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Séance n°3

Supports
- Honoré de Balzac, Le Père Goriot (1835)
- Laurent Fléchaire, « Les comptes d’Haussmann », Le Monde (06/03/2001)
- « Laissez-vous guider : ma folle aventure du Paris Haussmanien », Stéphane Bern et Lorànt
Deutsch
- Jean Béraud, Après l’office à la Sainte Trinité, Noël 1890 (1901)

Document n°1
1. Relevez les différents milieux sociaux et culturels fréquentés par Rastignac à son arrivée à Paris.
En quoi sont-ils synonymes de réussite?

Balzac commence par montrer que l’étudiant fréquente en premier lei les milieux estudiantins
et universitaires. Il visite ainsi les musées et suis différents enseignements pour parfaire sa culture.
Mais, rapidement, son ambition le conduit à fréquenter le théâtre et leur public. Il apprend
également à différencier les endroits fréquentables et infréquentables. Ces milieux parisiens
témoignent d’une excellence sociale qui est, pour le jeune homme, synonyme de la réussite à
laquelle il aspire.

2. Pourquoi Balzac emploie-t-il le terme d’« apprentissage » pour évoquer les premiers temps de la
vie de Rastignac à Paris ?

Balzac désigne les premiers pas de Rastignac dans la vie mondaine. Le romancier cherche ainsi à
souligner que le jeune homme est en formation. Paris, capitale puissante et riche, présente un tel
degré de nouveauté pour le jeune homme venu de province qu’il doit tout apprendre de ses rites et
coutumes pour pouvoir réussir.

3. Pour quelle raison Rastignac éprouve-t-il un « désir de parvenir » au contact de la vie de la


capitale ? A quelle occasion en prend-il conscience ?

La découverte de la vie parisienne modifie profondément la vision que le jeune provincial avait de
son existence jusqu’à présent. Fréquenter l’excellence des milieux intellectuels, découvrir la
richesse des Parisiens conduisent Rastignac à considérer désormais autrement ses origines, grâce à
son « intelligence modifiée, son ambition exaltée ». Son envie de réussir naît de la comparaison
entre la richesse de Pairs et la médiocrité de sa vie en province qu’il avait jusque-là acceptée.

Document n°2

Laurent Fléchaire indique que, si Napoléon III a désiré si massivement investir dans la rénovation
du plan urbain de Paris, c’est pour quatre raisons essentielles :
• élargir les avenues pour répondre à un objectif sécuritaire
• l’ouvrir à la réussite économique
• repousser en banlieue les couches populaires enclines à l’insurrection
• multiplier les espaces verts afin d’y mieux y vivre
⇒ progrès social pour empêcher tout déstabilisation politique

- Le journaliste rappelle combien les députés étaient lassés des dépenses somptuaires du baron
Haussmann. En effet, les travaux considérables et extrêmement coûteux de la capitale concentrent
sur Paris tous les capitaux disponibles dans le pays. Si bien que même l’argent destiné à la province
est utilisé pour s’asseoir la modernisation parisienne.
Document n°3
droite : calèches luxueuses sur la chaussée
centre de la toile : groupes de passants élégamment vêtus et en particuliers deux femmes, parées de
fourrures
gauche : église de la Sainte-trinité où vient de s’achever l’office dont les bourgeois sortent

vêtements = niveau de vie et classe sociale


• hommes vêtus de riches redingotes noires, et souvent d’élégants chapeaux hauts de formes
• femmes vêtus de robes longues alors en vogue mais surtout d’onéreuses fourrures qui
témoignent de leur richesse

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