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1ereD
SUJET 1
Clarification conceptuelle
La liberté /être libre: la liberté est la possibilité d’agir selon ses propres choix,
sans avoir à en référer à une autorité quelconque. Etre libre, c’est ne pas être
sous la contrainte ou sous la soumission voire la servitude de quelqu’un ou
d’une autorité. La liberté est également l’indépendance de l’esprit vis-à-vis du
monde extérieur ou d’autrui.
Faire ce qu’on veut / tout faire : faire ce que l’on veut, c’est agir sans
restriction, sans limite ou sans aucune contrainte. C’est également l’état d’une
personne agissant sans aucune limite extérieure.
Discussion du sujet
Antithèse : la liberté dans une société n’est pas la capacité de faire tout ce que
l’on veut.
TEXTE :
« La paix n’est pas la non-guerre. C’est une construction culturelle,
institutionnelle et sociale dont les racines plongent souvent dans l’histoire. Ce
n’est pas le résultat d’un « cessez-le-feu ». Encore moins la négation des
conflits. C’est l’art de gérer pacifiquement les conflits et cet art s’exerce à
l’échelle de l’individu lui-même, de la famille, avant de se pratiquer à l’échelle
du groupe ou de la nation. On ne construit pas la paix en niant le conflit, car ce
serait le plus sûr moyen pour que s’impose la violence. On ne la construit pas
non plus en oubliant la complexité et l’enracinement profond dans les êtres et
dans les cultures, comme mode des rapports aux autres et à soi-même. La
construction de la paix comporte quelque chose de paradoxal : être porteur de
valeurs simples mais accepter la complexité des choses. La guerre est un projet
simple, la paix un projet complexe.
Thème : La paix
Discussion positive
- Montrer qu’un Etat de paix n’est pas forcément un Etat sans violence.
- Appuyer avec l’idée selon laquelle la paix n’est pas l’absence de la guerre
mais c’est la manière de gérer les conflits dans un Etat. Affirmer que ce
qui fait qu’on parle de la paix dans un Etat, c’est sa capacité à user de la
violence pour maintenir l’ordre à l’intérieur et pour lutter contre les autres
Etats à l’extérieur. Selon Marx, la violence permet d’accoucher d’une
société libre, de renverser les rapports de classes.
- Utiliser l’idée de Trotski à Brest-Litovski lorsqu’il disait que « Tout Etat
est fondé sur la force »
- WEBER, la violence est nécessaire à l’exercice de l’autorité de l’Etat.
C’est pourquoi il dit qu’un « un Etat est une communauté qui revendique
le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire
donné »
Discussion négative
- Partir de la définition de la paix pour montrer que qui dit paix suppose
l’absence ou la négation des violences ou des conflits.
- Souligner qu’à l’intérieur d’un Etat, on peut parler de la paix lorsqu’on
note une quiétude et une harmonie entre les citoyens.
- Montrer que partout où on observe la guerre ou la violence, on ne saurait
parler de la paix. Ainsi, on peut parler de paix dans un Etat lorsqu’il n’y a
pas de guerre ou de conflit.
1ere A
SUJET 1 :
Clarification conceptuelle
Etat de paix : la paix est l’état de concorde, d’accord entre les citoyens, les
groupes sociaux ; l’absence de luttes sociales, de troubles sociaux. La paix est
également l’état de calme ou de tranquillité ainsi que l’absence de perturbation,
de trouble, de guerre et de conflit. L’Etat de paix est un pays, une nation qui
n’est pas en guerre. C’est aussi la situation d’un pays qui n’est pas en guerre où
règne la concorde, l’harmonie, l’interaction mutuellement positive durable.
- Partir de la définition de la paix pour montrer que qui dit paix suppose
l’absence ou la négation des violences ou des conflits.
- Souligner qu’à l’intérieur d’un Etat, on peut parler de la paix lorsqu’on
note une quiétude et une harmonie entre les citoyens.
- Montrer que partout où on observe la guerre ou la violence, on ne saurait
parler de la paix. Ainsi, on peut parler de paix dans un Etat lorsqu’il n’y a
pas de guerre ou de conflit.
Transition : Cependant, la paix exclu-t-elle réellement toute guerre ou toute
violence ?
- Montrer qu’un Etat de paix n’est pas forcément un Etat sans violence.
- Appuyer avec l’idée selon laquelle la paix n’est pas l’absence de la guerre
mais c’est la manière de gérer les conflits dans un Etat. Selon Pierre
CALAME, « La paix n’est pas la non-guerre. C’est une construction
culturelle, institutionnelle et sociale dont les racines plongent souvent
dans l’histoire. Ce n’est pas le résultat d’un « cessez-le-feu ». Encore
moins la négation des conflits. C’est l’art de gérer pacifiquement les
conflits »
- Affirmer que ce qui fait qu’on parle de la paix dans un Etat, c’est sa
capacité à user de la violence pour maintenir l’ordre à l’intérieur et pour
lutter contre les autres Etats à l’extérieur. Selon Marx, la violence permet
d’accoucher d’une société libre, de renverser les rapports de classes.
- Utiliser l’idée de Trotski à Brest-Litovski lorsqu’il disait que « Tout Etat
est fondé sur la force »
- WEBER, la violence est nécessaire à l’exercice de l’autorité de l’Etat.
C’est pourquoi il dit qu’un « un Etat est une communauté qui revendique
le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire
donné »
SUJET2 :
Être libre, est ce faire ce qu’on veut ?
Clarification conceptuelle
La liberté /être libre: la liberté est la possibilité d’agir selon ses propres choix,
sans avoir à en référer à une autorité quelconque. Etre libre, c’est ne pas être
sous la contrainte ou sous la soumission voire la servitude de quelqu’un ou
d’une autorité. La liberté est également l’indépendance de l’esprit vis-à-vis du
monde extérieur ou d’autrui.
Faire ce qu’on veut : faire ce que l’on veut, c’est agir sans restriction, sans
limite ou sans aucune contrainte. C’est également l’état d’une personne agissant
sans aucune limite extérieure.
Discussion du sujet
Antithèse : la liberté dans une société n’est pas la capacité de faire tout ce que
l’on veut.
SUJET3
TEXTE :
« Tout Etat est fondé sur la force », disait un jour Trotski à Brest-Litovski. En
effet, cela est vrai ; s’il n’existait que des structures sociales d’où toute violence
serait absente, le concept d’Etat aurait alors disparu et il ne subsisterait que ce
qu’on appelle, au sens propre du terme l’ « anarchie ». La violence n’est
évidemment pas l’unique moyen normal de l’Etat – cela ne fait aucun doute -,
mais elle est son moyen spécifique. De nos jours, la relation entre Etat et
violence est tout particulièrement intime. Depuis toujours les groupements
politiques les plus divers – à commencer par la parentèle – ont tous tenu la
violence physique pour le moyen normal du pouvoir. Par contre, il faut
concevoir l’Etat contemporain comme une communauté qui, dans les limites
d’un territoire déterminé – la notion du territoire étant une de ses caractéristiques
-, revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence
physique légitime.
Thèse explicative :
Analyse du texte :
- Partir de l’idée que fait Max WEBER sur la violence pour montrer qu’on
ne peut concevoir l’Etat sans violence.
- Souligner que la violence est nécessaire à l’exercice de l’autorité de l’Etat.
C’est pourquoi il dit qu’un « un Etat est une communauté qui revendique
le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire
donné »
- Montrer qu’avec l’auteur, il existe une relation intrinsèque entre l’Etat et
la violence. il écrit « la relation entre Etat et violence est tout
particulièrement intime »
- Souligner que selon l’auteur, l’Etat ne saurait exister sans la violence.
Discussion positive
TLE D
SUJET 1
Clarification conceptuelle
Discussion du sujet
TEXTE :
« Pour bien se représenter le rôle immense de la religion, il faut envisager tout ce qu’elle
entreprend de donner aux hommes : elle les éclaire sur l’origine et la formation de l’univers,
leur assure, au milieu des vicissitudes de l’existence, la protection divine et la béatitude finale,
enfin elle règle leurs opinions acet leurs rites en appuyant ses prescriptions de toute son
autorité. Ainsi remplit-elle une triple fonction. En premier lieu, tout comme la science, mais
par d’autres procédés, elle satisfait la curiosité humaine, et c’est d’ailleurs par là qu’elle entre
en conflit avec la science. C’est sans doute à sa seconde mission que la religion doit la plus
grande partie de son influence. La science en effet ne peut rivaliser avec elle quand il s’agit
d’apaiser la crainte de l’homme devant les dangers et les hasards de la vie, ou de lui apporter
quelque consolation dans les épreuves. […] C’est du fait de sa troisième fonction, c’est-à-dire
quand elle formule des préceptes, des interdictions, des restrictions, que la religion s’éloigne
le plus de la science ».
Problème posé : L’auteur soulève le rôle joué par la religion dans la vie des
hommes et le compare à celui joué par la science dans l’apaisement de la crainte
de l’homme. La science et la religion jouent-elles le même rôle dans la vie de
l’homme ? La religion rivalise-t-elle avec la science ?
Analyse du texte :
La religion est mise en valeur dans ce texte qui fait l’apologie de la religion.
- Montrer que si à première vue la science semble jouer le même rôle que la
religion, elles s’opposent à priori.
- Montrer la science s’applique à formaliser les lois, à chercher le comment
des choses pendant que la religion donne et impose des lois sans pour
autant expliquer le pourquoi ou le comment.
- Souligner le côté inhibiteur et endormant de la religion. Karl Marx, le
dénonce en affirmant que : « la religion est l’opium du peuple ».
- La religion se présente comme un couteau à double tranchant. La religion
dans son rôle immense de pacification et d’apaisement des communautés,
est aussi source de violence et de conflits
Discussion négative
TLEA
SUJET 1:
Discussion du sujet
Clarification conceptuelle
Effective : C’est ce qui existe réellement, qui a une réalité purement constatée.
Discussion ou critique
SUJET 3
TEXTE :
« Aujourd’hui, dans plusieurs Etats dits démocratiques, l’arbitraire du pouvoir
et la violation des droits de l’homme sont encore frappants. En Afrique, malgré
l’avancement du processus de démocratisation, les coups d’Etat n’ont pas pris fin, les
techniques se sont plus raffinées et aucun Etat ne semble capable de faire respecter le
bien commun. Les constitutions ne sont plus une protection suffisante contre la
boulimie du pouvoir. Les Etats-Unis ont envahi l’Irak et fait prisonniers des milliers de
personnes au nom des idéaux de la démocratie. Même la démocratie onusienne s’est
pervertie en un droit de veto détenue par les soi-disant démocraties du Nord et qui
créent deux niveaux de membres (...) Entre la croyance en la démocratie et la réalité
quotidienne, il y a un grand fossé. La démocratie prête le flanc à toutes sortes de
dérives autocratiques. L’on enregistre dans les Etats démocratiques de graves
dysfonctionnements électoraux et judiciaires. »
Alain-Corneille TOWOU, ‘’Aspects philosophiques de la démocratie’’in Indépendance
politique et développement en Afrique: bilan et vision du futur, edSpei Ave Maria,
Porto-Novo, 2011, P. 82.
Problématique :
Thème : Démocratie et droit de l’homme
Problème : les droits de l’homme sont-ils respectés dans les Etats
démocratiques ?
Thèse : pour l’auteur, « Aujourd’hui, dans plusieurs Etats dits démocratiques,
l’arbitraire du pouvoir et la violation des droits de l’homme sont encore
frappants. »
Annonce du plan : Comment comprendre l’auteur lorsqu’il affirme :
« Aujourd’hui, dans plusieurs Etats dits démocratiques, l’arbitraire du pouvoir et
la violation des droits de l’homme sont encore frappants. » ? Cependant, n’y a-t-
il pas des Etats démocratiques qui font l’effort de se conformer aux règles
établies ?
Analyse du texte
- Montrer dans un premier temps que dans les Etats démocratique, il y a
violation des droits de l’homme et des textes juridique.
- Illustrer avec un passage du texte « Aujourd’hui, dans plusieurs Etats
dits démocratiques, l’arbitraire du pouvoir et la violation des droits de
l’homme sont encore frappants.
- Montrer dans un second temps l’implication des grandes puissances et
institutions dans la démocratie des pays pauvre et le dysfonctionnement
de la démocratie.
- Illustrer cette idée avec un passage du texte.
- Montrer que toutes ces choses sont un frein pour le bon fonctionnement
de la démocratie. « La démocratie prête le flanc … électoraux et
judiciaires. »
Discussion positive :