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L'expansion Du Monde Connu
L'expansion Du Monde Connu
HISTOIRE :
• L’EXPANSION DU MONDE CONNU (XVe-XVIIIe SIÈCLE)
GÉOGRAPHIE :
• LA LAÏCITÉ
L’EXPANSION DU MONDE CONNU
(XVE-XVIIIE SIÈCLE)
INTRODUCTION GÉNÉRALE :
Les Espagnols et les Portugais suivis par les autres pays européens
partent à la découverte de nouvelles routes commerciales et de
nouveaux territoires sur lesquels ils vont fonder des empires.
LA 1ERE GUERRE «MONDIALE» DE L’HISTOIRE :
LA GUERRE DE 7 ANS (1656 - 1663)
COURS :
La Guerre de 7 ans
VOCABULAIRE DU
CHAPITRE :
Colonisation : domination politique, Route maritime : itinéraire régulièrement
militaire et économique d’un territoire suivi par des navires assurant le transport
par une puissance étrangère. de marchandises.
PERSONNAGES CÉLÈBRES :
LE MONDE CONNU EN 1492
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AU XVIe SIÈCLE, DES ÉCHANGES ENCORE
LIMITÉS
Alors qu’au cours du moyen-âge de nombreuses croisades
ont été lancées vers l’Afrique et l’Asie, l’Europe en profite pour
développer son commerce, notamment à travers la Méditerranée
(route des épices, de la soie).
Le 12 novembre
«JefisprendresixjeunesgensetsixfemmespourlesconduiredevantlesRoisCatholiques,leurfaireapprendrenotre
langue[...]etqu’auretour,ilspuissentservird’interprètesauxchrétiensetaideràamenerdanslepaysnoscoutumes
et notre religion. »
DOC. 4
à s avoir !
JUSQU’AUX INDES : 1497-1499
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DU PILLAGE À LA COLONISATION
Il ne reste rien des peuples rencontrés par Colomb aux Antilles, par
exemple.
4. En regardant le graphique
ci-contre, comment définiriez-
vous l’impact de la colonisation
espagnole sur les habitants du
Mexique ?
Extrait 2 : « Les Espagnols ont parfaitement le droit de régner sur ces barbares
du Nouveau Monde et des îles adjacentes qui sont leurs inférieurs, comme des
E PULVED
enfants à des adultes, des femmes aux hommes, car il existe entre les deux
A
S
autant de différence qu’entre des singes et des hommes. Comparez ces dons
qu’on les Espagnols de prudence, talent, […] humanité et religion avec ceux de
ces homunculi (NDP : des choses qui ressemblent à des hommes mais qui n’en sont pas),
dans lesquels vous trouverez à peine des vestiges d’humanité, dépourvus de
tout apprentissage, sans art ni monument dans leur histoire, à l’exception de
quelques obscures et vagues évocations mises en peinture. Et ils n’ont pas de loi
écrite, mais seulement des institutions et coutumes barbares.
Bien que certains d’entre eux montrent une certaine ingéniosité pour diverses
œuvres de l’artisanat, ce n’est pas une preuve d’intelligence humaine, car nous
pouvons observer les animaux, les oiseaux et les araignées construire des
structures. »
DOC.2
Cette grande ville de Tenochtitlan est fondée entre une lagune d’eau salée
et la terre ferme ; aux approches de la ville,de quelque côté qu’on veuille
l’aborder, la distance est de deux lieues [environ 9 km]. Elle a quatre entrées,
auxquelles conduisent des chaussées construites de mains d’hommes
d’une largeur de deux lances. La ville est grande comme Séville ou Cordoue.
Ses rues principales sont très larges et toutes droites ; quelques-unes de
celles-ci et toutes les autres sont moitié terre et moitié eau, formant des
canaux pour la circulation des canoas [petites embarcations].
Cette ville a un grand nombre de places, où se tiennent des marchés
quotidien l’une de ces places est (…) entourée deportiques où chaque jour
se presse une foule de soixante-dix mille acheteurs et vendeurs. On trouve
là tous les genres de
marchandises et de produits que peut offrir ce monde ; victuailles de toutes
sortes, bijoux d’or et d’argent, ustensiles de plomb, de cuivre, d’étain et de
laiton ; autres objets de pierre, d’or, de plumes et de coquilles (…).
Il y a dans cette grande ville des temples (…) d’une fort belle architecture
(…). Je fis enlever de dessus leurs autels et je fis jeter par les escaliers les
plus importantes de leurs idoles [statues des dieux aztèques], celles en qui
ils avaient le plus de foi ; je fis laver ces chapelles qui étaient pleines du
sang de leurs sacrifices et je mis à leur place des images de la Sainte Vierge
et d’autres saints.
HERNÁN CORTÉS
DOC.3
DOC.4
LA CONVERSION DES
AZTÈQUES
Je m’appelle Andrés. (…) Un
moine m’a baptisé (…) il y a
cinq ans, j’en ignore le nom.
J’écoutais le catéchisme tous
les
sept jours (…) chez les
religieux de saint François
et leur disciples, des jeunes
gens dont ils ont la charge.
Dans leurs
sermons, ils nous disaient
d’abandonner nos idoles, (…)
nos rites, de croire en Dieu
(…).
Plan de Mexico-Tenochtitlan publié en 1524 avec la deuxième lettre d’Hernán J’avoue que (…) depuis trois
Cortés à l’empereur Charles Quint. ans j’ai preché et affirmé que
les sermons des frères ne
DOC.5
valaient rien (…) :
Bataille finale entre H.Cortés et le dernier empereur aztèque, août 1521, fac-similé du Codex Lienzo de Tlaxcala, 1550.
Après avoir entamé des négociations, H.Cortés engage un siège de la ville de Mexico en 1521. Après 3 mois
de combats
violents, les Espagnols se rendent maîtres de la ville et assassinent le dernier empereur aztèque (Moctezuma) .
DOC.6
Au XVIème siècle, México est aménagée selon des principes définis pour toutes les villes
coloniales espagnoles
La Grand-Place sera un quadrilatère dont la longueur sera au moins égale à une fois et
demi sa largeur, car ces proportions sont les plus appropriées aux fetes comportant des
chevaux (…). Le pourtour de la place, ainsi que les quatre rues principales qui y donnent,
seront munies d’arcades, vu leur utilité pour les commerçants qui ont l’habitude de se tenir
en ce lieu (…). Des places secondaires (…) seront dessinées (…) afin d’y édifier les paroisses
et les monastères de façon à bien répartir la parole de Dieu (…). Aucun terrain ne sera
donné à des particuliers sur la Grand-Place. Ils seront destinés à l’Eglise, à la Couronne et
à la municipalité. Philippe II, roi d’Espagne, Ordonnances du 13 juillet 1573
CORRECTION : CONQUÊTE ET
EXPLOITATION DU MEXIQUE
Lorsque que le conquisator Cortèz débarque avec
ses troupes sur les berges du Golfe du Mexique en 1519, il est
rapidement en contact avec la plus importante de la région, à
savoir l’empire Aztèque.
5 Dirigé par un empereur depuis sa capitale de Tenochtitlan,
l’empire aztèque est un territoire morcelé au coeur duquel
résident ses ennemis : le Tlaxcala (doc.1).
Mais les autres puissances européennes ne tiennent pas à en rester là, et fondent
progressivement des sociétés de commerce qui regroupent de nombreux négociants
: les compagnies des Indes Orientales.
En 1602, les Hollandais créent la VOC, la Compagnie des Indes Orientales. C’est
une entreprise monopoliste, c’est à dire que par décret, il n’y a qu’elle qui peut
commercer dans ces territoires. Les anglais (1600), puis les français (1664) et enfin les
sudédois (1731) fondent à leurs tours des compagnies de ce type.
La VOC est une entreprise de commerce qui a les prérogatives d’un état : elle
peut conquérir des territoires, possède sa propre flotte de guerre et crée des
comptoirs, qui seront des avant-postes de la colonisation hollandaise (ex : Batavia
en Indonésie). Sur place, elle administre les territoires sous sa charge, comme le
ferait un état (justice, police etc...)
C’est une société par actions, qui possède de nombreux actionnaires partout dans
les Pays Bas voire dans le monde : on achète des actions de l’entreprise, ce qui
permet de financer des expéditions commerciales et d’affréter des bateaux. On
reçoit alors des dividendes sur les bénéfices de l’entreprise.
En France sous Louis XIV, le code noir* règlemente en 1685 les rapports
entre le maître et l’esclave. Dans les faits, il offre une assise légale à
l’esclavage et enterrine leur statut d’objet.
L’estimation des esclaves faite dans ce document met en avant des catégories
d’esclaves : les nègres et négresses (esclaves ayant atteint l’âge adulte) et les
négrillons et négrittes (enfants et adolescents).
Les esclaves n’avaient qu’un prénom tels Pierre, Jacques, Simon, Suzanne,
Madeleine ou Marguerite ou parfois un surnom comme « Médor », « Sans Soucy
», « Superbe » ou « La fleur ».
Par ailleurs, chaque esclave était « éstampé », c’est-à-dire marqué afin d’attester
de leur appartenance. Aussitôt acheté, l’esclave est estampé, c’est-à-dire reçoit
l’impression au fer chaud, sur les deux côtés de la poitrine, des initiales ou de la
marque particulière de son nouveau maître.
D’après le Code noir, les esclaves (et leurs enfants) sont considérés comme des
biens meubles peuvent donc être vendus à un nouveau maître.