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L’entreprise exerce une activité économique : opérant sur des marchés, elle se procure
différents biens et services, qu’elle revend après les avoir combinés et transformés ; elle ne
peut survivre et se développer que pour autant que ses recettes dépassent ses dépenses, qu’elle
dégage un profit. En économie libérale, l’autonomie de l’entreprise est large : il lui appartient
de choisir ses objectifs et de mettre en œuvre les moyens pour les atteindre.
Par-delà les caractéristiques communes à toutes les entreprises, on peut établir entre elles
de nombreuses distinctions ; nous ne retiendrons ici que deux critères de classement : la forme
juridique, l’activité économique.
A côté des entreprises individuelles sont apparues des entreprises sociétaires, qui occupent
une place prépondérante dans les économies contemporaines. L’entreprise individuelle n’a pas
de personnalité juridique, ni de patrimoine distinct de ceux de son propriétaire ; ce dernier reste
responsable, sur l’ensemble de ses biens, des engagements qu’elle a contractés. Les ressources
d’un individu étant nécessairement limitées, ce type d’entreprise, qui n’évite pas la confusio n
entre patrimoine privé et patrimoine professionnel, ne permet pas de collecter des capitaux en
abondance ; il ne représente qu’une fraction de l’activité économique et on le rencontre
notamment dans l’agriculture, l’artisanat, le commerce de détail, les services. Avec la mise en
œuvre des techniques modernes de production, nécessitant des capitaux excédants souvent les
disponibilités d’un seul individu, sont apparues et se sont développées des entreprises
sociétaires, c’est-à-dire regroupant plusieurs associés au sein d’une société disposant de la
personnalité juridique et d’un patrimoine.
Sociétés commerciales
Les sociétés de personnes regroupent les sociétés en nom collectif (SNC) et les sociétés en
commandite simple. Dans les sociétés en nom collectif, les associés se rassemblent en
considération de la personnalité de chacun d’eux, sont responsables des dettes de la société sur
la totalité de leur patrimoine personnel : si l’actif de la société est insuffisant, ses créanciers
peuvent demander à un des associés le paiement de la totalité des dettes sociales, à charge pour
celui-ci de se retourner contre ses coassociés (les associés sont dits « indéfiniment et
solidairement responsables »).
Les sociétés en commandite simple quant à elles comprennent deux catégories d’associés :
les commandités, dont la situation juridique est identique à celle des associés de la société en
nom collectif, et les commanditaires qui ne peuvent pas participer à la gestion et dont la
responsabilité vis-à-vis des créanciers est limitée au montant de leurs apports.
Les sociétés de capitaux correspondent aux sociétés anonymes : les actionnaires (associés)
se rassemblent en principe en considération de la personnalité de chacun d’eux, et leur
responsabilité est limitée au montant de leurs apports.
Les sociétés à responsabilité limitée (SARL) présentent à la fois des caractéristiques des
sociétés de personnes (prise en considération de la personnalité des associés) et des sociétés de
capitaux (responsabilité des associés limitée aux apports).
Il faut observer que la forme juridique de l’entreprise peut avoir une incidence sur la
comptabilité qu’elle tient ; il existe en particulier des écritures propres aux sociétés (on parle de
comptabilité des sociétés).
L’importance de l’entreprise n’est plus à démontrée quelle que soit la société dans
laquelle on se trouve. Cette importance tient au fait que l’entreprise crée des richesses, procure
des emplois, distribue un pouvoir d’achat aux salariés, contribue à la couverture des charges
publics à travers les impôts, façonne son environnement.
Fort de cette importance, l’entreprise se doit d’être gérée de façon rationnelle car, toute
défaillance de l’entreprise est préjudiciable pour la société toute entière. C’est la raison pour
laquelle une panoplie d’outils de gestion a été inventée au service de l’entreprise. Parmi ces
outils, on note la comptabilité : objet de ce cours.
1- Origine
L’activité que recouvre le terme de comptabilité générale et qui constitue l’objet de notre
cours a des origines très anciennes et il n’est pas facile d’en décrire l’histoire en quelques pages.
L’histoire de la technique des comptes remonte à la plus haute antiquité puisqu’elle se confond
avec l’histoire économique. Quoi qu’il en soit, retenons que c’est le développement de la vie
sociale et surtout la formation des Etats et des Royaumes qui avaient besoin de recueillir des
impôts rendaient nécessaire les aptitudes à tenir les comptes et à faire des calculs. Cette
nécessité est à l’origine de la science des comptes de la comptabilité. On en déduit qu’à
l’origine, la comptabilité avait un rôle juridique, de preuve et de contrôle.
Elle est de plus en plus un moyen de calcul économique et un puissant outil de gestion.
Ce puissant outil est aujourd’hui répandu dans toutes les entreprises quelle que soit la for me
juridique.
2- Définition
Toutes les opérations effectuées par une entreprise pour les besoins de son commerce
donnent naissance à des comptes que l’on suit dans leurs évolutions chronologiques grâce à
l’enregistrement comptable, ce qui permet aux chefs d’entreprises ou à tout autre partenaire de
l’entreprise d’avoir des renseignements sur la bonne marche de l’entreprise, de calculer en fin
d’année un résultat (Bénéfice ou Perte).
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de
saisir, de classer, d’enregistrer des données de base chiffrées et présenter des états reflétant, à
leur date d’arrêté, une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat d’une
entité (entreprise, association, administration etc.).
Les informations sont exprimées en unités monétaires (par exemple, en franc CFA), et
sont saisies, classées et retraitées en vue de produire des documents qui montrent le détail des
opérations mais aussi des informations plus globales.
Notons que les états de synthèse permettent d’avoir une vision plus globale et périodique
de l’activité de l’entreprise. Ils sont obligatoirement établis à la fin de chaque exercice
comptable (en général, un exercice comptable dure un an et se termine lors de la clôture
comptable).
Documents de synthèse
(Comptes annuels)
But de la comptabilité
La comptabilité est destinée à représenter sur le plan des valeurs, l’activité de
l’Entreprise. Elle permet :
Cet outil permet d’informer les dirigeants, les gestionnaires ainsi que les partenaires
économiques de l’Entreprise. La comptabilité ne prend en considération que ce qui peut être
exprimée en terme monétaire. Il existe cependant de nombreux éléments dans l’entreprise qui
ne peuvent pas être exprimés en argent (la santé des cadres, l’état d’esprit des employés, la
situation des marchés), etc.
Les informations comptables aident les dirigeants de l'entité, les propriétaires du capital
social et les autres personnes intéressées à prendre des décisions de management, notamme nt
sur l'affectation des ressources de l'entité et de ses résultats. Dans la plupart des entités et,
notamment dans les entreprises commerciales, la tenue d'une comptabilité est une obligatio n
légale pour des raisons juridiques, sociales ou fiscales.
Parfois, les comptes des entreprises ne reflètent pas forcément leur véritable état de
santé, en raison de la possibilité d'opérer une certaine comptabilité créative et des opérations
complexes hors-bilan
La comptabilité sert de moyen de preuve dans la vie des affaires. Le droit commercia l,
tout comme le droit fiscal et le droit comptable dans son article 19 font obligation aux
commerçants personnes physiques ou morales de tenir des livres comptables selon des règles
formelles dont le respect confère à la comptabilité une valeur probante.
Ces livres sont : le livre-journal, le grand - livre, la balance générale des comptes et le
livre d’inventaire. Il convient de préciser que les obligations sont allégées pour les petites
entreprises.
Les informations fournies par la comptabilité permettent d’orienter les décisions des
dirigeants dans la gestion quotidienne et dans les perspectives à long terme telles que les
décisions d’investissement et de leur financement.
Les informations contenues dans les déclarations fiscales et sociales des entreprises sont
utilisées par l’Etat (Direction Générale de l’Economie) pour réaliser des synthèses et des
prévisions macro-économiques.
Rappelons que l’un des objectifs de la comptabilité est de permettre aux dirigeants de
connaitre la situation patrimoniale de leurs entreprises à tout moment voulu. Il s’agira ici
d’éclaircir la notion de patrimoine tout d’abord, et ensuite de présenter comment il se calcule.
1- Notion de patrimoine
En droit, le patrimoine d’une personne physique ou morale est formé par l’ensemble des
droits et des obligations. Autrement dit, le patrimoine représente l’ensemb le des biens que
l’entreprise a sous son contrôle et des dettes contractées en vue de réaliser son exploitation.
Les biens et dettes d’une entreprise peuvent être consignés dans un tableau appelé bilan.
Cependant, les biens représentent les éléments de l’actif et les dettes les éléments du passif.
Un bien est par définition toute chose dont on est propriétaire. Les biens peuvent être
classés comme suit:
Les immobilisations : ces sont les biens destinés à durer dans l’entreprise (terrains,
bâtiments, matériels informatique, le mobilier de bureau, les matériels de transports, le
personnel, etc.). On distingue à cet effet :
- Les immobilisations Incorporelles : clientèle, achalandage (ensemble de marchand ises
qu’un commerçant propose à sa clientèle), droit au bail, brevets, licences, frais de
développement, les concessions et droits similaires etc.
- Les immobilisations Corporelles : terrains, bâtiments, installation et agencements,
matériels.
- Les immobilisations Financières : titres de participation, les autres immobilisatio ns
financières.
Les stocks : ce sont les biens qui interviennent dans le cycle d’exploitation de l’entrepr ise
pour être vendus (marchandises, Matières Premières, Produits Finis, et les Produits
Intermédiaires).
Des créances clients : sont des sommes dues par les tiers.
Des disponibilités : (la caisse, banques, compte courant postal, chèque à encaisser, chèque
à l’encaissement etc.).
b- Les dettes
Ce sont des sommes dues au tiers :
IV- LE BILAN
Le bilan est un tableau qui résume la situation patrimoniale d’une entreprise à une
date donnée : biens possédés, créances acquises, dettes contractées et situation nette
ou fortune qui en résulte. C’est donc une photographie de l’entreprise sur sa
situation patrimoniale à un instant donné. Il existe principalement 2 types de bilans :
le bilan d’ouverture généralement fait en début d’exercice (01/01/N) et le bilan
de clôture généralement présenté en fin d’exercice (31/12/N).
Selon l’article 29 de l’acte uniforme, « le bilan décrit séparément les éléments d’actif et
les éléments du passif constituant le patrimoine de l’entreprise. Il fait apparaître de façon
distincte les capitaux propres ». Sur cette base, le SYSCOHADA préconise un tableau dont la
composition obéit aux considérations suivantes.
- Capital
- Des réserves
- Report à nouveau
- Résultat net de l’exercice
- Les subventions etc…
(2) Les dettes financières et ressources assimilées
Elles représentent le financement extérieur de l’entreprise, c’est-à-dire les engageme nts
à long terme. Ce sont :
- Découvert bancaire
- Escompte crédit ordinaire
- Soldes créditeurs de banque...
c) Les aménagements
Pour améliorer sa lisibilité, et mieux traduire la situation patrimoniale, le SYSCOHADA
corrige cette rigidité comptable par plusieurs aménagements :
1) En lecture horizontale de gauche à droite :
- Les comptes d’amortissements (28) et de dépréciation (29 à 59), à solde créditeur, figure nt
à l’actif en soustraction et non au passif ;
- Les comptes 12Report à nouveau et 139 Résultat net de l’exercice figurent toujours au
passif :
En addition, si leurs soldes sont créditeurs ;
En soustraction, si leurs soldes sont débiteurs
2) En lecture verticale, les postes sont classés dans un ordre « fonctionnel » tant à l’actif
qu’au passif. Mais, le SYSCOHADA introduit un décalage : les écarts de conversion
(comptes 478 et 479) sont placés au pied du bilan, et non pas dans la masse des éléments
circulants, en raison de leur caractère probable seulement.
d) Tracé (voir annexe)
L’entité peut présenter le bilan soit :
- Sur une seule page en mode paysage ;
- Sur deux pages une page regroupant l’actif et l’autre le passif.
Exemple : (voir annexe)
V- LA SITUATION NETTE
La situation nette d’une entreprise est la valeur de cession (vente) d’une entreprise à un moment
donné. Notons aussi que c’est la valeur réelle de l’entreprise.
NB : Si la situation nette est positive alors, l’entreprise dispose une autonomie financière. Par
contre si elle est négative, l’entreprise est endettée. Elle se calcule à partir des formules suivantes :
Exercice3 : En se basant sur l’exercice 2 précédent, calculer la situation nette de l’entrepr ise
OMEGA de deux façons.
1è re méthode
SN = TA- TDettes
SN= 7 245 000 – (4000 000 +420 000) = 2 825 000
2è me méthode
Il doit tenir une comptabilité = enregistrer les opérations dans les comptes selon une
méthode normalisée pour aboutir à 2 documents essentiels : le bilan et le compte de résultat.
Il doit veiller à la rentabilité des activités, au bon équilibre du bilan et surveiller la trésorerie
pour éviter le risque de cessation de paiements.
Quand vous vendez vos produits c’est vous le fournisseur (vous devez établir une facture)
Ce document (la facture) est obligatoire car c’est une pièce justificative enregistrée en comptabilité.
La facture :
Des mentions obligatoires (identité fournisseur / client / adresse / date / n° de SIRET /n° de
facture)
Elle est obligatoire, elle représente les dettes du client envers le fournisseur jusqu’au règlement.
Il permet de vérifier de façon, hebdomadaire, mensuel, trimestrielle le montant à payer par les
clients ou le montant à payer aux fournisseurs.
2) Les Produits et Charges liés aux productions.
2.1 Définitions.
UN PRODUIT = Une ressource monétaire immédiate ou futur liée, obtenu grâce à l’activité de
l’entreprise et qui contribue aux résultats
UNE CHARGE = un emploi, une utilisation d’argent immédiate ou futur lié, nécessaires aux
productions et qui diminue le résultat.
Exemple : consommation d’engrais, d’électricité, salaire d’un ouvrier, réparation de matériel par
un artisan…
Les produits regroupent donc des postes, des actions, des utilisations diverses que l’on peut
synthétiser ainsi :
Explication sur le stocks pour l’exercice N :
Les biens stocké s à la fin de l’exercice sont ajoutés, car ils ont été produits PENDANT l’exercice
N.
Par contre les biens stockés au début de l’exercice sont soustraits, car ils ont été produits
PENDANT l’exercice N-1
- Le blé stocké à la fin de l’exercice N est un produit de l’exercice N, mais il n’est pas vendu et n’a
pas généré de recettes.
- Le déblocage d’un prêt est une recette, mais ni une vente ni un produit
- Des porcs sont vendus à la fin de l’exercice N, mais l’encaissement arrive après la fin de
l’exercice : c’est donc une vente et un produit pour l’exercice N, mais pas une recette pour
l’exercice N
Le PRODUIT correspond à des ventes + (les stocks de fin – les stocks de début)
Achats de biens et services + (stocks début exercice N – stocks fin exercice N) + amortissements
Les biens stockés au début de l’exercice N (correspondant à des achats de l’exercice N -1) sont
ajouté car ils sont consommés pendant l’exercice N.
Par contre les approvisionnements stockés à la fin de l’exercice sont soustraits, car ils seront
utilisés pendant l’exercice suivant = N+1
- La consommation d’un stock d’engrais est une charge, mais ni une dépense, ni un achat
- Le remboursement d’une dette est une dépense , mais ni une charge, ni un achat
- L’achat de semences pour une prairie implanté pendant l’exercice N et payées pendant l’exercice
N+1 est une charge pour l’exercice N mais pas une dépense de l’exercice N
La CHARGE correspond : achats d’approvisionnements – stock de fin + stock de début
Une entreprise agricole achète sur l’année 2016 : 10ke d’engrais , rembourse 10ke
d’amortissements, dépense 2ke pour le service de la société de gestion (réalisation du bila n
comptable annuel).
Sur cette même année elle vend : 20ke de fruits, facture 5ke de service de débroussaillage, perçoit
2ke de subventions.
Début 2016 il lui restait 2ke de stock et à la fin 2016 3ke de stocks.
Remplissez ce tableau :
CHARGES PRODUITS
Une entreprise investit fréquemment pour trois motifs, trois raisons différentes :
Mais il est nécessaire de distinguer les différentes immobilisations du fait de leur nature.
Amortir = étaler sur plusieurs exercices, plusieurs année le paiement du montant d’un
investissement.
L’amortissement comment le calculer ?
Le montant à amortir est la valeur d’achat totale, hors taxe, de l’investisseme nt.
La durée de l’amortissement ?
En principe elle doit correspondre à la durée probable d’utilisation. Pour des raisons fiscales ou de
prudence, la durée retenue est souvent plus courte que la durée réelle d’utilisation.
Le rythme de l’amortissement ?
La plus utilisé, la plus courante est l’amortissement linéaire. Le bien est amorti de façon constante
sur la durée choisie.
Il commence le jour de mise en service et l’amortissement est calculée au prorata des jours ( un
mois = 30 jours et une année 360 jours)
Un agriculteur à acheté un tracteur pour une valeur de 60ke le 10/02 de l’exercice N , il souhaite
l’amortir de façon linéaire sur une durée de 5 ans. L’exercice comptable de cette agriculte ur
correspond à une année civile.
Remplissez ce tableau :
N+1
N+2
N+3
N+4
N+5
Détails du calcul :
- La charge d’amortissement de ce matériel présent une année complète est de 12000 e soit 60000e
répartis sur les 5 années.
- Il faut tenir compte de la durée de présence de ce matériel sur l’exploitation pour la première
année = arrivée le 10/02 donc 360-40 jours = 320 jours.
- L’amortissement se termine le 10/02 N+5 est donc l’amortissement est calculé sur 40 jours.
L’amortissement est une charge calculée liée à un bien durable, mais n’est pas une dépense.
L’autofinancement
Les subventions
L’emprunt
Le crédit-bail
L’autofinancement : si l’entreprise dégage des excédents (bénéfices) suffisants, elle a les moyens
de financer tout ou partie d’un investissement.
Une autre source d’autofinancement peut-être d’utiliser de l’épargne personnelle pour l’entrepr ise.
Les subventions : cela correspond à un apport extérieur d’argent obtenu par l’entreprise suite à une
demande officielle auprès d’organismes (CTG / FEADER / CHAMBRE D’AGRICULTURE…).
Ce financement correspond à un don qui ne donne lieu à aucun remboursement par l’entrepr ise,
mais son attribution est soumise au respect de conditions précises.
L’emprunt : c’est la forme principale de financement des entreprises. L’argent est demandé à une
banque qui donne ou non son accord.
Le taux d’intérêt = L’emprunteur recherche le taux le plus bas et un taux fixe. L’argent
se paye grâce à ces taux d’intérêt.
Le crédit-bail : ou leasing est une solution alternative au crédit bancaire. Il s’agit d’une formule
proposant la location sur une longue durée avec la possibilité d’achat à un prix indiqué à l’avance.
Il s’agit d’un contrat avec le financeur (propriétaire du bien) qui met à disposition de l’agriculte ur
utilisateur qui loue le bien avec l’obligation d’assurer et d’entretenir le bien.
3.3 Illustration pour un emprunt long à moyen terme.
Lors de la constitution du dossier, le conseiller bancaire annonce une annuité constante de 2183 e à
payer.
2183*5 = 10915e
L’agriculteur paie une annuité de 2183 e et la charge financière est de 10ke * 3% = 300 e.
Donc le remboursement de capital est obtenu par la différence entre l’annuité et la charge financ ière
Le compte de résultat est un élément majeur des indicateurs financiers indispensable pour mesurer
l’efficacité et la performance de son activité.
Il mesure le bénéfice ou la perte liés aux activités d’une entreprise, grâce à ses produits et ses
charges, pour une période données appelée exercice comptable.
La durée d’un exercice est une année, souvent civile = date de début et date de fin.
Le compte de résultat à pour but de rendre compte, communiquer à l’administration fiscale (impôt)
une fois par an, le montant du bénéfice ou perte.
Le classement des PRODUITS ET DES CHARGES suit une logique comptable résumée dans le
tableau suivant :
Le solde du compte de résultats peut être un bénéfice ou une perte.
La présentation du compte de résultat peut être différentes en fonction des organismes de gestion.
A partir du compte de résultat, il est facile de calculer des soldes intermédiaires de gestion qui vont
être largement utilisés dans l’analyse économique.
Grandeurs caractérisant les principales performances économiques réalisées par une entreprise au
cours d’un exercice.
Ces grandeurs dont présentées dans le tableau des soldes intermédiaires de gestion.
- Les soldes intermédiaires de gestion permettent de porter un jugement sur les performances
économiques réalisées par l’entreprise au cours d’un exercice et d’en tirer des indications utiles
quant aux décisions de gestion à prendre.
- Ils permettent enfin d’effectuer des comparaisons d’exploitations agricoles entre elle.
Production = Valeur totale (hors cessions internes) des biens et services produits par une
entreprise, au cours d’un exercice, qu’ils aient été vendus, stockés, immobilisés ou
autoconsommés.
VA = richesse créée au cours d’un exercice par une entreprise, dans le cadre de son activité
professionnelle courante.
Calcul : la valeur des biens et services produits par cette entreprise au cours d’un exercice, dans le
cadre de son activité courante
- la valeur des biens et services acquis auprès de tiers qu’elle a consommées au cours de cet
exercice pour obtenir cette production.
C’est la somme des Valeurs ajoutées de chaque entreprise qui constitue le PIB.
EBE = Ressource financières d’origine interne à l’entreprise, engendrée au cours d’un exercice
par son activité professionnelle courante (cycle d’exploitation)
L’EBE est le premier indicateur de rentabilité économique de l’entreprise. Il est engendré par les
seules opérations du cycle d’exploitation : son calcul ne prend en compte ni les dotations aux
amortissements et aux provisions, ni les éléments financiers et exceptionnels, ni l’impôt sur les
bénéfices, ni les distributions de résultat. Il traduit la capacité du chef d’entreprise à « gagner de
l’argent » en faisant son métier. L’EBE est un indicateur de rentabilité économique essentiel
intervenant dans le calcul de nombreux ratios : EBE/CA (en %), EBE sur production (en %),
EBE/VA (en %) EBE/ha, EBE/UTH etc…