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CODE UE : MODE
INTITULE DE L’UE :
NIVEAU : Licence 1 Semestre : D’EVALUATION :
Initiation à la Gestion
CECT UE : -Contrôle continu
POIDS (Devoir de maison et
Responsable de l’UE Chargé de cours : Dr KONE Saindou ECUE : devoir sur table)
40% ;
-examen 60%
TPE : -session de rattrapage
Volumes Horaires CM : 20 H TD : H TOTAL : H
H
PREREQUIS :
- Connaissances en Comptabilité Générale,
- Connaissances sur les types d’entreprises,
- Connaissances en Economie.
OBJECTIF GENERAL :
Ce cours vise à analyser les pratiques de gestion au sein de l’entreprise moderne.
COMPETENCES ACQUISES : (à exprimer de façon mesurable et avec des verbes
d’action)
A l’issue de la formation, les apprenants seront capables de :
Décrire les différents types d’entreprise
Identifier les principales fonctions de la gestion
Présenter la politique générale de l’entreprise
PLAN DU COURS :
Calme I., Hamelin J., Lafontaine J.F., Ducroux S., Gerbaud F., (2013),
« Introduction à la gestion », Dunod, 3e édition, Paris.
COHEN (Elie), Gestion financière de l’entreprise et développement financier, éditions
EDICEF, Paris, 1991.
Darbelet M., Izard L., Scaramuzza M., (2006), Notions fondamentales de
management, Editions Foucher, 5e édition, Paris.
Dayan A., (1999), Manuel de gestion, Ellipses, Paris.
De Fabrèques M., (2012), Introduction à la gestion, Dalloz, 2e édition, Paris.
Plane J.M., (2003), Management des organisations, Dunod, Paris.
Pottier P., (2001), Introduction à la gestion, Editions Foucher, Paris.
Schatt A., Lewkowicz J., (2007), Introduction à la gestion d'entreprise,
Editions EMS, Paris.
Comme son nom l'indique, l'entreprise individuelle (physique) est une entreprise en
nom propre qui ne dispose pas de la personnalité morale : l'entrepreneur et l'entreprise
constituent une seule et même entité sur le plan juridique. Mais sur le plan comptable et fiscal,
les activités professionnelles de l'entrepreneur sont clairement séparées de ses activités civiles.
Toutes les sommes perçues comme entrepreneurs individuels dans le cadre de leurs
activités professionnelles sont imposables dans la catégorie correspondant à la nature de
l'activité (BIC, etc.), déduction faite des charges exposées dans le cadre de cette activité.
Contrairement à la société qui dispose de biens propres et qui sont distincts des biens de
l’associé, les biens de l’entreprise se confondent aux biens de l’entrepreneur.
La responsabilité de l’entrepreneur est illimitée, cela veut dire que tous ses biens ainsi
que ceux de son conjoint (en cas de mariage sous le régime de la communauté des biens)
peuvent être saisis par ses créanciers. La responsabilité personnelle peut être engagée si
l’entreprise fait faillite.
Une société civile est une société de personnes non commerciales (par opposition aux
sociétés de capitaux) non commerciale. Elle peut avoir une activité agricole, intellectuelle,
libérale ou immobilière (sauf achat-revente). Son fonctionnement est très libre.
La SCI est de loin la forme de société civile la plus connue, à tel point que ça en
devient source de confusion. La SCI est une société civile qui a pour activité la gestion de
biens immobiliers tant que ces opérations ne sont pas qualifiées d’activité commerciale. Par
exemple, une SCI ne peut pas faire de la location meublée car cette activité est considérée
comme étant commerciale.
Il est également possible de créer une SCI familiale qui est une société civile immobilière
dont les associés sont membres de la même famille. Il existe un certain nombre d’avantages à
opter pour ce statut (impôt sur le revenu, facilité de transmission des parts).
Il s’agit d’un regroupement de personnes physiques qui veulent exercer ensemble leur
profession réglementée (avocats, médecins, notaires).
NB : Attention à ne pas confondre avec la SCI professionnelle, qui est un terme utilisé
lorsqu'une SCI est créée par une personne physique ou morale pour acheter les locaux
utilisés pour l'activité réalisée par cette personne.
La SCCV est une société civile qui présente une particularité de taille : elle réalise des
opérations commerciales. En effet, le principe même d’une SCCV est d’acheter un terrain, de
construire un immeuble et de le revendre. Elle a donc vocation à réaliser une plus-value
importante, ce qui est le principe même d’une activité commerciale.
Pour autant elle bénéficie d’un régime dérogatoire qui lui permet d’être considérée comme
une société civile et de profiter des avantages fiscaux liés à ce statut.
C’est une société civile qui a décidé, par son objet social, qu’elle ne serait pas
spécialisée dans la gestion des immeubles mais dans celle des titres et des valeurs mobilières.
Une société civile de gestion gère donc des portefeuilles de titres et de valeurs mobilières et
elle a pour objectif de les faire fructifier.
La SCI d'attribution est une forme de société civile utilisée pour les projets immobiliers à
forte envergure. Ils permettent à plusieurs personnes de financer ensemble l'acquisition
d'un ensemble immobilier qu'ils pourront ensuite se repartager.
Il y a deux caractéristiques majeures propres aux sociétés civiles qui les différencient des
sociétés commerciales :
Sans capital minimum, cette forme de société est rarement utilisée car elle a pour
caractéristique de ne pas protéger le patrimoine des associés. Ces associés peuvent désigner
un ou plusieurs gérants, associés ou non, personnes physiques ou morales, ou en prévoir la
désignation dans un acte ultérieur. À défaut d'organisation de la gérance par les statuts, tous
les associés sont réputés être gérants.
Sans capital minimum, et ayant presque le même régime juridique que la SNC, cette forme de
société est aussi rarement utilisée à cause de la complexité des règles qui l’encadrent. Comme
le cas de la SNC, elle n’offre aucune protection au patrimoine des associés qui sont en effet
responsables indéfiniment et solidairement des dettes sociales sur leurs biens personnels.
La société en commandite simple est gérée par tous les associés commandités, sauf clause
contraire des statuts qui peuvent désigner un ou plusieurs gérants, parmi les associés
commandités, ou en prévoir la désignation par un acte ultérieur, dans les mêmes conditions et
avec les mêmes pouvoirs que dans une société en nom collectif.
1-3-3. La SARL (Société A Responsabilité Limitée)
C’est une société dans laquelle les associés ne sont responsables des dettes sociales
qu'à concurrence de leurs apports et dont les droits sont représentés par des parts sociales.
Elle est le premier choix des créateurs d’entreprise car elle offre l’avantage de limiter la
responsabilité des associés à la hauteur de leurs apports.
Sauf dispositions nationales contraires, le capital social doit être d'un million (1.000.000) de
francs CFA au moins pour le législateur OHADA. Il est divisé en parts sociales égales dont la
valeur nominale ne peut être inférieure à cinq mille (5.000) francs CFA. Au Tchad, le capital
social minimum est de cent mille francs CFA (100 000) pour les SARL.
La SARL est dirigée par un ou plusieurs gérants associés ou non et les statuts organisent
librement la cession des parts.
Elle est réservée à des projets d’une certaine ampleur. Son capital social minimum est de dix
millions (10.000.000) de Francs CFA et doit avoir au moins trois actionnaires.
La responsabilité des actionnaires est limitée à la proportion de leurs apports. Son principal
avantage est qu’il est gage de sécurité par les investisseurs et les banquiers.
Cette forme de société est libre et ne pose pas de formalisme particulier pour sa formation.
Chaque associé contracte en son nom et est seul engagé à l'égard des tiers. Chaque associé
reste propriétaire des biens qu'il met à la disposition de la société.
C'est une société créée par un ou plusieurs associés et qui se caractérise par la liberté quant à
son organisation et son fonctionnement sous réserve des règles impératives telles que
l'obligation d'avoir un Président.
Les titulaires d'actions sont appelés des associés et ils ne sont responsables des dettes sociales
qu'à concurrence de leur apport. Cette société par actions qui est venue mettre fin à la longue
solitude de la SA laisse une grande place à la liberté contractuelle et répond parfaitement aux
investisseurs qui cherchent de plus en plus d'instruments ou de véhicules souples et sécurisés.
Elle peut aussi se définir comme : un ensemble de fonction et d’activités visant a planifier,
acquérir, mesurer, développer et conserver les hommes et les femmes dont l’organisation a
besoin pour réaliser ses objectifs en relation avec son environnement économique,
technique et social.
C’est un élément clé de la GRH qui constitue l’un des principaux leviers de la
régulation de la main d’œuvre car il alimente l’entreprise en compétences nouvelles.
Le recrutement recouvre un ensemble d’opérations qui s’articule autour de trois
phases :
Pour une gestion optimale des RH au sein de l’entreprise, les responsables des
RH doivent rester attentifs à la gestion des carrières des salariés.
La GPEC est l’ensemble des démarches engagées par une entreprise et l’ensemble
des actions qu’elle doit mener en vue d’assurer de façon permanente l’adéquation entre
les emplois et les ressources humaines. Elle consiste à bâtir une stratégie en termes
d’objectifs et à élaborer des plans d’actions destinés à neutraliser les inadéquations
quantitatives et qualitatives entre les besoins futurs (emplois) et les ressources
humaines (compétences disponibles).
Conclusion
Introduction
1- La stratégie d’entreprise
1-1 La problématique de la stratégie d’entreprise
Le modèle original néglige une forme de pression sur les entreprises : Les contraintes
légales imposées par l’Etat. C’est pourquoi ce modèle a évolué : Nous parlons maintenant des
5 (+1) forces de Porter.
Les 5 (+1) forces qui peuvent s’exercer de manière plus ou moins intense sur une firme
ou un produit au sein d’un secteur sont :
- Effet d’expérience : plus une entreprise produit, mieux elle saura produire
et donc capable de réduire ses coûts de production. L’entreprise pourra
alors proposer des prix plus bas.
- Stratégie de domination par les coûts : on produit à des coûts plus faibles et
on vend moins cher ce qui constitue une économie d’échelle pour
l’entreprise.
2- L’organisation du travail
Pour une bonne coordination des acteurs, il est nécessaire de forger une culture
organisationnelle.
3- La culture organisationnelle
Dans toutes les organisations les histoires sont racontées de façon récurrente. Si
on les écoute avec attention, on se rend compte qu’elles mettent en cause des
personnages : héros, anti-héros, bouc émissaire de l’entreprise.
Ce sont des pratiques sociales plus ou moins stéréotypées qui symbolisent les
valeurs de l’organisation, synonymes d’exclusions ou admissions sociales. Exemples
le pot d’arrivée, la présentation des vœux de nouvel an, …
Conclusion