Abidli Foundation -Centre de soutien scolaire-

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Sujet :
Dans Les Paradis de sable, Jean-Charles Harvey écrit :
« On Parle souvent de sacrifier la liberté de chacun à la liberté collective. Stupidité ! Il n’y a
pas de liberté collective : il n’y a que des libertés individuelles. »
Qu’en pensez-vous ?
Vous développerez, à ce propos, un point de vue argumenté en insistant sur la (ou les)
signification(s) qu’a le mot « liberté » pour vous.

La vie en société suppose une limitation des libertés de chacun. L’abus

de droit ou l’encadrement des droits de l’homme constituent des illustrations de cette
limitation. Dans ce cadre d’idée Harvey affirme : «« On Parle souvent de sacrifier la
liberté de chacun à la liberté collective. Stupidité ! Il n’y a pas de liberté collective : il n’y a
que des libertés individuelles. »
Alors à quelles limites cette affirmation est juste.
Certes, La vie en société est une menace pour notre liberté. En effet la liberté
peut se définir dans un premier temps, sur le mode de l’immédiateté, comme la liberté de faire
ce que nous voulons, sans limite, alors être libre serait pouvoir agir et parler conformément à
notre volonté, au delà de toute obligation ou interdiction. Dans la mesure où notre lieu de vie
qu’est la société constitue un système, une organisation humaine faite de lois et d’habitudes
qui sont autant de sources de pression pour la personne, voire une menace pour la liberté,
ainsi vivre en société oblitère nos chances de liberté.
Toutefois, si la société accable notre liberté, peut on dire qu’une liberté absolue,
débridée de toute contrainte conduit vers notre bonheur, est ce vivre selon les lois de la nature
est l’objectif de l’homme, évidemment il y a une grande différence entre la liberté et
l’anarchie, et comme il dit Montesquieu « la liberté est le droit de faire tout ce que les lois
permettent » donc il n’ y a pas une liberté absolue mais une liberté conditionnée par la
religion , la loi et les valeurs ethniques de la société. La liberté implique un certain savoir
donc il faut être au sein d’une société pour l’acquérir.
Donc en guise de conclusion on peut dire que la liberté ne se donne pas mais elle s’arrache,
c’est pour quoi il faut être plusieurs pour la protéger mais pour assurer la sécurité de la
communié il faut aussi respecter les lois.
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