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Facette Nouvelle Fraîcheur

La facette olfactive « nouvelle fraicheur ». L’audace et la nouveauté


obtenues par les matières premières de synthèse ! Bien que les amoureux
du parfum n’apprécient guère le nom quelque peu barbare de la molécule,
la nouvelle fraîcheur qu’ils aiment tant est née du dihydromyrcénol.
Découverte en laboratoire dans les années 70, elle fut utilisée tout d’abord
pour procurer la douce odeur de « propre » aux lessives et produits
d’entretien…Pourtant, en 1988 Davidoff trouvera la formule magique qui
fera aimer cette nouvelle fraicheur grâce à son emblématique parfum
Cool Water. Depuis le succès fulgurant de Davidoff, de nombreux
parfums masculins se sont engouffrés dans la brèche, pardon la brise
fraîche ! Sans compter ces dames qui, depuis CK One, leur ont volé la
nouvelle fraicheur pour des fragrances résolument plus originales...
Le dihydromyrcénol : la naissance de
cette nouvelle vague de fraîcheur
Bien sûr en tant qu’amoureux des fragrances aux jus naturels de matières
premières végétales, il est parfois bien difficile d’entendre que cette
vague pure et fraiche ondulant dans notre cou vient d’une molécule de
synthèse.
Pourtant le travail des chimistes en ce qui concerne les molécules
olfactives de synthèse a considérablement fait changer la parfumerie et
les senteurs d’aujourd’hui. Outre le fait que ces recherches permettent
d’éviter l’utilisation de matières premières animales (l’ambre gris ou le
musc), elles permettent d’élaborer de nouveaux mélanges olfactifs afin de
continuer à séduire une clientèle en recherche constante de nouveautés
mais aussi de surprises !
Le dihydromyrcénol, molécule à l’origine de la facette nouvelle fraicheur,
est donc un pur produit de chimistes. Toutefois les fragrances délicates et
fruitées produites grâce à cette onde incisive et percutante de fraicheurs
aquatiques sont nées du talent des grands parfumeurs. Associée à des
notes d’agrumes, la nouvelle fraîcheur apportera dès 1988 un grand vent
de nouveauté dans la parfumerie...

La « nouvelle fraîcheur » : des parfums


masculins mais aussi féminins !
En 1988, un parfum va marquer un tournant décisif dans l’histoire du
dihydromycénol. Utilisée par Davidoff dans le fameux Cool Water, la
molécule va devenir bien plus qu’un agent olfactif à la bonne odeur de «
propre » ! Mélangé à des notes mentholées, du musc et du fameux boisé
cèdre, le dihydromycénol donne son nom à une toute nouvelle facette : la
« nouvelle fraîcheur ». Le jus novateur est pétillant et exaltant et il
marquera les débuts de l’onde glacée qui envahira petit à petit les parfums
masculins.
Les parfumeurs de la gente masculine, conscients de cette petite
révolution, vont se servir ainsi de la note nouvelle fraîcheur pour la
combiner avec une majorité de parfums aux notes hespéridées
aromatiques puis avec des notes vertes, tels des accords de fougère.
L’arrivée de CK One de Calvin Klein en 1994 ouvrira ces notes de
fraîcheur à un tout nouveau public féminin en attente de légèreté et d’une
nouvelle modernité...

Aujourd’hui la nécessité d’offrir des déclinaisons estivales aux parfums


classiques a propulsé la facette nouvelle fraîcheur comme une fragrance,
bien que synthétique, indispensable à la composition d’un jus moderne et
exaltant. La nouvelle fraîcheur est immédiatement associée à la vitalité et
au dynamisme de l’homme sportif et moderne mais aussi de la femme
contemporaine et active du 21ème siècle. Cette brise de fraicheur
nouvelle emporte absolument tous les parfums dans une note de tête
puissante et pétillante très aérienne pour mieux faire s’exhaler les notes
de fond et de cœur...

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