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PROPOSITION DE PISTE DE CORRECTION DE LA PREMIERE

PRODUCTION DU SECOND SEMESTRE

1ereD

SUJET 1

La liberté nous autorise-t-elle à tout faire ?

Clarification conceptuelle

La liberté /être libre: la liberté est la possibilité d’agir selon ses propres choix,
sans avoir à en référer à une autorité quelconque. Etre libre, c’est ne pas être
sous la contrainte ou sous la soumission voire la servitude de quelqu’un ou
d’une autorité. La liberté est également l’indépendance de l’esprit vis-à-vis du
monde extérieur ou d’autrui.

Faire ce qu’on veut / tout faire : faire ce que l’on veut, c’est agir sans
restriction, sans limite ou sans aucune contrainte. C’est également l’état d’une
personne agissant sans aucune limite extérieure.

Problématique: l’homme libre est-il celui qui obéit à sa volonté ?/ la liberté


nous autorise-t-elle à tout faire ? En quoi l’homme libre est-il celui qui fait sa
volonté ? Cependant, n’a-t-il pas de restriction à la volonté de l’homme dans une
société ?

Explication ou analyse du sujet

Thèse : être libre, ce serait faire ce que l’on veut.

- Montrer que quand on part de la définition basique de la liberté, c’est à


dire qu’on pense la liberté à un niveau physique; on se rend compte
effectivement que la liberté c’est une certaine absence de contraintes.
Voici comment HOBBES dans le Léviathan définit la liberté au sens
physique du terme : « La liberté n’est autre chose que l’absence de tous
les empêchements qui s’opposent à quelque mouvement, ainsi l’eau
qui est enfermée dans un vase n’est pas libre, à cause que le vase
l’empêche de se répandre ».
- Souligner dans le même ordre d’idées, qu’un homme enfermé dans une
prison n’est pas libre au sens physique du terme puisqu’il n’a pas une
certaine liberté de mouvements. Si l’on s’en tient donc au sens basique
du mot liberté; la liberté, c’est avoir la possibilité de se mouvoir comme
on veut dans l’espace.
- Montrer que la privation de la liberté de mouvement est une punition
octroyée par la société où l’on restreint la liberté physique. La liberté, au
sens physique du terme, c’est se mouvoir comme on le veut et le désire
dans l’espace, c’est donc bien quelque part faire ce que l’on veut.

Transition : Cependant, n’a-t-il pas de restriction à la volonté de l’homme dans


une société ?

Discussion du sujet

Antithèse : la liberté dans une société n’est pas la capacité de faire tout ce que
l’on veut.

- La liberté ne peut être définie comme étant la possibilité de faire tout ce


que l’on veut. Il faut sans doute mettre des restrictions dans cette
définition spontanée de la liberté.
- Montrer que la liberté est la soumission ou le respect des lois de la
société. Comme le pense Rousseau, « l’obéissance à la loi qu’on s’est
prescrite est liberté »
- Souligner que comme la liberté à l’état civil doit être limitée, il faut la
moraliser afin que les rapports humains ne soient pas délétères. Dans la
Déclaration de l’Homme d’ailleurs la liberté du citoyen est bornée par la
liberté d’autrui. Voici ce que stipule l’article IV, de la Déclaration des
Droits de l’Homme et du Citoyen de la Constitution de 1791 : « La
liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, ainsi
l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles
qui assurent aux autres membres de la société, la jouissance de ces mêmes
droits; ces bornes ne peuvent être définies que par la Loi ». Autrement dit,
la liberté à l’état civil n’est pas totale, mais elle est normalement et
idéalement la même pour tous. La liberté, c’est faire tout ce que l’on veut
sans nuire à autrui, ainsi le code de la route propose une liberté dans la
conduite mais accompagnée de limites.
- Montrer que la liberté à l’état civil ne peut pas fonctionner sans le respect
de certaines règles sociales. L’homme libre ne fait pas tout ce qu’il veut,
dans la mesure où il a le respect des lois et de la liberté des autres. Selon
Montesquieu, la liberté est le pouvoir de faire tout ce que les lois
permettent. Pour lui, la loi détermine donc les limites de la liberté.
SUJET 2:

TEXTE :
« La paix n’est pas la non-guerre. C’est une construction culturelle,
institutionnelle et sociale dont les racines plongent souvent dans l’histoire. Ce
n’est pas le résultat d’un « cessez-le-feu ». Encore moins la négation des
conflits. C’est l’art de gérer pacifiquement les conflits et cet art s’exerce à
l’échelle de l’individu lui-même, de la famille, avant de se pratiquer à l’échelle
du groupe ou de la nation. On ne construit pas la paix en niant le conflit, car ce
serait le plus sûr moyen pour que s’impose la violence. On ne la construit pas
non plus en oubliant la complexité et l’enracinement profond dans les êtres et
dans les cultures, comme mode des rapports aux autres et à soi-même. La
construction de la paix comporte quelque chose de paradoxal : être porteur de
valeurs simples mais accepter la complexité des choses. La guerre est un projet
simple, la paix un projet complexe.

Pierre CALAME, Mission possible, éd. Edima/Lieu commun, Paris 1993

Thème : La paix

Problématique : la paix est-elle l’absence de la guerre ? Un Etat de paix est-il


un Etat sans violence ? Selon Pierre CALAME, « La paix n’est pas la non-
guerre. » Selon l’auteur, la paix est tout simplement la manière pacifique de
gérer les conflits dans un Etat. En quoi la paix n’exclut-elle pas la guerre ?
Cependant, la présence de la guerre ne contredit-elle pas la paix ?

Thèse d’analyse : Selon Pierre CALAME, « La paix n’est pas la non-guerre.


C’est une construction culturelle, institutionnelle et sociale dont les racines
plongent souvent dans l’histoire. Ce n’est pas le résultat d’un « cessez-le-feu ».
Encore moins la négation des conflits. C’est l’art de gérer pacifiquement les
conflits »

Discussion positive

- Montrer qu’un Etat de paix n’est pas forcément un Etat sans violence.
- Appuyer avec l’idée selon laquelle la paix n’est pas l’absence de la guerre
mais c’est la manière de gérer les conflits dans un Etat. Affirmer que ce
qui fait qu’on parle de la paix dans un Etat, c’est sa capacité à user de la
violence pour maintenir l’ordre à l’intérieur et pour lutter contre les autres
Etats à l’extérieur. Selon Marx, la violence permet d’accoucher d’une
société libre, de renverser les rapports de classes.
- Utiliser l’idée de Trotski à Brest-Litovski lorsqu’il disait que « Tout Etat
est fondé sur la force »
- WEBER, la violence est nécessaire à l’exercice de l’autorité de l’Etat.
C’est pourquoi il dit qu’un « un Etat est une communauté qui revendique
le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire
donné »

Discussion négative

La paix suppose l’absence de tout conflit et de toute violence.

- Partir de la définition de la paix pour montrer que qui dit paix suppose
l’absence ou la négation des violences ou des conflits.
- Souligner qu’à l’intérieur d’un Etat, on peut parler de la paix lorsqu’on
note une quiétude et une harmonie entre les citoyens.
- Montrer que partout où on observe la guerre ou la violence, on ne saurait
parler de la paix. Ainsi, on peut parler de paix dans un Etat lorsqu’il n’y a
pas de guerre ou de conflit.

1ere A
SUJET 1 :

Un Etat de paix est-il un Etat sans violence ?

Clarification conceptuelle

Etat de paix : la paix est l’état de concorde, d’accord entre les citoyens, les
groupes sociaux ; l’absence de luttes sociales, de troubles sociaux. La paix est
également l’état de calme ou de tranquillité ainsi que l’absence de perturbation,
de trouble, de guerre et de conflit. L’Etat de paix est un pays, une nation qui
n’est pas en guerre. C’est aussi la situation d’un pays qui n’est pas en guerre où
règne la concorde, l’harmonie, l’interaction mutuellement positive durable.

violence : la violence désigne la force exercée pour soumettre quelqu’un contre


sa volonté. Elle est l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menace à
l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté.
Problématique: la paix est-elle l’absence de la guerre ? En quoi un Etat de paix
est-il un Etat sans violence ? Cependant, la paix exclu-t-elle réellement toute
guerre ?

Explication ou analyse du sujet

Thèse : l’Etat de paix suppose l’absence de tout conflit et de toute violence.

- Partir de la définition de la paix pour montrer que qui dit paix suppose
l’absence ou la négation des violences ou des conflits.
- Souligner qu’à l’intérieur d’un Etat, on peut parler de la paix lorsqu’on
note une quiétude et une harmonie entre les citoyens.
- Montrer que partout où on observe la guerre ou la violence, on ne saurait
parler de la paix. Ainsi, on peut parler de paix dans un Etat lorsqu’il n’y a
pas de guerre ou de conflit.
Transition : Cependant, la paix exclu-t-elle réellement toute guerre ou toute
violence ?

Antithèse : La paix n’est pas forcément l’absence de conflit ou de violence.

- Montrer qu’un Etat de paix n’est pas forcément un Etat sans violence.
- Appuyer avec l’idée selon laquelle la paix n’est pas l’absence de la guerre
mais c’est la manière de gérer les conflits dans un Etat. Selon Pierre
CALAME, « La paix n’est pas la non-guerre. C’est une construction
culturelle, institutionnelle et sociale dont les racines plongent souvent
dans l’histoire. Ce n’est pas le résultat d’un « cessez-le-feu ». Encore
moins la négation des conflits. C’est l’art de gérer pacifiquement les
conflits »
- Affirmer que ce qui fait qu’on parle de la paix dans un Etat, c’est sa
capacité à user de la violence pour maintenir l’ordre à l’intérieur et pour
lutter contre les autres Etats à l’extérieur. Selon Marx, la violence permet
d’accoucher d’une société libre, de renverser les rapports de classes.
- Utiliser l’idée de Trotski à Brest-Litovski lorsqu’il disait que « Tout Etat
est fondé sur la force »
- WEBER, la violence est nécessaire à l’exercice de l’autorité de l’Etat.
C’est pourquoi il dit qu’un « un Etat est une communauté qui revendique
le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire
donné »

SUJET2 :
Être libre, est ce faire ce qu’on veut ?

Clarification conceptuelle

La liberté /être libre: la liberté est la possibilité d’agir selon ses propres choix,
sans avoir à en référer à une autorité quelconque. Etre libre, c’est ne pas être
sous la contrainte ou sous la soumission voire la servitude de quelqu’un ou
d’une autorité. La liberté est également l’indépendance de l’esprit vis-à-vis du
monde extérieur ou d’autrui.

Faire ce qu’on veut : faire ce que l’on veut, c’est agir sans restriction, sans
limite ou sans aucune contrainte. C’est également l’état d’une personne agissant
sans aucune limite extérieure.

Problématique: l’homme libre est-il celui qui obéit à sa volonté ?/ la liberté


nous autorise-t-elle à tout faire ? En quoi l’homme libre est-il celui qui fait sa
volonté ? Cependant, n’a-t-il pas de restriction à la volonté de l’homme dans une
société ?

Explication ou analyse du sujet

Thèse : être libre, ce serait faire ce que l’on veut.

- Montrer que quand on part de la définition basique de la liberté, c’est à


dire qu’on pense la liberté à un niveau physique; on se rend compte
effectivement que la liberté c’est une certaine absence de contraintes.
Voici comment HOBBES dans le Léviathan définit la liberté au sens
physique du terme : « La liberté n’est autre chose que l’absence de tous
les empêchements qui s’opposent à quelque mouvement, ainsi l’eau
qui est enfermée dans un vase n’est pas libre, à cause que le vase
l’empêche de se répandre ».
- Souligner dans le même ordre d’idées, qu’un homme enfermé dans une
prison n’est pas libre au sens physique du terme puisqu’il n’a pas une
certaine liberté de mouvements. Si l’on s’en tient donc au sens basique
du mot liberté; la liberté, c’est avoir la possibilité de se mouvoir comme
on veut dans l’espace.
- Montrer que la privation de la liberté de mouvement est une punition
octroyée par la société où l’on restreint la liberté physique. La liberté, au
sens physique du terme, c’est se mouvoir comme on le veut et le désire
dans l’espace, c’est donc bien quelque part faire ce que l’on veut.
Transition : Cependant, n’a-t-il pas de restriction à la volonté de l’homme dans
une société ?

Discussion du sujet

Antithèse : la liberté dans une société n’est pas la capacité de faire tout ce que
l’on veut.

- La liberté ne peut être définie comme étant la possibilité de faire tout ce


que l’on veut. Il faut sans doute mettre des restrictions dans cette
définition spontanée de la liberté.
- Montrer que la liberté est la soumission ou le respect des lois de la
société. Comme le pense Rousseau, « l’obéissance à la loi qu’on s’est
prescrite est liberté »
- Souligner que comme la liberté à l’état civil doit être limitée, il faut la
moraliser afin que les rapports humains ne soient pas délétères. Dans la
Déclaration de l’Homme d’ailleurs la liberté du citoyen est bornée par la
liberté d’autrui. Voici ce que stipule l’article IV, de la Déclaration des
Droits de l’Homme et du Citoyen de la Constitution de 1791 : « La
liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, ainsi
l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles
qui assurent aux autres membres de la société, la jouissance de ces mêmes
droits; ces bornes ne peuvent être définies que par la Loi ». Autrement dit,
la liberté à l’état civil n’est pas totale, mais elle est normalement et
idéalement la même pour tous. La liberté, c’est faire tout ce que l’on veut
sans nuire à autrui, ainsi le code de la route propose une liberté dans la
conduite mais accompagnée de limites.
- Montrer que la liberté à l’état civil ne peut pas fonctionner sans le respect
de certaines règles sociales. L’homme libre ne fait pas tout ce qu’il veut,
dans la mesure où il a le respect des lois et de la liberté des autres. Selon
Montesquieu, la liberté est le pouvoir de faire tout ce que les lois
permettent. Pour lui, la loi détermine donc les limites de la liberté.

SUJET3
TEXTE :
« Tout Etat est fondé sur la force », disait un jour Trotski à Brest-Litovski. En
effet, cela est vrai ; s’il n’existait que des structures sociales d’où toute violence
serait absente, le concept d’Etat aurait alors disparu et il ne subsisterait que ce
qu’on appelle, au sens propre du terme l’ « anarchie ». La violence n’est
évidemment pas l’unique moyen normal de l’Etat – cela ne fait aucun doute -,
mais elle est son moyen spécifique. De nos jours, la relation entre Etat et
violence est tout particulièrement intime. Depuis toujours les groupements
politiques les plus divers – à commencer par la parentèle – ont tous tenu la
violence physique pour le moyen normal du pouvoir. Par contre, il faut
concevoir l’Etat contemporain comme une communauté qui, dans les limites
d’un territoire déterminé – la notion du territoire étant une de ses caractéristiques
-, revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence
physique légitime.

Max WEBER, Le savant et le politique, pp. 124-125.

Thème : La Violence / Etat et violence

Problématique : la violence est-elle nécessaire dans un Etat ? Existe-t-il une


relation entre Etat et violence ? Pour Max WEBER, « la relation entre Etat et
violence est tout particulièrement intime ». Selon Max, l’usage de la violence est
inhérent à l’Etat. En quoi la violence est-elle nécessaire dans un Etat ?
Cependant la violence est-elle réellement nécessaire dans un Etat ?

Thèse explicative :

Analyse du texte :

- Partir de l’idée que fait Max WEBER sur la violence pour montrer qu’on
ne peut concevoir l’Etat sans violence.
- Souligner que la violence est nécessaire à l’exercice de l’autorité de l’Etat.
C’est pourquoi il dit qu’un « un Etat est une communauté qui revendique
le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire
donné »
- Montrer qu’avec l’auteur, il existe une relation intrinsèque entre l’Etat et
la violence. il écrit « la relation entre Etat et violence est tout
particulièrement intime »
- Souligner que selon l’auteur, l’Etat ne saurait exister sans la violence.

Discussion positive

- Montrer avec MACHIAVEL que la violence peut se justifier si son


objectif est la paix. « un acte de justice et de douceur a souvent plus de
pouvoir sur le cœur des hommes que la violence et la barbarie »
- Souligner avec ELIOT qu’ « il y a des moments où la violence est la
seule façon dont on puisse assurer la justice sociale »
-
Discussion négative
- Montrer que la violence n’est pas un moyen parmi d’autres d’atteindre la
fin, mais le choix délibéré d’atteindre la fin par n’importe quel moyen
selon les mots de SARTRE
- Montrer que la paix ou l’ordre que l’on obtient à partir de la violence n’est
que éphémère et transitoire puisque la violence laisse toujours des
séquelles qui tôt ou tard vont renaitre.
- Illustrer avec les mots de GANDHI « Je m’oppose à la violence parce
que lorsqu’elle semble produire le bien, le bien qui en résulte n’est que
transitoire, tandis que le mal produit est permanent »

TLE D

SUJET 1

Le destin est-il une fatalité ?

Clarification conceptuelle

Le destin: le destin est un ensemble ou suite d’évènement qui doit


nécessairement se dérouler dans la vie d’un être humain. C’est une
détermination préétablie des évènements de la vie humaine par une puissance
supérieure. Le destin est une force surnaturelle qui agit sur les êtres humains et
les évènements auxquels ils doivent faire face au long de la vie. Il est alors une
succession inévitable d’évènement à laquelle personne ne peut échapper.
L’existence du destin suppose donc que rien ne se passe au hasard et que tout a
une cause prédestinée, c’est-à-dire que, les évènements ne surgissent pas à partir
de rien mais plutôt d’une force inconnue.

Fatalité : le fatalisme est une doctrine qui estime que ni l’intelligence ni la


volonté humaine ne peut modifier le cours des évènements. La fatalité est une
force ou une puissance qui s’impose et qui détermine d’avance tout ce qui
arrive.

Problématique: l’homme peut-il éviter le destin ? En quoi le destin influence-t-


il la vie de l’homme ? Mais l’homme n’a-t-il pas la possibilité d’agir sur le
destin ?

Explication ou analyse du sujet


Thèse : le destin semble être inévitable par l’homme.

- Montrer que l’homme a une existence prédéfinie selon l’essentialisme.


Pour cette doctrine, l’existence de l’homme est déterminée avant sa
naissance
- Souligner avec Shakespeare que nul ne peut échapper à son destin. Pour
lui, « le monde entier est un théâtre, et les hommes et les femmes n’en
sont que les acteurs » ; métaphore de la vie où les rôles sont déjà définis.
- Partir avec l’idée du stoïcisme selon laquelle tout ce qui arrive se
produit « selon le destin » et le destin est absolu, aussi bien concernant le
réel que concernant la pensée. Le destin, disait Chrysippe, est « une
disposition du tout, depuis l’éternité, de chaque chose suivant et
accompagnant chaque autre chose, disposition qui est inviolable »
- Affirmer avec SENEQUE que « le destin conduit celui qui l’accepte ;
celui qui refuse, il le traine »
Transition : Cependant, l’homme n’a-t-il pas la possibilité d’agir sur le
destin ?

Discussion du sujet

Antithèse : l’homme est le propre réalisateur de son destin.

- Souligner que le destin n’existe pas en réalité. Tout au plus, il y a des


conditionnements, des loyautés familiales, des forces inconscientes qui
agissent sur nos choix. Mais, en définitive, nous avons tous le choix
d’influencer notre vie.
- Affirmer avec SARTRE que « L’homme n’est que ce qu’il se fait ».
L’homme est maître de son destin et le contrôle de manière libre, ce qui lui
permet de devenir ce qu’il veut et de se définir d’après des actes réalisés
librement et consciemment.
- Dire que le destin n’est pas ce chemin tracé qu’on doit impérativement
suivre sans même se rendre compte. Mais c’est une infinité de choix qui
sont là, existant, et ce sont nos choix et nos actes qui déterminent tout ce
qu’on fait.
- Montrer que si l’homme est un être de logique et de raison, il a certainement
la capacité d’envisager le meilleur et le pire de son futur en prenant en
considération les gestes qu’il pose et les actions qu’il accomplit. On peut
affirmer avec la conception du rationalisme que l’homme a une influence
sur sa destinée.
SUJET 2 :

TEXTE :
« Pour bien se représenter le rôle immense de la religion, il faut envisager tout ce qu’elle
entreprend de donner aux hommes : elle les éclaire sur l’origine et la formation de l’univers,
leur assure, au milieu des vicissitudes de l’existence, la protection divine et la béatitude finale,
enfin elle règle leurs opinions acet leurs rites en appuyant ses prescriptions de toute son
autorité. Ainsi remplit-elle une triple fonction. En premier lieu, tout comme la science, mais
par d’autres procédés, elle satisfait la curiosité humaine, et c’est d’ailleurs par là qu’elle entre
en conflit avec la science. C’est sans doute à sa seconde mission que la religion doit la plus
grande partie de son influence. La science en effet ne peut rivaliser avec elle quand il s’agit
d’apaiser la crainte de l’homme devant les dangers et les hasards de la vie, ou de lui apporter
quelque consolation dans les épreuves. […] C’est du fait de sa troisième fonction, c’est-à-dire
quand elle formule des préceptes, des interdictions, des restrictions, que la religion s’éloigne
le plus de la science ».

Sigmund FREUD, L’avenir d’une illusion.

Thème : La religion/ religion et science

Problème posé : L’auteur soulève le rôle joué par la religion dans la vie des
hommes et le compare à celui joué par la science dans l’apaisement de la crainte
de l’homme. La science et la religion jouent-elles le même rôle dans la vie de
l’homme ? La religion rivalise-t-elle avec la science ?

Thèse explicative : Pour l’auteur, la religion et la science éclairent les hommes


sur l’origine et la formation de l’univers entre autre. Mais, la science ne peut
rivaliser avec la religion quand il s’agit d’apaiser la crainte de l’homme devant
les dangers et les hasards de la vie, ou de lui apporter quelque consolation dans
les épreuves. / Selon Freud, la religion et la science semblent faire chemin leurs
fonctions, elles s’opposent.

Analyse du texte :

- Montrer la relation ou l’objectif premier commun de la science et de la


religion lorsqu’il s’agit d’assouvir la soif de connaitre qu’éprouve
l’homme.
- Montrer qu’en dehors du point précédent qui montre que la religion joue le
même rôle que la science, lorsqu’il s’agit de l’exercice d’influence
psychologique et émotionnelle sur l’homme. Autrement dit, contrairement
à la science, la religion apaise l’angoisse des hommes et les console.
- Souligner que de par leurs principes, la religion et la science s’opposent.
Pendant que la science veut l’homme libre et raisonnable, la religion lui
demande la soumission et lui impose des interdits
- Illustrer avec un passage du texte.
Discussion positive

Le texte met en exergue les diverses missions et fonctions que s’assigne la


religion dans la vie des hommes et en quoi elle se démarque de la science.

La religion est mise en valeur dans ce texte qui fait l’apologie de la religion.

- Montrer que si à première vue la science semble jouer le même rôle que la
religion, elles s’opposent à priori.
- Montrer la science s’applique à formaliser les lois, à chercher le comment
des choses pendant que la religion donne et impose des lois sans pour
autant expliquer le pourquoi ou le comment.
- Souligner le côté inhibiteur et endormant de la religion. Karl Marx, le
dénonce en affirmant que : « la religion est l’opium du peuple ».
- La religion se présente comme un couteau à double tranchant. La religion
dans son rôle immense de pacification et d’apaisement des communautés,
est aussi source de violence et de conflits

Discussion négative

FREUD a eu le mérite de comparer la religion et la science dans leurs fonctions


auprès des hommes. Il a dénoncé le point où la religion s’éloigne de la science.

- Montrer que l’esprit humain en constante recherche de la vérité prend non


seulement par la religion, mais également par la science. On ne saurait
alors parler d’une opposition réelle entre la science et la religion.
- Souligner avec EINSTEIN que « la science sans la religion est boiteuse,
et la religion sans la science est aveugle »
- Montrer avec JEAN PAUL II que « la foi et la raison sont les deux ailes
qui permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la
vérité » et la science ne saurait exclure la religion et vice versa.

TLEA
SUJET 1:

Explique et discute ces propos de Samir AMIN : « La mondialisation


vise à faire du monde un espace où tous les hommes vivront en paix et en
harmonie. La guerre ne sera plus. L’humanité se soudera en une grande famille
sans conflit de race, de caste, de sexe, d’idéologie ou de religion. Les mots clés
du nouvel ordre mondial sont amour, paix, unité, harmonie et tolérance. »
Clarification conceptuelle

La mondialisation : la mondialisation est le processus d’ouverture de la


majorité des économies nationales sur un marché mondiale devenu planétaire.
Elle désigne l’ensemble des processus (économiques, sociaux, culturels,
technologiques, institutionnels) qui contribuent à la mise en relation des sociétés
et des individus du monde entier.

Problématique: La mondialisation est-elle source de paix ? Selon Samir


AMIN, la mondialisation a pour but de placer le monde dans un climat de paix
et d’harmonie et d’en constituer une famille. En quoi la mondialisation est-elle
un facteur d’harmonie et de paix ? Cependant, la mondialisation n’est-elle pas
parfois source de violence et de guerre ?

Explication ou analyse du sujet

Thèse : Selon Samir AMIN, la mondialisation a pour but de placer le monde


dans un climat de paix et d’harmonie et d’en constituer une famille.

- Montrer à travers l’explication de l’idée de Samir AMIN que la


mondialisation est un facteur de d’uniformisation des idéologies, de paix
et d’harmonie entre les nations du monde entier.
- Montrer que le premier objectif qui a motivé le phénomène de la
mondialisation est de faire de la planète une cité de paix. Cet objectif a été
atteint dans une certaine mesure en ce sens que l’humanité n’a pas encore
connu jusque-là une troisième guerre à l’instar des deux premières. Mieux
encore, chaque jour, les efforts se multiplient pour que toute la planète
accède à une paix durable.
- Montrer qu’au plan politique, plusieurs blocs ont été formés pour
renforcer et resserrer les liens entre les nations de la planète. Il s’agit de la
CEDEAO ; du Conseil de l’Entente ; l’UA ; l’ONU. Cela a développé
l’esprit de solidarité et d’entraide entre les nations.
- Au plan économique, l’institution des banques a pour objectif de
permettre aux pays moins avancés d’avoir facilement des financements
pour leurs projets de développement.
- Au plan social, les efforts ont été très remarquables avec les activités de
certaines institutions internationales telles que le PNUD ; l’OMS ;
l’UNICEF ; l’UNESCO ; etc… Aujourd’hui, beaucoup de maladies ont
été éradiquées du monde. La lutte contre la faim est une chose effective et
beaucoup de populations ont facilement accès à l’eau.

Transition: Cependant, cette paix n’est-elle pas illusoire ? La mondialisation


n’est-elle pas parfois source de violence et de guerre ? N’est-ce pas avec la
mondialisation que toute la planète est troublée aujourd’hui ?

Discussion du sujet

Antithèse : la mondialisation remet de plus en plus en cause la paix dans le


monde.

- Montrer que les intérêts égoïstes de certaines puissances occidentales


constituent un handicap majeur à l’instauration d’une paix durable. Ces
puissances s’intègrent maladroitement dans les affaires d’autres pays, ce
qui crée des foyers de tensions un peu partout dans le monde.
- Au plan économique, toute la richesse de la planète est concentrée aux
mains de quelques individus qui décident du sort des autres.
- Au plan social, la mondialisation a consacré la bipolarisation du monde.
Autrement dit, on observe aujourd’hui deux blocs hétérogènes et
antagonistes :le bloc des pays riches concentré dans l’hémisphère nord,
qui s’enrichissent d’avantage ; le bloc des pays pauvres logés dans
l’hémisphère sud qui, de jour en jour s’enlisent dans la pauvreté, la
misère, paupérisation. On voit clairement qu’avec la mondialisation, la
pauvreté est devenue accrue. Si le monde a évité une autre guerre à
l’échelle planétaire, cela n’a pas été possible avec certaines régions de la
planète.
- Montrer qu’aujourd’hui, la planète apparait comme cocktail de feu.
Partout on observe des foyers de tension. L’Afrique à elle seule compte
plus de trois quart (3/4) des foyers de guerre dans le monde. On se
demande ainsi si la paix visée par la mondialisation n’est pas une paix
voilée par la guerre.
- Montrer au finish que la mondialisation n’a pas permis à l’humanité
d’atteindre ses objectifs : celui de retrouver une paix durable.
SUJET 2
La démocratie est-elle effective en Afrique ?

Clarification conceptuelle

Démocratie : Etymologiquement la d démocratie vient du grec « demos » et


« kratos » qui veut dire peuple. Elle est une forme d’organisation politique
traditionnelle définie selon Abraham Lincoln comme « le pouvoir du peuple
par le peuple et pour le peuple ».

Effective : C’est ce qui existe réellement, qui a une réalité purement constatée.

Problématique : La démocratie existe-t-elle réellement en Afrique. Les pays


africains se disant démocratique sont-ils démocratiquement gouverné de façon
réelle ? La démocratie en Afrique n’est-elle pas une démocratie de façade ? La
démocratie est-elle véritablement constatée en Afrique ? Dans quelle mesure
peut-on noter des efforts de pratique de démocratie en Afrique ? Cependant la
démocratie en Afrique n’est-elle pas une pure illusion ?

Explication ou analyse du sujet

Thèse : En Afrique, on peut noter des efforts de pratique de démocratie.

- Partir de la clarification conceptuelle pour montrer que des efforts de


pratique démocratique sont constatés au niveau de certains pays africains
(Bénin, Ghana…)
- Montrer que dans ces pays, on observe le respect de certains principes
démocratiques tel que ; le respect de la Constitution et des Institutions, la
séparation des pouvoirs, l’organisation régulière des élections et
l’alternance au pouvoir ; le principe de la majorité et l’égalité devant la loi,
le respect de la liberté de pensée et d’expression, le respect des droits de
l’homme, la bonne gouvernance, le principe de la reddition des comptes
etc…
Transition : Cependant la démocratie en Afrique n’est-elle pas une pure
illusion ?

Discussion ou critique

Antithèse : La démocratie en Afrique est une pure illusion.

- Montrer que quand on observe les comportements des dirigeants


africains, ces comportements sont incompatibles avec le régime
démocratique.
- Montrer aussi qu’au plan socio-politique, certaines pratiques sont
antidémocratiques comme : les grandes électorales, les contestations
électorales, l’instabilité politique, la corruption, la mauvaise
gouvernance etc…
- Montrer aussi qu’au plan socio-économique on ne saurait parler de
véritable démocratie en Afrique dans la mesure où les populations
vivent encore dans la misère, le taux de chômage augmente dans les
pays africains, l’accès aux services vitaux est difficile. Dans ces
conditions le développement est hypothéqué. Or une démocratie qui ne
nourrit pas le peuple n’en est pas une, c’est une démocratie de façade.
- Montrer que dans les Etats démocratiques africains, il y a du désordre
comme le soulignait Platon en affirmant « partout où il y a démocratie,
il y a un bazar de constitution »
- Corneille Towou affirme : « Aujourd’hui, dans plusieurs Etats dits
démocratiques, l’arbitraire du pouvoir et la violation des droits de
l’homme sont encore frappants.». Partir de cette idée pour montrer que
les Etats de l’Afrique ne sont pas épargnés.

SUJET 3
TEXTE :
« Aujourd’hui, dans plusieurs Etats dits démocratiques, l’arbitraire du pouvoir
et la violation des droits de l’homme sont encore frappants. En Afrique, malgré
l’avancement du processus de démocratisation, les coups d’Etat n’ont pas pris fin, les
techniques se sont plus raffinées et aucun Etat ne semble capable de faire respecter le
bien commun. Les constitutions ne sont plus une protection suffisante contre la
boulimie du pouvoir. Les Etats-Unis ont envahi l’Irak et fait prisonniers des milliers de
personnes au nom des idéaux de la démocratie. Même la démocratie onusienne s’est
pervertie en un droit de veto détenue par les soi-disant démocraties du Nord et qui
créent deux niveaux de membres (...) Entre la croyance en la démocratie et la réalité
quotidienne, il y a un grand fossé. La démocratie prête le flanc à toutes sortes de
dérives autocratiques. L’on enregistre dans les Etats démocratiques de graves
dysfonctionnements électoraux et judiciaires. »
Alain-Corneille TOWOU, ‘’Aspects philosophiques de la démocratie’’in Indépendance
politique et développement en Afrique: bilan et vision du futur, edSpei Ave Maria,
Porto-Novo, 2011, P. 82.

Problématique :
Thème : Démocratie et droit de l’homme
Problème : les droits de l’homme sont-ils respectés dans les Etats
démocratiques ?
Thèse : pour l’auteur, « Aujourd’hui, dans plusieurs Etats dits démocratiques,
l’arbitraire du pouvoir et la violation des droits de l’homme sont encore
frappants. »
Annonce du plan : Comment comprendre l’auteur lorsqu’il affirme :
« Aujourd’hui, dans plusieurs Etats dits démocratiques, l’arbitraire du pouvoir et
la violation des droits de l’homme sont encore frappants. » ? Cependant, n’y a-t-
il pas des Etats démocratiques qui font l’effort de se conformer aux règles
établies ?
Analyse du texte
- Montrer dans un premier temps que dans les Etats démocratique, il y a
violation des droits de l’homme et des textes juridique.
- Illustrer avec un passage du texte « Aujourd’hui, dans plusieurs Etats
dits démocratiques, l’arbitraire du pouvoir et la violation des droits de
l’homme sont encore frappants.
- Montrer dans un second temps l’implication des grandes puissances et
institutions dans la démocratie des pays pauvre et le dysfonctionnement
de la démocratie.
- Illustrer cette idée avec un passage du texte.
- Montrer que toutes ces choses sont un frein pour le bon fonctionnement
de la démocratie. « La démocratie prête le flanc … électoraux et
judiciaires. »

Discussion positive :

- Souligner que dans les Etats démocratiques, on constate que le peuple


n’est presque rien aux yeux des élus et que l’injustice règne en
permanence.
- Evoquer le fait que dans ces Etats, les chefs sont au service des grandes
puissances qui viennent piller les ressources, provoquer des conflits
pour faire arrêter les présidents qui sont un empêchement à ce pillage
organisé. Tout ceci malheureusement sous la complicité de l’ONU.
Pourquoi ce ne sont que les chefs d’Etat africains qu’on condamne à la
CPI ?
- Montrer qu’en démocratie, tout est permis et au nom de la souveraineté,
les autorités politiques font ce qu’ils veulent : arrestations arbitraires, la
corruption, le détournement des fonds publics, les achats de consciences
et même des trucages d’élection.
Transition : Néanmoins, n’y a-t-il pas des Etats démocratiques qui font
l’effort de se conformer aux règles établies ?

Avant toute critique, l’auteur a le mérite de dénoncer les maux dont


souffre la démocratie.
Discussion négative :

Il faut reconnaitre que toutes les démocraties en Afrique ne souffrent pas


de ces problèmes; il y a des exceptions.
- Montrer qu’en démocratie, on critique les autorités. Et "Les critiques
sont le signe de la vitalité de la démocratie", avait dit Nicéphore D.
SOGLO.
- Montrer que même si les politiciens dominent le peuple, ils n’ont de
force que celle que le peuple leur donne parce que c’est le peuple qui les
hisse au sommet de l’Etat. Et, lorsque des problèmes apparaissent, on
peut oser non seulement les dénoncer mais aussi les résoudre. Au pire
des cas, on peut même décider que l’autorité quitte le pouvoir.
Comment Cyrille RAMAPHOSA est-il venu au pouvoir en Afrique du
sud ?
- Souligner avec Paul Ricœur qu’« Une démocratie n’est pas un régime
politique sans conflits, mais un régime dans lequel les conflits sont (…)
négociables. »

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