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Incollable Juniors (4)
Incollable Juniors (4)
Octobre 2017
kpmg.fr
© 2017 KPMG S.A., société anonyme d'expertise comptable et de commissariat aux comptes, membre français du réseau KPMG constitué de cabinets indépendants adhérents 1
de KPMG International Cooperative, une entité de droit suisse. Tous droits réservés. Le nom KPMG et le logo sont des marques déposées ou des marques de KPMG International.
Contenu et Bienvenue, cher auditeur Junior !
Si tu viens d’entrer chez KPMG, ce manuel est fait pour toi ! Il a pour
objectifs principal objectif d’orienter les Juniors dans leur première année d’audit
en répondant à leurs questions sur la méthodologie KPMG, les outils à
disposition et les attentes des autres collaborateurs à leur égard.
► Les temps sont très courts entre les formations et le début des premières
missions ;
Il inclut aussi des rappels qui peuvent être utiles pour les Juniors Confirmés !
Ce guide est articulé sous forme de fiches pratiques, classées par mots
clés et par ordre alphabétique, afin de faciliter la recherche d’information.
Elles se veulent le plus concises possibles, en faisant systématiquement
référence à des ressources spécifiques plus complètes pour aller plus loin.
Chaque fois que cela est applicable, les fiches sont liées au schéma
récapitulatif de l’approche d’audit qui se trouve juste après le sommaire.
De plus, un code sous forme de pastille de couleurs est utilisé en haut à
droite des fiches afin de repérer facilement les activités et parties eAudIT
concernées par chaque sujet.
Nous espérons que ce manuel t’aidera à aborder haut la main tes premières
missions en audit. Ne perds pas de vue, sur chaque mission, les 3 piliers
du rôle de Junior qui te garantiront des interventions de qualité :
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Qu’est ce que l’Audit ?
Définition & objectifs
L’objectif d’un audit financier est de permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion selon laquelle
les états financiers sont établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel
comptable applicable.
► La signature de l’auditeur confère au lecteur des états financiers un certain degré d’assurance quant
à la fiabilité des informations dont il dispose ;
► Seule la formalisation des dossiers permet de démontrer la mise en œuvre de ses diligences.
L’auditeur
L’auditeur donne une opinion sur les états financiers. Il doit être indépendant, et donc ne peut pas avoir
participé à la réalisation de ces états financiers.
L’auditeur obtient une assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies
significatives.
L’auditeur examine, par sondages, en faisant preuve d’esprit critique les éléments probants justifiant les
données contenues dans les comptes.
Kick-off
meeting Hard-close Final
Kick-off meeting : Réunion au sein de l’équipe d’audit, et le cas échéant avec les spécialistes, pour préparer
l’audit et définir l’approche d’audit pour les comptes annuels
Intérim : Description des procédures comptables et travaux sur le contrôle interne
Hard-close : Pré-audit des comptes afin d’anticiper la clôture annuelle
Final : Audit des comptes annuels
Commissariat aux comptes (CAC) : Préparation à l’émission des rapports sur les comptes annuels (RCA)
et d’autres rapports le cas échéant
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Le rôle de Junior sur la mission d’audit (1/2)
Qualité : Réalisation de la mission
Réalisation de la mission
► Assister l’In-charge dans la mise en place de l'engagement eAudIT (FSA, SEW)
► Comprendre les process de l’entité (ex: achats, ventes, trésorerie, immobilisations, paie...), savoir les décrire
dans eAudIT et en cas d'approche contrôle, savoir réaliser les tests (walkthrough, D&I, TOE) prévus dans
le programme de travail
► Comprendre et savoir réaliser les procédures substantives prévues et les documenter dans le programme
de travail, par exemple : circularisations (banques, avocats, clients et /ou fournisseurs si applicable), revue
des rapprochements bancaires, tests sur les acquisitions et cessions d'immobilisations, travaux dans le cadre
de l’assistance à l'inventaire physique des stocks, tests de cut-off achats (ex: « search facture »), test
de cut-off ventes,…
► Utiliser de manière critique les travaux réalisés en N-1 ; ne pas les reproduire s’ils ne sont pas prévus
au programme de travail N
► Insérer et marquer comme « prepared » les papiers de travail dans eAudIT au fur et à mesure de la mission
sur le terrain
Synthèse de la mission
► Conclure dans les papiers de travail et le programme de travail sur chaque test réalisé
► Remonter les faiblesses de contrôle interne à l’In-charge et savoir les documenter dans eAudIT
► Remonter les anomalies d'audit à l’In-charge et savoir les documenter dans eAudIT
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Le rôle de Junior sur la mission d’audit (2/2)
Qualité : Réalisation de la mission
Finalisation de la mission
► Traiter les notes de revue dans les délais requis pour la finalisation de la mission
Travaux de « CAC »
► Pointer l’annexe et les données chiffrées du rapport de gestion, ainsi que de l’attestation des rémunérations
et les documents prévisionnels, si applicable
► Savoir utiliser « Outil de passage de BG » et le « guide de contrôle du CAC »
► Valider le texte des résolutions de l’AG
► Préparer la log-sheet
Junior confirmé :
► Savoir créer l'engagement eAudIT et y importer les comptes
► Commencer à acquérir les compétences de l’In-charge nécessaires pour la prise en charge de « petites
missions »
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Sommaire
A Annexes
Comment bien pointer des annexes ? Cf. Fiche sur le pointage des comptes annuels Page 61
Approche d’audit
Schéma de description globale de l’approche d’audit Page 9
Approche contrôle
Qu’est ce que l’approche contrôle ? En quoi cela consiste t-il ? Page 10
Apurement
Qu’est-ce qu’une procédure d’apurement ? A quoi cela sert-il ? Dans quels cas peut-on
être amené à y avoir recours ? Page 12
Assertions
Rappel des assertions d’audit Page 13
Audit
Qu’est ce que l’audit ? Définition, Objectifs Page 3
B Balance Générale
Rappel de la définition Page 14
Balance Auxiliaire
Rappel de la définition Page 14
E eAudIT
Vocabulaire
Définitions des principaux termes spécifiques à eAudIT Page 27
Principales fonctionnalités
Les fonctionnalités de base à maitriser pour une bonne utilisation de l’outil
Comment insérer des comptes dans eAudIT, restaurer un engagement, faire une invitation, Page 28
un switchmaster, un backup, un rollforward…
Best practices
Quelles pratiques permettent d’améliorer la qualité des travaux et des engagements ? Page 30
Documenter ses travaux
Ce que l’on attend du Junior sur eAudIT : insérer ses WP au bon endroit, remplir les programmes
de travail adéquats et conclure. Page 32
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Suite…
E Echantillon
Rappel des différences méthode de sélection
Différences entre l’approche contrôle (TOE) et l’approche substantive (TOD) Page 33
Différentes méthodes de sélection des Ecritures comptables
Qu’appelle-t-on écritures comptables ? Quelles sont les obligations du CAC en la matière
et quel est le rôle du Junior ? Page 35
F FAE
Une FAE, qu’est-ce que c’est ? Quels risques cherche-t-on à couvrir lorsqu’on les audite ? Page 37
Feuilles maîtresses
Quelle est leur utilité ?
Comment faire tourner des feuilles maitresses avec Analyse des Etats Financiers ? Page 54
FNP
Une FNP, qu’est ce que c’est ?
Quels risques cherche-t-on à couvrir lorsqu’on les audite ? Page 38
Formalisation du papier de travail
Quelles informations faire figurer sur un papier de travail (anomalies détectées, points de M/L,
formulation de la conclusion), comment les présenter, et quoi ne pas faire figurer ? Page 39
Fournisseurs
Objectifs d’audit et points d’attention Page 42
I IDEA
Comment traiter un fichier dans IDEA ? Comment réaliser un échantillonnage simple dans IDEA ? Page 44
Immobilisations
Quels risques cherche-t-on à couvrir ? Rôle attendu du Junior. Page 45
Importation des comptes
A quel moment de l’intervention importe-t-on les comptes dans eAudIT ? Comment faire ? Page 46
Incollables
Quelles sont les ressources mises à disposition ? Ou peut-on les trouver ? Page 49
Inventaire physique
Comment fonctionne un inventaire physique ? Quels risques cherche-t-on à couvrir lorsqu’on
les audite ? Page 50
IT dans l’Audit
Définitions
Comment les spécialistes ou référents IT s’intègrent-ils dans notre approche d’audit ?
Quel est le rôle du Junior ? Page 52
J Journal Entries
Qu’appelle-t-on Journal Entries ?
Quelles sont les obligations du CAC en la matière et quel est le rôle du Junior ? Page 35
L Leads
Quelle est leur utilité ? Comment faire tourner des leads avec Analyse des Etats Financiers ? Page 54
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…et fin
N Notes de revue
Qu’est-ce que c’est ? Quelle est la responsabilité du Junior ? Comment les traiter dans eAudIT ? Page 58
P PBC List
Qu’est ce qu’une PBC ? Quel est le rôle du Junior ? Page 60
Pointage des comptes annuels
Comment pointer correctement des comptes annuels ? Page 61
Procédures substantives
Qu’est qu’une procédure substantive ? Quels sont les différents types de procédure substantive ? Page 62
Produits Constatés d’Avance (PCA)
Un PCA, qu’est-ce que c’est ? Que cherche-t-on à valider lorsqu’on les audite ? Page 65
R Rapports
Où trouver les modèles de rapports ? Comment faire pour « drafter » un rapport ?
Quels sont les rapports les plus fréquents ? Page 66
Rapprochement bancaire
Qu’est ce qu’un rapprochement bancaire ? Comment fonctionne-t-il ? Comment dois-je l’auditer ? Page 67
Référents IT
Quel est le rôle des référents IT ? Page 53
Ressources à disposition
Description des ressources disponibles (supports de formation, papiers de travail standard,
Incollables, Francis Lefebvre) Page 68
Risques
Quels sont les différents types de risques rencontrés en audit ? Comment les différencier ? Page 69
S Seuils
Rappels sur les différents seuils utilisés lors de la mission d’audit Page 71
Significatif
Différence entre compte significatif et risque significatif Page 72
SAP (Substantive Analytical Procedure)
Qu’est-ce qu’une SAP ? Dans quel cas y avoir recours ? Comment la mettre en œuvre ? Page 63
X X-Ref
Qu’est-ce qu’une X-Ref ? Comment cela fonctionne ? Illustration avec quelques exemples. Page 74
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Mémento de l’approche d’audit chez KPMG
Comprendre l’entité et ses risques
Déterminer :
• les comptes agrégés significatifs et informations en annexe significatives Les comptes agrégés
• les assertions pertinentes (exhaustivité, existence, exactitude, valorisation, droits et non significatifs
obligations, présentation)
Absence de risque
Risque significatif d’erreur et/ou de fraude
significatif
Pas d’approche
Identification des WCGW - OBLIGATOIRE
contrôle obligatoire.
Approche contrôle si D&I des contrôles couvrant le risque significatif -
pertinent et efficace OBLIGATOIRE
(cf. p.10) TOE si pertinent et efficace ET si D&I des contrôles satisfaisant
Tests de détail
Tests de détail
OBLIGATOIRES si
OBLIGATOIRES dans tous
contrôles inefficaces ou si
les cas
contrôles non testés
Comprendre le processus d’établissement des états financiers et tester des écritures comptables
PARTIE4
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Approche contrôle : D&I, TOE
FSA : activités
2
2.11 et 3.1
3 SEW : activité 3.1
Pourquoi ?
Nous mettons en œuvre une « approche contrôle » sur des comptes significatifs dans les deux cas suivants :
► Si cela est pertinent ou efficient pour réduire l’étendue des procédures substantives
► Si les procédures substantives seules ne fournissent pas de preuves d’audit suffisantes
⚠ Une approche contrôle ne doit être mise en œuvre que sur des comptes significatifs
Définitions
What Could Go Wrong (WCGW) : Risque dans les processus de l’entité qui peut conduire à une anomalie
significative dans les états financiers (ex : absence de séparation des tâches entre les paiements, la facturation
et l’enregistrement comptable)
Design & Implementation (D&I) : test de conception des contrôles pour apprécier si la conception du contrôle
peut prévenir ou détecter et corriger des anomalies significatives. Test d’application des contrôles pour
s’assurer que le contrôle existe, est appliqué et utilisé par l’entité
Test of Effectiveness (TOE) : test d’efficacité opérationnelle des contrôles
⚠ Nous testons l’efficacité opérationnelle des contrôles uniquement lorsque nous avons jugé leur conception
et leur application efficaces.
⚠ Choisir une « approche contrôle », c’est décider d’aller jusqu’au TOE. S’arrêter au D&I ne permet pas
de réduire l’étendue des procédures substantives.
► L’évaluation du D&I est généralement réalisée par un waltkhrough combinant entretien, observation et
inspection (Walkthrough : test de cheminement illustrant le processus de A à Z sur un exemple)
Pensez à utiliser l’outil Visio pour illustrer vos revues de procédures de manière visuelle
⚠ Si l’évaluation du D&I d’un contrôle conclut à son inefficacité = pas de TOE à réaliser. Il convient cependant
d’évaluer l’impact sur l’approche d’audit et de communiquer à l’entité une faiblesse de contrôle interne.
Dans ce cas, vous devez en premier lieu alerter votre In-charge.
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Approche contrôle : D&I, TOE (suite)
FSA : activités
2
2.11 et 3.1
3 SEW : activité 3.1
⚠ Cette table ne peut pas être utilisée pour un contrôle automatisé ou pour la composante automatisée
d’un contrôle semi-automatisé (exemple: le 3-way-match automatisé dans le SI ne peut pas être testé via
un échantillon de 25 factures/BC/BL).
⚠ Tester un contrôle n’est pas faire le contrôle soi-même à la place du client
⚠ 1ère erreur identifiée = contrôle inefficace Stop (sauf pour les contrôle récurrents où une seule erreur
est tolérée et peut donner lieu à un nouvel échantillon pour lequel aucune erreur n’est possible)
• Pour un ITAC (contrôle automatisé ou composante automatisée d’un contrôle semi-automatisé), le test
de la conception/application du contrôle peut aussi permettre de conclure sur son efficacité
opérationnelle, à condition que les GITC pertinents (tels que la gestion des changements applicatifs)
soient satisfaisants pour valider la permanence du contrôle sur toute la période auditée.
► Documenter les travaux effectués dans le cadre de l’approche contrôle dans eAudIT :
• Pour un engagement FSA : décrire les procédures comptables en 2.11 dans l’écran « Process
activities », identifier les contrôles pertinents relevés et évaluer leur D&I dans « Relevant controls ».
Documenter les TOE réalisés en 3.1 et conclure.
• Pour un engagement SEW : décrire les procédures comptables, évaluer le D&I des contrôles pertinents
et documenter les TOE éventuels en 3.1 : tout doit être renseigné dans l’audit program et dans la pièce
jointe « Controls » (ou dans un autre papier de travail incluant les mêmes champs requis).
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Apurement 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1
Pourquoi ?
Le test d’apurement permet de vérifier le débouclement d’une opération : l’encaissement d’une créance
client (par exemple), le versement effectif d’un bonus au personnel ou l’issue d’un litige provisionné dans
les comptes à un instant « t » (en général la clôture). Ce test est le plus souvent utilisé sur les sections Clients,
Provisions pour Risques et Charges (PRC) et Personnel.
Un test d’apurement permet de couvrir le risque d’anomalies sur les assertions suivantes :
E : Existence, A : Exactitude et V : Valorisation
Des tests d’apurement peuvent être réalisés soit au hard close, soit au final. Lorsque l’intervention finale n’est
pas trop proche de la date de clôture, la mise en œuvre d’une procédure d’apurement est utilisée pour obtenir
des preuves d’audit sur l’existence et l’exactitude d’actifs (créances clients notamment).
Le principe du test d’apurement peut aussi être utilisé dans le cadre de revues rétrospectives des estimations
en vérifiant le débouclement de provisions N-1 sur N.
En général, le Junior interviendra le plus souvent sur l’apurement des créances clients.
Dans cet exemple, la procédure d’apurement consiste à vérifier lors de notre intervention que les créances
qui étaient en balance générale à la date de clôture ont été payées.
► Obtenir un détail des créances par facture à la date de clôture
► Cadrer ce détail à la balance générale
► Test de détail : Faire une sélection des factures à tester (100% de la population, éléments spécifiques
ou échantillon MUS)
Demandez à votre In-charge avant de vous lancer dans la sélection des factures
► Remonter au justificatif de paiement (Relevé bancaire, chèque, avis de virement…)
► Pour les factures non réglées, s’assurer que la date d’échéance n’est pas dépassée et récupérer soit
le bon de livraison signé du client final (pour les ventes de marchandises), soit tout document permettant de
justifier la réalisation de la prestation (pour les prestations de service).
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Assertions
Définition
Les assertions d’audit sont des critères auxquels doit répondre l’information financière pour qu’elle soit
régulière et sincère. Elles s’appliquent à chaque poste du bilan et du P&L ainsi qu’aux informations données
en annexe. Vous entendrez souvent parler du CEAVOP :
La sélection d’une assertion est pertinente s’il est possible qu’une anomalie impacte les états financiers
de manière significative.
Quand ?
Les assertions pertinentes sur chaque compte ou agrégat sont sélectionnées par l’équipe
d’audit au moment de la détermination :
► Des comptes significatifs ;
► Des risques significatifs qui peuvent être associés à ces comptes.
Ces décisions sont prises durant le kick-off meeting avant l’intervention chez le client.
Les procédures d’audit mises en œuvres par la suite ont pour but de couvrir les risques d’erreurs identifiés
pour toutes les assertions sélectionnées sur chaque compte significatif.
Comprendre quels sont les risques et les assertions couvertes par les tests réalisés. De manière générale,
on cherchera à valider en priorité l’existence des actifs et des produits et l’exhaustivité des passifs et
des charges.
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Balance Générale / Balance Auxiliaire / FEC
Balance Générale
La balance générale est un document comptable qui récapitule tous les comptes utilisés par l’entreprise au
cours d’une période donnée. Elle doit obligatoirement être équilibrée, c’est-à-dire que la somme des soldes
de tous les comptes est nulle. Les informations qu’elle présente sont les suivantes :
► Les numéros des comptes utilisés
► Les libellés des comptes
► Les soldes de chacun des comptes (débiteurs ou créditeurs)
Balance auxiliaire
La balance auxiliaire est une balance comptable détaillée qui regroupe l’ensemble des comptes de tiers
(créances clients d’une part et dettes fournisseurs d’autre part) et qui présente pour chaque client/fournisseur
les informations suivantes :
► Le numéro du client/fournisseur
► Le nom du client/fournisseur
► Le détail du solde à date que le client doit ou qui est dû au fournisseur
Le fichier des écritures comptables est un document informatique qui contient l’ensemble des enregistrements
du système comptable d’une entreprise sur une période donnée. Il s’agit en fait du journal de toutes
les écritures passées sur l’exercice.
Il est généré directement depuis le logiciel comptable de l’entreprise.
En cas de contrôle fiscal, la remise du FEC à l’Administration sous forme de fichier dématérialisé est
une obligation depuis le 1er janvier 2014.
Le défaut de présentation de la comptabilité sous forme dématérialisée ou la remise de fichiers non conformes
entraîne l'application d'une amende égale à 5 000 € ou, en cas de rectification et si le montant est plus élevé,
d'une majoration de 10 % des droits mis à la charge du contribuable.
En audit, le FEC nous est utile notamment dans le cadre du testing des écritures comptables, ou pour mettre
en œuvre des travaux de D&A.
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Charges constatées d’avance (CCA) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1
Définition
Une CCA a pour but de neutraliser l’impact sur le résultat des charges qui ont été comptabilisées au
titre d’une période mais qui concernent une période subséquente (Cf. fiche Comptabilité Générale, p.22
pour rappel de l’écriture comptable)
L’Existence (E) = risque que les charges neutralisées concernent l’exercice audité et non une période
subséquente
L’Exactitude (A) = risque que les charges ne soient pas neutralisées pour leur correct montant
Dans certains cas, l’Exhaustivité (C) = risque qu’il reste en comptabilité des charges non neutralisées
à la clôture alors qu’elles concernent la période subséquente
Quand ?
A la clôture, généralement pendant l’intervention finale (à lier avec les tests de cut-off).
1. Procédure analytique substantive (cf. fiche en p.63) : En identifiant les principales CCA récurrentes
(à partir des détails N-1), projeter le solde attendu du compte, comparer les CCA enregistrées à la clôture
avec le résultat attendu, et investiguer l’écart si au-delà de l’écart acceptable fixé.
2. Test de détail (cf. fiche en p.64) : Sélectionner les CCA à tester ( sélection à discuter avec votre
In-charge). Pour chacune, obtenir les factures et/ou contrats liés afin de justifier de l’existence de la CCA,
de l’exactitude du montant comptabilisé et de son correct rattachement à l’exercice subséquent.
Exemple : Dans l’industrie de l’extraction de carrières, les redevances de fortage versées par l’exploitant au
propriétaire sont comptabilisées en CCA et sont reprises sur la période d’exploitation en fonction des tonnes
de matériaux extraits sur l’exercice.
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Circularisations 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1
Définition
C’est un test de détail par lequel nous obtenons une réponse écrite directement d’un tiers à qui la
confirmation est demandée.
► Les confirmations clients : Non ⚠ Audit PCAOB : Si non réalisées, il faut le justifier
► Les confirmations bancaires : Non mais très fortement recommandées
► Les confirmations avocats : Oui si le compte PRC est significatif ⚠ Audit PCAOB: confirmations des
avocats obligatoires dans tous les cas
► Les confirmations fournisseurs : Non
⚠ Lorsque les circularisations ne sont pas réalisées, il convient le cas échéant de mettre en œuvre les
procédures adapter pour couvrir les assertions pertinentes des comptes clients (Cf. fiche Apurement, p.12
pour le compte créances clients).
Dans tous les cas, validez au préalable la méthode de sélection avec votre In-charge
2. Envoi à l’entité des modèles de lettres et sélections par email pour préparation et signature
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Circularisations (Suite) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1
4. Exploitation des réponses aux circularisations et envoi des relances si besoin ⚠ A scanner et
à insérer dans le dossier, donner les originaux au manager car obligation de conservation des originaux
► Clients: Réconcilier les réponses reçues des clients aux montants comptabilisés. Lorsque le montant
confirmé est différent du montant comptabilisé, obtenir des documents justifiant l'écart et évaluer si
le montant enregistré est approprié.
► Banques:
• Rapprocher les soldes bancaires figurant sur les réponses aux circularisations avec les états
de rapprochements bancaires ;
• S'assurer que les listes de signataires autorisés fournies par les banques sont à jour. Vérifier
la cohérences des pouvoirs donnés à chaque signataire avec leurs responsabilités dans la société ;
• Vérifier que l'ensemble des informations figurant sur la circularisation sont correctement enregistrées
et/ou mentionnées dans les annexes ;
• Vérifier que les engagements donnés et reçus (cautions bancaires, nantissements, hypothèques,
effets escomptés…) sont correctement renseignés en annexe ;
• Pour les emprunts: réconcilier les montants comptabilisés aux confirmations obtenues.
► Fournisseurs:
• Rapprocher le solde de la balance auxiliaire aux réponses des circularisations et obtenir
la justification des éventuels écarts auprès de l’entité.
NB : En principe, l’exploitation des circularisations avocats ne sera demandée qu’à partir de l’année
de Junior confirmé. Elle permet d’obtenir une assurance sur les litiges déjà identifiés et de déceler d’éventuels
autres litiges non identifiés préalablement.
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Clients / Chiffre d’affaires (1/3) 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Quels risques cherche-t-on à couvrir ?
2. Tester le D&I des contrôles pertinents et si applicable / pertinent, leur efficacité opérationnelle
► Cf. fiche Approche Contrôle, p.10
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Clients / Chiffre d’affaires (2/3) 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Rôle attendu du Junior
a) Clients
Exemples de procédures substantives très souvent réalisées pour le E, A et V des créances clients :
► Rapprochement Balance Générale – Balance Auxiliaire puis sélection des clients à circulariser
(Cf. fiche Circularisations, p.16)
► Revue de la balance âgée en lien avec l’analyse de la dépréciation des créances clients : apprécier
le caractère pertinent de la méthode de dépréciation de l’entité. Réitérer le calcul de la dépréciation clients
conformément aux règles de l’entité. Rapprocher le montant de la dépréciation de celui comptabilisé en
Balance Générale et investiguer les retards de paiement supérieurs à 6 mois. Attention aux IPE :
demander à votre In-charge
► Revue du délai de règlement clients : réaliser une procédure analytique substantive sur le délai
de règlement moyen ou le calculer par apurement du chiffre d’affaires pour tenir compte des éventuels
effets de saisonnalité. Il s’agit en fait de mesurer combien de jours de chiffre d’affaires représentent
les créances non soldées à la clôture. Comparer le délai obtenu au délai N-1 et à celui indiqué dans
les CGV
► Revue des FAE, AAE, des PCA et des acomptes clients si significatifs
b) Chiffre d’affaires
Les deux tests présentés ci-dessous sont deux exemples souvent réalisés dans le cadre de nos travaux
sur les ventes :
Test de validation de l’existence et exactitude du Chiffres d’Affaires : A partir du journal des ventes
de l’année entière, réaliser un test de détail sur les factures (éléments spécifiques s’il en existe ou via MUS).
Pour la sélection obtenue, remonter à la preuve de paiement de la facture, et en cas de non paiement,
remonter au bon de livraison correspondant et le cas échéant au bon de commande. Il convient de s’assurer
que le montant comptabilisé en CA correspond bien au montant facturé et que la prestation a bien été réalisée,
ou que la marchandise a bien été livrée.
Test de cut-off (E et A) : A partir du journal des ventes de la fin de période, sélectionner les ventes à tester
parmi celles qui sont proches de la clôture, en fonction des incoterms et des délais de livraison : sélection
à discuter avec votre In-charge pour définir la période à couvrir et s’assurer que l’échantillon est pertinent et
suffisant. Vérifier leur correct rattachement à l’exercice audité ou à défaut la comptabilisation d’un PCA pour
neutraliser l’effet d’une vente facturée et/ou encaissée avant sa réalisation.
Prendre en compte les incoterms afin de déterminer la date du transfert de propriété effective et ainsi valider
la bonne période de reconnaissance du CA.
Se rapprocher de son In-charge en cas de difficultés.
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Clients / Chiffre d’affaires (3/3) 2
3
FSA : activités
2.11 & 3.2
SEW : activité 3.1
Ci-contre, voici les différents travaux qui sont à mettre en œuvre dans le cadre d’un risque significatif
de fraude sur un compte significatif.
Oui si et seulement si :
- D&I satisfaisant et
Modéré / Faible Modéré / Faible
les TOE sont pertinents et efficaces
pour réduire les procédures
substantives, ou Tests de détail
- les procédures substantives seules Obligatoire (dont
Obligatoires Obligatoires ne sont pas suffisantes. l’étendue dépend du
Conclusion niveau de RoMM)
Fort TOE efficaces => RoMM Modéré / Fort
Faible ou
TOE non efficaces (ou non testés) =>
RoMM Fort
Pour les assertions auxquelles sont associées un risque significatif, le ROMM est présumé Modéré
ou Fort. Si l’équipe d’audit évalue le ROMM Faible, elle doit documenter cette évaluation de façon
très robuste, selon son jugement professionnel.
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Close-out d’un engagement eAudIT
Le close-out, à quoi cela sert-il ?
Le close out d’un engagement eAudIT doit être réalisé par l’In-charge du dossier. En tant que Junior votre rôle
est de préparer l’engagement pour le close-out :
► En générant les rapports d’anomalies suivants via le menu Tools > Reports dans eAudIT (pour
chaque workbook de l’engagement) :
• « Checked out attachments »
• « Packages not imported »
• « Activities/attachments not marked as prepared »
• « Activities/attachments not marked as reviewed »
• « Uncleared review notes »
⚠ Ces rapports doivent tous être vierges pour pouvoir techniquement effectuer le close-out
(s’ils ne sont pas vierges, remonter l’information au In-charge / Manager).
Dans les faits ils doivent être vierges au moment de l’émission de l’opinion pour vérifier que l’ensemble
des obligations ont été remplies à cette date.
⚠ Votre rôle « staff » dans eAudIT ne vous permettra pas de valider le processus de close-out : c’est à votre
In-charge de le faire.
Bien penser à copier tous les fichiers électroniques maintenus en dehors d’eAudIT (ex : projets IDEA)
relatifs au dossier sur le serveur client. Le rappeler à l’In-charge au besoin, et transmettre le zip à
l’équipe de close-out dans le délai de finalisation.
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Comptabilité Générale
Débit / Crédit
En comptabilité, les comptes sont augmentés (ou diminués) par le débit ou le crédit :
- Les comptes d’Actifs (Bilan) et de Charges (P&L) sont augmentés par le débit et diminués par le crédit
- Les comptes de Passifs (Bilan) et de Produits (P&L) sont augmentés par le crédit et diminués par le débit
Débit Crédit
Actifs / Charges
Passifs / Produits
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Comptabilité Générale (Suite)
Ecritures comptables classiques - Fournisseurs
Section Catégorie Ecriture N° Compte Libellé Compte Débit Crédit
#607 Achats de march. 80
Achats/ Dettes Fournisseurs #4456 TVA Déductible 16
Stock +
Entrée en stock #401 Fournisseurs 96
Fournisseurs
Var. de stocks #37 Stock de march. 80
(Stockage) #6037 Var. de stock de march. 80
#607 Achats de march. 80
Facture non reçue #4458 TVA à régulariser 16
#408 FNP 96
FNP
#408 FNP 96
(Facture Non Parvenue)
#4458 TVA à régulariser 16
A la réception de la facture
#4456 TVA Déductible 16
#401 Fournisseurs 96
#613 Loyer 240
Fournisseurs
CCA #401 Fournisseurs 240
Ecriture en année N
(Charges constatées d'avance) #486 CCA 120
Ex: Loyer de 240 pour Nov N à Fev N+1 #613 Loyer 120
Un mois = 240/4 = 60 #613 Loyer 120
Ecriture en année N+1 #486 CCA 120
Montant à neutraliser: 60*2 = 120
#401 Fournisseurs 96
Règlement Fournisseur (Décaissement)
#512 Banque 96
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Comptes consolidés
Schéma explicatif : la conso, comment cela fonctionne ?
Légende couleurs :
consolidés IFRS
Etats financiers
Eléments fournis par •Comptes
l’entité
groupe (en €)
Travaux sur lesquels 7 8
le Junior est susceptible
d’intervenir
ELIMINATIONS DE CONSOLIDATION
Auditeurs groupe
Taux de
conversion
Contributif consolidé (=agrégation des reportings IFRS), en € ou
en monnaie locale
4
3
française
Italienne
Filiale
Filiale
Filiale
Reporting IFRS de chacune des filiales du groupe incluses dans les comptes consolidés
Taux
d’impôt
RETRAITEMENTS DE CONSOLIDATION: 6
o Homogénéisation des comptes: référentiel, dates, méthodes groupe
o Écritures de consolidation : Retraitements obligatoires Normes IFRS, 5
constatation des impôts différés, retraitements spécifiques obligatoires ou bis
optionnels (provisions retraites, écarts de conversion etc)
Filiale Brésilienne
Filiale Irlandaise
Filiale anglaise
Filiale française
Filiale Italienne
Comptes sociaux des filiales du groupe incluses dans le périmètre de consolidation (en local Gaap)
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Comptes consolidés (suite)
Les travaux de l’auditeur sur une consolidation type :
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Connectivité
Qu’entend-on par connectivité pour nos missions d’audit ?
La connectivité permet de se connecter aux ressources KPMG (Intranet, site PBC…), aux documents
hébergés sur le réseau client et aux engagements eAudIT lorsque ceux-ci sont hébergés sur un Workgroup
Plus Server (WG+S) ou sur le pc d’un autre membre de l’équipe lorsqu’il n’est pas physiquement présent avec
nous (sous réserve que lui aussi soit connecté).
La connectivité est donc importante lorsqu’on est :
► au bureau : accès au réseau KPMG via une connexion filaire ou wifi
► à distance (en clientèle, à l’hôtel etc.) : accès au réseau KPMG via une source Internet associée au VPN
(Cisco AnyConnect)
Comprendre les modalités liées à la connectivité pour s’organiser le plus efficacement possible en fonction
de la situation dans laquelle il se trouve.
► La connexion 3G n’est pas suffisante pour travailler à distance dans eAudIT. La connexion 4G peut
permettre de naviguer dans les activités et pièces jointes.
► Lorsque vous êtes au bureau et pour travailler dans un engagement eAudIT qui est sur le WG+S, il est
préférable d’utiliser une connexion filaire plutôt que se connecter au wifi, car le wifi est moins performant
et moins stable. Ceci est particulièrement important pour les opérations consommatrices de temps telles
que backup et switch master
► Si la source Internet disponible chez le client n’est pas suffisamment performante pour travailler à distance
sur l’engagement eAudIT hébergé sur le WG+S, il convient de faire un switch master vers le pc d’un
membre de l’équipe en amont de l’intervention pour travailler en local chez le client (i.e. en utilisant un hub).
La performance recommandée de la source filaire ou wifi à obtenir du client est 20 Mbps.
Anticiper avec l’In-charge et le Manager la demande au client pour obtenir cette source Internet.
► Il est possible de demander un pc MAF à ITS (pour Eqho) ou à votre RIB (pour les bureaux de province),
sous conditions d’attribution (taille de l’équipe, taille et nombre des engagements). Le pc MAF permet
d’héberger l’engagement eAudIT le temps de l’intervention chez le client. Ainsi l’équipe n’est pas
déconnectée de l’engagement lorsque le détenteur du MAF part en entretien avec son pc.
Discuter de cette possibilité avec l’In-charge et Manager (ce dernier doit valider la demande auprès d’ITS)
► Le VPN / Cisco AnyConnect propose 2 options :
• VPN FR IPSec : la plus performante parmi les 2 options proposées. Néanmoins elle est incompatible
avec les protocoles de connexion appliqués chez certains de nos clients mais également sur certaines
box Internet privées. Si Cisco AnyConnect ne permet pas de se connecter avec cette option,
sélectionner l’option « VPN FR SSL »
• VPN FR SSL : certes moins performante qu’IPSec mais elle permet de se connecter en VPN lorsque
la connexion internet utilisée ne permet pas de se connecter en IPSec.
► Pour les problèmes techniques liés à eAudIT et à la connectivité, contacter le call centre ITS au
01.55.68.66.77
► Pour vos questions fonctionnelles relatives à eAudIT, s’adresser à votre référent eAudIT, dont la liste est
disponible au lien suivant
► Formulaire de demande de PC MAF (pour Eqho)
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eAudIT – Vocabulaire
Les termes essentiels à connaître absolument
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eAudIT – Principales fonctionnalités
Les fonctionnalités de base à maîtriser pour une bonne utilisation de l’outil
► Save et Refresh
► Le Tracker
► Ajouter et référencer une pièce jointe en faisant un clic droit sur l’activité puis « Add file(s) »
► Signer Prepared
► Consulter / Modifier une pièce jointe :
• Open (Read only) : ouvrir en lecture seule
• Edit : ouvrir une pièce jointe pour travailler dedans
• Check in : réintégrer dans l’engagement une pièce jointe « checked out »
• Override Check Out : réintégrer une pièce jointe dans l’engagement sans tenir compte
des modifications apportées
► Signer Reviewed
► Restaurer un engagement
Sur l’écran d’accueil d’eAudIT, cliquer sur « New », puis « Restore from file » et sélectionner le fichier
à restaurer (.eng). Vérifier les données et saisir vos nom, prénom, adresse email et rôle (« Staff »).
Cliquer sur « Create » et « OK ».
⚠ Une seule personne restaure un backup à la fois.
► Prior Period Viewer : permet de visualiser les pièces jointes de l’exercice précédent
► Prior Viewer : permet de visualiser le contenu des activités de l’exercice précédent
(disponible en haut à droite de l’activité)
► Insertion des work papers dans eAudIT
Les travaux d’intérim et de final sont à mettre en parties 2 et 3 d’eAudIT (FSA).
⚠ La description des procédures comptables, les tests de D&I et TOE, et les procédures substantives sont
séparés dans un FSA (2.11, 3.1, et 3.2). Dans un engagement SEW tout est documenté en 3.1.
► Importer les comptes dans eAudIT
Dans Tools , « Enter or update accounts and balances », cliquer sur « Import from Excel »
et télécharger le fichier Excel sauvegardé via Analyse des Etats Financiers. Ou importer le fichier CaseWare
si l’agrégation a été faite dans cet outil en ayant au préalable activé l’option « CaseWare » en 1.2.2 Scaling
(FSA) / 1.2 Scaling (SEW).
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eAudIT- Principales fonctionnalités (suite)
► Créer une invitation eAudIT
L’écran de gestion des membres de l’équipe, permettant de générer les invitations des autres membres
de l’équipe sur l’engagement, est accessible dans l’engagement (FSA et SEW) via le menu Team.
Renseigner les informations sur la personne à inviter sur la 1ère ligne de la fenêtre et faire “Entrée” pour valider
l’ajout. Il est également possible d’ajouter un nouveau membre via le répertoire KPMG en cliquant sur
« Address book » (connexion Internet requise).
Pour générer l’invitation, sélectionner le nom de la personne à inviter et cliquer sur “Export as file”.
Sauvegarder le fichier sur le bureau et l’envoyer par email au membre de l’équipe concerné (un fichier
d’invitation par membre de l’équipe). Cliquer sur « Save » pour fermer la fenêtre Team Management.
► Se connecter à l’engagement
Soit en important l’invitation eAudIT : sur l’écran d’accueil, dans “New”, cliquer sur “Connection”, puis
“Import Connection” en prenant le fichier de l’invitation et valider.
Soit à partir du « Tableau de bord eAudIT » si l’engagement est hébergé sur le Workgroup Plus Server : sur
l’écran d’accueil, dans « New », cliquer sur « Connection », puis « Edit Master Connection ». Faire un copier-
coller des informations de l’engagement qui sont indiquées sur le tableau de bord puis cliquer sur « Connect ».
► Initier un Switch Master (Changer l’emplacement de l’engagement afin de le mettre sur le Workgroup Plus
Server ou en local sur son pc)
Sur l’écran d’accueil d’eAudIT, sélectionner l’engagement à transférer puis dans « More options » cliquer sur
« Switch Master ». Choisir l’endroit vers lequel l’engagement doit être transféré (pc d’un membre de l’équipe
ou Workgroup Plus Server) et cliquer sur « Create ».
Si le switch master est fait à destination du pc d’un autre membre de l’équipe, il faut choisir un emplacement
sur votre pc où sauvegarder le fichier de switch master (.eng) et le transmettre à cette personne sur clé USB
une fois le processus terminé. Pour restaurer un switch master : sur l’écran d’accueil, dans « New », cliquer sur
« Restore as Master » et sélectionner le fichier de switch master (.eng).
⚠ Pour un switch master depuis/vers le WG+S, s’assurer d’avoir une bonne connexion Internet. Traitement à
faire de préférence au bureau avec une connexion filaire. Pendant la durée du switch master, eAudIT ne peut
pas être utilisé. Si l’option « Switch Master » est grisée : il convient d’importer le fichier eProfile du WG+S dans
eAudIT.
► Guides eAudIT dans « Guides et Outils d’Audit » > eAudIT > Aide-Mémoire eAudIT
► Tableau de bord eAudIT : A to Z > Méthodologie audit > Liens utiles > Tableau de bord eAudIT
► Les ressources en lien avec l’utilisation du Workgroup Plus Server (fichiers eProfile et mode d’emploi) :
A to Z > Méthodologie audit > Workgroup Plus Server
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eAudIT – Best Practices
A suivre pour des engagements de qualité :
Nous avons référencé quelques pratiques permettant d’améliorer la qualité de vos travaux :
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eAudIT - Best Practices (suite)
A suivre pour des engagements de qualité :
Nous avons référencé quelques pratiques permettant d’améliorer la qualité de vos travaux :
Les WP doivent être insérés Lorsque des notes de revue Insérer la BG obtenue de
dans eAudIT dès le début des eAudIT sont utilisées : suivre l’entité dans eAudIT au
travaux sur la procédure si des notes de revue vous niveau de l’activité 2.3.1
concernée. Les signer sont adressées et les traiter (FSA) / 2.3 (SEW).
« prepared » dès qu’ils (répondre à la demande
peuvent être revus par l’In- faite). La fonctionnalité
charge, même s’il reste « notes de revue » peut être
quelques pendings. Identifier utilisée pour suivre les
quels sont les pendings dans pendings
le WP et les suivre pour
pouvoir conclure le test.
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eAudIT – Documenter ses travaux
Où et comment insérer les travaux que vous effectuez ?
En plus d’insérer vos papiers de travail, vous devez également mentionner la conclusion de vos travaux dans
l’audit program dans eAudIT.
Audit program
C’est dans l’audit program que les procédures substantives, ainsi que les contrôles dans SEW, sont présentés,
listés et documentés.
⚠ Dans FSA les contrôles et les travaux correspondants sont à documenter au niveau des activités 2.11 et 3.1.
Il doit y avoir un work paper pour chaque procédure mentionnée dans l’audit-program. Dans un SEW: le détail
de la procédures substantive doit être renseigné dans la pièce jointe « substantive procedures » (ou dans un
autre papier de travail incluant les mêmes champs requis).
C’est également là qu’il faut conclure sur les procédures réalisées ainsi que sur l’audit program. Cela se fait en
3.2.X.5 ou 3.1 selon si l’engagement est un FSA ou un SEW.
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Echantillonnage (1/2)
A quoi cela sert-il ?
Méthode « statistique » ou « non statistique » de sélection d’éléments au sein d’une population, utilisée
lors de la définition d’un test d’audit, portant sur une partie seulement de la population analysée, en vue de
conclure sur l’ensemble de la population.
Quand ?
Dans le cadre :
► de tests d’efficacité opérationnelle des contrôles manuels (TOE)
► de tests de détail portant sur des données monétaires (MUS ou KSP)
► de tests de détail portant sur des données non monétaires (Substantive Attribute Sampling)
► de tests portant sur les Informations Produites par l’Entité (IPE) (Table d’échantillonnage des IPE)
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Echantillonnage (2/2)
Tables d’échantillonnage KAM
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Ecritures comptables (Journal Entries)
2 FSA : Activités 2.11
4 et 4.6.1
Définition SEW : activité 4.5
Les écritures comptables sont les écritures enregistrées en comptabilité (dans le Grand Livre). Elles peuvent
être courantes (transactions routinières telles que les ventes, les achats, les encaissements/décaissements)
ou bien non courantes (transactions inhabituelles, contenant des estimations comptables non récurrentes,
des écritures de régularisation, des retraitements de consolidation, etc.).
Les autres ajustements sont ceux effectués directement sur les états financiers, en dehors du GL, et qui ne
sont pas le résultat d’écritures comptables (ex: reclassement de consolidation, reclassement de présentation).
⚠ Les journal entries sont l’ensemble des écritures comptables enregistrées sur la période et constituant
les états financiers audités. Les « OD » sont une petite partie des écritures comptables, regroupant
généralement des écritures manuelles.
Pourquoi ?
Le testing des écritures comptables et autres ajustements vise à couvrir le risque de fraude portant sur le
contournement des contrôles par la direction visant à manipuler les états financiers de façon significative.
Les « autres ajustements » concernent les ajustements post-closing qui sont les écritures comptabilisées
directement dans les états financiers (cf. graphique ci-dessous : population 2b).
3 sous-populations d’écritures sont à distinguer entre le début de l’exercice et l’émission des états
financiers, comme illustré dans le graphique ci-dessous.
Les écritures des périodes 2a et 2b doivent obligatoirement être testées. Les écritures de la période 1 sont
normalement à tester mais il est possible de ne pas le faire si on justifie en quoi le risque de fraude ne porte
pas sur l’ensemble de l’exercice.
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Ecritures comptables (Journal Entries)
2 FSA : Activités 2.11
4 et 4.6.1
Rôle attendu du Junior SEW : activité 4.5
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Factures à établir (FAE) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1
Définition
Les factures à établir (FAE) correspondent à des produits qui n’ont pas été facturés à la clôture de l’exercice
comptable, alors que le bien a déjà été livré (ou que le service a été rendu) au client de l’entité auditée.
Le produit de la vente/prestation étant acquis, il convient de constater le chiffre d’affaires dans l’exercice
concerné.
Ce décalage entre la livraison (ou l’exécution de la prestation de services) et la facturation fait naître,
à la clôture de l’exercice, des factures à établir.
L’Existence (E) du chiffre d’affaires et des créances clients = risque qu’il existe des FAE comptabilisées
alors même que le transfert de propriété n’a pas encore eu lieu ou que la prestation n’a pas été réalisée.
L’Exactitude (A) du chiffre d’affaires et des créances clients = risque que des FAE soient comptabilisées
pour un montant inexact qui ne corresponde pas au montant vendu ou réalisé à la date de clôture.
Dans certains cas moins fréquents, l’Exhaustivité (C) peut être une assertion à
couvrir. Se rapprocher de son In-charge / Manager.
Quand ?
1. Réaliser une procédure analytique substantive (cf. fiche en p.63) des FAE par rapport aux FAE
comptabilisées à la clôture précédente :
► Identifier les principales FAE en s’appuyant sur les FAE des périodes passées et en utilisant cette
récurrence pour déterminer le résultat attendu sur la période analysée. Comparer ensuite au montant
comptabilisé, et investiguer en cas de différence supérieure à l’écart acceptable défini.
ET / OU
2. Réaliser un test de détail (cf. fiche en p.64) :
► Sélectionner les FAE à tester ( sélection à discuter avec votre In-charge). Obtenir pour chaque FAE
sélectionnée les justificatifs correspondants : encaissements /factures/avoirs émis sur la période
subséquente, bons de livraisons signés par le client /preuve de réalisation des prestations
Dans tous les cas, n’oubliez pas de valider votre démarche avec l’In-charge et/ou Manager du
dossier. Il n’y a pas une seule bonne approche et l’étendue des tests dépend des risques et de
l’activité propre à l’entité.
► Fiche sur la comptabilité générale de ce guide pour rappel de l’écriture comptable de base liée aux FAE
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Factures non parvenues (FNP) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1
Définition
Une facture non parvenue (FNP) existe lorsqu’un bien a été reçu (ou qu’une prestation de services a été
rendue à l’entité auditée) avant la clôture de l’exercice comptable mais pour lequel la facture d’achat n’est pas
reçue ou comptabilisée par l’entité lors de l’arrêté des comptes.
L’Exhaustivité (C) des charges et des dettes fournisseurs à la clôture = risque que des achats de biens ou
prestations de services rattachés à l’exercice comptable audité n’y figurent pas
L’Exactitude (A) des charges et des dettes fournisseurs à la clôture = risque que des FNP soient
comptabilisées pour un montant inexact, i.e. qui ne corresponde pas au montant du bien reçu ou de la
prestation reçue sur l’exercice audité
Dans certains cas moins fréquents, l’Existence (E) peut être une assertion à
couvrir. Se rapprocher de son In-charge / Manager.
Quand ?
Réaliser une procédure analytique substantive (cf. fiche en p.63) sur les FNP par rapport aux FNP
comptabilisées à la clôture précédente :
► Identifier les principales FNP N-1
► Identifier si ce sont des éléments récurrents et déterminer un résultat attendu pour N. Investiguer si
la différence entre le résultat attendu et le montant comptabilisé est supérieure à l’écart acceptable,
notamment en cas d'absence de FNP que l'on sait de nature récurrente (ex: loyers, assurance)
Dans tous les cas, n’oubliez pas de valider votre démarche avec l’In-charge et/ou Manager
du dossier. Il n’y a pas une seule bonne approche et l’étendue des tests dépend de l’approche
appliquée sur le dossier.
► Fiche sur la comptabilité générale de ce guide pour rappel de l’écriture comptable de base liée aux FNP
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Formalisation du papier de travail (1/3)
A quoi cela sert-il ?
“La documentation est la seule preuve tangible de nos travaux d’audit – elle est essentielle à la qualité
de l’audit, et doit être robuste en cas de contrôles d’un tiers qui ne connait pas le dossier.” Bill O’Mara,
KPMG Global Head of Audit.
Pour cela, les papiers de travail doivent respecter les principes suivants :
► Complets : ils doivent être suffisants à un relecteur pour comprendre la nature du travail réalisé
► Lean : ils ne doivent contenir que ce qui est nécessaire et pertinent pour expliquer les conclusions de l’audit
► Simples : ils doivent être organisés de manière concise, logique et claire
► Préparés et revus en temps voulu pour anticiper et résoudre les éventuels problèmes.
⚠ En cas de contrôle, tout ce qui n’est pas documenté, sera considéré comme non fait.
► 02_AF1a_Documentation audit
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Formalisation du papier de travail (2/3)
Best Practices
Nous avons référencé quelques pratiques permettant d’améliorer la qualité de vos travaux :
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Formalisation du papier de travail (3/3)
Best Practices
Nous avons référencé quelques pratiques permettant d’améliorer la qualité de vos travaux :
Adapter / réduire la résolution Ne pas recopier dans les WP Faire attention aux formules et
des documents scannés pour des passages entiers de KAM aux liens hypertexte faits dans
limiter la taille des pièces ou des NEP les WP, notamment en cas de
jointes changement de BG en cours
d’intervention
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Fournisseurs / achats 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Quelles assertions cherche-t-on à valider ?
En général, les assertions que l’on valide sur le cycle fournisseurs via nos travaux sont :
► C : Exhaustivité
► E : Existence
► A : Exactitude
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Fournisseurs (Suite) 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Rôle attendu du Junior
► 02_AF1b_AchatsSubst_SL2017
► 02_AF1b_Achats_CI_SL2017
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IDEA : Interactive Data Extraction and Analysis
Qu’est ce que c’est ?
IDEA est une solution informatique spécifiquement dédiée à l’audit qui à partir de l’importation de données
sources de tout format (Excel, PDF, Txt…) permet de construire des analyses et de réaliser des calculs.
IDEA permet de réaliser des tests portant sur 100% des éléments d’une population, de réaliser des calculs
nécessaires à la construction des SAP, de sélectionner des éléments pour réaliser des tests de détail sur des
échantillons statistiques (MUS) ou sur des éléments spécifiques sélectionnés à partir de filtres.
Pour commencer à utiliser IDEA et pour chaque nouveau travail : Depuis le menu « Home », cliquer sur
« Create », sélectionner « Managed Project » et nommer le nouveau projet. Cette opération crée un nouveau
répertoire dans l’emplacement par défaut (Documents/My IDEA documents/IDEA Projects…). Ce nouveau
répertoire comprend lui-même des sous-répertoires dans lesquels les travaux réalisés dans IDEA vont venir se
loger de façon automatique.
Pour ouvrir des travaux réalisés sur IDEA : Ouvrir l’application IDEA et depuis le menu « Home »,
cliquer sur « Select » pour ouvrir le projet (ie le répertoire) qui contient les travaux sur lesquels vous
souhaitez travailler.
⚠ Il ne faut jamais ouvrir une base IDEA depuis l’explorateur Windows.
Pour retrouver toutes les fonctionnalités IDEA couramment utilisées ainsi que les méthodes
d’importation de fichiers : Reportez-vous au guide utilisateur IDEA disponible dans « Guides et Outils d’audit
> IDEA > Documentation ».
Pour trouver des exemples de tests à réaliser sur IDEA : Reportez-vous aux eData routines disponibles
dans Alex (ALex > International KPMG Sources > Auditing > Data & Analytics – eData Center > eData center
overview > Accounts and industry guidance).
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Immobilisations corporelles 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Quels risques cherche-t-on à couvrir ?
► 02_AF1a_Immo corp_SL2017
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Importation des comptes dans eAudIT
Pourquoi ?
Pour s’assurer que les états financiers qui font l’objet d’un audit puissent être rattachés aux risques identifiés
et aux procédures d’audit mises en œuvre.
Quand ?
Comment faire ?
Importation des comptes dans eAudIT via Analyse des Etats Financiers
► Ouvrir le fichier « Outil d’analyse des Etats Financiers », disponible dans Guide et outils d’audit > Autres
outils d’audit
► Sur les onglets « Insert BG N » et « Insert BG N-1 », insérer la BG N et la BG N-1 (cadrée au Rapport sur
les Comptes Annuels N-1) via un « collage spécial valeur ». La balance à coller doit contenir les champs
suivants : Numéro de compte / Libellé du compte / Solde du compte à la clôture
► Vérifier que les deux BG sont équilibrées (cf. cellule « Total BG »).
► Dans l’onglet « Analyse des états financiers » Cliquer sur « Démarrer le traitement »
► Dans la fenêtre qui s’ouvre, remplir les deux cases (nom client + vos initiales) puis cliquer sur « Traitement
des balances »
► « Mapper aux comptes agrégés » Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquer sur « Choix d’un mapping »
choisir « Template Standard ». A ce stade une liste standard de comptes agrégés est créée mais elle n’est
pas applicable pour tous les comptes agrégés de tous les dossiers : il convient donc de modifier les
comptes agrégés en fonction de l’approche d’audit.
L’agrégation des comptes doit être discutée avec l’In-charge et le Manager
Il est possible de réutiliser un mapping d’un autre dossier ou celui de l’exercice précédent
⚠ Penser à sauvegarder votre fichier AEF sur le réseau client pour ne pas avoir à recommencer le mapping
l’an prochain
⚠ Pour pouvoir être réutilisé, le fichier AEF doit être sauvegardé au format « .xlsm »
(fichier Excel prenant en charge les macros)
► Une fois l’agrégation des comptes terminée, il convient de générer le fichier Excel qui servira à les importer
dans eAudIT : cliquer sur « Fichier Import eAudIT » Un nouveau fichier Excel se génère dans le même
dossier que le fichier AEF et s’appelle « Nom du client - Liste comptes eAudIT »
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Importation des comptes dans eAudIT (suite)
► Cliquer sur « Import from Excel »
► Cliquer sur « Browse » et sélectionner le fichier d’importation précédemment créé
► Dans l’écran ci-dessous, relier chaque colonne à ce qu’elle caractérise (colonne A = Account Number,
colonne B = Account Name, colonne C = Balance N, colonne D = Balance N-1) Une fois fini, cliquer sur
« Next »
► Une fois parvenu à l’écran ci-dessous, il faut relier les agrégats de la colonne de gauche aux agrégats
adéquats de la colonne de droite en les sélectionnant et en les glissant vers la droite
► Une fois tous les comptes de la colonne de gauche reliés à un compte de la colonne de droite, cliquer sur
« Next ». Sur le dernier écran, cliquer sur « Import »
Les comptes sont désormais importés dans eAudIT et le montant des différents agrégats est visible
directement dans les écrans correspondants.
► 02_AF1a_AEF_SL 2017
► Notice d’utilisation d’Analyse des états financiers disponible dans Guides et Outils d’audit > Autres outils
d’audit
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Importation des comptes dans eAudIT (suite)
Importation des comptes dans eAudIT via CaseWare (suite)
► Sélectionner « Delimited » puis « Suivant ». Choisir le séparateur de champ : « comma » si la BG a été
convertie via AEF, « semicolon » si conversion manuelle. Cliquer sur « Suivant »
► Définir la nature de chaque colonne : 1 = Account number, 2 = Account description, 3 = Current year (ou
prior year 1) opening balance. Cliquer sur « Terminer » et « Import »
► Une fois la balance importée, il convient de s’assurer qu’elle est équilibrée. Pour cela cliquer sur le bouton «
Trial Balance » dans la barre d’outils CaseWare
► Revenir à la page d’accueil via le bouton puis lancer le mapping automatique
en cliquant sur . A ce stade une liste standard de comptes agrégés est créée mais elle
n’est pas applicable pour tous les comptes agrégés de tous les dossiers : il convient donc de modifier les
comptes agrégés en fonction de l’approche d’audit
► Une fois le mapping automatique terminé, il est possible de revoir l’agrégation des comptes
en cliquant sur . Cet écran permet également de vérifier que tous les comptes ont bien
été agrégés. Si ce n’est pas le cas et/ou pour modifier l’agrégation des comptes, accéder au mapping
manuel en cliquant sur
► Mode d’emploi CaseWare disponible dans Guides et Outils d’audit > CaseWare > CaseWare WP
documentation
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Incollables
L’Incollable L’Incollable
Contrôle Inventaire
interne physique des
stocks
La L’Incollable
collection
Audit de
Groupes
des
Incollables
Il guide l’équipe d’audit centrale
dans la réalisation de l’audit des
comptes consolidés.
L’Incollable
eAudIT
L’Incollable
Procédures
substantives
► Disponibles via le bouton jaune dans la barre des tâches Windows et via Guides et Outils d’Audit >
Collection des Incollables
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Inventaire physique 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Pourquoi ?
Si la tenue d’un inventaire permanent n’est pas obligatoire, le contrôle des stocks par Inventaire, au moins
une fois tous les douze mois, est imposé pour toutes les sociétés commerciales par
le Code de Commerce. Au regard des dispositions de la NEP 505, lorsque les stocks sont matériels
le Commissaire aux Comptes doit assister à la prise d'inventaire physique des stocks afin de collecter
des éléments suffisants et appropriés sur l’existence et sur l’état physique de ceux-ci.
► Existence (E) des stocks inscrits au bilan (via le test de Listing to Stock, on part du listing pour vérifier
physiquement leur existence chez l’entité)
► Exhaustivité (C) des stocks inscrits au bilan (via le test de Stock to Listing, on part du stock entreposé
chez l’entité pour vérifier sa présence dans le listing de stocks)
► Valorisation (V) des stocks inscrits au bilan (via détection de stocks endommagés ou poussiéreux
qu’il faudrait déprécier en comptabilité)
► Droits et obligations (O) sur les stocks inscrits au bilan (produits en zones de réception/expédition
incorrectement pris en compte et stocks entreposés pour le compte de tiers qui seraient inscrits à tort
au bilan)
Quand ?
En fonction de la méthode de gestion des stocks du client et du type d’inventaire, choisir l’approche la plus
efficace pour valider l’assistance à l’inventaire physique des stocks : approche contrôle ou approche
substantive. Décision prise par l’In-charge / Manager.
En fonction de l’approche retenue :
► Inventaire exhaustif à la clôture : date de clôture ou date proche de la date de la clôture
⚠ Lorsque l’inventaire exhaustif annuel a lieu à une date différente de la date de clôture (généralement un peu
avant mais parfois aussi un peu après), des procédures de roll-forward sont nécessaires, qui seront différentes
en fonction de l’approche (contrôle ou substantive)
► Inventaire tournant (comptage exhaustif des références en répartissant les comptages sur plusieurs
prises d’inventaire au cours de l’exercice) : a lieu tout au long de l’exercice
Avant l’inventaire
► Echanger avec l’In-charge de la mission pour obtenir plus d’informations (contexte, type d’inventaire réalisé
par l’entité,…) et être sûr que les instructions sont bien comprises
► Confirmer avec l’entité le lieu et l’heure de rendez-vous et effectuer si nécessaire les réservations
adéquates (location de voiture, hôtel)
► Obtenir de l’entité procédure d’inventaire (disponible en amont) Prendre connaissance des problématiques
rencontrées en N-1
► En cas d’approche substantive : obtenir de l’entité le listing avant inventaire (dès que les mouvements
sont arrêtés, souvent la veille au soir). Effectuer la sélection des références/emplacements à compter selon
la méthode d’échantillonnage définie dans l’approche d’audit et communiquée par l’In-charge (pour plus de
détail cf. fiche Echantillonnage p. 32 et fiche TOD p.64)
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Inventaire physique (suite) 2 FSA : activités
2.11 & 3.2
3 SEW : activité 3.1
Rôle attendu du Junior
Pendant l’inventaire
► Vérifier la correcte application de la procédure d’inventaire
► Effectuer les comptages de Listing to Stock et de Stock to Listing tels que définis avec l’In-charge
► Identification des stocks endommagés et des zones délimitées pour les mouvements des stocks
► Être attentif au bon déroulement de l’inventaire
► Se mettre d’accord avec l’entité sur les quantités comptées, notamment en cas d’écart avec le listing avant
inventaire
► Obtenir une copie des feuilles de comptage, à minima celles des quantités que nous avons comptées
Après l’inventaire
► Obtenir le listing des quantités en stock après inventaire et le réconcilier avec les comptages effectués
► Rédiger un court mémo d’inventaire synthétisant son déroulement, les procédures effectuées et les
conclusions qui en découlent
► Remplir le programme de travail « Contrôle de l’inventaire physique » (disponible dans Guides et Outils
d’audit>Conduite de la mission d’audit ou d’examen limité).
Et dans ?
Inclure les travaux dans eAudIT, soit en 2.11 + 3.1 dans le cas d’une approche contrôle
(dans ce cas, les comptages de l’entité sont considérés comme un contrôle et l’auditeur teste
l’efficacité opérationnelle de ce contrôle) ou en 3.2 dans le cas d’approche substantive
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IT dans l’audit 2 FSA : activités 2.6.10,
2.11, 2.13, 3.1 & 3.2
3 SEW : activités 2.5 & 3.1
Quand ?
Quand la production des états comptables et donc les procédures d’audit dépendent fortement
de l’environnement informatique.
La décision de faire intervenir un référent ou un spécialiste IT est prise par le Manager. Si l’approche
d’audit s’appuie sur des ITAC (contrôles automatisés ou semi-automatisés) pertinents, l’équipe
d’audit fait intervenir le spécialiste IT dans un environnement IT complexe ou un référent IT dans
un environnement IT simple
Le rôle du Junior est limité : voir au cas par cas avec le Manager.
Définition
États
Paramétrage Configuration
d’exception et
des droits du système et Contrôles
rapports
d’accès aux mapping d’interfaces
d’événements
applications des comptes
(et leur revue)
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IT dans l’audit (suite) 2 FSA : activités 2.6.10,
2.11, 2.13, 3.1 & 3.2
3 SEW : activités 2.5 & 3.1
Rôle des référents IT
2) Equipe « référents IT »
► Lorsque le système d’information est considéré comme simple et que l’approche d’audit pour les aspects
de contrôle interne se base sur l’IT ;
► Les référents IT interviennent sous la supervision des managers référents IT de la BU/région en lien avec
l’équipe d’audit.
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Leads – Feuilles maîtresses
Définition
Les Leads (aussi appelées Feuilles maîtresses) permettent de présenter la Balance Générale par compte
agrégé et programme de travail. Elles contiennent, pour un agrégat donné (exemple : Trésorerie), tous les
comptes comptables qui le composent ainsi que leur solde N et N-1.
Quand ?
Les leads sont en général créées par l’équipe d’audit lors de chaque intervention (Hard-Close et Final), dès
mise à disposition de la balance générale par l’entité
► Notice d’utilisation d’Analyse des états financiers disponible dans Guides et Outils d’audit > Autres outils
d’audit
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Management Letter (M/L) et points de M/L
Définition
La « Management Letter » regroupe dans un document les recommandations portant sur le contrôle interne
faites à l’entité auditée par le commissaire au compte/l’auditeur dans le cadre de sa mission.
Pourquoi ?
Les faiblesses de contrôle interne « d’une importance suffisante » pour mériter l’attention de la direction
doivent être communiquées par écrit. Cette obligation figure dans la méthodologie KPMG ainsi que dans
les Normes d’Exercice Professionnel du CAC (NEP 265).
Quand ?
Le CAC communique les faiblesses significatives de contrôle interne qu’il a identifiées au moment qu’il juge
le plus approprié au cours de l’audit. Il est très fréquent cependant que ces faiblesses significatives soient
intégrées aux restitutions de revue du contrôle interne.
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MUS : Mise en œuvre d’un test MUS 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1
L’échantillonnage par unité monétaires (MUS) est la méthode d’échantillonnage préférentielle lors de la
réalisation de tests de détail nécessitant le recours à l’échantillonnage (Cf. Arbre de décision « Procédures
substantives : Quand recourir à l’échantillonnage ? » p.34).
Cette fiche décrit le mode de fonctionnement de la routine MUS dans IDEA, pour le cas général d’application.
Pour les cas plus complexes, vous pouvez consulter un référent sampling.
MUS Planning
1. Créer un projet IDEA pour le test de détail nécessitant le recours à MUS.
Depuis le menu « Home » dans IDEA, cliquer sur « Create », sélectionner « Managed Project »
et nommer le nouveau projet
2. Importer le fichier source dans IDEA (se référer à la documentation IDEA)
3. Lancer le menu « Tools > MUS Planning »
• Dans l’onglet General renseigner tous les champs tel que présenté ci-après :
Un test MUS porte soit sur les valeurs positives, soit sur les valeurs négatives. Il convient tout d’abord d’obtenir
une base de données lettrée et ensuite de réfléchir à la façon dont doivent être traités les éléments négatifs
• Dans l’onglet Parameters, renseigner les paramètres du test selon les instructions de l’In-charge
ou du Manager
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MUS : Mise en œuvre d’un test MUS (suite) FSA : activité 3.2
3
SEW : activité 3.1
4. Après avoir renseigné tous les paramètres, cliquer sur « Estimate », puis sur « Extract » afin
de créer une nouvelle base IDEA « Items to be tested » qui contient la liste des éléments à tester
5. Enregistrer le « MUS Planning Report » à insérer dans eAudIT. Ce document synthétise tous les
paramètres d’échantillonnage et le « Random Seed Number » qui permet de recréer un échantillon à
l’identique en cas de besoin
MUS Testing
6. Réaliser le test de détail envisagé conformément aux instructions du programme de travail et
de l’In-charge et le documenter dans un WP adapté
MUS Evaluation
7. Renseigner les résultats du test dans la base IDEA « Items to be tested »
• Le champ « MUS Book Value » correspond à la valeur comptabilisée
• Le champ « MUS Audit Value » (chiffres en bleu) correspond aux valeurs testées. Les valeurs
renseignées par défaut sont à corriger si une anomalie a été identifiée et ce quel que soit l’écart,
même s’il semble non significatif
• Le champ « MUS Tested » est à mettre à jour pour indiquer la réalisation du test : Cliquer sur les croix
rouges pour les transformer en ticks verts
8. Lancer le menu « Tools > MUS Evaluation ». La fenêtre qui s’ouvre indique les résultats de l’extrapolation
de MUS. Cliquer sur « Save » pour enregistrer « l’Evaluation Summary » qui est à insérer dans eAudIT
9. Conclure sur le test de détail, sur la base des résultats de l’évaluation en utilisant les information de
la « Guidance » et avec l’aide de l’In-charge.
10. Copier le « projet IDEA » correspondant aux travaux de ce test de détail sur le serveur client dédié
et l’archiver avec la documentation hors eAudIT au moment du close-out
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Notes de revue dans eAudIT
Pourquoi ?
Les « notes de revue eAudIT » permettent aux membres de l’équipe d’audit d’enregistrer et d’allouer leurs
commentaires destinés à un autre membre de l’équipe directement dans eAudIT. La « note de revue eAudIT »
est directement liée à l’activité ou au papier de travail sur lequel elle porte.
Quand ?
Dès qu’une note de revue vous est adressée, elle doit être traitée dès que possible et dans tous les cas avant
l’émission de l’opinion. Elle ne doit surtout pas être traitée au moment du close-out.
⚠ Il n’existe pas d’alerte par email lors de l’ajout d’une « note de revue eAudIT », il faut régulièrement aller
les consulter dans l’engagement, et communiquer avec l’In-charge.
► Fiche « Gérer les notes de revue » disponible sur A to Z > Méthodologie audit > Aide-mémoires & Outils
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Opérations intragroupes (intercos) 3 FSA : activités
3.2 & 4.6.4
4
SEW : activité 3.1
Définition
Il s’agit de toute transaction financière ou commerciale concernant simultanément deux sociétés d’un même
groupe.
Exemple : Emission d’une facture de vente de services entre deux sociétés d’un même groupe. Dans la
société émettrice de la facture, il y a à la fois comptabilisation d’une créance commerciale au bilan et d’un
produit de vente au compte de résultat, tandis que dans la société acheteuse, il y aura une dette commerciale
au bilan et une charge au compte de résultat.
Quand ?
► Toolkit "Approche d'audit des comptes consolidés par les logiciels de consolidation"
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PBC List
Définition
La PBC List est une liste des documents préparés par le client nécessaires à la réalisation des différentes
procédures d’audit décrites dans le programme de travail. Elle a pour but d’anticiper les demandes
de documents faites par l’équipe d’audit auprès du client afin que l’intervention d’audit débute dans
de bonnes conditions.
Quand ?
La PBC List est préparée et envoyée en amont de l’intervention, afin de laisser le temps au client de préparer
les documents.
Un échange peut éventuellement avoir lieu avec le client afin de préciser la nature des documents requis.
1. Préparation
► La PBC List peut être préparée par le Junior, en s’appuyant sur la PBC N-1, ainsi que sur les informations
communiquées au cours du kick-off meeting.
Valider la PBC List avec votre Sénior / In-charge avant de l’envoyer au client.
⚠ Attention à ne pas copier / coller la PBC List N-1 sans la revoir. La modifier si nécessaire.
► Les documents produits par le client doivent être bien identifiés comme tels lors de la réalisation
des travaux d’audit. Il convient de bien différencier les documents « PBC » et les travaux d’audit.
► Convenir avec le client d’une date d’échéance impérative pour la réception de chaque document.
2. Suivi chez le client
► Dès le début de la mission, relance des documents non obtenus, et identifier et communiquer les nouvelles
demandes
► Relancer le client assez tôt si les documents n’ont pas été communiqués dans les temps
(et non à la fin de l’intervention)
► Faire des demandes groupées et non au fil de l’eau
Des outils collaboratifs « PBC list » existent. Ils permettent au client de partager ses documents sur un site
sécurisé disposant d’un suivi d’avancement.
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Pointage des Comptes annuels 4
FSA : activité 4.6.2
SEW : activité 4.5
Définition
Les comptes annuels se composent du Bilan, du Compte de résultat et de l’annexe. Le CAC émet son opinion
sur les comptes annuels.
Quand ?
Après l’obtention de la Balance Générale définitive et des comptes annuels préparés par le client et avant la
date limite d’établissement du rapport du CAC sur les comptes annuels.
► Risque que le bilan et le compte de résultat présentés ne reflètent pas les comptes audités
► Risque que l’annexe comporte des erreurs ou omissions d’informations requises ou importantes.
1. S'assurer que nous réalisons ces travaux sur la base de la BG auditée définitive, après corrections
éventuelles liées à l’audit. Si ce n’est pas le cas, il faut l’obtenir et utiliser l’outil de passage de BG pour
identifier et comprendre les écarts avec la BG auditée
2. Demander à l’In-charge / Manager s’il y a des points particuliers à prendre en compte dans l’annexe
(exemple : changement de méthode comptable sur l’exercice qui doit être mentionné)
3. Pointage de l'ouverture du bilan et du compte de résultat N-1 et tableaux en annexe avec le RCA (Rapport
sur les Comptes Annuels) de l’exercice précédent
4. Pour un junior qui n’aurait pas participé à l’audit, demander l'accès aux travaux d'audit pour le pointage de
parties spécifiques (tableau de variation des immobilisations, des PRC, Personnel, Impôts et taxes) ainsi
que pour les informations narratives telles que les faits majeurs de l’exercice
5. Pointage du bilan à la date de clôture, du compte de résultat N et des différents tableaux en annexe avec la
BG définitive et les travaux d'audit
6. Faire une synthèse (tableau) claire des modifications à demander au client puis des corrections réalisées et
des différentes versions reçues
7. Remplir le guide de contrôle CAC afin de vérifier qu’aucune information obligatoire n’a été omise, et
l’insérer dans eAudIT
⚠ Pointage de l'intégralité des données financières dans l’annexe
Ci-dessous un exemple de légende KPMG pour le pointage :
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Procédures substantives (1/3) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1
Définitions
Les procédures substantives sont des procédures d’audit conçues pour détecter des anomalies
significatives.
Il en existe 2 types :
1. Les Procédures Analytiques Substantives (SAP)
2. Les Tests de Détail (TOD)
Quand ?
Les SAP sont mises en œuvre lorsque l’on peut déterminer un résultat attendu.
Exemples de situations où des SAP ne sont généralement pas suffisantes :
► Des charges de restructuration
► Un chiffre d’affaires complexe
► Des charges d’impôt complexes
► Etc.
La SAP permet de conclure sur l’ensemble de la population alors que le TOD par échantillonnage
n'est généralement pas une technique appropriée pour tester l'exhaustivité
⚠ En cas de risque significatif de fraude = test(s) de détail obligatoire(s)
⚠ En cas d’audit PCAOB : en cas de risque significatif et/ou de risque de fraude, test(s) de détail
obligatoire(s), même si le RoMM n’est plus High après prise en compte de l’efficacité des contrôles testés
⚠ Une revue analytique n’est pas une SAP
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Procédures substantives : SAP (2/3) FSA : activités
3 3.2 & 3.3
SEW : activités
Définition 3.1 & 3.2
Les « Procédures Analytiques Substantives » (SAP) : Elles consistent à apprécier les informations
financières à partir de leur corrélation avec d’autres informations (ou avec des données antérieures,
postérieures ou prévisionnelles de l’entité ou d’entités similaires) et de l’analyse des variations significatives
ou des tendances inattendues.
4 natures de SAP
Consulter son In-charge / Manager avant de travailler sur une SAP afin de valider le résultat attendu et l’écart
acceptable.
Pour documenter les SAP, utiliser le WP « Procédure analytique substantive »
► WP pour documenter les SAP disponible sur A to Z > Méthodologie audit > Papiers de travail
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Procédures substantives : TOD (3/3) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1
Définition
Les « Tests de détail » (TOD) : Procédures d’audit sur des éléments individuels ou des transactions
constituant un compte ou une information en annexe. Il existe plusieurs techniques pour mettre en œuvre un
TOD, et plusieurs approches pour sélectionner la population à tester.
Population Eléments
Echantillonnage
entière spécifiques
Consulter son In-charge pour les méthodes de sélection en particulier les paramètres à saisir lors
d’un échantillonnage MUS. Pour les éléments spécifiques, valider avec son In-charge leurs
caractéristiques et comment conclure sur la population restante.
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Produits constatés d’avance (PCA) 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1
Définition
Les produits constatés d’avance sont des produits perçus ou comptabilisés avant que les prestations
correspondantes n’aient été effectuées ou que les fournitures n’aient été livrées.
En conséquence, lorsqu’un bien est facturé mais non livré à la clôture de l’exercice comptable
(ou qu’une prestation de services est facturée mais non effectuée à la clôture), il convient de comptabiliser
un produit constaté d’avance (PCA).
Le produit étant neutralisé, la marge réalisée est ainsi différée vers l’exercice comptable suivant.
Quand ?
A la clôture, pendant l’intervention finale, à mettre en lien avec les tests de cut-off
► 02.Stag2017_Fournisseurs_SL
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Rapports 4
FSA et SEW :
activité 4.7
Quand ?
Le CAC émet ses rapports de certification avant l’Assemblée Générale d’approbation des comptes
de l’exercice. Le délai légal varie suivant la forme de la société (15 jours avant l’AG pour les SA,
SARL et SNC ; délai prévu dans les statuts pour les SAS pluri-associés et SASU).
Préparer les drafts de rapports (dans le cas de rapports simples de certification sans réserve et sans
observation, de rapports spéciaux simples) :
► Utiliser les modèles disponibles dans le Manuel des rapports (accessible sur votre PC). Choisir le modèle le
plus approprié. N’hésitez pas à demander conseil à votre In-charge / Manager (Ex : NEP 700 – Rapports sur
les comptes annuels et consolidés).
⚠ Attention aux mises à jour des modèles : ne pas reprendre le rapport N-1 pour l’adapter mais utiliser le dernier
modèle disponible.
► Adapter le modèle en fonction de la nature juridique de l’entité : les destinataires, les personnes qui
établissent les comptes et la nature des associés (actionnaires ou non) varient en effet selon la forme
juridique.
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Rapprochements bancaires 3
FSA : activité 3.2
SEW : activité 3.1
Définition
Le rapprochement bancaire est un contrôle réalisé par l’équipe comptable de l’entité auditée afin de vérifier
l’exactitude des soldes des comptes bancaires en comptabilité
Quand ?
Pour le client : les clients établissent généralement des états de rapprochement bancaires mensuels.
Ils doivent être revus et signés par le responsable hiérarchique de la personne les ayant établis.
Pour l’auditeur : suivant l’approche d’audit retenue (contrôle ou substantive) sur le cycle trésorerie, les états
de rapprochement bancaires peuvent être contrôlés soit à l’intérim (TOE effectué sur le contrôle du client
sur plusieurs mois) soit au final seulement (TOD)
Via les travaux sur les rapprochements bancaires, nous cherchons à valider les assertions suivantes
du compte de trésorerie :
C = Exhaustivité
E = Existence
A = Exactitude
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Ressources à disposition
Rôle attendu du Junior
KPMG met à disposition de nombreux outils qui abordent toutes les notions rencontrées pendant une mission
d’audit. Il est attendu de votre part que vous sachiez chercher les informations par vous-même avant de
demander à votre In-charge. Pour ce faire, voilà une liste non exhaustive des supports et aides KPMG.
Supports de formation
Tous les supports de formation de KPMG qui vous ont été et qui vous seront présentés sont disponibles en
suivant ce lien. Vous pouvez y avoir accès de n’importe où à condition d’être connecté au réseau KPMG.
Papiers de travail standards
Il est possible de trouver des WP standards sur le site Méthodologie et Outils d’Audit (MOA) :
► WP pour documenter nos travaux : Détermination des seuils, SAP, Kick-off meeting agenda…
► WP spécifiques SEW en application des critères d’utilisation du SEW
► WP référents IT
► WP pour documenter les travaux substantifs : cf. section « Papiers de travail » du site MOA
Incollables
Les Incollables sont des « booklets » clarifiant les principales règles de méthodologie à suivre lors d’une mission
d’audit. Ils sont au nombre de 5 et abordent les notions suivantes : Cf. fiche Incollables, p. 47
► Incollable Audit : il vise à aider les auditeurs à décliner l’approche d’audit, de la phase de lancement de la
mission jusqu’à la finalisation et l’archivage du dossier d’audit
► Incollable Contrôle Interne : il fait un focus sur le contrôle interne du client et sa place dans l’approche
d’audit
► Incollable Inventaire Physique des Stocks : il apporte tous les éléments nécessaires à la préparation et
l’assistance à l’inventaire physique de l’entité
► Incollable Procédures Substantives : il accompagne l’équipe d’audit dans la planification, la réalisation et la
documentation des procédures substantives
► Incollable Audit de Groupe
Francis Lefebvre
En tant qu’auditeur KPMG, vous avez un compte sur le site Francis Lefebvre. Ce dernier fournit l'information et la
documentation sur toutes les normes dans les domaines fiscal, social, droit des affaires et des sociétés,
comptable, financier, patrimonial et immobilier.
Vous pouvez y accéder en suivant le lien suivant.
Folio : modèles de lettres / rapports
Vous avez accès à une base de données regroupant tous les modèles de lettres, et modèle de rapports dont
vous aurez besoin.
Pour y avoir accès, aller dans Guides et Outils d’Audit, puis « Documentation technique »
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Les différents types de risques rencontrés en audit
Définition
Notre démarche d’audit est une approche par les risques, c’est-à-dire une approche ciblée qui permet
de réduire au minimum le risque d’audit.
Il se divise en 2 types de risques : le risque d’anomalie significative (ou Risk of Material Misstament :
le RoMM) et le risque de non détection.
C’est sur le risque d’anomalie significative que l’auditeur va agir afin qu’une fois ses procédures
d’audit mises en œuvre, le risque de non détection soit le plus faible possible.
ex: le risque
d’échantillonnage
ex:
obsolescence
des stocks dans
l’informatique
ex: risque que
les procédures
prévues ne
soient pas
appliquées
Pour chaque compte significatif des états financiers, l’auditeur évalue le risque d’anomalie significative
(ROMM) au travers de ses deux composants : le risque inhérent et le risque de contrôle interne.
Quand ?
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Les différents types de risques rencontrés en audit
(suite)
Quand ?
► Risque de contrôle interne : parties 2.11 & 3.1 (FSA) et 3.1 (SEW)
Lors de la description des procédures comptables, de l’évaluation de la conception et de l’application des
contrôles (D&I) et du test de leur efficacité opérationnelle (TOE)
Risque d’anomalie
significative
(RoMM)
Procédures substantives
mises en œuvre pour
couvrir le RoMM
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Seuils
Définition
Vous entendrez souvent parler de « seuils » en audit. Il convient de distinguer 3 seuils différents :
► Le seuil de signification (Materiality) : Montant au-delà duquel les décisions économiques des utilisateurs
des comptes sont susceptibles d'être influencées. L’auditeur effectue des travaux pour s’assurer que les
états financiers sur lesquels il émet une opinion ne comportent pas d’erreur individuelle ou d’erreurs
agrégées supérieures à ce seuil.
Chez KPMG, ce seuil est calculé par rapport à un benchmark, c’est-à-dire un agrégat de référence pertinent
pour la société auditée (le résultat courant avant impôt des activités poursuivies, le chiffre d’affaires, le total
actif etc.) ainsi qu’en tenant compte d’agrégats secondaires (« other metrics »). La Materiality exprimée en %
de ces agrégats est également fonction de facteurs qualitatifs propres à l’entité et à l’environnement
dans lequel elle évolue.
► Le seuil de planification (Performance Materiality ou PM) : Il sert à planifier et réaliser notre mission :
les procédures sont individuellement conçues pour détecter des anomalies supérieures à la PM. Ce seuil
est déterminé afin de réduire suffisamment le risque d’agrégation, c’est-à-dire le risque que le cumul
des anomalies non corrigées ou non détectées excède la Materialité. Il est au maximum égal à 75%
de la Materiality. S’il existe des facteurs traduisant un risque d’agrégation des anomalies plus élevé,
la PM doit être fixée à un pourcentage inférieur à 75% de la Materiality.
► Seuil minimum de remontée des anomalies (Audit Misstatement Posting Threshold ou AMPT) :
les anomalies d’audit supérieures à l’AMPT sont remontées à la Direction et documentées dans le
Summary of Audit Misstatements joint à la lettre d’affirmation. Il s’agit donc du seuil en-deça duquel les
anomalies individuelles sont jugées comme n’ayant pas d’impact sur les états financiers, selon des critères
de montant, nature, circonstances.
► L’AMPT n’est pas un seuil de travail => baser ses sélections sur les montants > AMPT n’est donc
pas approprié
► Lors de la sélection d’une population spécifique, une population résiduelle < PM n’implique pas
forcément qu’on s’arrête là (risque de fraude, anomalie dans les éléments spécifiques testés,
etc.)
Quand ?
Les seuils sont déterminés par l’Associé / Manager / In-charge pendant la phase de planification de l’approche
d’audit, c’est-à-dire avant les interventions chez l’entité. Demandez-leur de vous les communiquer.
► Papier de travail Détermination des seuils de signification disponible dans Guides et Outils d’Audit >
eAudIT > Documents utiles eAudIT.
► Incollable Audit, p.17 à 21
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Significatif
Définition
Compte significatif : Un compte est significatif s’il est raisonnablement possible qu’il contienne une anomalie
qui, individuellement ou agrégée à d’autres, peut avoir un effet significatif sur les états financiers, en
considérant à la fois les risques de surévaluation et de sous-évaluation.
Autrement dit, un compte significatif est un compte qui pourrait être erroné d’un montant supérieur à la PM
s’il n’y avait aucun contrôle interne en place.
Le caractère significatif d’un compte est déterminé sur la base du risque inhérent, indépendamment du risque
de contrôle interne.
Compte non significatif : Par opposition au compte significatif, un compte non significatif est un compte
qui ne comporte aucun risque d’anomalie significative (i.e. aucun risque inhérent).
Risque significatif : C’est un risque d’anomalie significative qui, sur la base de notre jugement professionnel,
requiert une attention particulière au cours de l’audit du fait de la nature même de ce risque ou du fait de la
probabilité et de l’ampleur potentielle des anomalies en lien avec ce risque. Il peut être lié à un risque d’erreur
et/ou de fraude.
⚠ Tous les risques significatifs doivent être renseignés dans le Tracker dans eAudIT
Non ! Il peut s’agir d’un risque significatif au niveau des états financiers pris dans leur ensemble. En revanche,
un risque significatif au niveau d’une assertion est obligatoirement associé à un compte significatif.
Non ! La plupart des comptes significatifs ne sont pas associés à un risque significatif.
Pas forcément ! Toutefois, KAM requiert de réaliser des procédures substantives sur tous les postes des états
financiers (FSC) dont le solde est supérieur à la Materiality, sur tous les comptes non-significatifs supérieurs à
la Materiality et pour chaque information en annexe significative.
Oui, il faut prendre en compte l’anomalie potentielle sur le compte, par exemple un compte de banque dont le
solde est nul peut être un compte significatif.
Pour chaque compte significatif, il est requis de décrire les procédures comptables et de réaliser des
procédures substantives sur les assertions pertinentes. En cas de risque significatif, il est requis d’évaluer le
D&I des contrôles couvrant ce risque. En cas de risque significatif et/ou de RoMM « high », test(s) de détail
couvrant spécifiquement ce risque obligatoire(s).
Des procédures substantives moins probantes que pour les comptes significatifs sont obligatoires sur les
comptes non significatifs matériels
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« What Could Go Wrong »
Définition
Les « What Could Go Wrong » (WCGW) correspondent à des risques dans les processus de l’entité qui
peuvent conduire à des anomalies significatives dans les états financiers (ex : absence de séparation des
tâches entre les paiements, la facturation et l’enregistrement comptable)
Quand ?
Les WCGW sont à identifier lors de nos revues des procédures comptables de l’entité auditée,
généralement réalisées lors de la phase d’interim.
Il faut documenter uniquement les WCGW relatifs aux comptes significatifs pour lesquels il est prévu
une approche contrôle ou qui présentent un risque significatif d’erreur ou de fraude.
► Comment l’information est-elle entrée, stockée dans le système d’information ? Et quels sont les moyens
d’y accéder ?
► Où l’information est-elle synthétisée, assemblée, ou soumise à des calculs dans le processus ?
► Quels sont les traitements manuels réalisés sur l’information ? (par exemple écritures de journal manuelles)
► Quelles sont les revues de l’information effectuées par le management ?
► Comment le management s’assure-t-il de l’intégrité de l’information, et si elle nécessite d’être ajustée ou
non ? Le cas échéant, comment il détermine le montant de ces ajustements ?
► Comment l’information est-elle synthétisée pour être incluse dans les états financiers ? (par exemple les
écritures de consolidation passées en fin de période)
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X-Ref
Définition
La X-Ref (ou cross référence) est un renvoi qui permet de référencer et de retrouver un papier de travail,
un justificatif ou tout autre document utilisé dans le cadre de la mission d’audit
Quand ?
L’utilisation des X-Ref est indispensable lors de la formalisation de travaux d’audit. Elles permettent
de documenter efficacement les travaux et de faciliter la relecture des papiers de travail par les In-charges,
les Managers et Associés.
Comment ?
La X-Ref doit être unique et renvoyer vers le document ou papier de travail qui s’y réfère ou auquel
elle se réfère.
La X-Ref est très souvent formalisée sur les papiers de travail en gras et en rouge à côté de l’information
documentée. Elle peut être alphabétique (A, B, C, …), numérique (100, 200, 300), alphanumérique (G100,
L200, …) ou encore reprendre des références eAudIT (2.3.1.0010, …).
Le justificatif ou WP appelé par la X-Ref doit également renvoyer au WP qui s’y réfère.
N’hésitez pas à demander à votre In-charge / Manager s’il a une préférence en la matière.
Exemple
Voici un exemple de X-Ref entre une facture justificative et une feuille de travail:
Sur le WP L100 Sur la facture L110
Numéro de Montant
Date facture X-Ref Conclusion
facture facture
06/02/2017 X096-201702 44 924,38 L110 Anomalie (Cf Fichier L100)
24/06/2017 Y673-201706 1 238,89 Satisfaisant
10/07/2017 A451-201607 5 774,82 Satisfaisant
08/10/2017 H739-201610 16 395,90 Satisfaisant
Dans l’exemple, la X-Ref L110 annexant la facture X096-201702 au WP L100 est bien unique (pas de confusion
avec les autres justificatifs) et la X-Ref sur la facture renvoie bien au WP L100, facilitant ainsi la relecture par
l’In-charge ou le Manager.
Il est recommandé de ne pas annexer toutes les pièces justificatives relatives à un test : il faut a minima
annexer une pièce justificative pour illustrer le test ainsi que toutes les pièces qui ressortent en anomalie.
► 02_AF1a_Documentation audit
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Groupe de travail
Karine Dupré
Audit Solutions ∙ Audit IGH ∙ Tél. 01 55 68 65 41
Mathilde Huchard
Direction Qualité ∙ Tél. 01 55 68 30 65
Philippe Grandclerc
Audit Solutions ∙ Audit IP ∙ Tél. 01 55 68 69 52
Hélène Douard
Méthodologie et outils d’audit ∙ Tél. 01 55 68 67 89
Michelle Normand
Méthodologie et outils d’audit ∙ Tél. 04 96 20 54 40
Quentin Hénaux
Audit IP ∙ Tél. 01 55 68 62 61
Audrey Davoine-Lucas
Méthodologie et outils d’audit ∙ Audit IP ∙ Tél. 01 55 68 29 94
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Les informations contenues dans ce document sont d’ordre général et ne sont pas
destinées à traiter les particularités d’une personne ou d’une entité. Bien que nous
fassions tout notre possible pour fournir des informations exactes et appropriées,
nous ne pouvons garantir que ces informations seront toujours exactes à une date
ultérieure. Elles ne peuvent ni ne doivent servir de support à des décisions sans
validation par les professionnels ad hoc.
KPMG France est le membre français du réseau KPMG International constitué de cabinets indépendants adhérents de KPMG International Cooperative, une
entité de droit suisse (« KPMG International »). KPMG International ne propose pas de services aux clients. Aucun cabinet membre n’a le droit d’engager KPMG
International ou les autres cabinets membres vis-à-vis des tiers. KPMG International n'a le droit d'engager aucun cabinet membre.
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logo sont des marques déposées ou des marques de KPMG International. [Imprimé en France] [A usage interne].