Outils d’investigation de la recherche. Master 1 Didactique.

Semestre 2

Partie II

La construction des instruments de collecte

Pour mieux utiliser les principales techniques de recherche en sciences humaines, il faut
construire un instrument de collecte adapté au problème de recherche envisagé. Jonction
entre l’élaboration conceptuelle d’un problème de recherche et la réalité à cerner, un
instrument de collecte de données a pour raison d’être celle de permettre au chercheur
d’aller dans la réalité recueillir les informations indispensables pour réponde à son
problème de recherche.

A chaque technique de recherche correspond un instrument de collecte de données : à

l’observation en situation correspond un cadre d’observation, à l’entrevue de recherche, un
schéma d’entrevue, au questionnaire ou sondage, un formulaire de questions, à
l’expérimentation, un schème expérimental, à l’analyse de contenu, des catégories
d’analyse et à l’analyse de statistiques, des séries chiffrées.

1- La construction d’un cadre d’observation

 Un cadre d’observation est un instrument de collecte de données construit en vue

d’observer un milieu donné.

 On ne va pas sur le terrain sans avoir préalablement établi sur quoi on veut faire
porter son observation.

 Le cadre d’observation s’appuie sur la définition opérationnalisée du problème à

l’étude.

 Il doit contenir, sous une forme ou une autre, les concepts, dimensions et indicateurs
dégagés de l’analyse conceptuelle.

 Pour le construire il faut faire un relevé des éléments faisant partie du milieu à
observer, circonscrire ce milieu et constituer un système de prises de notes.
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Partie II

Le relevé des éléments du milieu observé :

 Avant de débuter son observation proprement dite, il est nécessaire de réunir toutes
les informations qu’on peut trouver sur le milieu à observer.

 Le travail de construction sera d’autant facilité qu’on peut tracer un portrait de la

situation en répondant aux questions suivantes :

Les questions :

o Quelles sont les caractéristiques du site à observer ? (Lieu, objets, ambiance)

o Quel genre de personnes y rencontre-t-on ? (Âge, sexe, origine)

o Pourquoi ces personnes se trouvent-elles là ? (Raisons officielles et officieuses)

o A quel genre d’évènements peut-on s’attendre ? (Rapports entre personnes, actions)

o Qu’est ce qui se répète et depuis quand ? (Histoire du groupe)

o Quels autres éléments doivent être considérés ? (Définition du problème)

o Quels sont les moments propices pour l’observation ? (Période favorable)

Une délimitation relative du milieu à observer :

Il est primordial de circonscrire l’espace ou le site d’observation pour ne pas se perdre et

s’éloigner de l’objectif de l’étude. Car c’est en se centrant sur une situation qu’on pourra
construire un cadre cohérent et prendre des notes en fonction des activités liées à cette
situation.

Un système de prise de notes :

 Le cadre d’observation est un instrument de prise de notes des phénomènes qui

apparaissent pertinents au problème de recherche.
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Partie II

 On se fabriquera des rubriques sous lesquelles on notera ce qu’il est pertinent de

retenir lors de l’observation.

Les notes factuelles et réflexives :

L’observateur prendra essentiellement deux sortes de notes

1- Des notes factuelles qui excluent tout jugement de quelque ordre que ce soit.

2- Des notes réflexives qui sont des appréciations et des observations, analytiques ou
personnelles.

La grille d’observation et le cahier de bord :

Ces notes, on les consigne dans une grille d’observation ou dans un cahier de bord selon le
degré de flexibilité qu’on veut se donner eu égard à sa définition du problème.

La grille d’observation :

 Si on a besoin d’un instrument très précis, c’est-à-dire peu flexible, comme

lorsqu’on veut mesurer des phénomènes, on se fabrique alors une grille
d’observation.

 En générale, dans une grille, on a très peu de texte à rédiger.

Un cahier de bord :

 Si on a besoin d’un instrument plus flexible, plus ouvert parce que la définition du
problème amène plutôt à une observation qualitative, on constitue alors un cahier de
bord pour prendre des notes.

 On rédige des notes factuelles, et on prévoit beaucoup d’espace à cat effet.

 Les notes réflexives peuvent être insérées au fur et à mesure qu’elles surgissent, ou
être rédiger dans une autre section du cahier.
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Partie II

Les notes complémentaires :

 L’observation en situation nécessite souvent des compléments, car certains

renseignements ne sont pas visibles. C’est pourquoi en plus d’observer on fait appel
à l’entrevue, à des échanges informels ou à la lecture de documents.

 On peut trouver à la fin d’une grille ou un cahier ou en annexe à celui-ci un

complément d’une série de questions.

 Ces autres techniques ne doivent pas prendre la place de l’observation, mais servir
de complément uniquement quand cela est nécessaire.

La préparation de la présentation du groupe :

 Dans toute recherche qui met le chercheur en contact avec un groupe de personnes,
l’approche est de toute première importance pour s’assurer leur collaboration.

 L’éthique exige, à moins que la dissimulation soit exceptionnellement justifiés, que

des relations claires et franches s’établissent entre le chercheur et les informateurs,
pour ce faire, il faut :

o Indiquer sans ambigüité la nature de la recherche.

o Assurer les informateurs qu’ils ne seront pas identifiés de quelques manières
que ce soit, qu’ils n’ont donc pas à craindre pour leur réputation.
o Spécifier qu’on n’est pas présent pour juger qui que ce soit, mais qu’on
s’intéresse à tout le monde.
o Ajouter, si cela est plausible, qu’une telle recherche peut être utile et
enrichissante de part et d’autre.

Figure 8.1 Figure 8.2 Figure 8.3

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Partie II
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Partie II
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Partie II

2- La construction d’un formulaire de questions

Un formulaire de questions est un instrument de collecte de données construit en vue de

soumettre des individus à un ensemble de questions.

L’origine des questions :

Les questions se construisent à l’aide des indicateurs que l’analyse conceptuelle a permis
de dégager.

Les modèles de questions utilisés :

Le modèle habituel de questions dans un formulaire est la question fermée. Elle peut
n’offrir que deux choix de réponses ou un choix plus vaste. Dans ce dernier cas, diverses
façons possibles de répondre peuvent être proposées. A l’occasion, on utilise aussi la
question ouverte.

La question fermée :

Question obligeant l’enquêté à effectuer un choix parmi un certain nombre de réponses

plausibles fournies. On peut distinguer deux sortes de question fermée : la question
dichotomique et la question à choix multiple.

La question dichotomique :

Celle qui oblige l’enquêté à choisir entre deux réponses, entre vrai ou faux ou entre oui et
non.

Exemple :

Faites-vous du sport en dehors des cours d’éducation physiques obligatoires ?

Oui

Non
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Partie II
La question choix multiple :

Celle qui offre un éventail de réponses plausibles à l’enquêté. On peut en distinguer trois
variantes principales :

1. La question à choix multiple et une seule réponse permise.

2. La question à choix multiple et plusieurs réponses permises

3. La question à énumération d’items

1- La question à choix multiple et une seule réponse permise :

Offre une seule réponse possible. Il faut toujours ajouter une rubrique « Autre (à préciser)
» pour s’assurer que chaque enquêté aura une possibilité de choix

Exemple :

Quelle est la raison principale qui vous a fait quitter l’armée ?

Manque d’intérêt

Ne plus vouloir voyager

Etre moins encadré

Changer de genre d’emploi

Autre(préciser)
...……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………..….

2- La question à choix multiple et plusieurs réponses permises :

Appelée aussi question cafétéria. Quand une question permet plusieurs réponses, on
l’indique entre parenthèses, car c’est habituellement une exception dans un questionnaire
et l’enquêté ne le saura pas si on ne l’en informe pas.
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Partie II
Exemple 1 :

Pourquoi fumez-vous ? (Vous pouvez cocher plus d’une réponse)

Par habitude

Par goût

Exemple 2 :

Parmi les capacités suivantes du travail de policier, lesquelles vous semblent propres à
l’homme, propres à la femme ou propres aux deux?

La question ouverte :

La question n’imposant aucune contrainte à l’enquêté quant à l’élaboration de sa réponse.

Son utilisation doit être limitée car les réponses sont difficilement quantifiables et
comparables par la suite. La réponse doit être courte.

Les modèles et les sortes de questions dans un formulaire de questions

Modèles de questions Sortes de questions

Fermées Dichotomique
s
A choix multiples A une seule réponse permise

A plus d’une réponse permise

A énumération d’items

A réponse courte
Ouvertes

A réponse élaborée
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Partie II

La formulation des questions :

 Il faut se mettre à la place de l’enquêté pour vérifier la bonne compréhension de la

question.

 Rédiger plusieurs versions de la même question et choisir celle qui sera comprise de
façon certaine par l’enquêté.

 Du soin apporté à la formulation de chaque question dépend le sort de l’analyse

subséquente.

Recommandations :

o Vouvoyer l’enquêté à moins que cela ne l’indispose.

o Chaque question ne doit contenir qu’une idée.

o Chaque question doit être rédigée en termes neutre pour ne pas influencer l’enquêté.

o Les termes doivent être simples et éviter le vocabulaire spécialisé ou abstrait.

o Chaque question doit être courte pour éviter les incompréhensions.

o Chaque question doit être claire pour éviter les imprécisions.

o Chaque question doit être vraisemblable, éviter l’intention ou l’anticipation et la

mémorisation excessive.

La formulation des choix de réponses :

 Toutes les réponses proposées doivent être plausibles, c’est-à-dire correspondre à un

aspect de la réalité.

 Les réponses doivent être explicites. La personne doit être face à un éventail de
réponses.
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Partie II

 La liste de réponses doit être exhaustive. Personne ne doit se retrouver sans

catégorie.

 Les catégories de réponses doivent être mutuellement exclusives, c’est-à-dire que

chacune doit être bien délimitée pour ne pas empiéter sur une autre.

 Le nombre de catégories de réponses doit être restreint.

 Les catégories doivent être équilibrées, elles doivent offrir autant de possibilités de
répondre dans un sens que dans un autre pour ne pas privilégier une orientation.

 Il peut être souhaitable d’alterner les énoncés exprimant un jugement et ce, pour
atténuer une certaine tendance des gens à répondre dans un seul sens, quelle que soit
la question.

Les questions plus personnelles :

 Les placer vers la fin du formulaire

 Dans le cas de nombres, ne pas demander un chiffre exact à l’enquêté ; on créera

plutôt des classes.

 Dans le cas de questions portant sur des comportements socialement jugés déviants
ou marginaux, on fera comprendre à l’enquêté qu’on ne porte aucun jugement sur
ses comportements.

La disposition générale des questions :

 Un questionnaire mal écrit, mal propre, difficilement lisible entraînera

automatiquement moins de réponses.

 Avant la première question, il faut indiquer au lecteur comment répondre : en

cochant, en mettant X ou en encerclant.
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Partie II

 Chaque page doit être aérée pour faciliter la lecture.

 L’enquêté doit avoir des indications suffisamment claires pour savoir, sur le plan
graphique, où et comment inscrire chaque réponse.

 Dans le cas d’un questionnaire-interview, réserver un espace sur le formulaire pour

inscrire la date, le lieu, l’heure et la durée de l’interview.

 Une question doit être complète sur une page, ne doit pas commencer dans une page
et terminer dans une autre. Ainsi que sa liste de réponses.

Question-filtre :

 Question qui, dans un formulaire, indique à l’enquêté de poursuivre directement

selon la réponse donnée.
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Le texte de présentation du questionnaire :

 Un texte de présentation doit obligatoirement accompagner le questionnaire. Le

texte doit être bref et nette.

 On se présente personnellement ou au nom de l’organisme qui encadre la recherche.

 On précise le sujet ou les buts de la recherche en des termes non spécialisés.

 On incite à répondre par divers encouragements.

 On assure l’anonymat.

La validation du formulaire de question :

 Un formulaire est valide s’il ne s’en tient qu’aux questions exigées par la définition
du problème

 Faire évaluer le questionnaire par des personnes du domaine.

 Procéder, si c’est possible, à une pré-enquête.

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Partie II
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Partie II

3-La construction d’un schéma d’entrevue

Instrument de collecte de données construit en vue d’interroger en profondeur une

personne ou un petit groupe.

Un extrait de schéma d’entrevue

Les questions s’adressent à un adolescent de parents divorcés

Si on parlait de vos parents :

1. Comment sont-ils depuis qu’ils ne vivent plus ensemble ?

1.1 Comment va votre mère ?

1.2 Comment va votre père ?

1.3 Est-ce que la vie est plus facile pour l’un d’entre eux ?

1.4 Est-ce que la vie est plus difficile pour l’un d’entre eux ?

2. Comme était-ce quand ils vivaient ensemble ?

2.1 Comment se comportait votre mère ?

2.2 Comment se comportait votre père ?

2.3 Est-ce que la vie était plus facile pour l’un d’entre eux ?

2.4 Est-ce que la vie était plus difficile pour l’un d’entre eux ?

Si on parlait maintenant un peu de vous :

3. Quelle est votre situation actuelle par rapport à votre famille ?

3.1 Quels sont vos rapports avec votre mère ?

3.2 Quels sont vos rapports avec votre père ?

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Partie II
3.3 Quels sont vos rapports avec les autres membres de votre famille ?

4. Quelle est votre situation avant le divorce de vos parents ?

4.1 Quels étaient vos rapports avec votre mère ?

4.2 Quels étaient vos rapports avec votre père ?

4.3 Quels étaient vos rapports avec les autres membres de votre famille ?

Si on parlait du divorce en général dans la société :

5. Qu’en pensez-vous ?

5.1 Comment la prochaine génération se comportera-t-elle à ce propos selon vous ?

5.2 Est-ce une bonne ou une mauvaise chose de permettre le divorce entre conjoints ?

[…]

Merci d’avoir bien voulu répondre à nos questions !

L’origine des questions

On construit les questions et sous-questions du schéma d’entrevue à l’aide de l’analyse

conceptuelle. Les questions générales, en effet, correspondent habituellement aux
dimensions et les sous-questions aux indicateurs sous chaque dimension. Dans la Figure
précédente, à la dimension situation des parents avant et après, on a rédigé la question 1 et
pour les indicateurs qu’on avait élaborés sous cette dimension, père, mère et difficultés

comparatives, on a rédigé respectivement les questions 1.1, 1.2 et 1.3, 1.4 pour le dernier
indicateur.

Le modèle de questions utilisé

Un schéma d’entrevue se compose principalement de questions générales et de sous-

questions. Il s’agit du modèle de la question ouverte. L’interviewé doit se sentir libre dans
sa façon de répondre, tant pour ce qui est de la durée que pour ce qui est du contenu.
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Partie II

La formulation et l’agencement des questions

Même règles à suivre lors de la formulation d’un questionnaire. Quelques

recommandations spécifiques au schéma d’entrevue :

 Respecter la numérotation des questions et des sous-questions.

 Les questions générales abordent chaque fois un nouveau thème.

 Des petites phrases de transition (Si on parlait…), facilitent le passage d’un thème à
un autre.

 Dans la mesure du possible, on va des sujets plus impersonnels aux sujets plus
personnels pour ne pas perturber l’interviewé et gagner sa confiance.

 Les questions ne doivent pas mettre l’interviewé mal a l’aise, le jugé ou le

ridiculisé.

 Précéder les questions jugées difficiles par des questions plus faciles afin de mieux
préparer l’interviewé.
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Partie II

4-La construction d’un schème expérimental

Le schème expérimental ou plan d’expérimentation, est l’instrument de l’expérimentation.

Il dépend essentiellement de la définition d’un problème particulier. Le schème permet
d’illustrer et de spécifier les composantes de l’expérience à mener. Il met en évidence les
variables principales (indépendante et dépendante) de l’hypothèse, montre le sens d leur
relation, indique les autres facteurs à considérer et permet de préciser qui seront les sujets
de l’expérience.

La variable indépendante :

La variable indépendante, selon l’hypothèse, va modifier la variable dépendante. De la

construction du schème expérimental, on précise la façon dont on manipulera la variable
indépendante. Supposons qu’on veuille étudier les effets de la présentation de certaines
sortes de mots sur le nombre d’associations avec d’autres mots que pourront faire les
sujets. La variable indépendante représente ici ces différents sorts de mots qui seront
présentés aux sujets. On indiquera dans le schème les sortes de mots qu’on veut utiliser, on
les catégorisera (mots abstraits, mots concrets, mots féminins, mots masculins, mots
neutres, mots tabous, etc.) selon le type de réactions qu’on veut observer.

La variable dépendante :

La variable dépendante est celle réagit à la manipulation de la variable indépendante. C’est

celle pour laquelle l’hypothèse prédit que tel ou tel effet se produira. Dans le schème
expérimental, on précisera donc ce qu’on mesurera des comportements des sujets de
l’expérience et comment on les mesurera. Dans l’exemple sur les associations de mots, il
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Partie II
s’agira d’additionner le nombre de mots que chaque sujet peut nommer en un temps
déterminé (trente secondes ou une minute), à la suite de l’énoncé d’un mot, puis d’un
autre, et ainsi de suite. On verra alors, pour revenir à l’hypothèse, si les sujets associent
plus de mots à la présentation d’un mot abstrait comme surpopulation comparativement à
l’énoncé d’un mot concret comme table. La variable dépendante est donc ici mesurée par
le nombre de mots qu’associe chaque sujet aux présentations qui lui sont faites. De façon
plus générale, la variable dépendante représente la réponse de l’organisme ou le
comportement des sujets à la suite de la manipulation.
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Partie II

La manipulation se fait du côté de la variable indépendante et les effets ou réponses

conséquentes à cette manipulation se retrouvent toujours du côté de la variable
indépendante.

La mesure des effets de la variable indépendante

La construction du schème inclut la description des moyens utilisés pour mesurer les effets
de la variable indépendante sur la variable dépendante : tests, questionnaire, grille
d’observation, appareils, matériel. Il faut également préciser comment on va contrer les
effets des variables intermédiaires.