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-Elle tricote
pendant toute la
pièce.
Eurydice - Vieille femme -Bonne, digne et aimante
-Elle n’est d’aucun
secours pour
Créon.
-A élevé Ismène
La nourrice
et Antigone
Il ne peut rien
Le page - Trop petit
pour Créon
-Solitaire.
-Il viendra
annoncer la mort
Le messager - Garçon pâle de Hémon.
-N’a pas envie de
bavarder et de se
mêler aux autres.
-Ils jouent aux
cartes
Ils ne sont pas de mauvais bougres. -Ils ont des
- Hommes rougeauds femmes, des
-Ils ont la conscience tranquille.
-Chapeaux sur la enfants et de
Les gardes nuque -Ils sont dépourvus de toute petits ennuis.
imagination.
-Sentent l’ail, le cuir -Ce sont les
et le vin rouge -Toujours satisfaits d’eux-mêmes et de auxiliaires
la justice toujours innocents
de la justice de
Créon.
1. Résumé de l’œuvre.
Le Mythe d’Œdipe
La légende d'Œdipe est un mythe grec. Un oracle avait prédit au roi de Thèbes, Laïos,
que s'il avait un fils, celui-ci tuerait son père et épouserait sa mère, Jocaste. Quand
Œdipe naquit, Laïos l'abandonna, mais des bergers le recueillirent et le portèrent au roi
de Corinthe, Polybos, qui l'éleva. Adulte, Œdipe alla consulter l'oracle de Delphes qui lui
conseilla de ne pas retourner dans son pays s'il ne voulait pas être amené à tuer son
père et épouser sa mère. Il décida de s’enfuir et, en chemin, tua un vieillard, qui se
révéla être son père. Puis on le fit roi, et celle qu'il épousa fut, sans le savoir, Jocaste sa
mère. Ils eurent 4 enfants. Quand ils surent la vérité, Jocaste se pendit et Œdipe se creva
les yeux.
2. Résumé de la pièce
Créon, frère de Jocaste et nouveau roi, a décidé de n'offrir de sépulture qu'à Étéocle et
non à Polynice, qualifié de traître : quiconque osera enterrer le corps sera puni de mort.
Mais Antigone refuse et se rend plusieurs fois auprès du corps de son frère et tente de
l’enterrer. Ismène refuse de la suivre, craignant sa propre mort.
Antigone est condamnée à être enterrée vivante. Créon apprend que son fils, Hémon,
fiancé d'Antigone, s'est laissé enfermer auprès de celle qu'il aime. Antigone s'est pendue
aux fils de sa ceinture et Hémon s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la
disparition de son fils, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
Antigone rentre au palais à l’aube, elle rencontre sa nourrice qui lui demande d’où elle
vient et la soupçonne d’avoir un amoureux. Antigone la persuade qu’elle n’en a pas.
Ismène se réveille tôt elle aussi, contrairement à ses habitudes. Elle veut empêcher sa
sœur d’aller enterrer le cadavre de Polynice et l’en dissuader. Elle fonde toute son
argumentation sur sa peur de Créon, des attitudes violentes des habitants de Thèbes.
Elle a surtout peur de souffrir et de mourir. Antigone rejette tous les arguments de sa
sœur qui doit l’aider car enterrer leur frère est leur devoir.
Scène 3 : Antigone – la nourrice
Antigone fait ses adieux à Hémon : elle lui dit de manière catégorique qu’elle ne sera
jamais sa femme et qu’ils n’auront jamais d’enfant. « l’utilisation du conditionnel »
Ismène revient pour empêcher Antigone d’aller enterrer Polynice. Cette dernière lui
avoue que, trop tard, elle l’a déjà fait le matin même.
Le garde vient informer Créon que quelqu’un a recouvert de terre le cadavre de Polynice
et qu’on a retrouvé une pelle d’enfant.
Scène 7 : Le chœur
L’histoire est à son paroxysme (Plus haut degré d’intensité d’une passion). Anouilh, à
travers le personnage du chœur, présente sa conception de la tragédie et du drame.
Les gardes capturent Antigone et l’amènent au palais. Ils discutent de la prime qu’ils
vont toucher et des plaisirs qu’ils vont s’acheter avec cet argent.
L’un des gardes informe Créon qu’ils ont surpris Antigone entrain de recouvrir le
cadavre de Polynice de terre. Créon demande des explications à Antigone qui garde le
silence.
Créon, s’étant assuré qu’Antigone n’a été vue par personne, veut étouffer l’affaire en
tuant les trois gardes à condition qu’elle se taise. Mais il s’aperçoit qu’elle est l’orgueil
d’Œdipe. Il décide alors de la convaincre de se marier et d’être heureuse. Devant son
obstination, il lui lance à la figure la réalité horrible de son père et de ses frères espérant
ainsi lui montrer que son geste est inutile et que son frère ne mérite pas ce sacrifice.
Sur ces entre faits, Ismène arrive décidée à aller enterrer son frère et à partager le sort
de sa sœur. « elle devient courageuse et décide d’aider sa sœur »
Créon appelle ses gardes qui emmènent Antigone. Ismène la suit en criant son nom.
Scène 13 : Créon – le chœur
Hémon arrive en courant, il supplie son père de sauver Antigone car il est le roi ; il peut
tout. Créon lui montre que désormais, il ne peut plus rien pour elle. Hémon sort comme
un fou.
Le chœur reproche à Créon d’avoir blessé Hémon à mort. Créon répète qu’il ne peut plus
rien faire.
Le garde informe Créon que les habitants envahissent le palais. Créon, le chœur, deux
gardes sortent aux portes.
Antigone seule avec le garde, veut savoir comment on meurt. Le garde évite de répondre
préférant parler de sa condition de garde et de ses soucis. Antigone lui demande d’écrire
une lettre pour elle : cette lettre montre qu’Antigone est consciente que son acte et sa
mort sont absurdes et qu’elle regrette de les avoir tous faits souffrir.
Scène 18 : le chœur
Le chœur entre sur scène annoncé que c’est fini et que c’est le tour de Créon et des
autres.
Le messager vient annoncer la mort d’Antigone et le suicide de Hémon qui s’est planté
une épée dans le ventre.
Le chœur annonce à Créon que sa femme Eurydice s’est donné la mort elle aussi : elle
s’est coupé la gorge. Créon est anéanti (désespérer m/ph) mais il est roi et il doit
continuer à faire son travail.
Scène 21 : le chœur
Le chœur commente les évènements : l’histoire s’est terminée exactement comme il l’a
annoncé. Seuls les gardes continuent à mener leurs futiles petites vies.