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net/publication/251013707
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Samir BOUAM
Hôpital Cochin (Hôpitaux Universitaires Paris Centre)
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RÉSUMÉ. Ce travail porte sur les concepts et méthodes visant à maîtriser la production et la
qualité de l’information médicale à l’hôpital, plus particulièrement des données nécessaires à
la production des groupes homogènes de malades (GHM) dans le cadre du PMSI. La
définition du produit (le GHM) a évolué en termes de qualité requise (2004) puis en termes de
délai de production (2007), imposant de revoir profondément les méthodes de production.
Plusieurs aspects théoriques de la science de la qualité, de la productique et de l’analyse par
processus sont examinés, et l’intérêt de leur transposition au domaine de l’information
médicale est évalué. Un exemple d’application de cette nouvelle approche est proposé, selon
un modèle général de production de l’information médicale en assurance qualité (PRIMAQ),
et illustré par l’un de ses éléments : la production de comptes-rendus d’hospitalisation.
ABSTRACT. This paper concerns theory and methods about production and quality of medical
information in hospitals, with a special focus on data necessary in production of DRG’s.
Recent evolutions leads to more quality and shorter delays of production, so methods for
production of medical information must be reconsidered. Several views of quality science,
production theory and process analysis are investigated, and evaluation is given about their
interest on production of medical information. These new theory elements are illustrated with
a global model of quality assurance in production of medical information (PRIMAQ), and its
application to generation of medical reports.
MOTS-CLÉS : information médicale, PMSI, tarification à l’activité, productique, assurance
qualité, analyse par processus.
KEYWORDS: medical information, DRG, activity pricing, production theory, quality assurance,
process analysis.
1. Introduction
1. Nous n’abordons pas dans cet article les questions relatives à l’information donnée au
patient (loi du 4 mars 2002), mais uniquement les informations destinées à la gestion
technique du patient d’une part, et à celle de la structure d’autre part.
L’information en milieu hospitalier 11
il adapté aux nouveaux objectifs ? Quels sont les apports potentiels des concepts et
méthodes issus d’autres secteurs, voire de l’entreprise tout court ?
Ces questions sont désormais cruciales : les enjeux économiques sont majeurs,
notamment depuis la mise en place de la T2A en 2004. Mais plus encore, les
nouvelles contraintes depuis 2007 en termes de délais de constitution, de
consolidation et de transmission des données médicalisées nécessaires à la T2A
rendent de fait obsolètes les méthodes actuellement en place dans la plupart des
hôpitaux. Il y a donc lieu de repenser profondément les méthodes de production des
informations médicales, et les conditions permettant d’assurer la qualité de celles-ci.
Le but de ce travail est d’étudier, dans le cadre d’une nouvelle approche et
partant d’une analyse globale des contraintes actuelles relatives à l’information
médicale en contexte hospitalier, les apports potentiels de la qualitique et de la
productique en termes de concepts et de méthodes. Cette approche, que l’on peut
qualifier d’ « industrielle », est illustrée par un cas concret : la production des
comptes-rendus d’hospitalisation nécessaires à un codage centralisé des diagnostics,
dans le cadre de la mise en œuvre d’une méthode globale de production des
informations médicales en assurance qualité (PRIMAQ), à l’hôpital universitaire
Paul Brousse.
2. Contexte
5. Budget théorique : ce que l’hôpital aurait dû théoriquement dépenser, compte tenu des
situations médicales réellement gérées, et sur la base d’une détermination normative du coût
de prise en charge des pathologies.
L’information en milieu hospitalier 13
Issu d’une recherche universitaire datant de la fin des années 19706, le modèle
des Diagnosis Related Groups (DRG) (groupes homogènes de malades en France :
GHM) qui donne ses fondements au PMSI consiste à classer des séjours hospitaliers
dans des catégories homogènes – dans certaines limites – à la fois du point de vue
médical et de celui des coûts. En d’autres termes, ce modèle permet de donner une
valeur économique à un séjour hospitalier, sur la base d’une description normalisée
du problème médical effectivement géré et d’un algorithme lui affectant un coût
normatif.
Dès lors que ce coût normatif autorise le calcul d’un prix, cette méthode peut être
utilisée comme moyen de financement prospectif. Elle a été utilisée en ce sens pour
les hôpitaux du programme Medicare7 à partir de 1983, et pour le secteur MCO des
hôpitaux publics et PSPH à partir de 2004 dans le cadre de la T2A. L’intérêt de la
méthode, outre de tendre vers l’équité de financement pour les structures
(homogénéisation du coût de production), est qu’elle offre pour l’opérateur financier
une visibilité sur les pathologies prises en charge, mais aussi la possibilité de
normaliser le coût de prise en charge en fonction du problème médical posé.
12. Les contrôles internes sont devenus obligatoires selon les dispositions de l’article 4-11 de
l’arrêté du 20 septembre 1994.
13. Circulaire DH/PMSI/96 n° 156 du 1er mars 1996 relative au calendrier et aux modalités de
transmission des données médicales, administratives et comptables nécessaires à l’utilisation
du PMSI pour la campagne budgétaire 1997 des établissements de santé sous compétence
tarifaire de l’État.
14. PDCA : Plan, Do, Check, Action, les quatre étapes du cycle d’amélioration continue de la
qualité de Deming.
L’information en milieu hospitalier 17
15. Démarche initiée par l’American Institute of Electrical Ingeneers auprès d’autres
organisations industrielles, dans le but de promouvoir une organisation nationale apte à
définir des standards industriels communs.
20 SAS – 10/2007. Systèmes d’information et santé
effet, ces dernières ont plus vocation à identifier des causes de non qualité (soit par
le raisonnement a priori, soit par l’observation et le traitement d’indicateurs) puis à
agir sur les causes identifiées, donc en amont. Au demeurant, la stratégie pertinente
est probablement d’associer simultanément les deux démarches :
– mettre en place une démarche d’assurance qualité, qui permet de détecter et de
corriger dans les temps une proportion d’erreurs aussi importante que possible
(démarche ex post) ;
– analyser les erreurs détectées, et en tirer les mesures correctives sur le
processus de production afin de diminuer la fréquence de ces erreurs (démarche ex
ante).
Enfin, il reste à préciser qu’une démarche de type assurance qualité repose
également sur certaines ressources informatiques spécifiques. Elles consistent en
diverses formes de traitement, dans le but :
– de connaître en temps réel les éléments d’information à traiter ;
– de suivre également en temps réel les étapes de production de l’information, et
le statut de validation ;
– de procéder en continu aux traitements algorithmiques standards, et le cas
échéant de mettre en œuvre des traitements spécifiques ;
– et sur un autre plan, d’automatiser totalement – dans l’idéal – ces traitements et
leur édition.
Il est important de considérer que ces fonctionnalités sont, en grande partie,
distinctes de celles qui sont proposées par les logiciels standard de production des
informations médicales. La question sous-jacente est alors celle du choix d’un
logiciel adapté, et de son intégration avec l’environnement de production existant.
l’entreprise. » Cette démarche établit un lien explicite entre la valeur pour le client,
notion polymorphe et partiellement subjective d’une part, et les coûts d’autre part.
Cette valeur est exclusivement – et arbitrairement – exprimée en termes de
fonctions, lesquelles sont « l’action d’un produit ou de l’un de ses composants
exprimée exclusivement en termes de finalité. »
L’analyse fonctionnelle présente un intérêt pour l’information médicale, du fait
de l’ubiquité de traitements dont cette dernière est l’objet. L’idée est justement de ne
pas considérer uniquement l’utilisation première qui sera faite d’une information
donnée, mais de prendre en compte également ses autres utilisations potentielles, et
d’en tirer les conséquences adéquates dans la définition de ses modalités de
production. Exemples :
– Lors de l’admission ou de la sortie d’un patient, si sa provenance (ou sa
destination) est un autre établissement, l’identité de celui-ci est documenté
(informatiquement) en texte libre. Cette modalité technique autorise l’utilisation
première de cette information : la gestion et la facturation. Cependant, si l’on
souhaite étudier les flux inter-établissements de patients (analyse stratégique,
optimisation des filières…), cette donnée doit être exploitée par des méthodes
statistiques. Il s’en déduit que son recueil doit faire appel à une saisie structurée,
faisant appel à une nomenclature d’établissements.
– Les comptes-rendus d’hospitalisation ont notamment pour fonction d’informer
les correspondants des services hospitaliers des éléments de l’hospitalisation d’un
patient. Cependant, le contrôle de qualité PMSI réglementaire a pour finalité de
vérifier la réalité des informations codées qui ont été transmises à l’Assurance
maladie, sur la base du dossier du patient dont le compte-rendu d’hospitalisation est
une pièce centrale. Il y a donc lieu de normaliser la structure et le contenu de ces
documents, afin d’établir sa concordance a priori avec les données du PMSI.
– La réglementation définit de manière restrictive les diagnostics devant
obligatoirement figurer sur les résumés du PMSI. Or, tous les diagnostics du patient
on un intérêt potentiel, qu’il s’agisse de la connaissance historique d’un patient ou
d’études épidémiologiques. Aussi, il y a lieu d’adapter les modalités de production
de ces diagnostics afin que tous puissent être pris en compte (utilisation de l’attribut
« diagnostic associé documentaire. »).
Le reengineering a pour propos de « revoir fondamentalement la nature du
travail, de remettre en cause les règles établies et tous les aspects de l’organisation
afin de redéfinir radicalement les processus opérationnels pour obtenir des gains
spectaculaires dans les performances critiques que sont les coûts, la qualité, le
service et la rapidité. » L’idée sous-jacente est la redéfinition, globale et radicale,
d’une organisation de la production, dès lors que celle-ci est jugée à la fois non
satisfaisante et réfractaire à une évolution progressive.
Concernant les hôpitaux, on constate que l’un des points sensibles, dans la
production des informations médicales, est le secrétariat médical des services de
soins, impliquant les médecins, les secrétaires et partiellement les autres personnels
L’information en milieu hospitalier 31
soignants. Ces organisations sont d’une certaine complexité, mais surtout tiennent
leurs modalités de fonctionnement d’habitudes fortement ancrées dans des relations
interpersonnelles volontiers anciennes. Ceci explique la difficulté qu’il y a à obtenir
des progrès significatifs dans la production de ces secrétariats (typiquement et
s’agissant des comptes-rendus d’hospitalisation : exhaustivité, respect des délais,
consistance), à moins de procéder par une « remise à plat » radicale de
l’organisation, laquelle n’est rien d’autre qu’une forme de reengineering.
Les cas cités ici ne sont que des exemples parmi les multiples concepts et
méthodes offerts par l’univers de la productique, mais on peut déjà observer que leur
transposabilité – au moins partielle – au domaine de l’information hospitalière est à
la fois aisée et potentiellement porteuse de progrès. Au-delà, il existe un intérêt à
aborder en soi les questions de production, selon une approche complémentaire mais
distincte de la qualité, et en s’appuyant sur des représentations spécifiques et
clairement identifiées.
– la validation des données du PMSI, dans le scénario évoqué ici, fait appel au
CRH ;
– le CRH est un objet complexe en soi ;
– les conditions d’organisation en relation avec la production des CRH est
également complexe ;
– la production actuelle des hôpitaux en matière de CRH est variable, et souvent
insuffisante.
En outre, le codage de diagnostics à l’hôpital Paul Brousse étant presque
exclusivement centralisé, la normalisation de la production des CRH est une
condition préalable tant à la production du codage qu’à sa qualité. L’objectif validé
institutionnellement comporte trois points :
– exhaustivité : production d’un CRH pour 100 % des hospitalisations, toutes
formes confondues (séjour complet, partiel ou ambulatoire), pour la fin de 2007 au
plus tard ;
– délai : production dans un délai défini en référence à la sortie du patient, en
l’occurrence très court : de trois à cinq jours ouvrés ;
– consistance du CRH : normalisation de la structure du document et de son
contenu, selon un format type établi conjointement par l’Unité chargée de
l’information médicale et la Direction chargée de la qualité.
En termes de pilotage du projet, le promoteur (l’Unité chargée de l’information
médicale, nommée à l’hôpital Paul Brousse « Unité MSI ») s’est dans un premier
temps assuré la collaboration de la Direction qualité, chargée de la qualité du dossier
patient en général. Secondairement, par anticipation des réorganisations importantes
à opérer dans certains secrétariats, une structure de pilotage a été établie
institutionnellement associant, outre les deux acteurs cités, les cadres administratifs
de pôle, et un chargé de mission sur la question du lien entre les CRH et le dossier
informatique partagé.
La production elle-même repose sur un scénario précis, négocié avec chaque
service concerné et validé institutionnellement. Le cheminement de ce scénario,
illustré en figure 1, est constitué de la séquence des processus élémentaires suivants :
– la période de base est la demi-semaine (lundi-mercredi, jeudi-dimanche) ;
– l’événement déclencheur, assimilable à la commande d’un produit, est la sortie
du patient à l’intérieur d’une période donnée ;
– le jour suivant la fin de la période, la liste des sorties nominatives des patients
lors de cette période (dite « liste courante ») est éditée par l’Unité MSI en deux
exemplaires : un exemplaire est porté à l’Unité clinique productrice des CRH,
l’autre est conservée pour un usage ultérieur ;
– les médecins responsables des patients sortis dans la période dictent les CRH ;
– les secrétaires saisissent et éditent les CRH, dont un exemplaire est mis à
disposition de l’Unité MSI, au plus tard trois jours ouvrés après la fin de la période ;
38 SAS – 10/2007. Systèmes d’information et santé
– le quatrième jour après la fin de la période, l’Unité MSI collecte les CRH sur
place, contrôle l’exhaustivité d’après son exemplaire de la liste courante.
– En cas de CRH manquants, les séjours correspondants sont ajoutés à une
seconde liste dite « liste de relance ». Cette seconde liste est utilisée à chaque
collecte en rapport avec les CRH en retard, et mise à jour en fonction de la
récupération de ces derniers. Il est à noter que le retard d’une période n’entraîne pas
de perturbation significative des processus suivants (codage centralisé) dès lors que
ces retards sont quantitativement à la marge.
– Les résultats de la collecte sont saisis sur un tableau dit de « suivi de
production » regroupant plusieurs activités (voir figure 2) où l’on retrouvera, unité
clinique par unité clinique, plusieurs indicateurs : le nombre de CRH attendus, le
nombre de CRH absents du fait d’un dysfonctionnement médical, le nombre de
CRH manquants du fait d’un dysfonctionnement du secrétariat médical, le nombre
total de CRH manquants toutes causes confondues, l’exhaustivité (nombre CRH
présents rapportés au nombre de séjours), et le nombre de CRH figurant sur la liste
de relance. Tous ces indicateurs sont mentionnés pour le jour de la collecte (C0), et
une seconde fois pour le jour de la collecte suivante (C+1) intégrant ainsi les CRH
récupérés avec un retard d’une demi-semaine. Ce tableau sert à la fois au suivi de
production et à l’évaluation de la montée en charge de la production en regard des
objectifs.
– Les résultats sont portés périodiquement à la connaissance des responsables de
ces unités, ainsi qu’aux représentants des instances (chefs de pôle, président de
commission médicale, directeur).
– Les tableaux de suivi de production seront périodiquement analysés par le
comité de pilotage chargé de la production et de la qualité de l’information
médicale, lequel comité a autorité pour affirmer l’existence de dysfonctionnements
de la production, diligenter les études et audits nécessaires à l’identification des
causes, et proposer toute solution correctrice y compris en termes d’organisation des
secrétariats médicaux.
Ce scénario est en cours de généralisation pour toutes les activités
d’hospitalisation de court séjour de l’hôpital. L’évaluation initiale porte sur les deux
premiers critères, l’exhaustivité et le délai. Le troisième critère, la consistance, sera
évalué selon une méthode en cours de finalisation. Cette méthode repose sur
l’élaboration d’une fiche de non-conformité du CRH, sur un ensemble de critères
déterminés conjointement par l’Unité MSI et la Direction qualité. L’utilisation
systématique de cette fiche permettra, critère par critère, de connaître le niveau de
consistance des CRH, et ainsi de proposer des actions correctrices ciblées par unité
clinique et par type de problème.
L’information en milieu hospitalier 39
Sortie du patient
U
N
I MSI apporte MSI apporte
T
Liste 1 Liste 2 MSI récupère
E
MSI récupère CRH liste 2
M CRH liste 2 MSI récupère MSI : contrôles
S (semaine -1) CRH liste 1 MSI apporte
I MSI : contrôles Liste 1 (s+1)
6. Discussion
7. Conclusion
La montée en charge de cette nouvelle méthode globale de production en
assurance qualité se poursuit actuellement à un rythme conforme aux prévisions, ce
que l’on peut interpréter comme une manifestation d’adhésion de l’ensemble des
acteurs à la démarche. Le long – mais indispensable – travail d’information, de
communication et de préparation institutionnelle a constitué une première étape, et
la mise en œuvre de la production normalisée des CRH en constitue une seconde.
Les étapes suivantes sont notamment la mise en œuvre des processus relatifs à
l’assurance qualité des données médico-administratives, la normalisation du codage
des diagnostics, la normalisation de la structure et du contenu des CRH, le
traitement algorithmique individuel des RUM et RSS, et la validation finale des
solutions de codage en double expertise conjointe (médecin clinicien et médecin
chargé de l’information médicale). Toutes ces étapes s’accompagnent de la mise en
42 SAS – 10/2007. Systèmes d’information et santé
Remerciements
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