Atelier Procédés Et Méthodes de Production 2

INSTITUT SUPERIEUR DES
D ETUDES TECHNOLOGIQUES
QUES DE GAFSA
DEPARTEMENT GENIE MECANIQUE

ME
ATELIER CONSTRUCTION METALLIQUE
TRAVAUX PRATIQUES : ATELIER PROCEDES & METHODES II
CONSTRUCTION METALLIQUE
METALLI
Elaboré par : Mr. Nciri Rached
Pour la formation des étudiants de la première année licence appliqué en génie

mécanique
Année universitaire : 2014-2015

PREFACE
Cet ouvrage vient pour s’inscrire dans l’ensemble des productions pédagogiques élaborées au
sein de département Génie Mécanique de l’Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Gafsa.
Durant ce travail, je me suis attelé à rédiger un fascicule des travaux pratiques pour la partie
Construction Métallique du module Atelier Procédés & Méthodes II.
Les cinq manipulations, pouvant être effectuées dans l’atelier de construction métallique, sont
présentées dans ce fascicule. Pour chaque manipulation, une première partie proposant un aperçu
théorique suivi d’une mise en route détaillée est énoncée. Il est impératif de bien assimiler cette partie
avant de passer au coté pratique. La deuxième partie présente les feuilles du compte rendu à effectuer
et à rendre avant la fin de chaque séance des travaux pratiques.
Il est à avertir que tout étudiant, ne respectant pas les consignes de sécurité générales est
spécifiques à l’intérieur de l’atelier de construction métallique, sera surement sanctionné.
MANIPULATION 1 :
CISAILLAGE DES TOLES
ISET GAFSA ATELIER PROCEDES&METHODES II
DEPARTEMENT GENIE MECANIQUE CISAILLAGE
I. Objectif
A la fin de cette manipulation, l’étudiant doit être capable de :
• Manipuler une cisaille guillotine.
• Savoir calculer la force de cisaillage.
II. Pré requis
• Aperçu théorique sur le cisaillage.
• Mise en route sur une cisaille guillotine.

III. Conditions de travail
• Matériel de sécurité.
• Cisaille guillotine.
• Tôles minces.
IV. Aperçu théorique
IV.1. Principe de cisaillage
C'est exactement le principe du découpage d'une feuille de carton à l'aide d'une paire de ciseaux. En
fait, ca consiste en un déplacement relatif de deux lames suivant un plan parallèle, entrainant la rupture
de la matière sous un effet de traction.
Lame mobile
Presse-tôle
Lame fixe
IV.2. Types de cisaille

Pour découper une tôle, on doit choisir entre trois types des cisailles :
1 NCIRI RACHED
• La cisaille à main : ce type de cisaille fonctionne exactement comme une paire de ciseaux.
La tôle cisaillée doit être mince : maxi : 0,5mm. Une déformation de la tôle cisaillée est
souvent rencontrée.
• La cisaille d'établi : ce type de cisaille fonctionne avec l'énergie musculaire pour le

cisaillage des tôles. Elle est utilisée pour les découpes d'angles rentrants et les tôles
cisaillées sont souvent déformées.
• La cisaille à lames longues appelée guillotine : ce type de cisaille utilise l’énergie

hydraulique pour le cisaillage des tôles et l’énergie électrique pour l’évacuation des bouts
cisaillés. Les déformations sur les pièces cisaillées sont quasi nulles.
Pour tout type de cisaille, Le jeu entre la lame fixe et celle mobile doit être le plus petit possible.
Ceci est important dans le sens où il va éviter tout risque de déformations excessif sur la pièce
cisaillée. Une déformation trop importante engendre des bavures voir même un non découpage des
tôles.
IV.3. Effort de cisaillage

L’effort de cisaillage est calculé en se basant sur le modèle suivant :
La formule utilisée pour calculer l’effort de cisaillage s’écrit,
Rg × e 2
F=
2 × tan(α )
F : effort de cisaillage (daN)
Rg: Résistance au glissement du matériau de la tôle (daN/mm2)
e : épaisseur de la tôle (mm)
α : angle entre les deux lames.
2 NCIRI RACHED
V. Consignes de sécurité
Risques Consignes de sécurité

Tôles à bouts tranchants : blessures des mains Gants de sécurité.
-Ne pas passer les mains ou les doigts sous les
vérins de fixation (ne pas dépasser les limites des
Forte pression de fixation des tôles : écrasement
carters de sécurité).
des doigts ou des membres supérieurs.
-Celui qui coupe est celui qui appuie sur la
pédale de manœuvre.
Surcharge de pression de coupe : détérioration Eteindre la machine pour toute intervention sur
des outils. celle-ci.
Accident quelconque. Appuyer sur l’arrêt d’urgence.
VI. Mise en route

Avec l’aide de l’enseignant, et afin de se familiariser d’avantage avec la cisaille guillotine, essayez
d’identifier les différentes composantes de la machine. Ceci étant fait, réaliser les opérations
suivantes :
1/ Mettre en marche la machine.
2/ En se référant a l’afficheur, utiliser la partie commande de déplacement de la butée pour régler la

distance d’éloignement de cette butée au bord de la table (profondeur de la butée). Lorsque la butée est
tangente au bord de la table, la profondeur est bien évidement nulle. Régler la profondeur de la butée
sur 100 mm (par exemple).
N.B. La profondeur de la butée indique en fait la cote de la pièce à réaliser. En effet, la tôle à couper
va être plaquée sur la table en appui contre la butée.
Il est à noter qu’il est possible de ne pas se référer à l’afficheur pour régler la profondeur de la butée.
On peut utiliser la règle de perpendicularité (graduée), installée au bord latéral gauche de la table de la
cisaille guillotine.
3/ Mettre la tôle à couper sur la table en appui contre la butée et contre la règle de perpendicularité.
N.B. Pour assurer une usure régulière des lames, ne placez pas toujours les tôles à couper sous la
même portion des lames (généralement la partie gauche est la plus utilisée car c’est à coté de la règle
de perpendicularité).
4/ La pièce étant en appui contre la butée et contre la règle de perpendicularité, appuyer avec le pied
sur la pédale commandant la descente des vérins de fixation de la pièce et aussi des lames de la cisaille
guillotine. La tôle est alors fixée par les vérins puis coupée par les lames. Ces lames font un aller-
retour puis s’arrête en haut et les tiges des vérins de fixation retournent en position hausse. On coupe,
ainsi, un bout de tôle ayant une largeur de 100mm.
N.B. Evitez d’appuyer deux fois ou de prolonger l’appui de pied sur la pédale. Ceci risque de bloquer
les lames de la cisaille guillotine.
5/ Utiliser la partie commande d’évacuation des pièces pour récupérer le bout de tôle coupée et tombée
sur la bande transporteuse de la cisaille guillotine.
6/Mettre en arrêt la machine
3 NCIRI RACHED
7/ Vérifier la dimension coupée.
On obtient, ainsi, un bout de tôle ayant une largeur de 100mm. On souhaite transformer cette tôle
en des pièces de 100mm x 50mm (par exemple), à vous de procéder !
4 NCIRI RACHED
INSTITUT SUPERIEUR DES ETUDES TECHNOLOGIQUES DE GAFSA
CISAILLAGE DES TOLES
OBJECTIFS PRINCIPAUX :
• Manipuler une cisaille guillotine.
• Savoir calculer la force de cisaillage.
NOM ET PRENOM :…………………….

CLASSE : …………………….
GROUPE : ……………………
EVALUATION :
Préparation théorique ……/6
Organisation de travail ……/6
Compte rendu ……/8
Note totale ……/20
Feuille de compte rendu

I. Identification de la machine
En se basant sur les renseignements de l’enseignant, identifier les différentes parties de la cisaille
guillotine.
I.1. Partie commande
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………………………………...
………………………………...
………………………………...
………………………………...
………………………………...
………………………………... ………………………………...
I.2. Partie opérative
………………………………...
………………………………...
………………………………...
………………………………...
………………………………...
………………………………...
1 NCIRI RACHED
II. Consignes de sécurité

En se basant sur les renseignements de l’enseignant, compléter le tableau suivant,

Tôles à bouts tranchants : blessures des mains
……………………………………………………
Forte pression de fixation des tôles : écrasement

des doigts ou des membres supérieurs.
……………………………………………………
……………………………………………………
……………………………………………………
……………………………………………………
……………………………………………………
Surcharge de pression de coupe : détérioration

des outils. …………………………………………………….
…………………………………………………….
Accident quelconque.
…………………………………………………….
III. Partie théorique

En se basant sur les renseignements de l’enseignant, répondre aux questions suivantes,
1/ De quoi dépend le jeu entre la table et la lame.
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…………………………………………………………………………………………………………....
2/ Avant de mettre en marche la machine, on doit toujours s’assurer que l’huile du groupement
hydraulique est au juste niveau. Expliquer pourquoi.
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…………………………………………………………………………………………………………....
3/ Quels rôles joue la règle graduée placée à gauche de la table.
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4/ On a toujours tendances à utiliser juste la partie gauche de la lame. Expliquer le problème qui peut
survenir. Proposer une solution.
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2 NCIRI RACHED
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5/ Que risque t on si on appuie 2 fois ou on prolonge l’appui sur la pédale.
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IV. Partie pratique

Le but est de générer une pièce de dimension 100x50.
1/ Sous la supervision de l’enseignant, appliquer toutes les étapes de mise en route énoncés dans le
fascicule. Une attention particulière doit être accordée aux consignes de sécurité.
2/ Calculer l’effort de cisaillage mis en jeu.
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…………………………………………………………………………………………………………....
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Maintenant, le but est de chercher le mode opératoire le plus adéquat pour générer 8 pièces de
dimension 100x50 à partir d’une tôle de dimension 100x400.
1/ Sous la supervision de l’enseignant, générer un bout de tôle de dimension 100x400.
2/ Proposer le mode opératoire le plus adéquat d’un point de vue
- Rapidité
- Economie d’énergie hydraulique
- Utilisation de toute la largeur de la lame.
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V. Conclusion générale
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3 NCIRI RACHED
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4 NCIRI RACHED
MANIPULATION 2 :
OXYCOUPAGE DES TOLES
DEPARTEMENT GENIE MECANIQUE OXYCOUPAGE
I. Objectif
• Manipuler un poste d’oxycoupage.
• Savoir choisir les paramètres d’oxycoupage.
II. Pré requis
• Aperçu théorique sur l’oxycoupage.
• Mise en route sur un poste d’oxycoupage.

• Poste d’oxycoupage.
• Tôle.
IV.1. Principe de l’oxycoupage
L’oxycoupage consiste à couper un métal, initialement porté au rouge, par un jet d’oxygène pur
localisé et continue. Porter au rouge le métal (1300°C) nécessite, bien évidement, un préchauffage
pour l’amorçage et l’entretien de la coupe. Une flamme de coupe oxygène-gaz est alors utilisé.Le jet
d’oxygène se superpose alors au préchauffage.
Les aciers doux et faiblement alliés ayant des épaisseurs variant entre 5 millimètres et 800
millimètres sont les plus adaptés pour l’oxycoupage.
IV.2. Poste d’oxycoupage (chalumeau oxycoupeur)

Le poste d’oxycoupage s’apparente à celui de soudage oxyacétylénique sauf que le chalumeau
utilisé est un chalumeau oxycoupeur au lieu de celui soudeur.
Oxygène de coupe
Vanne de l’oxygène de chauffe
Buse
Vanne de l’acétylène
1 NCIRI RACHED
IV.3. Moyens de guidage

Pour assurer une coupe correcte, il faut assurer 3 conditions :
• Tracé respecté.
• Vitesse d’avance régulière.
• Hauteur constante de la buse par rapport à la tôle.
Ces 3 conditions sont assurées en utilisant un moyen de guidage associé à la buse. Les figures ci-
dessous sont explicatives,
IV.4. Paramètres d’oxycoupage

En fonction de l’épaisseur de la tôle à couper, les paramètres d’oxycoupage (calibre de la tête de
coupe, vitesses de coupe, pressionO2 coupe, pressionO2 chauffe, …etc.). Le tableau suivant résume les
paramètres d’oxycoupage.
2 NCIRI RACHED
IV.5. Défaut de l’oxycoupage et remèdes

Une vitesse de coupe et/ou une pression d’oxygène non adéquates risquent d’engendrer des défauts
d’oxycoupage. Le tableau suivant résume les défauts et propose des remèdes.

Brûlures des mains et éventuellement du -Gants de sécurité.
corps. -Tablier en cuir.
brûlures des yeux. Lunette de sécurité.
brûlures des voisins. Attention aux gestes.
incendie. -Extincteur proche.
-Absence de tout produit inflammable.
Chute des tôles découpées sur les pieds ou -Evacuer les chutes de tôles
sur les jambes. -Chaussures de sécurité.
VI. Mise en route

Avec l’aide de l’enseignant, et afin de se familiariser d’avantage avec le poste d’oxycoupage,
essayez d’identifier les différents composants du poste. Ceci étant fait, réaliser les opérations
suivantes :
VI.1. Mise en marche du poste d’oxycoupage

1/ Ouvrir les vannes des bouteilles d’oxygène et de l’acétylène.
2/ Ouvrir les vannes d’oxygène et de l’acétylène du chalumeau oxycoupeur.
3/ Manipuler les vis de détente des détendeurs pour régler la pression de l’oxygène (4 bars) et de
l’acétylène (0.3 bars).
3 NCIRI RACHED
4/ Fermer les vannes d’oxygènes et de l’acétylène du chalumeau.
5/ Réouvrir la vanne d’oxygène du chalumeau à débit faible ensuite celle de l’acétylène et allumer le
chalumeau.
6/ Régler la flamme en manipulant la vanne de l’oxygène du chalumeau.
VI.2. Réalisation de l’oxycoupage

1/ Déterminer le diamètre de l’orifice de la buse, les pressions des gaz et la vitesse d’avance en se
basant sur l’abaque des paramètres d’oxycoupage et à partir de l’épaisseur de la tôle à couper.
2/ Tracer sur la tôle les contours de la pièce à couper.
3/ L’amorçage de l’oxycoupage s’effectue en partant d’un point quelconque sur les contours extérieurs
ou depuis un trou préalablement percée pour les contours intérieurs.
4/ Pour assurer une coupe correcte, avancer le chalumeau oxycoupeur à une vitesse régulièretout en en
respectant le tracé. L’hauteur de la buse, par rapport à la tôle à couper, doit rester constant (le dard de
la flamme doit être à 2 ou 3 mm de la tôle). Un moyen de guidage de la buse permet d’assurer ces
conditions. (bord d’un profilé ou support à roulettes pour les coupes rectilignes et compas guide pour
les coupes circulaires).
VI.3. Mise en arrêt du poste d’oxycoupage

1/ Fermer les vannes d’oxygène et d’acétylène du chalumeau.
2/ Fermer les vannes des bouteilles d’oxygène et d’acétylène.
3/ Réouvrir les vannes d’oxygène et d’acétylène du chalumeau pour évacuer les gaz restants dans les
conduites et dans le chalumeau.
4/ Manipuler les vis de détente des détendeurs pour ramener les pressions de sortie des gaz à 0 bars.
5/ Fermer les vannes d’oxygène et d’acétylène du chalumeau.
4 NCIRI RACHED
OXYCOUPAGE DES TOLES
• Savoir manipuler un poste d’oxycoupage
• Savoir déterminer les paramètres d’oxycoupage.

CLASSE : …………………….
GROUPE : ……………………
EVALUATION :

I. Identification du chalumeau oxycoupeur
En se basant sur les renseignements de l’enseignant, identifier les différentes parties du chalumeau
oxycoupeur.
…………………......... ………………….........
………………….........
………………….........


Brûlures des mains et éventuellement
du corps. ………………………………………………………
………………………………………………………
brûlures des yeux.

………………………………………………………
brûlures des voisins.

………………………………………………………
incendie.
………………………………………………………
Chute des tôles découpées sur les pieds

ou sur les jambes. ………………………………………………………
………………………………………………………
1 NCIRI RACHED

1/ Quels sont les aciers les plus adaptés à l’oxycoupage.
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2/ Quel est la différence entre flamme de coupe et flamme de préchauffage.
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3/ Comment peut on assurer une coupe correcte.
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4/ Proposer des remèdes aux défauts énoncés.
Défauts Remèdes
……………………………………….
Arrachement à partir de
……………………………………….
la moitié de l’épaisseur.
……………………………………….
……………………………………….
Bords de coupe fondus. ……………………………………….
……………………………………….
……………………………………….
Stries importants.
……………………………………….
……………………………………….
Stries inclinés vers
……………………………………….
l’arrière.
……………………………………….
2 NCIRI RACHED
IV. Partie pratique

Cette manipulation comporte deux buts :
• Découper des pièces de formes variées (carré, triangulaire, trapézoïdale,…etc.).
• Faire varier les paramètres d’oxycoupage et commenter les effets observés sur la coupe.
1/ A partir de l’épaisseur de la tôle, utiliser l’abaque pour déterminer les paramètres de l’oxycoupage.
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3/ Faire varier la vitesse de coupe et commenter les effets observés sur la coupe.
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4/ Faire varier la pression de l’oxygène et commenter les effets observés sur la coupe.
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3 NCIRI RACHED
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4 NCIRI RACHED
MANIPULATION 3 :
PLIAGE DES TOLES
DEPARTEMENT GENIE MECANIQUE PLIAGE
I. Objectif
• Manipuler une presse plieuse.
• Savoir utiliser un abaque de pliage.
• Savoir calculer la longueur développée.
II. Pré requis
• Aperçu théorique sur le pliage.
• Mise en route sur une presse plieuse.

• Presse plieuse.
• Tôles minces.
IV.1. Principe de pliage
Le pliage est une opération de conformation à froid qui consiste à déformer une tôle plane en
changeant la direction de ses fibres de façon brusque et suivant un angle bien déterminé. Les fibres
intérieures seront comprimées alors que celles supérieurs seront étirées. Seule une fibre, appelée neutre
conservera sa longueur initial.
Il existe deux type de plieuse, la presse plieuse et la plieuse universelle (ou à sommier). Sur une
presse plieuse, on réalise un pliage en Vé : un poinçon est utilisé pour appliquer une force F sur une
tôle qui va s’enfoncer dans une matrice appelée Vé.
Sur une presse universelle, on réalise un pliage par encastrement : la tôle à plier est fixé entre le
sommier (partie mobile) et la table (partie fixe) et le pliage est assuré par la remontéd’un sabot. La
1 NCIRI RACHED
force appliquée pour faire remonter le sabot est généralement manuelle mais ceci n’exclue pas la
possibilité d’avoir recours à une force mécanique.
Sommier
Tôle pliée
Sabot remonté
Table Tôle plane
Sabot
IV.2. Paramètres de pliage sur une presse plieuse

La figure ci-suit présente les différents paramètres de pliage sur une presse plieuse, à savoir :
l’épaisseur de la tôle Ep, le rayon intérieur de pliage R, le bord mini B et la largeur du vé V.
A partir de l’épaisseur de la tôle, et en faisant recours à un abaque de pliage (spécifique à chaque

presse plieuse), on peut déterminer toutles paramètres de pliage.
2 NCIRI RACHED
Vé machine
Epaisseur de la tôle Largeur Rayon intérieur R

Abaque
Vé
Ep Bord mini B
Force de pliage F
Largeur Vé : Vé=6 à 8 x Ep (Ep≤4mm)
Vé=10 à 12 x Ep (Ep>4mm)
Vé machine : correspond à la valeur, indiqué sur l’abaque de la presse plieuse et la plus proche de
celle calculé.
Rayon intérieur R: Plus le matériau est ductile, plus la valeur du rayon pourra être petite, sans risque
de criquage. R=Vé/6
Bord mini B: Il s’agit de la valeur minimale de la cote intérieur d’un pli sur un vé donné. Au dessous
de cette valeur, la tôle glissera dans le vé sans être pliée.
Force de pliage F : la valeur de cette force est proportionnelle à la longueur de pliage. Elle est donnée
en KN/m.
Le tableau ci-dessous présente un exemple des abaques trouvé sur les presses plieuse. Chaque
fabricant a son abaque à lui.
3 NCIRI RACHED
IV.3. Calcul de la longueur développée

Lors du pliage, seule une fibre gardera sa longueur initiale, elle ne sera ni comprimée ni étirée.
Cette fibre s’appelle « fibre neutre » et sa longueur est dite « longueur développée ». Cette longueur,
s’apparentera, alors, à la longueur de la pièce plane destinée au pliage.
La longueur développée de la pièce pliée est calculée en se basant sur le modèle suivant :
larc
Ldéveloppée = l1 + l2 + larc
avec,
s α
l arc = ( r + k )π
2 180
α en degré
r
k = 0,65 + 0,5 log
s
IV.4. Calcul du retour élastique

Lors de pliage, la déformation plastique des tôles s’accompagne d’une déformation élastique. C’est
à dire quand on lâche l’effort de pliage, il y a un certain retour élastique de la pièce pliée.
4 NCIRI RACHED
α1
Le retour élastique est évalué par le coefficient de retour élastique k = .
α2
Pour le pliage en air (l’effort de pliage cesse quand la tôle arrive en fin de Vé),le coefficient de
retour élastique peut être estimé de 3 manières,
- Par des essais préliminaires
- Par l’abaque suivant
k : coefficient de retour élastique.
R : Rayon du pli intérieur.
e : épaisseur de la tôle.
- Par calcul
Forte pression de pliage : écrasement des doigts -Ne pas passer les mains ou les doigts sous les
ou des membres supérieurs. outils ou le tablier de pliage.
-Celui qui plie est celui qui appuie sur la pédale
de manœuvre.
Surcharge de pression : détérioration des outils. Eteindre la machine pour toute intervention sur
celle-ci.
VI. Mise en route

Avec l’aide de l’enseignant, et afin de se familiariser d’avantage avec la plieuse, essayez
d’identifier les différentes composantes de la machine. Ceci étant fait, réaliser les opérations
suivantes :
1/ Mettre en marche la machine.
2/ En utilisant la pédale de descente, faire descendre le tablier mobile.
3/ Mettre en arrêt la machine.
5/ Rechercher le vé utilisé sur l’abaque.
6/ Vérifier la largeur du vé.
7/ Faire monter le vé sur la table et le contre vé sur le tablier mobile.
5 NCIRI RACHED
8/ Serrer le contre vé au milieu de la machine.
9/ Remettre en marche la machine.
10/ En utilisant la pédale de descente, centrer le vé sur le contre vé.
12/ Bloquer le vé et serrer à la main.
13/ En utilisant la pédale de montée, faire monter le tablier.
14/Mettre la tôle à plier entre le vé et le contre vé.
15/ Procéder à l’essai de pliage.
16/ Controller l’équerrage et les dimensions du pliage (dresser au maillet éventuellement).
17/ Mettre en arrêt la machine.
18/ Démonter levé et le contre vé.
6 NCIRI RACHED
PLIAGE DES TOLES
• Manipuler une presse plieuse.
• Savoir utiliser un abaque de pliage.
• Savoir calculer la longueur développée et le retour élastique.

CLASSE : …………………….
GROUPE : ……………………
EVALUATION :

En se basant sur les renseignements de l’enseignant, identifier les différentes parties de la presse
plieuse.
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1 NCIRI RACHED


Tôles à bouts tranchants : blessures des
mains …………………………………………………………
Forte pression de pliage : écrasement des

doigts ou des membres supérieurs. …………………………………………………………
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…………………………………………………………
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Surcharge de pression : détérioration des

outils. …………………………………………………………
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1/ Enoncer et expliquer les deux types de pliage enseignés à l’atelier chaudronnerie de l’ISET de
Gafsa.
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2/ Citer les différents paramètres de pliage. Indiquer comment peut-on déterminer les valeurs de ces
paramètres.
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2 NCIRI RACHED
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3/ Pour le pliage en air, comment peut on estimer le coefficient de retour élastique k.
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4/Avant de procéder au pliage des tôles, Il est conseillé de faire fonctionner la machine sans charge
pendant quelques minutes. Expliquer pourquoi.
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5/ Que risque t on si on dépasse l’effort de pliage calculé.
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6/ A quoi sert les cellules photoélectriques.
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IV. Partie pratique

Le but est de générer deux pièces pliées en changeant les paramètres de pliage et en analysant,
ensuite, les résultats obtenus. Un modèle pour les pièces à réaliser est fourni,
- Pièce1 : épaisseur s=2 mm, l1=100mm, l2=75mm, r=25, α=30°
- Pièce2 : épaisseur s=3 mm. l1=100mm, l2=75mm, r=25, α=30°
3 NCIRI RACHED
2/ Déterminer les paramètres de pliage pour chaque pièce.
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3/ Déterminer la longueur développée pour chaque pièce.
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4/ Déterminer le retour élastique pour chaque pièce.
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5/ Analyser la différence entre les résultats obtenus.
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4 NCIRI RACHED
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5 NCIRI RACHED
MANIPULATION 4 :
ROULAGE (CINTRAGE) DES TOLES
DEPARTEMENT GENIE MECANIQUE ROULAGE
I. Objectif
• Manipuler une rouleuse.
II. Pré requis
• Aperçu théorique sur le roulage.
• Mise en route sur une rouleuse.

• Rouleuse.
• Tôles minces.
IV.1. Principe de roulage
Le roulage (cintrage) est un procédé de déformation plastique. Il est effectué à froid pour les tôles
mince et a chaud pour les tôles de forte épaisseur. Rouler une tôle consiste à lui donner totalement ou
partiellement une forme cylindrique ou conique. Le roulage des tôles s’obtient par passage de la tôle
entre deux rouleaux entraineurs et un rouleau cintreur. Les rouleaux entraineurs animent la tôle d’un
mouvement de translation de va et vient, tandis que le rouleau cintreur applique une force de flexion
sur la tôle. Un cintrage régulier est, alors, obtenu.
IV.2. Types de cintreuse

Selon la disposition des rouleaux et leurs nombres, on rencontre deux types de machine à rouler
(appelée aussi machine à cintrer).
• Machine à rouler type pyramidal : les axes des trois rouleaux forme une pyramide dont les
faces latérales sont des triangles isocèles. Les deux rouleaux entraineurs servent d’appui pour
la tôle soumise à l’action du rouleau cintreur. Avec ce type de machine, il est impossible
d’amorcer (croquer) le cintrage des extrémités de la tôle. Il en résulte une partie droite aux
extrémités.
• Machine à rouler type planeur (à 3 et à 4 rouleau): l’avantage de ce type de rouleuse est

d’assurer l’amorçage d’une seule extrémité de la tôle (rouleuse type planeur à 3 rouleaux) où
1 NCIRI RACHED
de deux extrémités (rouleuse type planeur à 4 rouleaux). Pour le cas de la machine à rouler
type planeur à 3 rouleaux, il y a obligation de retourner la tôle pour amorcer l’autre extrémité.
IV.3. Calcul de la longueur développée

Lors du cintrage d’une tôle, les fibres extérieurs s’allonge alors que celles intérieur se contracte,
seule la fibre neutre conserve sa longueur initiale. Ainsi, la longueur de la tôle à cintrer se calcule sur
la base de celle de sa fibre neutre. Cette fibre passe par le milieu de l’épaisseur de la tôle. Le calcul de
la longueur développé se détermine, simplement, en se basant sur le modèle suivant :
Fibre neutre
Ep φext
Longeur développée = (φext − Ep) × 3,14

Rouleaux tournant : tirage des vêtements. -Pas de vêtement flottant.
-Se tenir en dehors des limites de sécurité de la
machine lors de l’opération de roulage.
Forte pression de roulage : écrasement des mains La personne qui cintre est celle qui actionne les
et des membres supérieurs. organes de manœuvres.
2 NCIRI RACHED
VI. Mise en route

Avec l’aide de l’enseignant, et afin de se familiariser d’avantage avec la rouleuse (cintreuse),
essayez d’identifier les différentes composantes de la machine. Ceci étant fait, réaliser les opérations
suivantes :
1/En utilisant la partie commande de la rouleuse, choisissez le rayon de roulage.
2/En utilisant le volant de réglage de la position vertical du rouleau presseur (rouleau inférieur), régler
la distance entre le rouleau supérieur et le rouleau presseur à une valeur égale celle de l’épaisseur de la
tôle à cintrer.
N.B. : Pratiquement, on fait descendre le rouleau presseur (a l’aide du volant de réglage de la position
verticale) et on place la tôle à cintrer entre ce rouleau et celui supérieur. Ceci étant fait, onremonte le
rouleau presseur jusqu’à ce que la tôle soit emprisonnée entre les deux rouleaux.
3/ Utiliser un équerre pour s’assurer que soit perpendiculaire par rapport aux axes des rouleaux.
N.B. : Il suffit de vérifier la perpendicularité par rapport à un seul rouleau. En effet, les axes des 4
rouleaux sont parallèles
4/ En utilisant la partie commande, mettre en marche la rouleuse. L’amorçage du bord de la tôle à

cintrer commence.
N.B. : La rouleuse utilisée est à 4 rouleaux. Ceci permet d’éviter le retournement de la tôle pour
amorcer son deuxième bord.
5/ Continuer l’opération de roulage pour rouler toute la tôle.
7/ Abaisser le rouleau presseur (en utilisant le rouleau de la position vertical).
8/ Débloquer le rouleau supérieur puis utiliser la pompe pour le soulever.
9/ Retirer la tôle cintrée.
10/ Remettre doucement la pression de la pompe à zéro pour abaisser le rouleau supérieur. Bloquer,
ensuite, la position de ce rouleau.
11/ Vérifier le diamètre et la circularité de la tôle cintrée. Redresser éventuellement au maillet.
Vous obtenez, ainsi, votre première tôle cintrée !
3 NCIRI RACHED
ROULAGE DES TOLES
• Manipuler une rouleuse.
NOM ET PRENOM : …………………….

CLASSE : …………………….
GROUPE : ……………………
EVALUATION :

En se basant sur les renseignements de l’enseignant, identifier les différentes parties de
l’enrouleuse type planeur à 4 rouleaux.
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……………………………………….
………………………………………. ……………………………………….
……………………………………….
………………………………………. ……………………………………….
……………………………………….
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1 NCIRI RACHED
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Tôles à bouts tranchants : blessures des
mains ………………………………………………………………
Rouleaux tournant : tirage des

vêtements. ………………………………………………………………
………………………………………………………………
……………………………………………………………….
Forte pression de roulage : écrasement

des mains et des membres supérieurs. ……………………………………………………………….
………………………………………………………………..
………………………………………………………………..

1/ Quel est le type de l’enrouleuse existante dans l’atelier chaudronnerie de l’ISET de Gafsa.
Expliquer son majeur avantage par rapport aux autres types d’enrouleuse.
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
2 NCIRI RACHED
2/ Que risque t on s’il y a un problème de perpendicularité entre la direction longitudinal de la tôle et

les axes des rouleaux. Comment peut-on assurer cette perpendicularité
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
3/ Pour assurer son mouvement de translation, la tôle à rouler est maintenue en pression par le serrage
des deux rouleaux, inférieur et supérieur. Que risque t on si cette pression de serrage est trop
importante.
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
4/ Quel précaution faut il prendre en considération en manipulant la pompe commandant le

soulèvement et l’abaissement du rouleau supérieur. Expliquer pourquoi.
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
5/ Expliquer quand et pourquoi on a recours à l’utilisation d’un maillet.
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
IV. Partie pratique

Le but est de générer
- Une pièce cylindrique ϕ500 mm et d’épaisseur 3 mm.
- Une pièce conique de petite baseϕ300mm et de grande base ϕ700 mm.
IV.1. Pièce cylindrique

1/ Calculer la longueur de la tôle à rouler.
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
3 NCIRI RACHED
IV.2. Pièce conique

1/ Tracer sur la tôle l’épure du tronc de la pièce conique à rouler ainsi que ses génératrices.
A
A
A
A
G
C
F
D
B
H
C
G
D
F
E
2/ Découper l’épure réalisé. On obtient ainsi la tôle àrouler.
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…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
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4 NCIRI RACHED
MANIPULATION 5 :
MOULAGE NON PERMANENT A SABLE
DEPARTEMENT GENIE MECANIQUE MOULAGE NON PERMANENT A SABLE
I. Objectif
• Savoir construire un moule non permanent.
• Réaliser un essai de moulage.
• Savoir calculer le retrait.
II. Pré requis
• Aperçu théorique sur le moulage non permanent.

• Four.
• Sable de moulage,
• Châssis.
• modèle et noyau.
IV.1. Principe de moulage non permanent à sable
Le moule non permanent à sable est réalisé dans des châssis à partir d’un sable contenant de la
silice, de l’argile et de l’eau. Le sable de moulage entoure la forme désirée (modèle). Le modèle est
ensuite enlevé du sable puis pour obtenir des formes intérieures il est possible d’insérer un noyau
avant de refermer le moule. Le métal est versé dans le trou de coulée. Lorsque la pièce est refroidie,
elle est démoulée et le moule est détruit.
1 NCIRI RACHED
IV.2. Préparation du moule

Les étapes de préparation du moule peuvent être résumées par la figure suivante.
IV.3. Sable de moulage

Le sable de moulage doit permettre de,
• Reproduire fidèlement la forme du modèle sur l’empreinte
• Assurer un décochage aisé du moule.
• Etat de surface la meilleure possible.
Ce sable doit résister essentiellement à,
• La température de coulé élevée
2 NCIRI RACHED
• L’érosion causée par le métal en fusion.
Pour répondre aux impératifs détaillés ci-dessus, le sable de moulage est généralement composé de,
• 70% à 80% silice (support).
• 5% à 15% d’argile (agglutinant).
• 7% à 10% d’eau.
• 3% à 5% d’impuretés.
IV.4. Modèle
Le modèle permet de reproduire la forme de la pièce à mouler (empreinte) dans le sable de
moulage. Ce modèle doit répondre à certaines exigences pour assurer un bon moulage, à savoir,
• Deux demi modèles séparés et complémentaires, une pour l’empreinte du châssis inférieur et
l’autre pour celle du châssis supérieur.
• Formes et dimensions prévoyant le retrait du métal lors de sa solidification, les surépaisseurs

d’usinages, les dépouilles et les congés.
• Prévoir les portées du noyau.
IV.5. Retrait
Le retrait est un phénomène physique de contraction du métal lors de sa solidification. Pour tenir
compte de ce retrait, on doit augmenter toutes les dimensions du modèle par un pourcentage
quantifiant le retrait du métal

Coulée en fusion dégageant une forte chaleur: - Gants de sécurité.
risque de brûlures. - Tablier en cuir.
- Chaussures de sécurité.
Coulée en fusion dégageant des rayons
ultraviolets : risque de micro blessures dans les - Lunette anti rayons UV.
yeux.
Four et métal en fusion : risque d’incendie - Voisinage exempte de produits inflammables.
- Extincteur d’incendie proche.
Fumées dégagées : Intoxication par inhalation.
- Masque anti fumée.
3 NCIRI RACHED
VI. Mise en route

Avec l’aide de l’enseignant, et afin de se familiariser d’avantage avec le moulage non permanent à
sable, essayez de réaliser les opérations suivantes,
VI.1. Fusion du métal à mouler

1/Mettre les pièces (en aluminium) déjà usinées dans le récipient qui va contenir le métal en fusion.
2/ Placer le récipient dans le four.
3/ Mettre la température du four sur 700°C (température de fusion de l’alliage d’aluminium Tf

≈660°C) et attendre a ce que toute les pièces seront fusionnées.
Il reste, maintenant, à préparer me moule.
VI.2. Préparation du moule

1/ Mettre le châssis de dessous sur un marbre et placer le premier demi model à l’intérieur du châssis.
2/ Remplir le châssis avec le sable de moulage tout en serrant avec une pilette (ceci permet de
minimiser les poches d’air pouvant exister à l’intérieur du sable et le rendre non compact)
3/ Retourner le châssis du dessous et lui assembler celui de dessus en utilisant les broches.
4/ Placer le deuxième demi model et les mandrins pour la descente de coulée, le canal d’alimentation
et des évents.
5/ Remplir le châssis avec le sable de moulage tout en serrant avec une pilette.
6/ Désassembler les deux châssis et enlever les deux demi model et les mandrins pour les descentes de
coulée et des évents.
7/ Réassembler les deux châssis en utilisant les broches.
Le moule est, alors, prêt pour la coulée.
VI.3. Coulée
Tout en respectant toutes les consignes de sécurité,
1/ Mettre les poids de charge sur le châssis supérieur pour s’opposer à la pression que va appliquer le
métal en fusion lors de la coulée.
2/ Verser le métal en fusion dans la descente de coulé.
VI.4. Démoulage
1/ Désagréger le sable de moulage.
2/ Extraire la pièce brute solidaire de son système de remplissage.
3/ Scier le système de remplissage pour obtenir, enfin, la pièce brute.
Vous avez obtenu, ainsi, votre première pièce moulée !
4 NCIRI RACHED
MOULAGE NON PERMANENT A SABLE
• Savoir construire un moule non permanent.
• Réaliser un essai de moulage.
• Savoir calculer le retrait.
NOM ET PRENOM : …………………….

CLASSE : …………………….
GROUPE : ……………………
EVALUATION :

I. Identification des parties du moule
En se basant sur les renseignements de l’enseignant, identifier les différentes parties du moule,
…………………………….
……………………………. …………………………….
…………………………….
……………………………….... …………………………….
…………………
…………………
………………
………………………………… …………………………….
…………………………….
…………………………….
…………………………….
……………………………. …………………………….

1 NCIRI RACHED

Coulée en fusion dégageant une forte chaleur:
risque de brûlures. ……………………………………………………..
……………………………………………………..
……………………………………………………..
Coulée en fusion dégageant des rayons

ultraviolets : risque de micro blessures dans les ……………………………………………………..
yeux.
Four et métal en fusion : risque d’incendie

……………………………………………………..
……………………………………………………..
Fumées dégagées : Intoxication par inhalation.

……………………………………………………..

1/ Expliquer le principe de moulage non permanent à sable.
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…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
2/ Enoncer et expliquer par des schémas représentatifs les étapes de moulage à sable.
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2 NCIRI RACHED
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3/ Décrire la composition du sable de moulage.
…………………………………………………………………………………………………………....
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4/ Le modèle permet de reproduire la forme de la pièce à mouler (empreinte). Enoncer les exigences
auxquels doit répondre ce modèle afin d’assurer un bon moulage.
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5/ Expliquer le phénomène de retrait
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
…………………………………………………………………………………………………………....
IV. Partie pratique

1/ Sous la supervision de l’enseignant, appliquer toutes les étapes de mise en route énoncées dans le
2/ Comparer l’état de surface des pièces moulés et commenter les résultats.
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3 NCIRI RACHED
3/ Essayer de distinguer et de décrire les défauts de moulage existants sur les pièces moulées.
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4 NCIRI RACHED
REFERENCES
[1] C. Hazard, F. LELONG et B. Quinzain, Mémotech : Structures métalliques, Casteilla.
[2] Claude Corbet, Mémotech : Procédés de mise en forme des matériaux, Casteilla.
[3] Catalogues des machines de l’atelier chaudronnerie de l’ISET de Gafsa :
- Cisaille guillotine
- Presse plieuse
- Rouleuse

Atelier Procédés Et Méthodes de Production 2

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INSTITUT SUPERIEUR DES

DEPARTEMENT GENIE MECANIQUE

ATELIER CONSTRUCTION METALLIQUE

TRAVAUX PRATIQUES : ATELIER PROCEDES & METHODES II

Elaboré par : Mr. Nciri Rached

Pour la formation des étudiants de la première année licence appliqué en génie

Année universitaire : 2014-2015

• Manipuler une cisaille guillotine.

• Savoir calculer la force de cisaillage.

II. Pré requis

• Aperçu théorique sur le cisaillage.

• Mise en route sur une cisaille guillotine.

IV.2. Types de cisaille

• La cisaille d'établi : ce type de cisaille fonctionne avec l'énergie musculaire pour le

• La cisaille à lames longues appelée guillotine : ce type de cisaille utilise l’énergie

IV.3. Effort de cisaillage

La formule utilisée pour calculer l’effort de cisaillage s’écrit,

F : effort de cisaillage (daN)

Rg: Résistance au glissement du matériau de la tôle (daN/mm2)

e : épaisseur de la tôle (mm)

α : angle entre les deux lames.

Risques Consignes de sécurité

VI. Mise en route

1/ Mettre en marche la machine.

2/ En se référant a l’afficheur, utiliser la partie commande de déplacement de la butée pour régler la

6/Mettre en arrêt la machine

7/ Vérifier la dimension coupée.

DEPARTEMENT GENIE MECANIQUE

ATELIER CONSTRUCTION METALLIQUE

TRAVAUX PRATIQUES : ATELIER PROCEDES & METHODES II

CISAILLAGE DES TOLES

• Savoir calculer la force de cisaillage.

NOM ET PRENOM :…………………….

Feuille de compte rendu

I.1. Partie commande

I.2. Partie opérative

II. Consignes de sécurité

Risques Consignes de sécurité

Forte pression de fixation des tôles : écrasement

Surcharge de pression de coupe : détérioration

III. Partie théorique

1/ De quoi dépend le jeu entre la table et la lame.

3/ Quels rôles joue la règle graduée placée à gauche de la table.

5/ Que risque t on si on appuie 2 fois ou on prolonge l’appui sur la pédale.

IV. Partie pratique

2/ Calculer l’effort de cisaillage mis en jeu.

1/ Sous la supervision de l’enseignant, générer un bout de tôle de dimension 100x400.

2/ Proposer le mode opératoire le plus adéquat d’un point de vue

- Economie d’énergie hydraulique

- Utilisation de toute la largeur de la lame.

• Manipuler un poste d’oxycoupage.

• Savoir choisir les paramètres d’oxycoupage.

II. Pré requis

• Aperçu théorique sur l’oxycoupage.

• Mise en route sur un poste d’oxycoupage.

IV.2. Poste d’oxycoupage (chalumeau oxycoupeur)

IV.3. Moyens de guidage

• Vitesse d’avance régulière.

• Hauteur constante de la buse par rapport à la tôle.

IV.4. Paramètres d’oxycoupage

IV.5. Défaut de l’oxycoupage et remèdes

Risques Consignes de sécurité

VI. Mise en route