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5/12/2014 Notices
photométriques des
sources lumineuses
NIDTALEB Marouane
3éme GSE
Sommaire :
I. Introduction……………………………………………………………………………………………………………………….3
II. La courbe photométrique…………………………………………………………………………………………………..4
1. Définition……………………………………………………………………………………………………………4
2. La lecture de la courbe photométrique………………………………………………………………4
3. L’utilité de la courbe photométrique………………………………………………………………….5
4. La forme de la courbe photométrique………………………………………………………………..5
5. La classe photométrique….…………………………………………………………………………………7
6. Exemples…………………………………………………………………………………………………………….8
7. Cas particuliers…………………………………………………………………………………………………...9
III. Les courbes d’éclairement…..………………………………………………………………………………………………10
8. Le cone de lumière……………………………………………………………………………………………..10
9. La courbe d’éclairement en fonction de la durée d’utilisation…………………………….10
IV. La courbe spectrale……………………………………………………………………………………………………………..12
V. L’abaque de luminance………………………………………………………………………………………………………..13
VI. Conclusion…………………………………………………………………………………………………………………………..16
I. Introduction :
La photométrie est la science qui étudie le rayonnement lumineux du point de vue de
la perception visuelle humaine .
L'objectif de la photométrie est d'obtenir une mesure physique d'un rayonnement lumineux qui
correspond à la perception humaine de la luminosité, ou clarté, d'une surface.
Les notices photométriques d’une source lumineuse est l’ensemble des courbes,des graphes, des
tableaux qui définissent complétement le rayonnement d’une source lumineuse,en offrant les
informations nécessaires relatifs à toutes les grandeurs photométriques tel que l’intensité
lumineuse,la luminance et l’éclairement.
A travers ce sujet on va présenter ces courbes en suivant le plan suivant :
1. La courbe photométrique.
2. La courbe d’éclairement.
3. La courbe spectrale.
4. L’abaque de luminance.
1. Définition :
Les valeurs données par cette courbe photométrique sont normalisés pour un flux lumineux égal à
1000 lumens.
1. On fixe l’angle d’émission et on la situe dans l’un des plans de symétrie du luminaire.
2. On trouve le point d’intersection de la courbe photométrique et de la droite d’émission.
3. On trace le cercle qui a pour centre : le centre optique et qui passe par le point trouvé.
4. On lit la valeur de l’intensité lumineuse qui est situé sur l’axe vertical soit directement s’il est
déjà existante,soit par interpolation s’il est entre deux valeurs existantes.
1. L’intensité lumineuse réelle dans une direction donnée par la relation suivante :
2. L’éclairement en un point P situé à une distance h pour une direction donnée, par la relation
suivante :
Elle indique aussi le rendement du luminaire, qui est défini comme le rapport du flux lumineux
sortant du luminaire dans les conditions usuelles d'emploi, au flux qu'émettrait la lampe (ou
l'ensemble des lampes) équipant ce luminaire, dans des conditions de température et d'alimentation
spécifiées par les normes en vigueur.
Par exemple dans le cas des allées de supermarchés illuminées par un jeu de luminaires équipés de
tube fluorescent (pas d'éclairage d'accentuation), on choisira des luminaires éclairant plus fortement
les rayonnages (300 lux à assurer) que le sol (150 lux à assurer). Dans beaucoup de commerces, tels
que les magasins d'habillement, on essaiera de fournir un éclairage vertical important.
La hauteur du local peut aussi influencer le choix du luminaire où l'optique permet une distribution
extensive, symétrique, asymétrique, intensive en modifiant le niveau d'éclairement, l'uniformité, ...
5. La classe photométrique :
La courbe photométrique classe les luminaires en différentes classes A,B,C,D…….T selon la capacité
de diffuser la lumière dans les différentes régions de l’espace comme il est indiqué dans le tableau et
la figure suivante :
Par conséquent chaque luminaire sera défini complétement par le tableau suivant :
6. Exemples :
Ci-après quelques exemples caractéristiques de courbes photométriques :
7. Cas particuliers :
Il existe des cas particuliers comme pour le projecteur où on utilise des courbes photométriques en
coordonnées cartésiens, car l’utilisation des courbes polaires n’est pas suffisant du fait que les
faisceaux lumineux sont très étroits.
III. La courbe d’éclairement :
1. Le cône de lumière :
Pour la plupart des luminaires décoratifs, on utilise un diagramme d’éclairement appelée cône de
lumière où apparaissent :
• l'angle d'ouverture du faisceau,
• les niveaux d'éclairement dans l'axe de l'appareil,
• la dimension des plages éclairées, à différentes distances de la source lumineuse (de 1 à 4 m).
Le cône de lumière permet, en fonction de la distance du source lumineuse ,de déterminer:
Exemple :
NB :L’éclairement varie d’une facon inversement proportionnelle par rapport à la distance, donc :
Plus on s'éloigne de la lampe, plus la surface éclairée est grande, moins la surface reçoit de flux
lumineux.
2. La courbe d’éclairement en fonction de la durée d’utilisation :
Le niveau d’éclairement dans un local n’est pas constant dans le temps. Il diminue progressivement en
raison de différents phénomènes :
• l’empoussièrement et le vieillissement des luminaires,
• l’usure des lampes,
• l’empoussièrement et le vieillissement des parois du local.
Pour cette raison on distingue trois types d’éclairements :
N.B : les éclairements à maintenir sont les valeurs minimales pour l’exécution de la tâche visuelle
correspondant au type d’activité défini. En aucun cas on ne devra descendre en dessous de cette valeur.
On trouvera l’éclairement moyen à maintenir dans les tableaux détaillés des “Recommandations
relatives à l'éclairage intérieur” de l'Association Française de l'Eclairage. Quelques exemples sont
donnés dans le tableau ci-dessous.
IV. La courbe spectrale :
La lumière émise par une source lumineuse est constituée d'un ensemble de radiations élémentaires
(violet, bleu, vert, jaune, orange, rouge) . C'est la proportion de chacune de ces radiations qui
déterminera la coloration de la source lumineuse.
La courbe spectrale montre la composition spctrale d’une source lumineuse.Il permet de déterminer
pour chaque source lumineuse :
• Sa couleur apparente.
• Sa qualité de lumière(plus le spectre est plein, il se rapproche de la lumière du soleil IRC=100).
• Son flux lumineux (Puissance lumineuse).
Exemple de courbes spectrales :
V. L’abaque de luminance :
L’abaque de luminance est utilisé pour évaluer l’éblouissement direct de chaque appareil.Il est
constitué de :
• Courbes de luminance sous différentes angles d’observation de 45° à 85° ,pour les deux plans
de symétrie(longitudinal et transversale).
• Courbes limites de luminance qui déterminent la zone où la luminance de l’appareil ne constitue
pas un éblouissement.
Cette abaque définit les limites de luminance acceptables sans éblouissement en fonction du :
• Niveau d'éclairement.
• Des exigences visuelles du travail effectué qui sont caractérisés par des classes de qualité.
Pour que le niveau d’éblouissement soit acceptable, les courbes de luminance pour les deux plans de
symétrie doivent être à gauche des courbes limites quel que soit l’angle d’observation.Sinon il faut
définir les angles d’observation qui permettent une vision acceptable.
Pour notre exemple : le niveau d’éblouissement est acceptable pour des angles d’observations de 45°
à 62°.
Remarque :
1. L’angle d’observation dépend de la hauteur des luminaires et de la longueur(ou largeur) de la
pièce comme il est montré dans la figure suivante :
2. Les classes de qualité qui déterminent les exigences visuelles de la tâche effectuée sont
montrés dans le figure suivante :
VI. Conclusion:
la bonne compréhension de ces courbes photométriques nous permet de bien choisir les sources
lumineuses adaptés aux exigences du cahier de charge.