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‫اﻟﺟﻣﮭورﯾﺔ اﻟﺟزاﺋرﯾﺔ اﻟدﯾﻣﻘراطﯾﺔ اﻟﺷﻌﺑﯾﺔ‬

‫وزارة اﻟﺗﻌﻠﯾم اﻟﻌﺎﻟﻲ واﻟﺑﺣث اﻟﻌﻠﻣﻲ‬

École
cole normale supérieure ‫ﺑوﺳﻌﺎدة‬- ‫اﻟﻣدرﺳﺔ اﻟﻌﻠﯾﺎ ﻟﻸﺳﺎﺗذة‬
de Bou-Saada ‫اﻟﻣﺟﺎھد اﻟﻔرﯾق أﺣﻣد ﻗﺎﯾد ﺻﺎﻟﺢ‬
‫ﻗﺳم اﻟﻠﻐﺔ اﻟﻔرﻧﺳﯾﺔ‬

Matière : Didactique II
Enseignant : Gherbaoui Amar
Niveau : PES 3/PEM 3
Cours (2) :
II. Les composantes de l’hétérogénéité
Personne ne peut nier, de nos jours, que le terme d’hétérogénéité fait référence au
contexte enseignement-apprentissage,
apprentissage, mais cela ne devrait pas laisser croire que cette
hétérogénéité est seulement due au niveau scolaire, sinon plus simpliste, comme le
reconnaît Halina Przesmycki « le résultat apparent, d’autres différences importantes à
cerner »1.

II.1. Hétérogénéité du cadre de vie de l’apprenant

Nous savons bien que chaque apprenant, en venant à l’école, dispose d’un vécu
personnel issu d’une histoire familiale qui lui est propre. Dans cette histoire, l’apprenant
retrace l’ensemble de ces aventures, ses désirs, ses émotions, ses expériences, etc. et tout cela
se traduit à travers les diverses formes de représentation que possède cet apprenant
vis-à-vis
vis de sa manière de concevoir le monde extérieur.

II.1.1. L’hétérogénéité de l’appartenance


appartenance socio-économique
Les
es différences socioprofessionnelles des parents des apprenants participent à la genèse
de l’inégalité des niveaux scolaires.
scolaires
Des enquêtes menées à ce sujet ont montré que les apprenants issus de famille aisées
(des familles constituées des parents : médecin, ingénieur, enseignant, etc.) auront plus de
chance à réussir dans leur rendement, et d’éviter par voie de la conséquence de redoubler
l’année,
’année, contrairement à d’autres apprenants qui sont moins aisés ou qui ne le sont plus,
issus de familles, le plus souvent, dites
dite non instruites (ouvriers, …)
II.1.2. Différences des cadres psycho-familiaux
psycho
Pour ce qui est de cette foorme, Il nous semblait intéressant de tenir ccompte des cadres
psycho-familiaux, car touss les apprenants ne connaissent pas le même système

1
La pédagogie différtenciée,
Przesmycki, H. (2004).La différtenciée Paris : Hachette. p. 76.
d'éducation et donc le même processus de développement intellectuel.
La psychologie sociale distingue trois cadres psycho familiaux :
 Le cadre souple
Les règles de vie sont exposées et expliquées à l'apprenant, il a le droit de les discuter,
l'enfant dispose d'un certains d'autonomie, la famille lui laisse prendre des initiatives, avoir
des responsabilités.
 Le cadre rigide

L'apprenant est passif et soumis aux règles fixées définitivement, il ne peut, en aucun
cas, les discuter et il n'est pas autonome.

 Le cadre incohérent
Les règles ne sont pas énoncées, les parents décident d'une façon aléatoire et
anarchique, au dernier moment, ce que l'apprenant peut ou ne peut pas faire, leurs choix
ne sont pas motivés et les limites ne sont pas claires. Chaque apprenat adopte un cadre
éducatif différent et contradictoire.

II.1.3. Différences des stratégies familiales


Les milieux dans lesquels vivent les apprenants véhiculent des images et des
stéréotypes au sujet de l’école. Les stratégies familiales orientent les attitudes de
l'enfant vis-à-vis de l'école et des matières enseignées.
D'après Halina PRZESMYCKI2, la motivation de l’apprenant face à l'école n'est
pas identique chez tous les apprenants. Elle est souvent la conséquence du degré de
préoccupation des parents pour l'avenir de leurs enfants. Ainsi, un apprenant qui est
constamment dévalorisé aura tendance à se forger une image négative de lui même qui le
conduira à l'échec.
Il faut noter qu'une représentation négative de l’école, qu'une vision de l'avenir plutôt
pessimiste sont plus souvent présentées chez les parents qui sont souvent d'anciens
apprenants car ils ont vécu, connu des mauvaises expériences au sein de l’école, ce qui a pu
leur renvoyer une image négative d’eux-mêmes, qu'ils projettent alors sur leurs enfants.
En conséquence, la famille pèse beaucoup sur la représentation qu’un apprenant peut avoir
à l’école, surestime ou sous-estime ses possibilités, et selon le soutien qu’elle lui donne,
l’apprenant désirera travailler ou sera décourager.

2
Halina PRZESMYCKI, op. cit. p. 23.

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