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Incollable Juniors

Octobre 2017

kpmg.fr

© 2017 KPMG S.A., société anonyme d'expertise comptable et de commissariat aux comptes, membre français du réseau KPMG constitué de cabinets indépendants adhérents 1
de KPMG International Cooperative, une entité de droit suisse. Tous droits réservés. Le nom KPMG et le logo sont des marques déposées ou des marques de KPMG International.
Contenu et Bienvenue, cher auditeur Junior !
Si tu viens d’entrer chez KPMG, ce manuel est fait pour toi ! Il a pour

objectifs principal objectif d’orienter les Juniors dans leur première année d’audit
en répondant à leurs questions sur la méthodologie KPMG, les outils à
disposition et les attentes des autres collaborateurs à leur égard.

Il est le fruit d’échanges avec de récents « anciens juniors » à qui ce guide


aurait bien servi ! En effet, comme pour tous les nouveaux entrants :

► Les temps sont très courts entre les formations et le début des premières
missions ;

► Le rythme des missions est parfois soutenu, les interrogations souvent


nombreuses ;

► Il y a pléthore d’informations à assimiler en peu de temps.

Il inclut aussi des rappels qui peuvent être utiles pour les Juniors Confirmés !

Ce guide est articulé sous forme de fiches pratiques, classées par mots
clés et par ordre alphabétique, afin de faciliter la recherche d’information.
Elles se veulent le plus concises possibles, en faisant systématiquement
référence à des ressources spécifiques plus complètes pour aller plus loin.

Chaque fois que cela est applicable, les fiches sont liées au schéma
récapitulatif de l’approche d’audit qui se trouve juste après le sommaire.
De plus, un code sous forme de pastille de couleurs est utilisé en haut à
droite des fiches afin de repérer facilement les activités et parties eAudIT
concernées par chaque sujet.
Nous espérons que ce manuel t’aidera à aborder haut la main tes premières
missions en audit. Ne perds pas de vue, sur chaque mission, les 3 piliers
du rôle de Junior qui te garantiront des interventions de qualité :

► Prendre connaissance de la méthodologie et de l’approche

► Exécuter avec rigueur les travaux demandés :


• Se poser les bonnes questions en amont des travaux
• Remonter les anomalies détectées
• Documenter les travaux effectués

► Communiquer régulièrement avec l’équipe tout au long de la mission


Pour te mettre dans le bain tout de suite, tu trouveras en page 4 la fiche
décrivant ton rôle en tant que Junior.
Ce manuel n’a pas vocation à se substituer ni aux guides méthodologiques
existants ni aux précieux conseils prodigués par tes In-charges et/ou
Managers.

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Qu’est ce que l’Audit ?
Définition & objectifs

L’objectif d’un audit financier est de permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion selon laquelle
les états financiers sont établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel
comptable applicable.

Un Audit des états financiers c’est :


► Une opinion indépendante sur la régularité et la sincérité des états financiers de la société
à la clôture et de ses pertes et profits pour la période ;

► La signature de l’auditeur confère au lecteur des états financiers un certain degré d’assurance quant
à la fiabilité des informations dont il dispose ;

► L’auditeur a une obligation de moyens ;

► Seule la formalisation des dossiers permet de démontrer la mise en œuvre de ses diligences.

L’auditeur

L’auditeur donne une opinion sur les états financiers. Il doit être indépendant, et donc ne peut pas avoir
participé à la réalisation de ces états financiers.
L’auditeur obtient une assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies
significatives.
L’auditeur examine, par sondages, en faisant preuve d’esprit critique les éléments probants justifiant les
données contenues dans les comptes.

Dates clés d’une année comptable

Exemple pour une entité qui clôture au 31/12

Kick-off
meeting Hard-close Final

Intérim Assistance à CAC


l’inventaire

30/09/N 31/12/N 31/03/N+1 30/06/N+1

Kick-off meeting : Réunion au sein de l’équipe d’audit, et le cas échéant avec les spécialistes, pour préparer
l’audit et définir l’approche d’audit pour les comptes annuels
Intérim : Description des procédures comptables et travaux sur le contrôle interne
Hard-close : Pré-audit des comptes afin d’anticiper la clôture annuelle
Final : Audit des comptes annuels
Commissariat aux comptes (CAC) : Préparation à l’émission des rapports sur les comptes annuels (RCA)
et d’autres rapports le cas échéant

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Le rôle de Junior sur la mission d’audit (1/2)
Qualité : Réalisation de la mission

Tout au long de la mission


► Comprendre les concepts de base de l'approche d'audit dans son ensemble
► Maîtriser les bases de la comptabilité (« French GAAP »)
► Maîtriser les outils nécessaires à la réalisation des travaux : Office (Excel, Word, PPT), eAudIT, IDEA/MUS,
Analyse des états financiers / CaseWare, Visio, Power BI
► Connaître la documentation à disposition au cabinet, notamment : Incollables et les autres ressources
disponibles sur les sites Méthodologie et Outils d’Audit et du PPG
► Faire preuve d'esprit critique
► Connaître les procédures de Risk Management du cabinet, notamment : secret professionnel, indépendance,
charte IT,…

Réalisation de la mission
► Assister l’In-charge dans la mise en place de l'engagement eAudIT (FSA, SEW)
► Comprendre les process de l’entité (ex: achats, ventes, trésorerie, immobilisations, paie...), savoir les décrire
dans eAudIT et en cas d'approche contrôle, savoir réaliser les tests (walkthrough, D&I, TOE) prévus dans
le programme de travail
► Comprendre et savoir réaliser les procédures substantives prévues et les documenter dans le programme
de travail, par exemple : circularisations (banques, avocats, clients et /ou fournisseurs si applicable), revue
des rapprochements bancaires, tests sur les acquisitions et cessions d'immobilisations, travaux dans le cadre
de l’assistance à l'inventaire physique des stocks, tests de cut-off achats (ex: « search facture »), test
de cut-off ventes,…
► Utiliser de manière critique les travaux réalisés en N-1 ; ne pas les reproduire s’ils ne sont pas prévus
au programme de travail N
► Insérer et marquer comme « prepared » les papiers de travail dans eAudIT au fur et à mesure de la mission
sur le terrain

Synthèse de la mission
► Conclure dans les papiers de travail et le programme de travail sur chaque test réalisé
► Remonter les faiblesses de contrôle interne à l’In-charge et savoir les documenter dans eAudIT
► Remonter les anomalies d'audit à l’In-charge et savoir les documenter dans eAudIT

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Le rôle de Junior sur la mission d’audit (2/2)
Qualité : Réalisation de la mission

Finalisation de la mission
► Traiter les notes de revue dans les délais requis pour la finalisation de la mission

Travaux de « CAC »
► Pointer l’annexe et les données chiffrées du rapport de gestion, ainsi que de l’attestation des rémunérations
et les documents prévisionnels, si applicable
► Savoir utiliser « Outil de passage de BG » et le « guide de contrôle du CAC »
► Valider le texte des résolutions de l’AG
► Préparer la log-sheet
Junior confirmé :
► Savoir créer l'engagement eAudIT et y importer les comptes
► Commencer à acquérir les compétences de l’In-charge nécessaires pour la prise en charge de « petites
missions »

Management : Encadrement de l'équipe

► Initier son auto-évaluation à la fin de la mission


► Solliciter du feedback et prendre en compte les axes d’amélioration identifiés
Junior confirmé :
► Avec l’In-charge, briefer le Junior / le Stagiaire sur les travaux à effectuer et revoir ses travaux
► Répondre aux questions du Junior / Stagiaire sur ses sections
► Donner un feedback au Junior sur la qualité de ses travaux et son comportement pendant la mission

Administratif : Suivi du budget

► Informer l’In-charge en cas de retards sur les travaux réalisés


► Compléter sa time-sheet dans les délais et fournir les justificatifs de frais en même temps que les
déclarations

Commercial : Relation client

► Adopter une attitude cordiale, professionnelle et proactive


► Consolider le relationnel avec le client
► Etre à l'écoute des besoins des clients et les remonter
► Initier son réseau (alumni, relations, clients,…)

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Sommaire
A Annexes
Comment bien pointer des annexes ? Cf. Fiche sur le pointage des comptes annuels Page 61
Approche d’audit
Schéma de description globale de l’approche d’audit Page 9
Approche contrôle
Qu’est ce que l’approche contrôle ? En quoi cela consiste t-il ? Page 10
Apurement
Qu’est-ce qu’une procédure d’apurement ? A quoi cela sert-il ? Dans quels cas peut-on
être amené à y avoir recours ? Page 12
Assertions
Rappel des assertions d’audit Page 13
Audit
Qu’est ce que l’audit ? Définition, Objectifs Page 3

B Balance Générale
Rappel de la définition Page 14
Balance Auxiliaire
Rappel de la définition Page 14

C CCA (Charge Constatée d’Avance)


Une CCA, qu’est-ce que c’est ? Quels risques cherche-t-on à couvrir lorsqu’on les audite ? Page 15
Circularisations
Rappels pratiques (quels risques cherche-t-on à couvrir sur chaque poste ? Comment envoyer
des courriers de circularisation ?) Page 16
Clients / Chiffre d’Affaires
Objectifs d’audit et points d’attention Page 18
Close out
Comment préparer le close-out d’un engagement eAudIT ? Page 21
Comptabilité Générale
Les bases : moyen mémo-technique visuel Débit – Crédit au Bilan et au compte de résultat Page 22
Comptes consolidés
Comment ça marche ? Quels travaux un junior peut-t-il être amené à réaliser sur une consolidation ?
(pointage des liasses, élimination des I/C, revue du périmètre) Page 24
Connectivité
Définition et bonnes pratiques Page 26

D D&I (Design & Implementation)


Quand et comment tester la conception et application des contrôles ? Page 10

E eAudIT
 Vocabulaire
Définitions des principaux termes spécifiques à eAudIT Page 27
 Principales fonctionnalités
Les fonctionnalités de base à maitriser pour une bonne utilisation de l’outil
Comment insérer des comptes dans eAudIT, restaurer un engagement, faire une invitation, Page 28
un switchmaster, un backup, un rollforward…
 Best practices
Quelles pratiques permettent d’améliorer la qualité des travaux et des engagements ? Page 30
 Documenter ses travaux
Ce que l’on attend du Junior sur eAudIT : insérer ses WP au bon endroit, remplir les programmes
de travail adéquats et conclure. Page 32

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Suite…
E Echantillon
Rappel des différences méthode de sélection
Différences entre l’approche contrôle (TOE) et l’approche substantive (TOD) Page 33
Différentes méthodes de sélection des Ecritures comptables
Qu’appelle-t-on écritures comptables ? Quelles sont les obligations du CAC en la matière
et quel est le rôle du Junior ? Page 35

F FAE
Une FAE, qu’est-ce que c’est ? Quels risques cherche-t-on à couvrir lorsqu’on les audite ? Page 37
Feuilles maîtresses
Quelle est leur utilité ?
Comment faire tourner des feuilles maitresses avec Analyse des Etats Financiers ? Page 54
FNP
Une FNP, qu’est ce que c’est ?
Quels risques cherche-t-on à couvrir lorsqu’on les audite ? Page 38
Formalisation du papier de travail
Quelles informations faire figurer sur un papier de travail (anomalies détectées, points de M/L,
formulation de la conclusion), comment les présenter, et quoi ne pas faire figurer ? Page 39
Fournisseurs
Objectifs d’audit et points d’attention Page 42

I IDEA
Comment traiter un fichier dans IDEA ? Comment réaliser un échantillonnage simple dans IDEA ? Page 44
Immobilisations
Quels risques cherche-t-on à couvrir ? Rôle attendu du Junior. Page 45
Importation des comptes
A quel moment de l’intervention importe-t-on les comptes dans eAudIT ? Comment faire ? Page 46
Incollables
Quelles sont les ressources mises à disposition ? Ou peut-on les trouver ? Page 49
Inventaire physique
Comment fonctionne un inventaire physique ? Quels risques cherche-t-on à couvrir lorsqu’on
les audite ? Page 50
IT dans l’Audit
Définitions
Comment les spécialistes ou référents IT s’intègrent-ils dans notre approche d’audit ?
Quel est le rôle du Junior ? Page 52

J Journal Entries
Qu’appelle-t-on Journal Entries ?
Quelles sont les obligations du CAC en la matière et quel est le rôle du Junior ? Page 35

L Leads
Quelle est leur utilité ? Comment faire tourner des leads avec Analyse des Etats Financiers ? Page 54

M Management Letter (M/L)


Qu’est-ce qu’une Management Letter ? Qu’attend-on du junior à ce sujet ? Page 55
MUS
Comment réaliser un échantillonnage via MUS ? Comment le documenter ? Page 56

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…et fin
N Notes de revue
Qu’est-ce que c’est ? Quelle est la responsabilité du Junior ? Comment les traiter dans eAudIT ? Page 58

O Opérations intragroupe (intercos)


Objectifs d’audit et points d’attention Page 59

P PBC List
Qu’est ce qu’une PBC ? Quel est le rôle du Junior ? Page 60
Pointage des comptes annuels
Comment pointer correctement des comptes annuels ? Page 61
Procédures substantives
Qu’est qu’une procédure substantive ? Quels sont les différents types de procédure substantive ? Page 62
Produits Constatés d’Avance (PCA)
Un PCA, qu’est-ce que c’est ? Que cherche-t-on à valider lorsqu’on les audite ? Page 65

R Rapports
Où trouver les modèles de rapports ? Comment faire pour « drafter » un rapport ?
Quels sont les rapports les plus fréquents ? Page 66
Rapprochement bancaire
Qu’est ce qu’un rapprochement bancaire ? Comment fonctionne-t-il ? Comment dois-je l’auditer ? Page 67
Référents IT
Quel est le rôle des référents IT ? Page 53
Ressources à disposition
Description des ressources disponibles (supports de formation, papiers de travail standard,
Incollables, Francis Lefebvre) Page 68
Risques
Quels sont les différents types de risques rencontrés en audit ? Comment les différencier ? Page 69

S Seuils
Rappels sur les différents seuils utilisés lors de la mission d’audit Page 71
Significatif
Différence entre compte significatif et risque significatif Page 72
SAP (Substantive Analytical Procedure)
Qu’est-ce qu’une SAP ? Dans quel cas y avoir recours ? Comment la mettre en œuvre ? Page 63

T TOE (Test of Operating Effectiveness)


Comment réaliser des tests d’efficacité opérationnelle ? Page 10
TOD (Test of Detail)
Qu’est-ce qu’un test de détail ? Comment le mettre en œuvre ? Page 64

W WCGW (What Could Go Wrong)


Définiton. Quand doit-on les identifier ? Comment peut-on les identifier ? Page 73

X X-Ref
Qu’est-ce qu’une X-Ref ? Comment cela fonctionne ? Illustration avec quelques exemples. Page 74

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Mémento de l’approche d’audit chez KPMG
Comprendre l’entité et ses risques

Identifier les risques significatifs susceptibles d’impacter


Définir des seuils de signification
les états financiers

Agrégation des comptes à partir de la BG de l’entité

Déterminer :
• les comptes agrégés significatifs et informations en annexe significatives Les comptes agrégés
• les assertions pertinentes (exhaustivité, existence, exactitude, valorisation, droits et non significatifs
obligations, présentation)

Définir l’approche pour chaque assertion pertinente


sur les comptes agrégés significatifs
PARTIE2

Décrire les procédures comptables - OBLIGATOIRE

Absence de risque
Risque significatif d’erreur et/ou de fraude
significatif

Pas d’approche
Identification des WCGW - OBLIGATOIRE
contrôle obligatoire.
Approche contrôle si D&I des contrôles couvrant le risque significatif -
pertinent et efficace OBLIGATOIRE
(cf. p.10) TOE si pertinent et efficace ET si D&I des contrôles satisfaisant

Risque d’erreur Risque de fraude

Tests de détail
Tests de détail
OBLIGATOIRES si
OBLIGATOIRES dans tous
contrôles inefficaces ou si
les cas
contrôles non testés

Déterminer la nature, le calendrier et l’étendue des procédures substantives Procédures substantives


Cf. fiche procédures OBLIGATOIRES dans
substantives p.60 certains cas
PARTIE3

Conclure sur le caractère suffisant et approprié des preuves d’audit collectées,


au niveau des assertions

Réaliser la revue analytique d’ensemble des comptes

Comprendre le processus d’établissement des états financiers et tester des écritures comptables
PARTIE4

Emettre une opinion d’audit

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Approche contrôle : D&I, TOE
FSA : activités
2
2.11 et 3.1
3 SEW : activité 3.1

Pourquoi ?

Nous mettons en œuvre une « approche contrôle » sur des comptes significatifs dans les deux cas suivants :
► Si cela est pertinent ou efficient pour réduire l’étendue des procédures substantives
► Si les procédures substantives seules ne fournissent pas de preuves d’audit suffisantes
⚠ Une approche contrôle ne doit être mise en œuvre que sur des comptes significatifs

Définitions

What Could Go Wrong (WCGW) : Risque dans les processus de l’entité qui peut conduire à une anomalie
significative dans les états financiers (ex : absence de séparation des tâches entre les paiements, la facturation
et l’enregistrement comptable)
Design & Implementation (D&I) : test de conception des contrôles pour apprécier si la conception du contrôle
peut prévenir ou détecter et corriger des anomalies significatives. Test d’application des contrôles pour
s’assurer que le contrôle existe, est appliqué et utilisé par l’entité
Test of Effectiveness (TOE) : test d’efficacité opérationnelle des contrôles
⚠ Nous testons l’efficacité opérationnelle des contrôles uniquement lorsque nous avons jugé leur conception
et leur application efficaces.
⚠ Choisir une « approche contrôle », c’est décider d’aller jusqu’au TOE. S’arrêter au D&I ne permet pas
de réduire l’étendue des procédures substantives.

Rôle attendu du Junior

► Décrire les procédures comptables ⚠ Séparation des tâches


► Identifier les WCGW
► Identifier les contrôles pertinents qui couvrent ces WCGW
► Pour décrire le contrôle, assurez-vous de documenter dans le papier de travail les réponses aux
questions suivantes :

H ow – Comment le contrôle est-il réalisé et documenté ?


O ften – A quelle fréquence est-il réalisé ?
R isque – Quel risque couvre-t-il ? Un risque de fraude ? D’erreur ?
N ature – De quelle nature est-il : manuel ou ITAC (automatisé ou semi-automatisé) ?
E xperience – La personne a-t-elle les connaissances, les compétences et l’expérience requises, si contrôle
semi-automatisé ou manuel ?
T echnology – Quelle est l’application informatique utilisée pour ce contrôle ?

► L’évaluation du D&I est généralement réalisée par un waltkhrough combinant entretien, observation et
inspection (Walkthrough : test de cheminement illustrant le processus de A à Z sur un exemple)

Pensez à utiliser l’outil Visio pour illustrer vos revues de procédures de manière visuelle

⚠ Si l’évaluation du D&I d’un contrôle conclut à son inefficacité = pas de TOE à réaliser. Il convient cependant
d’évaluer l’impact sur l’approche d’audit et de communiquer à l’entité une faiblesse de contrôle interne.
Dans ce cas, vous devez en premier lieu alerter votre In-charge.

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Approche contrôle : D&I, TOE (suite)
FSA : activités
2
2.11 et 3.1
3 SEW : activité 3.1

Rôle attendu du Junior (suite)

► Pour évaluer l’efficacité opérationnelle (TOE) :


• Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour déterminer l’étendue des tests à effectuer :
la nature du contrôle testé (automatisé, semi-automatisé ou manuel), sa fréquence et l’évaluation
de son risque d’échec.
• Table des TOE pour un contrôle manuel :

Voir avec l’In-charge /


Manager pour le choix
du risk of failure

⚠ Cette table ne peut pas être utilisée pour un contrôle automatisé ou pour la composante automatisée
d’un contrôle semi-automatisé (exemple: le 3-way-match automatisé dans le SI ne peut pas être testé via
un échantillon de 25 factures/BC/BL).
⚠ Tester un contrôle n’est pas faire le contrôle soi-même à la place du client
⚠ 1ère erreur identifiée = contrôle inefficace  Stop (sauf pour les contrôle récurrents où une seule erreur
est tolérée et peut donner lieu à un nouvel échantillon pour lequel aucune erreur n’est possible)

• Pour un ITAC (contrôle automatisé ou composante automatisée d’un contrôle semi-automatisé), le test
de la conception/application du contrôle peut aussi permettre de conclure sur son efficacité
opérationnelle, à condition que les GITC pertinents (tels que la gestion des changements applicatifs)
soient satisfaisants pour valider la permanence du contrôle sur toute la période auditée.

Voir l’In-charge / Manager dans ce cas

► Documenter les travaux effectués dans le cadre de l’approche contrôle dans eAudIT :
• Pour un engagement FSA : décrire les procédures comptables en 2.11 dans l’écran « Process
activities », identifier les contrôles pertinents relevés et évaluer leur D&I dans « Relevant controls ».
Documenter les TOE réalisés en 3.1 et conclure.
• Pour un engagement SEW : décrire les procédures comptables, évaluer le D&I des contrôles pertinents
et documenter les TOE éventuels en 3.1 : tout doit être renseigné dans l’audit program et dans la pièce
jointe « Controls » (ou dans un autre papier de travail incluant les mêmes champs requis).

Pour en savoir plus

► Incollable Contrôle Interne


► Process Pack Visio Achats Ventes Stock Paie et WP 15-01-Aide Mémoire-Contrôle Interne disponibles
sur l’intranet dans A to Z > Méthodologie audit > Contrôle Interne & Visio

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Apurement 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1

Pourquoi ?

Le test d’apurement permet de vérifier le débouclement d’une opération : l’encaissement d’une créance
client (par exemple), le versement effectif d’un bonus au personnel ou l’issue d’un litige provisionné dans
les comptes à un instant « t » (en général la clôture). Ce test est le plus souvent utilisé sur les sections Clients,
Provisions pour Risques et Charges (PRC) et Personnel.

Quels risques cherche-t-on à couvrir ?

Un test d’apurement permet de couvrir le risque d’anomalies sur les assertions suivantes :
E : Existence, A : Exactitude et V : Valorisation

Dans quels cas ?

Des tests d’apurement peuvent être réalisés soit au hard close, soit au final. Lorsque l’intervention finale n’est
pas trop proche de la date de clôture, la mise en œuvre d’une procédure d’apurement est utilisée pour obtenir
des preuves d’audit sur l’existence et l’exactitude d’actifs (créances clients notamment).
Le principe du test d’apurement peut aussi être utilisé dans le cadre de revues rétrospectives des estimations
en vérifiant le débouclement de provisions N-1 sur N.

Rôle attendu du Junior

En général, le Junior interviendra le plus souvent sur l’apurement des créances clients.
Dans cet exemple, la procédure d’apurement consiste à vérifier lors de notre intervention que les créances
qui étaient en balance générale à la date de clôture ont été payées.
► Obtenir un détail des créances par facture à la date de clôture
► Cadrer ce détail à la balance générale
► Test de détail : Faire une sélection des factures à tester (100% de la population, éléments spécifiques
ou échantillon MUS)
Demandez à votre In-charge avant de vous lancer dans la sélection des factures
► Remonter au justificatif de paiement (Relevé bancaire, chèque, avis de virement…)
► Pour les factures non réglées, s’assurer que la date d’échéance n’est pas dépassée et récupérer soit
le bon de livraison signé du client final (pour les ventes de marchandises), soit tout document permettant de
justifier la réalisation de la prestation (pour les prestations de service).

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Assertions
Définition

Les assertions d’audit sont des critères auxquels doit répondre l’information financière pour qu’elle soit
régulière et sincère. Elles s’appliquent à chaque poste du bilan et du P&L ainsi qu’aux informations données
en annexe. Vous entendrez souvent parler du CEAVOP :

E = Existence & A = Accuracy


C = Completeness Occurence
Les transactions sont prises en
Le bilan et le P&L incluent Tous les éléments d’actif et compte pour leur correct montant
toutes les opérations qui de passif existent et les (ex : les factures sont constatées
doivent l’être (ex : tous les transactions enregistrées sur pour leur bon montant)
achats ont bien été la période ont effectivement eu
comptabilisés sur l’exercice) lieu (ex : toutes les factures
enregistrées correspondent à
des prestations ou livraisons
effectives)

V = Valuation O = Obligations & P = Presentation &


Rights Disclosure
Les comptes de l’actif et du
passif sont pris en compte dans Les éléments figurant à l’actif L’information est présentée
les états financiers pour les reflètent les droits de l’entité et publiée conformément
bons montants. et les éléments du passif ses au référentiel comptable
(ex : dépréciation des titres obligations à une date donnée en vigueur
de participation, des créances) (ex : les immobilisations)

La sélection d’une assertion est pertinente s’il est possible qu’une anomalie impacte les états financiers
de manière significative.

Quand ?

Les assertions pertinentes sur chaque compte ou agrégat sont sélectionnées par l’équipe
d’audit au moment de la détermination :
► Des comptes significatifs ;
► Des risques significatifs qui peuvent être associés à ces comptes.
Ces décisions sont prises durant le kick-off meeting avant l’intervention chez le client.
Les procédures d’audit mises en œuvres par la suite ont pour but de couvrir les risques d’erreurs identifiés
pour toutes les assertions sélectionnées sur chaque compte significatif.

Rôle attendu du Junior

Comprendre quels sont les risques et les assertions couvertes par les tests réalisés. De manière générale,
on cherchera à valider en priorité l’existence des actifs et des produits et l’exhaustivité des passifs et
des charges.

Pour en savoir plus

► Support de formation stagiaires, module « Audit Concept », pages 13-14-15

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Balance Générale / Balance Auxiliaire / FEC
Balance Générale

La balance générale est un document comptable qui récapitule tous les comptes utilisés par l’entreprise au
cours d’une période donnée. Elle doit obligatoirement être équilibrée, c’est-à-dire que la somme des soldes
de tous les comptes est nulle. Les informations qu’elle présente sont les suivantes :
► Les numéros des comptes utilisés
► Les libellés des comptes
► Les soldes de chacun des comptes (débiteurs ou créditeurs)

N° Compte Libelle Solde


401xxx Fournisseurs (500)
411xxx Clients 3 000
C’est à ce document qu’il faut cadrer tous les autres documents que l’on obtient de l’entité
(extraits de comptes, listing des immobilisations, balances auxiliaires…)

Balance auxiliaire

La balance auxiliaire est une balance comptable détaillée qui regroupe l’ensemble des comptes de tiers
(créances clients d’une part et dettes fournisseurs d’autre part) et qui présente pour chaque client/fournisseur
les informations suivantes :
► Le numéro du client/fournisseur
► Le nom du client/fournisseur
► Le détail du solde à date que le client doit ou qui est dû au fournisseur

N° Client Nom Client Solde


1450965 Client A 500
3869607 Client B 3 000
Dès obtention, il convient de cadrer la balance auxiliaire avec le compte correspondant de la balance
générale afin de s’assurer qu’elle est bien complète.

FEC = Fichier des Ecritures Comptables

Le fichier des écritures comptables est un document informatique qui contient l’ensemble des enregistrements
du système comptable d’une entreprise sur une période donnée. Il s’agit en fait du journal de toutes
les écritures passées sur l’exercice.
Il est généré directement depuis le logiciel comptable de l’entreprise.
En cas de contrôle fiscal, la remise du FEC à l’Administration sous forme de fichier dématérialisé est
une obligation depuis le 1er janvier 2014.
Le défaut de présentation de la comptabilité sous forme dématérialisée ou la remise de fichiers non conformes
entraîne l'application d'une amende égale à 5 000 € ou, en cas de rectification et si le montant est plus élevé,
d'une majoration de 10 % des droits mis à la charge du contribuable.
En audit, le FEC nous est utile notamment dans le cadre du testing des écritures comptables, ou pour mettre
en œuvre des travaux de D&A.

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Charges constatées d’avance (CCA) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1

Définition

Une Charge Constatée d’Avance (CCA) peut être comptabilisée lorsque :


► des achats de biens sont facturés par le fournisseur et enregistrés en comptabilité alors que le fait
générateur n’a pas eu lieu (ex : factures d’achats de marchandises réellement facturées par le fournisseur,
mais non encore physiquement livrées)
► des achats de services sont enregistrés en charge en comptabilité mais non encore réalisés à la date de
clôture ou de situation (ex : frais d’assurance payés et comptabilisés en fin d’année mais qui concernent
partiellement ou totalement l’exercice suivant)

Une CCA a pour but de neutraliser l’impact sur le résultat des charges qui ont été comptabilisées au
titre d’une période mais qui concernent une période subséquente (Cf. fiche Comptabilité Générale, p.22
pour rappel de l’écriture comptable)

Quels risques cherche-t-on à couvrir ?

L’Existence (E) = risque que les charges neutralisées concernent l’exercice audité et non une période
subséquente
L’Exactitude (A) = risque que les charges ne soient pas neutralisées pour leur correct montant
Dans certains cas, l’Exhaustivité (C) = risque qu’il reste en comptabilité des charges non neutralisées
à la clôture alors qu’elles concernent la période subséquente

Quand ?

A la clôture, généralement pendant l’intervention finale (à lier avec les tests de cut-off).

Rôle attendu du Junior

Dans le cas où le poste fournisseur est significatif (sans comporter de risque


significatif), voici des exemples de procédures substantives qui peuvent être menées
sur les CCA.
Toujours valider votre programme de travail avec votre In-charge et/ou manager.

1. Procédure analytique substantive (cf. fiche en p.63) : En identifiant les principales CCA récurrentes
(à partir des détails N-1), projeter le solde attendu du compte, comparer les CCA enregistrées à la clôture
avec le résultat attendu, et investiguer l’écart si au-delà de l’écart acceptable fixé.
2. Test de détail (cf. fiche en p.64) : Sélectionner les CCA à tester ( sélection à discuter avec votre
In-charge). Pour chacune, obtenir les factures et/ou contrats liés afin de justifier de l’existence de la CCA,
de l’exactitude du montant comptabilisé et de son correct rattachement à l’exercice subséquent.
Exemple : Dans l’industrie de l’extraction de carrières, les redevances de fortage versées par l’exploitant au
propriétaire sont comptabilisées en CCA et sont reprises sur la période d’exploitation en fonction des tonnes
de matériaux extraits sur l’exercice.

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Circularisations 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1

Définition

C’est un test de détail par lequel nous obtenons une réponse écrite directement d’un tiers à qui la
confirmation est demandée.

Quels risques cherche-t-on à couvrir ?


► E et A des créances clients (circularisations clients)
► CEAP de la trésorerie, des emprunts et intérêts liés, des instruments financiers et CEA des engagements
hors bilan (circularisations des banques)
► C et V des provisions pour litiges (circularisations avocats)
► CEA des dettes fournisseurs (circularisations fournisseurs)

La confirmation est-elle obligatoire ?

► Les confirmations clients : Non ⚠ Audit PCAOB : Si non réalisées, il faut le justifier
► Les confirmations bancaires : Non mais très fortement recommandées
► Les confirmations avocats : Oui si le compte PRC est significatif ⚠ Audit PCAOB: confirmations des
avocats obligatoires dans tous les cas
► Les confirmations fournisseurs : Non
⚠ Lorsque les circularisations ne sont pas réalisées, il convient le cas échéant de mettre en œuvre les
procédures adapter pour couvrir les assertions pertinentes des comptes clients (Cf. fiche Apurement, p.12
pour le compte créances clients).

A quelle date réaliser la confirmation ?


► Les confirmations clients: Idéalement à la date de clôture ou à une date antérieure + roll-forward
► Les confirmations bancaires: Date de clôture
► Les confirmations avocats: Date de clôture
► Les confirmations fournisseurs: Date de clôture

Rôle attendu du Junior


1. Définition et sélection de la population à tester
► Clients: Confirmation fermée. A partir de la balance auxiliaire clients, sélection de factures (à privilégier car
taux de réponse plus élevé et procédures alternatives plus faciles à mettre en œuvre) ou de soldes. Il faut
justifier la méthode de sélection retenue (100% de la population, éléments spécifiques, échantillon MUS)
► Banques: Confirmation ouverte sur tous les comptes (recommandé) ou par rotation sur plusieurs années
en cas de nombreux comptes bancaires
► Avocats: Confirmation ouverte pour tous les avocats traitant de litiges identifiés dans les comptes #622
de la BG et à partir des honoraires de la DADS 2
► Fournisseurs: Confirmation ouverte. Sélection sur les cumuls créditeurs de la balance auxiliaire (pas les
soldes !) : 100% de la population ou éléments spécifiques (ex: flux les plus importants ou fournisseurs sur
lesquels un risque de sous-évaluation a été identifié)

Dans tous les cas, validez au préalable la méthode de sélection avec votre In-charge

2. Envoi à l’entité des modèles de lettres et sélections par email pour préparation et signature

3. Réception des circularisations préparées par l’entité et envoi


(⚠ les circularisations ne doivent pas être envoyées par le client)
► Réception par email et courrier des circularisations préparées par l’entité
► Envoi des circularisations aux tiers par courrier, qui peut être doublé d’un email
⚠ A scanner avant envoi et conserver une copie dans le dossier

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Circularisations (Suite) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1

Rôle attendu du Junior

4. Exploitation des réponses aux circularisations et envoi des relances si besoin ⚠ A scanner et
à insérer dans le dossier, donner les originaux au manager car obligation de conservation des originaux

► Clients: Réconcilier les réponses reçues des clients aux montants comptabilisés. Lorsque le montant
confirmé est différent du montant comptabilisé, obtenir des documents justifiant l'écart et évaluer si
le montant enregistré est approprié.
► Banques:
• Rapprocher les soldes bancaires figurant sur les réponses aux circularisations avec les états
de rapprochements bancaires ;
• S'assurer que les listes de signataires autorisés fournies par les banques sont à jour. Vérifier
la cohérences des pouvoirs donnés à chaque signataire avec leurs responsabilités dans la société ;
• Vérifier que l'ensemble des informations figurant sur la circularisation sont correctement enregistrées
et/ou mentionnées dans les annexes ;
• Vérifier que les engagements donnés et reçus (cautions bancaires, nantissements, hypothèques,
effets escomptés…) sont correctement renseignés en annexe ;
• Pour les emprunts: réconcilier les montants comptabilisés aux confirmations obtenues.
► Fournisseurs:
• Rapprocher le solde de la balance auxiliaire aux réponses des circularisations et obtenir
la justification des éventuels écarts auprès de l’entité.

5. En cas de non réponse, réaliser des procédures d’audit alternatives


• Clients : Vérifier l’encaissement post-clôture par rapprochement avec les relevés bancaires
(cf. fiche Apurement, p. 12) sur 100% des montants circularisés. Si la créance n’a pas encore
été réglée, remonter au bon de livraison signé du client ;
⚠ Dans certains cas, il sera même plus pertinent de réaliser directement une procédure d’apurement
(si circularisation inefficace avec peu de réponses).
• Banques : Réconcilier avec les relevés bancaires, les différents contrats bancaires, les PV du CA ayant
autorisé les engagements ;
• Fournisseurs : Rapprochement des éléments circularisés aux relevés bancaires post-clôture
(pour valider l’existence), des factures avec les bons de livraison du fournisseur (existence et exactitude
des soldes) ou bien « search factures » (test de cut-off à partir du grand livre post-clôture) ou « search
banques » (test de cut-off à partir de l’examen des décaissements post-clôture) pour l’exhaustivité
des soldes.

NB : En principe, l’exploitation des circularisations avocats ne sera demandée qu’à partir de l’année
de Junior confirmé. Elle permet d’obtenir une assurance sur les litiges déjà identifiés et de déceler d’éventuels
autres litiges non identifiés préalablement.

Pour en savoir plus

► L’Incollable Procédures Substantives, pages 39 - 43


► Modèles de lettres de circularisation disponibles dans Guides et Outils d'audit > Documentation technique >
Modèles de lettres > N-Circularisations

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Clients / Chiffre d’affaires (1/3) 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Quels risques cherche-t-on à couvrir ?

► C : Exhaustivité ⇒ Risque de rattachement des ventes à l’exercice suivant


► E : Existence ⇒ Les créances non soldées à la clôture et le chiffre d’affaires de l’exercice correspondent à
des ventes effectivement réalisées sur l’exercice
► A : Exactitude ⇒ Les créances et ventes enregistrées correspondent bien aux montants effectivement
commandés, livrés et facturés
► V : Valorisation ⇒ Mauvaise évaluation du risque de non recouvrement des créances clients

Rôle attendu du Junior

Généralement, le compte Chiffre d’affaires est un compte significatif et est rattaché à un


risque significatif de fraude (risque présumé sur la reconnaissance du chiffre d’affaires,
cf. p.20), et le compte Créances clients est un compte significatif sans risque significatif.
Dans ce cas de figure, voici ci-après la démarche qui devra être mise en œuvre, avec des
exemples de procédures.
Toujours valider votre programme de travail avec votre In-charge et/ou Manager.

1. Décrire les procédures comptables relatives au processus « Ventes »

► Utilisation de l’outil Visio afin de retracer clairement le déroulé des opérations


► Identification des WCGW
Exemples de WCGW souvent rencontrés :
• Le montant de la facture n’est pas correct, du fait d’une erreur sur la quantité et/ou le prix facturé(s)
• Rattachement des ventes au mauvais exercice
• Créances âgées dont le risque de non-recouvrement n’est pas pris en considération en comptabilité
• Absence de séparation des tâches

► Identification des contrôles pertinents


Exemples de contrôles réalisés par l’entité et souvent rencontrés :
• Rapprochement bon de commande / bon de livraison / facture
• Revue de la balance âgée
• Revue par la direction de la réconciliation entre la balance auxiliaire clients et la BG

2. Tester le D&I des contrôles pertinents et si applicable / pertinent, leur efficacité opérationnelle
► Cf. fiche Approche Contrôle, p.10

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Clients / Chiffre d’affaires (2/3) 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Rôle attendu du Junior

3. Réaliser des procédures substantives


⚠ En présence d’un risque significatif de fraude, test(s) de détail OBLIGATOIRE(S)

a) Clients

Exemples de procédures substantives très souvent réalisées pour le E, A et V des créances clients :
► Rapprochement Balance Générale – Balance Auxiliaire puis sélection des clients à circulariser
(Cf. fiche Circularisations, p.16)
► Revue de la balance âgée en lien avec l’analyse de la dépréciation des créances clients : apprécier
le caractère pertinent de la méthode de dépréciation de l’entité. Réitérer le calcul de la dépréciation clients
conformément aux règles de l’entité. Rapprocher le montant de la dépréciation de celui comptabilisé en
Balance Générale et investiguer les retards de paiement supérieurs à 6 mois. Attention aux IPE :
demander à votre In-charge
► Revue du délai de règlement clients : réaliser une procédure analytique substantive sur le délai
de règlement moyen ou le calculer par apurement du chiffre d’affaires pour tenir compte des éventuels
effets de saisonnalité. Il s’agit en fait de mesurer combien de jours de chiffre d’affaires représentent
les créances non soldées à la clôture. Comparer le délai obtenu au délai N-1 et à celui indiqué dans
les CGV
► Revue des FAE, AAE, des PCA et des acomptes clients si significatifs

b) Chiffre d’affaires

Les deux tests présentés ci-dessous sont deux exemples souvent réalisés dans le cadre de nos travaux
sur les ventes :
Test de validation de l’existence et exactitude du Chiffres d’Affaires : A partir du journal des ventes
de l’année entière, réaliser un test de détail sur les factures (éléments spécifiques s’il en existe ou via MUS).
Pour la sélection obtenue, remonter à la preuve de paiement de la facture, et en cas de non paiement,
remonter au bon de livraison correspondant et le cas échéant au bon de commande. Il convient de s’assurer
que le montant comptabilisé en CA correspond bien au montant facturé et que la prestation a bien été réalisée,
ou que la marchandise a bien été livrée.

Test de cut-off (E et A) : A partir du journal des ventes de la fin de période, sélectionner les ventes à tester
parmi celles qui sont proches de la clôture, en fonction des incoterms et des délais de livraison : sélection
à discuter avec votre In-charge pour définir la période à couvrir et s’assurer que l’échantillon est pertinent et
suffisant. Vérifier leur correct rattachement à l’exercice audité ou à défaut la comptabilisation d’un PCA pour
neutraliser l’effet d’une vente facturée et/ou encaissée avant sa réalisation.
Prendre en compte les incoterms afin de déterminer la date du transfert de propriété effective et ainsi valider
la bonne période de reconnaissance du CA.
Se rapprocher de son In-charge en cas de difficultés.

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Clients / Chiffre d’affaires (3/3) 2
3
FSA : activités
2.11 & 3.2
SEW : activité 3.1

Risque significatif de fraude sur le chiffre d’affaires

Il existe un risque significatif de fraude présumé sur la reconnaissance du chiffre d’affaires.


Il convient d’évaluer quelle nature de revenus/opérations, ou assertions peuvent être à l’origine de tels risques.
Ce risque de fraude peut provenir en particulier :
► De la comptabilisation de produits fictifs
► De l’enregistrement anticipé de revenus (risque de surévaluation)
Cut-off
► De l’enregistrement retardé de revenus (risque de sous-évaluation)

Ci-contre, voici les différents travaux qui sont à mettre en œuvre dans le cadre d’un risque significatif
de fraude sur un compte significatif.

En cas de risque de fraude


Evaluation de la
Description des Tests de l'efficacité des
conception et de Evaluation du RoMM Confirmation du Procédures
procédures contrôles pertinents
l'application des initial niveau du RoMM substantives
comptables sélectionnés (TOE)
contrôles (D&I)

Oui si et seulement si :
- D&I satisfaisant et
Modéré / Faible Modéré / Faible
les TOE sont pertinents et efficaces
pour réduire les procédures
substantives, ou Tests de détail
- les procédures substantives seules Obligatoire (dont
Obligatoires Obligatoires ne sont pas suffisantes. l’étendue dépend du
Conclusion niveau de RoMM)
Fort TOE efficaces => RoMM Modéré / Fort
Faible ou
TOE non efficaces (ou non testés) =>
RoMM Fort

Pour les assertions auxquelles sont associées un risque significatif, le ROMM est présumé Modéré
ou Fort. Si l’équipe d’audit évalue le ROMM Faible, elle doit documenter cette évaluation de façon
très robuste, selon son jugement professionnel.

⚠ Le risque significatif de fraude est à documenter dans le tracker

Pour en savoir plus

► Incollable Audit pages 27 & 29


► 02_AF1b_Ventes_Proc subst_SL 2017
► 02_AF1b_Ventes_CI_SL 2017
► AF2_14_Ventes_PSL 2017

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Close-out d’un engagement eAudIT
Le close-out, à quoi cela sert-il ?

Le close-out de l’engagement eAudIT permet de documenter le respect du délai de finalisation du dossier


(i.e. délai au-delà duquel on ne peut plus modifier le contenu du dossier) :
► Workbook sur le reporting package envoyé aux auditeurs du groupe : dans les 60 jours (normes ISA)
ou 45 jours (normes US) suivant l’émission de l’opinion sur les comptes consolidés par les auditeurs
du groupe
► Workbook CAC : dans les 60 jours après la date d’émission de l’opinion sur les comptes statutaires
⚠ Au-delà de la signature du rapport, aucune modification de fond n’est autorisée dans le workbook, seul
du classement peut être réalisé. Cela signifie que le workbook doit être finalisé à l’émission de l’opinion d’audit.

Rôle attendu du Junior

Le close out d’un engagement eAudIT doit être réalisé par l’In-charge du dossier. En tant que Junior votre rôle
est de préparer l’engagement pour le close-out :
► En générant les rapports d’anomalies suivants via le menu Tools > Reports dans eAudIT (pour
chaque workbook de l’engagement) :
• « Checked out attachments »
• « Packages not imported »
• « Activities/attachments not marked as prepared »
• « Activities/attachments not marked as reviewed »
• « Uncleared review notes »

⚠ Ces rapports doivent tous être vierges pour pouvoir techniquement effectuer le close-out
(s’ils ne sont pas vierges, remonter l’information au In-charge / Manager).
Dans les faits ils doivent être vierges au moment de l’émission de l’opinion pour vérifier que l’ensemble
des obligations ont été remplies à cette date.

► En remédiant aux anomalies résiduelles en concertation avec l’In-charge, notamment


• Les écrans à préparer
• Les notes de revue à clearer

⚠ Votre rôle « staff » dans eAudIT ne vous permettra pas de valider le processus de close-out : c’est à votre
In-charge de le faire.

Bien penser à copier tous les fichiers électroniques maintenus en dehors d’eAudIT (ex : projets IDEA)
relatifs au dossier sur le serveur client. Le rappeler à l’In-charge au besoin, et transmettre le zip à
l’équipe de close-out dans le délai de finalisation.

Pour en savoir plus

► Le formulaire de demande de close-out et d’archivage accessible via A to Z>Méthodologie audit>Lien


utiles>close-out d’un engagement eAudIT>Accéder au formulaire de demande de close-out d’un
engagement eAudIT
► L’aide-mémoire « Close-out des engagements eAudIT » disponible via A to Z>Méthodologie audit>Close-
out Archivage>Close-out des engagements eAudIT

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Comptabilité Générale
Débit / Crédit

En comptabilité, les comptes sont augmentés (ou diminués) par le débit ou le crédit :
- Les comptes d’Actifs (Bilan) et de Charges (P&L) sont augmentés par le débit et diminués par le crédit
- Les comptes de Passifs (Bilan) et de Produits (P&L) sont augmentés par le crédit et diminués par le débit

Débit Crédit
Actifs / Charges

Passifs / Produits

Ecritures comptables classiques - Clients


Section Catégorie Ecriture N° Compte Libellé Compte Débit Crédit
#411 Clients 120
Ventes/ Créance Client #4457 TVA Collectée 20
Stock + Clients Sortie de stock #707 Ventes 100
Var. de stocks #6037 Var. de stock de march. 80
(Déstockage) #37 Stock de march. 80
#418 FAE 120
Facture non envoyée #4458 TVA à régulariser 20
#707 Ventes 100
FAE
#418 FAE 120
(Facture A Etablir)
#4458 TVA à régulariser 20
A l'envoi de la facture
#4457 TVA Collectée 20
#411 Clients 120
PCA #411 Clients 240
Clients
(Produits constatés d'avance) #707 Redevances 240
Ecriture en année N
#751 Redevances 120
Ex: Royalties de 240 pour Nov N à Fev N+1 #487 PCA 120
Un mois = 240/4 = 60 #487 PCA 120
Ecriture en année N+1
Montant à neutraliser = 60*2 = 120 #751 Redevances 120

#512 Banque 240


Règlement Client des Royalties (Encaissement) en N+1
#411 Clients 240

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Comptabilité Générale (Suite)
Ecritures comptables classiques - Fournisseurs
Section Catégorie Ecriture N° Compte Libellé Compte Débit Crédit
#607 Achats de march. 80
Achats/ Dettes Fournisseurs #4456 TVA Déductible 16
Stock +
Entrée en stock #401 Fournisseurs 96
Fournisseurs
Var. de stocks #37 Stock de march. 80
(Stockage) #6037 Var. de stock de march. 80
#607 Achats de march. 80
Facture non reçue #4458 TVA à régulariser 16
#408 FNP 96
FNP
#408 FNP 96
(Facture Non Parvenue)
#4458 TVA à régulariser 16
A la réception de la facture
#4456 TVA Déductible 16
#401 Fournisseurs 96
#613 Loyer 240
Fournisseurs
CCA #401 Fournisseurs 240
Ecriture en année N
(Charges constatées d'avance) #486 CCA 120
Ex: Loyer de 240 pour Nov N à Fev N+1 #613 Loyer 120
Un mois = 240/4 = 60 #613 Loyer 120
Ecriture en année N+1 #486 CCA 120
Montant à neutraliser: 60*2 = 120

#401 Fournisseurs 96
Règlement Fournisseur (Décaissement)
#512 Banque 96

Pour en savoir plus

► Formation AD – Guide Participant – 02_AF1a_rappels_compt_SL2017


► Formation AD – Guide Participant – 02_AF1b_Rappels Comptables_SL2017
► Memento comptable Francis Lefebvre, accessible depuis votre accès électronique Francis Lefebvre

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Comptes consolidés
Schéma explicatif : la conso, comment cela fonctionne ?

Légende couleurs :

consolidés IFRS
Etats financiers
Eléments fournis par •Comptes
l’entité
groupe (en €)
Travaux sur lesquels 7 8
le Junior est susceptible
d’intervenir

Travaux effectués par


l’In-charge / Manager

Contributif consolidé après retraitements et éliminations de


consolidation

ELIMINATIONS DE CONSOLIDATION
Auditeurs groupe

o Elimination des titres


o Elimination des opération intra-groupe réciproques (produits et charges,
créances et dettes)
o Elimination des opérations intra-groupe non réciproques (dividendes versés au 5
sein du groupe, marges sur stocks intra-groupe, plus ou moins values de
cessions internes, provision intra-groupe)

Taux de
conversion
Contributif consolidé (=agrégation des reportings IFRS), en € ou
en monnaie locale
4
3

•Package •Package •Package •Package


Sous-palier
Irlande+UK

IFRS IFRS IFRS IFRS


1 2
Brésilienne

française
Italienne
Filiale

Filiale
Filiale

Reporting IFRS de chacune des filiales du groupe incluses dans les comptes consolidés
Taux
d’impôt
RETRAITEMENTS DE CONSOLIDATION: 6
o Homogénéisation des comptes: référentiel, dates, méthodes groupe
o Écritures de consolidation : Retraitements obligatoires Normes IFRS, 5
constatation des impôts différés, retraitements spécifiques obligatoires ou bis
optionnels (provisions retraites, écarts de conversion etc)

• Comptes • Comptes • Comptes • Comptes • Comptes


Auditeurs locaux

Filiale Brésilienne
Filiale Irlandaise

Filiale anglaise

Filiale française
Filiale Italienne

sociaux sociaux sociaux sociaux sociaux


en Irish en UK en Italian en en French
Gaap Gaap Gaap Bresilian Gaap
Gaap

Comptes sociaux des filiales du groupe incluses dans le périmètre de consolidation (en local Gaap)

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Comptes consolidés (suite)
Les travaux de l’auditeur sur une consolidation type :

1 Suivi des reportings des filiales du groupe


Le Junior doit s’assurer :
► Que le tableau / work paper de suivi des délivrables à remonter par les auditeurs locaux est correctement
mis à jour au fur et à mesure
► Que les éléments reçus sont insérés dans eAudIT ou copiés sur le réseau client
Il prend connaissance des délivrables reçus et remonte à l’In-charge / Manager toutes les anomalies qui
y sont mentionnées (scope limitation sur l’opinion, anomalies d’audit, points de M/L, matérialité différente
de celle transmise dans les instructions d’audit), effectue les relances nécessaires pour obtenir les délivrables
manquants, et relance des équipes locales si les livrables ne sont pas reçus aux dates précisées sur
les instructions d’audit.

2 Validation du périmètre de consolidation


Il s’agit de vérifier la correcte intégration ou non des entités comprises dans les comptes consolidés. Pour
rappel, il existe 2 méthodes de consolidation dans le référentiel IFRS: l’intégration globale (les comptes
des entités concernées sont intégralement pris en compte) et la mise en équivalence (seule la quote-part
de situation nette détenue est prise en compte au bilan, et la quote-part de résultat au compte de résultat).

3 Pointage du contributif consolidé aux données issues des différents packages


Ce travail permet de s’assurer que les données reprises dans le contributif reflètent correctement
les packages remontés par les auditeurs locaux et sur lesquels ils émettent une opinion.

4 Validation des taux de conversion


Ces taux permettent le passage des comptes en monnaie locale des différentes filiales à la monnaie
fonctionnelle des comptes consolidés. Le junior doit comparer les taux KPMG avec les taux utilisés
par l’entité.

5 Validation des éliminations de consolidation


Le Junior est amené à valider :
► La correcte élimination des titres de participation
► La correcte élimination des dividendes
► La correcte élimination des flux intra-groupe réciproques (les fameux « intercos »)
La validation de la correcte élimination des autres opérations intra-groupe non réciproques est souvent
laissée à la charge du junior confirmé ou de l’In-charge.
5
bis Validation des retraitements de consolidation
Dans le cas où les auditeurs locaux ne les ont pas déjà validées dans le cadre du passage entre comptes
sociaux et package consolidé, ces écritures sont généralement directement revues par l’In-charge et/ou
le Manager de la mission.

6 Validation des taux d’impôts utilisés dans le cadre de la tax proof


Il s’agit de valider les taux d’impôts utilisés par les filiales pour le calcul de l’impôt.

7 Pointage des états financiers consolidés


Souvent, le Junior participe activement au pointage des états financiers, tandis que l’In-charge / Manager
valide les informations qualitatives données en annexe.

8 Autres travaux de cohérence : validation du passage de situation nette, de la preuve d’impôt


et du tableau des flux de trésorerie (TFT).
Ces travaux sont effectués par l’In-charge et le Manager.

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Connectivité
Qu’entend-on par connectivité pour nos missions d’audit ?

La connectivité permet de se connecter aux ressources KPMG (Intranet, site PBC…), aux documents
hébergés sur le réseau client et aux engagements eAudIT lorsque ceux-ci sont hébergés sur un Workgroup
Plus Server (WG+S) ou sur le pc d’un autre membre de l’équipe lorsqu’il n’est pas physiquement présent avec
nous (sous réserve que lui aussi soit connecté).
La connectivité est donc importante lorsqu’on est :
► au bureau : accès au réseau KPMG via une connexion filaire ou wifi
► à distance (en clientèle, à l’hôtel etc.) : accès au réseau KPMG via une source Internet associée au VPN
(Cisco AnyConnect)

Rôle attendu du Junior

Comprendre les modalités liées à la connectivité pour s’organiser le plus efficacement possible en fonction
de la situation dans laquelle il se trouve.

Quelques bonnes pratiques

► La connexion 3G n’est pas suffisante pour travailler à distance dans eAudIT. La connexion 4G peut
permettre de naviguer dans les activités et pièces jointes.
► Lorsque vous êtes au bureau et pour travailler dans un engagement eAudIT qui est sur le WG+S, il est
préférable d’utiliser une connexion filaire plutôt que se connecter au wifi, car le wifi est moins performant
et moins stable. Ceci est particulièrement important pour les opérations consommatrices de temps telles
que backup et switch master
► Si la source Internet disponible chez le client n’est pas suffisamment performante pour travailler à distance
sur l’engagement eAudIT hébergé sur le WG+S, il convient de faire un switch master vers le pc d’un
membre de l’équipe en amont de l’intervention pour travailler en local chez le client (i.e. en utilisant un hub).
La performance recommandée de la source filaire ou wifi à obtenir du client est 20 Mbps.
Anticiper avec l’In-charge et le Manager la demande au client pour obtenir cette source Internet.
► Il est possible de demander un pc MAF à ITS (pour Eqho) ou à votre RIB (pour les bureaux de province),
sous conditions d’attribution (taille de l’équipe, taille et nombre des engagements). Le pc MAF permet
d’héberger l’engagement eAudIT le temps de l’intervention chez le client. Ainsi l’équipe n’est pas
déconnectée de l’engagement lorsque le détenteur du MAF part en entretien avec son pc.
Discuter de cette possibilité avec l’In-charge et Manager (ce dernier doit valider la demande auprès d’ITS)
► Le VPN / Cisco AnyConnect propose 2 options :
• VPN FR IPSec : la plus performante parmi les 2 options proposées. Néanmoins elle est incompatible
avec les protocoles de connexion appliqués chez certains de nos clients mais également sur certaines
box Internet privées. Si Cisco AnyConnect ne permet pas de se connecter avec cette option,
sélectionner l’option « VPN FR SSL »
• VPN FR SSL : certes moins performante qu’IPSec mais elle permet de se connecter en VPN lorsque
la connexion internet utilisée ne permet pas de se connecter en IPSec.

Pour en savoir plus

► Pour les problèmes techniques liés à eAudIT et à la connectivité, contacter le call centre ITS au
01.55.68.66.77
► Pour vos questions fonctionnelles relatives à eAudIT, s’adresser à votre référent eAudIT, dont la liste est
disponible au lien suivant
► Formulaire de demande de PC MAF (pour Eqho)

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eAudIT – Vocabulaire
Les termes essentiels à connaître absolument

► Engagement (MAF) et Workbook


Un engagement est le fichier eAudIT dans lequel l’équipe d’audit travaille et documente les diligences
réalisées. Le MAF est le fichier électronique unique abritant l’engagement eAudIT, hébergé sur l’ordinateur
d’un membre de l’équipe ou sur un serveur indépendant (le Workgroup Plus Server).
Un engagement peut contenir un ou plusieurs workbooks (indépendants les uns des autres), qui
correspondent à autant d’opinions émises (par exemple pour plusieurs filiales d’un groupe). Le workbook
contient toutes les phases de documentation du dossier d’audit et inclut un volet de navigation qui permet
d’accéder aux activités et pièces jointes du dossier.
Il existe principalement 3 types d’engagements (ou workflows) dans eAudIT :
► FSA (International Financial Statements Audit)
► SEW (Smaller Entity Workflow)
• Spécifique pour les petites et moyennes entités, il utilisable selon des critères qualitatifs liés aux
caractéristiques de l’entité auditée et à notre approche d’audit. Volet de navigation simplifié et nombre
réduit d’activités.
► Integrated International (dossiers US)
Un workbook eAudIT est découpé en 4 parties comme suit :
Partie 1. Engagement setup (description du cadre de la mission)
Partie 2. Risk assessment (Identification des risques et comptes significatifs, définition de l’approche d’audit,
description des procédures comptables et D&I)
Partie 3. Testing (TOE, évaluation du RoMM pour chaque assertion pertinente, procédures substantives et
conclusion des tests)
Partie 4. Completion (évaluation d’ensemble et synthèse, travaux de CAC, émission du rapport d’audit)
► Fichier .RET
Le fichier en .ret est généré durant le processus de close-out et constitue le document officiel d’archivage de
l’engagement eAudIT, présenté en cas de contrôle. Il regroupe les PDF individuels de chaque activité, ainsi
que les pièces jointes dans leur format initial. Il peut être visualisé en utilisant le « PDF Retention File Viewer ».
► Statuts des activités / documents
Les activités, les WP et les différents documents insérés en « pièce jointe » dans l’engagement doivent être
mis en statut « Prepared » une fois terminés. Ils doivent ensuite être revus par les In-charges, Managers et
Associés et être matérialisés ainsi en statut « Reviewed ».
► Notes de revue (Review Note)
Les notes de revue correspondent aux commentaires des reviewers sur les activités ou les WP qui doivent
être modifiés, ou complétés. Toutes les notes de revue doivent être traitées par le preparer (« Address ») puis
le reviewer valide leur correct traitement (« Clear »). Les notes de revue sont accessibles via le menu
« Review Note Summary ».

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eAudIT – Principales fonctionnalités
Les fonctionnalités de base à maîtriser pour une bonne utilisation de l’outil

► Save et Refresh
► Le Tracker
► Ajouter et référencer une pièce jointe en faisant un clic droit sur l’activité puis « Add file(s) »
► Signer Prepared
► Consulter / Modifier une pièce jointe :
• Open (Read only) : ouvrir en lecture seule
• Edit : ouvrir une pièce jointe pour travailler dedans
• Check in : réintégrer dans l’engagement une pièce jointe « checked out »
• Override Check Out : réintégrer une pièce jointe dans l’engagement sans tenir compte
des modifications apportées

► Déplacer, renommer, supprimer une pièce jointe :


• Rename
• Delete
• Copy (Cut) : une fois le « copy » sélectionné, se positionner sur l’activité souhaitée
et cliquer sur « Paste »
• Replace
• Create folder

► Signer Reviewed
► Restaurer un engagement
Sur l’écran d’accueil d’eAudIT, cliquer sur « New », puis « Restore from file » et sélectionner le fichier
à restaurer (.eng). Vérifier les données et saisir vos nom, prénom, adresse email et rôle (« Staff »).
Cliquer sur « Create » et « OK ».
⚠ Une seule personne restaure un backup à la fois.
► Prior Period Viewer : permet de visualiser les pièces jointes de l’exercice précédent
► Prior Viewer : permet de visualiser le contenu des activités de l’exercice précédent
(disponible en haut à droite de l’activité)
► Insertion des work papers dans eAudIT
Les travaux d’intérim et de final sont à mettre en parties 2 et 3 d’eAudIT (FSA).
⚠ La description des procédures comptables, les tests de D&I et TOE, et les procédures substantives sont
séparés dans un FSA (2.11, 3.1, et 3.2). Dans un engagement SEW tout est documenté en 3.1.
► Importer les comptes dans eAudIT
Dans Tools , « Enter or update accounts and balances », cliquer sur « Import from Excel »
et télécharger le fichier Excel sauvegardé via Analyse des Etats Financiers. Ou importer le fichier CaseWare
si l’agrégation a été faite dans cet outil en ayant au préalable activé l’option « CaseWare » en 1.2.2 Scaling
(FSA) / 1.2 Scaling (SEW).

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eAudIT- Principales fonctionnalités (suite)
► Créer une invitation eAudIT
L’écran de gestion des membres de l’équipe, permettant de générer les invitations des autres membres
de l’équipe sur l’engagement, est accessible dans l’engagement (FSA et SEW) via le menu Team.
Renseigner les informations sur la personne à inviter sur la 1ère ligne de la fenêtre et faire “Entrée” pour valider
l’ajout. Il est également possible d’ajouter un nouveau membre via le répertoire KPMG en cliquant sur
« Address book » (connexion Internet requise).
Pour générer l’invitation, sélectionner le nom de la personne à inviter et cliquer sur “Export as file”.
Sauvegarder le fichier sur le bureau et l’envoyer par email au membre de l’équipe concerné (un fichier
d’invitation par membre de l’équipe). Cliquer sur « Save » pour fermer la fenêtre Team Management.

► Se connecter à l’engagement
Soit en important l’invitation eAudIT : sur l’écran d’accueil, dans “New”, cliquer sur “Connection”, puis
“Import Connection” en prenant le fichier de l’invitation et valider.
Soit à partir du « Tableau de bord eAudIT » si l’engagement est hébergé sur le Workgroup Plus Server : sur
l’écran d’accueil, dans « New », cliquer sur « Connection », puis « Edit Master Connection ». Faire un copier-
coller des informations de l’engagement qui sont indiquées sur le tableau de bord puis cliquer sur « Connect ».

► Initier un Switch Master (Changer l’emplacement de l’engagement afin de le mettre sur le Workgroup Plus
Server ou en local sur son pc)

Sur l’écran d’accueil d’eAudIT, sélectionner l’engagement à transférer puis dans « More options » cliquer sur
« Switch Master ». Choisir l’endroit vers lequel l’engagement doit être transféré (pc d’un membre de l’équipe
ou Workgroup Plus Server) et cliquer sur « Create ».
Si le switch master est fait à destination du pc d’un autre membre de l’équipe, il faut choisir un emplacement
sur votre pc où sauvegarder le fichier de switch master (.eng) et le transmettre à cette personne sur clé USB
une fois le processus terminé. Pour restaurer un switch master : sur l’écran d’accueil, dans « New », cliquer sur
« Restore as Master » et sélectionner le fichier de switch master (.eng).
⚠ Pour un switch master depuis/vers le WG+S, s’assurer d’avoir une bonne connexion Internet. Traitement à
faire de préférence au bureau avec une connexion filaire. Pendant la durée du switch master, eAudIT ne peut
pas être utilisé. Si l’option « Switch Master » est grisée : il convient d’importer le fichier eProfile du WG+S dans
eAudIT.

► Faire un backup (Sauvegarde de l’engagement)


Sur la page d’accueil d’eAudIT, choisir l’engagement à sauvegarder et cliquer sur « More options » puis
« Backup ». Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquer sur « Backup » puis « Yes ». Par défaut les backups sont
sauvegardés dans Documents > eAudIT > Backup.
⚠ Pendant la durée du backup, eAudIT ne peut pas être utilisé.

► Réaliser un rollforward (cf. aide–mémoire « Rollforward dans eAudIT »)


Pour obtenir l’engagement N-1 rollforwardé en N, plusieurs possibilités :
• Restaurer l’engagement déjà rollforwardé transmis par l’équipe centrale de close-out
• Générer soi-même le fichier de rollforward à partir de l’engagement N-1 (clôturé ou non), puis créer un
nouveau workbook N et y rollforwarder le fichier de rollforward généré.

Pour en savoir plus

► Guides eAudIT dans « Guides et Outils d’Audit » > eAudIT > Aide-Mémoire eAudIT
► Tableau de bord eAudIT : A to Z > Méthodologie audit > Liens utiles > Tableau de bord eAudIT
► Les ressources en lien avec l’utilisation du Workgroup Plus Server (fichiers eProfile et mode d’emploi) :
A to Z > Méthodologie audit > Workgroup Plus Server

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eAudIT – Best Practices
A suivre pour des engagements de qualité :

Nous avons référencé quelques pratiques permettant d’améliorer la qualité de vos travaux :

Utiliser les « folders » pour Proscrire les activités ad Travailler au fur et à


structurer les travaux dans hoc pour faire des notes mesure dans eAudIT et
les workbooks (notamment de revue ou suivre les signer « Prepared » les
les Audit Programs dans pendings travaux terminés. Ne pas
les engagements SEW) tout insérer au dernier
plutôt que des activités ad moment, ni plusieurs
hoc jours/semaines après
l'intervention

Utiliser le numéro de C'est au minimum un In- Ne pas restaurer les


l'Audit Program pour charge qui doit réaliser le backups des engagements
référencer les travaux close-out. Ne pas eAudIT N-1 (sur votre pc
(TOD/SAP/Contrôles) changer son rôle dans ou sur le Workgroup Plus
eAudIT car cela change Server) mais se référer au
toutes les signatures fichier de rétention

Pour documenter des TOE


Ne pas joindre dans Privilégier la création de
ou TOD, ne pas joindre
eAudIT des fichiers « Tailored workbook »
tous les justificatifs dans
Office (Excel, Word…) plutôt qu’utiliser la
eAudIT: un exemple suffit.
dans lesquels sont fonction « Compare &
Le WP doit être
insérés d’autres fichiers Copy» entre plusieurs
suffisamment précis pour
(Word, Excel, PDF…). workbooks
permettre d’identifier les
éléments testés et les
anomalies relevées

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eAudIT - Best Practices (suite)
A suivre pour des engagements de qualité :

Nous avons référencé quelques pratiques permettant d’améliorer la qualité de vos travaux :

Les WP doivent être insérés Lorsque des notes de revue Insérer la BG obtenue de
dans eAudIT dès le début des eAudIT sont utilisées : suivre l’entité dans eAudIT au
travaux sur la procédure si des notes de revue vous niveau de l’activité 2.3.1
concernée. Les signer sont adressées et les traiter (FSA) / 2.3 (SEW).
« prepared » dès qu’ils (répondre à la demande
peuvent être revus par l’In- faite). La fonctionnalité
charge, même s’il reste « notes de revue » peut être
quelques pendings. Identifier utilisée pour suivre les
quels sont les pendings dans pendings
le WP et les suivre pour
pouvoir conclure le test.

Conclure uniquement sur Documenter les Process


son papier de travail ne Activities et conclure sur et
suffit pas. Il faut également le D&I des contrôles avant
conclure dans eAudIT et de se lancer dans les TOE
indiquer si le test est
satisfaisant ou si nous
avons relevé des
anomalies

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eAudIT – Documenter ses travaux
Où et comment insérer les travaux que vous effectuez ?

Les travaux d’interim et de final sont à mettre en partie 2 et 3 d’eAudIT.


⚠ La revue du contrôle interne (revue des procédures comptable et tests de D&I), les TOE et les procédures
substantives sont séparées dans un FSA (2.11, 3.1 et 3.2). Dans un SEW toutes les activités sont regroupées
en 3.1.

Insertion des travaux


L’insertion des travaux dans eAudIT peut se faire de deux manières :
► En faisant glisser les fichiers vers l’activité souhaitée dans eAudIT
► En cliquant sur « Add file(s) » après un clic droit sur l’activité souhaitée dans le volet de navigation
d’eAudIT.

Pensez à mettre les fichiers en Prepared dès qu’ils sont terminés.

En plus d’insérer vos papiers de travail, vous devez également mentionner la conclusion de vos travaux dans
l’audit program dans eAudIT.

Audit program
C’est dans l’audit program que les procédures substantives, ainsi que les contrôles dans SEW, sont présentés,
listés et documentés.
⚠ Dans FSA les contrôles et les travaux correspondants sont à documenter au niveau des activités 2.11 et 3.1.
Il doit y avoir un work paper pour chaque procédure mentionnée dans l’audit-program. Dans un SEW: le détail
de la procédures substantive doit être renseigné dans la pièce jointe « substantive procedures » (ou dans un
autre papier de travail incluant les mêmes champs requis).
C’est également là qu’il faut conclure sur les procédures réalisées ainsi que sur l’audit program. Cela se fait en
3.2.X.5 ou 3.1 selon si l’engagement est un FSA ou un SEW.

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Echantillonnage (1/2)
A quoi cela sert-il ?

Méthode « statistique » ou « non statistique » de sélection d’éléments au sein d’une population, utilisée
lors de la définition d’un test d’audit, portant sur une partie seulement de la population analysée, en vue de
conclure sur l’ensemble de la population.

Que cherche-t-on à valider ?

Cela dépend du test dans lequel s’intègre l’échantillonnage.


⚠ Les tests destinés à conclure sur l’exhaustivité ne peuvent pas (sauf population réciproque) être associés à
un échantillonnage

Quand ?

Dans le cadre :
► de tests d’efficacité opérationnelle des contrôles manuels (TOE)
► de tests de détail portant sur des données monétaires (MUS ou KSP)
► de tests de détail portant sur des données non monétaires (Substantive Attribute Sampling)
► de tests portant sur les Informations Produites par l’Entité (IPE) (Table d’échantillonnage des IPE)

Rôle attendu du Junior

Echantillonnage dans le cadre d’un TOE sur un contrôle manuel


Le processus de réalisation des TOE et les tables d’échantillonnage sont présentés dans la fiche
« Approche Contrôle : D&I et TOE » en p.10 et dans l’Incollable Contrôle Interne.

Echantillonnage dans le cadre d’IPE


Le processus de contrôle de l’exactitude et de l’exhaustivité des données contenues dans les informations
préparées par l’entité (IPE) utilisées pour réaliser d’autres procédures d’audit ainsi que les tables
d’échantillonnage correspondantes sont présentés dans l’Incollable Procédures Substantives.
Echantillonnage dans le cadre d’une procédure substantive / Données non monétaires
Méthode d’échantillonnage mise en œuvre pour tester des données non monétaires utilisées par l’entité
auditée pour calculer ou estimer un montant inclus dans les états financiers (ex : PIDR). La taille de
l’échantillon à tester est déterminée grâce à la table « Substantive Attribute Sampling » ci-dessous :
Preuves d'audit obtenues à partir d'autres procédures
ROMM substantives
None Little Moderate Extensive
Low 25 20 N/A N/A
Moderate 40 35 25 N/A
High 65 60 50 N/A

Sélection des éléments à tester via IDEA


Pour les 3 méthodes ci-dessus, une fois le fichier source importé dans IDEA (cf. fiche p.44), lancer le menu :
« Tools > Test of Controls / Attribute Sampling » et sélectionner l’une des « options :
► Test of Controls  Pour TOE
► Information Prepared by the Entity  Pour IPE
► Substantive Attributes  Pour procédure substantive sur données non-monétaires.

Echantillonnage dans le cadre d’une procédure substantive / Données monétaires


Dans les situations où le test de détail par échantillonnage est la solution adaptée, les 2 méthodes
d'échantillonnage disponibles sont MUS (cas général, cf. fiche p.56) et KSP (cas exceptionnel).

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Echantillonnage (2/2)
Tables d’échantillonnage KAM

Procédures substantives : Quand recourir à l’échantillonnage ?

Pour en savoir plus

► L’Incollable Contrôle Interne (p.40)


► L’Incollable Procédures Substantives (p.31-37 / p. 45-47 (IPE))
► Support de Formation MUS Basic
► Annexes D, E et F de l’Incollable Inventaire physique des stocks (p.36-44)

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Ecritures comptables (Journal Entries)
2 FSA : Activités 2.11
4 et 4.6.1
Définition SEW : activité 4.5

Les écritures comptables sont les écritures enregistrées en comptabilité (dans le Grand Livre). Elles peuvent
être courantes (transactions routinières telles que les ventes, les achats, les encaissements/décaissements)
ou bien non courantes (transactions inhabituelles, contenant des estimations comptables non récurrentes,
des écritures de régularisation, des retraitements de consolidation, etc.).
Les autres ajustements sont ceux effectués directement sur les états financiers, en dehors du GL, et qui ne
sont pas le résultat d’écritures comptables (ex: reclassement de consolidation, reclassement de présentation).

⚠ Les journal entries sont l’ensemble des écritures comptables enregistrées sur la période et constituant
les états financiers audités. Les « OD » sont une petite partie des écritures comptables, regroupant
généralement des écritures manuelles.

Pourquoi ?

Le testing des écritures comptables et autres ajustements vise à couvrir le risque de fraude portant sur le
contournement des contrôles par la direction visant à manipuler les états financiers de façon significative.
Les « autres ajustements » concernent les ajustements post-closing qui sont les écritures comptabilisées
directement dans les états financiers (cf. graphique ci-dessous : population 2b).

3 sous-populations d’écritures sont à distinguer entre le début de l’exercice et l’émission des états
financiers, comme illustré dans le graphique ci-dessous.
Les écritures des périodes 2a et 2b doivent obligatoirement être testées. Les écritures de la période 1 sont
normalement à tester mais il est possible de ne pas le faire si on justifie en quoi le risque de fraude ne porte
pas sur l’ensemble de l’exercice.

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Ecritures comptables (Journal Entries)
2 FSA : Activités 2.11
4 et 4.6.1
Rôle attendu du Junior SEW : activité 4.5

En amont, votre In-charge / Manager aura :


► Décrit le processus des écritures comptables et des autres ajustements
► Evalué le D&I des contrôles de l’entité sur les écritures comptables et autres ajustements
► Identifié les sous-populations à tester (cf. schéma page précédente)
► Défini les critères de criticité pour identifier les écritures comptables et autres ajustements à risque
élevé (par exemple, les écritures manuelles touchant le chiffre d’affaires, les écritures passées par
certains utilisateurs en fonction du contexte)
⚠ Toutes les écritures critiques identifiées doivent être investiguées sans exception

En tant que Junior, vous serez souvent en charge de :


1. Obtenir l’extraction des écritures comptables et vérifier son exhaustivité
En la cadrant à la BG. En fonction de la complexité des SI et de la volumétrie des données de l’entité,
les spécialistes IT peuvent intervenir sur cette partie.

2. Tester les écritures comptables critiques


► Appliquer les critères de criticité définis à la population des écritures comptables
► Investiguer les écritures critiques identifiées : L’écriture a-t-elle été initiée par la personne autorisée ?
A-t-elle été revue en accord avec les procédures internes ? Reflète-t-elle la transaction économique ?
A-t-elle été comptabilisée dans le bon compte ?
⚠ Remonter aux pièces justificatives

3. Examiner les ajustements passés pendant la période post-closing


► Rapprocher les états financiers avec la balance générale définitive auditée
► Tester tous les ajustements post-closing excédant la matérialité ainsi que ceux qui répondent aux critères
de criticité

Pour en savoir plus

► Incollable Audit, p. 39-40 et 69-70

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Factures à établir (FAE) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1

Définition

Les factures à établir (FAE) correspondent à des produits qui n’ont pas été facturés à la clôture de l’exercice
comptable, alors que le bien a déjà été livré (ou que le service a été rendu) au client de l’entité auditée.
Le produit de la vente/prestation étant acquis, il convient de constater le chiffre d’affaires dans l’exercice
concerné.
Ce décalage entre la livraison (ou l’exécution de la prestation de services) et la facturation fait naître,
à la clôture de l’exercice, des factures à établir.

Quels risques cherche-t-on à couvrir ?

L’Existence (E) du chiffre d’affaires et des créances clients = risque qu’il existe des FAE comptabilisées
alors même que le transfert de propriété n’a pas encore eu lieu ou que la prestation n’a pas été réalisée.
L’Exactitude (A) du chiffre d’affaires et des créances clients = risque que des FAE soient comptabilisées
pour un montant inexact qui ne corresponde pas au montant vendu ou réalisé à la date de clôture.
Dans certains cas moins fréquents, l’Exhaustivité (C) peut être une assertion à
couvrir. Se rapprocher de son In-charge / Manager.

Quand ?

A la clôture, généralement pendant l’intervention finale, en fonction de l’approche d’audit retenue.

Rôle attendu du Junior

1. Réaliser une procédure analytique substantive (cf. fiche en p.63) des FAE par rapport aux FAE
comptabilisées à la clôture précédente :
► Identifier les principales FAE en s’appuyant sur les FAE des périodes passées et en utilisant cette
récurrence pour déterminer le résultat attendu sur la période analysée. Comparer ensuite au montant
comptabilisé, et investiguer en cas de différence supérieure à l’écart acceptable défini.
ET / OU
2. Réaliser un test de détail (cf. fiche en p.64) :
► Sélectionner les FAE à tester ( sélection à discuter avec votre In-charge). Obtenir pour chaque FAE
sélectionnée les justificatifs correspondants : encaissements /factures/avoirs émis sur la période
subséquente, bons de livraisons signés par le client /preuve de réalisation des prestations

Dans tous les cas, n’oubliez pas de valider votre démarche avec l’In-charge et/ou Manager du
dossier. Il n’y a pas une seule bonne approche et l’étendue des tests dépend des risques et de
l’activité propre à l’entité.

Pour en savoir plus

► Fiche sur la comptabilité générale de ce guide pour rappel de l’écriture comptable de base liée aux FAE

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Factures non parvenues (FNP) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1

Définition

Une facture non parvenue (FNP) existe lorsqu’un bien a été reçu (ou qu’une prestation de services a été
rendue à l’entité auditée) avant la clôture de l’exercice comptable mais pour lequel la facture d’achat n’est pas
reçue ou comptabilisée par l’entité lors de l’arrêté des comptes.

Quels risques cherche-t-on à couvrir ?

L’Exhaustivité (C) des charges et des dettes fournisseurs à la clôture = risque que des achats de biens ou
prestations de services rattachés à l’exercice comptable audité n’y figurent pas
L’Exactitude (A) des charges et des dettes fournisseurs à la clôture = risque que des FNP soient
comptabilisées pour un montant inexact, i.e. qui ne corresponde pas au montant du bien reçu ou de la
prestation reçue sur l’exercice audité

Dans certains cas moins fréquents, l’Existence (E) peut être une assertion à
couvrir. Se rapprocher de son In-charge / Manager.

Quand ?

A la clôture, généralement pendant l’intervention finale, en fonction de l’approche d’audit retenue.

Rôle attendu du Junior

Réaliser une procédure analytique substantive (cf. fiche en p.63) sur les FNP par rapport aux FNP
comptabilisées à la clôture précédente :
► Identifier les principales FNP N-1
► Identifier si ce sont des éléments récurrents et déterminer un résultat attendu pour N. Investiguer si
la différence entre le résultat attendu et le montant comptabilisé est supérieure à l’écart acceptable,
notamment en cas d'absence de FNP que l'on sait de nature récurrente (ex: loyers, assurance)

Dans tous les cas, n’oubliez pas de valider votre démarche avec l’In-charge et/ou Manager
du dossier. Il n’y a pas une seule bonne approche et l’étendue des tests dépend de l’approche
appliquée sur le dossier.

Pour en savoir plus

► Fiche sur la comptabilité générale de ce guide pour rappel de l’écriture comptable de base liée aux FNP

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Formalisation du papier de travail (1/3)
A quoi cela sert-il ?

“La documentation est la seule preuve tangible de nos travaux d’audit – elle est essentielle à la qualité
de l’audit, et doit être robuste en cas de contrôles d’un tiers qui ne connait pas le dossier.” Bill O’Mara,
KPMG Global Head of Audit.

Pour cela, les papiers de travail doivent respecter les principes suivants :
► Complets : ils doivent être suffisants à un relecteur pour comprendre la nature du travail réalisé
► Lean : ils ne doivent contenir que ce qui est nécessaire et pertinent pour expliquer les conclusions de l’audit
► Simples : ils doivent être organisés de manière concise, logique et claire
► Préparés et revus en temps voulu pour anticiper et résoudre les éventuels problèmes.

⚠ En cas de contrôle, tout ce qui n’est pas documenté, sera considéré comme non fait.

Quelles informations doivent figurer dans le papier de travail ?

1. Quand et par qui ont été effectués les travaux


2. Quand et par qui ont été revus les travaux
3. Nom du client et date de clôture
4. Titre et objectifs du papier de travail
5. Assertions pertinentes des comptes significatifs que l’on cherche à valider
6. Description des procédures effectuées et des méthodes employées
7. Conclusion ⚠ Un papier de travail doit toujours être conclu.
Les informations déjà renseignées dans les activités eAudIT n’ont pas besoin d’être répétées
dans votre papier de travail

Doivent figurer dans la conclusion d’un papier de travail


► Le résultat du ou des tests
► Les anomalies éventuellement relevées supérieures à l’AMPT et anomalies significatives par nature
► Les points de M/L éventuellement relevés
Tous les points inclus dans la conclusion doivent impérativement être remontés à l’In-charge
ou Manager.

Pensez à faire des X-Ref


Pour faciliter la relecture de vos travaux, mettez une X-Ref dans vos papiers de travail chaque fois que vous
faites référence à un justificatif ou à un autre papier de travail. De même, pensez à X-Référencer vos leads à
chacun des tests effectués.
 Cf. fiche X-Ref, p. 74.

Pour en savoir plus

► 02_AF1a_Documentation audit

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Formalisation du papier de travail (2/3)
Best Practices

Nous avons référencé quelques pratiques permettant d’améliorer la qualité de vos travaux :

Indiquer « PBC » pour tout Insérer exclusivement dans


Ne pas copier la BG dans élément obtenu du client le dossier les documents
chaque WP (fichier ou partie d'un fichier exploités. Par exemple, ne
sur lequel on a travaillé). mettre que les pages d’un
Ne pas maintenir les WP des Distinguer clairement contrat qui nous intéressent
années précédentes dans les (couleur différente + (mettre l’intégralité du
WP de l’année en cours légende) les travaux contrat dans le DP sur le
réalisés sur ces données serveur)

Conclure les WP de façon


Utiliser la dernière version cohérente avec les objectifs
Penser à alimenter le fixés. Ne pas juste conclure
des WP / modèles de lettres
Dossier Permanent au fur et « objectifs atteints ».
et de rapport disponible
à mesure, à toutes les Reprendre en conclusion les
dans Guides et Outils
phases de l'audit. Un anomalies relevées dans le
d‘Audit ou sur l'intranet
document valable plusieurs WP
années doit aller dans le DP

Ne pas utiliser la formule


Pour formaliser les PDF et
Référencer les travaux « aujourd'hui » pour la date de
faciliter la relecture : utiliser
effectués sur les leads préparation des fichiers Excel
les signets, commentaires et
car cette date change à
surligner les informations
chaque fois qu'on ouvre le
importantes (dates, montants,
fichier (notamment lors de la
signatures,…).
revue)

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Formalisation du papier de travail (3/3)
Best Practices

Nous avons référencé quelques pratiques permettant d’améliorer la qualité de vos travaux :

Adapter / réduire la résolution Ne pas recopier dans les WP Faire attention aux formules et
des documents scannés pour des passages entiers de KAM aux liens hypertexte faits dans
limiter la taille des pièces ou des NEP les WP, notamment en cas de
jointes changement de BG en cours
d’intervention

Ne pas faire de commentaires Lorsqu’il y a plusieurs Eviter les acronymes ou les


non conclusifs dans les WP interventions (ex. : définir au début du WP
(par exemple commenter des hardclose/final), reprendre et
données en lecture directe compléter le WP commencé au
dans un tableau : « les dettes hardclose en distinguant les 2
fournisseurs diminuent de XK€ périodes afin d’avoir une vision
soit Y% ») globale sur le WP

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Fournisseurs / achats 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Quelles assertions cherche-t-on à valider ?

En général, les assertions que l’on valide sur le cycle fournisseurs via nos travaux sont :
► C : Exhaustivité
► E : Existence
► A : Exactitude

Rôle attendu du Junior

1. Procédures comptables relatives au processus « Achats »


► Description des procédures comptables obligatoire
► Si approche contrôle retenue (cf. fiche p.10) : identification des WCGW et des contrôles pertinents à
tester. Exemples de contrôles pertinents à tester:
• Revue par la direction de la réconciliation entre la balance auxiliaire fournisseurs et la BG
• Rapprochement bon de commande / bon de réception / facture
► Tester le D&I des contrôles pertinents
⚠ Identifier la nature du contrôle (automatisé, semi-automatisé ou manuel)
⚠ Si le D&I n’est pas satisfaisant, ne pas réaliser de TOE (cf. fiche Approche contrôle, p.10)

2. Si approche contrôle retenue : TOE des contrôles (cf. fiche p.10)


► Contrôle du rapprochement bon de commande / bon de réception / facture
⚠ Se référer à la table des TOE pour la sélection si le contrôle est manuel

3. Procédures analytiques substantives (exemples) (cf. fiche p.63)


► Sur les achats
• Analyse des taux de marge par produit vendu, en calculant un taux de marge attendu et le
comparant au taux de marge comptabilisé
• Analyse des charges par nature : calculer le montant attendu des postes d'achats sur la base des
exercices antérieurs, le budget et en % du chiffre d’affaires. Comparer au montant comptabilisé
► Sur les dettes fournisseurs
• Analyse du poste fournisseurs et comptes rattachés en calculant un résultat attendu sur la base des
exercices précédents et les budgets prévisionnels des achats (C,E,A) et le comparer au montant
comptabilisé
• Calculer le délai de règlement fournisseurs attendu sur la base des exercices précédents et en lien
avec celui accordé dans les CGA. Le comparer à celui de l’année et investiguer si la différence est
supérieure à l’écart acceptable par entretien, et s’assurer que les analyses de la direction corroborent
les variations observées (C,E,A).

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Fournisseurs (Suite) 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Rôle attendu du Junior

4. Procédures substantives – tests de détail (exemples) (cf. fiche p.64)

Discuter des méthodes de sélection avec l’In-charge / Manager


► Rapprochement BG – Balance Auxiliaire puis identification dans la BAUX des éléments atypiques éventuels
(fournisseurs débiteurs…) pour les investiguer (A)
► Sélection et pointage aux pièces justificatives de certains éléments des comptes de FNP, AAR, CCA (E,A)
► Circularisation des fournisseurs (C,A)
► Tests de « cut-off »: vérifier l’exercice de rattachement des derniers bons de réception/retours et des
dernières factures/avoirs enregistrés sur l’exercice, des premières réceptions/retours et des premières
factures/avoirs enregistrés au début de l’exercice suivant (C,E,A)
► Vérifier que les ristournes commerciales avec les fournisseurs concernant l'exercice ont été intégralement
comptabilisées. Exemple : remises de fin d’année selon atteinte de paliers de commande (C,A)
► Faire une revue des principaux contrats avec les fournisseurs, et s'assurer qu'il n'y a pas d'engagement
pouvant générer des pertes pour la société (P,V)
► Vérifier la présentation des comptes fournisseurs au bilan : les dettes fournisseurs et acomptes versés ne
doivent pas être compensés (P)

Pour en savoir plus

► 02_AF1b_AchatsSubst_SL2017
► 02_AF1b_Achats_CI_SL2017

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IDEA : Interactive Data Extraction and Analysis
Qu’est ce que c’est ?

IDEA est une solution informatique spécifiquement dédiée à l’audit qui à partir de l’importation de données
sources de tout format (Excel, PDF, Txt…) permet de construire des analyses et de réaliser des calculs.
IDEA permet de réaliser des tests portant sur 100% des éléments d’une population, de réaliser des calculs
nécessaires à la construction des SAP, de sélectionner des éléments pour réaliser des tests de détail sur des
échantillons statistiques (MUS) ou sur des éléments spécifiques sélectionnés à partir de filtres.

Comment utiliser IDEA ?

L’application est disponible sur vos PC depuis Guides et Outils d’Audit .

Pour commencer à utiliser IDEA et pour chaque nouveau travail : Depuis le menu « Home », cliquer sur
« Create », sélectionner « Managed Project » et nommer le nouveau projet. Cette opération crée un nouveau
répertoire dans l’emplacement par défaut (Documents/My IDEA documents/IDEA Projects…). Ce nouveau
répertoire comprend lui-même des sous-répertoires dans lesquels les travaux réalisés dans IDEA vont venir se
loger de façon automatique.

Pour ouvrir des travaux réalisés sur IDEA : Ouvrir l’application IDEA et depuis le menu « Home »,
cliquer sur « Select » pour ouvrir le projet (ie le répertoire) qui contient les travaux sur lesquels vous
souhaitez travailler.
⚠ Il ne faut jamais ouvrir une base IDEA depuis l’explorateur Windows.

Pour transmettre vos travaux réalisés sur IDEA à un autre collaborateur :


Transmettre le répertoire complet.
⚠ Il ne faut jamais transmettre une base IDEA seule copiée depuis l’explorateur Windows.

Pour retrouver toutes les fonctionnalités IDEA couramment utilisées ainsi que les méthodes
d’importation de fichiers : Reportez-vous au guide utilisateur IDEA disponible dans « Guides et Outils d’audit
> IDEA > Documentation ».

Pour trouver des exemples de tests à réaliser sur IDEA : Reportez-vous aux eData routines disponibles
dans Alex (ALex > International KPMG Sources > Auditing > Data & Analytics – eData Center > eData center
overview > Accounts and industry guidance).

Pour obtenir de l’aide lors de l’utilisation IDEA:


► Contactez l’un des référents IDEA / Power BI de votre BU/région
► Ou envoyez vos questions à l’équipe Méthodologie et outils d’Audit sur l’adresse fonctionnelle « FR-FM
méthodologie et outils d’audit ».

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Immobilisations corporelles 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Quels risques cherche-t-on à couvrir ?

► E : Existence ⇒ Les immobilisations comptabilisées à la clôture correspondent bien à des immobilisations


acquises durant l’exercice N ou les précédents, elles n’ont pas été cédées ou mises au rebut, et il ne s’agit
pas de charges opérationnelles.
► A : Exactitude ⇒ Le montant des immobilisations correspond bien aux montants effectivement facturés.
De plus, risque d’erreur sur le calcul de l’amortissement des immobilisations

Rôle attendu du Junior

1. Obtention d’un tableau de variations des immobilisations


Si le tableau de variations n’est pas préparé par l’entité, obtenir les éléments pour le construire. Obtenir
le listing des acquisitions et des cessions ayant eu lieu durant l’exercice.
Pour chaque catégorie d’immobilisations, partir du montant du RCA N-1, y additionner / soustraire le montant
des acquisitions / cessions de l’année et comparer ce montant théorique avec le montant comptabilisé en
balance générale. Ce travail est à réaliser pour les valeurs brutes et les amortissements.
2. Bouclage Bilan / P&L
Il faut s’assurer que le montant de la dotation aux amortissements comptabilisée au P&L à la clôture
de l’exercice (compte #681) correspond à l’augmentation des amortissements observée sur l’exercice dans
le poste au bilan. S’assurer également que la valeur nette comptable des éléments cédés correspond au
solde du compte #675.
3. Test de détail sur les acquisitions / cessions
Afin de s’assurer de l’existence et de l’exactitude des immobilisations comptabilisées à la clôture de l’exercice,
il convient de tester certaines acquisitions et cessions ayant eu lieu durant l’exercice (Cf. fiche sur
l‘Echantillonnage pour la méthode de sélection + fiche TOD p.64).
Pour les acquisitions : Pour la sélection d’éléments à tester, remonter aux factures d’achats et au PV de mise
en service. S’assurer que le montant des factures correspond bien au montant comptabilisé et que la date
de mise en service est bien comprise dans l’exercice.
Il est possible que l’immobilisation ne soit pas encore en service et qu’elle soit encore en « Immobilisations
en cours »  Dans ce cas, même travail que ci-dessus, mais vérifier qu’elle n’est pas mise en service.
Pour les cessions : Deux cas sont possibles : Soit l’immobilisation a été mise au rebut, dans ce cas il faut
obtenir le PV de mise au rebut et s’assurer qu’elle a bien eu lieu durant l’exercice ; soit l’immobilisation a été
cédée et il faudra dans ce cas obtenir la facture de vente et le bon de livraison et s’assurer que le transfert
de propriété a bien eu lieu avant la clôture de l’exercice.
4. SAP : calcul de cohérence des amortissements (cf. fiche p.63)
Réaliser une SAP afin de valider le montant des dotations aux amortissements comptabilisées sur l’exercice.

Pour en savoir plus

► 02_AF1a_Immo corp_SL2017

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Importation des comptes dans eAudIT
Pourquoi ?

Pour s’assurer que les états financiers qui font l’objet d’un audit puissent être rattachés aux risques identifiés
et aux procédures d’audit mises en œuvre.

Quand ?

Cela dépend de la nature de l’engagement eAudIT :


► FSA : à chaque intervention (planning, interim, final)
► SEW : au final
Lors de la finalisation de l’engagement, s’assurer que nous avons importé la dernière version de la balance
générale

Comment faire ?

Importation des comptes dans eAudIT via Analyse des Etats Financiers
► Ouvrir le fichier « Outil d’analyse des Etats Financiers », disponible dans Guide et outils d’audit > Autres
outils d’audit
► Sur les onglets « Insert BG N » et « Insert BG N-1 », insérer la BG N et la BG N-1 (cadrée au Rapport sur
les Comptes Annuels N-1) via un « collage spécial valeur ». La balance à coller doit contenir les champs
suivants : Numéro de compte / Libellé du compte / Solde du compte à la clôture
► Vérifier que les deux BG sont équilibrées (cf. cellule « Total BG »).
► Dans l’onglet « Analyse des états financiers »  Cliquer sur « Démarrer le traitement »
► Dans la fenêtre qui s’ouvre, remplir les deux cases (nom client + vos initiales) puis cliquer sur « Traitement
des balances »
► « Mapper aux comptes agrégés »  Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquer sur « Choix d’un mapping » 
choisir « Template Standard ». A ce stade une liste standard de comptes agrégés est créée mais elle n’est
pas applicable pour tous les comptes agrégés de tous les dossiers : il convient donc de modifier les
comptes agrégés en fonction de l’approche d’audit.
L’agrégation des comptes doit être discutée avec l’In-charge et le Manager
Il est possible de réutiliser un mapping d’un autre dossier ou celui de l’exercice précédent
⚠ Penser à sauvegarder votre fichier AEF sur le réseau client pour ne pas avoir à recommencer le mapping
l’an prochain
⚠ Pour pouvoir être réutilisé, le fichier AEF doit être sauvegardé au format « .xlsm »
(fichier Excel prenant en charge les macros)
► Une fois l’agrégation des comptes terminée, il convient de générer le fichier Excel qui servira à les importer
dans eAudIT : cliquer sur « Fichier Import eAudIT »  Un nouveau fichier Excel se génère dans le même
dossier que le fichier AEF et s’appelle « Nom du client - Liste comptes eAudIT »

Ouvrir l’engagement eAudIT et suivre les étapes suivantes :


► Dans l’activité « Scaling » en 1.2.2, répondre « No » à la question « Do you plan to use CaseWare to import
the accounts and balances ? »
► Dans l’activité « Tools - Enter or update accounts », refléter la liste des comptes agrégés créée dans AEF :
il faut créer un compte dans cette activité pour chaque compte agrégé issu du mapping d’AEF

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Importation des comptes dans eAudIT (suite)
► Cliquer sur « Import from Excel »
► Cliquer sur « Browse » et sélectionner le fichier d’importation précédemment créé
► Dans l’écran ci-dessous, relier chaque colonne à ce qu’elle caractérise (colonne A = Account Number,
colonne B = Account Name, colonne C = Balance N, colonne D = Balance N-1) Une fois fini, cliquer sur
« Next »

► Une fois parvenu à l’écran ci-dessous, il faut relier les agrégats de la colonne de gauche aux agrégats
adéquats de la colonne de droite en les sélectionnant et en les glissant vers la droite

Comptes Agrégats créés dans eAudIT


préalablement à l’importation
importés
 un compte d’AEF correspond
d’AEF à un compte d’eAudIT

► Une fois tous les comptes de la colonne de gauche reliés à un compte de la colonne de droite, cliquer sur
« Next ». Sur le dernier écran, cliquer sur « Import »
Les comptes sont désormais importés dans eAudIT et le montant des différents agrégats est visible
directement dans les écrans correspondants.

Importation des comptes dans eAudIT via CaseWare


► Convertir les BG Excel N et N-1 au format .csv soit via Analyse des Etats Financiers (menu « Fichier .csv
pour CaseWare »), soit manuellement (« Enregistrer sous » puis choix du type « CSV (séparateur point-
virgule) (*.csv) »).
► Lancer « CaseWare Working Papers 2015 » disponible dans Guide et outils d’audit > CaseWare
► Pour créer un nouveau fichier CaseWare, sélectionner « File » > « New ». Dans le champ « New File Name
», saisir le nom du fichier
► Sélectionner le modèle « Modèle France Standard ». Cliquer sur « Create file »
► Indiquer les dates de début d’exercice et clôture. Cliquez sur « OK »
► Cliquer sur
► Cliquer sur « Browse » et sélectionner la BG enregistrée sous format .csv. Puis cliquer sur « Suivant »
► Sélectionner « Delimited » puis « Suivant »

Pour en savoir plus

► 02_AF1a_AEF_SL 2017
► Notice d’utilisation d’Analyse des états financiers disponible dans Guides et Outils d’audit > Autres outils
d’audit

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Importation des comptes dans eAudIT (suite)
Importation des comptes dans eAudIT via CaseWare (suite)
► Sélectionner « Delimited » puis « Suivant ». Choisir le séparateur de champ : « comma » si la BG a été
convertie via AEF, « semicolon » si conversion manuelle. Cliquer sur « Suivant »
► Définir la nature de chaque colonne : 1 = Account number, 2 = Account description, 3 = Current year (ou
prior year 1) opening balance. Cliquer sur « Terminer » et « Import »
► Une fois la balance importée, il convient de s’assurer qu’elle est équilibrée. Pour cela cliquer sur le bouton «
Trial Balance » dans la barre d’outils CaseWare
► Revenir à la page d’accueil via le bouton puis lancer le mapping automatique
en cliquant sur . A ce stade une liste standard de comptes agrégés est créée mais elle
n’est pas applicable pour tous les comptes agrégés de tous les dossiers : il convient donc de modifier les
comptes agrégés en fonction de l’approche d’audit
► Une fois le mapping automatique terminé, il est possible de revoir l’agrégation des comptes
en cliquant sur . Cet écran permet également de vérifier que tous les comptes ont bien
été agrégés. Si ce n’est pas le cas et/ou pour modifier l’agrégation des comptes, accéder au mapping
manuel en cliquant sur

► Fermer le fichier CaseWare


- L’agrégation des comptes doit être discutée avec l’In-charge et le Manager
Il est possible de réutiliser un mapping d’un autre dossier ou celui de l’exercice précédent
⚠ Penser à sauvegarder votre fichier CaseWare sur le réseau client pour ne pas avoir à recommencer le
mapping l’an prochain

Ouvrir l’engagement eAudIT et suivre les étapes suivantes :


► Dans l’activité « Scaling » en 1.2.2, répondre « Yes » à la question « Do you plan to use CaseWare to
import the accounts and balances ? »
► Dans l’activité « Tools - Enter or update accounts », cliquer sur « Re-mport from CaseWare »
► Cliquer sur « Browse » et sélectionner le fichier d’importation précédemment créé. Indiquer la nature
des colonnes du fichier CaseWare. Cliquer sur « Next »
► Si des comptes avaient déjà été précédemment importés dans le workbook eAudIT, revoir le mapping entre
les anciens et nouveaux comptes dans l’écran « Step : Final balance : Compare accounts ».
Cliquer sur « Next »
► Dans l’écran « Knowledge review », cliquer sur « Next »
► Prendre connaissance du contenu des écrans suivants puis cliquer « Next » et enfin « Finish »

Pour en savoir plus

► Mode d’emploi CaseWare disponible dans Guides et Outils d’audit > CaseWare > CaseWare WP
documentation

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Incollables

L’Incollable L’Incollable
Contrôle Inventaire
interne physique des
stocks

Il fait un focus sur l’environnement de Il apporte tous les éléments


contrôle interne du client et sa place nécessaires à la préparation et la
dans l’approche d’audit. réalisation d’un inventaire physique.

La L’Incollable

collection
Audit de
Groupes
des
Incollables
Il guide l’équipe d’audit centrale
dans la réalisation de l’audit des
comptes consolidés.

L’Incollable
eAudIT
L’Incollable
Procédures
substantives

Il vise à aider les auditeurs à


décliner l’approche d’audit, de la Il accompagne l’équipe d’audit dans
phase de lancement de la mission la planification, la réalisation et la
jusqu’à la finalisation et l’archivage documentation des procédures
du dossier d’audit. substantives.

Pour en savoir plus

► Disponibles via le bouton jaune dans la barre des tâches Windows et via Guides et Outils d’Audit >
Collection des Incollables

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Inventaire physique 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Pourquoi ?

Si la tenue d’un inventaire permanent n’est pas obligatoire, le contrôle des stocks par Inventaire, au moins
une fois tous les douze mois, est imposé pour toutes les sociétés commerciales par
le Code de Commerce. Au regard des dispositions de la NEP 505, lorsque les stocks sont matériels
le Commissaire aux Comptes doit assister à la prise d'inventaire physique des stocks afin de collecter
des éléments suffisants et appropriés sur l’existence et sur l’état physique de ceux-ci.

Quels risques cherche-t-on à couvrir lors de l’inventaire ?

► Existence (E) des stocks inscrits au bilan (via le test de Listing to Stock, on part du listing pour vérifier
physiquement leur existence chez l’entité)
► Exhaustivité (C) des stocks inscrits au bilan (via le test de Stock to Listing, on part du stock entreposé
chez l’entité pour vérifier sa présence dans le listing de stocks)
► Valorisation (V) des stocks inscrits au bilan (via détection de stocks endommagés ou poussiéreux
qu’il faudrait déprécier en comptabilité)
► Droits et obligations (O) sur les stocks inscrits au bilan (produits en zones de réception/expédition
incorrectement pris en compte et stocks entreposés pour le compte de tiers qui seraient inscrits à tort
au bilan)

Quand ?

En fonction de la méthode de gestion des stocks du client et du type d’inventaire, choisir l’approche la plus
efficace pour valider l’assistance à l’inventaire physique des stocks : approche contrôle ou approche
substantive. Décision prise par l’In-charge / Manager.
En fonction de l’approche retenue :
► Inventaire exhaustif à la clôture : date de clôture ou date proche de la date de la clôture
⚠ Lorsque l’inventaire exhaustif annuel a lieu à une date différente de la date de clôture (généralement un peu
avant mais parfois aussi un peu après), des procédures de roll-forward sont nécessaires, qui seront différentes
en fonction de l’approche (contrôle ou substantive)
► Inventaire tournant (comptage exhaustif des références en répartissant les comptages sur plusieurs
prises d’inventaire au cours de l’exercice) : a lieu tout au long de l’exercice

Rôle attendu du Junior

Avant l’inventaire
► Echanger avec l’In-charge de la mission pour obtenir plus d’informations (contexte, type d’inventaire réalisé
par l’entité,…) et être sûr que les instructions sont bien comprises
► Confirmer avec l’entité le lieu et l’heure de rendez-vous et effectuer si nécessaire les réservations
adéquates (location de voiture, hôtel)
► Obtenir de l’entité procédure d’inventaire (disponible en amont) Prendre connaissance des problématiques
rencontrées en N-1
► En cas d’approche substantive : obtenir de l’entité le listing avant inventaire (dès que les mouvements
sont arrêtés, souvent la veille au soir). Effectuer la sélection des références/emplacements à compter selon
la méthode d’échantillonnage définie dans l’approche d’audit et communiquée par l’In-charge (pour plus de
détail cf. fiche Echantillonnage p. 32 et fiche TOD p.64)

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de KPMG International Cooperative, une entité de droit suisse. Tous droits réservés. Le nom KPMG et le logo sont des marques déposées ou des marques de KPMG International.
Inventaire physique (suite) 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Rôle attendu du Junior

Pendant l’inventaire
► Vérifier la correcte application de la procédure d’inventaire
► Effectuer les comptages de Listing to Stock et de Stock to Listing tels que définis avec l’In-charge
► Identification des stocks endommagés et des zones délimitées pour les mouvements des stocks
► Être attentif au bon déroulement de l’inventaire
► Se mettre d’accord avec l’entité sur les quantités comptées, notamment en cas d’écart avec le listing avant
inventaire
► Obtenir une copie des feuilles de comptage, à minima celles des quantités que nous avons comptées

Après l’inventaire
► Obtenir le listing des quantités en stock après inventaire et le réconcilier avec les comptages effectués
► Rédiger un court mémo d’inventaire synthétisant son déroulement, les procédures effectuées et les
conclusions qui en découlent
► Remplir le programme de travail « Contrôle de l’inventaire physique » (disponible dans Guides et Outils
d’audit>Conduite de la mission d’audit ou d’examen limité).

Valider les délivrables en amont avec votre In-charge


⚠ Attention à la formalisation de vos dé livrables, ils doivent toujours être clairs pour le relecteur

Et dans ?
Inclure les travaux dans eAudIT, soit en 2.11 + 3.1 dans le cas d’une approche contrôle
(dans ce cas, les comptages de l’entité sont considérés comme un contrôle et l’auditeur teste
l’efficacité opérationnelle de ce contrôle) ou en 3.2 dans le cas d’approche substantive

Pour en savoir plus

► Incollable Inventaire physique des stocks


► 02.AF1b_Stocks - Inventaire physique_SL2017

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IT dans l’audit 2 FSA : activités 2.6.10,
2.11, 2.13, 3.1 & 3.2
3 SEW : activités 2.5 & 3.1
Quand ?

Quand la production des états comptables et donc les procédures d’audit dépendent fortement
de l’environnement informatique.

La décision de faire intervenir un référent ou un spécialiste IT est prise par le Manager. Si l’approche
d’audit s’appuie sur des ITAC (contrôles automatisés ou semi-automatisés) pertinents, l’équipe
d’audit fait intervenir le spécialiste IT dans un environnement IT complexe ou un référent IT dans
un environnement IT simple
Le rôle du Junior est limité : voir au cas par cas avec le Manager.

Définition

GITC : Contrôles Généraux Informatiques


Il s’agit des politiques, procédures et contrôles qui concernent une ou plusieurs applications à la base
d’un fonctionnement efficace des contrôles applicatifs (ITAC), aidant à assurer la continuité correcte
des traitements du système d’information. Il s’agit des 4 éléments suivants :

Gestion des Acquisition /


Gestion des
accès aux Exploitation développemnt
changements
programmes et informatique de nouveaux
applicatifs
données systèmes

ITAC : Contrôles applicatifs


Contrôles préventifs ou détectifs intégrés dans les applications informatiques qui sont utilisées pour initier,
autoriser, enregistrer, présenter les opérations et l’information financière. Il existe 4 types de contrôles
applicatifs :

États
Paramétrage Configuration
d’exception et
des droits du système et Contrôles
rapports
d’accès aux mapping d’interfaces
d’événements
applications des comptes
(et leur revue)

Comment l’IT s’intègre dans notre approche d’audit ?

► Comprendre l’environnement informatique de l’entité et identifier les applications informations


pertinentes
• Ex 1 : Mon client utilise SAP et je fais appel aux spécialistes IT pour m’aider à documenter la
compréhension de l’environnement IT
• Ex 2 : Mon client utilise Sage pour sa comptabilité : je documente le WP « Compréhension de
l’environnement informatique – Environnement IT simple »
► Identifier les contrôles applicatifs (ITAC) pertinents pour l’approche contrôle
• Ex : workflow de validation d’une commande – séparation des tâches
► Identifier les contrôles généraux informatiques (GITC) qui supportent le fonctionnement continu de ces
ITAC pertinents
• Ex : Gestion des accès aux programmes et aux données ; Gestion des changements

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IT dans l’audit (suite) 2 FSA : activités 2.6.10,
2.11, 2.13, 3.1 & 3.2
3 SEW : activités 2.5 & 3.1
Rôle des référents IT

Quand interviennent les spécialistes IT et « référents IT » ?

1) Spécialiste IT : ITRC/ITFS (ex-ITA)


► Lorsque le système d’information est considéré comme complexe (SAP, Oracle, Microsoft AX,…) ;
► Si KAM le requiert ;
► Lorsque notre approche contrôle repose sur de nombreux ITAC.

2) Equipe « référents IT »
► Lorsque le système d’information est considéré comme simple et que l’approche d’audit pour les aspects
de contrôle interne se base sur l’IT ;
► Les référents IT interviennent sous la supervision des managers référents IT de la BU/région en lien avec
l’équipe d’audit.

3) Le rôle du référent IT (environnement IT simple)


► Accompagner l’équipe d’audit dans la phase de compréhension de l’environnement IT ;
► Etre partie prenante dans la définition de l’approche d’audit pour les aspects de contrôle interne IT ;
► Réaliser les tests liés aux GITC & ITAC et communiquer à l’équipe d’audit les résultats, afin que l’équipe
d’audit en évalue les impacts éventuels sur l’approche d’audit ;
► Aider l ’équipe à identifier les IPE et à choisir l’approche à mettre en œuvre ;
► Participer à la préparation des restitutions IT à destination du client.

Pour en savoir plus

► Incollable Contrôle Interne


► Compréhension environnement informatique en environnement IT simple

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Leads – Feuilles maîtresses
Définition

Les Leads (aussi appelées Feuilles maîtresses) permettent de présenter la Balance Générale par compte
agrégé et programme de travail. Elles contiennent, pour un agrégat donné (exemple : Trésorerie), tous les
comptes comptables qui le composent ainsi que leur solde N et N-1.

Quand ?

Les leads sont en général créées par l’équipe d’audit lors de chaque intervention (Hard-Close et Final), dès
mise à disposition de la balance générale par l’entité

Rôle attendu du Junior

Générer les leads


Via Analyse des Etats Financiers :
► Ouvrir le fichier AEF utilisé pour l’agrégation et l’importation des comptes dans eAudIT (cf. fiche p.46)
► Dans l’onglet « Analyse des états financiers », cliquer sur « Mapper les comptes agrégés aux programmes
de travail » : un mapping standard est proposé par défaut. Ce mapping doit le cas échéant être modifié
pour reproduire celui qui a été réalisé dans l’engagement eAudIT dans l’activité 2.3.4 (FSA) / 2.3
(SEW)  Cliquer sur « Quitter »
► Cliquer sur « Créer les feuilles maîtresses » + « Exporter toutes les feuilles »  « Quitter ». Les leads
(un fichier Excel par lead) sont exportées dans un sous-dossier « Leads – nom du client » créé dans
le dossier où est enregistré le fichier AEF
⚠ La génération des leads n’est possible que lorsque la totalité des comptes ont été mappés
Via CaseWare :
► Ouvrir le fichier CaseWare utilisé pour l’agrégation et l’importation des comptes dans eAudIT (cf. fiche p.47)
► Cliquer sur
► Exporter ce fichier sous Excel via le menu « Document » puis « Save as Excel File »
Vous obtenez une feuille maîtresse Excel qui reflète l’ensemble de l’agrégation des comptes faite
dans CaseWare et importée dans eAudIT

Insérer et cross-référencer les Leads dans chaque programme de travail


Pour chaque programme de travail (trésorerie, clients, etc), il convient d’insérer dans eAudIT la lead
correspondante et de cross-référencer chacun des comptes aux travaux effectués. Cela présente 2
avantages :
► Le relecteur identifie facilement et rapidement où sont insérés les travaux couvrant un compte
en particulier ;
► Cela vous permet (ainsi qu’au relecteur) de visualiser rapidement que tous les comptes nécessitant
d’être audités l’ont bien été.

Pour en savoir plus

► Notice d’utilisation d’Analyse des états financiers disponible dans Guides et Outils d’audit > Autres outils
d’audit

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Management Letter (M/L) et points de M/L
Définition

La « Management Letter » regroupe dans un document les recommandations portant sur le contrôle interne
faites à l’entité auditée par le commissaire au compte/l’auditeur dans le cadre de sa mission.

Pourquoi ?

Les faiblesses de contrôle interne « d’une importance suffisante » pour mériter l’attention de la direction
doivent être communiquées par écrit. Cette obligation figure dans la méthodologie KPMG ainsi que dans
les Normes d’Exercice Professionnel du CAC (NEP 265).

Quand ?

Le CAC communique les faiblesses significatives de contrôle interne qu’il a identifiées au moment qu’il juge
le plus approprié au cours de l’audit. Il est très fréquent cependant que ces faiblesses significatives soient
intégrées aux restitutions de revue du contrôle interne.

Rôle attendu du Junior


1. Suivre les points de M/L formulés par l’équipe d’audit lors de l’exercice précédent sur les cycles dont
il a la charge
► Par entretien avec le client, identifier et vérifier les actions mises en place pour corriger les faiblesses
de contrôle interne identifiées.
2. Identifier de nouveaux points de M/L (si applicable)
► Lors des entretiens et travaux réalisés sur vos cycles, identifier les éventuelles faiblesses de contrôle interne.
Faire preuve d’esprit critique, utiliser son bon sens et son jugement professionnel. Ne pas hésiter à demander
aux autres membres de l’équipe ayant plus d’expérience. Corroborer le point avec le client.
Discuter avec son In-charge / Manager des nouveaux points de M/L identifiés
3. Présenter à l’In-charge / Manager les points de M/L identifiés de manière claire
► Une fois le point de M/L relevé et validé par l’In-charge / Manager, le rédiger de façon claire afin d’en faciliter
l’intégration dans le support préparé par l’In-charge / Manager pour le client. Possibilité de présenter les
points avec Visio Pack.

Exemple de rédaction de points à communiquer à l’In-charge / Manager :


Point relevé : Absence de revue formalisée des rapprochements bancaires
Observation : Les rapprochements bancaires sont correctement effectués tous les mois mais les revues
de ces derniers ne sont pas systématiquement formalisées par un supérieur hiérarchique
Risque : Une forte antériorité des écritures en rapprochement peut être signe d’anomalies en comptabilité.
Recommandation : Nous conseillons une revue systématiquement matérialisée des états de
rapprochement bancaire via signature de la personne qui les contrôle, afin de réduire le risque
d’irrégularités

Pour en savoir plus

► L’Incollable Contrôle Interne, p.56

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MUS : Mise en œuvre d’un test MUS 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1

Echantillonnage via MUS – Cas général

L’échantillonnage par unité monétaires (MUS) est la méthode d’échantillonnage préférentielle lors de la
réalisation de tests de détail nécessitant le recours à l’échantillonnage (Cf. Arbre de décision « Procédures
substantives : Quand recourir à l’échantillonnage ? » p.34).
Cette fiche décrit le mode de fonctionnement de la routine MUS dans IDEA, pour le cas général d’application.
Pour les cas plus complexes, vous pouvez consulter un référent sampling.

MUS Planning
1. Créer un projet IDEA pour le test de détail nécessitant le recours à MUS.
Depuis le menu « Home » dans IDEA, cliquer sur « Create », sélectionner « Managed Project »
et nommer le nouveau projet
2. Importer le fichier source dans IDEA (se référer à la documentation IDEA)
3. Lancer le menu « Tools > MUS Planning »
• Dans l’onglet General renseigner tous les champs tel que présenté ci-après :

Sélectionner le champ contenant la valeur comptabilisée à tester

Un test MUS porte soit sur les valeurs positives, soit sur les valeurs négatives. Il convient tout d’abord d’obtenir
une base de données lettrée et ensuite de réfléchir à la façon dont doivent être traités les éléments négatifs
• Dans l’onglet Parameters, renseigner les paramètres du test selon les instructions de l’In-charge
ou du Manager

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MUS : Mise en œuvre d’un test MUS (suite) FSA : activité 3.2
3
SEW : activité 3.1

► La PM utilisée pour l’échantillonnage peut être inférieure à la PM du dossier selon la population


analysée, en particulier si l’échantillonnage porte sur une portion d’un compte.
► L’option « High Values in Sample as Significant Items » est l’option générale lorsque le niveau de détail
de la population source correspond au niveau de détail de l’unité d’échantillonnage (Ex.: Tester les soldes
clients à partir d’une balance auxiliaire Client).
► L’option « High Values in Sample as Aggregate » est l’option particulière pour tester des éléments de
détail à partir d’une population agrégée (Ex.: tester des factures de vente à partir d’une balance auxiliaire
clients).
• L’onglet Significant Items ne sera utilisé que dans les cas où :
− L’échantillonnage vient en complément du testing d’éléments spécifiques ;
− Une évaluation combinée de plusieurs échantillons est prévue.
Il convient de se référer aux instructions de l’In-charge ou du Manager.

4. Après avoir renseigné tous les paramètres, cliquer sur « Estimate », puis sur « Extract » afin
de créer une nouvelle base IDEA « Items to be tested » qui contient la liste des éléments à tester
5. Enregistrer le « MUS Planning Report » à insérer dans eAudIT. Ce document synthétise tous les
paramètres d’échantillonnage et le « Random Seed Number » qui permet de recréer un échantillon à
l’identique en cas de besoin

MUS Testing
6. Réaliser le test de détail envisagé conformément aux instructions du programme de travail et
de l’In-charge et le documenter dans un WP adapté

MUS Evaluation
7. Renseigner les résultats du test dans la base IDEA « Items to be tested »
• Le champ « MUS Book Value » correspond à la valeur comptabilisée
• Le champ « MUS Audit Value » (chiffres en bleu) correspond aux valeurs testées. Les valeurs
renseignées par défaut sont à corriger si une anomalie a été identifiée et ce quel que soit l’écart,
même s’il semble non significatif
• Le champ « MUS Tested » est à mettre à jour pour indiquer la réalisation du test : Cliquer sur les croix
rouges pour les transformer en ticks verts
8. Lancer le menu « Tools > MUS Evaluation ». La fenêtre qui s’ouvre indique les résultats de l’extrapolation
de MUS. Cliquer sur « Save » pour enregistrer « l’Evaluation Summary » qui est à insérer dans eAudIT
9. Conclure sur le test de détail, sur la base des résultats de l’évaluation en utilisant les information de
la « Guidance » et avec l’aide de l’In-charge.
10. Copier le « projet IDEA » correspondant aux travaux de ce test de détail sur le serveur client dédié
et l’archiver avec la documentation hors eAudIT au moment du close-out

Pour en savoir plus

► Incollable Procédures Substantives pages 35 à 37 et Supports de formation MUS Basic


► Réseau des référents Sampling et des Sampling Specialists

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Notes de revue dans eAudIT
Pourquoi ?

Les « notes de revue eAudIT » permettent aux membres de l’équipe d’audit d’enregistrer et d’allouer leurs
commentaires destinés à un autre membre de l’équipe directement dans eAudIT. La « note de revue eAudIT »
est directement liée à l’activité ou au papier de travail sur lequel elle porte.

Quand ?

Dès qu’une note de revue vous est adressée, elle doit être traitée dès que possible et dans tous les cas avant
l’émission de l’opinion. Elle ne doit surtout pas être traitée au moment du close-out.

⚠ Il n’existe pas d’alerte par email lors de l’ajout d’une « note de revue eAudIT », il faut régulièrement aller
les consulter dans l’engagement, et communiquer avec l’In-charge.

Rôle attendu du Junior


En tant que Junior, vous devez traiter les « notes de revue eAudIT » qui vous sont allouées :
► La gestion des « notes de revue eAudIT » se fait à partir du « Review Note Summary » qui est accessible
via l’icône ci-contre : (dans la barre d’outils eAudIT de l’engagement)
► Par défaut le « review note summary » s’affiche pour les notes de revue liées à l’activité/pièce jointe
sélectionnée. Pour afficher l’ensemble des notes de revue, cliquer sur « Clear Filter »
► Le « + » dans la 1ère colonne permet d’afficher le détail de la note de revue que vous souhaitez visualiser
► Le lien dans la colonne « Référence » vous permet d’accéder directement à l’écran ou au pièce jointe
concerné(e) par la note de revue
► Une fois traitée, il faut traiter la « note de revue eAudIT » en cliquant sur « Address » afin d’indiquer à
la personne qui vous l’a allouée qu’elle a été traitée. Il convient d’ajouter un commentaire dans l’encart
réservé « Response Text », afin d’expliquer les modifications effectuées.
► Le relecteur ou un autre membre de l’équipe cliquera ensuite sur « Clear » s’il juge que la réponse apportée
à la note de revue est satisfaisante.
► Communiquer avec l’In-charge / Manager, une fois les « notes de revue eAudIT » traitées
Astuces !
Vous pouvez exporter « les notes de revue eAudIT » en cliquant sur l’icone en haut à droite
du « review note summary »
Vous pouvez filtrer les « notes de revue eAudIT » pour n’afficher que celles qui vous sont allouées
(en cliquant sur l’icône dans la colonne « allocated to ») ou celles qui concernent uniquement tel ou tel
Audit program par exemple (en sélectionnant l’audit program concerné dans la liste déroulante en haut à
gauche de l’écran « review note summary »)

Pour en savoir plus

► Fiche « Gérer les notes de revue » disponible sur A to Z > Méthodologie audit > Aide-mémoires & Outils

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Opérations intragroupes (intercos) 3 FSA : activités
3.2 & 4.6.4
4
SEW : activité 3.1
Définition

Il s’agit de toute transaction financière ou commerciale concernant simultanément deux sociétés d’un même
groupe.
Exemple : Emission d’une facture de vente de services entre deux sociétés d’un même groupe. Dans la
société émettrice de la facture, il y a à la fois comptabilisation d’une créance commerciale au bilan et d’un
produit de vente au compte de résultat, tandis que dans la société acheteuse, il y aura une dette commerciale
au bilan et une charge au compte de résultat.

Que cherche-t-on à valider ?

► Existence (E), Exhaustivité (C) et Exactitude (A) des soldes intercos.

Quand ?

Revue des intercos


► Au final lors de la réconciliation des intercos (les montants doivent être identifiés)
► Au moment de la consolidation lors de l’élimination des intercos.

Rôle attendu du Junior

Lors du final de l’audit des comptes statutaires


► Réconciliation des opérations intragroupes :
• Obtenir l’état de réconciliation des opérations intra-groupe auprès de l’entité
• Rapprocher les montants déclarés par la contrepartie intra-groupe des balances auxiliaires et journaux
de ventes / achats de l’entité
• S’assurer que les écarts entre transactions intra-groupe sont analysées et réconciliées entre acheteur et
vendeur
Lors de la consolidation
► Validation des éliminations des opérations intra-groupe (cf. fiche Comptes consolidés p.25) :
• Décrire le process d’élimination des intra-groupes et éventuellement le tester (à voir avec l’In-charge /
Manager)
• Contrôler les comptes intra-groupe au niveau du Groupe
• S’assurer que les comptes techniques d’élimination des opérations réciproques (comptes de liaison)
sont soldés
• S’assurer que les soldes des comptes courants demeurant au bilan consolidé sont vis-à-vis de tiers au
groupe.

Pour en savoir plus

► Toolkit "Approche d'audit des comptes consolidés par les logiciels de consolidation"

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PBC List
Définition

La PBC List est une liste des documents préparés par le client nécessaires à la réalisation des différentes
procédures d’audit décrites dans le programme de travail. Elle a pour but d’anticiper les demandes
de documents faites par l’équipe d’audit auprès du client afin que l’intervention d’audit débute dans
de bonnes conditions.

Quand ?

La PBC List est préparée et envoyée en amont de l’intervention, afin de laisser le temps au client de préparer
les documents.
Un échange peut éventuellement avoir lieu avec le client afin de préciser la nature des documents requis.

Rôle attendu du Junior

1. Préparation
► La PBC List peut être préparée par le Junior, en s’appuyant sur la PBC N-1, ainsi que sur les informations
communiquées au cours du kick-off meeting.
Valider la PBC List avec votre Sénior / In-charge avant de l’envoyer au client.
⚠ Attention à ne pas copier / coller la PBC List N-1 sans la revoir. La modifier si nécessaire.
► Les documents produits par le client doivent être bien identifiés comme tels lors de la réalisation
des travaux d’audit. Il convient de bien différencier les documents « PBC » et les travaux d’audit.
► Convenir avec le client d’une date d’échéance impérative pour la réception de chaque document.
2. Suivi chez le client
► Dès le début de la mission, relance des documents non obtenus, et identifier et communiquer les nouvelles
demandes
► Relancer le client assez tôt si les documents n’ont pas été communiqués dans les temps
(et non à la fin de l’intervention)
► Faire des demandes groupées et non au fil de l’eau

Des outils collaboratifs « PBC list » existent. Ils permettent au client de partager ses documents sur un site
sécurisé disposant d’un suivi d’avancement.

Pour en savoir plus

► Intranet - « A to Z » - « P » - « PBC List »

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Pointage des Comptes annuels 4
FSA : activité 4.6.2
SEW : activité 4.5

Définition

Les comptes annuels se composent du Bilan, du Compte de résultat et de l’annexe. Le CAC émet son opinion
sur les comptes annuels.

Quand ?

Après l’obtention de la Balance Générale définitive et des comptes annuels préparés par le client et avant la
date limite d’établissement du rapport du CAC sur les comptes annuels.

Quels risques cherche-t-on à couvrir ?

► Risque que le bilan et le compte de résultat présentés ne reflètent pas les comptes audités
► Risque que l’annexe comporte des erreurs ou omissions d’informations requises ou importantes.

Rôle attendu du Junior

1. S'assurer que nous réalisons ces travaux sur la base de la BG auditée définitive, après corrections
éventuelles liées à l’audit. Si ce n’est pas le cas, il faut l’obtenir et utiliser l’outil de passage de BG pour
identifier et comprendre les écarts avec la BG auditée
2. Demander à l’In-charge / Manager s’il y a des points particuliers à prendre en compte dans l’annexe
(exemple : changement de méthode comptable sur l’exercice qui doit être mentionné)
3. Pointage de l'ouverture du bilan et du compte de résultat N-1 et tableaux en annexe avec le RCA (Rapport
sur les Comptes Annuels) de l’exercice précédent
4. Pour un junior qui n’aurait pas participé à l’audit, demander l'accès aux travaux d'audit pour le pointage de
parties spécifiques (tableau de variation des immobilisations, des PRC, Personnel, Impôts et taxes) ainsi
que pour les informations narratives telles que les faits majeurs de l’exercice
5. Pointage du bilan à la date de clôture, du compte de résultat N et des différents tableaux en annexe avec la
BG définitive et les travaux d'audit
6. Faire une synthèse (tableau) claire des modifications à demander au client puis des corrections réalisées et
des différentes versions reçues
7. Remplir le guide de contrôle CAC afin de vérifier qu’aucune information obligatoire n’a été omise, et
l’insérer dans eAudIT
⚠ Pointage de l'intégralité des données financières dans l’annexe
Ci-dessous un exemple de légende KPMG pour le pointage :

OK BG N OK RCA N-1 Anomalie détectée


OK calcul arithmétique OK papier de travail X-Ref

Pour en savoir plus

► Booklet « Indispensable CAC ASS 2017 » dans les supports de formation


► Slides Slides show CAC Notions 2017 PARTICIPANTS dans les supports de formation
► Outil de passage de BG disponible dans Guides et Outils d’audit > Autres outils d’audit
► WP 04-00 Guide de contrôle CAC disponible dans Guides et Outils d’audit > Local Work Papers > Outils
CAC

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Procédures substantives (1/3) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1

Définitions

Les procédures substantives sont des procédures d’audit conçues pour détecter des anomalies
significatives.

Il en existe 2 types :
1. Les Procédures Analytiques Substantives (SAP)
2. Les Tests de Détail (TOD)

Tous les comptes significatifs doivent faire l’objet de procédures substantives.


La nature et l’étendue des procédures substantives mises en œuvre est fonction du RoMM déterminé
au niveau des assertions pertinentes des comptes significatifs.
Plus le RoMM est élevé, plus la force probante recherchée par les procédures substantives mises
en œuvre doit être élevée.

RoMM High = Procédures analytiques substantives possibles + Test(s) de détail obligatoire(s)


RoMM Moderate = Procédures analytiques substantives et/ou test(s) de détail
RoMM Low = Procédures analytiques substantives et/ou test(s) de détail. Une SAP peut suffire

Quand ?

Cf. arbre de décision « Procédures substantives : Quand recourir à l’échantillonnage? » en p.34

Les SAP sont mises en œuvre lorsque l’on peut déterminer un résultat attendu.
Exemples de situations où des SAP ne sont généralement pas suffisantes :
► Des charges de restructuration
► Un chiffre d’affaires complexe
► Des charges d’impôt complexes
► Etc.

La SAP permet de conclure sur l’ensemble de la population alors que le TOD par échantillonnage
n'est généralement pas une technique appropriée pour tester l'exhaustivité
⚠ En cas de risque significatif de fraude = test(s) de détail obligatoire(s)
⚠ En cas d’audit PCAOB : en cas de risque significatif et/ou de risque de fraude, test(s) de détail
obligatoire(s), même si le RoMM n’est plus High après prise en compte de l’efficacité des contrôles testés
⚠ Une revue analytique n’est pas une SAP

Pour en savoir plus

► Incollable Procédures Substantives

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Procédures substantives : SAP (2/3) FSA : activités
3 3.2 & 3.3
SEW : activités
Définition 3.1 & 3.2

Les « Procédures Analytiques Substantives » (SAP) : Elles consistent à apprécier les informations
financières à partir de leur corrélation avec d’autres informations (ou avec des données antérieures,
postérieures ou prévisionnelles de l’entité ou d’entités similaires) et de l’analyse des variations significatives
ou des tendances inattendues.

4 natures de SAP

Analyse Analyse de Analyse de Analyse de


prédictive données ratios tendances

Ex. Dans une entité disposant de Ex. Analyse de l’évolution de


Ex. Détermination Ex. Prévision, sur la base
magasins, identification des magasins la marge brute sur plusieurs
de la dotation aux des données historiques
dont les ventes par m² ne sont pas en exercices pour valider le
amortissements des 3 dernières années, du
ligne avec les ventes par m² attendues CEA du coût des ventes
sur chiffre d’affaires mensuel et
sur la base de données historiques, et dans les secteurs où il existe
immobilisations comparaison de la tendance
réalisation de procédures substantives une forte corrélation entre
corporelles obtenue avec le réel
additionnelles sur ces magasins ventes et coûts des ventes

Rôle attendu du Junior


En tant que Junior, vous devez être en mesure de comprendre et de savoir réaliser les SAP prévues par
l’In-charge ou le Manager dans le programme de travail.
Etapes à respecter pour la mise en œuvre d’une SAP :
1. Evaluer les preuves d’audit à obtenir et le niveau de précision de la SAP
2. Sélectionner la nature de la SAP la plus appropriée (Cf. définitions)
3. Désagréger la SAP au niveau approprié en fonction de la précision recherchée
(exemple : SAP sur les charges de personnel désagrégée par catégorie d’employés)
4. Déterminer, avec l’aide de votre In-charge et/ou Manager, l’écart acceptable. Plus la précision recherchée
pour la SAP est élevée, plus l’écart acceptable sera faible (l’écart acceptable est généralement inférieur
ou égal à la PM)
5. S’assurer de la pertinence et de la fiabilité des données utilisées pour déterminer le résultat attendu
6. Déterminer le résultat attendu
7. Comparer le résultat attendu au montant comptabilisé et investiguer les écarts > l’écart acceptable

Consulter son In-charge / Manager avant de travailler sur une SAP afin de valider le résultat attendu et l’écart
acceptable.
Pour documenter les SAP, utiliser le WP « Procédure analytique substantive »

Pour en savoir plus

► WP pour documenter les SAP disponible sur A to Z > Méthodologie audit > Papiers de travail

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Procédures substantives : TOD (3/3) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1

Définition

Les « Tests de détail » (TOD) : Procédures d’audit sur des éléments individuels ou des transactions
constituant un compte ou une information en annexe. Il existe plusieurs techniques pour mettre en œuvre un
TOD, et plusieurs approches pour sélectionner la population à tester.

Les tests de détail : 3 méthodes de sélection possibles


(cf. fiche p.34)

Population Eléments
Echantillonnage
entière spécifiques

Lorsque la population présente des éléments avec Lorsque la population est


Lorsque la des caractéristiques/risques particuliers par « saine » et constituée d’un
population entière rapport au reste de la population grand nombre d’éléments
est restreinte ou ⚠ Pas de sélection sur la base de l’AMPT, la PM homogènes : via l’outil MUS
peut être testée via ou un % de la PM pour tester des données
des CAATs* monétaires (cf. fiche p.56)
⚠ Ne pas oublier de considérer la population
restante avant de conclure ⚠ L’échantillonnage n’est
généralement pas une
⚠ Ne pas conclure sur la base d’un scope en % technique appropriée pour
de la population tester l’exhaustivité

Rôle attendu du Junior

Les TOD peuvent être réalisés selon différentes techniques :


► L’inspection (ex : inventaire physique des stocks). Cette technique est efficace pour obtenir des preuves
d’audit quant à l’existence et aux droits et obligations relatifs à un actif
► La confirmation externe (ex : circularisations des banques, clients, avocats), cf. fiche p.16
► Le contrôle arithmétique
► La demande d’information (enquête)
► L’observation (ex : observation de la prise d’inventaire physique des stocks effectuée par le personnel de
l’entité)
► La réexécution

Consulter son In-charge pour les méthodes de sélection en particulier les paramètres à saisir lors
d’un échantillonnage MUS. Pour les éléments spécifiques, valider avec son In-charge leurs
caractéristiques et comment conclure sur la population restante.

Pour en savoir plus

► Incollable Procédures Substantives

* CAATs = Computer Assisted Audit Techniques

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Produits constatés d’avance (PCA) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1

Définition

Les produits constatés d’avance sont des produits perçus ou comptabilisés avant que les prestations
correspondantes n’aient été effectuées ou que les fournitures n’aient été livrées.
En conséquence, lorsqu’un bien est facturé mais non livré à la clôture de l’exercice comptable
(ou qu’une prestation de services est facturée mais non effectuée à la clôture), il convient de comptabiliser
un produit constaté d’avance (PCA).
Le produit étant neutralisé, la marge réalisée est ainsi différée vers l’exercice comptable suivant.

Que cherche-t-on à valider ?

L’Exhaustivité (C), l’Existence (E) et l’Exactitude (A) des créances clients


L’Existence (E) et l’Exactitude (A) du chiffre d’affaires
Dans certains cas moins fréquents, l’ Exhaustivité (C) peut être une assertion à couvrir.
Se rapprocher de son In-charge / Manager.

Quand ?

A la clôture, pendant l’intervention finale, à mettre en lien avec les tests de cut-off

Rôle attendu du Junior

1. Réaliser une procédure analytique substantive des PCA :


► Identifier les principales PCA et identifier si ce sont des éléments récurrents. Sur la base
de ces éléments, déterminer un résultat attendu pour N.
► Investiguer si la différence entre le résultat attendu et le montant comptabilisé est supérieure à l’écart
acceptable, notamment en cas d'absence de PCA que l'on sait de nature récurrente

2. Réaliser des test de détail (exemples) :


► Sélectionner des PCA à tester ( sélection à discuter avec votre In-charge). Obtenir les factures et/ou
contrats permettant de valider les montants et le rattachement à l’exercice. Recalculer individuellement
le montant des PCA testés
► Obtenir les premiers bons de livraison de janvier et identifier la période de facturation ; si la facture a été
émise en décembre, vérifier qu’elle figure dans les PCA

Pour en savoir plus

► 02.Stag2017_Fournisseurs_SL

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Rapports 4
FSA et SEW :
activité 4.7

Quand ?

Le CAC émet ses rapports de certification avant l’Assemblée Générale d’approbation des comptes
de l’exercice. Le délai légal varie suivant la forme de la société (15 jours avant l’AG pour les SA,
SARL et SNC ; délai prévu dans les statuts pour les SAS pluri-associés et SASU).

Ce qu’il faut savoir

Préparer les drafts de rapports (dans le cas de rapports simples de certification sans réserve et sans
observation, de rapports spéciaux simples) :
► Utiliser les modèles disponibles dans le Manuel des rapports (accessible sur votre PC). Choisir le modèle le
plus approprié. N’hésitez pas à demander conseil à votre In-charge / Manager (Ex : NEP 700 – Rapports sur
les comptes annuels et consolidés).
⚠ Attention aux mises à jour des modèles : ne pas reprendre le rapport N-1 pour l’adapter mais utiliser le dernier
modèle disponible.
► Adapter le modèle en fonction de la nature juridique de l’entité : les destinataires, les personnes qui
établissent les comptes et la nature des associés (actionnaires ou non) varient en effet selon la forme
juridique.

Attention, à être vigilant sur :


• La date de clôture (choix du modèle)
• La durée de l’exercice (parfois autre que 12 mois)
• Les changements de nature juridique intervenus entre la date de clôture et la date du rapport sur les
comptes annuels (ex : raison sociale, adresse du siège social, capital social…)
• La date du rapport sur les comptes annuels (respect des délais)
• La raison sociale de l’entité KPMG titulaire du mandat
⚠ Les champs grisés se mettent à jour via l’utilisation de KIDS
► Annexer au rapport une version propre du bilan, du compte de résultat et de l’annexe
► Pour le paragraphe de justification des appréciations (2ème partie du rapport), demander à votre In-charge /
Manager ce qu’il convient d’y renseigner.

Organiser la relecture du rapport


► En préparant la logsheet (WP 05-06 « Suivi de rapport CAC » disponible sur le site du risk management >
rapport et normes professionnelles) permettant le suivi de l’établissement du rapport sur les comptes annuels
et la préparation des déclarations d’activité.

Pour en savoir plus

► « L’Indispensable CAC de l’Assistant » dans les supports de formation


► BT n°20-9 « Elaboration des rapports de commissariat aux comptes: Questions fréquemment posées »
dans Guides et outils d’audit>Documentation technique

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Rapprochements bancaires 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1

Définition

Le rapprochement bancaire est un contrôle réalisé par l’équipe comptable de l’entité auditée afin de vérifier
l’exactitude des soldes des comptes bancaires en comptabilité

Quand ?

Pour le client : les clients établissent généralement des états de rapprochement bancaires mensuels.
Ils doivent être revus et signés par le responsable hiérarchique de la personne les ayant établis.
Pour l’auditeur : suivant l’approche d’audit retenue (contrôle ou substantive) sur le cycle trésorerie, les états
de rapprochement bancaires peuvent être contrôlés soit à l’intérim (TOE effectué sur le contrôle du client
sur plusieurs mois) soit au final seulement (TOD)

Que cherche-t-on à valider ?

Via les travaux sur les rapprochements bancaires, nous cherchons à valider les assertions suivantes
du compte de trésorerie :
C = Exhaustivité
E = Existence
A = Exactitude

Rôle attendu du Junior


1. TOE : S’assurer que les états de rapprochement bancaires sont effectués, visés et que les écarts font
l’objet d’une analyse par la personne qui fait le contrôle
2. TOD : Tester les états de rapprochement bancaires
► Vérifier que les soldes des comptes bancaires en comptabilité et en banque ont correctement été repris
(utiliser la BG et les relevés bancaires ou circularisations bancaires)
► Vérifier les contrôles arithmétiques (porter attention à la conversion des soldes en devises)
► En cas d’écritures en rapprochement (i.e. écarts entre le solde en banque et en comptabilité) :
• Comprendre la nature de ces écritures en rapprochement (ex : transactions comptabilisées mais non
encore enregistrées en banque et vice versa)
• Contrôler l’antériorité des écritures en rapprochement (les écritures en rapprochement n’ont pas vocation
à avoir une forte antériorité)
• Remonter aux pièces justificatives disponibles afin de valider l’objet des écritures en rapprochement
⚠ Vérifier qu’il n’existe pas d’écritures en banque non comptabilisées

Pour en savoir plus

► Incollable Contrôle Interne

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Ressources à disposition
Rôle attendu du Junior
KPMG met à disposition de nombreux outils qui abordent toutes les notions rencontrées pendant une mission
d’audit. Il est attendu de votre part que vous sachiez chercher les informations par vous-même avant de
demander à votre In-charge. Pour ce faire, voilà une liste non exhaustive des supports et aides KPMG.
Supports de formation
Tous les supports de formation de KPMG qui vous ont été et qui vous seront présentés sont disponibles en
suivant ce lien. Vous pouvez y avoir accès de n’importe où à condition d’être connecté au réseau KPMG.
Papiers de travail standards
Il est possible de trouver des WP standards sur le site Méthodologie et Outils d’Audit (MOA) :
► WP pour documenter nos travaux : Détermination des seuils, SAP, Kick-off meeting agenda…
► WP spécifiques SEW en application des critères d’utilisation du SEW
► WP référents IT
► WP pour documenter les travaux substantifs : cf. section « Papiers de travail » du site MOA
Incollables
Les Incollables sont des « booklets » clarifiant les principales règles de méthodologie à suivre lors d’une mission
d’audit. Ils sont au nombre de 5 et abordent les notions suivantes : Cf. fiche Incollables, p. 47
► Incollable Audit : il vise à aider les auditeurs à décliner l’approche d’audit, de la phase de lancement de la
mission jusqu’à la finalisation et l’archivage du dossier d’audit
► Incollable Contrôle Interne : il fait un focus sur le contrôle interne du client et sa place dans l’approche
d’audit
► Incollable Inventaire Physique des Stocks : il apporte tous les éléments nécessaires à la préparation et
l’assistance à l’inventaire physique de l’entité
► Incollable Procédures Substantives : il accompagne l’équipe d’audit dans la planification, la réalisation et la
documentation des procédures substantives
► Incollable Audit de Groupe

Francis Lefebvre
En tant qu’auditeur KPMG, vous avez un compte sur le site Francis Lefebvre. Ce dernier fournit l'information et la
documentation sur toutes les normes dans les domaines fiscal, social, droit des affaires et des sociétés,
comptable, financier, patrimonial et immobilier.
Vous pouvez y accéder en suivant le lien suivant.
Folio : modèles de lettres / rapports
Vous avez accès à une base de données regroupant tous les modèles de lettres, et modèle de rapports dont
vous aurez besoin.
Pour y avoir accès, aller dans Guides et Outils d’Audit, puis « Documentation technique »

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Les différents types de risques rencontrés en audit
Définition

Notre démarche d’audit est une approche par les risques, c’est-à-dire une approche ciblée qui permet
de réduire au minimum le risque d’audit.

Le risque d'audit est le risque que l'auditeur émette un rapport exprimant


une opinion sans réserve sur des états financiers comportant des erreurs ou
des fraudes significatives non décelées

Il se divise en 2 types de risques : le risque d’anomalie significative (ou Risk of Material Misstament :
le RoMM) et le risque de non détection.
C’est sur le risque d’anomalie significative que l’auditeur va agir afin qu’une fois ses procédures
d’audit mises en œuvre, le risque de non détection soit le plus faible possible.

ex: le risque
d’échantillonnage

ex:
obsolescence
des stocks dans
l’informatique
ex: risque que
les procédures
prévues ne
soient pas
appliquées

Pour chaque compte significatif des états financiers, l’auditeur évalue le risque d’anomalie significative
(ROMM) au travers de ses deux composants : le risque inhérent et le risque de contrôle interne.

Quand ?

► Risque inhérent partie 2 en FSA et SEW


Lors de la prise de connaissance de l’entité et de son environnement pour la détermination des risques
significatifs, des seuils de signification, des comptes significatifs ainsi que des assertions pertinentes
(Cf. fiches dédiées sur ces quatre sujets).

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Les différents types de risques rencontrés en audit
(suite)
Quand ?

► Risque de contrôle interne : parties 2.11 & 3.1 (FSA) et 3.1 (SEW)
Lors de la description des procédures comptables, de l’évaluation de la conception et de l’application des
contrôles (D&I) et du test de leur efficacité opérationnelle (TOE)

► RoMM : parties 2.11.X.1 & 3.2.X.2 (FSA) et 3.1 (SEW)


Une première évaluation du RoMM est renseignée dans eAudIT en 2.11 (3.1 pour les SEW) après prise en
compte du risque inhérent et du risque de contrôle interne a priori (c’est-à-dire après description des
procédures comptables seulement)
Cette évaluation est confirmée après mise en œuvre des tests d’efficacité opérationnelle le cas échéant
(activité RoMM Summary en 3.2.X.2 ou au même endroit en 3.1 pour les SEW)

Rôle attendu du Junior


► Bien comprendre comment se décline le risque d’audit
► Comprendre l’impact du RoMM sur l’étendue et le choix des procédures substantives mises en œuvre
sur les sections auditées : procédures analytiques substantives (SAP) et tests de détail (TOD)
(⚠ obligatoires en cas de RoMM high) partie 3 (FSA et SEW)

Risque d’anomalie
significative
(RoMM)

Procédures substantives
mises en œuvre pour
couvrir le RoMM

Risque de non détection = nos


procédures ne permettent pas
de déceler des anomalies qui
figurent dans les états
financiers et pourraient être
matérielles

Pour en savoir plus

► Incollable Audit p. 23-24


► Incollable Contrôle Interne p.7
► Incollable Procédure Substantive p.6
► 02.Stag 2017_Intro à l'audit_SL, p.26-31

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Seuils
Définition

Vous entendrez souvent parler de « seuils » en audit. Il convient de distinguer 3 seuils différents :
► Le seuil de signification (Materiality) : Montant au-delà duquel les décisions économiques des utilisateurs
des comptes sont susceptibles d'être influencées. L’auditeur effectue des travaux pour s’assurer que les
états financiers sur lesquels il émet une opinion ne comportent pas d’erreur individuelle ou d’erreurs
agrégées supérieures à ce seuil.
Chez KPMG, ce seuil est calculé par rapport à un benchmark, c’est-à-dire un agrégat de référence pertinent
pour la société auditée (le résultat courant avant impôt des activités poursuivies, le chiffre d’affaires, le total
actif etc.) ainsi qu’en tenant compte d’agrégats secondaires (« other metrics »). La Materiality exprimée en %
de ces agrégats est également fonction de facteurs qualitatifs propres à l’entité et à l’environnement
dans lequel elle évolue.

► Le seuil de planification (Performance Materiality ou PM) : Il sert à planifier et réaliser notre mission :
les procédures sont individuellement conçues pour détecter des anomalies supérieures à la PM. Ce seuil
est déterminé afin de réduire suffisamment le risque d’agrégation, c’est-à-dire le risque que le cumul
des anomalies non corrigées ou non détectées excède la Materialité. Il est au maximum égal à 75%
de la Materiality. S’il existe des facteurs traduisant un risque d’agrégation des anomalies plus élevé,
la PM doit être fixée à un pourcentage inférieur à 75% de la Materiality.

► Seuil minimum de remontée des anomalies (Audit Misstatement Posting Threshold ou AMPT) :
les anomalies d’audit supérieures à l’AMPT sont remontées à la Direction et documentées dans le
Summary of Audit Misstatements joint à la lettre d’affirmation. Il s’agit donc du seuil en-deça duquel les
anomalies individuelles sont jugées comme n’ayant pas d’impact sur les états financiers, selon des critères
de montant, nature, circonstances.

► L’AMPT n’est pas un seuil de travail => baser ses sélections sur les montants > AMPT n’est donc
pas approprié
► Lors de la sélection d’une population spécifique, une population résiduelle < PM n’implique pas
forcément qu’on s’arrête là (risque de fraude, anomalie dans les éléments spécifiques testés,
etc.)

Quand ?

Les seuils sont déterminés par l’Associé / Manager / In-charge pendant la phase de planification de l’approche
d’audit, c’est-à-dire avant les interventions chez l’entité. Demandez-leur de vous les communiquer.

Pour en savoir plus

► Papier de travail Détermination des seuils de signification disponible dans Guides et Outils d’Audit >
eAudIT > Documents utiles eAudIT.
► Incollable Audit, p.17 à 21

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Significatif
Définition

Compte significatif : Un compte est significatif s’il est raisonnablement possible qu’il contienne une anomalie
qui, individuellement ou agrégée à d’autres, peut avoir un effet significatif sur les états financiers, en
considérant à la fois les risques de surévaluation et de sous-évaluation.
Autrement dit, un compte significatif est un compte qui pourrait être erroné d’un montant supérieur à la PM
s’il n’y avait aucun contrôle interne en place.
Le caractère significatif d’un compte est déterminé sur la base du risque inhérent, indépendamment du risque
de contrôle interne.
Compte non significatif : Par opposition au compte significatif, un compte non significatif est un compte
qui ne comporte aucun risque d’anomalie significative (i.e. aucun risque inhérent).
Risque significatif : C’est un risque d’anomalie significative qui, sur la base de notre jugement professionnel,
requiert une attention particulière au cours de l’audit du fait de la nature même de ce risque ou du fait de la
probabilité et de l’ampleur potentielle des anomalies en lien avec ce risque. Il peut être lié à un risque d’erreur
et/ou de fraude.
⚠ Tous les risques significatifs doivent être renseignés dans le Tracker dans eAudIT

Dois-je associer un compte significatif à chaque risque significatif ?

Non ! Il peut s’agir d’un risque significatif au niveau des états financiers pris dans leur ensemble. En revanche,
un risque significatif au niveau d’une assertion est obligatoirement associé à un compte significatif.

Dois-je associer un risque significatif à chaque compte significatif ?

Non ! La plupart des comptes significatifs ne sont pas associés à un risque significatif.

Un compte dont le solde dépasse la PM est-il significatif ?

Pas forcément ! Toutefois, KAM requiert de réaliser des procédures substantives sur tous les postes des états
financiers (FSC) dont le solde est supérieur à la Materiality, sur tous les comptes non-significatifs supérieurs à
la Materiality et pour chaque information en annexe significative.

Un compte dont le solde est nul peut-il être significatif ?

Oui, il faut prendre en compte l’anomalie potentielle sur le compte, par exemple un compte de banque dont le
solde est nul peut être un compte significatif.

Quelles procédures sont requises pour un compte significatif ?

Pour chaque compte significatif, il est requis de décrire les procédures comptables et de réaliser des
procédures substantives sur les assertions pertinentes. En cas de risque significatif, il est requis d’évaluer le
D&I des contrôles couvrant ce risque. En cas de risque significatif et/ou de RoMM « high », test(s) de détail
couvrant spécifiquement ce risque obligatoire(s).

Quelles procédures sont requises pour un compte non significatif ?

Des procédures substantives moins probantes que pour les comptes significatifs sont obligatoires sur les
comptes non significatifs matériels

Pour en savoir plus


► Incollable Audit

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« What Could Go Wrong »
Définition

Les « What Could Go Wrong » (WCGW) correspondent à des risques dans les processus de l’entité qui
peuvent conduire à des anomalies significatives dans les états financiers (ex : absence de séparation des
tâches entre les paiements, la facturation et l’enregistrement comptable)

Quand ?

Les WCGW sont à identifier lors de nos revues des procédures comptables de l’entité auditée,
généralement réalisées lors de la phase d’interim.
Il faut documenter uniquement les WCGW relatifs aux comptes significatifs pour lesquels il est prévu
une approche contrôle ou qui présentent un risque significatif d’erreur ou de fraude.

Rôle attendu du Junior

Pour les procédures dont il est responsable, le junior doit identifier :


► les WCGW au sein du process
► les contrôles mis en place par l’entité pour y répondre (dont ceux qu’il sera pertinent de tester)
► les WCGW non couverts par un contrôle ou couverts par un contrôle non satisfaisant
Afin d’identifier ces WCGW, le walkthrough (test de cheminement) est souvent le moyen le plus efficace.
La manière la plus simple de matérialiser et documenter ces WCGW est de réaliser un flowchart des
procédures de l’entité (avec Visio par exemple), sur lequel ils pourront tous être visibles d’un simple coup
d’œil.

Exemples de points à prendre en compte pour identifier les WCGW

► Comment l’information est-elle entrée, stockée dans le système d’information ? Et quels sont les moyens
d’y accéder ?
► Où l’information est-elle synthétisée, assemblée, ou soumise à des calculs dans le processus ?
► Quels sont les traitements manuels réalisés sur l’information ? (par exemple écritures de journal manuelles)
► Quelles sont les revues de l’information effectuées par le management ?
► Comment le management s’assure-t-il de l’intégrité de l’information, et si elle nécessite d’être ajustée ou
non ? Le cas échéant, comment il détermine le montant de ces ajustements ?
► Comment l’information est-elle synthétisée pour être incluse dans les états financiers ? (par exemple les
écritures de consolidation passées en fin de période)

Pour en savoir plus

► Incollable Contrôle Interne

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X-Ref
Définition

La X-Ref (ou cross référence) est un renvoi qui permet de référencer et de retrouver un papier de travail,
un justificatif ou tout autre document utilisé dans le cadre de la mission d’audit

Quand ?

L’utilisation des X-Ref est indispensable lors de la formalisation de travaux d’audit. Elles permettent
de documenter efficacement les travaux et de faciliter la relecture des papiers de travail par les In-charges,
les Managers et Associés.

Comment ?

La X-Ref doit être unique et renvoyer vers le document ou papier de travail qui s’y réfère ou auquel
elle se réfère.
La X-Ref est très souvent formalisée sur les papiers de travail en gras et en rouge à côté de l’information
documentée. Elle peut être alphabétique (A, B, C, …), numérique (100, 200, 300), alphanumérique (G100,
L200, …) ou encore reprendre des références eAudIT (2.3.1.0010, …).
Le justificatif ou WP appelé par la X-Ref doit également renvoyer au WP qui s’y réfère.
N’hésitez pas à demander à votre In-charge / Manager s’il a une préférence en la matière.

Exemple
Voici un exemple de X-Ref entre une facture justificative et une feuille de travail:
Sur le WP L100 Sur la facture L110
Numéro de Montant
Date facture X-Ref Conclusion
facture facture
06/02/2017 X096-201702 44 924,38 L110 Anomalie (Cf Fichier L100)
24/06/2017 Y673-201706 1 238,89 Satisfaisant
10/07/2017 A451-201607 5 774,82 Satisfaisant
08/10/2017 H739-201610 16 395,90 Satisfaisant

Dans l’exemple, la X-Ref L110 annexant la facture X096-201702 au WP L100 est bien unique (pas de confusion
avec les autres justificatifs) et la X-Ref sur la facture renvoie bien au WP L100, facilitant ainsi la relecture par
l’In-charge ou le Manager.

Il est recommandé de ne pas annexer toutes les pièces justificatives relatives à un test : il faut a minima
annexer une pièce justificative pour illustrer le test ainsi que toutes les pièces qui ressortent en anomalie.

Pour en savoir plus

► 02_AF1a_Documentation audit

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Groupe de travail
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Direction Qualité ∙ Tél. 01 55 68 30 65
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