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Dans ce travail, il sera question de proposé une analyse des représentations et des pratiques
sociales d’une personne toujours aux études. Pour ce faire, nous nous appuieront sur la théorie de
d’étude secondaire. Il a tenté de poursuivre ses études post-secondaires dans divers établissement
scolaire, dont le Cégep André-Laurendeau, à Lasalle, quelques écoles pour adultes et est, tel que
mentionné, en train de continuer son parcours éducatifs en faisant un AEC en génie mécanique .
Durant l’entrevue, plusieurs questions, renvoyant à la théorie susmentionné de Dubet, lui ont été
posées afin de déceler et de comprendre la vision qu’il avait de son propre parcours scolaire .
Voici quelques-unes des questions auxquelles l’interviewé a répondu : « Quel est le niveau de
scolarité de ton entourage? »; « les membres de ton entourage valorisent-ils l’éducation? Si oui ,
pourquoi? »; « comment décrirais-tu ton parcours scolaire de manière globale? »; et encore plus.
Or, il sera d’abord question de décrire comment Yousuf Al-Khaledi perçoit son propre parcours
scolaire. Il sera ensuite question de proposer notre propre analyse dudit parcours tout en se
basant sur la même théorie. Or, il est pertinent de mentionner que la vision de l’interviewé quant
à son parcours ainsi que l’analyse ne seront pas séparés pour des raisons de fluidité et de
structure textuel. Plutôt, dans le développement, il sera question d’aborder chaque logique
d’actions de manière centrale tout en faisant des liens entre celle-ci et les deux autres . À la suite
des trois logique d’actions, il sera question d’expliquer la pertinence de ce genre de réflexion à
l’égard d’un élève en liens avec notre profession future , soit le métier d’enseignant au niveau
secondaire.
La logique de stratégie
En ce qui concerne la logique de stratégie , beaucoup peut être dit; c’est la logique d’action la
plus abordée par l’étudiant interviewé. Tout d’abord, ce dernier mentionne avoir une opinion
vision de l’école? », il répondit : « j’ai une vision assez neutre concernant l’école , je ne pense ni
positivement d’elle ni négativement. Elle est utile pour certains et moins pour d’autres ... ça
dépend des choix personnels de chaque individu . » Or, cette position est fort intéressante sachant
satisfaisaient pas les critères du programme lors de sa deuxième année du secondaire . En outre, il
serait retourné au programme pour sa troisième année du secondaire , mais, encore une fois,
aurait été expulsé durant sa quatrième année . Or, malgré les difficultés académiques de
l’interviewé, ce denier reconnaît, à un certain degré, que l’école est importante. Cette réponse
face aux adversité scolaire qu’il subit peut partiellement être expliqué par une bonne intégration
des valeurs de l’école instaurées en lui par , non seulement son entourage qui est fortement
éduqué, mais surtout sa mère qui est elle-même diplômé universitaire et qui mentionnait
Qui plus est, l’interviewé mentionne avoir eu de bonnes relations avec ses enseignants . Il se
souvient particulièrement d’un certain « Monsieur Rabiaa » qui était toujours prêt à l’aider en
mathématiques, car il suivait des cours d’appuis en cette matière , et qui était même un modèle
pour Al-Khaledi. L’interviewé affirme que : « monsieur Rabiaa était toujours là pour me
défendre devant la direction de l’école . C’est principalement à cause de lui qu’ils ont décidé de
m’enlever mon plan d’intervention par rapport à mon comportement , il m’a beaucoup aidé. »
Cette relation semble indiqué qu’il y avait une saine collaboration entre l’élève et certain
membres de son milieu scolaire. Aussi, par l’entremise de Rabiaa, Al-Khaledi a pu négocier la
relation pédagogique en sa faveur dans la mesure où il a réussi à ne plus avoir de plan
d’intervention qui, selon lui, lui « causait des problèmes ». Cela dit, il semblerait que cette
relation de collaboration n’a pas su perdurer à la suite de l’école secondaire , car l’étudiant en
question n’a pas réussi à compléter ne serait-ce qu’une session au Cégep . Or, il ne serait pas
déraisonnable de soupçonner que monsieur Rabiaa, qui selon Al-Khaledi l’a suivi durant
l’entièreté de son parcours secondaire , était cruciale à sa réussite scolaire dans la mesure où ses
performances ont grandement diminué lorsqu’il transitionna vers les études post secondaire . En
outre, il est pertinent de mentionner qu’au primaire , l’interviewé mentionne aussi avoir un
membre du personnel qui lui servait de mentor : Monsieur Matthieu. Quant à ses études
actuelles, soit un programme menant vers une attestation collégiale en génie méchanique , elles
sont, selon lui, : « meilleure que le Cégep parce les enseignants veulent vraiment ta réussite , ils
t’accompagnent et t’aident tout au long de ton parcours . Ça se voit qu’ils sont avant tout des
En observant une certaine tendance entre les résultats académiques de Yousuf Al-Khaledi et les
diverses stratégies pédagogiques adoptées par les différents milieux scolaires qu’il a fréquenté ,
nous remarquons qu’il a de meilleurs résultats à l’école lorsqu’il est encadré par un
professionnel. Il est possible de spéculer que ce dernier aurait davantage intériorisé et intégré
l’école et l’éducation à ses schèmes cognitifs comme étant une institution à pédagogie de
médiation. Ainsi, lorsque le médiateur, à savoir l’enseignant, joue un rôle davantage passif , Al-
Khaledi semble être bloqué de sorte qu’il n’arrive même pas à réussir une seule session au
collège. À l’inverse, lorsqu’il est accompagné par un enseignant (monsieur Matthieu , Rabiaa et
les enseignants dans son programme d’étude actuel), il semble excellé à l’école.
Logique d’intégration
économiques, les contextes culturels ou tout autre facteur ne venant pas de l’école . Certaines
réponses données par la personne interrogée nous permettent de démontrer comment la logique
d’intégration a affecté sa motivation scolaire. Nous n’avons pas vu d’impact sur la motivation de
l’élève bien qu’il soit d’origine arabe . Les communautés arabes sont décrites comme ayant
majoritairement plus de succès dans leur éducation selon le PowerPoint du cours sept du cours «
ETA2200-M-H24 — École et environnement social » , pourtant l’élève n’a pas dit que sa culture
ethnique a affecté sa motivation. Cela pourrait être le cas pour deux raisons : le fait que l’élève
est d’ethnie arabe, mais est né au Québec ou le fait qu’il a fait son éducation dans des
établissements ayant une forte diversité culturelle . L’élève n’a pas non plus présenté sa culture
religieuse musulmane comme étant un facteur ayant affecté ses performances scolaires ,
probablement pour les mêmes raisons que sa culture ethnique ne l’a pas affecté scolairement .
L’élève exclut les facteurs économiques comme étant des raisons pour ses résultats scolaires .
L’élève a été élevé dans une famille de classe moyenne et donc n’a pas été affecté par un manque
de financement ayant affecté négativement son éducation ou une richesse permettant de recevoir
une éducation plus poussée.
En outre, nous avons remarqué que les aspects liés à la logique d’intégration ayant le plus
marqué l’élève sont reliés à la socialisation de l’élève . Le premier aspect ayant affecté l’élève
depuis le début de son éducation est sa famille . En effet, l’élève vient d’une famille assez
éduquée, principalement chez sa mère qui est détentrice d’un baccalauréat et d’autres membres
de sa famille faisant des études universitaires. L’élève a aussi expliqué que ses parents ont
toujours voulu le pousser, lui et sa famille, à faire des études universitaires, que cela vienne de sa
mère ou de son père qui n’a pas de diplôme universitaire . On pourrait croire qu’un tel
environnement familial pourrait amener l’élève à être motiver dans ses études , cependant, selon
l’élève, ce climat familial aurait démotivé l’élève parce que cela lui donnait trop de pression pour
réussir à l’école où il avait des résultats dans la moyenne . L’autre aspect social ayant affecté
l’élève dans son éducation consiste de ses amis . Cet aspect a, cependant, seulement affecter
l’élève par rapport à ses études supérieures. La façon dont ses amis à affecté l’élève est par le fait
que certains d’entre eux n’ont pas poursuivi leurs études dans l’intention d’aller à l’université
comme il l’avait fait. L’élève était peu satisfait dans ses études au cégep au point de changer de
parcours, mais le fait que ses amis réussissaient bien leurs vies sans aller au cégep lui a permis
d’être assez confiant pour aller cherche un diplôme d’études professionnel où il devint plus
motivé lors de ses études.
Logique de subjectivation
l’élève ainsi que l’école elle-même . La logique de subjectivation se fait souvent rétroactivement
puisque l’élève est capable de déterminer si son éducation est efficace ou non et qu’est ce qui a
fait qu’elle soit telle. L’opinion de l’élève sur le système éducatif québécois primaire et
secondaire après ses études est assez neutre . Il considère que l’éducation est nécessaire sans pour
autant être parfait. Son opinion principale est que l’utilité de l’éducation varie selon le niveau de
réussite de l’élève, par exemple, un élève qui réussirait très bien dans ses études aura plus de
portes ouvertes pour ses études supérieures qu’une personne dans la moyenne . Suite à son
parcours scolaire, incluant les études supérieures, il a aussi déterminé que le facteur de réussite
scolaire le plus important, selon lui, est la motivation. Il blâme ses difficultés scolaires, comme le
fait d’avoir un plan d’intervention et le fait qu’il ne pouvait pas rester en sciences enrichies , sur le
fait qu’il n’était pas motivé en classe. Il justifie cela en présentant le fait qu’un enseignant en
secondaire quatre avait réussi à le motiver dans ses études , ce qui a facilité la fin de son
secondaire.
Un autre lien entre le parcours scolaire de l’élève et la logique de subjectivation est sa relation
avec les enseignants. L’élève a dit que l’enseignant qu’il a trouvé le plus utile était présent lors de
ses études pour avoir un diplôme d’études professionnel . Il trouvait que cet enseignant était le
plus efficace puisqu’il était un adulte, tout comme l’élève. Cela démontre que l’élève devait avoir
de la difficulté à être enseigné par une personne qu’il voyait comme étant trop différente de lui . Il
a donc eu de la difficulté au secondaire parce qu’il considérait les enseignants comme étant trop
différent de lui puisqu’ils étaient et lui un mineur et ainsi les enseignants ne le voyaient pas
comme une personne égale à eux. Les études supérieures consistent donc en un moment où
l’élève a pu déterminer quelles sont ses préférences éducatives . Il a d’abord essayé la technique
informatique au cégep qu’il n’a pas apprécié , au point de quitter ce programme . Le moment où il
a commencé à apprécier ses études au point de les approfondir fut dans son apprentissage dans
une école professionnelle où il poursuivit son éducation au-delà du nécessaire . Cela présente un
intérêt de l’élève envers les pratiques manuels plutôt qu’aux pratiques théoriques . Ceci démontre
une faiblesse de l’éducation québécoise , puisque l’élève ne put découvrir son intérêt des
domaines manuels qu’après de nombreuses années d’apprentissages théoriques où il avait peu de
succès et lui donna un dédain de certaines matières comme le français et la philosophie .
Conclu
Pour conclure, ce travail de recherche consistait en une analyse du parcours d’un étudiant,
Yousuf Al-Khaledi, en se basant sur la théorie de l’expérience sociale et scolaire du sociologue
français François Dubet. Or, après avoir terminé cette activité de recherche, plusieurs
implications peuvent être déduites quant à la pertinence de ce genre de travail en tant que futur
enseignant au secondaire au Québec.
Dans un premier temps, ce genre d’analyse concernant le parcours d’un élève entre autres au
secondaire met en évidence l’accent qu’il faut placer, en tant qu’enseignant sur les facteurs qui
jouent sur la réussite des élèves, dont la motivation scolaire, la relation entre les élèves et leurs
enseignants, la famille, le contexte socioéconomique des élèves, leurs bagages culturels et encore
plus.
Dans un deuxième temps, en ce qui a trait à l’analyse du profil d’un élève en se basant sur les
logiques de Dubet, il va sans dire qu’elle détient une certaine importance dans la mesure où elle
nous permet de mieux cerner les enjeux auxquels les élèves font face. La logique de stratégie,
elle, nous permet de souligner l’importance des relations entre les élèves et les enseignants quant
à la réussite scolaire. Aussi, elle souligne l’impact, positifs ou non, qu’un encadrement
professionnel peut avoir sur la motivation et réussite scolaire d’un élève. Du coté de la logique
d’intégration, elle, souligne l’importance de l’environnement et comment ce dernier faconne la
perception de l’élève concernant l’apprentissage. En tant que futur enseignant, prendre cette
logique en considération est certainement pertinent dans la mesure où elle peut expliquer la
réussite ou non d’un élève dans notre classe. Qui plus est, la logique de subjectivation, elle, met
en lumiere l’importance de bien cerner et d’adéquatement reconnaitre les préférences
individuelles qu’ont les élèves. Ainsi, en tant qu’enseignant, bien comprendre cette logique
auprès de nos élèves est très pertinent dans la mesure où nous pourrons adapter nos méthodes
pédagogiques, voire nos conseils professionnels, pour mieux aider ces derniers dans, non
seulement l’épanouissement scolaire, mais aussi le choix d’un cheminement approprié.
Somme toute, ce travail d’analyse du parcours scolaire d’un élève, Yousuf Al-Khaledi ici, met en
lumière l’importance qu’on, en tant que futurs enseignants, devons accorder au développement
d’une compréhension des facteurs qui affectent le parcours scolaires des élèves, dont les facteurs
sociaux, culturels, économiques, etc. Une meilleur compréhension de ces facteurs facilitera la
création d’un environnement sain et productif quant à la réussite scolaire pour tous et ne pourra
qu’être bénéfique pour les élèves.