de conflit de donner compétence à la loi d’un Etat dans
un cas où celui-ci ne veut pas que sa loi s’applique. Il faut respecter la volonté
des Etats étrangers qui fixent le champ d’application de leurs lois par les critères
qu’ils jugent appropriés. Cependant, cette méthode a fait l’objet de critique.
Plusieurs critiques ont été faites à l’unilatéralisme du fait des problèmes de
cumule lorsque plusieurs lois étrangères se déclarent applicable ou de lacune
lorsqu’au contraire aucune loi étrangères ne retient sa compétence.
Etudions à présent la méthode de la règle de conflit bilatérale
B- LA METHODE DE LA REGLE DE CONFLIT BILATERALE
La méthode de la règle de conflit bilatérale de loi est héritée du juriste
Allemand SAVIGNY. Elle se distingue de la règle unilatérale par ses caractères
neutres et indirecte. Elle est indirecte car elle ne donne pas une solution
substantielle à partir de laquelle le litige international pourra être résolu. Elle ne
permet que d’aboutir à une solution conflictuelle, en faisant un choix entre les
lois en présence. Ce n’est qu’après la désignation de la loi compétente parmi
toutes celles en concurrences que l’on connaitra l’issu du litige. Elle est neutre
en raison de caractère mécanique dans la désignation de la loi applicable à partir
d’un rattachement abstrait prédéterminé, sans prendre en compte le contenu des
lois en concurrence. En vêtu de ce caractère, le juge du for peut donc être
conduit à appliquer une loi étrangère. Cependant en droit positif, cette règle de
conflit héritée de SAVIGNY a été critiqué. On a fait valoir notamment qu’il est
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impossible de fixer réellement le siège naturel d’un rapport juridique ayant des
liens avec plusieurs ordres juridiques ; que l’application mécanique de cette loi
peut se révéler inopportun en attribuant compétence à un Etat ayant un lien plus
détaché avec la situation à résoudre.
De ce qui précède, nous pouvons retenir que la règle de conflit à des méthodes
classiques qui se distinguent l’une de l’autre.
Qu’en est-il de la méthode singulière ?
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la loi du lieu de la situation du bien pour résoudre les conflits de loi, la règle à
finalité matérielle prend en compte d’autres facteurs tels que les intérêts des
parties, l’équité et la justice pour déterminer la loi applicable. En d’autres mots,
elle vise à choisir une bonne loi pour atteindre une solution juste et équitable
plutôt que de simplement appliquer la loi de la juridiction d’où provient le litige.
Elle est aussi particulière dans son approche qui est basée sur la recherche de la
loi la plus adaptée aux circonstances et aux intérêts des parties impliquées dans
le litige en prenant en compte les résultats ou les effets concrets que les règle de
droit peuvent avoir sur les parties. Elle considère les conséquences pratiques et
matérielle des différentes lois applicables et cherche à trouver la solution en
fonction de ces résultats.
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CONCLUSION
En définitive, la règle de conflit est composée de plusieurs méthodes
concurrentes qui participe à la détermination de la loi applicable dans un conflit
de loi. En Droit International Privé, la méthode la plus appliquée peut varier
selon les pays et les juridictions. En général, les règles bilatérales et unilatérales
de conflits sont plus couramment utilisées que la règle à finalité matérielle du
fait que les premières offrent les critères plus claires et plus prévisibles pour
déterminer la loi applicable à un litige tandis que la seconde est souvent
considérée plus complexe et subjective.