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Table des matières

19 Intégration 1
1 Intégrale d'une fonction en escalier sur un segment . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1 Fonction en escalier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Intégrale d'une fonction en escalier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2 Intégrale d'une fonction continue sur un segment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.1 Construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.2 Propriété et notation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3 Propriétés de l'intégrale d'une fonction continue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3.1 Linéarité et comparaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3.2 Valeur moyenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.3 Autre inégalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.4 Application au calcul d'aire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.5 Sommes de Riemann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
4 Primitives et intégrales d'une fonction continue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.1 Relation primitive-intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.2 Rappels sur les techniques d'intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.3 Formule de Taylor avec reste intégral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
5 Brève extension au cas des fonctions à valeurs complexes . . . . . . . . . . . . . . . 9
5.1 Intégrale d'une fonction continue sur un segment . . . . . . . . . . . . . . . 9
5.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
0 TABLE DES MATIÈRES
Chapitre 19

Intégration

1 Intégrale d'une fonction en escalier sur un segment

a, b sont deux réels tels que a < b.

1.1 Fonction en escalier

Dénition 1.1 (Subdivision).


On appelle d'ordre n ∈ N d'un segment [a, b] toute suite nie de n + 1 réels

= {x , x , x , . . . , x } tels que :
subdivision
Sn 0 1 2 n

a = x0 < x1 < · · · < xn−1 < xn = b

On dit que S = {x , x , x , . . . , x } est une de [a, b] lorsque, pour


tout k ∈ [[0, n − 1]] :
n 0 1 2 n subdivision régulière

b−a
xk+1 − xk = .
n

Remarque. Si S n est une subdivision régulière de [a, b], alors pour tout k ∈ [[0, n − 1]], on a
b−a
xk = a + k .
n

Dénition 1.2 (Fonction en escalier).


On dit qu'une fonction f : [a, b] −→ R est lorsqu' il existe une subdivision S
de [a, b] tel que :
en escalier n

f est constante sur ]x , x [ pour tout k ∈ [[0, n − 1]]


k k+1

Une telle subdivision est dite à f.


On notera E([a, b], R) l'ensemble des fonctions en escalier sur [a, b].
adaptée

Remarque. Il existe en général plus d'une subdivsion adaptée à f .


2 Intégration

1.2 Intégrale d'une fonction en escalier

Théorème-Dénition 1.1 (Intégrale d'une fonction en escalier).


Soient f ∈ E([a, b], R) et S = {x , x , x , . . . , x } une subdivision adaptée à f .
Pour tout k ∈ [[0, n − 1]] on note y la valeur de f sur ]x , x [.
n 0 1 2 n
k k k+1

 Le réel X y (x − x ) ne dépend pas de la subdivision S adaptée à f choisie.


n−1

k k+1 k n

 Ce réel est appelé Z


k=0
de f Zsur [a, b] et est noté : Z
intégrale

f (x) dx ou f (x) dx ou encore


b
f
a [a,b] [a,b]

Remarque. Z b n−1
La valeur yk (xk+1 − xk ) représente une somme d'aires algébriques de rec-
X
f (x) dx =
a k=0
tangles.

Théorème 1.1 (Propriétés de l'intégrale d'une fonction en escalier).


Soient f, g ∈ E([a, b], R), avec a 6 bZ.
: ∀λ, µ ∈ R,
Z Z
(i) Linéarité (λf + µg) = λ f +µ g
[a,b] [a,b] [a,b]

: ∀c ∈ [a, b],
Z Z Z
(ii) Relation de Chasles f+ f= f
[a,c] [c,b] [a,b]

: si f > 0 sur [a, b], alors f > 0


Z
(iii) Positivité
[a,b]

: si f 6 g sur [a, b], alors f 6 g


Z Z
(iv) Croissance
[a,b] [a,b]

:
Z Z
(v) Inégalité et valeur absolue f 6 |f |
[a,b] [a,b]

2 Intégrale d'une fonction continue sur un segment

a, b sont deux réels tels que a < b.


L'ensemble des résultats de ce paragraphe seront admis.

2.1 Construction

On va dénir l'intégrale d'une fonction continue sur un segment avec les fonctions en escalier.
Pour cela on prouve que toute fonction continue sur un segment peut être approchée par des
fonctions en escalier  inférieures  et  supérieures , puis on dénit l'intégrale de la fonction avec
celles des fonctions en escalier.
2 Intégrale d'une fonction continue sur un segment 3

Théorème 2.1 (Approximation d'une fonction continue sur un segment par des fonctions
en escalier).
Soit f : [a, b] → R une fonction continue.
,(
ϕ6f 6ψ
∀ε > 0, ∃ϕ, ψ ∈ E([a, b])
ψ−ϕ<ε

Théorème-Dénition 2.1 (Dénition de l'intégrale d'une fonction continue sur un seg-


ment).
Soit f : [a, b] → R une fonction continue.
On pose :
 E (f ) = { ϕ / ϕ ∈ E([a, b], R), ϕ 6 f } ;
Z

[a,b]

 E (f ) = { ψ / ψ ∈ E([a, b], R), ψ > f }.


Z
+

Alors : [a,b]

(i) sup (E (f )) et inf (E (f )) existent et sont nis;


(ii) sup (E (f )) = inf (E (f )).
− +
− +

Cette valeur commune est appelée de f sur [a, b] et on la note .


Z
intégrale f
[a,b]

Dénition 2.1 (Notation de l'intégrale d'une fonction continue).


Soit f : [a, b] → R une fonction continue.
Pour tous réels α, β ∈ I on note :
si α < β
Z


 f
[α,β]

si α > β
Z β Z β 
 Z

f= f (t) dt = − f
[β,α]

si α = β
α α 





 0

Remarques.

 Donc par dénition, on a f = 0 et f = − f .


Z a Z a Z b

 l'intégrale de f sur [a, b] représente l'aire algébrique de la partie du plan comprise entre
a b a

les droites d'équation x = a, x = b, (Ox) et la courbe représentative de f dans un repère


orthonormé. On l'obtient comme limite d'intégrales de fonctions en escalier.
4 Intégration

2.2 Propriété et notation

Théorème 2.2 (Propriétés de l'intégrale d'une fonction continue sur un segment).


Soient f, g : [a, b] 7→ R deux fonctions continues. Z
: ∀λ, µ ∈ R,
Z Z
(i) Linéarité (λf + µg) = λ f +µ g
[a,b] [a,b] [a,b]

: ∀c ∈ [a, b],
Z Z Z
(ii) Relation de Chasles f+ f= f
[a,c] [c,b] [a,b]

: si f > 0 sur [a, b], alors f > 0


Z
(iii) Positivité
[a,b]

: si f 6 g sur [a, b], alors f 6 g


Z Z
(iv) Croissance
[a,b] [a,b]

:
Z Z
(v) Inégalité et valeur absolue f 6 |f |
[a,b] [a,b]

3 Propriétés de l'intégrale d'une fonction continue

Dans le reste de ce chapitre, on suppose que a 6 b et non plus a < b.

3.1 Linéarité et comparaisons

Proposition 3.1 (Linéarité - Relation de Chasles).


Soient f, g : [a, b] 7→ R deux fonctions continues. Z
: ∀λ, µ ∈ R,
Z Z
(i) Linéarité (λf + µg) = λ f +µ g
[a,b] [a,b] Z[a,b]
: ∀c ∈ [a, b],
Z Z
(ii) Relation de Chasles f+ f= f
[a,c] [c,b] [a,b]

Proposition 3.2 (Positivité - Croissance).


Soient f, g : [a, b] 7→ R deux fonctions continues.Z
(i) Positivité : si f > 0 sur [a, b], alors f > 0. Si de plus, on suppose que a < b
[a,b]

et qu'il existe x ∈ [a, b] tel que f (x ) > 0, alors f > 0.


Z
0 0
[a,b]

: si f 6 g sur [a, b], alors f 6 g


Z Z
(ii) Croissance
[a,b] [a,b]

:
Z Z
(iii) Inégalité et valeur absolue f 6 |f |.
[a,b] [a,b]

Attention
Si l'on a x1 6 x2 , alors :
Z x1 Z x1
f 6 g sur [x1 , x2 ] =⇒ f (t) dt > g(t) dt.
x2 x2
3 Propriétés de l'intégrale d'une fonction continue 5

Corollaire (Nullité).
Soit f : [a, b] → R une fonctionZcontinue.
Si f est positive sur [a, b] et si f (t) dt = 0, alors f = 0 sur [a, b].
b

Corollaire (Encadrement).
Soit f : [a, b] → R une fonction continue. Notons m = inf f (x)
x∈[a,b]
et M = sup f (x)
x∈[a,b]
. On a :
Z b
m(b − a) 6 f (t) dt 6 M (b − a).
a

Remarque. En particulier, si f, g ∈ C ([a, b], R), alors :


0

Z Z
f × g 6 sup|f | × |g|.
[a,b] [a,b] [a,b]

On a aussi :
Z
f 6 (b − a) sup|f |.
[a,b] [a,b]

3.2 Valeur moyenne

Dénition 3.1 (Valeur moyenne).


Soient a < b et f : [a, b] → R une fonction continue.
La valeur moyenne de f sur [a, b] est : b −1 a f (t) dt.
Z b

Théorème 3.1 (Théorème de la moyenne).


Soit f une fonction continue sur un segment [a, b]. Alors, ol existe c ∈ ]a, b[ tel que :
Z b
1
f (c) = f (t) dt.
b−a a

3.3 Autre inégalité

Théorème 3.2 (Inégalité de Cauchy-Schwarz pour les intégrales).


Soient a < b et f : [a, b] → R une fonction continue. On a :
!2
Z b Z b Z b
f ×g 6 f2 × g2 .
a a a

Il y a égalité s'il existe λ ∈ R tel que f = λg ou g = λf (c'est-à-dire f et g sont propor-


tionnelles ou l'une des deux fonctions est nulle).
6 Intégration

3.4 Application au calcul d'aire

Proposition 3.3 (Intégrale et aire).


Soient f, g : [a, b] → R deux fonctions continues telles que f 6 g sur [a, b] et D le domaine
délimité par les courbes de f et de g, et les droites d'équation x = a, x = b alors l'aire du
domaine D est donnée par :
Z b
A(D) = (g(t) − f (t)) dt.
a

Exemple 3.1. Soient f : x 7→ x , g : x 7→ √x, déterminer l'aire de la portion de plan comprise


2

entre C et C .
f g

3.5 Sommes de Riemann

L'intégrale est dénie à partir de limites de sommes. Mais maintenant que nous savons calculer
des intégrales sans utiliser ces sommes on peut faire le cheminement inverse : calculer des limites
de sommes à partir d'intégrales.

Théorème 3.3 (Somme de Riemann).


Soit f : [a, b] → R une fonction continue, alors :
n−1 b
b−a X b − a
Z
Sn = f a+k −−−−−→ f (t) dt.
n n n→+∞ a
k=0

Remarques.
 La somme S s'appelle la associée à l'intégrale et correspond à une
subdivision régulière de l'intervalle [a, b] en n petits intervalles.
n somme de Riemann

 Le précédent théorème reste valable si la somme débute à 1 au lieu de 0 ou si la somme nit


à n au lieu de n − 1.
 Le cas le plus fréquent est le cas où a = 0, b = 1 alors b −n a = n1 et f a + k b −n a  = f nk 
et ainsi n Z 1
X1  k
Sn = f n −−−−−→ f (x) dx
n n→+∞ 0
k=1

k
f( )
n

x
0 k 1
n

Calculer la limite de la somme S .


n
1
Exemple 3.2.
X
n =
n+k
k=1
4 Primitives et intégrales d'une fonction continue 7

On a S = 21 , S = 13 + 14 , S = 41 + 15 + 61 , S = 15 + 61 + 71 + 18 ,...
1 2 3 4

La somme S s'écrit aussi S = n1 X 1 +1 . En posant f (x) = 1 +1 x , a = 0 et b = 1, on


n

n n k

reconnaît que S est une somme de Riemann. Donc


n
k=1 n

n n
1X 1 1X k

Sn = k
= f n
n 1+ n
n
k=1 k=1
Z b Z 1
1  1
−−−−−→ f (x) dx = dx = ln |1 + x| 0 = ln 2 − ln 1 = ln 2.
n→+∞ a 0 1+x
Ainsi Sn → ln 2 (lorsque n → +∞).
4 Primitives et intégrales d'une fonction continue

4.1 Relation primitive-intégrale

Théorème 4.1 (Le théorème fondamental de l'analyse).


Soit f : [a, b] → R une fonction continue. La fonction F : I → R dénie par
Z x
F (x) = f (t) dt.
a

est une primitive de f , c'est-à-dire F est dérivable et F (x) = f (x). 0

Par conséquent pour une primitive F quelconque de f :


Z b
f (t) dt = F (b) − F (a).
a

Notation. On note
b
F (x) a = F (b) − F (a).


Remarques.
1. Toute fonction continue sur un intervalle I admet des primitives sur I .
2. F (x) = f (t) dt est même a.
Z x
f
l'unique primitive de qui s'annule en
a

3. En particulier si F est une fonction de classe C alors F (t) dt = F (b) − F (a).


Z b
1 0
a

4. On évitera la notation f (x) dx où la variable x est présente à la fois aux bornes et à


Z x

l'intérieur de l'intégrale. Mieux vaut utiliser la notation f (t) dt ou f (u) du pour


Z Z x x

éviter toute confusion. a a

4.2 Rappels sur les techniques d'intégration

Théorème 4.2 (Intégration par parties).


Soient u et v deux fonctions de classe C sur un segment [a, b]. On a : 1

Z b b
Z b
0
u0 (x) v(x) dx.

u(x) v (x) dx = u(x)v(x) a −
a a
8 Intégration

Remarque. La formule d'intégration par parties pour les primitives est la même mais sans les
bornes : Z Z
u(x)v 0 (x) dx = uv − u0 (x)v(x) dx.
 

Théorème 4.3 (Changement de variable).


Soit f une fonction dénie sur un intervalle I et ϕ : J → I une bijection de classe C . 1

Pour tout a, b ∈ J : Z ϕ(b)


Z b
f ϕ(t) · ϕ0 (t) dt.

f (x) dx =
ϕ(a) a

Si F est une primitive de f alors F ◦ ϕ est une primitive de f ◦ ϕ · ϕ0



.
Exemple 4.1. √
Calculer : I et I
Z 2 Z 1
x p
1 = dx 2 = 1 − x2 dx
1 x+1 −1

4.3 Formule de Taylor avec reste intégral

Théorème 4.4 (Formule de Taylor avec reste intégral).


Soient n ∈ N, f une fonction à valeurs réelles, de classe C sur un intervalle I de R, et n+1

a ∈ I . Pour tout x ∈ I :
n x
(x − a)k (x − t)n (n+1)
X Z
f (x) = f (k) (a) + f (t) dt.
k! a n!
k=0

 Le polynôme :
n
X (X − a)k (k) (X − a)n (k)
Tn = f (a) = f (a) + (X − a)f 0 (a) + · + f (a)
k! n!
k=0

est appelé de f de degré n.


 La fonction dénie sur I par :
polynôme de Taylor

x
(x − t)n (n+1)
Z
Rn (x) = f (t) dt
a n!

est appelée reste intégral d'ordre n .


Remarque. Cette égalité est appelée Formule de Taylor avec reste intégral à l'ordre n.
Pour a = 0, l'égalité devient :
x
x2 00 xn (n) (x − t)n (n+1)
Z
f (x) = f (0) + xf 0 (0) + f (0) + · · · + f (0) + f (t) dt.
2! n! 0 n!
Exemples 4.2.
1. e = 1 + x + x2! + · · · + xn! + (x −n!t) e dt.
2 n Z x n
x t
0

2. 1 −1 x = 1 + x + x + · · · + x + (1(x−−t)t) dt.
Z x n
2 n
n+2
0

3. sin(x) = x − x3! + · · · + (−1) (2nx + 1)! + (x −n!t)


3 Z 2n+1 x n
n
sin t + (n + 1) π2 dt.

0
5 Brève extension au cas des fonctions à valeurs complexes 9

4. cos(x) = 1 − x2! + · · · + (−1)


2 x
x2n (x − t)n
Z
n
cos t + (n + 1) π2 dt.

+
(2n)! 0 n!

5 Brève extension au cas des fonctions à valeurs complexes

5.1 Intégrale d'une fonction continue sur un segment

Dénition 5.1 (Généralisation aux fonctions complexes).


Soit f une fonction de R à valeurs dans C continue sur un segment [a, b]. On dénit
l'intégrale de f sur le segment [a, b] par :
Z b Z b Z b
f= Re(f ) + i Im(f ).
a a a

Remarque. On est donc ramené pour le cas des fonctions à valeurs complexes à l'étude des inté-
grales de fonctions réelles.

5.2 Propriétés

Théorème 5.1 (Propriétés de l'intégrale d'une fonction complexe continue sur un seg-
ment).
Soient f, g : [a, b] 7→ C deux fonctions continues sur le Zsegment [a,Zb]. On a :
: ∀λ, µ ∈ R,
Z
(i) Linéarité (λf + µg) = λ f +µ g
[a,b] [a,b] [a,b]

: ∀c ∈ [a, b],
Z Z Z
(ii) Relation de Chasles f+ f= f
[a,c] [c,b] [a,b]

:
Z Z
(iii) Inégalité et modules f 6 |f |
[a,b] [a,b]

Attention
Les propriétés de positivité et de croissance ne sont pas valables dans le cas des fonctions
complexes. De même :
Z b
f = 0 n'entraîne pas que f = 0 sur [a, b].
a
10 Intégration

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