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Au bonheur des dames.

Etape1 :

L’œuvre d’Emile Zola, Au bonheur des dames est un roman appartenant au naturalisme 1. Elle est parue en 1883, publiée par
l’édition Hachette et éditée par George Charpentier. Au Bonheur des Dames est le 11e volume de la fresque des Rougon-Macquart,
qui en comporte vingt. Il est favorablement accueilli par la critique : on applaudit la délicatesse et la grâce de ses tableaux, son
caractère moral, la simplicité attendrissante de son dénouement.

Emile Zola née à Paris le 2 avril 1840.


Son père, un brillant ingénieur, vient s’installer et travailler à Aix-en-Provence, mais meurt alors qu’Emile a 7 ans. Emile Zola gardera
toujours de lui un souvenir admiratif dont l’image inspirera certains de ses personnages, en l’occurrence Octave Mouret, le patron
du grand magasin « Au Bonheur des Dames ». Zola fait des études de lettres classiques et désire alors d’être poète. Sa mère, qui
l’élève seule, a de plus en plus de difficultés financières et part vivre à Paris où la famille vit pauvrement. Emile s’adapte mal à cette
nouvelle vie et à la séparation d’avec ses amis. De bon élève, il devient médiocre et échoue au baccalauréat. D’un autre côté, il est
fasciné par la vie bouillonnante de la capitale et notamment les travaux réalisés par Georges Eugène Haussmann visant à embellir
Paris. Par ailleurs, il entretient d’étroites relations avec de jeunes peintres qui veulent imposer une nouvelle manière de peindre
(Cézanne, Pissarro, Manet …). En 1862, il entre dans la maison d’édition fondée par Louis Hachette. Il y fera plusieurs expériences
capitales pour son roman. En 1866, il décide de vivre de sa plume, travaille comme critique littéraire et journaliste politique, et
collabore dès 1868 aux journaux d’opposition à l’Empire de Napoléon III. Parallèlement, il délaisse la poésie, se met à la prose et
multiplie également les articles de journaux par lesquels il cherche à imposer sa conception nouvelle du roman, sous le nom de
Naturalisme.
1
Les principes du roman naturaliste : selon les règles de la méthode expérimentale, il s'agit de préciser les conditions initiales de vie puis
d'observer minutieusement comment le comportement de l'individu ou de la société se détermine à partir des contraintes auxquelles ils sont
soumis (hérédité, éducation, physiologie, milieu social).
Il meurt le 29 septembre 1902 à Paris

Etape 2 :

L’intrigue du Bonheur des Dames se déroule d’un lundi du début d’octobre 1864 à un lundi de février 1869. Sauf exception, Zola ne
donne pas de précisions de dates. Il se contente, le plus souvent, d’expressions du type : « la douce et pâle journée d’octobre », « le
lendemain à sept heures et demie », « chaque samedi, de quatre à six ». Seules quelques références à des événements comme la
percée de la rue du Dix-Décembre, réalisée en 1868-1869, ancrent le récit dans la réalité. Les principaux lieux de l’histoire sont le
magasin « Au Bonheur des dames » et la demeure de madame Desforges, maîtresse d’Octave Mouret.  Il y a d’autres lieux évoqués
comme les boutiques de Baudu, Robineau et Bourras. 
Etape 3 :

 Octave Mouret
C’est un brillant meneur, un héros presque parfait que son amour malheureux rend encore plus sympathique. Le romancier
accumule sur lui les qualités physiques et morales. Beau garçon, séducteur, élégant, éloquent, gai, confiant dans l’avenir. Etalagiste
de génie, homme d’action et d’affaires, audacieux, novateur, imaginatif, fantaisiste, foisonnant d’idées, mais aussi plein de logique
et de raison, doté d’une intelligence vive et pratique.
 Denise Baudu
Elle est le type de la femme idéale, à la fois sœur, épouse et mère, douce et discrète mais d’une volonté efficace, charmante mais
fort courageuse et surtout pitoyable à toute douleur : « Elle apportait tout ce qu’on trouve de bon chez la femme, le courage, la
gaîté, la simplicité ». Zola a voulu en faire un modèle de vertu : elle est honnête et méritoire. Le travail lui a donné une assurance
tranquille et le goût des réalités. Zola voit en Denise la femme de l’avenir ; il incarne en elle sa croyance au triomphe du courage et
de la vertu. Tout en elle révèle la simplicité. Le charme de Denise échappe à la mode. « Elle a gardé « la saveur de son origine »,
résume Mouret (p. 350).
Image de cœur (car c’est une histoire d’amour)
Image de grand magasin (car la plupart du roman se passe dans un magasin)
Image de valise (car Denise et ses frères ont déménagé)
Image d’argent (car Octave Mouret est très riche)

Etape 4 :

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